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Ces start-up qui cartonnent dans le secteur agroalimentaire

A côté des géants tels que Nestlé ou Danone, il y a de la place pour de jeunes entreprises innovantes et créatives qui proposent des produits surprenants. Le secteur de l’agroalimentaire représentant 640 milliards d’Euros en Europe, obtenir une toute petite part de ce gros gâteau semble déjà quelque chose de très intéressant. La preuve avec ces quelques start-up qui triomphent dans le domaine. 

Une pionnière, Michel et Augustin

Les trublions du goût sont nés en 2004 dans le XVIIIème arrondissement de Paris. Tout est parti de nombreux essais de réalisation de petits sablés dans la cuisine du petit appartement d’Augustin Paluel-Marmont. Lui et son acolyte Michel de Rovira sont partis à la conquête de la capitale, démarchant dès 2005 cordonniers, épiciers, kiosquiers et Point Soleil, puis la Grande Epicerie de Paris, les cafés Bert’s, Colette, Monop, Carrefour et Monoprix. Depuis, leur entreprise n’a cessé de se développer, multipliant ses produits et augmentant son chiffre d’affaires, lequel atteignait 30 millions d’euros en 2014, soit une croissance de 38% par rapport à l’année précédente. Persévérance, ténacité et culot sont les maîtres mots de leur réussite.

Prêt à pousser et ses kits de champignons

En 2013, deux jeunes entrepreneurs ont l’idée de collecter le marc de café auprès des bistrots parisiens pour y faire pousser des champignons en kit. Lauréat du réseau Entreprendre du 95, ils commencent seuls leur production dans leur atelier à Montmagny. Mais il apparaît que les pleurotes ne se plaisent guère dans le marc de café. Les deux fondateurs changent alors de produit, faisant appel à un prestataire pour leur fournir de la sciure de bois recyclée, à la fois naturelle et efficace. En six mois, ce sont plus de 20 000 bottes de pleurotes qui sont vendues. Aujourd’hui, ils tentent de lever des fonds pour se développer, en conquérant des marchés européens et en ajoutant un nouveau produit autour des plantes aromatiques. Le web est un vecteur essentiel de leur développement, permettant la vente et le contact direct avec les clients. Ils ont ainsi plus de 18 000 fans sur leur page Facebook.

Kalios, une huile grecque familiale

Passionné de cuisine, Pierre-Julien Chantzios s’engage avec son frère Grégory en 2010 dans l’aventure de l’huile d’olive, reprenant le flambeau de leurs parents, décidant de distribuer l’huile d’olive grecque familiale aux restaurateurs franciliens. Ils partent alors sillonner la capitale en scooter après la récolte, pour faire goûter leur huile aux chefs et racontent l’aventure familiale. En deux mois, ils écoulent 30 bidons de 5 litres, 18 pots de pâte d’olive et 12 pots d’olives de 2 kilos. Ils séduisent de grandes maisons comme Le Mandarin Oriental, Thoumieux, Rostang, Gagnaire, 39 V, Colliot, la Cantine du Troquet. Aujourd’hui, ce sont plus d’une centaine de restaurants qui achètent leur huile. Pour Pierre-Julien Chantzios, la qualité doit être privilégiée par rapport au prix, qui demeure le cheval de bataille de la grande distribution.

Matahi, une start-up innovante du secteur

Pour Raphaël Gorardin et Alexandre Giora, fondateurs de Matahi, la clef du succès réside dans le lancement de produits innovants, qui ont toutes les chances de damer le pion à des produits présentés comme démodés. C’est pourquoi ils ont lancé une nouvelle boisson énergisante, contenant de l’eau, de la pulpe de fruit de baobab, du sucre de canne, de la caféine et de la vitamine C. Après avoir obtenu un référencement chez Colette, Eatme ou encore Causses, ils sont en pleine négociation avec une grande enseigne, visant un chiffre d’affaires de 1,3 millions d’euros en 2015.

Nomad Yo, une start-up dans le domaine du yaourt

Christophe Favot, ingénieur agronome et docteur en microbiologie, a décidé de surfer sur la tendance du « sans lait de vache » et du « sans gluten » dans le secteur des yaourts, en créant un produit à base de riz, de sarrasin et de millet, végétaux fermentés pour obtenir un produit crémeux. Loin d’une production industrielle massive, il mise tout sur une multiplication des petits ateliers, à proximité immédiate des points de vente, visant à terme une double centaine de « micro-yaourteries » réparties sur toute la France.

L’aide à l’entrepreneuriat est-elle la seule réponse face au chômage ?

Fin mai 2015, le taux de chômage était en légère hausse et concernait près de 10% de la population active et plus de 5,5 millions de personnes en métropole. Devenu une préoccupation majeure en France, le chômage inquiète tous les gouvernements successifs qui ont tenté de réfléchir aux moyens pouvant être mis en place afin d’endiguer ce fléau.

