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Le dress code : un levier stratégique pour la culture d’entreprise

Les codes de la tenue vestimentaire en entreprise ont profondément évolué. Avec le « casual friday », baskets, jeans et T-shirts font leur apparition au bureau et sont devenus des usages courants au sein d’entreprises innovantes comme Airbnb. S’il s’agit de travailler avec davantage de confort, le style ne doit pas être oublié pour autant.

1. Le code vestimentaire : un avantage compétitif de poids

Pourquoi travailler avec vous et pas dans une banque ? Lorsque l’on veut recruter de bons collaborateurs, le marché du travail devient compétitif. Les entreprises traditionnelles et les start-ups font face à un concurrent de taille : le secteur financier (premier employeur d’Ile-de-France). Nulle question de batailler au niveau du salaire, les banques auront toujours le dernier mot.

Alors pourquoi des milliers de gens se bousculent aux portes des entrepreneurs ? Sam Altman, président de l’accélérateur YCombinator, explique ce phénomène par un choix de vie. Selon lui, ceux qui choisissent le monde des start-ups n’ont aucune envie d’abandonner l’uniforme décontracté de l’entrepreneur pour le costume-cravate des banquiers.

Les start-ups et les PME sont de plus en plus nombreuses à tolérer, voire à encourager, un bleu de travail décontracté. Poussez la porte de la Bananeraie, le siège de Michel&Augustin, et vous serez frappés par l’absence de costume. Ici, chacun vient habillé à son goût. La tenue décontractée est de rigueur. L’un des collaborateurs m’expliquait que, lors de son entretien avec Michel&Augustin, il avait délaissé le costume qu’il portait lors d’un premier entretien dans une autre entreprise, pour revêtir une tenue plus décontractée.

L’idée d’encourager un dress code simple est séduisante. Même si les secteurs traditionnels (bancaire, juridique, audit) commencent à adopter un style plus décontracté, cela se limite au Friday Wear (littéralement : la tenue du vendredi, ndlr). Attention, si vous faites tomber plus que la cravate, vous risquez d’être mal vus. Un dress code avec lequel vos collaborateurs se sentent bien est un avantage compétitif, en témoigne le succès des trublions du goût (Michel&Augustin) !

2. Le dress code : une partie essentielle de la culture d’entreprise

La culture d’entreprise fait la différence. Vos collaborateurs donneront le meilleur d’eux-mêmes, s’ils sentent qu’ils travaillent dans un environnement positif et stimulant. Vous pouvez créer une culture positive en jouant sur le dress code. Airbnb encourage une tenue décontractée : chemise-chino ou débardeur-jean sont admis. Pour rajouter un peu de piment au quotidien de ses salariés, la start-up organise également son Friday Wear. Voilà ce que me glissait l’une des collaboratrices : « Au lieu des Casual Fridays, nous organisons régulièrement des Formal Fridays, pendant lesquels nous sortons nos tenues les plus apprêtées, le temps d’une journée. »

Utilisez à bon escient l’aspiration de la génération Y pour le confort. Comme vous l’avez compris, il y a de bonnes chances pour que vos nouveaux collaborateurs, particulièrement les jeunes, se sentent mieux dans un environnement décontracté.

Adapter le dress code est un premier levier pour orienter votre culture d’entreprise. Toutes les entreprises ne sont pas faites pour avoir un environnement casual. Mais prenez tout de même en compte l’aspiration du type de personnes que vous souhaitez intégrer à votre équipe.

3. Soyez décontracté, mais ne négligez pas le style

La frontière entre décontracté et débraillé est mince. Beaucoup d’entreprises optent pour un code vestimentaire plutôt casual. A côté de l’attrait pour cette culture du confort, cela possède un inconvénient majeur : le manque de sérieux. L’habit ne fait pas le moine, mais aide à distinguer qui vit dans un monastère. Si vous devez recruter ou investir dans la boîte d’un inconnu, faites-vous plutôt confiance à un costard-cravate ou à un jean-sweat à capuche ?

Peter Thiel, l’un des co-fondateurs de Paypal, ne jure que par le T-shirt. Tout le monde n’a pas des vues aussi extrêmes. Même en T-shirt, vous devez faire la différence. Comme pour les costumes, un T-shirt de bonne qualité donne de l’élégance à votre look. Lorsqu’on se sent bien habillé, on a plus de confiance en soi.

Même en T-shirt, vous devez faire la différence. Vous l’avez compris dans le monde des start-ups : « T-shirt is the new suit ». Comme pour les costumes, un T-shirt doit vous donner un look sophistiqué. Lorsqu’on se sent bien habillé, on a plus de confiance en soi. John Baldoni, dans le Harvard Business Review, souligne la confiance en soi est essentiel pour être un bon leader. Investissez dans une garde robe de qualité. Vous améliorerez la façon dont vous travaillez et celle dont les autres vous perçoivent.

Il existe des multitudes de ressources pour éviter les fautes de goût. Face à cette montée du style décontracté, des blogs de mode ont fait leur apparition. Pour les hommes, les sites comme BonneGueule ou BW-YW sont tout indiqués. Quant aux femmes, allez faire un tour du côté de Zoé Macaron ouRosa Pel’s Blog.

Les 5 livres essentiels pour un manager

Devenir manager c’est évoluer vers une perspective de carrière, mais gérer une équipe n’est pas pour autant une tâche facile. En effet, il faut maîtriser diverses techniques et aiguiser ses sens pour être un bon manager. Voici quelques livres qui vous aideront à comprendre le management.

