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Les magasins face au web

Les technologies digitales et l’e-commerce sont devenus omniprésents. En conséquence, les attentes et exigences du consommateur qui se rend en magasins sont exponentielles. Cependant, le magasin donne au client le pouvoir de vérifier s’il n’existe pas un fossé entre ce que l’on regarde un produit sur internet et en magasin. Combien de fois un consommateur est déçu lorsqu’il voit le produit en magasin ! A contrario, sa chance il découvre d’autres produits qui correspondent davantage à sa demande et l’incite à choisir souvent le plus cher !

Internet et les nouvelles technologies n’ont pas tué le magasin.

Mieux : ils sont en train de le régénérer

Pour lutter contre les ventes en ligne, les magasins reviennent aux sources. Ils soignent l’accueil du client et favorise un contact humain et professionnel. Ils mettent également en place de nouveaux canaux de distribution tels que le drive et théâtralisent les rayons afin de les rendre plus attrayants et attractifs. Faites un tour en ce moment dans un magasin de jouets et vous y verrez les figurines à taille humaine exercer leur pouvoir de séduction. Les moyens financiers limités des consommateurs les obligent à choisir sans se tromper. Le magasin lui propose de voir le produit sans les artifices de Photoshop.
Pour se démarquer les magasins misent sur quatre objectifs : le confort, la proximité avec le client, la qualité du service et enfin la capacité à offrir une expérience fluide sur les différents canaux.

Grâce aux nouvelles technologies, le client devient un acheteur redoutable

Le principal objectif du client aujourd’hui est de « Gagner du temps et de l’argent ! », et le smartphone ainsi que les nouvelles technologies mettent tout en œuvre pour atteindre cet objectif.
L’information et La comparaison sont de plus en plus faciles d’accès aujourd’hui, via de nombreuses applications ou sites internet. C’est le cas par exemple de « Price Chek » qui permet de scanner un prix en magasin et de le comparer avec celui proposé par Amazon. Cependant, des limites existent à ces pratiques. Même si celles-ci se développent de plus en plus, tous les consommateurs ne les pratiquent pas faute de temps dans la plupart des cas mais aussi parce que le coup de cœur incite à l’achat.

Le « web to store » bouscule le parcours client

Cette nouvelle pratique consiste à préparer ses achats sur le site web du magasin avant de s’y rendre pour y effectuer ses achats. L’inverse est aussi vrai, ce qui est le cas en général dans le textile ou le consommateur préfère essayer avant d’aller acheter sur internet. On peut ainsi dire que le parcours d’achat du consommateur s’est considérablement digitalisé. Avant, après le magasin et le net sont devenus des partenaires indissociables.

Davantage de plaisir sur le Net

Selon Valérie Piotte, directrice de Publicis Shopper, « Le shopping sur internet provoque d’avantage de plaisir et de détente, pour 63 % des clients. Pour les magasins, cette information est vérifié que dans 56 % des cas.»
Cela s’explique sûrement par les mauvaises expériences qu’ont pu connaître les clients en magasins. Les insatisfactions récurrentes sont : le mauvais accueil en magasin mais surtout le faible nombre de vendeurs, un manque d’expertise des vendeurs, un SAV décevant, un manque d’informations pour les produits, un temps d’attente trop long en caisse ou encore un mauvais aménagement du magasin, avec des rayons trop petits par exemple et un choix restreint alors que le net permet de trouver tous les produits venus sur le marché et s’attache ensuite à vous poursuivre dès que vous avez émis un désir, un nom…
Tout cela nous montre que, malgré la monté en puissance du digital, le magasin reste au centre des attentes du consommateur qui y voit tout de même une sécurité et un lien commercial indispensable.

Article par Marion Brette

Peut-on imposer le port d’une tenue au travail ?

De nombreuses entreprises rendent obligatoires le port de l’uniforme au travail. Des questions se posent alors sur l’aspect légal ou encore sur le financement de la tenue.

Est-ce légal d’imposer une tenue au travail ?

Il demeure possible d’imposer une tenue de travail mais sous certaines conditions. Rappelons que le port d’une tenue professionnelle doit être justifié par la nature des tâches à accomplir. Elle doit apporter quelque chose à l’entreprise et non pas servir uniquement dans un but de figuration. Elle peut être exigée, par exemple, pour des raisons d’hygiène et de sécurité (suivant le milieu de travail), ou encore dans le cas où vos salariés sont en contact avec la clientèle.

Les salariés peuvent librement choisir leur vêtement à partir du moment où ils ne sont pas dans ce cadre. Vous pouvez toutefois exiger une tenue propre et décente, même en dehors des contacts avec la clientèle. La question se pose notamment sur le bermuda ou autres tenues plus légères notamment en cas de forte chaleur. N’oubliez pas que, si vous souhaitez imposer un code vestimentaire, vous devez le faire figurer dans le règlement intérieur. Le non-respect répété des règles vestimentaires peut être sanctionné.

Vous devez tout de même savoir que le temps nécessaire à l’habillage et au déshabillage, s’il doit avoir lieu au travail, nécessite une contrepartie en retour. Elle peut être accordée sous forme financière.

Depuis le 1er janvier 2017, vous êtes dans l’obligation de mettre à disposition des vestiaires collectifs et des lavabos pour vos salariés. Vous devez veiller à ce qu’ils soient installés dans un local de taille convenable éloigné de la zone de travail et de stockage. Vous devez également prévoir une installation séparée pour les hommes et les femmes. Si vous ne pouvez pas placer les lavabos et vestiaires dans le même local, vous devez faire en sorte que la communication entre les deux puisse s’effectuer sans traverser de zone de travail, de stockage ou sans passer par l’extérieur. N’oubliez pas de mettre à disposition des meubles de rangement sécurisé pour que vos salariés puissent y ranger leurs effets personnels et travailler en toute tranquillité.

Qui doit payer cette tenue ?

