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L’entrepreneur qui dope votre site web

À 32 ans, Nicolas Venaut est dirigeant et fondateur de l’entreprise VNC Online. Une agence spécialisée dans le webmarketing qui met en place et optimise les campagnes de ses clients grâce à son expertise. Rencontre avec l’entrepreneur.

Détenteur d’un Master HEC Entrepreneurial, Nicolas Venaut se forge sa première expérience dans le digital. Il y occupe le poste d’adjoint responsable d’un site e-commerce, Wonderbox, le leader des coffrets cadeaux. à l’époque, animé d’une passion pour le BMX race, qu’il pratique pendant près de douze ans, Nicolas obtient le titre de champion de France Junior et se classe 7e au championnat d’Europe en Junior. En passant par le grade d’entraîneur, ce dernier est amené à côtoyer la catégorie Elite. « Le sport m’a permis de gérer différentes situations de stress et de maîtriser mon goût du risque » explique-t-il.

En 2010, Nicolas Venaut laisse quelque peu de côté le sport pour se lancer dans la création d’une agence webmarketing, VNC Online, dédiée à l’accompagnement des entreprises sur les Marketplaces. Le fondateur revient sur ses débuts : « Peu de personnes les connaissaient. J’ai pris le risque de créer la première agence en France dans ce secteur car j’étais persuadé que ces plateformes se développeraient. à ce jour l’agence accompagne les clients également sur Google Shopping, les comparateurs de prix et Facebook Dynamic Product. »

Pourtant, cela n’a pas été toujours simple. « On se sent seul au début de l’aventure. Un entrepreneur, par nature, est très seul. Il doit se débrouiller par lui-même » confie Nicolas Venaut. « Même nos cercles d’amis proches hésitent à nous recommander, tant que notre entreprise n’a pas atteint une certaine taille. Il est également difficile d’être crédible auprès des banques et autres organismes avant cinq ans d’ancienneté » ajoute le dirigeant. Aujourd’hui, sa plus grande satisfaction reste de voir l’agence grandir chaque année et avoir des clients satisfaits.

Pour ce qui concerne sa manière de concilier vie professionnelle et vie personnelle, le dirigeant de VNC Online a, au départ, dû faire preuve d’un important investissement humain. Depuis, le climat semble s’être quelque peu adouci pour Nicolas Venaut : « Maintenant que la société fonctionne mieux, je garde mes soirées et mes week-ends pour ma vie personnelle. »

Du côté des perspectives de développement, bien qu’il dispose déjà de clients à l’étranger avec des profils bilingues, l’implantation à l’international n’est pas encore au programme. Pour faire évoluer le réseau, « je participe à des salons professionnels et des clubs de dirigeants, des apéros web… » déclare Nicolas. Et pour ce qui concerne d’éventuelles levées de fonds, « aucune n’est envisagée à l’heure actuelle » confie le dirigeant, ce qui ne l’empêche pas de vouloir doubler leur effectif chaque année et d’enrichir leur offre de service.

Interview de Jonathan Cherki, Fondateur de ContentSquare

Fondée en 2012 par Jonathan Cherki, ContentSquare est un éditeur de logiciels, spécialiste de l’optimisation des parcours clients sur sites web et mobile. Après s’être quasiment auto-développée et être passée de 1 à 110 salariés, l’entreprise poursuit sa croissance à l’international.

Qu’est-ce qui vous a amené à créer votre entreprise ?

Marseillais d’origine, je suis « monté » à Paris pour mes études. En intégrant l’ESSEC et son incubateur, j’ai commencé à travailler sur un projet d’étudiant qui s’est par la suite transformé en projet d’entreprise, et aujourd’hui, en projet de vie. à l’époque, l’ensemble du marché se concentrait sur l’acquisition et particulièrement sur la publicité, pour l’augmentation des ventes onlines. Beaucoup de bannières apparaissaient mais très peu de personnes cliquaient dessus. La réflexion première a été de se demander quelle est la véritable efficacité des publicités.

De là, nous nous sommes rapidement rendu compte que, même si la publicité est attractive, si le site n’est pas bien fait, les internautes n’y restent pas. De ce constat, nous avons voulu comprendre le lien entre campagne publicitaire, acquisition, conversion et expérience utilisateur. Dans le monde physique, il y a un vendeur, mais dans le digital, ce qui fait vendre, c’est l’interface. L’expérience client devient le nouveau facteur déterminant, comme c’est le cas pour de grandes marques telles qu’Apple, Amazon ou Uber.

S’ajoute à cela le fait que, ces dernières années, l’acquisition a multiplié ses coûts par 40. Par exemple, acheter un mot sur Google coûte aujourd’hui 40 fois plus cher qu’il y a cinq ans. Il a donc fallu trouver d’autres sources de rentabilité, et l’expérience utilisateur est apparue comme un levier principal. Tout cela nous a amenés à développer un logiciel SaaS d’analyse et d’optimisation de l’expérience client, autour duquel s’articule Content Square.

Quelle différence avec les solutions déjà proposées sur le marché ?

Je me demande souvent pourquoi les gens prennent telle ou telle décision. Cette notion de pourquoi est essentielle dans ma vie. En observant minutieusement ce qui existait déjà, je me suis aperçu que les solutions d’analytics géraient très bien les enjeux de l’attribution et de publicité, mais pas ceux de l’analyse de l’expérience client. Ces solutions étaient capables de définir la nature du client, d’où il vient, quelles sont les pages qu’il a visitées et combien de temps il y est resté. Malgré cela, elles ne permettaient pas de dire pourquoi une personne décide d’acheter ou de partir.

Ce « pourquoi » nous a intéressés et nous a amenés à développer notre propre solution. Très simple d’utilisation, elle a permis à nos clients d’augmenter leurs performances en démocratisant l’accès à l’information. Elle permet également de prendre rapidement des décisions grâce à des indicateurs spécifiques que nous avons créés. Il s’agit notamment de mesurer l’efficacité d’un élément, tel qu’un texte ou une image, sur la décision d’achat pour ensuite émettre des recommandations. En clair, nous répondons à la question du pourquoi là où les autres ne sont pas capables de dire que ce qu’il s’est passé.

Comment s’est déroulé le développement de l’entreprise ?

Grâce à l’incubateur, nous avons commencé notre activité en recrutant quelques stagiaires. En 2012, nous avons ensuite fait appel à des investisseurs du monde du software, des business angels. Ces derniers nous ont permis de financer nos premiers recrutements, d’améliorer notre logiciel et d’accélérer notre développement. De 2012 à 2016, nous nous sommes quasiment auto-développés et grâce à cela nous sommes passés de 1 à 110 collaborateurs. J’ai également eu la chance de rencontrer des prospects et clients qui nous ont véritablement fait confiance et ont contribué à notre réussite.

Ils ont partagé avec nous leur vision et nous ont aidés à l’industrialiser. Certains se sont révélés hyper constructifs et nous ont permis de faire évoluer notre produit afin de le faire parvenir à un niveau mondial. Ces personnes se sont projetées avec nous dans le développement de l’entreprise alors qu’elles n’avaient pas nécessairement d’intérêt à le faire. J’ai trouvé cela fantastique et cela nous a fait gagner un temps considérable. Aujourd’hui, nous disposons d’un bureau à Paris, un autre à Londres, et sommes en train d’en ouvrir un à New York.

Qu’est-ce qui, selon vous, définit l’essence même de ContentSquare ?

