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Ces entreprises qui ne paient pas d’impôts en France !

Il est aujourd’hui possible pour une entreprise française de ne pas payer d’impôts. Contrairement aux idées reçues, si toutes les conditions sont bien respectées, cette pratique demeure parfaitement légale et n’a rien d’illicite ! De nombreuses entreprises suivent ce modèle d’optimisation fiscale, comme c’est le cas pour Google, Starbucks, Amazon ou encore Apple, certaines jouant parfois avec les limites. Mais comment s’y sont-elles prises ? Et qu’est-ce que l’optimisation fiscale au juste ? Enquête.

L’optimisation, pas illégale en soi.

Avant d’aller plus loin, il faut savoir ce que désigne l’optimisation fiscale. De manière générale, cette notion fait référence au fait de profiter d’un régime fiscal avantageux, ce qui en soit n’a rien d’illégal. Dans le cadre d’une opération qui se situe sur le territoire national comme celui de la France, on parle d’optimisation fiscale classique, dite « locale ». Celle-ci peut être adoptée par tout créateur ou dirigeant d’entreprise quand il s’installe dans une région désignée comme prioritaire en termes de revitalisation d’emploi. Ce type de pratique reste toutefois limitée en France. Elle peut vous convenir si vous souhaitez économiser en général moins de 10 000 euros d’impôts par an même si le montant peut être bien supérieur notamment en cas de revitalisation de l’emploi. L’optimisation fiscale peut être plus simple et reposer sur le choix de la forme juridique de votre société (SA, SAS, SARL, entreprise individuelle…). Dans le cas d’une SARL, votre fiscalité pourra être affectée de manière différente si vous êtes gérant majoritaire ou minoritaire. Choisir le mode de répartition de ses revenus entre salaire et dividendes est ainsi à considérer. La réglementation fiscale s’avère néanmoins souvent extrêmement complexe, ce qui implique que, très souvent, seuls les grands groupes mettent en place des montages fiscaux parfaitement légaux. Les autres entreprises n’ont généralement pas les moyens de les mettre en œuvre, faute de temps à consacrer à l’élaboration des dossiers. Ces dernières sont, en ce sens, souvent pénalisées par le manque de moyens dont elles disposent pour profiter des avantages fiscaux.

Se servir des dispositions fiscales et législatives internationales.

L’optimisation fiscale internationale consiste à transférer tout ou une partie des bénéfices ou des activités de sa société vers d’autres pays, où la fiscalité y est plus intéressante. Pour ce qui concerne les entreprises françaises qui souhaitent utiliser l’optimisation fiscale internationale, certaines nuances doivent être apportées. La première révèle que cette pratique ne devient intéressante que si les bénéfices de votre entreprise sont d’au moins 50 000 euros par an. Celle-ci n’est donc pas seulement réservée au grand groupe mais peut être envisagée dans le cadre d’une PME. Elle vous permet d’optimiser le bénéfice global de votre entreprise ainsi que les dividendes des actionnaires. Pour mettre en place ce type de système, l’idée reste de se servir des législations et fiscalités internationales afin d’instaurer des montages bénéfiques pour votre entreprise. En principe, il est question d’avoir recours à une ou plusieurs sociétés dite « offshore » pour mener à bien vos opérations commerciales. Plusieurs méthodes existent, notamment la création de sociétés pour des opérations d’affacturage, consistant à confier à un tiers la gestion du financement et du recouvrement de créances pour obtenir un remboursement anticipé, ou pour mettre en place un système de prix de transfert, désignant l’ajustement des prix pratiqués par une maison-mère pour une transaction avec ses filiales.

Les sociétés offshore, qu’est-ce que c’est ?

Par définition, une société offshore fait référence aux sociétés ayant établi leur siège social au sein d’un pays étranger dans lequel votre entreprise n’a pas d’activité et où les dirigeants responsables ne sont pas domiciliés. Autrement dit, il est question d’une société non résidente qui profite d’un régime fiscal avantageux permettant parfois l’exemption d’impôts. Et tout cela est légal ! Des sociétés du CAC 40 telles que Google, Apple, Amazon, Microsoft, ou encore Ebay, utilisent ce système pour l’optimisation de leurs revenus. Au niveau du coût de création d’une société offshore, ce dernier n’est par ailleurs pas aussi élevé qu’il peut paraître. Les coûts de création propres oscillent entre 300 et 3 000 euros. Pour les frais d’ouverture du compte bancaire, il faut compter entre 200 et 2 000 euros, de même pour les frais de Nominee ou « prête nom » qui consiste à cacher son identité mais qui restent optionnels. Il ne restera à payer que les frais annuels de maintenance tels que la licence du gouvernement ou ceux comptables si vous en avez. Cette pratique reste cependant suspicieuse pour les états.

L’exemple de Starbucks : une société exempte d’impôts mais condamnée ! Aujourd’hui, Starbucks se place comme la plus grande chaîne multinationale de café et réalise près de 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Cotée au Nasdaq, elle dispose de plus de 19 000 salons établis dans le monde dont plus de 90 en France. Depuis son installation en 2004, l’entreprise Starbucks Coffee France ne verse pas d’impôts sur les sociétés (IS) du fait qu’elle ne déclare aucun bénéfice. Pourtant, on remarque que son nombre de franchises augmente constamment. Les franchisés reversent une redevance à Starbucks Coffee France dont les bénéfices sont domiciliés au Pays-Bas. La maison-mère fait passer des transactions par ses filiales. Un exemple d’entreprise qui semble avoir bien compris le principe de l’optimisation fiscale. Ce dernier reste toutefois à nuancer à cause de la condamnation du groupe en octobre dernier par la Commission européenne. Au regard du droit européen de la concurrence, certains accords passés avec l’administration néerlandaise ont été jugés illégaux. La condamnation du groupe fait suite au scandale financier LuxLeaks, révélant le contenu d’une centaine d’accords fiscaux très avantageux.

