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Rendre son entreprise plus mobile

Nous vivons dans une période en pleine mutation avec l’ampleur que prennent les nouvelles technologies et la vitesse à laquelle elles évoluent. Devenir une entreprise mobile semble une étape obligatoire si vous voulez survivre et répondre à la demande croissante des clients en matière d’efficacité et de réactivité.

La mobilité au cœur des enjeux de l’entreprise.

Nous vivons dans une période en pleine mutation avec l’ampleur que prennent les nouvelles technologies et la vitesse à laquelle elles évoluent. Devenir mobile semble une étape obligatoire si vous voulez survivre et répondre à la demande croissante des clients en matière d’efficacité et de réactivité. L’augmentation du nombre de lieux connectés et l’émergence de technologies de plus en plus sophistiqués facilite la mise en place du travail en mobilité au sein des entreprises. La pratique est en plein essor, notamment chez les petits entrepreneurs, qui profitent de l’ultra-connectivité pour travailler de n’importe où. Désormais, chacun d’entre nous peut être connecté où qu’il soit avec les nouvelles technologies qui ne cessent de se perfectionner (smartphones, tablettes, ordinateurs portables). Le wifi est présent dans de nombreux lieux publics (gares, arrêts de bus, hôtels, aéroports, cafés…). Les réseaux Edge et 3G sont présents sur tout le territoire et l’apparition de la 4G, puis de la 5G, prévue pour 2020 en France, favorise une connectivité permanente, de plus en plus rapide, et facilite le partage de données en temps réel. On estime aujourd’hui que 70 % de la population française possède la 4G, soit 22 % du territoire. L’explosion des technologies favorise également la mise en place du télétravail, qui implique le travail d’un ou plusieurs salariés à son domicile, en accord avec l’employeur. Même si les grandes entreprises demeurent les pionnières en France à avoir opté pour une plus grande mobilité et pour le télétravail, de ce point de vue, la France semble malgré tout bien en retard face à ses voisins européens. Nicolas Amestoy, directeur de Schöle Marketing, note que « le télétravail institutionnel réalisé en accord avec la société, sur ½ ou une journée représente en France 13 % des salariés au lieu de 30 % dans les autres pays européens. »

Pourquoi rendre sa boîte plus « mobile » ?

Rendre plus mobile votre entreprise implique plusieurs avantages indéniables : dynamiser l’entreprise, augmenter les performances globales et la productivité de ses salariés, répondre de manière efficace à la demande d’un client de plus en plus exigeant et qui vit dans l’immédiateté. Autre avantage constaté et pas des moindres : la mobilité engendre une baisse des coûts de l’entreprise (locaux, frais de transport en moins à payer). En mettant en place une politique de travail mobile, vous rendez également vos salariés plus productifs car plus motivés et plus efficaces que ceux qui sont contraints à une politique d’entreprise plus stricte. Les salariés itinérants bénéficient d’un meilleur équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle grâce à une plus grande flexibilité des horaires. Résultat : moins d’absentéisme, de retards ou d’arrêts maladie. Chacune des parties y trouve son compte !

Quelles solutions concrètes ?

Emboîter la tendance et démocratiser davantage le télétravail ! En 2012, des mesures avaient déjà été envisagées pour encourager le développement du télétravail par le secrétaire d’état aux PME. Le plan en faveur des petites et moyennes entreprises développait principalement 3 axes majeurs : la clarification juridique du statut, la sensibilisation auprès des entreprises et enfin la valorisation des offres d’emploi en tant que télétravailleurs pour aider les entreprises à recruter. Plus récemment, la loi s’est penchée sur le télétravail en zone rurale avec « le Plan national de déploiement du télétravail » annoncé par le Premier ministre Manuel Valls et qui devrait devenir définitif à partir de 2016. Ce plan propose plusieurs outils : le développement des espaces dédiés comme les télécentres, centres de coworking et tiers lieux, et la création d’un observatoire national du télétravail. Cette mesure vise à ce que la France rattrape son retard et devienne l’une des premières nations européennes en termes de télétravailleurs.

Bien équiper ses salariés itinérants.

La mobilité passe par un bon matériel, un bon réseau internet et des applications efficaces. Il est inimaginable qu’une connexion soit coupée en pleine visioconférence avec des clients décisifs ou des investisseurs ! Cela suppose de bien équiper ses salariés itinérants en prenant en compte certains détails. L’outil indispensable pour favoriser la mobilité au sein de son entreprise demeure le Smartphone. Devenu de véritables mini-ordinateurs, ces téléphones « à tout faire » sont idéaux pour lire des e-mails, consulter un agenda, lire et transférer des documents et, bien sûr, appeler des clients. Préférez un téléphone ayant une bonne prise en main et un clavier non-tactile si votre salarié ou vous-même devez envoyer beaucoup d’e-mails. Favorisez des portables ayant une puissante autonomie, le wifi, une connexion en 4G et au minimum 1 Go de mémoire. En ce qui concerne les outils informatiques, là encore le choix sera cornélien. Que choisir entre une tablette, un PC portable, un netbook ? L’ordinateur portable reste un outil incontournable surtout si vous travaillez avec des logiciels imposants (PAO, logiciels de graphisme, logiciel CRM…). Les netbooks et les tablettes constituent un bon compromis entre le PC portable et le Smartphone. Réservez-les pour les déplacements, car leur écran est assez large, léger et de petite taille (A5), et le prix reste moins élevé que celui d’un ordinateur portable (400 euros environ).