Les ingrédients qui la composent sont en quelque sorte les valeurs que j’ai reçues au cours de mon éducation. La principale repose sur la notion de famille, il s’agit d’une notion essentielle pour moi. Chez ContentSquare, on retrouve une forte relation de proximité. On se dit directement les choses, il n’y a pas de barrière au niveau de la hiérarchie. En allant plus loin, nous détenons un double objectif : l’augmentation de la conversion et l’amélioration de la culture d’entreprise. Pour ce faire, nous avons mis en place un système permettant à chacun de mesurer l’efficacité de ce qu’il entreprend afin de donner un sens à son travail.

Le fait de pouvoir mesurer sa contribution à la croissance de l’entreprise change drastiquement la manière dont les personnes conçoivent leur poste. En se sentant davantage responsable, les collaborateurs sont plus autonomes et augmentent leur productivité. D’ailleurs, lors de nos recrutements, nous cherchons des personnes capables de se surpasser et dépasser leurs limites. Nous ne cherchons pas simplement à être bons, nous voulons être les meilleurs et de loin. Enfin, une autre valeur essentielle est l’hyper optimisme. Nous avons toujours considéré que nous n’avions pas de véritables barrières, et que tout est possible. Pour résumer, nous regardons toujours le verre plus qu’à moitié plein : c’est ce qui nous a permis de nous dépasser ! La peur d’échouer n’existe pas chez ContentSquare.

Quels sont les facteurs de réussite de votre entreprise ?

Il y en a plusieurs. En premier lieu, je dirais l’équipe. Seul, on va vite, mais ensemble, on va loin. L’équipe nous donne une vraie force de développement et de pouvoir prétendre à des ambitions telles que celle de devenir le numéro un mondial de notre activité. Le second élément se matérialise par le produit lui-même. 95 % de notre investissement ont été placés dans un laboratoire de recherche et nous ont donné la possibilité de concevoir un produit pouvant être utilisé par n’importe qui, n’importe où et n’importe quand.

Le troisième élément réside dans les données. Nous collectons, analysons et utilisons énormément d’informations, ce qui nous permet d’engranger une part importante de connaissances liées aux comportements des utilisateurs. Pour finir, le plus important réside dans le timing et le marché. Sans cela, nous n’y arrivons pas. Nous sommes positionnés sur un marché qui n’existait pas il y a quatre ou cinq ans. Aujourd’hui, nous parlons d’un marché qui pèsera près de 11 milliards de dollars en 2010 ! Pour revenir au timing, parfois nous arrivons trop tôt, parfois trop tard. Je pense qu’il existe un moment où l’ensemble des planètes est aligné et que nous sommes arrivés au bon moment. Tout cela nous a permis de grandir et de convaincre le marché d’adopter en masse ce type de plateforme.

Quelles sont vos principales satisfactions aujourd’hui ?

J’ai vraiment plaisir à travailler avec les personnes qui constituent actuellement l’entreprise. Cela me donne une patate et un sourire d’enfer car j’ai réellement l’impression de construire quelque chose et de le faire avec eux. Mis à part cela, nous constatons qu’avec nos propres moyens, nous sommes parvenus à nous auto-développer. Désormais, nous détenons des enjeux d’internationalisation et de rapidité en termes de croissance, ce qui explique que nous avons été amenés à lever 20 millions de dollars. Une autre satisfaction se traduit par le sentiment que les salariés sont heureux et arborent le même sourire que moi lorsqu’ils viennent travailler. Je pense que c’est un gage de succès à long terme.

Et au niveau des difficultés ?

Je dirais que la principale difficulté a été de savoir s’entourer et trouver les bonnes personnes afin qu’elles deviennent pleinement constitutives de notre projet. Je pense qu’il vaut mieux prendre le temps de bien choisir ses partenaires parce que c’est avec eux que nous allons écrire une histoire commune. Ce n’est pas toujours simple, cela prend du temps. Une autre difficulté à laquelle nous avons été confrontés, fréquente lorsque l’on souhaite construire un logiciel d’envergure mondiale, a été de ne pas se disperser en acceptant le tout-venant. Nous avons reçu pas mal de demandes qui sortaient un peu de notre périmètre. Il a fallu que nous restions concentrés sur les choses primordiales lors du développement de notre activité. Cela fait partie des enseignements que je retiens de cette expérience.

Pour vous, quelle serait l’erreur à ne pas faire en entrepreneuriat ?

La vraie erreur serait de ne pas apprendre de ses erreurs. Le véritable enjeu est d’être capable de les identifier très rapidement pour en faire des points de force futurs. Je veille beaucoup à essayer de comprendre pourquoi telle ou telle chose n’a pas marché. Cet enjeu du pourquoi, comme je l’ai déjà évoqué, je l’applique à ma propre entreprise. Et souvent, quand on fonce tête baissée, on oublie de se poser la bonne question qui est de savoir pourquoi cela marche ou ne marche pas.

Une erreur est aussi de penser court terme et non long terme, de penser France et non monde, de penser à un écran plutôt qu’à l’ensemble des écrans (ndlr : dans le cas d’un produit), de penser à quelques personnes versus l’ensemble des personnes. Le fait d’anticiper permet déjà de régler certains problèmes. Il est possible d’obtenir de bons résultats sans en connaître la cause, mais dans ce cas, nous en perdons la substantifique moelle et on se retrouve ralenti dans la créativité. Au final, l’erreur serait de ne pas savoir quelles sont nos erreurs.

Comment parvenez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle ?

J’y parviens grâce à ma femme, qui est géniale. Elle a cette même patate que moi, ce même sourire et a à cœur les valeurs de famille. J’ai également un petit garçon qui me donne énormément d’énergie. Au-delà de cela, je m’attache à consacrer du temps à ma famille. Par exemple, le week-end lui est entièrement dédié. Malgré le fait qu’un entrepreneur vit dans un monde hyper connecté, je fais en sorte que ma famille reste numéro un dans ma vie. Bien que je sois souvent en déplacement, quand je suis auprès d’elle, je m’efforce de l’être à 4 000 %.

Des perspectives d’avenir pour l’entreprise ?

Nous détenons actuellement plusieurs axes de développement. Présents depuis fin 2015 – début 2016 à l’international, nous allons être amenés à recruter près d’une centaine de collaborateurs dans l’année à venir, en Europe et aux états-Unis. Nous allons également continuer à davantage investir dans la recherche et développement ainsi que sur l’intelligence artificielle.

Les 4 Conseils de Jonathan Cherki

  • Entourez-vous. Aujourd’hui, je pense que ce n’est plus une possibilité mais une nécessité. Nous vivons dans un monde hyper ouvert, hyper connecté, et il devient essentiel de savoir s’entourer.
  • Pensez tout de suite plus grand. Ne vous contentez pas de penser petit mais ayez une ambition à la hauteur de ce que l’on peut voir aujourd’hui. Certains géants du Web n’existaient pas il y a une dizaine d’années et ceux de demain peut-être pas encore.
  • Apprenez de vos erreurs. Des difficultés, vous allez en rencontrer. Ne négligez pas votre capacité à en tirer des apprentissages mais aussi à vous enrichir de tout le savoir qu’il y a autour de vous.
  • Foncez ! Ne vous fixez pas de limites. Lorsque vous tenez quelque chose ainsi que l’ensemble des éléments rationnels qui vous disent que cela devrait marcher, foncez à 4 000 %. Cassez les murs.

