Accueil Blog Page 920

L’entrepreneur, antidote anti-crise ?

Description de l’événement

Le Cercle des Jeunes Entreprises (CJE) en partenariat avec Hiscox vous présentera lors de leur événement, les principaux enseignements de la sixième étude annuelle d’Hiscox « ADN d’un entrepreneur ». Cette enquête internationale menée auprès de 3 500 patrons dévoile une amélioration globale de la rentabilité des PME, mais également une montée en puissance des start-ups.

Le débat sera animé par Stéphane Soumier, journaliste pour la radio et la télévision.

Ces entrepreneurs prendront également part au débat :

– Laurent Allias, cofondateur du CJE et de l’agence Josiane
– Maxime Verner, fondateur d’Hesychia
– Edouard Petit, cofondateur de Bunkr
– Lara Pawlicz, fondatrice de 2spark
– Celine Couteau, fondatrice de Love & Green

Lieu

Dojocrea, 41 boulevard de Saint-Martin 75003 Paris.

Date et horaire

Mercredi 26 novembre 2014 à 19h30

Inscription
gratuite et obligatoire

https://www.weezevent.com/soiree-cje-hiscox-lentrepreneur-antidote-anti-crise

Le comptable pédagogue au service des entrepreneurs

Âgé de 42 ans et aujourd’hui entrepreneur, Cédric Le Clézio le revendique haut et fort : sa vocation est d’accompagner les créateurs d’entreprise. L’envie d’aider coule littéralement dans ses veines. Rencontre. 

Cédric est un expert-comptable travaillant à son compte depuis maintenant 3 ans. À travers son cabinet Expansium, créé en 2011, il entend accompagner les porteurs de projets et chefs d’entreprises dans leurs démarches entrepreneuriales. Le cabinet a aussi pour but de trouver des solutions relatives à la comptabilité, le juridique, la fiscalité et le social.

Pourtant, au départ, Cédric n’est pas ce qu’on pourrait appeler un mordu de l’école. « Quand j’étais plus jeune, je n’étais pas très bon en classe. A la sortie du collège on m’a dit que les études n’étaient pas pour moi et que le mieux était que je parte en apprentissage. L’idée ne me plaisait pas. De plus, j’avais comme ambition de pouvoir travailler à mon compte. Cela m’a poussé à faire une formation en comptabilité », explique-t-il. Le futur entrepreneur obtient son BEP en comptabilité à Quimper en Bretagne puis poursuit le cursus menant jusqu’au diplôme d’expert-comptable. Néanmoins, les offres d’emploi se font rares en Bretagne, il décide de s’expatrier. 

Nouveau départ à la capitale

En 1999, l’expert-comptable décide de faire escale à Paris en espérant trouver son bonheur. Il débute sa carrière chez Constantin, un cabinet d’audit parisien. Puis en 2006, il intègre la Cour des comptes en tant qu’expert en certification. Il aura en charge l’audit du parc immobilier de l’Etat. Une expérience qui lui apporte beaucoup. « Ce que j’ai appris à ce poste m’a énormément servi au moment où j’ai décidé de me mettre à mon compte. Nous avions une grande liberté et nous devions tout gérer seuls. Il n’y avait pas de secrétaire. ». 

Cédric passe 4 ans au sein de cette organisation avant de se décider à créer son entreprise. À 39 ans, l’entrepreneur met au monde son projet : le cabinet Expansium voit le jour. « Depuis tout petit, j’avais cette envie d’entreprendre mais cela s’est fait à un âge très tardif car dans mon métier, on est amené à faire de longues études », précise le fondateur. « De plus, j’ai passé mon bac à 21 ans et cela n’arrange pas les choses (rires). ».

L’entrepreneur au service des autres

Au fil de son parcours, Cédric a appris quelque chose : il désire aider les autres. Il porte donc à travers Expansium une idée, un projet, celui d’accompagner des chefs d’entreprises et de communiquer à ces derniers la passion du métier et non l’amour de l’argent. Un désir d’être utile qui est apparu dans la tête de l’entrepreneur bien longtemps avant la création de son cabinet. « Lorsque j’ai commencé le cursus comptable, j’étais devenu très bon en classe. Souvent mes camarades venaient me voir pour que je leur explique ce qu’ils n’avaient pas compris. J’ai toujours eu à cœur de vouloir apporter mon soutien », se confie Cédric. 