L’obligation du port d’une tenue dans le cadre du travail peut entraîner des frais pour vos salariés. L’article L 4122-2 du Code du travail dispose que « l’employé ne doit pas supporter aucune charge pour les mesures prise à cet effet ». La facturation de la tenue revient donc à l’employeur. Dans le cadre de l’obligation du port d’une tenue, vous devez prendre en charge les frais d’entretien lorsque la tenue demande plus qu’un simple lavage à la machine. Généralement, l’entreprise verse une prime forfaitaire de nettoyage ou rembourse les frais du salarié. Certaines vont jusqu’à mettre en place d’un dressing au sein de l’entreprise.

Les trois mandats : femme, mère, chef d’entreprise

Pour une mère chef d’entreprise, l’équilibre entre les trois mandats de femme, mère et chef d’entreprise représente un réel enjeu. Dans les faits, cet équilibre n’est pas a priori toujours vérifié sur le plan quantitatif mais bien souvent, compensé sur l’aspect qualitatif.

Le « mandat » de chef d’entreprise

Ce mandat occupe la majeure partie de la journée, voire la soirée. Les journées démarrent aussi très tôt par des plages horaires consacrées aux réseaux, qui sont de mise dans le « pack chef d’entreprise » (petits déjeuners business, participations à des tables rondes, ou à une sélection de dossiers dans des jurys).

Après une journée de travail, au bureau ou en clientèle, la femme chef d’entreprise est sollicitée bien davantage que l’homme, pour des raisons de parité, de quotas ou tout simplement parce que le nombre de femmes chefs d’entreprise demeure plus restreint. Ainsi, elle se retrouve systématiquement dans les fichiers d’invitations. Les journées se prolongent donc par des cocktails, des remises de trophées ou encore par des soirées de clubs de dirigeants.

Le « mandat » de femme

Ce mandat est double : celui de la femme épouse et celui de la femme amie. Il faut donc faire au mieux avec le temps qu’il reste pour remplir ce mandat. S’il n’existe pas de règles précises, il demeure, toutefois, essentiel de se garder du temps pour soi. Qu’il soit question d’une simple séance en salle ou de running, ou encore d’un soin bien-être en institut tel qu’un massage, ces activités permettent de se ressourcer lorsqu’on est sujet, régulièrement, au stress, face à une charge de travail conséquente. « Ces moments de solitude permettent aussi de prendre du recul sur les dizaines de sujets à traiter et favorisent la créativité ainsi que la clairvoyance dans les futures décisions à prendre », explique Claire Lanneau, fondatrice de Babychou. Se faire plaisir est également synonyme de disponibilité. Un détail d’autant plus important lorsqu’on a un conjoint et/ou des enfants. Pour les autres, prendre du temps pour soi peut aussi, et tout simplement, signifier : voir ses amis, ses proches !

Le « mandat » de mère

Comme les instants passés en famille sont plus rares, il faut apprendre à consacrer des jours ou des moments pour lesquels on n’acceptera aucune sollicitation. Ainsi, par exemple, réserver deux soirées par semaine pour arriver à l’heure du dîner mais aussi le déjeuner du mercredi pour manger avec les enfants puis les accompagner à leurs clubs de sport. Les week-ends également, consacrer le maximum de temps aux enfants.

Vous l’aurez bien compris, gérer ces 3 mandats n’est pas chose aisée ! Mais le secret est de se fixer des règles : savoir faire preuve de souplesse, utiliser tous les outils et les moyens qui peuvent vous faciliter la vie (PC, téléphone portable, GPS, PDA).

Le secret est de trouver une personne dévouée et de confiance qui garde vos enfants pour leur assurer un relais affectif, déléguer le soutien scolaire, entretenir un vivier de baby-sitters, prendre un « personal assistant » pour gérer l’administratif, souscrire un abonnement illimité pour les dépannages informatiques et le bricolage, faire ses courses sur internet. Il ne faut surtout pas tenter de se prendre pour « Wonder Woman » en voulant tout assumer : ceci nécessite à la fois d’accepter de confier et de déléguer, mais aussi d’investir financièrement. Pour autant, cette solution est fortement préconisée.

Pour décider de déléguer ou non, un concept très simple : j’aime ou je n’aime pas ? Je sais faire ou non ? J’apporte une valeur ajoutée ou non ? Par exemple : je n’aime pas faire le ménage, donc je délègue, une sortie de classe de mes enfants est organisée, j’aime leur faire plaisir, donc je fais. Il s’agit de fixer des règles de bon sens et de s’y tenir.

Enfin, pour garder l’équilibre entre les mandats, un dernier conseil : il serait peut-être bon d’avoir la sagesse d’inverser régulièrement les priorités entre les trois afin de n’en négliger aucun, et que ceux-ci puissent durer et cohabiter : exercice difficile mais non impossible !

Conseils !

• Il faut absolument savoir prioriser pour ne pas se laisser envahir et se préserver ; la sélection se fait en fonction des engagements entrepreneuriaux, sociétaux ou bien des différentes implications et investissements dans ses clubs et ses associations. Le tri doit également prendre en compte l’intérêt de la sollicitation. Enfin, le lieu géographique est un critère déterminant ; en effet, en tant que mère, pouvoir faire un détour par la maison pour embrasser ses enfants entre le bureau et un cocktail si le lieu de rendez-vous est proche de votre domicile va influencer le choix de votre participation.

• La femme chef d’entreprise doit ,par définition, garder la forme au quotidien – être pétillante, dynamique, positive puisqu’elle représente l’image et le baromètre de son entreprise. N’allez donc jamais à un cocktail si vous observez une baisse de forme.

Au final, gérer ces différents mandats renvoie à « équilibrer, à faire des réglages en permanence et à ne jamais se sentir contraint d’accepter quelque chose que l’on a pas décidé soi-même ou en collaboration avec ses équipes », conclut Claire Lanneau. À méditer !