Favoriser l’utilisation de logiciels de travail.

Côté software, des logiciels de partage collaboratif permettent aux employés de continuer à travailler, échanger, gérer les projets où qu’ils se trouvent et en temps réel. Google Drive, Lucane, Open Goo, Feng Office sont des logiciels de partage en ligne permettant la gestion de documents, de projets, d’e-mails, de calendrier partagé. Des tchat et autres fonctionnalités viennent compléter certaines de ces plateformes pour faciliter la communication en direct. Genius Scan +, +Droid Scan Lite, CamScanner sont quant à elles des applications mobiles servant à scanner des fichiers ou des dossiers directement sur votre téléphone, que vous pourrez ensuite envoyer par mail, où que vous soyez. La dématérialisation des données grâce à l’utilisation d’outils en mode « Cloud » suscite de nombreux avantages : la sauvegarde des données se fait au même endroit, sur l’ensemble des supports possibles (PC, tablettes, smartphones). Les données sont sécurisées et accessibles par de nombreux utilisateurs en simultané et en temps réel à partir d’une simple connexion internet.

Un entrepreneur qui aime sortir de sa zone de confort

Expert en web-marketing, Nicolas Goldstein a tenté l’aventure entrepreneuriale à l’étranger. Il a fondé le premier incubateur de start-up spécialisé dans les nouvelles technologies à l’île Maurice. Portrait d’un serial entrepreneur qui ose sortir de sa zone de confort.

Nicolas Goldstein, 38 ans et serial entrepreneur du marketing online, n’est pas de ceux qui se reposent sur ses acquis : « Dans la vie il faut savoir prendre des risques et sortir de sa zone de confort. ». Et de poursuivre : « Fort de cet état d’esprit, fin 2015, nous avons pris une décision en famille et nous sommes venus avec quatre valises à Île Maurice pour nous y installer. »

Sauter le pas

Sa nouvelle aventure entrepreneuriale se prénomme Mauritius Startup Incubator. L’idée est de proposer aux start-uppers locaux le service suivant : leur offrir tous les outils de démarrage dans le domaine des nouvelles technologies. Ceci, dans un pays qui selon Nicolas Goldstein, dispose de tous les atouts pour séduire des porteurs de projets internationaux à la tête bien faites et aux concepts disruptifs. Notamment l’ile Maurice représente « the place to be » pour implanter un projet dont les parts de marchés peuvent être l’Afrique, l’Asie et l’Europe.

Il précise : « L’île Maurice ne cesse de se réinventer. Le pays tire parti de sa position stratégique au carrefour de l’Afrique, de l’Asie et de l’Australie. D’après le groupe de la Banque Africaine de Développement, les perspectives économiques de ce pays devraient atteindre 3.6% en 2016 grâce à une augmentation de l’investissement intérieur et à un raffermissement de la demande extérieure. »

« Niaque entrepreneuriale »

Cette niaque et ce tropisme sur le business international ne viennent pas de nulle part. Spécialiste du web-marketing, Nicolas Goldstein fonde en 2004 la market place leader dans l’externalisation de services, www.offshore-developpement.com. Cette première société lui a notamment permis de développer une grande partie de son réseau en France et à l’étranger. Intéressé par les nouvelles formes financement, il crée en 2007 Capital Risqueur TV, une webtv spécialisée dans le financement participatif pour entrepreneur. Toujours assoiffé de nouvelles aventures, en 2011 il se lance dans le business des objets connectés.

Mais aussi stimulants et créatifs que soient tous ces projets, les mener à bien demande une certaine dose de persévérance et de rigueur selon le digital entrepreneur : « Je rencontre de nombreuses personnes qui ont des idées, mais ce n’est pas suffisant, il faut aller au fond des choses pour réussir son projet entrepreneurial. La vie d’un entrepreneur est un long chemin ponctué de bon et mauvais moment. Il faut surtout être patient et persévérant. Qui plus est, dans un pays où les cultures sont différentes. »

S’adapter et être opérationnel

S’adapter. Voilà un prérequis pour monter une société dans un pays étranger. Grâce à son expertise pointue autour du web-marketing et de la communication online, Nicolas Goldstein a su être opérationnel rapidement. Aujourd’hui, l’équipe de Mauritius Startup Incubator compte trois collaborateurs : lui-même, une personne en charge du digital et une secrétaire de direction. Après avoir autofinancé sa société, son fondateur espère passer à une nouvelle étape de développement dans les mois qui viennent. Il recherche en ce moment un partenaire financier stratégique dans cette perspective.