Et la raison d’être de son cabinet se fait sentir rapidement. Au cours de ces quelques années passées au contact direct des créateurs, l’expert-comptable constate un problème récurrent chez bon nombre de ses clients. Ces derniers ont des difficultés à comprendre en totalité ce qui est d’ordre gestionnaire, juridique ou fiscal. Cette observation le pousse à travailler sur une solution capable de rendre ses clients indépendants sur tous les sujets qui touchent à l’entrepreneuriat. « Je développe actuellement un pack créateur, capable d’assister mes clients à l’aide de vidéos explicatives sur la facturation, les notes de frais, la gestion, l’administration et la création d’une entreprise. Cela permet à mes clients de se former eux-mêmes et ça me facilite aussi les choses en me faisant gagner du temps. Lorsqu’ils viennent me voir, je n’ai plus trop besoin de passer du temps à leur expliquer les choses individuellement. », précise-t-il. « Le problème d’un créateur, c’est qu’il a la tête dans le guidon. J’essaye de lui apporter une vision extérieure, un peu plus large, pour l’aider à développer sa société. »

Aujourd’hui, avoir créé sa société a rendu Cédric heureux et convaincu qu’il a réalisé les bons choix étant plus jeune. Une preuve ? Le chiffre d’affaires de son cabinet croît de manière intéressante et son assistant lui prête main-forte avec plaisir dans son travail au quotidien. Un parcours d’entrepreneur réussi !

L’essaimage ou l’art d’aider ses salariés

Tous les ans en France, près de 7 % des créations et reprises d’entreprises, soit 15 000 à 20 000 nouvelles structures, résultent de salariés qui se mettent à leur compte en bénéficiant de l’appui de leur employeur.

Une aide mais aussi une sécurité

L’aide peut leur être apportée sous plusieurs formes : apport de conseils, support financier d’un montant conséquent (environ 10 000  €), formation, transfert de brevet ou d’activité, accompagnement ou encore un congé de création, etc.
Renouvelable une fois (soit d’une durée de 2 ans), l’essaimage permet à des salariés de bénéficier d’un congé de 12 mois et de pouvoir revenir au même poste en cas d’échec. Grâce à cet appui, la part de risque diminue et les salariés entreprennent dans des conditions favorables.

Les différents types d’essaimage

L’essaimage à froid provient essentiellement de l’initiative de salariés au sein de sociétés menant une politique valorisant la mobilité extérieure dans quelques grands groupes.
Avec l’essaimage à chaud, l’entreprise met en place un dispositif fortement incitatif, souvent pour résoudre un sureffectif ou mener une restructuration.
L’appui aux porteurs de projets est constitué d’une prime au départ avec parfois un accompagnement par une structure externe de conseil à la création d’entreprise. L’essaimage stratégique repose sur la volonté de réussite ainsi qu’une réelle collaboration entre l’entreprise et le salarié. Sa mise en œuvre se réalise dans le cadre d’une politique visant à optimiser un portefeuille de brevets, réaliser un transfert de technologies ou de savoir-faire.

Les grands comptes ayant lancé un dispositif d’essaimage

Les futurs chefs d’entreprise sont pris en charge durant 6 mois par la cellule d’essaimage rattachée à la direction des ressources humaines. Ils peuvent également se former gratuitement à l’entrepreneuriat grâce à un cycle de 25 jours de cours.

  • Sanofi

Les porteurs d’un projet de création ou de reprise d’entreprise sont sélectionnés puis accompagnés dans
les différentes phases de leur business plan. Une aide financière leur est
octroyée pour la formation ou l’appel à des expertises externes.

  • EDF

Les apprentis entrepreneurs bénéficient d’accompagnement à la création, d’une aide financière (à hauteur de 12 000 € sur certains projets) mais surtout d’un droit à l’échec : une garantie de 5 ans (contre 2 ans dans le cas d’un simple congé de création d’entreprise) si leur projet n’aboutit pas.