Des solutions, comme l’aide à la création d’entreprise, sont ainsi utilisées pour essayer d’y remédier. Aidées lors de la phase de création puis accompagnées lors de leur développement, les jeunes entreprises deviennent un rempart contre le chômage structurel. Mais s’agit-il vraiment de la solution la mieux adaptée pour faire diminuer le chômage ? Existe-t-il d’autres modes d’action plus aptes à freiner l’augmentation quasi constante de la courbe du chômage ?

Accompagner l’entrepreneuriat pour créer de l’emploi

Les entreprises sont essentielles pour créer du capital, de l’innovation et de la croissance. Il paraît donc logique de tenter de supprimer les freins au bon développement de l’entrepreneuriat sur le marché français afin de lutter contre le chômage. Cette analyse est pleinement partagée par le directeur général de la DGE (Direction Générale des Entreprises) Pascal Faure, l’un des ambassadeurs français des petites et des moyennes entreprises. En décembre 2014, lors de la conférence « Où va l’Etat ? » organisée par le Conseil d’Etat, il affirmait que « la vraie réponse contre le chômage, c’est l’aide à l’entrepreneuriat ». Pour cela, l’Etat a un rôle majeur à jouer, en améliorant la compétitivité des entreprises pour générer des embauches et en développant l’attractivité du territoire pour les sociétés étrangères.

Un moyen efficace pour lutter contre le chômage

Pascal Faure estime que l’Etat se doit d’accompagner les entreprises, qui reprennent tout juste leur essor après la crise de 2008-2009, afin de créer de l’emploi. Selon lui, les PME sont le premier gisement de création d’emplois : c’est donc en aidant à fonder des entreprises et à les développer que le chômage pourra diminuer. Il avance plusieurs mesures allant dans ce sens : alléger le fardeau administratif, généraliser l’accès au financement, simplifier les démarches de création d’entreprise ou encore moderniser le tissu industriel. En donnant la possibilité à un individu de devenir acteur de son propre avenir professionnel, c’est toute la collectivité qui bénéficie des avantages de son action personnelle. En l’occurrence, un projet d’ouverture d’entreprise, soutenu par l’Etat, permet de créer des postes et d’ouvrir des débouchés professionnels qui n’existaient pas jusqu’alors.

La solution de l’assurance-chômage

Mais la diminution du chômage passe également par d’autres biais que la création d’entreprises. Favoriser l’accompagnement des chômeurs semble être un moyen tout aussi pertinent pour avoir un réel impact sur la courbe du chômage, et permettre à des personnes sans emploi de réintégrer le marché du travail. En 2014, une étude menée par Johan Hombert, David Sraer, Antoinette Schoar et David Thesmar est revenue sur les conséquences du Plan d’Aide de Retour à l’Emploi (PARE), une mesure lancée en 2002. Ainsi, en fournissant une assurance-chômage aux personnes se lançant dans une nouvelle activité pour les trois années à venir, elle a permis de créer chaque année entre 9000 et 24000 emplois.

D’autres mesures contre le chômage de longue durée

Un accompagnement plus adapté des demandeurs d’emploi est au cœur du programme de 20 mesures contre le chômage proposé par le Ministre du Travail François Rebsamen en février 2015. Parmi les solutions avancées figurent notamment le renforcement de la qualité du diagnostic après une inscription à Pôle Emploi, le doublement du nombre de personnes bénéficiant d’un accompagnement intensif ou la mise en place de formations qualifiantes gratuites. Le plan prévoit de mener ainsi une lutte beaucoup plus large contre le chômage, en mobilisant notamment les collectivités locales. D’autres mesures, portées quant à elles par la loi Macron, allègent les restrictions qui pesaient jusqu’alors sur les créateurs d’entreprises. Parmi elles, on retiendra la protection de la résidence principale de l’entrepreneur qui ne peut plus être saisie par ses créanciers, le ‘suramortissement’’ des investissements effectués entre le 15 avril 2015 et le 14 avril 2016 à hauteur de 140%, l’abandon de la loi Hamon qui obligeait un dirigeant à informer ses salariés de la cessation de son activité au moins deux mois à l’avance, ou encore le développement des relations interentreprises.

L’aide à la création d’entreprise constitue un levier intéressant permettant d’influer positivement sur le taux de chômage. En plus de participer à l’éclosion d’idées nouvelles et d’avancées imaginatives, elle a un impact positif sur le marché de l’emploi français qu’elle contribue à renforcer et à diversifier. Alors oui, augmentons le nombre d’entrepreneurs ! Cependant, l’interventionnisme de l’Etat ne peut se limiter à cette seule action. Pour des résultats rapides et probants, plusieurs mesures drastiques et courageuses doivent être menées simultanément.