« La vérité sur ce qui nous motive » de Daniel H. Pink

Un manager se base trop sur sa réussite quitte à oublier sa vraie motivation, c’est pourquoi, dans son ouvrage, l’ancien journaliste Daniel Pink remet en question le sujet de la vraie motivation en management. Avec ses quarante années d’étude approfondie sur la science et la psychologie humaine, l’ex-rédacteur de discours d’Al Gore démontre méthodiquement l’inefficacité du système motivation-récompense. Dévoilant également les mystères cachés de la performance, ce livre semble être un chef-d’œuvre entièrement dédié pour les professionnels du secteur RH. En effet, regroupant les différents facteurs clés de la réussite en management, ce livre semble convenir parfaitement aux managers désirant se perfectionner.

« Leadership » d’Éric Jean Garcia

Un bon manager doit avoir un esprit de leader. C’est ce qui a poussé l’écrivain Éric Jean Garcia à expliquer dans son livre ce qui forme le caractère d’un leader. Dévoilant les meilleurs conseils afin de sensibiliser et de motiver une équipe, l’ouvrage semble être un exemple parfait du management évolutif. Si vous désirez trouver des réponses sur les divers moyens d’entretenir une entreprise, le bouquin vous aide à retrouver votre chemin. Dévoilant des témoignages de dix-neuf grands entrepreneurs, le manuscrit détient plusieurs expressions sur la conception et les compétences exigées en matière de leadership. Ainsi par cet ouvrage vous allez pouvoir étudier diverses possibilités de créations et procédés liés au leadership.

« Faut-il jeter le Code du travail aux orties ? » de Jean-Christophe Le Feuvre

Le taux de chômage augmente considérablement. Jean-Christophe Le Feuvre présente dans son ouvrage les perspectives pour le faire baisser. En effet, en proposant 20 mesures dans l’intérêt du travail, il démontre la possibilité de baisse de 3% du chômage en moins de 6 mois. Entre elles, la conception de la valeur sociétale, un signe qui tient compte du train de vie d’une entreprise ainsi que les traits caractéristiques des RH. Le livre propose aussi le CDI comme contrat unique et également une précaution qui permet aux chômeurs d’appréhender 100 % de leur rémunération en seulement 6 mois. Cet ouvrage à l’américaine raconte le parcours d’un auteur et entrepreneur de ses débuts jusqu’à sa réussite.

« Tous DRH » de Jean-Marie Peretti

La réussite d’un manager dépend de ses compétences. C’est ce que démontre Jean-Marie Peretti dans cet ouvrage dédié aux dirigeants. Son ouvrage montre les différentes compétences requises en matière de management. Cette nouvelle édition amène les managers à agir efficacement en matière de Ressources Humaines. En effet, ce livre semble être un outil indispensable pour faire évoluer ses compétences. Relatant le vécu de cinquante DRH, experts, consultants, enseignants et chercheurs, l’ouvrage est riche. L’écrivain Jean-Marie Peretti transmet son ambition à vouloir amener les dirigeants à la maîtrise des bagages théoriques et pratiques du savoir-faire pour devenir un vrai DRH.

« Le handicap en entreprise : contrainte ou opportunité ? » de Guy Tisserant

C’est un fait avéré, les handicapés sont constamment jugés par leur handicap. Si les personnes en situation de handicap sont souvent ignorées par la société, l’écrivain Guy Tisserant les met en avant avec son livre. Il exprime les réticences de certaines entreprises à l’embauche des personnes handicapées. Son ouvrage propose une loi permettant de donner une chance aux handicapés d’intégrer le monde professionnel. Visant à changer la mentalité et l’image négative vis-à-vis des handicapés, l’écrivain incite à la réflexion et à la raison. Démontrant par des questions-réponses l’avantage du recrutement des personnes handicapées, Guy Tisserant vise à intégrer littéralement le handicap dans l’univers professionnel.

Quelles sont les entreprises les plus innovantes du monde ?

Les conflits et la concurrence ne sont pas un obstacle pour les entreprises innovantes, bien au contraire, elles ne cessent d’étonner leurs rivales avec des concepts toujours au goût du jour. Voici la liste non exhaustive des entreprises les plus innovantes du monde, selon les classements 2014 des cabinets Forbes et Boston Consulting.

Salesforce

Fondée par Marc Russel en 1999, cette société conçoit des logiciels professionnels. Mondialement connue, l’entreprise est célèbre pour ses solutions de gérance de liaisons avec les clients. Hormis son siège social à San Francisco, cette société est implantée dans divers pays comme la France ou l’Allemagne. 

Alexion Pharmaceuticals

Toujours basée en Amérique, mais à Cheshire dans le Connecticut, la société Alexion Pharmaceuticals se spécialise dans la création de produits pharmaceutiques. Conçue en 1992, la société a révolutionné la médecine avec ces divers produits thérapeutiques tels que les médicaments spécialisés en traitements d’hématomes, troubles cardiovasculaires, cancer et encore bien d’autres encore. 

ARM

Il faut noter que la Grande-Bretagne foisonne des sociétés innovantes, dont la société ARM spécialisée dans la technologie informatique. Se basant dans le développement architectural 32 bits de type RISC, la société à Cambridge est actuellement un modèle économique des produits électroniques. 

Apple

Créée par Steve Jobs en 1976 à Los Altos en Amérique, la société Apple n’est plus à présenter. Connue pour ses produits électroniques réservés au grand public comme les ordinateurs personnels, les logiciels informatiques, la marque est l’une des références en matière de produits informatiques.

Google

Fondé par Larry Page et Sergueï Brin en 1998, Google est le meilleur moteur de recherche. Hormis sa popularité en tant que leader mondial du Search, Google détient un nombre incalculable de sites, dont le plus populaire est YouTube. 

Samsung

Faisant partie des entreprises les plus innovantes au monde, le groupe Samsung a été fondé par Lee Byung-chul en 1938. La marque a été connue avant comme l’une des meilleures références en matière de téléphonie mobile. 