Des avantages multiples à la création de sociétés offshore.

Malgré les nombreux risques, créer une ou plusieurs société(s) offshore présente des avantages non négligeables. D’abord, la taxation très faible. Les sociétés non résidentes ne sont que très peu voire pas du tout taxées ce qui permet de réaliser des économies d’impôts, pour éventuellement créer des emplois. Cela vaut pour la plupart des juridictions, et les procédures sont relativement simples. La création de sociétés offshore vous permet de préserver une certaine part de confidentialité en conservant l’anonymat. Les noms des bénéficiaires ne sont généralement pas publiés. Un anonymat complet est d’ailleurs prévu grâce aux services de Nominee. Méfiez-vous, l’anonymat ne couvre absolument pas des actions illégales telles que du blanchiment d’argent. Une coopération de nature pénale existe au sein de la majorité des juridictions offshore. Il est parfois possible de créer une société offshore uniquement avec des actions nominales. En d’autres termes, sans sortie d’argent. Mis à part l’optimisation fiscale des revenus, la création d’une société offshore permet le développement d’activités commerciales, de protéger son patrimoine ou de gérer sa succession.

Google : payer des impôts oui, mais très peu. L’optimisation fiscale n’est pas à placer dans la catégorie « tout ou rien ». Il n’est pas uniquement question de soit payer beaucoup (trop) d’impôts, soit pas du tout. Il est aussi possible de payer des impôts, mais de façon réduite. Google en constitue l’exemple type. Pour l’année 2015, l’entreprise a versé 6,7 millions d’euros d’impôts sur les sociétés, soit 30 % de plus que l’année précédente, mais qui reste semblable aux années 2012 et 2013. Par rapport à l’ampleur de son activité et aux bénéfices qu’il réalise, le géant Google verse des impôts particulièrement faibles. Les revenus publicitaires des annonceurs français sont directement encaissés par Google Irlande, qui rémunère la filiale française. De la sorte, le groupe s’arrange pour que chaque année son chiffre d’affaires soit toujours plus ou moins égal aux charges déclarées par la structure. Son activité est en réalité bien plus élevée, sachant que le marché de la publicité lié aux moteurs de recherche représente près de 1,7 milliard d’euros pour l’année 2015. Cet art de l’optimisation fiscale est dans le cas présent à prendre avec des pincettes puisque Google France fait l’objet d’enquêtes. En février dernier, le fisc lui a réclamé 1,6 milliard d’euros pour redressement fiscal.

Quand Facebook France profite de l’optimisation fiscale. Pour réduire de manière conséquente le montant des impôts de son entreprise, Marc Zuckerberg, Facebook à elle aussi eu l’idée judicieuse de ne déclarer en France qu’une partie de ses revenus réels. Cette ingéniosité permet à la filiale française de n’avoir à payer un impôt sur les sociétés particulièrement bas, si l’on en croît les comptes qu’elle a déposés au greffe du Tribunal de commerce de Paris le 22 août dernier. Pour l’année 2015, Facebook France n’affiche que 543 595 euros d’IS. Et pour cause, puisque l’entreprise n’aurait, selon elle, réalisé que 21,4 millions d’euros de chiffre d’affaires en même temps qu’un résultat courant avant impôts de 1,9 million d’euros. Il est pourtant évident que l’activité de ce géant des réseaux sociaux s’avère en réalité bien supérieure à ce qui a été déclaré. Si l’on devait estimer le vrai revenu de son activité, l’on pourrait commencer par le faire grâce à un calcul assez simple. En moyenne, 25,8 millions de Français se sont rendus chaque mois, selon Mediamétrie//NetRatings, sur le réseau social. Et sachant que le revenu annuel pour chaque utilisateur de Facebook en Europe était de 12,2 euros en 2015, les recettes devraient plutôt tourner autour des 315 millions d’euros d’après Capital.fr. En clair, un chiffre d’affaires approximativement quinze fois plus élevé que celui annoncé par l’entreprise. à méditer…

Zoom sur les paradis fiscaux.

L’objectif dans la création de sociétés offshore est bien entendu de trouver ce que l’on appelle des paradis fiscaux. Cette notion désigne des territoires où la fiscalité est réduite voire nulle. En clair, un pays où le taux d’imposition est jugé relativement bas par rapport à ceux existant dans l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques). Vous avez d’ailleurs sans doute dû entendre parler des paradis fiscaux, relancés par l’affaire des Panama papers. Cette année, l’affaire de Jérôme Cahuzac a notamment été remise sur le devant de la scène. Du fait de la présence d’activités illégales hébergées par ces paradis fiscaux, ceux-ci s’avèrent en principe faciles à attaquer et sont souvent pris pour cible. Ils restent souvent mal perçus. Ce que l’on oublie souvent de dire c’est que les paradis fiscaux se révèlent un moteur de l’économie actuelle. Ils permettent à une entreprise de se développer davantage en réinvestissant localement. Les supprimer aurait pour conséquence des licenciements de masse chez de nombreux grands groupes ou entreprises du fait d’un manque d’optimisation fiscale.