L’exemple de Sandra Le Grand : un mandat plus fort que les autres

« Si un mandat devait avoir une prépondérance sur les deux autres, je mettrais en priorité mon rôle de maman. J’ai créé ma société quand mes enfants avaient respectivement un et trois ans, ce qui s’est avéré être un bon choix. À cet âge-là, les enfants dorment, mangent, gazouillent. Entre six et quatorze ans, en revanche, ils ont énormément besoin de vous et vous sollicitent pour les emmener au sport, chez des copains, pour les inscrire à des stages ; ils réclament une grande écoute, sont sensibles au suivi scolaire ou à votre présence à une sortie d’école. À défaut de pouvoir aller les chercher à 16h30, le pain au chocolat dans le sac à main ! Avec les enfants, il y a certains rituels ou rendez-vous qui revêtent une importance extrême à leurs yeux et que nous nous devons de respecter : être présent le jour choisi pour déjeuner avec eux, organiser leur anniversaire, aller aux fêtes d’école et surtout, ne pas trouver de mauvaises excuses pour se décommander. »

L’exemple de Bertile Burel : un équilibre du couple
(Interview extrait de « Être entrepreneur aujourd’hui ». Editions Eyrolles)

« Je ne suis pas forcément un bon exemple de la séparation vie privée et vie professionnelle car je suis mariée à mon associé. La vie privée peut devenir professionnelle et inversement. Personnellement, je ne fais pas de différence entre les deux. J’ai beaucoup de mal à travailler hors du bureau alors que James, n’arrête pas vraiment de travailler qu’il soit au bureau ou non. Le meilleur moyen de déconnecter c’est d’avoir des enfants car ils requièrent 100 % de notre attention et cela fait penser à autre chose. J’ai bien sûr d’autres occupations et activités mais je trouve qu’en tant qu’entrepreneure il y a moins de différence. Un des avantages de l’entreprenariat, c’est que l’on peut ramener notre vie privée au boulot et on peut gérer sa vie professionnelle à distance. Pour moi, le meilleur exemple, c’est celui de Richard Branson qui ne fait aucune différence. Si on regarde mon emploi du temps, on s’aperçoit qu’à certains moments c’est le travail, à d’autres c’est le jeu et parfois le travail plus le jeu. En revanche, je suis convaincue qu’il faut prendre de la distance par rapport à ce que l’on fait et que le travail ne doit pas devenir obsessionnel. La règle reste d’avoir une vie équilibrée avec des passions, des amis, des relations. Au final, plus que lever la frontière c’est de faire soi-même le break, d’avoir d’autres centres d’intérêt. »

Ces enfants entrepreneurs : comment ont-ils fait ?

Appelés plus communément les « KidsPreneur », ces enfants entrepreneurs défient la norme en créant, avant leur 16 ans, leur propre entreprise. Véritable source d’inspiration, ils nous rappellent que dans le monde de l’entrepreneuriat, tout est possible. Retour sur ceux qui munis de leur passion et de leurs ambitions ont su réaliser, avec brio, leur projet.

Mikaila Umler, sa limonade au goût d’abeille

C’est à l’âge de 4 ans que débute l’histoire de Mikaila Ulmer. La jeune Texane se fait alors piquer à deux reprises par des abeilles. Suite à ce petit incident et la peur passée, elle décide de s’intéresser à l’espèce et se rend compte que celle-ci est en voie d’extinction. Elle s’implique dans la cause et grâce à la recette de sa limonade préférée venant de sa grand-mère, elle décide de commercialiser sa propre boisson, tout en réservant une partie de ces recettes aux fondations protégeant les pollinisateurs. Créée en 2009, la start-up « Me and the Bees » produit des limonades à base de lin et adoucies par du miel. La jeune entrepreneuse d’à peine 12 ans, s’exprime lors de l’United State of Women « J’ai commencé à la vendre à mes amis dans mon jardin, en distribuant une partie des profits à des organisations de maintien de la survie des abeilles», explique-t-elle.« Désormais, nous sommes distribués dans des magasins à travers tout le pays. ».Son succès lui a permis à trois reprises de rencontrer Barack Obama. La jeune fille à la tête de son entreprise, demeure très entourée par sa famille qui s’investit à temps plein dans l’entreprise, tandis que Mikaila continue d’étudier. Cette dernière constate tout de même que « la vie d’entrepreneure et la vie de tous les jours sont deux choses très différentes ».

Jordan Casey, le plus jeune entrepreneur d’Europe

Jordan Casey est passionné depuis toujours par les jeux sur internet. A seulement 9 ans il apprend à programmer. Il prend plus tard le temps de se documenter, visionne des tutoriels sur Youtube et rencontre des développeurs de jeux. C’est tout naturellement qu’à l’âge de 12 ans il développe son premier jeu pour iPhone « Alien Ball vs Humans ». Le jeu se hisse rapidement en tête des ventes sur l’Apple Store. Ce succès lui permet de se présenter pour la première fois en France au festival de la créativité Cannes Lions. Le petit garçon de nature timide, réussira avec aisance à se présenter lui et sa passion pour la programmation informatique. Avec la création de son entreprise Casey Games, les conférences s’enchaînent aux Etats-Unis, en Inde et en Europe. Le jeune homme, a depuis programmé quatre autres jeux pour IPhone et créé une autre société : Teach Ware, une application qui aide les enseignants à gérer les informations de leur classe. Jordan a pu gagner plusieurs milliers d’euros grâce à ses produits et a tenu à réserver 10% de ses bénéfices à une association qui aide les enfants atteints du cancer. « A 23 ans, j’aurai dix ans d’expérience professionnelle. » Confie le jeune entrepreneur avec aplomb.

Moziah Bridges, la star du nœud papillon

Moziah Bridges un enfant ordinaire possède une passion vestimentaire pas des plus communes : celle du nœud papillon. Lorsqu’il se rend avec sa mère en ville, Moziah connait sa première déception en découvrant des nœuds papillon unis et sans esthétisme particulier. Pour le jeune garçon, c’est décidé « je ne porterai pas ça à mon cou. Les vrais hommes portent leurs propres créations ! ». Inspiré par sa grand-mère couturière, il apprend à ses côtés la couture et acquiert également un goût prononcé pour la mode. Grace à ses enseignements Moziah confectionne lui-même ses premiers nœuds papillon et les vend sur internet dès l’âge de 9 ans. Deux ans plus tard, c’est un véritable succès qui se présente au jeune entrepreneur. Un chiffre d’affaires de plus de 90 000 dollars et une vingtaine de modèles de nœud papillon en vente sur son site d’entreprise, ainsi que des commandes de marque de luxe. Sa maman tient à ce que Moziah continue ses études et assume en contrepartie, de gérer (en coulisse) son entreprise « J’essaye de garder un équilibre de manière à ce que Mo puisse être un businessman, mais aussi un enfant de 12 ans. » confie-t-elle.