La mutuelle obligatoire en 2016 approche à grands pas !

Les entreprises ont obligation de mettre en place une mutuelle d’entreprise obligatoire pour le 1er janvier 2016. Quelles garanties choisir et comment souscrire en tant qu’employeur ? Focus.

Qui est concerné par la mutuelle obligatoire ?

À partir du 1er janvier 2016, toutes les entreprises, y compris celles de moins de 50 salariés, devront souscrire à une mutuelle santé collective pour l’ensemble de leurs salariés. Environ 3,5 millions des salariés du secteur privé sont concernés par une telle mesure.

Son coût pèsera pour moitié sur l’entreprise, tandis que l’autre moitié restera à la charge du salarié. Les salariés dont le contrat présente une durée inférieure à 12 mois pourront refuser d’adhérer à ce contrat, de même que ceux pour lesquels la cotisation salariale représenterait au moins 10 % de leur rémunération brute.

Quelques autres cas de refus de la mutuelle obligatoire sont prévus par le texte de loi. Attention, les cas de dispense doivent impérativement figurer dans l’acte de mise en place de cette dernière dans l’entreprise. À défaut, l’employeur pourra être sanctionné par l’URSSAF.

Les avantages de la mutuelle obligatoire

Pour l’employeur, le choix d’une mutuelle d’entreprise est important dans le but de fidéliser ses salariés. L’entreprise peut choisir sa mutuelle et opter pour une protection sociale correspondant aux besoins spécifiques de ses salariés. Enfin, d’un point de vue fiscal, l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 (ANI) permet de déduire les cotisations de l’entreprise du bénéfice imposable sous certaines conditions.

Pour le salarié, ce type de couverture santé revient souvent moins cher qu’un contrat individuel. De plus, les garanties peuvent être étendues à l’ensemble de ses ayants droit (conjoint, enfants ou personnes à charge). Dans certaines limites, les cotisations sont déductibles du salaire brut imposable avant abattement. Si le salarié juge les garanties collectives insuffisantes, il pourra toujours souscrire à un contrat d’assurance individuelle pour les compléter.

Les garanties obligatoires de la mutuelle d’entreprise

Les garanties minimales fixées par le décret sont les suivantes :

• Pour les consultations médicales, les actes et les prestations remboursables par la Sécurité sociale (sauf quelques exceptions), le remboursement s’établit à hauteur du ticket modérateur, c’est-à-dire le reste à charge.
• Le forfait journalier hospitalier en cas d’hospitalisation doit être remboursé en totalité et sans limitation de durée.
• Les frais dentaires (prothèses et orthodontie) sont couverts à hauteur de 125 % du tarif conventionnel.
• Un forfait de frais d’optique s’applique par période de 2 ans (annuellement pour les enfants ou en cas d’évolution de la vue) à concurrence de 100 € pour une correction simple, 150 € pour les équipements mixtes et 200 € pour les verres dits « complexes » (forte correction ou verres progressifs).

Les compagnies d’assurances pourront évidemment vous proposer d’autres niveaux de prestation.

Mise en place du dispositif en entreprise

Chaque entreprise devra avoir établi ce contrat collectif au plus tard le 1er janvier 2016.

Tous les assureurs reconnus par l’État peuvent être choisis pour l’établissement du contrat. Vous avez ainsi la possibilité de mettre différentes compagnies d’assurances en concurrence en demandant plusieurs devis comme par exemple sur le site de la maaf.

Si votre entreprise a déjà souscrit à une mutuelle pour les salariés, rien ne vous empêche de faire évoluer ce contrat pour qu’il corresponde au nouveau dispositif obligatoire.

Donuts libère les noms de domaine dans le secteur de la santé

Depuis le 10 juin 2015, la société Donuts, qui gère actuellement le plus gros parc de nouveaux gTLDs (noms de domaine de premier niveau, ndlr) avec à son actif pas moins de 200 extensions déjà lancées, organise la libération de noms de domaines jusque-là bloqués. Certaines, comme les extensions concernant le secteur de la santé, qui viennent d’être dévoilées le 19 août, étaient particulièrement attendues, car elles pourront permettre à de nombreux professionnels de donner un nouvel élan à leur site internet.

Un calendrier de libération hebdomadaire

Plus d’un million de noms de domaine regroupés par thématiques sont progressivement mis sur le marché par Donuts d’une manière hebdomadaire. Treize sessions échelonnées du 10 juin au 2 septembre sont ainsi programmées. La première a eu pour thématique la photographie, et a été suivie par la libération de gTLDs dans le domaine du business (17 juin), le thème « noms génériques et fun » (24 juin), la technologie (1er juillet), l’éducation (8 juillet), l’alimentation (15 juillet), l’e-commerce (22 juillet), l’immobilier (29 juillet), la construction (5 août), les services (12 août), la santé (19 août), les finances (26 août) et se termine par les voyages (2 septembre). Les hébergeurs comme OVH ou 1&1 les proposent à leurs clients dès leur libération, l’implémentation étant automatisée.