Volkswagen

Fondée par Ferdinand Porsche en 1936, la société Volkswagen est l’un des plus grands fabricants de voitures dans le monde. En effet, cette marque automobile allemande figure en tête de liste, devançant d’autres grandes marques telles que Toyota ou BMW

Intel

L’entreprise américaine Intel a été cofondée par Andrew Grove, Gordon Moore et Robert Noyce en 1968. Intel est l’un des plus grands fabricants de semi-conducteurs dans le monde. Parmi ces plus grandes conceptions, il y a les microprocesseurs x86, les cartes mères, les mémoires flash, les processeurs graphiques ou autres.

Arkema

Créé en 2004 par scission avec Total, le groupe Arkema est spécialisé dans la chimie, notamment dans la chimie industrielle, les produits de performance et les produits vinyliques. Ayant son siège social à Colombes en France, la société est actuellement dirigée par Thierry Le Hénnaf.

Airbus Group (EADS)

Fondée en 2000, le groupe Airbus group a été connu sous le nom d’EADS (European Aeronautic Defence and Space company) avant janvier 2014. Cette entreprise construit des appareils tels que des avions de ligne, des hélicoptères, des avions militaires, des avions de combat et des missiles.

L’Oréal

Conçue en 1909 en France, la marque L’Oréal est une société de produits cosmétiques. Leader dans son domaine, L’Oréal est l’un des fabricants de produits les plus plébiscités en France, et dans le reste du monde.

Interview de Norman, Kevin, Marcel et Yohann Cohen, Dirigeants du groupe MGC International

Kevin, Norman et Yohann, sont aujourd’hui dirigeants du groupe MGC International, fondé il y a 32 ans par leur père, un « entrepreneur effréné ». Ils se livrent -enfin- sur une success story familiale « made in France ». 

Votre père est arrivé en France à 21 ans. Quel a été son parcours ?

Il quitte le Maroc pour rejoindre Paris en 1971 après un séjour de plusieurs mois en Asie. L’affaire de famille, c’est à l’époque le vêtement. Mon père a « eu » son 1er magasin à 14 ans au Maroc, Adam&Eve. Il a toujours travaillé lorsqu’il n’était pas à l’école. Quand nore famille s’est installée en France, elle a cherché dans toute l’Europe les nouvelles tendances pour pouvoir les proposer à Paris, dans une nouvelle boutique familiale. Il a exercé ce métier pendant près de 15 ans, notamment avec ses frères,  sœurs et enfants qui aidaient,… Bref, il y avait déjà un modèle familial ! Il est par contre le seul de la famille à s’être diversifié par la suite.

Pourquoi quitter le vêtement et se lancer dans la cosmétique dans ce cas ?

En observant la réussite de la boutique « d’à côté », qui vendait des produits de coiffure. Il ne connaissait rien à ce métier mais, ayant le sens du commerce, il y voyait une belle opportunité. Aussi, il se rendait compte que la femme est toujours sensible à la beauté et que ce secteur ne connaît jamais la crise. Il avait entendu dire que pendant la guerre, certaines femmes échangeaient leur panier de provisions contre un tube de teinture. Notre père a donc ouvert son premier magasin pour devenir grossiste des professionnels de la coiffure et de la beauté. Il y a apporté les codes du vêtement (ouverture entre midi et deux, et le samedi, mise en avant sur la vitrine, etc.) – des mesures très modernes pour l’époque. Le magasin a été créé avec l’envie de se différencier, d’aller vite et en établissant des rapports étroits avec les clients et les fournisseurs.

Pourquoi se diriger vers le cosmétique ethnique ?

à l’époque, ça n’existait pas du tout en France ! Le marché de l’ethnique se répandait seulement aux états-Unis. Lors d’un voyage, mon père est tombé sur des publicités présentant de très jolies femmes noires et des produits ethniques. Il a décidé de prendre les références de ces publicités, et d’aller « toquer » aux portes des fabricants, pour importer ces produits en France dans son magasin. Il a tout de suite eu les licences en exclusivité étant donné qu’il était le seul français à demander cela ! Notre père est un entrepreneur-né, qui sait détecter les opportunités et n’a jamais eu peur du risque. Il avait aussi recruté une responsable d’origine africaine pour accueillir cette nouvelle clientèle et répondre au mieux à leurs problématiques. Cela nous a valu à l’époque de nombreuses inimitiés. Le bouche-à-oreille est allé très vite. Tous les jours, il y avait 4h de file d’attente ! Il a été seul sur le marché pendant 15 ans, et est devenu la référence de produits ethniques en France.

Comment s’est déroulé le développement du groupe ?

Tout à fait naturellement. Nous avons notre unité de fabrication, une activité de distribution par notre réseau de magasins, de gros et d’exports et maintenant la franchise, en plus de l’activité e-commerce qui marche très bien. On va très vite, on teste nos produits et s’ils plaisent, on les commercialise rapidement, quand cela prend des années pour les grands groupes. On vise aussi sans cesse de nouveaux marchés. Aujourd’hui, on est présent dans 88 pays, dont l’Afrique qui représente 50 % de l’export. C’est notre terrain de prédilection, car on y est venu les premiers et on connaît parfaitement les besoins de nos clients. Notre force à l’international, c’est d’adapter notre stratégie selon la culture et le pays visé, alors que les grands groupes n’ont pas cette flexibilité là. Après, c’est logique, on a forcément une approche marketing différente quand on vend à des pharmacies ou au marché « Sandaga » à Dakar. Notre notoriété spontanée est impressionnante en France et à l’étranger : je reviens du Cameroun où tout le monde connaît la marque !