« Nous ne cherchons pas simplement à être bons, nous voulons être les meilleurs et de loin. »

Interview de Laurent Lévy, Président Optical Center

Optical Center se positionne comme la cinquième enseigne d’optique en France et comme la spécialiste de l’audition. Pour son président Laurent Lévy, le pari du luxe aux prix les plus bas du marché est gagné. Retour sur une aventure pleine de succès.

Qu’avez-vous fait avant de créer votre entreprise ?

Après avoir obtenu mon baccalauréat en 1984, j’ai commencé par suivre (et eu la chance de rater) les deux premières années de médecine. J’ai ensuite entrepris trois années d’optique en alternance et j’ai obtenu le diplôme d’opticien lunetier en 1989 à l’AEPO (ndlr : Association pour l’Enseignement Privé de l’Optique), un CFA de l’optique. Un an plus tard, j’ai décidé de partir en Israël prendre un peu l’air et apprendre la Torah et l’hébreu. J’y ai également étudié l’optométrie, une discipline qui consiste à prendre les mesures de la vision pour ensuite faire concevoir des lunettes ou lentilles de contact. Puis, je suis revenu en France en 1991 et j’ai ouvert mon premier magasin à Boulogne-Billancourt. Ce magasin, j’ai eu l’impression de le créer comme si j’en avais ouvert mille. J’ai écouté les gens et cherché à répondre à leurs attentes. J’ai alors réalisé que je voulais évoluer en faisant de la bonne qualité à faible coût. D’habitude, nous avons soit l’un, soit l’autre. J’ai énormément réfléchi pour savoir comment monter en gamme en restant bon marché. C’est le challenge que je me suis donné.

Le développement s’est-il opéré rapidement ?

En 1992, j’ai ouvert un second magasin. Puis en 1994, un troisième et ainsi de suite. Tout cela s’est par la suite accéléré. Des franchises internes sont nées, elles ont permis d’alimenter et de développer le réseau. La première franchise a vu le jour à Rouen en 1997. Et l’année 2000 marque le début du développement à l’international avec une ouverture en Belgique. Nous sommes désormais présents  en Europe, au Luxembourg, en Belgique, en Suisse et en Espagne, ainsi qu’en Israël.  En 20 ans, nous avons ouvert  près de 480 points de vente, dont 467 en France. L’objectif demeure de devenir numéro un en France d’ici 2020. Nous réalisons également des tests à l’étranger afin de voir si notre concept est exportable et faire de cette perspective un relais de croissance pour l’après 2020.

Avez-vous mis une stratégie particulière en place ?

Oui, bien sûr, dès le départ ! Au-delà des stratégies de communication classiques (brochures dans les boîtes aux lettres, radio, affichage, etc.), dès la première ouverture, j’ai mis par écrit mon concept (la façon d’accueillir le client, de le guider dans la boutique,…) afin de le transmettre à mes collaborateurs. Autrement, notre stratégie consiste avant tout à miser sur l’humain et l’équipe. Je crois sincèrement qu’on a tendance à trop se sous-estimer. Chacun est capable de faire beaucoup plus que ce qu’il croit. Il suffit d’arriver à voir dans l’autre ce qui lui manque pour pouvoir l’aider à y parvenir. Une fois que cette personne est, en quelque sorte, « débloquée », elle se rend compte de ses capacités. Ensuite, tout est possible ! Il faut réussir à découvrir le potentiel de l’autre et arriver à le développer. J’ai eu la chance d’avoir cette faculté pour créer une dynamique et instaurer la confiance avec mes collaborateurs. Notre stratégie est vraiment basée sur le collégial et tous ensemble, nous menons l’entreprise vers le haut.

Et pour le financement ?

Mes parents m’ont prêté 50 000 euros (ndlr :400 000 francs de l’époque). J’ai également demandé et obtenu un prêt complémentaire auprès de la banque. J’ai remboursé mes parents en quelques années et la banque en 9 ans. Puis, j’ai demandé un second prêt, puis un troisième, pour ensuite en arriver à l’autofinancement. N’ayant pas choisi l’option de l’ouverture de capital, je n’avais pas le choix. Je ne voulais pas qu’il y ait d’actionnaires dans l’entreprise afin de rester libre. Actuellement, je suis toujours le seul actionnaire de la société. Je n’envisage pas de lever des fonds car il n’y a pas de motifs. J’aime cette liberté. Alors pourquoi faire rentrer le loup dans la bergerie ?

Comment avez-vous réagi face à l’émergence du web ?

Quand j’ai démarré mon activité en 1991, Internet n’existait pas. Mais j’ai su qu’il ne fallait pas passer à côté et nous avons été la première enseigne d’optique à lancer notre site de vente en ligne en 2007. Aujourd’hui, la concurrence est omniprésente. Nous demeurons néanmoins le seul réseau d’optique à vendre sur Internet toutes les marques de lentilles, de lunettes de soleil, de montures et de verres optiques disponibles en magasin. Bien qu’elle constitue notre plus important magasin, la vente en ligne ne représente qu’environ 1 % de notre chiffre d’affaires, ce qui reste très faible proportionnellement. Les gens ont toujours l’habitude d’acheter leur paire de lunettes chez l’opticien.

A partir de quel moment avez-vous senti que cela a commencé à bien marcher ?

Dès le premier jour ! Il y avait la queue dehors à l’ouverture de notre premier magasin. Il fallait qu’un client sorte de la boutique pour en laisser entrer un autre. La manière dont s’est opérée cette réussite est assez extraordinaire. Je détiens 100 % de la société, ce qui en principe n’existe pas dans l’univers de l’optique. Je pense que notre réussite repose sur notre dynamisme. Elle permet aux collaborateurs de s’épanouir pleinement. Des séminaires réguliers sont mis en place, les collaborateurs sont écoutés,  les avis de chacun sont pris en compte, de nombreuses formations sont dispensées…

Avez-vous rencontré des difficultés au cours de cette aventure ?

En réalité, j’ai été confronté non-stop à des difficultés. Elles se sont parfois révélées très contraignantes, mais finalement, tout s’est fait très facilement ! Il y a des portes qui se ferment, mais toujours une autre qui s’ouvre. Ou bien on reste bloqué sur celle qui est fermée, ou bien on regarde les opportunités du côté de celle qui s’est ouverte. Personnellement, j’ai tendance à toujours voir le verre à moitié plein. Pourtant, nous avons connu des périodes extrêmement difficiles : nous avons été boycottés par des concurrents, nous nous sommes retrouvés en procès contre d’autres, des marques ne voulaient pas faire affaire avec nous du fait que nous ne vendions pas assez chers nos produits, de la calomnie, de la médisance… Je crois que j’ai tout eu, tout ce qu’il est possible d’avoir. Mais nous savons rebondir et c’est cela qui est important.

Quelle part accordée à l’innovation ?

C’est primordial pour nous ! J’ai lancé mes propres marques de lunettes et de lentilles de contact au début des années 2000, que nous vendons aujourd’hui en exclusivité dans nos magasins (Lukkas, Easylens, Filium, Oscar Version, Level,…). Nous sommes également la première enseigne d’optique à nous être positionnés sur l’audition en 2007. 390 magasins proposent désormais cette activité. J’ai même créé ma propre marque d’équipement auditif, OuieZen. Et en avril dernier, nous avons été les premiers à inaugurer une clinique de chirurgie réfractive en France. Cette dernière a ouvert ses portes au sein de la ville de Lyon. Nous sommes équipés d’un matériel de dernière génération et pratiquons des interventions, qui sont réalisées par des chirurgiens ophtalmologistes. Il faut sans cesse savoir se renouveler et anticiper la demande pour pouvoir répondre aux besoins et aux attentes des clients.