  • SNCF

Outre l’accompagnement financier, la filiale SNCF Développement fait bénéficier ses futurs entrepreneurs de son réseau de contacts dans la création d’entreprise. 

L’entrepreneur qui fait d’une pierre deux coups

Avec deux entreprises sous sa coupe, Nicolas Venaut possède une histoire peu commune. Parcours. 

Après avoir fréquenté une école de commerce, Nicolas Venaut décroche un master spécialisé dans l’entrepreneuriat. Tout de suite après ses études, il s’engage à Wonderbox au poste d’adjoint responsable e-commerce. Peu de temps après, il sort de l’entreprise et fonde sa propre société : VNC online.

Une première aventure entrepreneuriale

Elle existe depuis 5 ans, la structure a pour mission d’accompagner des entreprises pour qu’elles se vendent sur les marketplaces (sites e-commerce permettant d’intégrer son catalogue en ligne), tout en leur apportant la stratégie à adopter pour la mise en avant, le développement des ventes, le référencement, etc. Selon Nicolas, les personnes dédiées à l’e-commerce au sein des services marketing des entreprises manquent en général de spécialisation. « Avec VNC online, nous agissons tous les jours sur les principaux leviers marketing types comparateurs de prix, affiliation, etc. », décrit-il. « Nous maîtrisons très bien ces méthodes et cela nous permet d’aller plus vite, d’optimiser les résultats et surtout de les contrôler. Une personne dans une grande entreprise n’a pas forcément ces outils et ne maîtrise pas forcément les leviers à 100%. ». 

6 mois de test

Avant la création de son entreprise, le futur entrepreneur s’est appliqué à tester son business model pendant une période de 6 mois. Les entretiens avec les entreprises se succèdent, la prospection est son maître-mot pendant toute cette période. Nicolas dit avoir passé beaucoup de temps à démarcher des potentiels partenaires. Le fondateur déclare : « J’ai passé une demi-année à la préparation. On a testé notre modèle grâce au bouche-à oreille.
Il a fallu ajuster les différentes propositions et travailler avec nos futurs clients qui n’étaient pas du tout prêts à se mettre sur ces leviers-là. En fin de compte, les premières sociétés qui étaient partantes à l’époque sont celles avec lesquelles nous travaillons toujours. Aujourd’hui, nous avons des clients historiques avec lesquels on développe le business model de VNC online».

Un entrepreneur boulimique

Seulement voilà : Nicolas Venaut est un entrepreneur boulimique. Deux ans après le lancement de VNC, il crée Cotecosy.com, un site d’ameublement, et devient donc dirigeant-fondateur d’une seconde entreprise. « J’ai monté le site coté cosy pour développer d’autres compétences et mettre en application l’expérience que j’avais pu avoir dans ma précédente entreprise », explique le fondateur. « Quand j’ai considéré que je maîtrisais ces différentes expertises, je les ai mises en application au sein de mon agence-conseil en stratégie pour développer de nouveaux leviers ».

Peu de financement… et la réussite au bout !

Nicolas Venaut affiche donc une belle réussite entrepreneuriale. D’autant que le capital investi par ce créateur dans la création de VNC Online était seulement de 5000 euros… Bénéficiant de l’ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprises) du pôle emploi, Nicolas profite d’un an et demi de salaire mensuel. « L’activité était rentable mais la rémunération de l’ACCRE me permettais d’avoir une garantie pendant un certain temps. Le site e commerce que j’ai monté par la suite a été financé par VNC online. A ce jour j’ai monté 2 business rentables avec seulement 5000 euros et j’en suis fier », conclut-il.

Trois questions à … Nicolas Venaut 

Quelle est la chose indispensable pour un entrepreneur ?

On a beau avoir un bon service, si on n’est pas mis en relation avec la bonne personne, la prospection en direct est très compliquée. C’est par les échanges et les relations qu’on obtient des rendez-vous concluants. Comme disait Winston Churchill, un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.

Comment gérez-vous le fait de diriger deux entreprises simultanément ?