Bénéficier d’un accompagnement dans ses démarches

Afin d’être informé de l’ensemble des obligations auxquelles vous serez tenu mais également de tous les risques existant (les gouvernements sont à l’affût de la moindre erreur pour remplir les caisses du trésor public), vous pouvez faire appel à un avocat fiscaliste. Ce dernier vous accompagnera et vous conseillera dans vos démarches. De quoi, a priori, vous faire éviter les éventuels pièges liés à l’optimisation fiscale abusive. Ce type de service peut toutefois se révéler très coûteux. Pour profiter de cet accompagnement, un budget d’au moins 10 000 euros est à prévoir. Si vous ne disposez pas de cette somme, informez-vous au mieux sur les lois fiscales en cours, les risques inhérents à la création de sociétés offshore, les « meilleurs » paradis fiscaux, mais aussi et surtout, sur les formes de protection possible…

Amazon change de stratégie et se met à payer des impôts. Alors qu’elle avait adopté le modèle de l’optimisation fiscale, Amazon s’est engagée à payer ses impôts et commence à le faire. Ce tel revirement s’explique sans doute par le fait que le fisc l’aurait également prise pour cible. à titre d’arriéré d’impôts, le géant de la distribution serait tenu de s’acquitter de 400 millions d’euros à la suite d’un accord fiscal conclu entre le groupe américain et le Luxembourg, pays dans lequel est implanté le siège européen d’Amazon. Ce montant ne représente pour l’instant qu’une estimation préliminaire. Celui-ci pourrait, selon la Commission européenne, être révisé. Autant dire que l’optimisation fiscale c’est bien, mais encore faut-il ne pas tomber dans la fraude fiscale. Pour s’en assurer, des dispositifs d’accompagnement existent.

La communication dans la peau

Laurence Gabriel, c’est 25 ans de carrière dans la communication et les relations médias, un tempérament solide et une force tranquille. Avec Gen-G, son agence, elle entend remettre l’humain au cœur de son métier et rendre sa nouvelle vie d’entrepreneuse palpitante. 

Autodidacte, Laurence quitte le lycée en 1988 avec un bac L en poche et part à la recherche d’un stage pour choisir son futur domaine d’études. Elle trouve finalement un premier emploi à la place et entre directement dans la vie active dans une agence de communication globale spécialisée dans la High Tech. En 1993, elle rejoint Herald Communication, chargée de développer leur pôle Tech. Au bout de trois ans, elle devient directrice générale, poste qu’elle garde jusqu’en 2001 lors de leur fusion avec le groupe Omnicom, un des leader mondiaux en marketing et communication. Elle passe dix autres années au sein de l’entreprise dans différentes filiales et finit par prendre son envol en janvier 2012.

Seulement deux mois s’écoulent avant que Laurence ne fonde son agence de relations médias : Gen-G, « pour la Génération G, généreuse, hyper-connectée, transparente en quête d’authentique ». Forte de plus de 25 ans de métier, elle entend déployer ses atouts et « les mettre au service des TPE et PME françaises », une cible souvent incomprise et peu considérée. « Développer une communication sans décalage avec leur ADN et un suivi sur mesure » sont les missions premières de l’agence. La dirigeante entend « revaloriser la fonction et les missions de cette profession » en adoptant « une politique plus responsable et consciente » attendue par ses clients. Ce qui lui permet d’« être en adéquation avec ses convictions et valeurs », et de redorer le blason de la communication, un domaine encore trop mal perçu.

L’entrepreneuriat, c’est la liberté de bien faire, et elle s’en est donné les moyens. Auto-financée, Gen-G affiche aujourd’hui un chiffre d’affaires de 472 000 euros et 8 % de bénéfice supplémentaire par rapport à l’an dernier. Laurence est fière de présenter « une croissance maîtrisée et une rentabilité raisonnable au bout de quatre ans », tout en gardant en tête « des objectifs sains qui ne manquent pas d’ambition ». La société compte actuellement cinq salariés et sa fondatrice souhaite la « garder à taille humaine » afin de « rester proche de la clientèle ». Elle prévoit de « segmenter les pôles communication et médias » pour gagner en efficacité et mieux « accompagner les TPE et PME ». Il s’agit d’analyser les comportements des entrepreneurs, d’en établir des profils type et d’identifier leur mode de fonctionnement et besoins pour remettre la communication au coeur des dispositifs stratégiques de l’entreprise et ainsi accompagner son développement.

Chacune de ses décisions impacte le bon fonctionnement de Gen-G. Son indépendance se paye cher en temps, énergie et mental mais rien ne vaut cette autonomie de choix et d’actions nouvellement acquise.« Je ne suis plus pressurisée 14h par jour, comme quand j’étais salariée » confie-t-elle, soulagée. « J’ai une plus grande marge de manœuvre et de direction, dans ma vie personnelle et professionnelle ».Tenir le gouvernail lui permet « d’avoir du recul et d’être moins précipitée » dans son projet. Avec le soutien de son entourage, la fondatrice peut davantage « s’écouter, resteraxée » afin de parvenir à la maîtrise de sa personne et de sa carrière.

Needelp lève 1,5 million d’euros pour accélérer son développement

Près de 3 ans après sa création en 2014, la start-up Française Needelp, spécialisée dans les services entre particuliers, vient de conclure sa première levée de fonds d’1,5 million d’euros auprès de la MAIF et du groupe suisse Maus Frères afin d’accélérerson développement et s’implanter à l’international.

Needelp, une marketplace pour des services entre particuliers

Créée par Guillaume de Kergariou, Needelp est la première plateforme de services particuliers en France qui permet aux travailleurs indépendants de proposer leurs services à d’autres particuliers près de chez eux. L’idée est née en 2014, après que le voisin de palier Guillaume lui propose de récupérer son costume au pressing alors qu’il était dans l’incapacité de s’y rendre. Avec plus de 50 000 membres, le champ des compétences exposées est large : bricolages, déménagement, livraisons, aide informatique ou graphisme, il y en a pour tous les goûts. L’équipe de Needelp assure qu’un contrôle sur le profil des  »Jobbers » et de la qualité des prestations sont réalisés. Le paiement, quant à lui, se fait directement sur l’application, au tarif indiqué par le Jobber.  Ces derniers sont également assurés par la MAIF en cas de dommage matériel ou corporel lors de leurs interventions. Afin de devenir leader sur son marché, Needelp propose également un service Express pour les travaux urgent, ce qui permet de réserver un Jobber en quelques secondes.