« L’entrepreneuriat représente le fait de se lancer en fonction d’une idée et de savoir passer de l’idée à l’action et être opérationnel », conclut-il. Un état d’esprit qui sied parfaitement à cet entrepreneur globe-trotter !

Comment un site e-commerce peut profiter de l’euro 2016 ?

La coupe d’Europe de football 2016 qui se tient en France est l’occasion pour les sites e-commerce de lancer une campagne de communication exceptionnelle. Celle-ci leur permettra d’en tirer certains bénéfices, que ce soit durant l’événement ou à plus long terme. Comment un site e-commerce peut-il profiter de cet événement sportif l’euro 2016 ?

Les actions de communication à mettre en œuvre

Différentes actions de communication Euro 2016 peuvent être mises en œuvre. Cependant, toutes les actions de communications pouvant profiter aux boutiques en ligne tournent autour d’une offre spéciale Euro 2016. Cette offre peut prendre plusieurs formes mais devra toujours être en lien avec le football ou la compétition pour être efficace.

Commercialisation d’un produit ou d’un service spécial

La proposition d’un produit en lien avec la compétition de football qui prendra place en France à partir du 10 juin constitue le premier type d’offre spéciale Euro 2016. Le produit ainsi commercialisé peut déjà appartenir à l’offre existante si un lien existe avec la compétition, il peut également s’agir d’un produit spécial créé pour l’occasion. Le second cas de figure étant plus attirant pour le client du fait de son caractère exceptionnel et de la durée limitée de l’offre. Si au premier abord le lien entre l’offre du commerçant en ligne et l’Euro 2016 n’est pas évident, avec un peu d’imagination un rapport entre les deux peut souvent être mis en évidence. A titre d’exemple, le site e-commerce « Animalerie-Chien » qui ne proposait a priori aucuns produits en rapport avec le football a su développer, pour la coupe du monde de 2014, une gamme de maillots de football pour animaux.

Réductions

Il arrive toutefois que l’offre de l’entreprise ne se prête vraiment pas à la commercialisation d’un produit ou d’un service spécial Euro 2016. Dans ce cas, l’offre Euro 2016 pourra prendre d’autres visages. Le site pourra, par exemple, proposer des réductions, offrir les frais de port ou tout simplement offrir des codes promotionnels pour fêter le lancement de l’Euro, les victoires de l’équipe de France…

Communication par le visuel

En dehors de l’offre en elle-même, pour profiter de l’Euro 2016, les sites doivent développer une communication visuelle avec des signes forts pour attirer les clients. Un logo aux couleurs de la France ou encore une page d’accueil spécialement conçue autour du thème Euro 2016 permettront d’atteindre cet objectif.

Quels bénéfices d’une communication autour de l’Euro 2016 ?

La dimension festive de l’Euro 2016 et la période où cette compétition prend place font de l’événement un des plus importants de l’année sur le plan commercial, au même titre que des fêtes plus traditionnelles comme la Saint-Valentin ou encore la fête des mères/pères.

Ainsi, grâce aux campagnes de communications des sites e-commerce et des offres spéciales Euro 2016 qui en découlent, les e-commerçants peuvent tirer de nombreux bénéfices de la compétition sportive. Concrètement, les sites profitent de l’Euro 2016 en attirant de nouveaux clients grâce à leurs offres exceptionnelles, en gagnant en notoriété, en augmentant leurs ventes sur la période de promotion, en créant du lien avec leur clientèle…

L’entrepreneur qui a créé une cave à vins virtuelle, Stéphane Deubel

Stéphane Deubel, 45 ans, est à la tête de Cavacave, une start-up qui permet à ses clients d’accéder à des vins d’exception depuis les plus belles caves de particuliers.

Diplômé d’études supérieures de commerce (Novancia business school) à 24 ans, cet entrepreneur possède un parcours relativement atypique. Alors qu’il travaille à la Maison du test depuis la sortie de ses études, il y met un terme et s’expatrie à Montréal en 1997 pour suivre femme et enfant. à 27 ans, il développe sa première idée entrepreneuriale. « J’ai toujours eu envie de créer un business » précise-t-il. « à l’époque, je voulais créer une société qui proposait le financement d’une voiture grâce à de la publicité. » L’idée de la société Stickoto est néanmoins vite abandonnée faute de permis de travail et à cause des conditions administratives requises pour son développement. Un an plus tard, il décroche un travail dans l’agence Cameleon à Montréal où il développe un réseau d’affichage national. Toujours plein de projets en tête, Stéphane Deubel a alors l’idée de monter une agence web qui utiliserait les systèmes infrarouges des capteurs dans les magasins et les restaurants pour fournir au client, entre autres, par enregistrement, des cartes de promotion. Le projet avorte car l’entrepreneur ne maîtrise pas la technologie.