Alina Morse, entrepreneuse et déjà millionnaire

Alina Morse une jeune américaine de 11 ans, se heurte au même péché mignon que la plupart des enfants : les bonbons. L’idée lui vient un jour où son père lui refuse des sucreries. Pourquoi ne simplement pas créer des sucettes qui soignent les dents au lieu de les abîmer ? Soutenue par son père qui trouve l’idée intéressante, la jeune fille se lance dans des recherches pour trouver un substitut au sucre (qui favorise l’apparition des caries). C’est en 2014 qu’Alina parvient à lancé sa propre marque de sucette « Zollipops » et s’engage dans la lutte contre les caries. L’année dernière, son entreprise a réalisé plus d’un million de dollars de chiffre d’affaires. Aidée de son papa pour les tâches administratives, la jeune fille dirige quatre salariés tout en continuant d’aller à l’école. Son conseil pour les futurs entrepreneurs ? « Pour lancer son entreprise, il faut juste une bonne idée, avoir confiance en soi, et être déterminé à 100 % ».

Ouvrir une laverie libre-service : un business qui rapporte ?

Certains de vous auront peut-être vu des laveries ultra modernes ouvrir dans leur rue. A une époque où la majorité des ménages possède un lave-linge, on est en droit de se demander pourquoi un tel succès ? Est-ce un effet de mode ? Les laveries auraient-elle repris leur rôle social d’antan ? Voyons dans cet article les raisons d’un tel phénomène et cherchons à savoir si la laverie est réellement un bon plan d’investissement.

Un marché en pleine expansion

Le succès des laveries libre-service s’explique d’abord par la demande : il existe encore des personnes sans lave-linge et tout le monde n’a pas nécessairement la place ou les économies pour.

Mais certains ménages décident délibérément de laver leur linge en laverie, pour gagner du temps et économiser de l’argent. Là où une laverie permet de laver et sécher jusqu’à 20 kg de linge en une heure de temps, tout en bénéficiant d’une prestation professionnelle, un lave-linge ne lave que 5 à 7 kg de linge, sans les sécher… Ces personnes en profitent pour faire des emplètes variées et prendre part à la vie de quartier.

En outre, certaines pièces de linges – telles que les couettes – sont trop grandes pour être lavées dans une machine domestique.

Si vous passez dans une laverie libre-service, vous serez surpris par la diversité de la clientèle : seniors, étudiants, cadres, familles… Et pour peu que vous tombiez sur une laverie dernier cri, vous serez impacté par l’environnement high tech et la domotique mis à disposition des visiteurs.

Un business simple à ouvrir ?

Si le marché des laveries est en plein essor, c’est aussi que les investisseurs et particuliers y trouvent leur compte.

Ouvrir une laverie ne requiert aucune formation spécifique. Des personnes de profils variés ont ouvert une ou plusieurs laveries dans leur ville ou même dans plusieurs villes à la fois. Grâce aux progrès de la domotique, il est possible de gérer ses locaux à distance.

L’investissement initial est relativement faible (entre 50 000€ et 100 000€ suivant le nombre de machines, les prix de l’équipementier, le loyer…). Les coûts fixes et variables sont minimes : il n’y a aucun frais de personnel (tout au plus une personne pour assurer le ménage et la maintenance éventuelle).

Quant aux risques d’impayés, ils sont nuls puisque la plupart des paiements se font en espèces ou via la centrale de paiement.

Faut-il passer par une franchise ?

La franchise est un contrat qui lie une marque reconnue à un particulier : en échange d’un droit d’entrée et de royalties sur les ventes, le franchisé peut utiliser le concept de l’entreprise.

La franchise n’a rien d’obligatoire mais elle minimise les risques commerciaux. Le particulier arrive en effet sur un marché déjà conquis, avec un savoir-faire et un concept éprouvé. Là où les entreprises particulières échouent, les franchises résistent, grâce à cette solidarité qui lie le franchisé à son franchiseur.

Combien rapporte une laverie ?

Le CA d’une laverie dépend de son emplacement, du nombre de machines disponibles, de la saisonnalité et des prix pratiqués.

Estimons le chiffre d’affaires d’une laverie de taille moyenne (environ 50 m2), ouverte tous les jours de la semaine :

  • Chiffre d’affaires estimé pour la première année d’activité :

– Environ € 35 000, avec 20 à 25 cycles de lavage quotidien pour un prix moyen de 4 € de lavage, sans compter les cycles de séchage, les détergents vendus, les boissons et snacks si vous installez des distributeurs automatiques…

  • CA à partir de la 5e année d’activité :
  • Environ 65 000 € avec 40 à 45 cycles de lavage quotidien pour un prix moyen de 4 € de lavage.

Vous pourriez espérer environ 2500 € de revenus mensuels la première année et plus de 5000 € à partir de la 5ème année. Bien sûr, ces revenus varieront suivant l’emplacement et l’affluence, la saisonnalité, le potentiel du quartier (les quartiers étudiants étant porteurs)…

Note : les chiffres ci-dessus ne servent qu’à titre d’estimations et ne devraient pas être considérés comme des chiffres définitifs.

Une laverie qui vient d’ouvrir permet en général de générer un complément de revenus (en vue de sa retraite, pour compléter son salaire actuel…). Il faudrait une deuxième laverie en fonctionnement pour espérer vivre tout de suite de ce business.

Pauline Chatin, porteuse du projet Vigne de Cocagne

Une partie de ma famille est issue de la viticulture et, après une première vie professionnelle passée dans un autre secteur, j’ai décidé de me former, en parallèle, dans ce domaine. Je me suis découvert une véritable passion pour les vignes et le vin. 