« En générant des revenus complémentaires, nous sommes persuadés que Needelp est une des réponses au chômage, à la crise de l’emploi grâce au développement du travail à temps partiel, et à l’intégration de nos retraités à la vie économique et sociale en maintenant une activité. À nous de créer les conditions adéquates pour que le statut de travailleur indépendant soit une solution pleinement satisfaisante, le lieu du progrès social et non d’une régression. », explique Guillaume de Kergariou, fondateur de Needelp.

Une 1re levée de fonds pour accélérer son développement

Une levée de fonds d’1,5 million d’euros vient d’être réalisée auprès du fonds MAIF dedié à l’innovation, ainsi que du groupe suisse Maus Frères, propriétaire de la chaîne suisse de magasins de bricolage Jumbo. Cette levée de fonds vise notamment à accélérer le développement de Needelp en fiabilisant sa structure, et en se développement à l’international et plus particulièrement en Suisse dans un premier temps. Avec son équipe de 6 personnes basées à Paris, Needelp compte devenir rapidement le leader en Europe sur le marché des micro-travaux d’ici à 2018.

Comment manager la génération Y ?

Devenue une appellation incontournable, l’expression « Génération Y » fait référence aux jeunes gens âgés de 18 à 30 ans. Génération du millénaire, le groupe est déjà entré dans le monde du travail ou en passe d’y accéder… en cassant quelque peu les codes de l’entreprise. 

En France, la génération Y regroupe environ 13 millions de personnes, soit près de 21 % de la population, née entre les années 70 et le milieu des années 90. Elle succède à la génération X qui elle-même suit la génération des « baby-boomers ». Ces trois groupes d’individus se retrouvent actuellement dans le monde de l’entreprise. Un manager doit être capable d’orchestrer le vivre ensemble intergénérationnel sans froisser les affects de chacun et en comprenant leurs spécificités, leurs rêves et projets de carrières.

Les points que nous mettons en lumière sont des généralisations et n’ont pas de valeur intrinsèque. Peut-être y trouverez-vous néanmoins des liens avec le management de certains de vos salariés…

Une génération qui casse les codes

Biberonnée aux nouveaux médias et aux technologies digitales, la génération Y est plus interconnectée que collective. Nés dans un univers d’échanges mondialisés, de mobilités et de transferts instantanés, elle est le fruit d’un monde sans frontière géographique mais aussi sans tabou. La génération Y n’est pas crédule et se pose énormément de questions. L’origine de l’expression renvoie d’ailleurs à la question « why » en anglais (pourquoi) dont le son est identique à la lettre Y dans la langue de Shakespeare.

Curieux par nature, les Yers remettent en question leurs actions dans l’entreprise en recherchant du sens dans leur travail. Issus de la « génération Dolto », ils adoptent un rapport décomplexé à l’autorité. Dans l’entreprise, ils ont la culture de l’open space, tutoient facilement leur hiérarchie, envoient des sms au bureau, résautent sur le web et vissent leurs écouteurs dans les oreilles. L’intégration de cette nouvelle génération de salariés occasionne parfois des difficultés. Les générations précédentes leur reprochent leur légèreté et ne supporte pas leur manque d’adhésion à la culture et aux valeurs de l’entreprise. Les aînés n’apprécient pas leur faible engagement collectif, leur individualisme et le fait qu’ils se pensent une « génération spéciale » sans avoir encore fait leurs marques. Ils leur reprochent leur volonté d’instantanéité : avoir tout, tout de suite.

La recherche de l’épanouissement personnel

Paradoxalement, la génération des Yers connait rarement son premier CDI avant le seuil des trente ans. Mais ils ne recherchent plus comme leurs prédécesseurs une entreprise dans laquelle ils resteront toute leur vie et feront carrière. Pour leur évolution, ils misent sur le développement personnel et agissent avec réalisme et lucidité pour obtenir les places qu’ils veulent. Ils adoptent une culture de l’instant et ont l’envie d’entreprendre. Ils se méfient des beaux discours de la part de leur hiérarchie et attendent les actes. Leur carrière professionnelle, ils l’imaginent plutôt comme une succession de tranches de vie plutôt qu’une évolution hiérarchique. Par ailleurs, leur vie privée importe d’autant plus que leur épanouissement personnel n’est pas négociable.

En tant que manager, vous devrez cultiver l’esprit tribu et collectif de votre entreprise en privilégiant les relations entre les différents départements de l’entreprise. Plus qu’une relation hiérarchique, la génération des Yers est attachée à échanger avec des collaborateurs provenant d’autres services. En leur fournissant la possibilité de se sociabiliser et de se faire des amis, ils se sentent valorisés dans leurs activités et ce, surtout si par l’intermédiaire du travail, ils ont l’occasion d’œuvrer dans des associations caritatives ou pratiquer un sport.

Un besoin de reconnaissance particulièrement marqué

Malgré le fait que la génération Y adopte une maturité apparente face à la crise et l’ambition de se débrouiller par elle-même, elle cache une grande fragilité. Alors que les « baby-boomers » ont expérimenté un monde où les emplois leur tendaient les bras, les nouveaux venus sur le marché du travail connaissent la peur du déclassement social. Face à eux, leurs parents et grands-parents, qui se sont démenés pour gagner leur place, comptent bien que les suivants fassent autant sinon mieux qu’eux. Contre eux, un taux de chômage sans équivalent avec plus d’un jeune sur cinq (22%) en recherche d’emploi, trois ans après avoir quitté l’école. Dans un monde où l’instabilité s’est généralisée, les diplômes n’assurent plus de protection ni de garantie. Elevés à la gratification instantanée, ils ressentent, dans le monde de l’entreprise, un besoin de reconnaissance immédiat et veulent se sentir considérés dans ce qu’ils font. Ces jeunes ne sont pas plus démotivés que les autres générations à travailler dans l’entreprise et ne sont pas moins fidèles. Mais ils ont besoin de se sentir impliqués et demandent à ce qu’on réponde à leur besoin de reconnaissance.