Il part habiter aux Pays-Bas où il effectue une partie de sa carrière tout en réfléchissant à d’autres projets entrepreneuriaux. En 2008, il devient directeur du marketing d’un groupe néerlandais, Compare Group, où il gère l’ensemble des actions de communication. En 2009, il lance la branche française, comparer.fr qu’il amène à la rentabilité fin 2012.

Fort de ces années d’expériences internationales, il rentre en France et il décide de développer Cavacave.com, site édité par la société qu’il a créée avec son associé, Wine Project S.A.S en juin 2013. Partant du constat que les plus belles bouteilles sont cachées dans les caves des particuliers, son ambition est de créer la plus grande cave virtuelle au sein de laquelle les transactions sont facilitées. L’entreprise se destine aux amateurs de vin avérés ou en devenir. Selon Stéphane Deubel, il s’agit de « créer la plus grande cave mutualisée de particuliers au sein de laquelle les transactions, acheminements, échanges et apprentissages sont facilités. »

Le pari semble réussi dès le départ pour l’entrepreneur. « La cible a réagi très positivement au service » détaille-t-il. Les messages d’encouragement des utilisateurs se succèdent ainsi que la publication des premières annonces. Avec les Français, les principaux clients viennent des Pays-Bas, de Russie, de Hong Kong, d’Angleterre, d’Espagne et de Canada. Après une année de service freemium, la société connaît alors une belle croissance. Stéphane Deubel ne cache pas non plus son envie de recruter. « 5 personnes travaillent chez Cavacave à temps plein » explique-t-il. « L’objectif est de tripler les effectifs dans les 3 prochaines années. » La ligne de conduite semble toute tracée pour l’entrepreneur, qui a réussi à combiner ses expertises web et sa passion pour le vin dans le but de la partager au plus grand nombre.

Un entrepreneur avocat qui prend soin des entreprises de croissance et innovantes

Olivier Sanviti, fondateur d’Aston société d’avocats, accompagne juridiquement la croissance des acteurs de l’innovation en France et à l’international. Portrait d’un entrepreneur au rendez-vous du monde.

Bien plus qu’un métier, une passion. Voilà comment Olivier Sanviti résume son activité d’avocat entrepreneur. Après des études poussées en droit privée, business et international, entrecoupées d’un passage à l’ESCP Europe, il exerce en tant qu’homme de loi au sein de plusieurs structures, avant de lancer Aston société d’avocats, son propre cabinet en 2012. « Passionné par tout ce qui touche à l’innovation en général, l’idée de cette structure était d’accompagner juridiquement la croissance des entreprises gravitant autour de cette sphère. Ayant déjà travaillé avec ce type de clientèle par le passé, je me suis dit que c’était le bon moment pour lancer un cabinet privilégiant l’agilité et le sur-mesure », explique-t-il.

Aider les entreprises innovantes

Concrètement, Aston accompagne le développement des entreprises innovantes dans leur structuration juridique, sociale et financière. La société gère également les litiges et contentieux potentiels que toute structure peut rencontrer au gré de son chemin. Sous le statut de société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL), aujourd’hui le cabinet compte 15 collaborateurs (dont 13 avocats). En 2015, celle-ci a enregistré un chiffre d’affaires d’environ 2 millions d’euros. « L’entreprise est en croissance actuellement et c’est une bonne nouvelle, commente Olivier Sanviti, enthousiaste. Nous espérons continuer sur cette lancée, mais je tiens à ce qu’Aston reste un cabinet à taille humaine. Le rapport entre efficacité au travail et plaisir est un équilibre à préserver. Et puis je souhaite préserver un contact direct et convivial entre tous les collaborateurs et avec nos clients. »

Démarrage difficile

Mais l’entrepreneur concède que le démarrage n’a pas été simple. Pour lancer cette activité, le besoin en financement est important. Il l’oblige à emprunter à la banque à côté de ses fonds personnels. « Et puis après, on entre dans une période où il faut accompagner la croissance du cabinet et gérer le BFR, ce qui n’est pas si évident que ça en réalité. Durant les six premiers mois, je ne me suis pas rémunéré. », se remémore Olivier Sanviti.