Lors d’un stage au sein d’une exploitation agricole, les viticulteurs m’ont fait part de leurs difficultés à recruter localement. Au même moment, est arrivé un jeune homme en situation précaire avec le profil type des personnes accompagnées pour l’insertion et qui n’a pas pu rester à cause de problèmes familiaux et sociaux alors qu’il aimait ce métier. Cette expérience illustre la nécessité d’un accompagnement social visant à lever des freins vers l’emploi en plus d’une formation au métier. J’ai alors eu l’idée de créer un pont entre ces exploitants, qui peinent à recruter et à fidéliser des ouvriers en local, et des personnes au parcours compliqué, qui ont besoin de reprendre confiance et d’apprendre un métier. En creusant un peu, je me suis rendu compte que les chiffres coïncidaient : sur la liste des métiers les plus recherchés en France, publiée chaque année par Pôle Emploi, celui d’ouvrier viticole apparaît systématiquement dans le top 10, avec 100 000 projets de recrutement. On sent une vague assez forte du côté de l’entrepreneuriat social et je suis agréablement surprise de la dynamique d’Aviva, qui fait cet effort de trouver des partenaires pour aller dénicher les projets en local et faciliter ces initiatives un peu partout sur le territoire. Les 50 000 euros du concours vont nous permettre de financer une partie du matériel destiné aux vignes et aux caves, nécessaire au lancement de l’activité.

Statut social du gérant d’EURL

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), un statut à associé unique à fort potentiel d’évolution.

Une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) est une SARL où l’intégralité des parts sociales est détenue par un associé unique qui peut choisir d’exercer les fonctions de gérant ou les confier à un tiers. Par principe, l’EURL est soumise à l’impôt sur le revenu. Toutefois, elle peut être soumise à l’impôt sur les sociétés si l’associé unique est une personne morale ou si, étant une personne physique, il a opté pour ce type d’imposition, choix irréversible.

L’associé unique d’EURL

Régime social

Si l’associé unique exerce une activité professionnelle au sein de l’entreprise, il relève du régime des travailleurs non-salariés (TNS). Il est alors tenu de demander son inscription et de cotiser aux mêmes caisses que les professions libérales si la société possède un objet libéral, que les artisans si elle a un objet artisanal ou que les commerçants si elle possède un objet commercial ou industriel.
De fait, il se trouve soumis au versement d’une cotisation minimale au titre de la retraite et de l’assurance maladie et ne bénéficie pas de l’assurance chômage mais il a toute latitude pour contracter une assurance volontaire personnelle. Si l’EURL est soumise à l’impôt sur le revenu, il cotise sur l’intégralité du bénéfice social et si elle est soumise à l’impôt sur les sociétés, il cotise sur sa rémunération, à l’exclusion des dividendes.

Régime fiscal

En principe, l’EURL est soumise à l’impôt sur le revenu, régime d’imposition des sociétés de personnes. Les bénéfices sociaux sont alors taxés au titre de l’impôt sur le revenu et au nom de l’associé unique dans la catégorie correspondant à l’activité exercée, à savoir les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) si elle est de type commercial ou artisanal ou les bénéfices non commerciaux si elle est libérale. À noter que la rémunération perçue par l’associée unique au titre de ses fonctions de gérant n’est pas déduite des bénéfices réalisés par l’EURL. Cette rémunération est simplement imposée selon les mêmes règles. Si elle relève de l’impôt sur le revenu, la société peut adhérer à un centre de gestion agréé.

À titre optionnel, l’EURL peut opter pour l’impôt sur les sociétés. L’associé unique relève alors du même régime fiscal que les salariés, à savoir les traitements et salaires. Il peut décider de déduire ses frais professionnels réels et justifiés de ses revenus ou appliquer au titre des frais professionnels une déduction forfaitaire de 10%. Lorsqu’elle n’est pas excessive, la rémunération de l’associé unique est déductible du bénéfice et les dividendes perçus sont imposables en application du prélèvement forfaitaire libératoire de 18% à la source ou au titre de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus mobiliers. À noter que ces dividendes ne sont pas soumis à cotisation à l’exception notable de la contribution relative au revenu de solidarité active (1,1 %), de la contribution additionnelle au prélèvement social (0,3 %), du prélèvement social (2 %), de la contribution sociale généralisée ou CSG (8,2%) et de la contribution au remboursement de la dette sociale ou CRDS (0,5%). Enfin, l’associé unique peut bénéficier d’abattements et d’un crédit d’impôt sur lesdits dividendes.

Remarque

Depuis la loi du 9 décembre 2016, dite « loi Sapin 2 » l’EURL dont l’associé unique est une personne physique dirigeant de cette société relève du régime fiscal de la micro-entreprise. Vous pouvez choisir d’être soumis à l’impôt sur les sociétés plutôt qu’à l’impôt sur le revenu. Cette décision est irrévocable. En revanche, si l’associé unique est une personne morale, la société sera obligatoirement soumise à l’impôt sur les sociétés.
Détenant l’intégralité des parts sociales, l’associé unique ne peut être titulaire d’un contrat de travail, le lien de subordination avec la société faisant irrémédiablement défaut.

Le gérant de l’EURL non associé (salarié)

Régime social

Lorsque le gérant de l’EURL est un tiers, il est considéré comme assimilé salarié puisque sa rémunération correspond à son mandat social. Il bénéficie donc du régime social des salariés mais ne cotise pas à l’assurance chômage du Pôle emploi.
De même, il ne bénéficie pas de l’indemnité compensatrice de congés payés, préavis, indemnité pour rupture abusive, du privilège des salariés, ni de la compétence du conseil des prud’hommes en cas de différend avec la société.
S’il est titulaire d’un contrat de travail pour l’exercice de fonctions techniques distinctes de son mandat social, il se trouve soumis au statut des salariés. Il convient toutefois que ce contrat corresponde à un travail effectif et qu’un lien de subordination existe entre lui et la société.

Régime fiscal

Lorsque le gérant de l’EURL est un tiers, il est imposé au titre de l’impôt sur les revenus dans la catégorie des traitements et salariés.
Enfin, sa rémunération est déductible des bénéfices sociaux si elle correspond à un travail effectif et n’est pas disproportionnée au regard des services rendus.