Au début, ce n’était pas évident. J’ai beaucoup développé VNC online pour ensuite la mettre de côté le temps de développer mon autre projet, côté cosy.
Je me suis rendu compte que c’est compliqué de jouer sur 2 tableaux, surtout dans une période d’instabilité et de nécessité du développement commercial. Il faut absolument se mettre à 100% sur une mission. On ne peut pas être à 50% sur 2 postes clés. Je n’ai pas nommé quelqu’un en tant que gérant donc je suis à 100% sur les 2 structures. L’essentiel, c’est de développer vraiment ou bien de s’entourer pour aider au développement, mais surtout ne pas laisser vivoter l’entreprise sur la base de l’existant !

Quel conseil donneriez-vous à vos camarades entrepreneurs ? 

L’échec est une grosse expérience qui doit nous permettre de rebondir. On peut se retrouver dans des situations qui sont plus ou moins favorables, certaines retombées négatives peuvent être considérées comme un échec, mais l’important reste de chercher à comprendre la cause de cette situation.
Globalement, nous évoluons dans un environnement économique instable qu’il faut selon moi maîtriser un minimum. Il faut avoir à chaque fois une visibilité à plus ou moins long terme. Ce n’est pas la peine de fermer son entreprise ! On peut toujours apprendre et avec l’échange, réajuster son business model.

L’encaissement des recettes de mon entreprise

Certaines solutions d’encaissement des recettes apparaissent plus simples et plus économiques pour le commerçant… Qu’en est-il vraiment ?

Chaque moyen d’encaissement de votre chiffre d’affaires a ses particularités et ses avantages, selon votre activité. Il faut savoir les gérer de manière précise et préventive, pour contrer tout risque de fraude. De techniques innovantes de l’e-paiement à « l’archaïque » chèque, quelques notions à connaître pour bien maîtriser ces outils.

Carte bancaire : sûre et populaire

La carte bancaire demeure le moyen de paiement priviligié. Utilisée pour 45 % des achats,  elle apporte une sécurité importante et simplifie la gestion administrative. Le commerçant, pour la proposer, doit disposer d’un Terminal de Paiement Electronique (TPE) et souscrire à un « contrat d’acceptation de paiement par carte » auprès de sa banque. En fonction de la carte et du montant, le TPE effectue des demandes d’autorisation nécessitant une ligne téléphonique. Les solutions en ligne (IP) assurent une plus grande rapidité et une maîtrise des coûts de communication. Une collecte quotidienne des encaissements est assurée, et le commerçant est crédité directement sur son compte. à l’initialisation du TPE, un montant maximum de paiement hors ligne est défini afin de limiter les risques. Pour empêcher la fraude des dispositifs existent : filigrane au recto visible sous UV, l’hologramme au recto/verso et le cryptogramme visuel. Il est conseillé de ne pas diviser le montant de la vente, ni de « forcer » en cas de refus. Pour les ventes à distance, la carte bancaire reste aussi le moyen de paiement privilégié. Si vous êtes e-commerçant, vous n’aurez pas besoin de TPE physique. Mais il vous faudra signer un contrat de vente à distance avec votre banque et convenir d’un abonnement. Le paiement est crédité sur votre compte, et les possibilités de fraudes sont réduites grâce au système du 3D secure code.

Espèces : sonnantes et trébuchantes !

Selon certains experts, les espèces disparaîtront un jour totalement. Mais l’« argent physique » est encore bien présent. Encaisser du liquide est une solution gratuite, mais qui requiert du temps et une manipulation sérieuse. Il faut en aval gérer les encaissements, et faire des remises en banque. Vous pouvez refuser un règlement en liquide dans certains cas : une ancienne monnaie, une devise étrangère ou des pièces/billets en mauvais état. Autre cas de figure dans lequel le commerçant peut refuser le paiement en espèces : si le client ne fait pas l’appoint ou si son achat dépasse 3 000 €. Attention, le code pénal punit tout refus de billet ayant cours légalement : vous ne pouvez donc pas refuser les coupures de plus de 100 €. Quant au reversement sur le compte, le geste est simple, et il n’y a pas de montant maximum. Il suffit de remplir un bordereau de dépôt. En revanche, il est interdit d’envoyer des espèces à votre agence par la  poste, tout comme en déposer dans sa boîte aux lettres. Pour un commerçant, le liquide reste une solution à risque pour la tentation de vol qu’il représente, et pour les faux billets. Le moyen le plus sûr est de les tester via un lecteur à UV. Sinon, plusieurs signes permettent de vérifier une coupure : son papier est craquant, des éléments holographiques se révèlent après une inclinaison du papier, et un fil de sécurité apparaît à la lumière. Autre cas de fraude : le billet maculé. Bien évidemment, il faut le rapporter à la Banque de France, qui vous remboursera.