En tant que manager, communiquez sur leur travail en leur indiquant la manière dont ils participent aux avancées de l’entreprise. Permettez-leur d’exprimer leur créativité en les lançant sur des petits projets qu’ils peuvent s’approprier. Augmentez petit à petit l’ampleur de ces projets si vous êtes satisfait des objectifs atteints. Donnez-leur également la possibilité d’utiliser les nouvelles technologies. La génération des Yers se sentira considérée et dynamisée sitôt qu’elle aura l’impression de se sentir utile à l’entreprise. Elle exprime également l’ambition de se savoir reconnue et respectée par les salariés plus âgés qui l’entourent. Votre rôle, en tant que manager, est de faciliter la communication intergénérationnelle en mettant en valeur les différentes qualités présentes au sein de votre entreprise.

La génération Y est une génération très actuelle. Certains observateurs partagent plus l’idée qu’il s’agit d’une « culture Y » indépendante de l’âge auquel elle se rapporte. En tant que managers, vous prendrez avec recul ces notions sans dramatiser une « génération extraterrestre ». Selon une étude de l’Ipsos, 75% des salariés de 30 ans et plus, considèrent que recruter un jeune est plutôt un atout pour l’entreprise. Les chefs d’entreprises quant à eux considèrent la génération Y avec positivisme et ne ressentent pas forcément d’antagonisme particulier.

Pour conclure : manager la génération Y en 5 points

• Parlez « cash » avec eux
• Lancez-leur des défis pour les impliquer dans la vision de l’entreprise
• Priorisez les “stand-up meetings” aux réunions
• Usez du storytelling pour captiver leur attention
• Soyez flexible sur les horaires, privilégiez le résultat

Tout savoir sur la communication média : avantages comme inconvénients

La communication média désigne un ensemble d’actions promotionnelles, informatives et publicitaires réalisées par un entrepreneur dont les vecteurs sont les principaux médias (télévision, radio, presse écrite, affichage ou cinéma.) La notion s’oppose à la communication hors média incluant le marketing direct, le parrainage, les relations publiques, ou encore l’évènementiel. La communication permet de cerner précisément la cible en créant un message clair qui sera répété via plusieurs médias soigneusement sélectionnés pour toucher le plus de monde possible.

La presse écrite: un média efficace mais coûteux

La presse écrite nationale, régionale ou locale, offre la possibilité de cibler et de toucher de nombreux lecteurs. Les tarifs des espaces publicitaires, proportionnels à la taille des encarts et aux tirages des journaux, freinent toutefois son usage. Par exemple, 1/8 de page dans le magasine gratuit 20 minutes revient à 15 800 €, et une double page à 123 400 €.
La quatrième de couverture du magasine Télérama, considérée comme un emplacement prémium, revient à 75 000 €. En moyenne, une demi-page dans la presse quotidienne nationale coûte 20 000 €, pour 3 millions de contacts potentiels.

La radio: un média complémentaire

Si la radio permet de toucher de nombreux auditeurs simultanément, en les ciblant selon les heures d’écoute, le coût des espaces publicitaires et l’absence de visuels, réduisent l’efficacité du message. Ce média est souvent utilisé en complément d’une campagne télévisuelle ou écrite. Un spot de trente secondes sur une radio généraliste, entre 9H et 20h, coûte 1 000 €, et touche environ 105 000 contacts. Un spot radio d’une durée de 45 secondes sur une station musicale qui cible essentiellement un public jeune, en semaine, entre 6h et 9h, coûte 4 200 € et représente environ 95 000 contacts.

La télévision: un impact fort mais un coût important

La télévision, comprenant son, image, et possibilités de ciblage horaire, constitue un média idéal. Toutefois, les tarifs exponentiels des espaces publicitaires en interdisent l’accès à une très large proportion d’entrepreneurs. Un spot de 30 secondes, à 19h30 sur une chaîne hertzienne, coûte 30 000 €, et touche environ 3 millions de contacts. L’avènement de la TNT et des Web TV commence à changer la donne.

Le cinéma: un impact important mais un coût élevé

Le cinéma permet d’atteindre un très large public, placé dans un état d’esprit propice à la réception de messages. Les tarifs des espaces publicitaires en font toutefois un média élitiste. Un film de 30 secondes, projeté dans les salles pendant deux semaines, coûte 50 000 € et touche environ 200 000 contacts.

L’affichage: un vecteur de message non ciblé

L’affichage permet de toucher de nombreux clients en recourant à de multiples supports (panneaux, abris-bus ou véhicules en circulation.) Sa nature, même, élimine tout ciblage et l’encadrement strict du législateur, limitent l’efficacité du message. Le coût est également à considérer. En France, la pose de 2 500 panneaux petits formats, hors Paris, pendant une semaine, revient à 185 000 € pour 5 millions de contacts touchés.

Jack Ma la star asiatique de l’e-commerce

Qui aurait cru que ce simple professeur d’anglais deviendrait multimilliardaire et star asiatique de l’e-commerce en Chine avec ses sites de vente en ligne B to B et B to C Alibaba et Taobao ? Personne, à part lui peut-être. Et sa devise, « Tout est possible si l’on travaille dur », en est peut-être la raison. 