30 ans après, où en est la société aujourd’hui ?

Aujourd’hui la société a 32 ans. Nous sommes 45 collaborateurs, et la taille du groupe a quasiment doublé depuis 5 ans ! Chaque année on compte un taux de croissance à 2 chiffres, et en 2019, on veut que MGC double encore ! On compte attaquer des marchés émergents, comme le Brésil et la Chine qui sont très friands du « made in France ». Les salons professionnels (prochainement Londres, Istanbul et Taïwan), nous permettent « d’ouvrir » de nouveaux pays et de consolider notre présence locale.

Vous êtes quasiment nés avec MGC. Enfants, comment voyiez-vous la croissance du groupe ?

On a toujours discuté des « affaires » à la maison. Notre père nous parlait de tout, il recherchait toujours le feedback des enfants, pour avoir un avis plus « innocent ». Ce n’est pas qu’il voulait nous préparer à sa succession, mais nous éduquer. C’était un rêve qu’il nous a transmis : travailler tous ensemble. D’ailleurs, notre sœur Laura vient de nous rejoindre, au pôle communication. Aujourd’hui, on perpétue l’affaire familiale. On habite à proximité les uns des autres, on parle business à la maison, etc… !

En 2006, votre père a été fait Chevalier de l’Ordre National du Mérite…

Cela a été une grande fierté pour tous, son père l’avait eu avant lui, c’était dans la continuité de son œuvre. Ce sont des personnes qui, déjà au Maroc, ont toujours voulu aider les gens. Notre père n’est pas allé très loin à l’école et n’a pas de diplôme mais il a tout construit seul. C’est un grand modèle pour nous. Et aujourd’hui, on ne fait pas une affaire sans son approbation…

Les conseils de Marcel Cohen

  • En premier lieu, croire à son projet, être passionné, s’entourer de personnes de confiance et de talents. Partager ses idées avec son équipe car nul ne peut y arriver seul. Savoir prendre des risques, mesurés bien évidemment et ne pas hésiter à se remettre en question. Il faut apprendre de ses erreurs et reconnaître ses faiblesses, savoir se relever après un échec et en tirer des leçons. Créer son entreprise, aujourd’hui, est plutôt difficile et représente un vrai challenge. Il faut avoir le respect de son travail, de ses collaborateurs, de ses engagements, du travail bien fait, être à l’écoute de son marché, des tendances et s’inspirer de ce que font les meilleurs ! C’était une évidence, depuis mon premier magasin au Maroc à l’âge de 14 ans, j’ai toujours voulu entreprendre, être autonome… Les challenges me motivent. Il faut être passionné par ce qu’on fait sinon on ne peut pas réussir. Entreprendre suppose des sacrifices, des responsabilités et des choix, parfois difficiles, mais c’est une formidable expérience et c’est ce que j’ai toujours souhaité faire.

Interview de David Layani, Fondateur du groupe Onepoint

Interview de David Layani, fondateur du groupe Onepoint, société de conseils et de services du numérique qui ambitionne les 10 000 collaborateurs d’ici 2020.

Etre médiatisé n’est pas quelque chose que vous aimez particulièrement ?  

Tellement de tabous entourent la réussite et le succès en France. Culturellement pour vivre heureux, mieux vaut vivre caché. Les entrepreneurs ne doivent plus subir l’incompréhension mais la faire évoluer. Et faire bouger les choses est l’un de mes objectifs ! à partir du moment, où l’on porte en soi la responsabilité du redressement économique du pays, il faut être capable de l’assumer et de dire ce que l’on pense. J’ai horreur de la victimisation. Notre responsabilité en tant que chef d’entreprise est de parler, sans langue de bois.

Depuis la création de votre société, il y a 12 ans, pensez-vous que le regard vis-à-vis des entrepreneurs a changé ?

L’année dernière, le groupe Onepoint a gagné un important marché au ministère de la Justice, qui a toujours été réservé aux plus grandes entreprises. Ce mois-ci, nous venons de remporter un centre d’expertises à la Banque de France. C’est la preuve d’un changement culturel. Accepter de donner ce marché à une entreprise comme la nôtre, c’est croire que les entreprises de taille intermédiaire possèdent des valeurs et des compétences. C’est croire également en les entrepreneurs. Je ne pense pas qu’il y ait un client qui ne s’intéresse pas au chef d’entreprise ni à l’actionnaire avec lesquels il s’apprête à signer.

Une confiance que vous n’avez pas toujours obtenue à vos débuts…

C’est vrai. à 22 ans, je suis jugé prématuré et pas assez mûr pour lancer mon entreprise. Post-11 septembre, le monde est complètement en crise. Je ne trouve pas un banquier qui accepte de m’ouvrir un compte. Je n’ai qu’une envie en tête, créer. En effet, je suis un bâtisseur. Je suis persuadé qu’il existe un profond besoin de changement dans la société. Avec deux ans d’expérience en tant que salarié dans le monde des organisations et de l’IT, je décide d’attaquer le marché de front en 2002 et d’aller voir de grandes entreprises. Certaines convaincues par mon engagement et ma détermination, me font confiance et me donnent la possibilité de prouver ce que je dis.

Ce n’était pas risqué ?

Culotté, ambitieux mais je ne vais pas dire risqué. Les risques, je les prends depuis dix ans, depuis le moment où je crée de la valeur. à 22 ans, je ne partais de rien.

Un an après, vous vous êtes développé à l’international.

Je me rends au Canada avec mon sac-à-dos. Il fait moins 30 degrés et je ne connais pas le pays. J’ai fait la promesse à mes collaborateurs de leur offrir des expériences internationales. En même temps, je veux réunir très tôt les meilleurs experts francophones du monde que ce soit au Canada, en Tunisie ou au Maroc. Grâce à cette vision impatiente de vouloir se déployer, nous avons gagné quelques marchés aux états-Unis.