Chèque : Quand refuser ?

Bien qu’il disparaisse doucement, le chèque est toujours un moyen de paiement populaire. Il est utilisé dans 17 % des paiements, une part qui baisse néanmoins de 5 % chaque année ! Son utilisation est gratuite pour le commerçant, mais le force à effectuer des remises régulières auprès de sa banque. Dans quels cas faut-il accepter ou refuser le chèque ? Il subsiste toujours un risque de fraude, comme les traditionnels chèques « en bois ». C’est un moyen de paiement que vous avez le droit de refuser. Si vous l’acceptez, vous pouvez fixer un montant minimum et/ou maximum. Il est bon de savoir que la banque paye les chèques d’un montant inférieur à 15 €, même si le compte n’est pas approvisionné. Vous êtes tout de même tenu d’accepter un chèque si en cas de transaction en B to C, son montant est supérieur à 3 000 € (le règlement en espèces étant refusé au-delà). Pour prévenir d’éventuelles fraudes, vérifiez le montant, le lieu, la date, la signature du chèque et inscrivez vous-même l’ordre. Vous pouvez demander une, voire deux pièces d’identité pour l’émetteur du chèque. Vous pouvez aussi vérifier la régularité d’un chèque en consultant le Fichier National des Chèques Irréguliers, tenu par la Banque de France. Dans le cas d’un impayé, votre banque vous fera payer des frais. Il vous faudra lui demander un certificat de non-paiement, à notifier au client par lettre ou huissier.

Les encaissements privilégiés dans le B to B

Trois autres solutions existent aussi, le plus souvent dans des entreprises en B to B. La lettre de change, le chèque de banque et le virement. Le second est le plus souvent utilisé dans le cas d’un montant important. Grâce au chèque de banque, le paiement est garanti car le montant se prélève au préalable sur le compte du client. Enfin, le virement permet des transactions directes, rapides et économiques. Il suffit de remettre ses codes BIC/IBAN. Par contre, il y a un risque de refus de l’opération. Sauf dans le cas d’un prélèvement SEPA inter-entreprises, très sécurisé, car nécessitant la signature d’une convention avec le débiteur. Soit la solution adaptée pour se faire régler par une entreprise avec qui vous êtes en relation régulière.

L’homme des voitures à 1 € !

Geoffroy Lambert, cofondateur de Driiveme, propose des voitures en location à 1 €. Retour sur le parcours modèle d’un entrepreneur né.

Depuis son plus jeune âge, Geoffroy désire fonder son entreprise. « Je me voyais déjà plus tard avec mon entreprise » nous raconte t-il. Bien aidé par une famille qui trempe dans l’entrepreneuriat (ses parents comme son frère ont créé leur entreprise), il ne tarde pas à se lancer.

La fibre familiale et entrepreneuriale

Dès ses 17 ans, Geoffroy monte une première structure avec des amis. Il effectue ses études dans une école de commerce et enchaine les stages dans des PME. Parallèlement, il s’investit dans le milieu associatif, là où « on apprend le mieux » selon lui. Il poursuit son expérience dans une start-up, en qualité de commercial mais son rêve est ailleurs. Cela tombe bien : l’idée de Driiveme lui vient pendant son salariat. Dans sa famille, « bien choisir ses associés » est le principe essentiel. Son frère lui apparaît immédiatement comme l’homme de prédilection grâce à leur complémentarité : si Geoffroy est commercial dans l’âme, Alexandre possède un profil d’ingénieur.
Les débuts sont difficiles, les doutes et le stress s’installent. Geoffroy partage ses difficultés avec son frère et sa famille, qui l’encouragent. Les deux cofondateurs s’accrochent et Driiveme décolle enfin !

