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Le marché de la cosmétique, un secteur porteur ?

Les produits cosmétiques envahissent notre quotidien : soin du corps, parfumerie, maquillage… Si ce secteur peut attirer bon nombre d’entrepreneurs, la question reste de savoir s’il s’agit d’un marché porteur ou non. Explications.

Le secteur de la cosmétique conquit les Français

Pour rappel, un produit cosmétique est une substance ou un mélange destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain. Ceci en vue de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état… En clair, les produits que nous consommons, quotidiennement, et qui sont, pour certains, devenus indispensables.

Pour l’année 2017, le marché de la beauté et des soins personnels en France a atteint une valeur d’environ 12,9 milliards d’euros. Selon l’INSEE, « la part du budget consacrée aux soins et biens personnels (coiffure, rasoirs, parfums et produits de beauté…) a crû constamment depuis 1960, portée par le développement de l’offre de biens. Ces dépenses représentent désormais 32 % de leur budget « apparence physique  » contre 9 % en 1960, soit 965 euros en moyenne par ménage en 2015 ». Côté achats, on remarque que la parfumerie et les produits pour la toilette sont en tête de liste et qu’ils « représentent 58 % du budget « soins et biens personnels  » en 2015 contre 32 % en 1960 », toujours d’après l‘INSEE.

Des consommateurs de plus en plus exigeants

Avec l’arrivée en masse des blogs ou vidéos dédiés à l’expertise des produits mais aussi avec un plus large choix de produits, les clients deviennent de plus en plus exigeants, n’accordent plus une confiance aveugle aux marques et ne restent plus non plus fidèles à une seule d’entre elles. Ainsi, ils se renseignent, recherchent des informations sur les produits en question, listent leurs attentes…, dans le souci de faire le meilleur choix possible. Plusieurs critères entrent alors en jeu pour, chacun, devenir des segments marketing. L’un de ces nouveaux segments reste celui des « cosmétiques Bio ». Des questions telles que « les rouges à lèvres contenant du plomb, sont-ils cancérigènes ? », émergent alors. Une remarque pointant du doigt L’Oréal et sa filiale Maybelline. Ce genre de bad buzz conduirait alors les marques à vendre des produits considérés comme plus « éthiques » et dont les ingrédients seraient (plus) naturels.

Yves Rocher, la marque beauté préférée des Français, d’après le baromètre Posternak-Ipsos, semble l’avoir bien compris. Sans aucun doute grâce à ses valeurs « vertes, durables et naturelles », les mots qui plaisent, aujourd’hui ! Avec l’évolution de la mode et des attentes, d’autres facteurs doivent, toutefois, être pris en compte et nécessitent leur part d’innovation et d’amélioration au niveau du packaging.

La France, leader mondial de l’industrie de la cosmétique

L’industrie de la cosmétique et de la parfumerie en France se voit composée à 80 % de petites et moyennes entreprises, ce qui représente 450 sites (de fabrication ou recherche, ndlr), d’après la FEBEA (Fédération des entreprises de la beauté).

Le « made in France » conquis également l’international puisque la France se place, selon le site du gouvernement, comme le leader mondial de l’industrie des cosmétiques. Elle possèderait ainsi près de 18 % des parts du marché mondial dans plus de 196 pays. Une réussite qui découle, en partie, du savoir-faire français, notamment pour les secteurs du luxe et de la cosmétique. Pour le président de la FEBEA, « le marché est extrêmement globalisé, mondialisé, donc la plupart des entreprises qui se créent voient immédiatement au-delà des frontières de l’Hexagone. Et plus elles sont petites, plus elles exportent ! ».

Un marché concurrentiel et réglementé

Les produits cosmétiques sont très demandés et s’exportent à l’international, ce qui explique le nombre important d’acteurs présents sur ce marché. Autant dire que la concurrence est rude. Malgré les nombreuses PME positionnées sur ce secteur, celui-ci reste largement dominé par les grands groupes tels que l’Oréal, Sephora, L’Occitane… De nombreux produits étant déjà présents, l’innovation s’avère indispensable pour pénétrer sur un marché saturé et se faire connaître.

Au niveau des réglementations, la législation française influence les directives européennes en matière de cosmétiques. Elle implique l’élaboration d’un dossier pour chaque produit, qui (tenu par les fabricants, ndlr) doit être placé à la disposition des autorités de contrôle. À titre d’exemple, Le Certificat de Vente Libre, un document exigé par les autorités (soit une soixantaine de pays, ndlr) se présente, d’après Cosmed (l’association des PME de la filière cosmétique, ndlr ) « comme une condition à l’importation sur leur marché de produits cosmétiques finis. Il certifie que les produits cosmétiques mentionnés sont conformes au règlement Européen 1223/2009 et, de ce fait, peuvent être commercialisés en France et dans l’Union Européenne ».