Onepoint compte 800 collaborateurs à présent. Quelle place accordez-vous à vos salariés ?

J’ai très tôt compris qu’il fallait s’entourer des meilleurs et créer des équipes complémentaires et dynamiques. L’anticipation ne concerne pas simplement le marché. J’ai toujours pensé à mes relations futures avec mes collaborateurs et pris le temps d’en créer une de confiance avec eux. Ils sont le cœur du système. Une des clés du succès de l’entrepreneur est l’humilité. Il faut être capable de se réinventer et de concevoir qu’au moment où l’on pose les bases d’une organisation, ce n’est pas forcément la meilleure. Je donne toujours une chance à un talent même quand nous n’avons pas de besoin identifié de recrutement. Cela ne m’a jamais fait défaut. Intégrer un talent dans l’entreprise, même sans besoin initial, crée toujours du travail et de la valeur.

Quelle est votre vision pour demain ?

La même que celle d’il y a dix ans ! Créer une communauté de 10 000 personnes dans les sept ans qui viennent à travers quelques acquisitions. Le marché du conseil et des services numériques appelle consolidation et clarté pour la clientèle. Notre situation et nos capacités financières peuvent nous permettre de l’ambitionner. L’entreprise est un organe vivant qui doit évoluer en permanence. Dès le départ, je n’ai pas mis de limites à mes ambitions. Je suis de façon chronique, insatisfait en matière d’ambition d’entreprise. La question patrimoniale ne m’intéresse pas. Par contre, la valeur que je peux créer dans l’entreprise, oui !

Qu’est-ce qui a changé en 12 ans ?

J’ai acquis de la maturité, j’utilise un peu mieux mon énergie. Je comprends aussi plus rapidement. J’aime beaucoup l’histoire et la manière dont elle s’est écrite. Ma mère m’a appris les valeurs de l’engagement, du respect et de la mémoire. Ne pas oublier d’où l’on vient, c’est très important. Cela m’a beaucoup guidé dans l’entreprise même si nous avons la chance de ne pas avoir vécu d’échec important.

Vous avez peut-être en tête une difficulté particulière…

Onepoint s’est déployé sur de nombreux pays en même temps. à chaque fois, au démarrage, cette stratégie a fonctionné mais il faut aussi savoir la gérer. D’où la nécessité d’avoir une identité forte, des process, une organisation et une culture. L’expérience me l’a fait comprendre. On a aussi racheté des usines de production de logiciels en province avec une moyenne d’âge élevée, en grande difficulté financière et en pleine crise des subprimes. Je n’oublierai jamais ce moment qui aurait pu coûter la vie de l’entreprise comme à chaque étape importante d’investissement.

Quelle est la clef du succès ?

Ne jamais oublier le client. J’ai construit mon entreprise en misant sur la nécessité de produire localement pour être au plus proche des clients et pouvoir leur proposer des solutions rapides et efficaces. Le client ne se contente plus de consommer. Il attend beaucoup de la personnalisation de la relation avec l’entreprise et donc avec le salarié qu’il a en face. Cette idée, il ne faut jamais l’opposer au business. Le triptyque gagnant, qui redistribue les cartes en entreprise ces dernières années, est l’équilibre des satisfactions entre les clients, les salariés et les actionnaires. Il faut les associer plutôt que les diviser.

4 Conseils de David Layani

  • La formation académique n’est pas un pré-requis pour réussir. Comprenez les enjeux du terrain en vous frottant à la réalité. En engageant toutes vos forces dans votre passion et en croyant en votre capacité de réussir, vous ouvrirez les plus grandes portes. Sachez aussi vous entourer des bonnes personnes.
  • Soyez optimiste. Prenez conscience tous les jours de la réalité de ce que vous avez et des choses fondamentales qui vous font vous lever du bon pied. Cela ne vous empêche pas de rester profondément réaliste.
  • Montez en gamme en créant une valeur plus importante.  Proposez les meilleurs produits, les meilleurs outillages et les meilleurs services à vos clients en cernant précisément leur process et leur organisation.
  • Ne vendez pas votre âme. Les entrepreneurs ne sont pas obsédés par l’argent. Avoir de l’empathie ne signifie pas être faible ! Soyez le bâtisseur de projets intelligents capables de rassembler des équipes et porteurs de sens en remettant l’homme au centre.

Achats d’espaces pubs : avantages et inconvénients

Une entreprise qui n’affirme pas sa présence sur le net est une entreprise vouée à disparaître ! Ce précepte n’est pas faux, bien qu’il frise l’extrême. Il faut noter que sur le web, une entreprise a plus de chance de se vendre. Il n’est pas rare qu’une société crée non pas un seul, mais de nombreux sites e-commerce à son nom ! Pour toucher un large public, certaines d’entre elles en viennent à acheter des espaces publicitaires sur d’autres sites. 

Comment cela fonctionne ?

L’entreprise a le choix entre différents espaces publicitaires, on peut citer l’exemple des bannières ou des pavés vidéo. Pour effectuer un achat d’espace publicitaire, vous pourriez opter pour deux choix. Soit vous vous adressez à une régie publicitaire (les sites qui proposent les bannières en ont la plupart du temps), soit vous optez pour la vente automatisée d’espace publicitaire. Pour cette deuxième option, votre publicité ne s’affiche que si le client effectue une recherche sur le produit ou le service que vous proposez. 