Né en 1964 dans une modeste famille de musiciens-chanteurs de la ville d’Hangzhou en Chine, Yun [son prénom d’origine] alias Jack Ma n’était pas vraiment destiné à l’entrepreneuriat. Il échoue par deux fois à l’entrée de l’université d’Hanghzou dont il sort finalement avec une licence d’anglais en 1988. Mais la série des déconvenues se poursuit : dix recalages au concours de l’université américaine d’Harvard, échec au concours de l’école de police, refus dans divers jobs d’hôtelier en raison de sa petite taille. Il arrive finalement à décrocher un poste de professeur d’anglais dans un institut d’électronique d’Hangzhou en 1990. Il y enseigne durant cinq ans et fait ses premiers pas d’entrepreneur en lançant une agence de traduction en 1994.

L’état chinois lui propose en 1995 d’accompagner une délégation d’officiels en tant qu’interprète à Seattle, aux États-Unis. Ce voyage sera initiatique pour M. Ma qui y découvre le potentiel d’Internet. Convaincu que la Chine ne peut se passer de cet outil, il lance à son retour le site web Chinapages, une sorte de « pages jaunes » en ligne qui ne rencontrera pas le succès escompté et qu’il abandonne en 1997.

Persévérant comme à son habitude, il revient à la charge en 1999 et crée Alibaba, une plateforme web proposant de mettre en relation des millions de TPE/PME chinoises avec des fournisseurs de matériels et de matières premières adaptés. Le succès est immédiat et quatre ans après, l’entrepreneur récidive en lançant Taobao, qui deviendra le site numéro 1 de e-commerce B to C en Chine.

Au-delà de sa success story économique, Jack Ma tient sa célébrité d’une personnalité iconoclaste dans le business. Si certains le comparent à Steve Jobs et à Bill Gates, lui se sent plutôt des affinités avec le héros de cinéma Forrest Gump.

Anti bling bling, toujours adepte de pêche et d’arts martiaux, fan de rock, Jack Ma a fait plusieurs apparitions médiatiques insolites. Comme lorsqu’il est apparu déguisé en punk pour célébrer les dix ans d’Alibaba en 2009. à l’instar du PDG de Virgin Richard Branson, il semble lui aussi se reconnaître dans ce credo : être sérieux dans le business sans se prendre au sérieux…même avec près de 30 milliards de dollars sur son compte en banque !

Qapa.fr lève 11 millions d’euros

Créée en 2011, la start-up Qapa.fr se positionne déjà comme l’un des leaders des sites d’emploi en France. Ayant aidé plus de 200 000 personnes à trouver un travail, son approche innovante propose une recherche d’emploi et une mise en relation entre employeurs et  »futurs employés ». L’entreprise a convaincu les fonds Index Ventures, Partech Ventures et 360 Capital Partners, d’investir 11 millions d’euros dans la société qui se fixe désormais comme objectif de pourvoir un million de contrats de travail d’ici 2020.

Un algorithme de matching révolutionnaire

La start-up située en plein Paris dans le 2e arrondissement a été fondée en 2011 par Stéphanie Delestre, ancienne Directrice Générale de Qype, un site allemand d’avis locaux, racheté par Yelp en 2012. Qapa.fr s’appuie sur un algorithme de matching innovant dans le milieu de la recherche d’emploi en mettant directement en relation candidats et recruteurs. Le candidat crée sa fiche en quelques clics et le site lui propose directement une pré-sélection d’offre selon son profil, classées par pourcentage de matching. Il lui est alors possible de postuler directement aux offres et de contacter les recruteurs via le chat intégré à la plateforme. Qapa.fr ayant dématérialisé tous les documents administratifs liés à l’embauche (contrats de travail, fiches de paie…), il lui est également possible de signer son contrat directement sur le site. Le recruteur quant à lui, crée une fiche correspondant à ce qu’il recherche et le site lui propose ensuite une liste de candidatures pertinentes. Il a la possibilité d’entrer directement en contact avec les candidats potentiels. Une fois le candidat sélectionné, le recruteur signe le bon de commande et le contrat de travail est envoyé. L’algorithme prend en compte des dizaines de critères, allant du métier au niveau d’études, en passant par l’expérience, le type de contrat ou encore le salaire. Au fil du temps, l’algorithme affine de plus en plus le matching entre candidats et recruteurs afin de ne proposer que des offres intéressantes pour les deux parties.

Une nouvelle levée de fonds de 11 millions d’euros

Après une première levée de fonds d’amorçage de 1,7 million d’euros en 2011, c’est aujourd’hui la somme de 11 millions d’euros que vient de parvenir à lever Qapa afin de soutenir sa croissance. Le tour de table a été mené par Index Ventures. Le fonds européen a apporté plus de la moitié de la somme, le reste complété par les investisseurs historiques de l’entreprise Partech et 360 Capital Partners. Cette levée de fonds devrait notamment servir à recruter. L’entreprise de 25 salariés souhaiterait passer à un effectif d’une centaine de personnes d’ici la fin de l’année. Qapa.fr espère également atteindre les 7 millions de profils sur sa plateforme d’ici fin 2017 et le million de contrats de travail signés d’ici fin 2020. Aucun développement à l’international n’est prévu pour le moment, l’entreprise préférant se focaliser sur la France, mais la start-up pourrait l’envisager à partir de 2018.

Suivre le secteur des crèches privées

Depuis l’ouverture du secteur aux entreprises en 2003, les crèches privées connaissent un fort développement sur le territoire français. En prenant place dans un domaine traditionnellement géré par les collectivités locales et le milieu associatif, ces nouveaux acteurs ont su en quelques années dynamiser un marché où la demande ne tarit pas. Présentation des grands enjeux économiques de ce secteur en pleine mutation.