Les extensions dédiées au domaine de la santé

Dans le très attendu domaine de la santé, lancé le 19 août dernier, on trouve ainsi les extensions .healthcare, .care, .fitness, .clinic, .surgery, .dental et .vision. L’utilisation de titres génériques, comme .healthcare et .care, sont recommandés aux médecins généralistes, aux sites spécialisés dans l’information et les innovations médicales, ainsi qu’aux sites de bien-être. L’extension .fitness séduira les entreprises sportives œuvrant dans ce domaine, mais aussi les diététiciens et autres professionnels de l’alimentation. Le .clinic sera quant à lui tout indiqué pour les établissements hospitaliers, cliniques et autres maternités, mais aussi pour les laboratoires d’analyses. L’extension .surgery semble tout à fait appropriée pour les chirurgiens et autres spécialistes. Le .dental fera le bonheur des dentistes et autres prothésistes dentaires, tandis que le .vision séduira quant à lui les professionnels de la vue, comme les opticiens ou les ophtalmologues.

Pourquoi choisir une extension spécialisée ?

Les nouvelles extensions offrent désormais aux professionnels qui cherchent une manière pertinente de se rendre visible des nouvelles opportunités en matière de référencement sur internet. Une extension ciblée, contrairement à un nom de domaine généraliste, permet à l’utilisateur de trouver facilement et rapidement la spécificité du site qu’il consulte. Il donne ainsi une meilleure image à la société utilisatrice, qui s’affirme comme étant une référence dans son domaine.

De plus en plus de nouvelles extensions sur le marché

On recense désormais plus de 6 000 000 noms de domaine différents enregistrés avec pas moins de 650 nouvelles extensions. Un véritable succès, qui ne cesse de croître depuis le premier lancement datant de la fin de l’année 2013. Ces extensions représentent plus de deux fois le nombre de .fr, qui est « seulement » de 2 800 000. En outre, de nombreux termes qui avaient à l’origine été bloqués par l’ICANN pour limiter les risques de collision ont été libérés, la société d’attribution des noms de domaine ayant récemment mis en place un tout nouveau système de déblocage ultra performant, avec en prime une période de test. Ainsi, régulièrement, de nouveaux domaines seront mis en vente sur le marché, renvoyant l’époque des extensions à deux lettres à l’âge de pierre du web.

L’entrepreneur en banlieue

Disposant de nombreuses mesures et incitations fiscales visant à développer l’activité entrepreneuriale, la banlieue demeure l’objet de bien des interrogations. Depuis des dizaines d’années les gouvernements successifs se sont employés à favoriser l’emploi et l’entreprise avec des succès plus ou moins notables. Quel bilan tirer alors de ces décisions politiques et économiques en banlieue ?

Des plans successifs pour aider l’entreprise 

Plan Banlieue, plan Espoir Banlieue, rapports interministériels sur la politique de la ville en banlieue, ces zones ont bénéficié de nombreuses mesures incitatives. Politique de l’emploi, développement des entreprises en zones fiscales incitatives, formation des jeunes, nombreux ont été les choix des gouvernements au fil du temps. Avec des résultats plus que mitigés, les banlieues cumulent des tares économiques et sociales qu’il semble difficile de pouvoir résoudre en quelques années.

Un bilan de 2004 de l’Institut Montaigne qui montre de nombreuses inégalités, avait été à l’origine de la Charte sur l’égalité des chances et la diversité. Selon le ministère de la Ville de l’époque, un jeune de moins de 30 ans sur trois avait décroché un emploi et seuls 26 500 contrats d’autonomie avaient été signés. 102 entreprises implantées dans les différentes villes de banlieue avaient été signataires de la Charte, mais seuls les grands groupes industriels comme Coca-Cola ont dépassé leurs objectifs.

Échecs de la politique de la ville …

De nombreuses zones ont été créées visant à favoriser l’implantation des entreprises en banlieue. Zone de Redynamisation Urbaine, Zone Franche Urbaine, la politique de la ville a eu recours à des mesures d’exonération fiscale incitatives. Supprimées depuis 2014 et remplacées par des
Contrats de ville, ces zones franches ne semblent pas avoir apporté d’améliorations. L’aide à la création d’entreprise et le soutien financier des quartiers les plus défavorisés souffrent également d’une politique budgétaire insuffisante, que les entrepreneurs de banlieue dénoncent. Le contexte économique et les différentes crises successives ne permettent pas d’adopter des mesures budgétaires suffisantes malgré les 42 milliards d’€ injectés dans les banlieues selon la Cour des Comptes.