L’avantage d’un achat d’espace

Grâce à l’achat d’un espace publicitaire sur le web, vous pourrez vendre un produit, recommander un site ou transmettre un message très banal. Comme le monde entier a accès à internet, vous pourriez toucher de nouvelles cibles en un rien de temps.
Vous pourrez également spécifier la diffusion des messages en fonction de la cible que vous voulez toucher. Par exemple, diffuser une publicité de rouge à lèvres dans plurielles.fr ou diffuser la publicité d’une couche pour bébé dans bébé-conseil.com. La diffusion des messages permet d’augmenter les ventes et d’avoir de nouveaux clients. Outre ces techniques, la publicité sur internet permet à la marque ou à une entreprise de renforcer sa notoriété. Si vous voulez surpasser vos concurrents, c’est la technique idéale pour les devancer. Si vous voulez faire passer des messages à vos cibles ou à vos clients actuels, les publicités sur internet engendrent des résultats assez inattendus. 

Les limites

Comme tous les médias, internet a également ses inconvénients. Si vous diffusez un message assez long, un simple clic suffit à l’internaute pour passer à autre chose et ne plus lire votre message sur le site en question. Aussi, pour les publicités affichées à côté des articles, l’entreprise n’est jamais sûre que l’internaute regarde et lit le message. Le comportement très volatile du consommateur sur ce canal est assez difficile à appréhender. Pourtant, l’achat d’un espace publicitaire coûte assez cher.
Il faut savoir bien choisir le site et l’espace que vous allez acheter pour avoir un retour sur investissement signifiant. Commencez par choisir l’espace que vous voulez acheter en fonction de la cible que vous voulez capter. Si vous voulez par exemple avoir de la notoriété dans votre région, publiez vos publicités dans les sites des journaux locaux. Si vous voulez cibler les hommes, entrez dans les sites de sport, de voiture ou de jeux vidéo. Vous pourriez ne publier votre annonce que dans les rubriques précises qui ciblent directement votre consommateur.

Fêtes de fin d’années : ce qu’il ne faut pas faire

L’organisation des fêtes de fin d’année n’est pas une tâche à prendre à la légère au sein d’une entreprise. Le choix du lieu, du menu ainsi que des différentes animations doit se faire méticuleusement. Tout devra être impeccable, car l’image de l’entreprise en dépend. Vous désirez que vos festivités de fin d’année soient une pure réussite, voici ce que vous ne devez pas faire.

Ne pas organiser la fête dans les dernières minutes

L’organisation d’un événement marquant pour les fêtes de fin d’année est similaire à la mise en place d’un mariage, elle demande de la préparation. Si vous organisez votre fête quelques jours avant la date prévue, le temps vous limitera. Vous n’aurez plus le temps de visiter les magasins pour trouver les cadeaux à offrir à vos collaborateurs, plus le temps de décider du menu avec les traiteurs. Vous serez obligé de confier la préparation du buffet au premier venu, et soyez certains que votre fête sera de piètre qualité. Pour éviter que ce genre de déconvenue ne se produise, préparez les fêtes de fin d’année quelques mois en amont. Vous aurez plus de temps pour choisir le scénario de la fête et effectuer toutes les comparaisons possibles pour donner le meilleur aux invités.

Ne pas négliger le menu

Les plats et les boissons que vous servirez auront un impact sur la réussite ou non de votre événement. Choisissez donc minutieusement le traiteur. Si le budget ne vous permet pas d’engager un bon traiteur, il préférable de choisir un restaurant convaincant pour alléger les coûts. Vous pourriez également envisager de faire participer vos collaborateurs et que chacun apporte une de ses spécialités.

Ne pas signer rapidement les contrats

Pour éviter les surprises désagréables, il faut lire soigneusement les contrats que vous passez avec le traiteur ou l’agence événementielle avant de le signer. Même insignifiants, des petits détails pourront gâcher votre fête. On peut citer l’exemple des heures supplémentaires facturées, de la sonorisation ou du service inclus dans le prix, etc. Insistez sur la qualité de la nourriture et de la boisson avec le responsable. Et enfin, si devez louer un endroit assez spacieux pour accueillir tout votre personnel, rendez-vous sur les lieux avant le jour J pour voir ce qui doit être arrangé.

Ne pas cacher les mauvaises situations dans l’entreprise

Ne pas organiser la fête tout seul. Si la situation de l’entreprise se présente mal, il n’est pas nécessaire d’organiser une fête. Une vague de licenciements qui arrivera bientôt, des litiges entre employés et employeurs, il ne faut pas cacher ces situations désagréables en faisant semblant que tout se passe bien dans l’entreprise. N’obligez pas les employés à venir, tout le monde doit y participer de son plein gré.

Ne pas organiser la fête tout seul

Une personne qui veut faire tout, toute seule n’obtient jamais de bons résultats, elle n’est jamais à l’abri d’un oubli. Déléguer certaines tâches à des prestataires spécialisés vous évitera des remarques désagréables. Avouez qu’il est préférable que vos collaborateurs se plaignent du travail fourni par les prestataires plutôt que du vôtre.

L’entrepreneure aux valeurs solides

A 29 ans et bientôt maman, Tiana Raoilison est également co-fondatrice de la société Smartelia, une société qui propose des services d’assistants à distance pour les entrepreneurs et dirigeants de TPE-PME. L’entrepreneure porte en elle des valeurs solides qui font aujourd’hui d’elle une chef d’entreprise efficace. Portrait. 

Les valeurs positives et la bonne humeur de Tiana Raoilison, on peut les voir venir. De son rire profond et sincère, elle n’hésite pas à se livrer à cœur ouvert sur son parcours professionnel, qui l’a amené à goûté à l’entrepreneuriat il y a deux ans.

Un parcours aléatoire… mais l’envie d’apprendre !