Pour vous, qu’est-ce que l’entrepreneuriat ?

Une capacité à transmettre et à faire grandir l’autre. La liberté de mettre en pratique ses idées pour le bien d’autrui, pour le bien du consommateur, de ses partenaires ou de ses clients. à travers les différents systèmes que j’ai pu observer : le communisme, la monarchie, le capitalisme…, j’ai pu constater que l’on est en train de revenir à un modèle où chacun veut être patron de son département. Les dirigeants d’entreprise devraient, selon moi, mettre en place ce système-là. Chez Optical Center, il y a plus de 2 600 patrons ! J’ai besoin que chacun soit responsable au sein de son atelier. Je pense que nous tendons de plus en plus vers ce type de modèle. Chacun va devenir entrepreneur de son espace. L’ancien modèle où nous sommes le salarié, le chef, le grand chef etc, c’est terminé. Nous nous trouvons désormais au sein d’une hiérarchie horizontale. Nous sommes interdépendants et avons tous besoin les uns des autres afin que chacun puisse réussir dans le domaine qui lui correspond.

Quel regard portez-vous sur votre marché aujourd’hui ?

Ce marché est très porteur ! Il évolue chaque année, et même s’il s’avère légèrement en perte, il continue de se transformer. Et puis, les gens auront toujours besoin de lunettes. Il reste donc extrêmement concurrentiel. S’il n’était pas bon, il n’y aurait pas autant d’acteurs.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

En ce moment, nous ouvrons en moyenne un magasin toutes les semaines, ce qui demande déjà beaucoup de travail. Pour aller plus loin, l’un de nos principaux objectifs repose sur le recrutement d’audioprothésistes afin d’étendre cette activité à l’ensemble de nos boutiques. Nous ambitionnons également de devenir le numéro un en France d’ici 2020. En tout cas, nous allons tout faire pour tenir cet engagement.

Les 4 Conseils de Laurent Lévy

  • Donnez le maximum de vous-même pour chaque chose que l’on entreprend.
  • Soyez honnête, avec vos collaborateurs, vos clients. La vérité finit toujours par triompher.
  • Pensez toujours au coup d’après. Soyez toujours en avance en restant proche de vos clients afin de pouvoir imaginer le coup suivant.
  • Ayez une organisation de vie personnelle extrêmement équilibrée. On ne peut pas réussir à fond dans son domaine si l’on n’est pas investi dans sa famille, sa santé, ses amis, son couple…

« Il y a des portes qui se ferment mais toujours une autre qui s’ouvre. Ou bien on reste bloqué sur celle qui est fermée, ou bien on regarde les opportunités du côté de celle qui s’est ouverte. »

L’externalisation à l’international

Dans un pays comme la France où les charges pèsent de façon exponentielle sur les budgets des entreprises, il peut devenir nécessaire de procéder à une réduction drastique des effectifs pour permettre à l’entreprise de rester pérenne. De nombreuses solutions s’imposent aux entreprises, parmi lesquelles se trouve celle de l’externalisation à l’international. 

L’externalisation en France VS l’externalisation à l’international

Pour une entreprise française, externaliser une partie de son activité dans l’Hexagone n’est pas nécessairement la première option qui vient à l’esprit.. Les principales entreprises qui optent pour cette solution sont celles issues du secteur du luxe. à l’image du maroquinier Louis Vuitton qui sous-traite la production et la confection de ses sacs à main à plusieurs usines réparties sur le territoire français. Celles-ci ne dépendent pas de l’entreprise Louis Vuitton mais réalisent une partie de l’activité du géant du luxe. Autre exemple, une usine « quasi-secrète » en Bourgogne qui travaille pour les plus grandes marques du luxe (Chanel, Vuitton…) et emploie près de 600 couturières, maroquinières et autres professionnels du secteur de la confection de sacs et de bagages. L’intérêt de sous-traiter en France reste de pouvoir profiter d’une main-d’œuvre extrêmement qualifiée, reconnue d’ailleurs comme l’une des meilleures au monde, même si les coûts qu’elle entraine se révèlent importants. Mais cette qualité a un prix, parfois trop élevé, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la majeure partie des entreprises issues d’autres secteurs d’activité a plutôt tendance à se tourner vers l’international. Au premier trimestre 2014, ce sont près de 630 millions d’euros de contrats d’externalisation qui ont été signés par des entreprises françaises avec des prestataires internationaux.

Des résultats probants ?

Les entreprises françaises qui externalisent tout ou partie de leur production à l’international ont, pour la plupart, dû faire face à des obstacles de taille. Premier obstacle, évident certes, la barrière de la langue. En effet, il peut s’avérer complexe d’échanger avec un prestataire chinois, basé à l’autre bout du monde, et qui ne parle pas un mot de français. L’anglais devient souvent la base d’un échange pour la mise en œuvre d’une stratégie d’externalisation à l’international. Mais toutes les entreprises ne peuvent se targuer de posséder une maîtrise suffisante de l’anglais pour dépasser cette barrière. Les anecdotes d’échecs servent souvent d’illustration aux formations internationales. Les règlementations peuvent varier du tout au tout entre la France et un autre pays où les entreprises ont tendance à externaliser (Maroc, Tunisie, Thaïlande, Chine, Inde …). Il demeure indispensable pour les entreprises désireuses de mettre une telle stratégie en pratique de se renseigner, en amont, afin de prendre connaissance des réglementations en vigueur sur place. Même chose pour les règlementations douanières : certaines normes de production ne sont pas nécessairement valables à la fois en France et dans le pays où le produit a été fabriqué. Toute cette veille juridique à mettre en œuvre représente donc un coût pour les entreprises, mais également une perte de temps et un investissement majeur à réaliser.

Un constat mitigé

De toute évidence, l’externalisation à l’international peut représenter une solution pour les entreprises souhaitant réduire leur dépense. Les coûts réduits peuvent se révéler être un avantage financier qui leur est difficile d’écarter. Cependant, il reste indispensable de prendre en considération tous les obstacles que les entreprises vont affronter sur leur route vers l’international. Ils peuvent ne représenter que de simples étapes à franchir pour certaines entreprises, pour d’autres se transformer en un véritable calvaire. à l’image de l’entreprise Rossignol, célèbre fabricant de skis, qui, il y a quelques dizaines d’années, avait pris la décision d’externaliser sa production en Chine. Depuis cinq ans, l’entreprise est revenue en France car elle a pris conscience que les avantages ne sont pas si conséquents et les gains financiers aussi lucratifs qu’elle l’avait imaginé sur le long terme. Dans tous les cas, n’externalisez pas votre production dans un pays qui ne respectent pas les lois les plus élémentaires du respect du droit du travail dont celui de l’emploi des enfants. Certaines sociétés qui ne respectent également pas les normes de fabrication tels que Conforama, avec son fameux canapé allergisant, ont perdu plus qu’elles n’ont gagné à y faire appel. N’hésitez pas à établir un véritable plan d’action si vous souhaitez externaliser tout ou partie de votre production ou de votre activité à l’international. Les avantages sont certes nombreux, certains et mesurables mais les inconvénients, sources de difficultés, aussi. Votre plan d’action se doit donc de cibler un choix pertinent. L’objectif est d’éviter de tenter une externalisation qui se révèlera, à terme, une erreur, néfaste au développement de votre entreprise. Enfin, gardez à l’esprit que contribuer au développement économique de son pays reste une source de fierté.