Quels sont les avantages et la personne qui en bénéficie ?

  • elle permet de créer une société sans avoir à s’associer ;
  • à l’image de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL), la responsabilité financière est limitée au montant des apports (sauf abus). En cas d’apport en numéraire, il est possible d’apporter seulement un cinquième du capital au départ et le reste dans un délai de cinq ans à compter du jour de l’immatriculation de l’entreprise ;
  • elle permet de créer une société avec un montant relativement limité de capitaux ;
  • il est possible de plus facilement basculer vers le statut juridique de société à responsabilité limitée (SARL) ;
  • il est possible d choisir entre le régime de l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés ;
  • il est possible de déterminer librement le montant du capital dans les statuts. Ce capital doit être composé d’un apport financier, en nature (matériel ou brevet par exemple) ou d’apports en en industrie (compétences techniques par exemple).

Quels sont les principales démarches à effectuer ?

La création de l’ EURL doit faire l’objet d’une publicité dans un journal habilité à recevoir des annonces légales. La société doit être immatriculée au registre du commerce et des sociétés (RCS). La démarche s’effectue par l’intermédiaire de votre centre de formalités des entreprises (CFE) chargé de transmettre les informations nécessaires aux différents organismes concernés, tels que les greffes des tribunaux de commerce, le service des impôts et l’Urssaf.
Vous devez, sous un mois à compter de leur signature, déposer un original des statuts au bureau de l’enregistrement du service des impôts des entreprises (SIE).
Pour plus d’informations, laissez-vous guider parmi les étapes de la création de votre entreprise sur le site guichet-entreprises.fr

Le réseau BGE : zoom sur leur accompagnement à la création

Se faire accompagner dans son projet de création d’entreprise permet de gagner du temps et de minimiser les risques. Depuis plus de 35 ans, le réseau BGE soutient la création d’entreprise et œuvre pour qu’elle soit une réalité accessible à tous.

Le réseau BGE, kesaco ?

Réseau associatif à but non lucratif, BGE est formé de 50 associations implantées dans les territoires pour ouvrir des perspectives, sécuriser le parcours des entrepreneurs et créer des solutions pérennes pour l’emploi et le développement local.

S’il fait partie du réseau BGE, le candidat créateur est épaulé dans toutes les étapes de construction de son projet par un conseiller professionnel qui l’aide à étudier l’ensemble des aspects de sa future entreprise :

  • étude de marché et stratégie commerciale,
  • choix de la forme juridique ainsi que de ses conséquences sociales et fiscales,
  • obligations comptables,
  • mobilisation d’aides, de financements,
  • accès à des locaux adaptés, etc…

Pourquoi se faire accompagner dans votre projet de création par BGE ?

Il ne s’agit pas là de faire à la place du créateur, mais de lui transmettre des outils et des méthodes afin qu’il acquière progressivement les compétences indispensables à son futur métier de dirigeant d’entreprise. Accompagner un créateur d’entreprise, c’est lui offrir un appui technique, pédagogique et personnalisé, dans le cadre d’un parcours individualisé, où le rythme des interventions est adapté à sa situation précise.

Le label qualité BGE, une garantie pour les entrepreneurs

Tous les trois ans, chaque structure BGE est évaluée par un auditeur indépendant (certificat ICA ou IRCA) sur son projet stratégique, la qualité de ses services, l’appui au développement économique des territoires, les compétences des équipes, la gestion et la pérennité de ses actions. BGE réseau est certifié ISO 9001.

Et BGE va à la rencontre des créateurs grâce aux BUS BGE, une initiative géniale

Les conseillers BGE vont à la rencontre des créateurs grâce au BGE Bus de la création d’entreprise.
Le BGE Bus de la création d’Entreprise est un programme itinérant de promotion et de sensibilisation à l’entrepreneuriat. En ville, à la campagne, le bus sillonne les routes et s’installe sur les marchés, les places, pour venir à la rencontre des habitants.
5 bus, 338 journées de tournée, un véritable défi !

Dans le bus BGE, le créateur, un accompagnement gratuit de haute qualité

  • un accueil gratuit et sans rendez-vous,
  • des conseils pour informer sur les aides et les soutiens locaux,
  • une présentation des étapes nécessaires pour bâtir le projet d’entreprise,
  • une aide pour formaliser le projet de création.

Zoom sur la 20ème édition du concours Talents

Le 23 octobre dernier a d’ailleurs eu lieu la 20ème édition du concours Talents BGE de la création d’entreprise. Ce concours régional et national vise à « valoriser la diversité entrepreneuriale dans sa dimension géographique, sociale et humaine », selon Bpifrance. Sur 1 500 dossiers déposés, 35 ont été finalistes pour élire, au final, sept lauréats nationaux. En voici la liste :

•Prix Développement, (doté par le ministère de l’Economie et des Finances) à Grégory Boegly, Pascal Martin et Paul Cruaud ;

•Prix Economie Sociale et Solidaire (doté par Caisse des Dépôts) à Samuel de Gentil et Rémi Dionisi ;

•Prix Services (doté par le Crédit Agricole) à Sandrine Correia ;

•Prix Artisanat (doté par le Crédit Mutuel) à Alice Balas ;

•Prix Innovation, doté par Bpifrance. Il a été remis par Ilane Abittan, responsable de développement produits partenariats banques et réseaux d’accompagnement à Sophie Hombert et Olivier Reisse ;

•Prix Jeune Pousse (doté par La Ram) remis à Aurélie Guitton ;

•Prix Commerce (doté par Ulule),à Julie Meunier ;

•Prix Encouragement (doté par l’Agefiph) remis à Aurélie Guitton.

« Je souhaitais remercier particulièrement ces 1 500 entrepreneurs, implantés aux quatre coins de France, pour leur énergie et leur créativité. Ils sont la relève et nous comptons sur ces créateurs pour donner ou redonner vie à nos territoires », a déclaré Jean-Luc Vergne, président de BGE.

L’enjeu de l’origine et le made in

Qu’elle soit politique, économique ou sociale, la question de l’origine et de l’identité culturelle conditionne désormais les décisions de chaque entrepreneur, autorité publique ou acteur de la société civile. Elle prend diverses formes et génère des initiatives notables.