Pour lui la clef pour surmonter les vicissitudes de l’entrepreneuriat est de « bien se connaître professionnellement pour ne pas se disperser. Il faut comprendre que l’on ne peut pas tout maîtriser, le droit se complexifiant de jour en jour, nos clients recherchent des avocats très spécialisés avec une vraie vision « business ». Il est nécessaire aussi de définir une direction claire de ce que l’on veut faire. L’ADN et l’image d’Aston société d’avocats sont clairs : une équipe pluridisciplinaire, resserrée, réactive, au service de la croissance, notamment à l’international, et de l’innovation. »

Devoir de pédagogie

Enfin, le cabinet organise chaque mois des petits déjeuners avec des entrepreneurs. L’occasion de partager les connaissances et de dispenser des mini-formations autour des aspects juridiques et sociaux d’une entreprise (le management package, la levée de fonds, la protection de la propriété intellectuelle… etc). Et Olivier Sanviti de conclure : « J’ai voulu mettre ces séances en place parce que je pense qu’en tant qu’expert juridique, j’ai un devoir de pédagogie sur ce domaine envers les dirigeants et leurs équipes. Notamment les start-ups innovantes qui, bien souvent, pataugent dans la complexité du droit des sociétés. Cela peut décourager au début et parfois brider leur créativité. Les aider est mon cœur de métier. »

5 start-up françaises qui cartonnent dans le secteur des EdTech

Voici cinq start-up françaises qui connaissent un immense succès dans le secteur des EdTech, chacune apportant des solutions innovantes pour transformer l’éducation

OpenClassrooms

Mathieu Nebra crée « Le site du zéro » en 1999 à l’âge de 13 ans. Il s’agit d’une plateforme web qui met à disposition des cours en informatique. En 2007, il s’associe avec Pierre Dubuc et crée sa propre entreprise dans le but de développer cette plateforme d’e-education. Il est aujourd’hui leader en Europe dans le secteur des MOOC et réalise plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires.

AeduPad

Fondée le 11 mars 2011 par Jérôme Serre et Daniel Jasmin, cette start-up s’est spécialisée dans l’édition d’applications éducatives pour Smartphones et tablettes. Aujourd’hui, leurs applications demeurent utilisées par plus de 4 millions d’élèves de l’école primaire au collège. En 2014, l’entreprise réalisait un chiffre d’affaires de 500 000 euros.  

Clervermate

Il s’agit d’une plateforme web qui met en relation des professeurs et des élèves pour des cours particuliers. Fondée en 2013, elle annonce en mai 2015 avoir levé 100 000 euros auprès du fonds d’investissement « L’Ange Basile ».  « Notre vision est de rendre accessible les compétences à tous » expliquait Jean Laverty, cofondateur de l’entreprise, lors d’une interview en juin 2014.

DigiSchool

Créée en 2011 par Thierry Debarnot et Anthony Kuntz, l’entreprise propose sur son site internet des outils de mise en relation et d’apprentissage pour les élèves de collège, lycée et les étudiants post-bac. En mars 2015, elle comprenait 5 millions de membres sur son site français. L’année 2015 marque également son développement à l’international avec l’ouverture de deux nouveaux sites en Espagne et au Royaume-Uni.

AppScho

Cette application gratuite développée sous Androïd et iOS permet de centraliser et synchroniser l’intranet des étudiants sur leur smartphone. Les deux fondateurs, Victor Wacrenier et Antoine Popineau, souhaitent ainsi digitaliser l’ensemble du parcours académique des élèves grâce à ce nouvel outil.

Elle réinvente la cosmétique du 21e siècle !

A 36 ans, Anne-Marie Gabelica s’est lancée dans les soins du visage bio, sur mesure et sans huile de palme. Sa marque Oolution, créée en 2013, révolutionne l’industrie cosmétique.

Issue d’une famille d’entrepreneurs, Anne-Marie Gabelica a toujours su qu’elle le deviendrait elle-même. « Aller jusqu’au bout de mes idées, de mes convictions, avoir des responsabilités, prendre des risques et mettre en action mes projets constituent les moteurs  de mon aventure entrepreneuriale » explique-t-elle. Après un parcours étudiant en tant qu’ingénieur agronome à l’ENSAT et diplômée en biochimie, elle exerce pendant 6 ans dans le secteur de la cosmétique (bio et non bio). Elle y apprend comment fonctionne cette industrie et surtout, quel rapport chacun d’entre nous entretient avec la beauté et le soin de soi.

Mais la jeune femme ne trouve pas ce qu’elle veut. Reprochant à l’industrie cosmétique de faire plus du marketing que de véritables innovations, elle décide de se pencher sur un projet qui se rapproche de ses valeurs. L’idée germe en 2010. « Je voulais vraiment créer la cosmétique du 21e siècle, la plus engagée et responsable possible »  précise la jeune femme. Anne-Marie expose son projet à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), qui conduit une étude d’éco-conception afin de réduire à la source les impacts environnementaux des produits. Avec un capital initial de 30 000 €, un Prêt d’Honneur auprès de Scientipole Initiative (20 000 €) et du Réseau Entreprendre (30 000 €), la jeune entrepreneure immatricule son entreprise, qu’elle intitule Seed to Seed, en 2011.