Les nouvelles méthodes d’encaissement

Les modes d’encaissement font partie des éléments essentiels à considérer. Paiement en ligne ou sans contact, sécurisation des paiements, rôle de la banque, sont autant d’éléments que vous devez maîtriser.

Le Terminal de Paiement Electronique, un système en évolution.

Avant de parler des solutions alternatives au Terminal de Paiement Electronique (TPE), il semble important de revenir sur cet outil qui a su progressivement s’adapter aux contraintes du marché. Pour rappel, le TPE se définit comme un système permettant l’encaissement d’une vente grâce à une carte bancaire. Une fois le paiement effectué, le montant de la transaction est automatiquement débité du compte de votre client, et crédité sur votre compte professionnel. En allant plus loin, on remarque qu’il existe différents types de TPE. Le premier fait référence aux appareils fixes. Ces derniers sont principalement destinés aux professionnels dont l’activité reste sédentaire. Autrement dit, leur activité ne nécessite pas de déplacements étant donné que l’appareil doit demeurer à proximité de la caisse. Le deuxième type de TPE se caractérise par les appareils mobiles. Composés d’un socle fixe, ils contiennent une partie mobile pouvant s’éloigner de quelques mètres de la base. Ils s’avèrent utiles dans le cas où les paiements ne se font pas directement à la caisse, comme pour la restauration. Enfin, les TPE munis d’une puce GPRS permettent aux marchands ambulants de procéder à leurs encaissements, par carte bancaire, par télétransmission.

Le paiement en ligne, une révolution ?

Le paiement en ligne semble prendre le pas sur les techniques traditionnelles d’encaissement utilisées par les professionnels. Il s’agit du mode de paiement le plus répandu pour les sites e-commerce. Pour payer en ligne, trois éléments sont en principe demandés à vos clients : leur numéro de carte bancaire, à seize chiffres, sa date d’expiration ainsi que le cryptogramme visuel correspondant aux trois derniers chiffres se trouvant au dos de la carte. Et bien entendu, en aucun cas, leur code personnel. Pour éviter les risques, ce type de paiement est de plus en plus sécurisé. Lorsque tel est le cas, un petit cadenas fermé s’affiche en haut de la barre d’adresse, sur la page du site par le biais duquel le paiement s’effectue. Un deuxième indice réside dans le « s » qui vient s’ajouter à l’url du site pour y indiquer « https:// » et non plus « http:// ». Cet ajout vient signifier au consommateur que le navigateur est passé en mode crypté, ce qui signifie que les informations passant entre leur ordinateur et le serveur de votre site ne peuvent être détournées. Un bon moyen de rassurer vos clients sur la fiabilité de votre site et votre entreprise.

Le recours à un intermédiaire.

Certaines solutions se posent comme des intermédiaires entre vous et vos clients qui souhaitent payer en ligne. Ce service tiers, à l’exemple de celui proposé par Paypal, propose au consommateur de créer un compte et ensuite d’y indiquer ses coordonnées bancaires pour ensuite être utilisées lors des divers règlements. Une fois le compte créé, en acceptant ce type de système lors de leurs futurs paiements en ligne, vos clients n’auront plus à saisir leur numéro de carte bancaire. Un système qui permet de simplifier la transaction qui se fait plus rapidement, mais également de la sécuriser davantage puisque ces services garantissent la sécurité des données des utilisateurs.

Des solutions qui sécurisent les paiements en ligne.

Bon nombre de vos clients demeurent méfiants vis-à-vis du paiement en ligne. Et pour cause, les tentatives de vol d’identité bancaire ou de fraude sont relativement fréquentes. Pour remédier à ce problème, des solutions existent pour sécuriser ce type de paiements. La première option porte le nom de « 3D secure ». Ce système d’authentification est basé sur la communication d’un mot de passe. Ce dernier est en principe envoyé directement sur le téléphone mobile de l’acheteur, celui-ci ayant au préalable communiqué le numéro à sa banque. Cette pratique détient souvent l’appellation de « verified by Visa » ou encore « MasterCard SecureCode ». Une autre option réside dans ce que l’on appelle le système FIA-net. Là encore, même principe, mais sa mise en place est en revanche plus contraignante pour l’acheteur.

De la carte bancaire à l’e-carte bleue.

Afin de rendre vos clients encore moins frileux du paiement en ligne, un autre service peut leur être proposé. Il est question du service e-carte bleue qui permet à vos clients d’éviter de donner leur numéro de carte bancaire lors d’opérations d’achat en ligne. Lors de chaque transaction, un numéro de carte à usage unique est généré. Sachez par ailleurs qu’en cas de prélèvement arbitraire, l’établissement bancaire du consommateur concerné est tenu au remboursement. La banque intervient alors dans les 30 jours suivant l’opération et sans frais. Une information qu’il peut également être utile de communiquer à vos clients pour les rassurer.

Le paiement sans contact, plus rapide.

La pratique du paiement sans contact est de plus en plus utilisée par les consommateurs. Ce mode de paiement permet à vos clients de payer plus facilement. Il suffit d’apposer la carte sur le TPE pour que le paiement se fasse instantanément. Plus besoin de saisir un code personnel. Limitée à vingt euros, cette technique n’est toutefois valable que pour de petits montants. En cas d’achats cumulés par paiements sans contact, un plafond est d’ailleurs prévu afin de réduire le montant des débits liés à un éventuel vol de carte bancaire. Lors du dépassement de ce plafond, il est demandé de saisir le code personnel. Le montant de ce plafond oscille généralement entre 80 et 100 euros. Toutes les cartes ne sont pas munies de cette fonctionnalité. Si le logo du signal Wifi apparaît sur leur carte, c’est qu’ils peuvent avoir recours au paiement sans contact. Notez que ce type de paiement est également possible via un mobile grâce à la technologie NFC intégrée à la puce du téléphone.

Payer à distance grâce à son Smartphone.

Une nouvelle pratique en matière de paiement se traduit par le fait de payer directement via un mobile de type Smartphone ou tablette. Appelé également m-paiement, ce mode de paiement est souvent assimilé à celui sans contact. Pour vos clients, c’est le moyen de régler leurs achats à distance, et pour vous, d’encaisser à distance. La typologie d’achats la plus fréquente dans ceux à distance s’avère le paiement d’applications mobiles. Le montant est alors directement prélevé par l’opérateur téléphonique et apparaît sur la facture du client dont il est question. Dans le cas d’un site marchand, sachez qu’il est également possible pour vos clients de régler à distance grâce à des systèmes intermédiaires tels que Paypal.

L’externalisation : un phénomène de masse

Deuxième marché européen de l’externalisation, selon une étude de l’Observatoire Cegos, les entreprises en France l’utilisent pour 82 % d’entre elles au moins pour une fonction de leur activité économique.

Un outsourcing en développement exponentiel

Même si cette externalisation est massivement pratiquée chez les anglo-saxons, la France et l’Allemagne ne sont pas en reste. Toujours selon le même observatoire, 80 % des dirigeants interrogés des TPE et PME envisagent d’accroître leur externalisation au cours des trois prochaines années. Et pour cause, selon le cabinet Datamark, les entreprises économisent près de 33 % sur leurs coûts de fonctionnement grâce à elle. Source de gain de temps non négligeable, externaliser son activité concerne des secteurs aussi divers que spécifiques. Le cabinet Deloitte souligne également que certains secteurs d’activité matures demeurent particulièrement concernés. L’informatique et l’ingénierie notamment sont des professions attentives au recours à des prestataires externes dans leur politique de réduction des coûts salariaux. Mais pour que l’externalisation se déroule de manière optimum, des conditions doivent être remplies. Ainsi près de 8 dirigeants sur 10, selon la même étude, pensent que la réactivité et le respect des délais sont les clefs d’une externalisation réussie.