Chiffres clés.

Avec 835 000 naissances par an et plus de 80 % de mères de famille actives, la France est l’un des pays européens où la demande de places en crèche est la plus forte. En l’espace d’une décennie, le secteur privé s’est développé pour compter aujourd’hui 900 établissements, soit 30 000 places environ. Ce chiffre ne représente cependant que 10 % de la capacité d’accueil totale au sein du territoire, le parc français étant majoritairement réparti entre les structures publiques (70 %) et associatives (20 %). Le marché demeure éclaté avec près de 300 sociétés privées existantes, pour la plupaart de petite taille.

L’économie du secteur se concentre quant à elle autour de six acteurs phares (Babilou, Les Petits Chaperons Rouges, People & Baby, Crèche Attitude, La Maison Bleue et Crèches de France), qui génèrent 80 % du chiffre d’affaires. Depuis 2013, 10 000 places en crèche ont été créées chaque année, dont 4 000 par des établissements privés. Plus du tiers de l’offre nationale en matière de places se situe en Île-de-France. Le secteur a de beaux jours devant lui, les crèches privées affichant en moyenne 5 % de rentabilité nette. S’ajoute à cela un véritable besoin en infrastructures : on estime qu’il manque à l’heure actuelle entre 300 000 et 500 000 places pour satisfaire la demande.

Un marché en expansion.

En ouvrant le marché de l’accueil de la petite enfance aux entreprises en 2003, les pouvoirs publics ont cherché à répondre à la demande croissante, que ni les collectivités ni les associations n’étaient plus en mesure d’assumer. Trois ans après cette révolution, les crèches privées comptaient un millier de places, puis 8 000 en 2009 et 20 000 en 2012. Cette croissance effrénée, de l’ordre de 35 %, a été marquée par l’éclosion de multiples établissements tant en province qu’en région parisienne (où une nouvelle crèche privée sur deux ouvre ses portes).

Le dynamisme du marché est assuré par le déséquilibre toujours patent entre l’offre et la demande. Avec l’appui de l’État (crédit d’impôt pour les entreprises et coûts de fonctionnement en partie amortis par les Caisses d’allocations familiales), les crèches privées ont ainsi pu profiter du fort potentiel de développement du secteur. Soumises aux mêmes normes que les établissemenats publics, elles sont parvenues à séduire les parents en pratiquant une grille tarifaire sensiblement identique. Réactivité et innovation expliquent ce succès, quatre mois à peine étant nécessaires pour ériger une nouvelle crèche. Le marché n’est pas prêt de s’essouffler encore : pour la période 2013-2016, la Convention d’objectifs et de gestion a demandé la création de 100 000 places supplémentaires, dont 20 000 pourraient être prises en charge par le secteur privé.

L’émergence d’entreprises leaders.

La conjoncture favorable a permis aux entreprises de crèches privées de prospérer. Plusieurs grands groupes se sont taillés la part du lion, comme l’a démontré l’étude « Le marché des crèches en France » réalisée par le cabinet Eurostaf en 2012. Celle-ci fait état de l’approche toujours plus professionnalisée du secteur, caractérisée par l’accroissement du réseau des principales sociétés. Des investissements massifs leur ont assuré un développement rapide à l’échelle nationale, une stratégie qui a propulsé le groupe Babilou au rang de numéro 1 du secteur.

Autre entreprise pionnière, Les Petits Chaperons Rouges a privilégié une gestion rigoureuse et une croissance organique, avec succès là encore. Un modèle différent, celui de la franchise, est défendu par le groupe La Part de Rêve, alors que Crèche Attitude mise sur le partenariat avec les plateformes de réservation (rachat de BBbook en 2015). Ces entreprises sont devenues de véritables puissances financières, alliant solidité de leur projet pédagogique et optimisation du taux de remplissage. Les deux sociétés leaders, Babilou et Les Petits Chaperons Rouges, dépassent déjà les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Depuis 2013, plusieurs fonds d’investissements comme Alpha, Cobepa ou encore SG Capital Partners ont également fait leur apparition dans le capital des principales entreprises.

Limites et perspectives du secteur.

Si les crèches privées constituent toujours un domaine dynamique, eu égard à la demande renouvelée, elles rencontrent néanmoins certaines difficultés qui les empêchent de rattraper leur retard par rapport aux infrastructures publiques et associatives. Une problématique de taille se pose à elles avec insistance : comment assurer la création de nouvelles places en crèche alors que le marché manque de personnel encadrant ? Il apparaît de plus en plus difficile pour les entreprises de trouver des professionnels qualifiés en nombre suffisant.

Ce problème pourrait être solutionné avec le soutien des pouvoirs publics. Les grandes entreprises du secteur militent en effet pour la revalorisation du statut des CAP petite enfance, et la création d’un CAP bonifié qui faciliterait les recrutements. Les entreprises doivent aussi faire face à de nouveaux enjeux mis en exergue par le cabinet Les Echos Etudes. Une consolidation du marché est attendue pour les prochaines années, passant notamment par le renforcement des réseaux existants. Avec la rentabilité d’exploitation comme point d’orgue, il est à redouter cependant que cette organisation à flux tendu se fasse au détriment des enfants. Une différenciation de l’offre devrait enfin voir le jour, autour de concepts innovants (crèches musicales) ou de services spécialisés (accueil occasionnel ou d’urgence, « microcrèches » pour foyers aisés).

Cdiscount Cloud : quand la filiale e-commerce du Groupe de Jean-Charles Naouri innove dans le Cloud

La filiale Internet du Groupe Casino vient d’annoncer un nouveau service à destination de sa clientèle de particuliers. Le Groupe de Jean-Charles Naouri bénéficie du dynamisme de cette entité qui enchaîne les années de croissance sur ce marché très concurrentiel.