…Mais des réussites individuelles

Les entrepreneurs individuels et très petites entreprises semblent tirer leur épingle du jeu. Quelques succès notables viennent ponctuer un bilan plus que mitigé en banlieue. À l’instar de la marque Airness qui continue de connaître une réussite fulgurante, seuls les entrepreneurs de banlieue qui se sont pris en main connaissent des réussites économiques. Fondée en 1999 par Malamine Koné à Saint-Denis dans le 93, la multinationale s’est imposée comme une référence dans l’univers des équipementiers sportifs avec un chiffre d’affaires de plus de 120 millions d’€ ! Auto-entrepreneurs, PME et entreprises à taille réduite tentent de dynamiser des quartiers souvent exclus des services publics et éloignés des centres villes.

Le prix Talent des Cités récompense ainsi depuis 2002 près de 181 créateurs d’entreprise. L’entreprise Tout à Dom Services, créée en 2005 par un habitant du Raincy, Franck Sodoyer, illustre parfaitement cette tendance avec un chiffre d’affaires généré de 2,3 millions d’€. Cette dernière a pour but de favoriser l’accès aux soins des plus démunis.<

Les applications qui permettent de voyager malin

Le développement des technologies numériques et des applications mobiles permet aujourd’hui aux particuliers de disposer de nombreuses offres pour voyager. L’univers du tourisme et du voyage bénéficie de différentes applications pour voyager malin et payer moins cher son séjour. Quelles sont alors ces start-up qui proposent des offres avantageuses à travers leurs applications ?

Les comparateurs d’offres de voyages 

Le succès des plateformes Web proposant de comparer les offres d’hôtels ne cesse de croître. TripAdvisor, Kayak, Trivago et bien d’autres sont utilisés par des millions d’internautes. Ceux-ci permettent d’afficher toutes les offres (promotionnelles ou non) des sites de réservation en les triant par date et durée du séjour, équipements, et surtout par avis et notes des utilisateurs.
Particulièrement utiles pour tous ceux qui souhaitent payer moins chers leurs séjours mais aussi profiter des photos prises par les internautes et des avis réels sur tel ou tel hébergement, les comparateurs d’offres demeurent de précieux atouts pour voyager malin.

Avygeo le numéro 1 du voyage social

Dans la même optique, Avygeo est une plateforme Web qui permet de comparer les offres d’hébergements mais dans un souci d’équité et de séjour à caractère humanitaire. Réseau social et solidaire en faveur du tourisme conscient, le site permet de partager avis et photos sur un établissement tout en faisant gagner de l’argent aux associations humanitaires en partageant des témoignages.

Localeur sur application mobile

Créée au Texas afin de faciliter un séjour au quotidien en planifiant de A à Z son voyage et faciliter la vie des utilisateurs une fois sur place, la plateforme mobile Localeur a reçu le prix de la meilleure start-up en 2013. Ce site permet de récolter des guides et des avis sur l’ensemble d’une ville pour profiter une fois sur place de toutes les informations utiles. Restaurants plébiscités par les utilisateurs, attractions du moment à faire, sorties et bonnes idées shopping, Localeur localise et recommande tous les lieux pour voyager malin sans payer plus et économiser sur son budget voyage.

Entrain pour lutter contre le jetlag

Entrain est une idée originale et maligne pour éviter aux voyageurs le désagréable décalage horaire. L’application permet en effet quelle que soit la durée du vol de régler au mieux son horloge interne pour ne pas ressentir les effets néfastes du jetlag. Créée par des chercheurs du Michigan, l’application fait fureur sur l’App Store et iPhone.

PackPoint l’indispensable pour voyager

Éditée par le spécialiste des applications mobiles Wawwo, PackPoint est disponible sur l’ensemble des plateformes mobiles. Avant de partir en vacances, préparer sa valise représente souvent un calvaire et demande maintes précautions. Afin de ne rien oublier et être sûr d’emporter les objets et effets personnels les plus importants, l’application PackPoint permet d’aider à la préparation des valises et d’optimiser leur contenu. Les voyageurs sont ainsi certains de n’emporter que le nécessaire ou au contraire disposent de la possibilité de régler l’application pour remplir la valise au maximum !

TripIt l’outil de voyage

Fondée en 2006, la start-up TripIt est plébiscitée par les utilisateurs et fait partie des applications Android de voyage les plus téléchargées. Bien pratique une fois dans l’avion pour une fois sur place régler de façon optimale ses visites, TripIt fournit toutes les informations utiles pour préparer ses itinéraires. Les voyageurs peuvent télécharger le plan de la ville, les horaires de tous les services publics ou encore les emplacements exacts de tous les monuments à visiter une fois sur place.