Les deux formes d’externalisation à ne pas confondre

Il est primordial de comprendre que l’externalisation peut intervenir dans deux cas principaux. Celui d’externaliser les services de l’entreprise qui n’apparaissent pas comme essentiels même si cette externalisation apparaît souvent comme la source de destruction d’emplois car elle signifie souvent gains en termes de coûts. Or, celle-ci peut être liée à une carence de compétences dans l’entreprise, ce qui reste fréquent notamment lors de la création de la société. L’externalisation de certaines fonctions internes qui ne représentent pas le cœur de l’activité de l’entreprise et qui demeurent chronophages pour les équipes représente l’opportunité pour les entreprises de se focaliser sur leur cœur de métier. L’objectif reste souvent de gagner en efficacité et en compétitivité mais également de réduire les coûts en laissant des acteurs qui traitent plus de volume s’en charger. De nombreux services de l’entreprise peuvent ainsi être externalisés dont les plus classiques : accueil, comptabilité, paie, réclamations, contentieux, nettoyage ou encore l’informatique…

L’externalisation peut également intervenir lorsque la société effectue une mission spécifique pour un client, qui demande un savoir-faire, une expertise que ne possède pas l’entreprise ou lorsque que cette prestation demande de mobiliser des ressources aussi bien humaines que matérielles qui ne sont pas en quantité suffisante dans l’entreprise pour traiter la demande et permettre de réaliser un contrat qui serait source de profits pour l’entreprise. On parle alors souvent de sous-traitance. Elle est d’usage notamment dans des secteurs d’activité comme le bâtiment qui fonctionne par chantier et dont toutes les ressources ne sont pas utiles dans l’entreprise tout au long de l’année.

Les différentes formes d’externalisation

La forme la plus classique d’externalisation consiste à demander une prestation auprès d’une autre entreprise qui se chargera de votre mission. Elle n’est parfois pas perçue comme de l’externalisation car elle peut être une pratique qui remonte à l’origine de l’entreprise, comme pour le fait de faire appel à un cabinet comptable pour sa comptabilité, à une agence de création artistique pour ses plaquettes… Il s’agit d’une forme classique d’externalisation à laquelle l’entreprise décide de faire appel aux prestations d’une autre société dont c’est la spécialité. Le portage salarial représente une forme intermédiaire où un porté, salarié d’une entreprise de portage, va effectuer une mission pour votre entreprise. Cette forme intermédiaire offre une protection sociale à un indépendant. Si aujourd’hui, il existe 50 000 consultants en portage salarial, on considère qu’1,2 million d’EURL de service, serait tout à fait qualifiable pour le portage salarial. L’appel à un « collaborateur » externe (freelance et micro-entreprise) représente une opportunité souvent utilisée afin d’éviter l’embauche d’un ou plusieurs salariés. Cette stratégie possède comme principal avantage d’apporter un savoir-faire ou une expertise dans l’entreprise de manière temporaire et de concentrer ses équipes sur les actions clés. Elle peut représenter une dépense onéreuse car la qualité d’un prestataire peut demander en contrepartie un surcoût car l’expertise, qu’on le veuille ou non, a un prix.. Le freelance, le travailleur indépendant, et le travailleur autonome, constituent une part extrêmement importante du travail non salarié. Modèles économiques phares du monde numérique, ils représentent 34 % de l’économie entrepreneuriale américaine. Les modèles économiques tels qu’Uber en France sont venus bouleverser les habitudes des entreprises. Dégageant des profits considérables sans néanmoins créer des emplois directs ou de la valeur ajoutée, cette « ubérisation » a entrainé l’émergence d’une pléthore d’auto-entreprises et entreprises individuelles. Une simple connexion à Internet et une inscription au répertoire des métiers sont suffisantes pour débuter une activité et générer un revenu non salarié. Rejoignant l’externalisation qui emploie majoritairement des cadres issus du secteur de l’informatique, du conseil et de la finance, la création d’une entreprise individuelle à forte valeur ajoutée peut s’avérer très avantageuse pour un indépendant.

Les tendances de l’emploi dans les entreprises

Avec plus de 2,9 millions de Français sans emploi l’année précédente, soit 10 % de la population, le chômage reste conséquent. Le contexte économique se révélant plus favorable, les entreprises se montrent davantage promptes à embaucher et à recruter dans des secteurs divers et variés. Paradoxalement, l’entreprise sans salariés se développe également.

Des entreprises sans salariés

En 2012, près de 67 % en France des 3,6 millions de sociétés fonctionnaient sans salariés alors qu’aux États-Unis celles-ci représentaient 80 % des entreprises. Elles étaient 2,4 millions d’entreprises a fonctionné sans employés, un chiffre qui a quasiment doublé selon l’Insee depuis 2003. Seules 8 % embauchent des salariés lors de leur création et les 250 plus grandes nationales emploient 30 % des effectifs salariés du pays. Phénomène de masse appelé « nonemployer puzzle » aux États-Unis, l’entreprise sans salariés outre-Atlantique a explosé, passant de 15 à 22 millions d’unités au cours des dix dernières années. Un phénomène qui s’est également amplifié en France puisqu’avec 525 100 entreprises créées au sein de l’hexagone au cours de l’année 2015, la part des entreprises individuelles a augmenté de près de 28 %, selon les données de l’Insee. Auto-entreprise, EIRL, EURL, portage salarial, l’entreprise à dirigeant unique se développe de façon exponentielle, notamment grâce à l’intérim et à l’externalisation des services.

Le CDD devient la norme

Aujourd’hui, constat est fait qu’il existe bel et bien un recours massif aux Contrats à Durée Déterminée (CDD). 87 % des nouvelles embauches enregistrées sur l’année 2015 se sont faites par ce biais. Il s’agit de toute évidence d’un renforcement certain de la précarisation des travailleurs traduisant un besoin des flexibilités des entreprises. Afin de juguler ce développement pléthorique, les politiques se sont emparés de la question en proposant une taxation supplémentaire sur les CDD pour décourager les entrepreneurs à y avoir recours. Cette tendance montre bien la difficulté que rencontre les entreprises à utiliser le Contrat à Durée Indéterminée (CDI), qui se révèle inadapté dans un contexte économique où la visibilité reste faible. Et, il faut bien le dire, le droit qui s’appliquait dans un contexte économique de croissance constante a été conçu pour une période qui semble pour l’instant révolue. De nombreux entrepreneurs soulignent que ce type de contrat de travail ne prend pas en compte le fait que l’entreprise peut vivre même momentanément la décroissance.

Les contrats d’apprentissage ou de professionnalisation : solutions pour les entreprises et l’emploi ?

Afin de contourner l’impasse de l’emploi pour les jeunes (15 – 24 ans) en France, avec un taux d’activité au plus bas (proche de 24 %), les différents gouvernements ont créé des contrats et des aides à l’insertion pour les entreprises. Le recours des entreprises aux formations professionnalisantes permet d’expliquer une hausse d’activité sur le marché de l’emploi pour cette tranche de la population : plus de 16 % des moins de 25 ans détiennent un statut d’apprenti, 27,4 % sont des emplois aidés depuis de nombreuses années. De toute évidence, les entreprises utilisent largement cette solution. Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation, rencontrent à la fois un succès chez le jeune, qui acquiert une expérience essentielle pour son futur professionnel, et dans l’entreprise, qui profite d’une main d’œuvre à bas coût mais qu’elle a pour mission de former.