David Baranes et Dan Gomplewicz, cofondateurs d’Armis

L’histoire se fonde sur une anecdote. Chaque année, lorsqu’arrive l’anniversaire de ma femme, je me révèle très mauvais pour lui faire un cadeau. Je m’y prends en retard, je n’achète pas le bon… 

Ce moment représente une véritable crise d’angoisse. Sauf qu’il y a deux ans, ma femme casse son ordinateur portable peu de temps avant son anniversaire. Je profite de l’occasion, et comme tout bon consommateur moderne ferait, je regarde les différentes offres sur des sites e-commerce. Les publicités me suivent partout via des bannières ou Pop-ups. Malgré cela, je ne m’y retrouve pas vraiment. Je descends alors à la Fnac en bas de chez moi et explique ma situation au vendeur.

Il m’apprend que l’enseigne opère une grande offre promotionnelle, notamment sur quatre ordinateurs à prix cassés, entre 20 et 40 % de réduction. J’en achète un, et en rentrant chez moi, je me rends compte d’une chose : cela fait trois jours que je cherche un ordinateur sur internet, que je me fais agresser publicitairement par les e-commerçants, mais aucun d’entre eux n’a su me dire qu’en bas de chez moi, se trouvait ce que je cherchais ! Après quelques recherches sur internet afin d’en savoir plus, je tombe sur une interview de Michel-Edouard Leclerc ayant déclaré : « 2020 : ZERO PROSPECTUS ». Je savais que Dan Gomplewicz, l’autre cofondateur d’Armis, était, à l’époque, directeur de l’innovation et de la stratégie de Leclerc. Je décroche mon téléphone pour l’appeler. De là, nous discutons sur le projet et, en juillet 2015, il quitte son poste pour, trois mois plus tard, lancer le premier test publicitaire d’Armis. Désormais, nous permettons aux commerces de proximité de communiquer sur internet via la publicité en ligne.

La cuisine : un marché porteur pour des concepts innovants

La cuisine représente un marché porteur, marqué par de nouvelles possibilités de business pour les entrepreneurs passionnés de cuisine. En France, la gastronomie fait partie de notre patrimoine, de l’identité de chaque français. Cette Gastronomie est devenue un marché porteur grâce à une médiatisation constante et parce qu’elle est crédibilisée par des ateliers, des émissions, des concours, des livres et des labels.

Un budget alimentation élevé qui ne cesse d’augmenter

L’alimentation pèse lourd dans le portefeuille des Français et fait partie de leurs premiers postes de dépenses. Ce budget est incontournable et 71% des français jugent qu’il est en augmentation selon une étude réalisée en mars 2013, « Le Sofinscope – Baromètre opinion Way pour SOFINCO ». Selon cette même étude, il s’avère qu’en matière d’alimentation, les deux principaux critères de choix sont : le prix, qui arrive largement en pole position (39%), et en second lieu, la qualité gustative (13%).
Réduire son budget « alimentation » et « bien manger » sont alors vus comme des priorités pour un grand nombre de Français. Il est alors temps de modifier ses comportements… Cuisiner les restes, comparer les prix, profiter de promotions, limiter les sorties aux restaurants sont autant de pratiques qui permettent de lutter contre l’augmentation des dépenses alimentaires.

Un concept répondant aux attentes du marché

Investir le marché de la « cuisine », au sens large du terme, peut alors être une très belle opportunité. Mais, il est primordial de garder en mémoire certaines tendances actuelles afin de mettre sur pied un concept dans l’air du temps. Par exemple, si vous souhaitez faire du volume et que vous ouvrez un restaurant haut de gamme en France, cela s’avère compromis puisque le prix est un critère déterminant pour la cible visée.
A l’inverse, différents concepts répondant à l’attente des Français ont pu voir le jour ces dernières années liant généralement praticité, solution économique, convivialité…

Les succès de food trucks, d’enseignes de restauration rapide qui lient souvent produits de qualité et rythme de vie soutenu peuvent illustrer l’importance de trouver un concept en adéquation avec la demande et la tendance du marché.

Aussi, les ateliers de cuisine Cook&Go répondent à la volonté d’apprendre à cuisiner maison, d’une façon économique, pratique et ludique dans une ambiance conviviale, le tout en un temps record. Le positionnement de Cook&Go concorde donc totalement avec les tendances du marché comme de nombreux concepts qui ont pu voir le jour ces dernières années ! Les grands chefs, grâce aux à leur notoriété, ouvrent des cours de cuisine qui ne désemplissent pas et font même partie des cadeaux de Noêl et d’anniversaire !

Le marché des produits sans allergènes ou destinés aux intolérants alimentaires n’est plus l’apanage des seuls magasins bio. Les magasins spécialisés dans les produits sans gluten ou sans lactose, des solutions voient de plus en plus le jour et de nombreux acteurs se lancent dans le secteur. Les études de marché ont établi une clientèle potentielle de plus de 2 millions de personnes en France, le secteur des « produits sans » offre de belles opportunités et aujourd’hui, au cœur de Paris, s’installent des restaurants spécialisés pour les intolérants alimentaires et bientôt dans tout l’hexagone.

Cet engouement pour la cuisine est porté par les émissions télévisées !