L’enjeu de la data

L’accumulation de données et la création de données en continu sont devenus des enjeux clés pour les consommateurs et usagers de produits électroniques Grand Public. Cela se concrétise en particulier avec les photos et vidéos, véritables jaillissements de giga-octets en continu sur les smartphones, ordinateurs et autres tablettes.

Les GAFA, ces géants américains du web aimeraient en confisquer la gestion mais la prise de conscience existe dans des groupes innovants comme Casino qui proposent à leurs clients maintenant des solutions sécurisés et européennes.

Les 4 géants américains du web, regroupés sous l’acronyme GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), aimeraient garder la gestion des données personnelles des utilisateurs en leur en bloquant l’accès. Pourtant, la prise de conscience existe dans des groupes innovants comme Casino qui proposent à leurs clients maintenant des solutions sécurisés et européennes pour stocker leurs données.

Le Cdiscount Cloud va offrir :

  • Protéger toutes ses photos grâce à la sauvegarde automatique et illimitée
  • Bénéficier de 20 Go de stockage en ligne pour d’autres fichiers : vidéos, musique, documents…
  • Partager ses fichiers avec ses proches tout en contrôlant ses droits d’accès
  • Accéder à son espace cloud sur PC/Mac, mobile, tablette, et même télévision via Chromecast.

Pour répondre aux enjeux essentiels de sécurité et de protection de la vie privée, le Groupe de Jean-Charles Naouri s’est associé à la start-up Oodrive, spécialiste incontournable qui garantit un hébergement des données en France et un respect absolu des réglementations européennes sur ces questions critiques de données personnelles.

Cdiscount Cloud n’est pas une initiative isolée mais s’inscrit bien dans une stratégie d’innovation continue telle que définie par son dirigeant Jean-Charles Naouri. Elle intervient après les lancements de Cstream et Cdiscount Mobile qui positionnent l’entité comme un acteur majeur des services en ligne.

Shapr : l’application qui révolutionne le networking

Nous connaissons tous l’importance d’un réseau étoffé de relations professionnelles. Celui-ci nous permet sans conteste de profiter d’opportunités : suivre l’évolution de son marché, trouver des partenaires, dénicher de bonnes idées, recruter ou être recruté… 70% des embauches aux Etats-Unis se font par le networking d’après l’US Labor Department of statistics. Dans le contexte professionnel, Shapr est une jeune application qui se propose de révolutionner le networking. Voyons comment…

Une application de networking innovante

Le téléphone, puis la messagerie électronique ont longtemps été les meilleurs outils de réseautage. Avec l’apparition des sites web tels que LinkedIn et Viadeo, les possibilités d’élargir son réseau se sont multipliées. Mais l’envers du décor  de ces solutions, c’est que leur utilisation est chronophage, car il est difficile de discerner la personne qu’il est opportun de rencontrer et souvent les messages que l’on adresse restent sans réponse.

L’application mobile Shapr, créée par Ludovic Huraux (fondateur d’Attractive World), a repris le principe de Tinder (application mobile de réseau social), en l’améliorant et en l’appliquant aux rencontres professionnelles. Une fois votre profil renseigné avec votre localisation, vos expériences professionnelles, vous ajoutez  vos centres d’intérêt pro et perso sous forme de # (dix maximum, modifiables à tout moment)… et l’application va se charger de sélectionner chaque jour pour vous une quinzaine de contacts professionnels potentiels susceptibles de vous intéresser. Il vous suffit ensuite de sélectionner ceux qui vous paraissent les plus pertinents en les faisant simplement glisser sur la droite. Ceux qui ne vous intéressent pas peuvent être éliminés en les faisant glisser vers la gauche. Vous ne risquez pas de froisser celle ou celui que vous avez éliminé car ces actions sont anonymes. A l’inverse, quand 2 personnes ont manifesté l’intention de se rencontrer, c’est un « match ».

Il ne vous reste plus qu’à entamer la discussion avec votre nouveau match puis organiser un appel téléphonique ou bien lui proposer de prendre un café. En quelques actions, vous venez de créer une relation avec une personne qui partage vos centres d’intérêt et qui se situe dans la même démarche de networking que vous.

Un processus d’amélioration continue

Afin d’optimiser  les liens entre les utilisateurs compatibles, Shapr utilise le big data. C’est une première dans ce genre d’application. L’utilisation et le traitement de données en masse assure de meilleures probabilités de correspondances réelles, et ne se base pas uniquement sur une simple correspondance de critères. Autre point fort de l’application : le machine learning. L’algorithme enregistre chaque jour les contacts potentiels que vous avez sélectionnés, ceux que vous avez éliminés et analyse le tout de façon à affiner les centres d’intérêt de chaque utilisateur. Shapr apprend donc chaque jour à vous connaître un peu mieux. Plus vous utilisez Shapr, et plus les propositions qui vous sont faites chaque jour sont pertinentes.

Pour conclure

Il est toujours compliqué de se forger un réseau professionnel, et il est indéniable que Shapr  facilite le développement de son  réseau. L’application est disponible pour Android et iOS, 100% gratuite de surcroît. Lancée aux Etats-Unis puis en France, Shapr a déjà généré plus de 1 million de matches en 2016. Vous pouvez utiliser Shapr pour rechercher un associé, pour fonder une société et démarrer votre activité, pour recruter  un employé qui possède exactement les compétences que vous recherchez et qui de plus partage vos valeurs, ou tout simplement vous faire de nouveaux contacts pros ou même des amis ayant les mêmes centres d’intérêt. Les rencontres sont toujours un vecteur incroyable d’opportunités, alors n’hésitez pas à utiliser SHAPR.