Le stage comme pratique courante

Si une pratique s’est bien démocratisée, c’est bien celle du stage. Et le dernier chiffre officiel de 2008 affiche un réel engouement : les stages étaient utilisés par 1,2 million de personnes sur l’année. Depuis, le gouvernement n’a plus jamais voulu communiquer de chiffre officiel pour évaluer le recours des entreprises aux stages. Celui-ci a plus que probablement continué à suivre un rythme continu et on estime que les entreprises ont fait appel à plus de 2 millions de stagiaires sur l’année 2015. Le gouvernement actuel a même été dans l’obligation de limiter la durée des stages à six mois afin d’éviter les abus potentiels ainsi que le nombre de stagiaires. Ils ne peuvent ainsi dépasser 15 % de l’effectif dans les entreprises de 20 salariés ou plus et 3 stagiaires dans celles plus petites. Rappelons que la rémunération d’un stagiaire demeure très avantageuse pour l’entreprise. Elle est fixée à 3,60 € par heure, correspondant à 15 % du plafond de la Sécurité sociale.

Une externalisation de plus en plus poussée

Autre manière de fonctionner utilisée par les entreprises : l’externalisation. Cette stratégie de développement leur permet de confier la réalisation d’une partie de leurs activités, jugées peu productrices de revenus ou dont ils ne possèdent pas la compétence, à d’autres acteurs. à la clé, les avantages sont multiples : flexibilité liée à la hausse ou baisse d’activité, baisse des coûts par mutualisation, appel à une expertise dans un métier que l’entreprise ne maîtrise pas, aucune obligation d’embauche ou de gestion du personnel… Face à un droit relativement statique, cette stratégie pourrait devenir la norme au sein de toutes les sociétés désireuses de se concentrer sur leur cœur de métier et de simplifier la gestion des ressources humaines. Avec la réussite sans précédent de business models à l’instar d’Uber, les entreprises qui n’emploient plus directement de salariés représentent une part non négligeable de l’économie française. Du fait du développement du portage salarial, de la multiplication des auto-entreprises ou encore de l’externalisation des activités, développer son entreprise sans recourir au salariat représente une pratique de plus en plus courante pour les entrepreneurs.

Que faut-il savoir sur le Street marketing ?

Le Street Marketing, également appelé Guerilla Marketing va chercher sa clientèle dans sa vie quotidienne que ce soit la rue, le métro, le bus, les abribus, les toilettes, les aéroports, les parcs, les trottoirs, les lampadaires …. Là où les créatifs peuvent étonner et séduire ! Le choix insolite attire l’attention et génère la sympathie. Le Street marketing accompagne une communication de proximité, crée du buzz par son ingéniosité et donc stimule les ventes.

Quels sont les moyens utilisés par le Street marketing ?

Les flyers

C’est l’action la plus connue du Street marketing. Cependant, on le constate, les flyers distribués dans la rue sont souvent jetés sans avoir été lus. Vous devrez donc trouver l’idée qui va donner envie de le garder et de le lire. En effet vous ne disposez que de quelques secondes (2 ou 3) avant qu’ils ne soient enfouis dans une poche ou froissés.
Il est donc essentiel de prendre une attention toute particulière à la création d’un flyer : message concis et clair, qualité du support, couleurs… N’oubliez pas d’indiquer aussi votre site Web, vous toucherez plus de clients. Rien ne doit être laissé au hasard.

Quant à votre distributeur, il doit refléter par son dynamisme l’image que vous souhaitez donner à votre entreprise et susciter la sympathie du consommateur.

Démarquez-vous de ceux qui font fuir : les pétitions, les vendeurs à la sauvette…

Pour vous aider à réaliser cette campagne, sollicitez une agence en communication,
votre personnel, une junior entreprise, des étudiants (BDE, annonces….)

Attention aux contraintes administratives

Indiquez sur le flyer le nom de votre société (+ adresse), ainsi que les coordonnées de l’imprimeur (RCS + nom).

  • L’animation produit

Vous pouvez créer un espace éphémère pour le lancement d’un nouveau produit afin que le consommateur l’essaie, le goûte… Les échantillons font toujours plaisir.

  • Le choix des animateurs 

Pour une telle opération, vous devez faire appel à des personnes qui vont réaliser cette animation. Leur sélection est de la plus haute importance. N’hésitez pas à louer un déguisement pour attirer l’attention et faire sourire.

  • Et pourquoi pas customiser le mobilier urbain

Transformer le mobilier urbain suscite toujours la curiosité, intrigue. L’objectif consiste avant tout à utiliser un emplacement à forte visibilité.

  • La tournée mobile

Elle s’appuie sur le développement de nouveaux modes de transport écologiques par exemple les livreurs en vélo…

  • Votre cible

Votre cible se détermine en fonction de votre produit et de la communication que vous souhaitez réaliser. Et vous le savez, la cible répond à la question traditionnelle qui je vise ? Quelles tranches d’âges je cible?

  • Le coût

Il est à la portée de toutes les bourses (entre 1000 et 15 000 euros). C’est votre ingéniosité qui vous permettra de réaliser une campagne Street marketing sans vous ruiner.

  • Attention à respecter la législation

En France, tout ce qui se passe sur la voirie est soumis à la législation. La rue est à tout le monde mais avec des usages, des contraintes et le Street marketing non réglementé peut se voir interdire et doit les respecter.

Le Street marketing appartient à la catégorie des activités liées au colportage :

La loi du 29 juillet 1881 stipule que « quiconque voudra exercer la profession de colporteur ou de distributeur sur la voie publique, ou en tout autre lieu public ou privé, de livres, écrits, brochures, journaux, dessins, gravures, lithographie, et photographies sera tenu d’en faire la déclaration à la préfecture du département où il est domicilié. »

Mais pour éviter de demander des autorisations administratives vous pouvez passer des accords avec les cafés, les enseignes, les parkings, les universités et autres.
Tout le monde sait : il est interdit de jeter sur la voie publique (ordonnance préfectorale du 15/09/1971) des papiers quels qu’ils soient et les prospectus, les flyers font partie de cette interdiction. A Paris, il faut ramasser les prospectus jetés sur la voie publique dans un rayon de 30 mètres autour des points de distribution fixes. (Arrêté du Maire de Paris et du Préfet de Police du 11/08/1986)

  • La déclaration

Elle est très obligatoire et vous devez de plus remettre à l’employé qui fera la distribution… le certificat afin qu’il puisse justifier de l’accord administratif au moment de tout contrôle.

Et n’oubliez pas !

Toute opération de Street marketing doit être relayée sur la Toile afin de créer le buzz qui augmentera votre notoriété et réconfortera vos financiers et que la répétition d’opérations (au moins 3) est nécessaire pour capter l’attention et bien sur développer votre clientèle.

Des petites actions qui font très plaisir

Certaines actions, que vous pouvez mettre en place au sein de votre entreprise, ne vous coûtent « pas grand-chose » et peuvent permettre d’installer une bonne ambiance. Elles démarquent votre entreprise des autres. Petits tours d’horizons de certaines bonnes pratiques d’entreprise.