3 ans de recherche et développement lui sont nécessaires pour créer, dit-elle, « des soins tels que je rêvais d’en trouver, qui s’adaptent à ma peau et soient ultra-sûrs et agréables tout en étant véritablement écologiques. » Elle trouve un laboratoire qui accepte son cahier des charges pour concevoir des cosmétiques biodiversifiés en actifs avec des formules d’origine 100 % naturelle sans dérivé d’huile de palme. C’est le lancement officiel de sa marque de cosmétiques Oolution, dont elle débute la production en mars 2013, puis la commercialisation deux mois après. Concrètement, il s’agit d’une gamme de soins pour le visage contenant chacun plus de 65 actifs bio différents au lieu de 2 ou 3 en général.

Anne-Marie Gabelica continue de développer son business en élargissant ses canaux de commercialisation. D’abord uniquement sur internet, l’entrepreneure a développé le concept de ventes événementielles, de ventes par comité d’entreprise et Oolution est même aujourd’hui distribué par quelques points de vente physiques en France. Fidèle à ses valeurs, l’entrepreneure a également voulu améliorer la pédagogie sur ses produits en établissant un diagnostic en ligne gratuit et unique au monde. Au total, 18 000 conseils personnalisés sont offerts au grand public sur Internet. De quoi démocratiser la parole sur le sujet des cosmétiques bio et révolutionner ce secteur pour les quelques années à venir.

Location, achat… Quelle méthode choisir pour constituer ma flotte de véhicules ?

Tout dirigeant qui désire se constituer une flotte de véhicules digne de ce nom se verra forcément confronté à la question suivante : quelle solution privilégier pour gérer mon parc automobile ? Vaut-il mieux acheter un véhicule ou le louer ? Eléments de réponse.

Location ou achat ?

Bien souvent, l’achat d’un ou de plusieurs véhicules demeure une solution privilégiée par les Grands Comptes. Forts d’une capacité d’emprunt relativement élevée, ces derniers n’hésitent pas à acquérir directement les voitures. Les avantages de l’achat sont principalement de deux ordres : liberté totale au sujet du choix de la marque et du modèle, économies substantielles sur les frais supplémentaires que pourrait engendrer la location. Seul bémol : les tâches administratives liées à l’achat restent très chronophages. C’est pourquoi de nombreux dirigeants se tournent de plus en plus vers la location longue durée ou LLD, qui propose aux entreprises une location pour des périodes allant de 12 à 60 mois. Dans le cas de la LLD, l’avantage principal pour les entrepreneurs réside dans son aspect pratique. Grâce à ce processus d’externalisation, ces derniers n’ont presque plus de démarches à gérer et obtiennent la possibilité de planifier précisément leurs dépenses. Souvent, les loueurs vous fournissent des outils de gestion pour suivre votre parc en temps réel, et ils peuvent vous obtenir des tarifs intéressants auprès des constructeurs.

La location moyenne durée : intermédiaire appréciée par les TPE.

La location moyenne durée s’étale quant à elle sur une période allant jusqu’à 12 mois environ. Ce mode de location possède un avantage indéniable : la flexibilité. Les entrepreneurs peuvent y avoir recours pour des besoins plus ponctuels, comme une opération spéciale ou un surcroît d’activité soudain. Cela peut être intéressant de l’utiliser quand l’entreprise recrute des contrats à durée déterminée (CDD) ou des intérimaires et prestataires externes dont les missions demeurent limitées dans le temps. Souplesse des formules, prix adaptés au cas par cas… Des avantages qui répondent aux besoins de mobilité accrue des entreprises et à leur nécessité de maîtriser leurs coûts en permanence.

Comment choisir son ou ses véhicules ?

Il vous faudra déterminer l’utilisation qui en sera faite. Cela déterminera la marque et le modèle de ce dernier. Si vous désirez équiper vos commerciaux, inutile de songer à acquérir des véhicules utilitaires ou des voitures citadines. Il vous faudra au contraire sélectionner un modèle adapté aux longs trajets. Après avoir défini l’utilisation future de la voiture, vous devrez choisir un modèle. Si vous désirez équiper une flotte importante de commerciaux, il faudra notamment décider si vous optez pour un seul modèle général ou si vous individualisez l’achat des véhicules.

Attention au niveau d’émission de CO2.