En fait, c’est pour lutter contre la fraude et la contrefaçon que dès le début du XXe siècle (loi de 1905), le concept « Appellations d’origine » a été mis en place. C’est le décret-loi de 1935 relatif à la protection du marché du vin qui établit l’Appellation d’origine contrôlée, applicable aux vins et aux eaux-de-vie, l’organisme chargé de leur définition, de leur protection et de leur contrôle. En 1990, l’application a été appliquée à l’ensemble des produits agricoles et alimentaires.

C’est la politique française de valorisation des produits agricoles qui a suscité l’élaboration d’une réglementation européenne. Celle-ci a appliqué en 1992 le concept d’AOP, équivalent européen de l’AOC, pour les produits autres que les vins et les eaux-de-vie, et l’a élargi aux vins en 2009. Afin de clarifier l’offre au consommateur, depuis le 1er janvier 2012, une fois enregistrés au niveau européen, les produits concernés ne doivent porter que la mention AOP, seuls les vins sont autorisés à porter l’Appellation d’origine contrôlée française.

Le Made in « Ici» 

Véritable casse-tête pour les acteurs traditionnels de l’industrie, la communication sur l’origine et le savoir-faire s’avère être un atout considérable pour ceux qui s’investissent dans des filières courtes, locales ou valorisant des territoires et des cultures à travers le monde.
La capacité à démontrer la part de la valeur ajoutée créée sur le territoire est le principal élément de communication mis en avant par les adeptes du made In France. Les consommateurs n’étant pas dupes, il faudra néanmoins veiller à rester transparent sur les ingrédients ou pièces en provenance de pays étrangers et entrant dans la composition d’un produit.
Thomas Huriez fondateur de 1083 est un entrepreneur à suivre de près pour qui souhaite relever le défi du made in Ici de façon pertinente, transparente et innovante.
Le sens de l’économie circulaire est de fonctionner en boucle, c’est à dire d’optimiser la conception des produits pour qu’ils deviennent une ressource en fin de vie (et non un déchet) : c’est notre objectif chez 1083 avec le recyclage des jeans.

Le sens de l’économie de fonctionnalité est de vendre l’usage d’un produit au lieu de vendre le produit, ce qui demande de les concevoir pour qu’ils durent : c’est l’objectif de Tale Me, qui vous propose de louer ces vêtements aux usages courts, comme les vêtements enfant ou de grossesse, au lieu de les acheter.

Anna, la fondatrice made in france de cette startup made in Belgique (vous pouvez aussi visiter le Tale Me Lab à Paris), est venue nous rendre visite hier pour que l’on échange sur ces évolutions qui sont le progrès selon nous !

En savoir plus:

sur le Blog de 1083

Les locavores

Vous les croiserez dans les marchés ou épiceries fines, échangeant plusieurs minutes avec les commerçants du quartier sur l’origine de ses produits ou le mode de production. Ils se perdent parfois dans les grandes surfaces, étudiant attentivement l’étiquette d’un fromage AOP tout en étant pressé de sortir de ce temple du consumérisme qui à quelques exceptions près met à mal les commerces de proximité et petits producteurs de la région.
Plus que le made In France, c’est le terroir et les savoir-faire locaux que ces consommateurs citoyens défendent. Quid des produits issus de pays étrangers ? Ils devront aussi valoriser des savoir-faire et bien sûr provenir de filières équitables et écologiques contribuant au développement de territoires.
En savoir plus sur les locavores

Les appellations d’origine 

Le principe de l’IGP ou AOP repose sur trois critères prédominants : la sauvegarde de l’économie et le maintien d’emplois dans des régions fragiles, la préservation de la valeur ajoutée, enfin, la protection du produit et du consommateur contre les usurpations.
Vin de Bourgogne, fromage de Savoie, cacao Chuao du Mexique, huile d’Argane du Maroc, jambon de Parme, porcelaine de Limoges, poivre de Penja du Cameroun… Hormis le fait que ces produits vous invitent à l’évasion et au plaisir des sens, ils caractérisent chacun le lien entre un produit, son territoire de production et une communauté d’hommes et de femmes portant un savoir-faire unique à préserver. Cette spécificité est officiellement reconnue par un organisme public national dans tous pays entamant une démarche IGP. L’INAO en France et l’association suisse Origin-Gi appuient désormais les organisations de producteurs du monde entier dans la reconnaissance de leur savoir-faire et leur territoire, à travers un label d’indication géographique, une appellation d’origine ou une indication de provenance (IGP, AOC ou AOP)
La notion d’indication géographique est en effet née en France en 1935 et intéresse désormais la Chine, la Thaïlande, le Brésil, l’Inde, le Cameroun, la Guinée ou le Bénin. Les produits du Terroir bénéficiant d’une appellation représentent une source de recettes importantes pour les pays qui en font le fer de lance de leur économie. A l’échelle de l’union européenne, 60% des ventes de produits AOP ou IGP sont réalisées dans le pays d’origine, 20% en union européenne et 20% vers les pays tiers. Soit un total de 54,3 milliards de CA.

A suivre :

L’application face 2 Food conçue pour permettre aux consommateurs d’identifier les produits bénéficiant d’un label de qualité et les lieux de distribution sans être trompés. Une manière différente de créer des circuits de distribution courts à l’échelle internationale. A voir pour redécouvrir la richesse d’un territoire.

En savoir plus :

  • FACE2FOOD
  • ORIGIN-GI
  • INAO

L’offre ethnique 

Ceux qui se sont engouffrés dans la voie de l’offre ethnique en la limitant à la couleur de peau ou la religion réalisent sans doute l’erreur commise : l’oubli de l’identité et l’origine de leur cible.
Petit rappel du petit Robert : Ethnique se dit « d’un adjectif ou d’un nom, dérivé d’un nom de pays, de région ou de ville et indiquant l’appartenance à ce pays, cette région ou cette ville. » (Ainsi, français est un adjectif ethnique dérivé de France. Le nom ethnique correspondant porte une majuscule à l’initiale : un Français.)