Les petits déjeuners

Vous pouvez occasionnellement ramener le petit déjeuner pour vos salariés afin qu’ils puissent, le lundi matin par exemple, en profiter pendant la réunion qui vous sert à faire le point avec vos équipes. Ce petit geste simple, qui ne devrait pas trop affecter vos comptes, pourra faire plaisir à tous vos salariés gourmands qui n’ont pas eu le temps de prendre leur petit déjeuner. Ils permettent de reprendre en douceur et de faire le point. Pourquoi ne pas lier l’utile à l’agréable ?

Fêter les grands moments de la vie d’un salarié

A l’occasion d’un anniversaire par exemple, vous pouvez prévoir une caisse commune pour faire un cadeau ou un cadeau spécial de l’entreprise. Vos salariés peuvent être touchés par vos attentions qui leur sont spécifiques. Attention à ce que cela ne soit pas considéré à la fin comme une vulgaire tradition, réalisée de manière automatique et industrielle. Plus vous personnaliserez le cadeau, plus l’effet sera réussi.

Donner un cadeau lors des fêtes

Lors d’une saint, de la fête des mères… rien ne vous empêche de donner un petit cadeau à tous les salariés concernés (de manière large ou non) ou d’organiser une fête à l’occasion de la fête de la musique par exemple. Les cadeaux de groupes ou fêtes constituent un excellent moyen pour vous de fédérer et renforcer l’esprit d’équipe. Donner ce genre de réception vous permet également de connaitre vos salariés sous un angle différent où vous ne serez plus considéré comme le patron.

Inviter à déjeuner

Lors d’une occasion spécifique ou non, rien ne vous empêche d’emmener vos salariés déjeuner avec vous. Si vos budgets sont trop limités, privilégiez les pizzas par exemple qui sont peu coûteuses et possèdent une image de convivialité. Ce type d’actions vous permet pour une somme modique de créer un évènement où vous vous rassemblez avec vos salariés. Profitez pour prendre un peu de temps avec eux et mieux les connaitre.

Organiser une sortie

Souvent plus coûteux car cela vous oblige à payer la note pour l’ensemble de vos salariés, organisez une sortie dans un pub, billard ou encore mieux à l’extérieur de l’entreprise (Disney…). Ce geste vous permet de sortir du cadre du travail où vous êtes en général plus stressé, et de donner une image de vous différente. Au-delà, ce type de sorties permet à vos équipes de renforcer leur lien et de se connaitre sous un angle différent, en général plus sympathique.

Faire venir un prestataire confort (masseur…)

Permettre à vos salariés de profiter d’une activité sur leur lieu de travail qui sort de l’ordinaire constitue une bonne solution pour montrer que vous tenez à eux et que vous pensez à leur bien être. Pour une somme « relativement faible », vous pouvez ainsi convier un masseur afin que chacun puisse se détendre s’il se sent trop stressé, ou organiser un jeu qui rapprochera chacun.

Acheter du matériel de détente

Afin que chacun puisse se détendre de la meilleure manière, vous pouvez également penser à acquérir du matériel : siège de massage, babyfoot, billard… Les possibilités sont nombreuses et variées. Acquérir du matériel ergonomique de manière à donner de meilleures conditions de travail peut aussi être une solution même si cela vous démarque moins. N’oubliez pas de le signaler avant l’achat afin que l’impact soit maximum et que chacun prenne en compte que vous le faites pour leur bien être et non pas comme un simple renouvellement de matériel.

De nombreuses actions plus originales les unes que les autres sont mises en place par les entreprises. A vous de trouver celles qui vous conviennent en fonction de votre culture d’entreprise.

Se procurer les fournitures de bureau adéquates

Si les fournitures de bureau s’apparentent à un petit détail, ils revêtent pourtant bien leur importance. Dans une entreprise, on imprime, on scanne et on écrit tous les jours, de préférence assis sur des sièges suffisamment confortables pour y passer la journée. Le matériel de bureau fait ainsi partie intégrante d’une société alors autant bien les choisir !

Faire des choix judicieux pour son entreprise

Les meubles, stylos, rames de papier ou encore toners d’imprimante demeurent essentiels puisque vous les utilisez quotidiennement. Les dirigeants d’entreprise ont tendance à passer à côté de l’aspect matériel de leur société et ne prennent pas en considération le fait qu’il influe à la fois sur l’image de l’entreprise mais aussi et surtout, sur le bien-être et la productivité des salariés. Il s’agit pourtant d’un investissement judicieux. La qualité du papier que vous utilisez, la résistance de vos enveloppes, la longévité de votre imprimante et la largeur de vos bureaux en disent parfois long sur vous et votre entreprise.

Des fournisseurs polyvalents pour choisir vite et bien

Lorsque vous manquez de temps, des fournisseurs polyvalents peuvent se révéler grandement utiles. À titre d’exemple, Office Depot propose une offre diversifiée, allant de la papeterie aux imprimantes multifonctions, en passant par le mobilier, les fauteuils de bureau ou encore les enveloppes d’expédition de courrier. Ne passer que par un seul acteur du secteur permet de gagner du temps en commandant directement en ligne grâce à la possibilité de feuilleter un catalogue complet et en effectuant des recherches par références. Certains sites disposent également d’un comparateur de produits, accessibles par le biais d’une simple icône. Un type de distributeur au répertoire très fourni qui permet d’obtenir rapidement et efficacement sa commande de fournitures de bureau.

S’assurer de la qualité des fournitures

Les fournitures que vous recevez doivent répondre à certaines exigences notamment en termes de qualité. Inutile d’acheter une imprimante qui ne fonctionnera que six mois ! Gardez à l’esprit que le moins cher coûte parfois très cher en vous faisant perdre du temps, à vous ainsi qu’à vos salariés, mais aussi de l’argent. Bon nombre de dirigeants achètent, par exemple, des pochettes transparentes de trop mauvaise qualité qui, difficiles à utiliser, ralentissent le travail de recherche et de classement. Le service après-vente de votre fournisseur détient, lui aussi, son degré d’importance. Certains grands fournisseurs disposent d’un service après-vente efficace permettant de remplacer tout matériel défectueux et proposent de leur retourner un objet défaillant pour échange ou remboursement dans un certain délai.

Prendre en compte les délais de livraison écourtés

Une fois les articles sélectionnés et la commande effectuée, il ne reste plus qu’à les réceptionner ! Afin de ne pas perdre de temps, certains grands distributeurs proposent un service de livraison. D’autres, comme les formules de type Click & Collect, par exemple, se développent. Celles-ci donnent la possibilité de sélectionner des articles à récupérer deux heures plus tard en magasin. Ce fournisseur dispose également d’un mode de livraison intéressant : à partir de 75 euros HT d’achat, celle-ci devient gratuite. La firme enregistre votre commande en ligne et vous livre dans les 24 à 48 heures suivantes.

Les fournisseurs spécialisés pour les commandes spéciales

Dans le cas où vous avez besoin de matériel précis, des fournisseurs spécialisés existent. Il n’est alors pas question de commandes de gros mais plutôt de produits spécifiques. De plus en plus de distributeurs en ligne se concentrent sur la vente de dispositifs informatiques, allant des serveurs aux claviers d’ordinateur sans oublier les logiciels de bureautique. Les plus petites structures s’avèrent, elles, souvent plus joignables et proposent souvent une assistance technique dans le but de se démarquer des plus grosses structures, ce qui constitue un avantage non-négligeable.