La jeune femme a ainsi co-créé Smartelia en 2012. L’entreprise propose à ses clients un assistant qui prend en charge, à distance, tout ce qui ce qui n’est pas censé être le rôle du dirigeant, laissant à ce dernier la possibilité de se concentrer sur son expertise et cœur de métier de son organisation. Mais avant cette belle réussite, la jeune femme a eu un peu de mal à trouver sa voie.

« J’ai d’abord fait des études de droit, avant de passer en sciences politique et communication, puis de suivre des cours de marketing… Je pense que c’est assez clair : je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire et je recherchais activement ma voie. J’avançais sans vision claire. », précise Tiana. La future entrepreneure ne se plaît pleinement dans aucune des formations qu’elle réalise mais trouve néanmoins son bonheur dans le fait d’apprendre dans différents domaines.

Une première expérience formatrice

Elle entame ensuite plusieurs stages dans des entreprises de toutes tailles, TPE, PME ou Grands Comptes. Mais là aussi, la jeune Franco-Malgache ne s’épanouit pas réellement. Elle termine malgré tout ses études en 2010 et se lance directement dans la création. En dépit de toute son incertitude, Tiana est certaine d’une chose : elle désire entreprendre. Elle co-fonde avec son mari, l’agence EmoSon, spécialisée dans l’identité sonore. Mais l’aventure est de courte durée : l’expérience manque à l’appel, le secteur est en crise et Tiana abandonne le projet en cours de route. EmoSon reprend à nouveau en 2014 à travers son mari.

Malgré ce premier échec entrepreneurial, la jeune femme reste marquée par cette expérience. « Même si mon premier projet s’est endormi, ma conviction de vouloir créer mon entreprise demeure intacte. », affirme la jeune femme qui porte l’entrepreneuriat dans son cœur. « J’étais tellement déçue de mes expériences passées en stage et lors de mon parcours en alternance : je voulais vraiment transposer mes valeurs, mon style de vie et ma façon de penser au travers une entreprise. Je désirais aussi avoir la liberté de choisir les gens avec qui j’ai envie de travailler, afin de créer une équipe qui voyage dans le même bateau, comme une famille. », explique-t-elle.

Nouveau départ 

Quelque temps après, Tiana découvre sur les réseaux sociaux qu’il existe un incubateur Newcopark à Madagascar, son pays d’origine. La structure organisait alors un concours de business plan pour de jeunes entrepreneurs-étudiants qui souhaitaient monter une boîte sur l’île. Tiana, curieuse, se renseigne et décide d’écrire à Cédric Donck, Business angel et fondateur de l’incubateur « Newcopark ». « J’ai envoyé un mail en précisant que j’étais intéressée par ce qu’il faisait, que j’avais un club d’entrepreneur étudiant. Il m’a répondu 2 mois plus tard… Après un bref rendez-vous Skype de 20 minutes, il m’a proposé de faire partie du Jury du concours. J’ai accepté et me suis rendue à Madagascar, 20 jours après. ». 

Sur place, Tiana découvre la jeunesse entrepreneuriale malgache et fait la rencontre de Harittina Randriamanantena, actuelle directrice de production de Smartelia : sa collaboratrice au quotidien.

Deux mois après, Cédric Donck demandera à Tiana si elle souhaite se lancer dans l’aventure Smartelia et co-créer ensemble la première société d’assistants virtuels francophones. Adjugé ! Tiana accepte et se lance une deuxième fois fin d’année 2012. Les deux femmes, accompagné de leur Business Angel, font progressivement grossir l’entreprise jusqu’à aujourd’hui. Depuis son existence, Smartelia a permis la création directe de 45 emplois à Madagascar. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Tiana Raoilison porte en elle la vie et devrait, dans les prochains mois, vivre encore une nouvelle aventure.
Familiale, celle-ci.

3 Questions à… Tiana Raoilison

Quelles ont été les difficultés lorsque vous avez commencé à travailler sur le projet Smartelia ? 

Nous avons rencontré des difficultés au niveau des clients notamment concernant l’expérience client. Au tout début de l’aventure, quand nous démarchions des personnes de notre réseau ou des individus que l’on connaissait et qui nous faisaient confiance, cela ne posait pas de problèmes. En revanche, dès que nous avions des clients qui ne nous connaissaient pas du tout, les choses n’aboutissaient jamais ! Nous nous sommes rendu compte que nous faisions peut-être un peu mal les choses sur certains points et nous avons donc repensé notre organisation et surtout l’expérience client dans la délégation. À ce moment-là, j’ai vite compris que l’entrepreneuriat était semblable à une relation de couple. La flamme doit être entretenue en permanence. On peut vite la perdre, si on se laisse décourager par les plaintes des clients ou un produit qui ne se vend pas. Au début, l’aventure entrepreneuriale est toujours très euphorisante, mais quand viennent les difficultés il faut apprendre à anticiper l’avenir et surtout à rester humble.

Quelles sont les valeurs que vous avez introduites dans votre entreprise ? 

D’abord, l’humilité. On ne peut pas avancer sans elle car il faut toujours se remettre en question. L’empathie et l’intégrité demeurent également des valeurs essentielles car il ne faut jamais mentir au client, et surtout l’écouter. Enfin, la convivialité apparaît pour moi importante. On insiste pour que nos équipes gardent le sourire et qu’elles n’hésitent pas à parler quand il y a quelque chose qui ne va pas. Nous recrutons dans ce sens, c’est-à-dire des candidats qui sont de bonne volonté. Si nous voyons rapidement qu’un candidat ne rentre pas dans les valeurs de Smartelia, nous n’hésiterons pas à mettre sa candidature de côté, car cela ne fonctionnera pas à long terme.

Allez-vous mettre en pause les activités de Smartelia le temps de votre grossesse ?