Coulisse d’un succès

L’idée est remarquable : utiliser le marché de la location de voitures… pour les obtenir gratuitement. Les agences de location consacrent une grosse partie de leur capital à réacheminer leurs véhicules par des convoyeurs. Driiveme leur propose de les rapatrier. Les clients se chargent de ce service, et y trouvent leur compte en voyageant gratuitement, une solution rentable d’un côté et économique de l’autre. Les particuliers sont mis en relation via la plateforme Internet. Avec un concept qui arrange tout le monde, Driiveme se pose comme la première alternative au covoiturage… Le démarrage n’est pas de tout repos. 6 à 7 mois sont nécessaires pour convaincre les agences de location qui entendent parler du concept pour la première fois. Geoffroy a conscience qu’il faut réaliser un travail colossal de communication dès le départ. Il sollicite les médias qui, à l’écoute de la société de « voitures de location à 1 € », se précipitent. Driiveme est présente sur TF1, France 2, BFM, RTL,… qui s’emparent du buzz. Aujourd’hui, l’entreprise familiale déplace près de 1000 véhicules par mois, et compte 100 000 membres inscrits ! Le succès est au rendez-vous et le jeune homme pense déjà à de nouveaux projets avec son frère… Une aventure qui commence sur les chapeaux de roues.

Challenge GREEN TIC CAMPUS

Description de l’événement

Lancé par Tetragora et SFR, ce concours est ouvert à tous les étudiants de France (universités et grandes écoles). Ce challenge a pour objectif de faire émerger des projets innovants, concrets et réalisables à l’échelle d’un campus et a pour thème : Innovez pour un campus plus vert et plus ouvert !

Trois catégories pour présenter les projets :
• Vie étudiante et sensibilisation : par quels outils innovants mobiliserait-on la communauté étudiante sur les enjeux du développement durable ?
• Ancrage territorial du campus : quelles actions permettraient au campus d’avoir un impact favorable au développement durable du territoire sur lequel il est implanté ?
• Gestion environnementale du campus : comment mieux gérer et optimiser la gestion du campus (eau, énergie, déchets, etc.) ?

Dans chaque catégorie, l’équipe lauréate remportera des tablettes numériques d’une valeur de 2000 €. L’équipe qui remportera le Grand prix recevra une dotation de 7 000 €, la deuxième équipe recevra 3000 € et la troisième 2000 €. Ces dotations sont attribuées aux lauréats pour la réalisation concrète de leur projet sur leur campus.

Date limite d’inscription

Jusqu’ au 31 décembre 2014

L’entrepreneure qui fait la part belle au design d’intérieur

Kenza Cardot n’est pas une femme insensible à l’atmosphère. Ses différentes expériences lui servent de tremplin et la poussent à se lancer dans une voie indispensable au bien être de tous : l’architecture d’intérieur. Parcours.

Elle a le design dans la peau mais s’en rend compte seulement après quelques années passées dans le monde de l’entreprise. Kenza Cardot s’envole à l’étranger en 1996 après ses études en Management pour compléter son cursus par un MBA, et travaille ensuite pour des sociétés différentes en Angleterre, en Espagne et aux États-Unis. 

« Au cours de mes 15 années passées dans le management à l’international, j’ai travaillé dans des open space et des bureaux fermés. J’ai aussi vécu dans différents types d’environnements et j’ai constaté qu’un grand nombre de personne n’y accordent pas d’importance. C’est pourtant essentiel. Un salarié a tendance à ne pas être à l’aise sur son lieu de travail si ce qui l’entoure est négligé. En revanche il sera plus efficace et se sentira bien dans un environnement ergonomique et soigné », affirme Kenza. La future entrepreneure voit son désir de créer croître peu à peu en elle. Les épreuves s’enchaînent et au fil du temps, le sens de l’écoute et l’adaptabilité viennent s’inscrire dans le caractère de cette fondatrice en devenir.

Séduite par l’entrepreneuriat

« Ma volonté d’entreprendre est né il y a une dizaine d’années », déclare Kenza. « J’aidais à la création d’une société dans laquelle j’étais second. Cela m’a énormément appris. L’entrepreneuriat m’avait séduit. La possibilité de pouvoir conceptualiser et de concrétiser par la suite me passionnait». De retour, en France, les problématiques qu’elle a détectées au cours des années passées à l’étranger deviennent les moteurs du projet qu’elle compte mettre en place. Elle en est maintenant convaincue : elle veut créer une agence d’architecture d’intérieur et de décoration. 