Le breton et le corse sont donc aussi une cible ethnique que des marques de niche ont su séduire (ex : la marque de cosmétique Britanie fabriquée en Bretagne ou la boisson Breizh cola).

 La cible ethnique la plus complexe à appréhender est pourtant celle qui attise le plus de convoitise notamment dans l’industrie de la beauté : les femmes de la diaspora d’Afrique et des Caraïbes. Plusieurs grandes marques ont tenté de l’attirer avec un succès mitigé car de même que l’Afrique se compose d’environs 2000 ethnies réparties dans 54 pays différents, les goûts et mode de consommation de ces femmes sont tout aussi diverses.

Quelques conseils

Pour vous faire une idée concrète et construire l’offre la plus pertinente, il suffira de vous rendre à la prochaine édition de l’unique salon en France capable de valoriser la diversité de cette cible à travers son identité ou son origine culturelle et non sa couleur de peau: le salon Boucles d’ébènes. Vous comprendrez alors qu’il existe bien un point commun entre toutes ces femmes; être valorisée, mais que la réponse à ce besoin diffère en fonction de l’origine et de l’identité culturelle. De fait toutes les femmes noires ou métisses ne souhaitent pas s’éclaircir la peau ou cacher leurs cheveux naturels derrière une perruque. Qu’avez-vous alors à leur proposer de plus pertinent?

La force de l’origine se célèbre aujourd’hui à travers le monde avec la promotion d’un territoire d’une spécificité culturelle ou d’un savoir-faire reconnu localement et à l’international. N’en déplaise aux adeptes de la « préférence nationale », l’émergence d’un made In est davantage l’expression d’une quête de diversité économique sociale ou culturelle trop longtemps étouffée par des modèles dominants que la défense d’une identité nationale politique.

Article par Carole Tawema

Pourquoi mettre en place le yoga en entreprise ?

Organiser des cours de yoga est, aujourd’hui, devenu une pratique courante dans les entreprises. Il n’est plus rare de voir des cours organisés par des intervenants extérieurs ou par des salariés. Mais pourquoi un engouement pareil pour cette pratique ? Zoom sur les bonnes raisons de vous y mettre.

1/ Le yoga apaise les tensions

Le yoga vous aide à bien gérer votre respiration et à lâcher prise. Vous augmentez votre tonus et sa pratique vous sort de la gestion horaire si contraignante en entreprise : vous vous sentez détacher de votre planning si anxiogène. Une déconnexion totale sur le lieu de travail vous déleste des tensions du bureau et de vos différents outils envahissants tels que votre mobile ou votre ordinateur. Ariane, salariée d’une entreprise dans l’intelligence artificielle, témoigne ainsi : « Depuis la mise en place des cours de yoga dans notre espace de coworking, je profite de la séance pour me déconnecter. Cela m’apaise et me permet de revenir plus concentrée que jamais. C’est un peu comme se retrouver le temps d’une heure sur une île paradisiaque, libre de toutes les contraintes. »

2/ Une atmosphère conviviale à partager.

La participation à une séance de yoga collective, vous détache de votre rôle au sein de l’entreprise. Les masques tombent et vous pouvez plus facilement être sincère avec les autres. Le cadre incitant à l’abandon et au lâcher prise, vous faites plus facilement connaissance avec les différents participants. L’envie de partager un moment de convivialité et de bien-être rapproche les participants. Ariane nous confie ainsi : « J’ai découvert mon manager, Olivier, sous un nouveau visage. Je ne soupçonnais pas une telle sensibilité et ouverture chez lui. Depuis, nous sommes devenus beaucoup plus proches. J’ose même lui envoyer des messages en dehors des heures de bureau, ce que je ne faisais pas avant. J’ai également pu rencontrer d’autres collègues de différents services avec qui je ne parlais pas auparavant ».

3/ La découverte d’une nouvelle activité

Mettre en place des cours de yoga au sein de votre entreprise vous permet de faire découvrir cette activité à vos salariés. La plupart des personnes n’ont jamais effectué de séances de yoga et ne le feront pas, faute de disponibilité ou du fait de la démarche pour s’inscrire à l’extérieur. Vous évitez à vos salariés un déplacement et de s’organiser pour pouvoir effectuer cette activité. Olivier nous dévoile ainsi : « J’étais parti pour faire une sieste dans la salle de repos quand j’ai vu qu’il y avait une séance de yoga organisée. Avant, je n’avais jamais pris le temps de découvrir cette activité. Je me suis lancé en me disant que c’était un signe. Cela m’a fait le plus grand bien et je ne regrette pas d’avoir pris cette décision ».

4/ Evitez les problèmes liés à la mauvaise assise

Le yoga vous place dans des postures adaptées et peut s’effectuer à tout âge. Il vous permet également d’éviter de rester dans la posture assise qui entraîne de nombreux maux modernes et vous aide à déraidir votre corps. Vous pouvez ainsi éviter les problèmes de dos sur le long terme. La pratique avec un enseignant qualifié reste recommandée afin d’adopter les bonnes postures dès le début. Ariane témoigne ainsi : « Avant les cours de yoga, j’avais parfois mal au dos en rentrant chez moi. Petit-à-petit, ils ont disparu. Je me sens mieux dans ma tête mais aussi dans mon corps. »

5/ Vous pouvez vous développer personnellement

Si vous pouvez faire appel à un intervenant extérieur, vous pouvez également faire en sorte que soit directement vos salariés qui animent une séance. Vous pouvez ainsi faire diriger la séance par un de vos salariés qui participent assidûment aux séances ou qui le pratiquent régulièrement à l’extérieur. Ariane se souvient ainsi : « Une semaine où il n’y avait pas de cours organisés, certains de mes collègues m’ont demandé de diriger une séance et de devenir mes cobayes (rires). Je me suis laissée convaincre et j’ai pu partager mes connaissances avec les participants. J’ai vu cela comme un signe car je crois que le destin nous laisse plein de messages que nous ignorons. J’ai découvert que j’avais une certaine appétence à enseigner aux autres et j’ai pu me développer personnellement ».