Non du tout ! Quand je suis tombée enceinte, nous en avons parlé avec mon Business Angel, Cédric Donck, qui m’accompagne dans mon aventure personnelle d’entrepreneur et avec qui je fais le point de façon régulière, sur mes difficultés mais aussi mes réussites ! Concernant ma grossesse, ce fut l’occasion de passer à l’étape supérieure : du stade de l’entrepreneur à celui de chef d’entreprise. Aujourd’hui je vais donc recruter mon premier stagiaire, déléguer de plus en plus pour transmettre tout ce que j’ai construit et appris lors de ces deux ans d’aventures entrepreneuriales.

Vendre sur internet : quels moyens de paiement adopter ?

Une entreprise qui n’est pas présente sur le web a peu de chance de réussir à faire décoller ses ventes. Qu’importe la nature de vos activités, mettre en place un site e-commerce vous permettra à la fois de vous faire connaître aux nouveaux clients, et de facto d’augmenter vos transactions. Si vous savez gérer ce marché, vous pourriez facilement décupler votre chiffre d’affaires. Quels moyens de paiement adopter ?

Cependant, concurrence oblige, il vous est indispensable de proposer des prestations de qualité. Vos produits doivent être conformes aux exigences des clients, tout comme votre service de livraison. Et les moyens de paiement doivent être simplifiés. Choisir un moyen de paiement en ligne adéquat est crucial pour le consommateur, car la fiabilité et la fluidité de votre service en dépendent.

Quels moyens de paiement proposés ?

Suite à la création de votre site e-commerce, il ne vous reste plus qu’à trouver la solution de paiement que vous allez présenter à vos clients. Celle-ci doit être efficace et déployée à moindre coût. L’usage de la carte bancaire est un moyen de paiement envisageable vu que tout le monde en utilise une. Concernant les moyens en ligne plus récents, Paypal est le service recommandé. Cette plateforme gère aujourd’hui plus de 130 000 000 de comptes actifs. Ces deux moyens de paiement sont suffisants, cependant, si vous proposez une troisième solution comme le virement, vous pourrez être sûr que tous vos clients apprécieront. Grâce à cette troisième solution, tous les titulaires d’un compte bancaire peuvent effectuer des achats auprès de votre entreprise.

N’hésitez pas à bien définir les options de paiement en fonction du produit que vous proposez. Si le coût de votre produit est assez lourd, pensez à l’alléger en répartissant le paiement en trois tranches. Aussi, si vos cibles visitent votre site à partir de leurs mobiles, pensez également à un moyen de paiement sur mobile.

Le contrat de VAD (vente à distance)

Premièrement, il faut choisir l’établissement de paiement et effectuer le contrat afin d’obtenir un module que vous allez inclure dans votre site. Ce contrat doit normalement être accompagné d’un contrat de VAD. Après l’étude de votre projet de vente en ligne par l’organisme bancaire que vous avez choisi, il peut vous délivrer ou non ce contrat. Les entreprises qui sont déjà en activité obtiennent facilement ce contrat, tandis que les entreprises en phase de création éprouvent souvent quelques difficultés.

Ce contrat peut vous donner quelques avantages sur les futures transactions que vous ferez en ligne. Le but du contrat est de vous donner le droit d’utiliser le terminal bancaire de la banque que vous avez choisi comme moyen de paiement. Cependant, si vous n’obtenez pas le contrat VAD avec l’établissement que vous avez choisi, vous pourriez aller voir une autre banque.

Après la signature des différents contrats, vous pourrez inclure le module de paiement dans votre tunnel de conversion. Vous pourrez effectuer cette intégration grâce à un frame ou un renvoi de lien.

Épargne salariale : une aide pour les petites entreprises

Bonne nouvelle pour les petites entreprises ! Le gouvernement propose de réduire le taux du forfait pour les entreprises dirigeant l’épargne de leurs salariés vers le financement de l’économie. C’est une grande première venant de Bercy, qui envisage de réaliser cette démarche pour aider les TPE, en exemptant le « forfait social ». Qu’en est-il au juste ?

La reforme sur l’épargne salariale

Comme annoncé par le gouvernement, le projet de loi « Macron » sera présenté en décembre prochain. De ce projet ressortira, en plus d’autres points, la reforme sur l’épargne salariale. Par ailleurs, en juin dernier, le gouvernement s’appuyait sur le rapport du « Copiesas », le comité de concertation et de réflexion sur l’épargne salariale. Ce dernier soulignait l’exonération des « forfaits sociaux », soit 20% des sommes versées, pour les TPE-PME. Le but de cette démarche est de réduire le forfait pour certaines entreprises et aussi de simplifier la participation et l’intéressement. Pour rappel, la « Prime Sarkozy », ayant vu le jour en 2011, demandait aux grandes entreprises dont les dividendes augmentent deux années de rang à verser une somme aux salariés. Une prime mal vue, surtout par les salariés des petites entreprises et qui devrait être rayée de la carte d’ici 2015.

Le livret E

Alors que la « Prime Sarkozy » est sur le point d’être éliminée, quelle est l’alternative proposée par le gouvernement ? Toujours selon le rapport du « Copiesas », il se trouve que les experts proposent de créer un « Livret E » pour les TPE de moins de 11 salariés. Un livret qui devrait permettre de garder cinq ans en trésorerie, les sommes versées au titre de l’épargne salariale. Le tout cadré sur une rémunération « un peu au-delà du taux du Livret A ». Le taux du forfait social mis en place par le gouvernement Ayrault en 2012 sera réduit pour les sociétés qui orientent l’épargne de leurs salariés vers le financement de l’économie. Une mesure d’ores et déjà évoquée par Manuel Valls en juillet dernier.