Pensez enfin à vérifier le niveau d’émission de CO2 des véhicules. Plus le modèle choisi sera respectueux de l’environnement (entre 20 et 105 grammes ou moins de CO2 par km), plus vous pourrez obtenir de bonus (de 200 € à 7 000 €). Vous devrez vous acquitter d’un malus si le véhicule consomme beaucoup (de 100 € à 6 000 € entre 136 g et 230 g de CO2 relâchés). Entre 105 et 135 grammes de CO2/km, vous serez dans ce que l’on nomme la « zone neutre » et vous n’aurez ni bonus, ni malus !

4 méthodes de vente à connaître

Voici quatre méthodes de vente à connaître, offrant chacune des approches uniques pour maximiser l’efficacité de votre processus commercial.

La méthode DIPADA

Elle répond à 6 caractéristiques : la Définition du besoin, l’Identification du produit, la Preuve de l’adéquation du produit au besoin, l’Acceptation de cette preuve par le consommateur, la naissance du Désir chez le consommateur pour ce produit et enfin l’Action de vente. Cette méthode est utilisée lorsque le client sait ce qu’il recherche mais qu’il n’arrive pas à se décider entre plusieurs produits ou services.

La méthode AIDA

En utilisant cette méthode, vous devrez attirer l’Attention de votre client, susciter son Intérêt, éveiller son Désir d’acheter et conclure l’Achat. Cette méthode, même si elle ressemble fortement à la précédente, est utilisée dans la situation où le consommateur souhaite acheter un produit alors qu’il n’en exprime pas forcément le besoin.

La méthode raisonnée d’Harvard

Cette méthode est basée sur un principe d’équité entre le vendeur et le client. Concrètement, dans le cas où vous employez cette méthode, la vente ne doit pas être uniquement dans votre intérêt en tant que vendeur. à la fin du processus de vente, les deux parties devront aboutir à un accord commercial gagnant-gagnant, dans lequel chacun trouve un bénéfice.

La méthode SBAM (Sourire Bonjour Au-revoir Merci)

L’objectif de cette méthode n’est pas de convaincre le client d’acheter immédiatement, mais plutôt d’entretenir une relation de confiance avec ce dernier pour le fidéliser. Cette solution repose sur 3 critères que sont le sourire, la salutation et le remerciement. Elle reste principalement utilisée lors de la vente en direct.

Top et flop des secteurs en vogue ou en perte de vitesse

Quels sont les secteurs économiques les plus en forme ces dernières années ? à l’inverse, quels sont ceux en perte de vitesse ? La rédaction vous livre son classement.

TOP

La vente d’articles sportifs

Le sport allié au commerce forment la combinaison gagnante de ce top. Les Français le pratiquent de plus en plus et revêtent donc plus fréquemment leur survêtement, même pour aller marcher. Les clubs comptaient déjà pas moins de 16,2 millions de licenciés en 2008. Le vélo, la natation et la plongée arrivent en pôle position des sports les plus exercés. Avec cet engouement, le « sportswear » réalise un chiffre d’affaires en constante évolution. Ce chiffre a même doublé entre 1996 et 2006. De nouvelles enseignes et de nouveaux concepts voient régulièrement le jour tout comme de nouveaux projets de magasins associant produits et zones de pratiques sportives …

La restauration rapide

Les Français sont adeptes de la restauration rapide ! 9,6 % d’entre eux optent pour elle le midi et 29,7 % se font livrer au bureau. La restauration rapide se divise en fast-food à l’américaine, sandwicheries – viennoiseries – pâtisseries, livraison à domicile ou au bureau, l’ethnic-food et le bio. Fini les serveurs, la vaisselle à laver avec la restauration rapide, tout demeure plus simple. Le prix attractif reste un argument de choix. En 2008, les 25 000 établissements existants réalisaient un chiffre d’affaires global de 7 milliards d’euros, soit près de 15 % du chiffre d’affaires total de la restauration. De 2008 à 2013, il continue son augmentation. Chaque année, ce secteur crée entre 5 000 à 10 000 emplois.

La santé connectée

Au sein des objets connectés, le domaine de la santé fait fureur. De grands groupes comme Google, Apple et Sony s’en sont emparés. Si tous les produits ont pour objectif de vous faciliter la vie, ils servent avant tout un but. Ils améliorent votre bien-être au quotidien. Ce secteur sert autant à prévenir un patient d’un danger qu’à le suivre dans l’évolution de sa maladie. Ils assurent alors le suivi de votre cure ou de votre médication et modifient le lieu de soin et la prise en charge du malade. La santé connectée ne se limite pas aux simples gadgets mais englobe : la télémédecine, l’e-santé et l’ensemble du numérique en termes de santé.

Les applications mobiles

Selon un rapport de la Commission européenne,  publié en 2014 : ce secteur « parti de zéro, est devenu en moins de 5 ans le champion de l’économie numérique ». En Europe, le secteur des applications mobiles offre des opportunités de travail à un million de développeurs informatiques et 800 000 autres personnes dans des fonctions commerciales et de support. Ce secteur totalise 25 % de croissance par an en moyenne. D’après les prévisions de la Commission européenne, d’ici 2018, les applications mobiles pourraient générer 5 millions d’emplois et atteindre un chiffre d’affaires global de 63 milliards d’euros. L’amélioration des services de haut débit sans fil (4G) est également prévue.