Wifi-Finder pour économiser sur son budget

Fondée par la start-up NinthDecimal qui fait partie des 500 compagnies en vogue du magazine Fortune, l’application Wifi-Finder éditée par JiWire est l’accessoire indispensable des tablettes et Smartphones.
Difficile de se passer d’Internet une fois arrivé dans un pays. Afin de pallier ce problème récurrent des touristes, l’application Wifi-Finder permet d’économiser des frais considérables sur sa facture de téléphonie mobile en fournissant un service gratuit de radar Wifi à l’étranger.

Quels métiers porteurs dans le numérique ?

Le secteur des Nouvelles technologies et des Télécommunications est en perpétuelle croissance. On notait par exemple en 2009 environ 6,5 milliards d’abonnés pour la téléphonie mobile et plus de 600 milliards USD investis dans le domaine d’après l’évaluation de l’UIT (Union Internationale des Télécommunications). Cette révolution a créé un boom sur le marché de l’emploi. Et selon les dires de l’Union européenne, on prévoit le doublement de ces chiffres. Plusieurs métiers ont vu le jour et plusieurs autres naissent au fil du temps grâce aux technologies. Mais quels sont parmi cette panoplie de métiers dans le numérique, les cinq les plus porteurs ?

Un secteur d’avenir plein de promesse en matière d’emploi

Quelques chiffres assez édifiants nous montrent à quel point le secteur du numérique est celui de l’avenir. Selon les statistiques du groupe Global Entrepreneuriat Monitor (GEM) en 2013, plus de 8,4% de la population mondiale se retrouvait au chômage. Les estimations prenant juste en compte l’Amérique du nord et l’Europe nous renvoient à une création de plus de 1 500 000 emplois dans ces deux régions pour les 10 prochaines années. D’un autre côté l’UIT nous fait comprendre par son dénombrement de 2004 déjà, que plus de 13,2 % des habitants de la terre avait accès à la connexion internet et que 38% d’entre eux obtenait cette connexion via des technologies large bande. Pour y arriver, les placements financiers consacrés aux secteurs des TIC et Télécommunications avoisinaient 300 milliards USD. De plus, la même institution déclare en janvier 2005 que plus de 150 millions d’abonnés ont accès à la 3G dans 56% des nations au monde.

Les métiers qui sortent du lot

L’économie est transformée par le numérique à travers les divers changements orchestrés par l’évolution des NTIC avec l’arrivée de nouveaux concepts tels que la Big Data, les objets connectés, le marketing digital, etc. De nouveaux métiers se créent. Quels sont alors dans le domaine du numérique, les 5 métiers les plus porteurs ?

Le métier de développeur d’applications Web ou mobile

Ce métier prend de l’ampleur au vu de l’utilisation grandissante des smartphones. Il confère une certaine indépendance et permet de s’installer très souvent à son propre compte. Il ne nécessite pas de gros outils si ce n’est un ordinateur et les logiciels de développement. Ainsi, grâce des connaissances en HTML, PHP, WordPress, etc. le concerné sera en mesure de créer un grand nombre d’applications web et mobile.

Data Scientist et Ingénieur Big Data

L’éclosion des smartphones accompagnée des multiples applications qu’ils permettent d’exécuter ont eu pour conséquence directe une abondance de données provenant de leurs utilisateurs. C’est ainsi que dans un second temps, le choix des entreprises se porte sur deux métiers à savoir Data Scientist et Ingénieur Big Data. Il s’agit d’ingénieurs spécialistes des données. Ce sont des professions qui ont vu le jour grâce à l’émergence de la Big Data. Le rôle d’un ingénieur Big Data est de construire des algorithmes puissants pour aller récupérer toutes les données depuis les diverses nouvelles technologies utilisées et celui du Data Scientist dans la même logique est de mettre en œuvre des outils dans l’optique d’analyser ces données puis d’en tirer des informations propices pour le développement de stratégies marketing.

e-Customer Relation Management

Avec la monté en puissance du web, les entreprises doivent s’adapter et mettre en œuvre de nouveaux outils pour interagir avec leurs clients. Cette tâche est confiée à un responsable e-CRM qui se charge d’administrer la relation avec les clients au travers de la conception, la mise en place et la gestion des instruments du web à savoir les réseaux sociaux, les plateformes collaboratives et diverses autres solutions communautaires.

Spécialiste de la sécurité des systèmes d’information (SSI)

En fin de liste mais pas des moindres, le métier de spécialiste en sécurité informatique est également très prisé. Après avoir implémenté un système, il faut bien en assurer la disponibilité, la maintenance et le prévenir des diverses intrusions. C’est en cela que l’ingénieur SSI intervient. C’est un rôle très important car il met en jeu la sécurisation des bases de données de tous les clients et partenaires, des informations de paiements et la fiabilité de toutes autres données jugées confidentielles.