Une agence originale

En octobre 2013, K Design Agency vient au monde. Concevoir des espaces qui allient élégance, innovation et mieux vivre tout en transmettant des émotions est la raison d’être de cette agence,. La société œuvre aujourd’hui sur plusieurs projets dont l’aménagement d’espaces au sein de l’entreprise EY France (ex Ernst & Young, cabinet d’Audit financier). « EY France est l’un de mes plus clients les plus importants. Dans cette tour qui s’étend sur 17 étages, j’ai travaillé sur les sky lobbies : des espaces polyvalents dans lesquels les collaborateurs peuvent se rendre pour échanger, déjeuner, déconnecter ou au contraire organiser des réunions informelles ou formelles », se confie-t-elle. Celle qui s’est lancée sur le terrain du design a désormais fait de l’entrepreneuriat son moteur.

3 questions à … Kenza Cardot

Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans l’architecture d’intérieur et la décoration ?

J’aime intégrer le mieux vivre dans la vie des gens, à la fois au travail et à la maison. Le challenge est aussi une chose qui me parle beaucoup et dans ce métier, j’ai souvent l’occasion d’en relever. Satisfaire mes clients demeure malgré tout mon objectif numéro 1. 

En quoi l’entrepreneuriat vous a-t-il transformé ?

L’entrepreneuriat m’a transformé en ce qui concerne la prise d’initiatives. Je ne me contente pas que de répondre aux demandes de mes clients. Je suis en éveil 24h/24h pour leur proposer des solutions personnalisées et adaptées à leurs besoins ainsi qu’ à leur image de marque. Etre force de proposition est mon moteur lorsque je me lève chaque matin et c’est aussi une source de motivation pour mon équipe. Savoir que des équipes croient en ce que je suis en train de construire est essentiel.

Vous êtes mère de famille. Comment faites-vous pour trouver l’équilibre entre le professionnel et la vie privée ? 

Mon lieu de travail est à deux pas de chez moi. C’est mon secret. Cela me permet de garder une flexibilité et d’être présente au bureau à certains moments clés, tout en pouvant m’éclipser aussi rapidement. Je suis également très organisée : mes enfants peuvent voir un planning écrit sur le réfrigérateur, expliquant exactement ce qu’ils doivent faire dans la journée. Mon planning personnel est construit de sorte à ce que les deux concordent.

Une bise qui fait buzz !

Vous avez sûrement vu passer la vidéo sur les murs de vos contacts Facebook mi-mars. « First kiss » le petit film mettant en scène des inconnus faisant connaissance, un peu gênés, avant de s’embrasser pour la première fois, a connu un succès phénoménal

Plus de 45 millions de vues en trois jours ! Les internautes ont été massivement touchés par le côté attendrissant de cette vidéo, qui passait pour une simple performance artistique sans autre prétention que celle de chercher la beauté de l’émotion des participants. Un petit film troublant de sincérité… mais qui était en fait un magnifique coup de pub pour une jeune marque de vêtements tendances !

Si la créatrice de la marque a affirmé que les duos ne se connaissaient vraiment pas avant le tournage, un peu de la magie est tout de même tombé lorsque les internautes ont appris que, encore une fois, c’était le marketing qui était aux commandes…

Le créateur porté par la passion des réseaux sociaux

Du haut de ses 29 ans, Jérémi Lepetit dit voir l’entrepreneuriat comme un véritable enseignement. Ces 5 années passées en tant que dirigeant d’entreprise lui auraient appris beaucoup plus que des années en position de salarié. Parcours. 

Make Me Viral est une société productrice et éditrice de solutions social média. Fondée par Jérémi Lepetit, cette entreprise française existe depuis 5 ans et ne cesse de croître depuis sa création. Son dirigeant s’est très vite passionné pour cet univers en perpétuelle mutation.