Le vélo

L’année 2013 totalisait 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires dans le secteur du vélo, englobant le vélo électrique, avec une hausse de 3,1 % par rapport à 2012. Ce secteur vendait 2,8 millions de ces produits en 2013. 410 000 vélos à Assistance Electrique (VAE) ont également été commercialisés en Allemagne contre 56 000 en France. Le secteur des VAE semble d’ailleurs en pleine expansion. Un succès mérité pour ces produits légers et silencieux qui, même s’ils ne dépassent pas les 25 km à l’heure, révolutionnent la manière dont les consommateurs se déplacent dans les zones urbaines. Le coût des VAE (840 euros en moyenne en 2013) reste un frein à son expansion, mais la prise de conscience écologique a tendance à faire de ce secteur un domaine en vogue.

FLOP

Le commerce de détail d’habillement

Avec la crise, le pouvoir d’achat des consommateurs a diminué en France. Les Français portent plus d’attention aux prix et attendent les soldes et les promotions pour investir, où les marges pour le commerçant restent moindres. L’e-commerce et les grandes enseignes mettent également à mal les plus petites structures qui sont obligées de mettre la clé sous la porte. En 2012, 48 % des clients ont acheté leur produit en ligne. La charge des loyers, toujours aussi élevés, pèse également sur ce secteur, qui n’a bien souvent plus les moyens de payer le coût de son emplacement. Le chiffre d’affaires du secteur est lui aussi en perte de vitesse. En 2010, il ne représentait qu’un dixième du chiffre d’affaires global du commerce de détail. Un piètre résultat.

L’artisanat

Le secteur artisanal continue sa chute libre en 2015. Selon une récente enquête menée par l’Union Patronale Artisanale, le chiffre d’affaires des entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité aurait reculé de 2,5 % au premier trimestre de l’année, une tendance qui ne fait que s’accentuer depuis maintenant trois bonnes années. Tous les secteurs sont impactés, des travaux publics (-10,5 %) aux services (-2 %) en passant par le bâtiment (-3 %) et l’hôtellerie-restauration, la fabrication et l’alimentation (-1,5 %). Conséquence : l’artisanat fait face à une pénurie de main d’oeuvre, ce qui n’encourage pas l’amélioration de la santé économique du secteur.

L’agriculture

La méthanisation à la ferme, c’est-à-dire le processus naturel biologique de dégradation de la matière organique en absence d’oxygène, reste le frein majeur au développement de l’agriculture. Ce procédé demeure indispensable à ce secteur. Bien que les textes réglementaires et les tarifs ne constituent pas le problème essentiel, leur mise en place se révèle parfois bien compliquée. Le véritable souci concerne certaines cultures, à vocation purement énergétiques, qui ne sont pas adaptées à cette méthode. Le statut des digestats, sorte de déchets, reste également à clarifier. En se regroupant, les acteurs de la méthanisation devraient être plus forts.

L’édition

Ce n’est un secret pour personne : le tout numérique a eu un impact important sur la santé du secteur de l’édition. Les tablettes et les liseuses sont en passe de remplacer les livres, internet regorge de magazines et de support de presse… Le papier est-il réellement mort ? Face à cette révolution numérique, la presse papier et magazine semble avoir (tardivement) intégré la nécessité de se réinventer, et nombreux sont les groupes de presse à chercher à renouveler leur business model. Mais force est de reconnaître que les ventes s’effritent, notamment dans les kiosques. Les journaux voient également leur chiffre d’affaires diminuer car ils perdent le budget jadis dédié aux petites annonces, désormais disponibles sur les pure players. La Commission européenne a même émis le souhait de passer au tout numérique pour tout le culturel. Le frein ? Les droits d’auteur. Une fois cet obstacle levé, adieu beaux livres papier.

L’immobilier

En 2008, le nombre de créations d’entreprises dans l’immobilier baissait de – 3 % face à une hausse de + 3 % en 2007. Les promoteurs restent de moins en moins sereins. Les ventes de logements neufs et d’occasions ont connu une forte diminution. à Paris, les prix des biens immobiliers se sont stabilisés sur une fourchette assez haute : de 9 500 € à 12 000 €/m² dans le 8e arrondissement. Autant d’éléments inquiétants qui n’encouragent pas l’entrepreneuriat dans ce secteur. En 2014, cette pénurie s’étend à l’immobilier de luxe que les agents pensaient intouchable. Les transactions et les prix chutent fortement dans les grandes villes françaises : Bordeaux, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Nantes,…