Votre site est-il un ami du mobile ?

Le Mobile Friendly, nouveau critère de référencement de Google, est officiellement instauré depuis le 21 avril 2015. Comment s’assurer que votre site web est Mobile Friendly ? Quel est le réel impact favorable pour votre site ?

Indispensable aux sites web, la compatibilité mobile doit répondre à des critères précis. Mentionnés dans les SERP, les sites mobile friendly ont pour but d’offrir une meilleure expérience aux utilisateurs du web sur mobile.
Critère de référencement parmi tant d’autres, il est devenu indispensable pour acquérir une audience via les moteurs de recherche, sans oublier que les visites sur mobile représentent une part de plus en plus conséquentes.

Le Mobile Friendly : quels critères ?

L’annonce paraissait en fin 2014 et le nouveau critère « Mobile Friendly » allait être mis en place par Google dès le 21 avril 2015. Pour ce faire, il doit correspondre à différents points stratégiques à commencer par la mention « Site Mobile » dans les résultats de recherche. Afin de vous venir en aide, Google propose même un service de vérification pour la compatibilité mobile. Pour qu’un site web soit Mobile Friendly, il doit répondre à des critères précis qui sont :

• Une lisibilité parfaite du texte, sans nécessiter de zoom ou de scroll (déplacement de droite à gauche) de la part de l’utilisateur
• Une visibilité irréprochable du contenu par les visiteurs (sans zoom)
• Un logiciel compatible installé (non comme Flash qui est déconseillé)
• Des call to action (boutons cliquables) suffisamment espacés
• Une page adaptée automatiquement à la taille de l’écran du mobile

Pour s’assurer du respect de tous les critères Mobile Friendly, Google met à disposition des pages d’aide dédiées aux webmasters. Il explique en détails la marche à suivre afin de conformer son site web.

Pourquoi opter pour la compatibilité mobile de son site web ?

Nouveau critère de référencement, le Mobile Friendly a bien d’autres intérêts pour un site web. Bien évidemment, il joue un rôle dans le positionnement d’un site dans les SERP (résultats de recherche). Google étant le moteur de recherche par excellence, les sites web ont tout intérêt à devenir compatibles sur mobile. Même si la rumeur (infondée) tend à dire que les sites non Mobile Friendly seront déclassés, il est plus prudent d’avoir un site compatible mobile.

L’avancée des technologies mobiles influe sur le nombre d’utilisateurs. En France, un internaute passe environ une heure par jour sur son Smartphone à consulter des sites web et il reste avisé de prendre en compte cette manne potentielle d’acheteurs tant en simplifiant le processus d’achat pour un utilisateur via un téléphone.

L’intérêt du Mobile Friendly demeure ici d’attirer plus de visiteurs, de générer du trafic et donc des actions (achat, devis, contact,…). En suivant le nombre de visites sur Google Webmaster Tools, vous pourrez également vous informer de l’audience de votre site web sur mobile.

Vous attendez encore ?

Les start-up spécialisées dans le paiement simplifié vont-elles remplacer les banques ?

La mutation des moyens de paiement a changé fondamentalement la vision des banques traditionnelles auprès des particuliers. La dématérialisation a eu un impact certain et les technologies numériques et de l’information ont développé une nouvelle façon de concevoir la banque. Celle-ci est-elle alors condamnée à la disparition ou peut-elle s’adapter aux changements ?

La dématérialisation des moyens de paiement

La disparition progressive du chéquier est due à l’avènement du numérique et à l’ouverture à la concurrence du secteur bancaire. Banques en ligne qui proposent désormais une ouverture de compte 100% virtuelle avec tous les moyens et services de paiement disponibles ou start-up spécialisées dans le paiement simplifié, les banques traditionnelles souffrent d’une concurrence acharnée. Les particuliers disposent de l’évolution technologique et de l’élargissement de l’offre grâce au paiement sans contact, aux plateformes en ligne comme Bitcoin, PayPal et eBay, Amazon et Google, qui proposent des paiements électroniques sans compte bancaire. Cartes de paiement prépayées, paiement sans contact NFR avec smartphone, les internautes peuvent-ils se passer de leur banque ?

Le paiement simplifié sans contact

La technologie NFC permet de payer ses achats de moindre importance sans carte bancaire. Par le biais de son smartphone il est possible de payer chez de nombreux commerçants qui ont adopté cette technologie. Les plus grands groupes du monde numérique comme Apple, Amazon, Google et d’autres, proposent désormais via leurs plateformes un paiement sans contact. L’Apple Pay sur iPhone 6, Google Pay et Wallet, lecteur de carte bancaire exclusif à Amazon, la technologie NFC sans contact a créé de nombreux émules.