La passion du social media

Après l’obtention de sa licence en marketing e-commerce, le jeune chef d’entreprise s’engage dans une compagnie d’assurance en 2004 et y reste pendant une année. Il réalise de nombreuses tâches, parmi lesquelles la transposition d’offres en ligne. Avec cette expérience, le futur entrepreneur voit son intérêt pour les réseaux sociaux grandir peu à peu. « J’ai eu la chance d’avoir dans mon réseau un certain nombre de personnes qui ont intégré progressivement les équipes de Facebook. C’est en parti grâce à eux que j’ai pu me pencher d’avantage sur l’émergence des réseaux sociaux et voir ce qui pouvait être fait pour tirer du trafic. Ces individus avec qui j’étais en contact m’ont beaucoup aidé à comprendre en quoi Facebook allait devenir crucial pour les entreprises. J’ai compris que le nouvel usage d’internet qui était entrain d’émerger sur facebook, allait comme pour Google à son époque, créer autour de lui son propre écosystème », explique Jérémi.

Une trentaine de clients

Si l’on en croit le dirigeant, la création de son entreprise provient d’un simple concours de circonstances. Au travers des nombreuses rencontres qu’il effectue, Jérémi Lepetit le comprend : les réseaux sociaux sont l’avenir du marketing web. Cet univers le passionne et il se lance dans la création de Make Me Viral avec un capital de départ de 1200 euros.

Avec l’aide de ses 3 associés de l’époque, l’entrepreneur zélé se lance. La société voit le jour le 1er janvier 2010. « Aujourd’hui, près de 5 ans après sa création, l’entreprise est en pleine mutation. Nous basculons vers l’édition de solutions en SaaS (Software As A Service). Nous avons environ une trentaine de clients : une dizaine de banques telles que le crédit agricole, la BRED, le Crédit Mutuel Arkéa, etc. Nous travaillons aussi avec des acteurs comme Unilever, LVMH ou Fun radio », affirme le président.

Chercher et former les talents

Aujourd’hui, l’équipe est constituée d’environ 12 personnes. Les membres de l’équipe Make Me Viral sont pour la plupart d’anciens élèves en licence de marketing e-commerce à l’université d’Evry. Une filière que Jérémi Lepetit connaît bien, pour y être lui-même passé et pour y enseigner aujourd’hui. « Un des premiers ingénieurs à rejoindre l’entreprise à ses débuts est devenu aujourd’hui un de mes associés », précise le PDG. « Nous essayons souvent de trouver des talents qui sortent de filière particulièrement formatrices et qui ont déjà vécu un parcours en alternance.
Nous les formons et ensuite nous les recrutons »
. Une stratégie payante si l’on en croit les chiffres : la société est passée de 120 000€ de CA la première année à environ 400 000€ cette année. Et le niveau de marge brute frôle les 70% du chiffre d’affaires total. À presque 30 ans seulement, Jérémi Lepetit semble avoir acquis une véritable maturité professionnelle. Et il a clairement réussi son pari.

3 questions à Jérémi Lepetit

Qu’est-ce que vous retenez de ces 5 années d’entrepreneuriat ?

Il faut toujours savoir se remettre en question et continuer à aller de l’avant. Rien n’est jamais acquis et par conséquent il faut savoir innover. La France a besoin qu’on innove. Je pense que c’est fondamental dans entrepreneuriat de ne pas se reposer sur un mode de fonctionnement auto-suffisant mais plutôt d’innover et de jouer le jeu de l’emploi.

Que pensez-vous de cette nouvelle vie de patron ? 

Il y a du bon mais pas seulement… Je suis père de famille et le professionnel a souvent tendance à déborder sur la vie privée. J’apprends progressivement à scinder les 2 environnements et à préserver des espaces pendant lesquels j’essaye de me couper du monde professionnel. Il faut arriver à désacraliser la relation client sur certaines périodes pour s’octroyer des vrais moments de vie de famille, là où le monde professionnel n’existe pas.

Avez-vous une formule secrète qui vous permet d’évoluer ? 

Make Me Viral est ma première expérience d’entrepreneuriat et c’est pourtant un succès. Ce qui me permet d’évoluer est la remise en question constante que j’effectue sur ma personne et sur mon entreprise. J’évite de ronronner, de me reposer sur mes acquis et je bouscule l’ADN de mon entreprise en permanence. Prendre constamment des risques pour essayer d’aller de l’avant fait naturellement partie du jeu.