Cependant, la disparition récente de Monéo lancé en 1999 démontre un manque de confiance des consommateurs dans ce moyen de paiement simplifié. Selon l’Observatoire du NFC et du sans-contact, seuls 280 000 points de vente sont équipés de cette technologie, soit moins de 22% des commerçants. Seuls les derniers smartphones sont compatibles avec le NFC, soit environ 81 appareils du marché grand public, ce qui concerne 700 000 personnes. Un sondage réalisé pour Syntec Numérique par Odoxa en janvier 2015 indique d’autre part que 57% des particuliers trouvent cette technologie inutile.

Avantages et limites du paiement électronique simplifié

Avec de nombreux sites de e-commerce qui permettent de payer par le biais de PayPal, Monéo, Google Wallet, Facebook ou Bitcoin, les internautes disposent d’une alternative plus ou moins fiable aux banques traditionnelles. La création d’un compte virtuel qui peut être alimenté par carte bancaire reste un moyen simple et rapide d’effectuer ses achats sur Internet. Cependant le cryptage et la sécurité des données numériques posent de nombreux problèmes pour les spécialistes.

La dématérialisation des produits et services bancaires et l’avènement de la monnaie électronique, profitent aux consommateurs en proposant un paiement électronique simplifié 100% en ligne. Avec le monopole des grands groupes bancaires tels Visa Mastercard et American Express, il semble difficile de concurrence un réseau qui pèse des milliards de dollars et d’utilisateurs.

L’attractivité de cette monnaie électronique ne tient alors qu’en la présence d’offres personnalisées et de bons de réduction disponibles. Le e-commerce permet ainsi de fidéliser une clientèle d’habitués en proposant plusieurs offres de paiement, et la popularité de sites comme eBay et Amazon est propice à un paiement simplifié. Afin d’éviter d’enregistrer sa carte de paiement à chaque transaction, les sites similaires à PayPal permettent alors de faciliter toutes les transactions.

Le meilleur pays pour entreprendre pour une femme ?

Quels sont les pays où les femmes ont la meilleure opportunité pour devenir entrepreneur ? D’après des études réalisées chaque année par des cabinets spécialisés, la France se trouve parmi les premières nations où les femmes peuvent s’épanouir sur le plan professionnel en créant leur propre entreprise. Mais quels sont les critères pris en compte pour déterminer quel est le meilleur État où la femme a plus de chance d’être à la tête d’une entreprise ?

Les critères sociaux

Le niveau d’éducation représente la première mesure. En moyenne plus une femme serait instruite, plus ses chances de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat deviendraient grandes. Comme pour la gente masculine, elle doit en effet disposer des capacités et connaissances nécessaires pour mener les rennes d’une entreprise, connaître les enjeux et appréhender les risques afférents à son activité, même s’il reste parfaitement possible d’entreprendre sans avoir de diplôme.

Les conditions économiques

La présence des femmes dans la vie économique et politique du pays s’avère déterminante. Les principaux résultats des auteurs des études ont dégagé les questions suivantes : les femmes occupent-elles une place importante dans l’administration du pays ? Les entreprises féminines prennent-elles de l’essor et créent-elles des emplois ? En général, l’effectif des sociétés féminines des pays peu aidés se limite à un nombre peu élevé et peinent à décoller.

La parité hommes/femmes au sein des entreprises

Souvent, les femmes sont moins rémunérées que les hommes dans les pays industrialisés. Ainsi, leur apport dans l’entreprise est moins valorisé et elles peuvent être victimes de sous-emploi. La législation agit-elle en faveur des femmes ? Il est prouvé que les pays qui prévoient un assouplissement fiscal aux jeunes entrepreneurs contribuent à l’expansion des entreprises, et donc indirectement à celles dirigées par les femmes.

L’accès aux financements

La propension des organismes d’investissements à octroyer des fonds aux femmes reste un critère fondamental pour leur permettre de faire évoluer et financer leur projet. Cette manne financière servant de tremplin pour toutes celles qui ambitionnent de se lancer dans l’entrepreneuriat et qui peut compenser une inégalité de traitement.

Et le pays le plus propice à l’entrepreneuriat féminin est :

Les États-Unis ! Ce pays est sur la première marche du podium, car les études effectuées ces dernières années confirment qu’ils respectent toutes les conditions pour donner aux femmes les opportunités pour monter leur compagnie et de la développer.
L’enquête GWEL (Global Women Entrepreneur Leaders) Scorecard réalisée en 2015 leur accorde une note de 71 sur 100 tandis qu’elle octroie 69 points à l’Australie et au Canada. La Suède quant à elle se voit attribuer 68 points. La France elle, siège en 6ème position à 62 points. En queue de peloton s’affiche le Pakistan où seulement 3% de la population féminine ont un compte bancaire et 19% ont fréquenté le collège et le lycée.