Les médias, soucieuses d’audience utilisent de plus en plus la Gastronomie et la cuisine à travers des émissions de cuisine, que ce soit à la radio ou à la télévision. Depuis l’émission fondatrice, née en l’an 2000 avec Maïté et Joel ROBUCHON, des émissions n’arrêtent pas de fleurir telles que « La cuisine des mousquetaires », « à table » ou « Bon appétit bien sûr », et encore Master Chef, top chef, l’émission de Cyril Ligniac, « un diner presque parfait », « MIAM » ou encore « Le chef contre-attaque ». Ces émissions qui étaient diffusées en période creuse sont aujourd’hui diffusées à des heures de grande écoute. Toutes ces émissions montrent l’ampleur de l’engouement populaire pour la gastronomie et à travers elles, le savoir-faire français.

Les concours à la réputation internationale

Les concours de cuisine permettent d’élire un vainqueur dans chaque domaine de la cuisine dans le secteur professionnel ; tels que la pâtisserie, la chocolaterie, la préparation de plats etc. ….
Le concours de Paul Bocuse créé en 1987, Le « Bocuse d’Or », connu dans le monde entier, est un concours gastronomique prestigieux. De jeunes chefs de tous les pays participent à ce concours. Les trophées sont décernés tous les deux ans, à l’issue des épreuves qui se déroulent dans le cadre du Salon international de la restauration de l’hôtellerie et de l’alimentation de Lyon, SIRHA.
Le concours de pâtisserie-chocolaterie, créé en 1989, qui se déroule tous les deux ans : de jeunes pâtissiers du monde entier, sélectionnés à l’issue d’épreuves nationales et continentales, se rencontrent à Lyon pour la finale de la Coupe du Monde de la Pâtisserie.
Les concours amateurs qui ne déméritent pas et qui propulsent sur le devant de la scène de nouveaux chefs et talents.

Les écoles de cuisine, aux savoir-faire incontestables

La France est le pays de la cuisine. La formation restauration la plus prestigieuse est issue de la France, et les grands chefs sont réputés pour leur cuisine. En effet celle-ci est l’un des pays de l’hôtellerie et de la restauration de luxe. Elle est la destination favorite pour les étudiants en restauration du monde entier. Chaque année, des milliers d’étudiants pratiquent des formations de prestige dans des établissements français.

L’Institut Paul Bocuse a créé dès son ouverture l’École de Cuisine pour les gastronomes amateurs. Ces formations et cours sont donnés par les Chefs de l’Institut, les cours proposés se déroulent dans le même environnement que les étudiants, permettant aux amateurs de bénéficier de savoir-faire professionnels et d’équipements à la pointe des nouvelles technologies, alliant tradition et modernité.
L’Ecole Lenôtre est une école pour les amateurs et professionnels qui a été créée pour partager sa passion.
L’Ecole Grégoire Ferrandi est une école pour professionnels, qui forme les futurs grands chefs mais
destinée exclusivement aux amateurs et qui propose des formations continues, initiales et même des formations pour amateurs passionnés.

Les Labels, les symboles d’une cuisine de qualité

En France, de multiples labels existent. Ce sont des marques délivrées par un syndicat professionnel ou un organisme officiel, apposée sur certains articles pour attester leur qualité, leur origine ou le respect de certaines normes. Dans le secteur de la Gastronomie en France, beaucoup de labels existent, montrant que la majeure partie des produits français sont de qualités, sont inscrits dans des normes écologiques et issus des terroirs nationaux. Ce qui pousse les gens à acheter des produits labellisés ce qui amène les producteurs à une concurrence qui est bonne pour notre économie.

La recette du succès ?

Ces exemples illustrent le fait que pour faciliter la réussite d’un projet entrepreneurial, deux ingrédients principaux doivent être réunis : un marché porteur est certes essentiel mais il faut également penser à un concept intelligent en accord avec les tendances et les attentes de la cible visée.

Article par Jean Christophe Menz

Anticiper une éventuelle hyper-croissance

Les entreprises se consacrent à une interminable course à la croissance. Mais ce qu’elles ont tendance à oublier, est qu’une hyper-croissance non préparée peut conduire à la catastrophe. Imaginez une start-up qui, du jour au lendemain, se retrouve avec tellement de commandes, qu’elle ne peut pas toutes les assurer. Côté fidélisation, on a déjà vu mieux…

Rien de plus frustrant pour un dirigeant que se retrouver face à une montagne de commandes et ne pas pouvoir les assurer. Les raisons de cette situation qui pourraient bien vous faire planter votre boîte sont multiples : gestion, manque de trésorerie, défaut de recrutement, mauvaise organisation, et bien d’autres. Ce fut le cas pour la société Take Eat Easy qui, après avoir connu une croissance de 30 % par mois, a été contrainte de déposer le bilan l’année dernière. Imaginez que vous êtes en voiture et que vous accélérez d’un coup. Certes, vous devriez plus vite atteindre votre but, mais le risque d’avoir un accident s’avère nettement plus élevé.

Suivre ses indicateurs de performance

Gérer au mieux une hyper-croissance passe par le suivi de ses Indicateurs Clés de Performance (ICP) ou « Key Performance Indicator » (KPI). Devant être régulièrement ajustés selon les objectifs fixés, ces indicateurs permettent d’intégrer certaines prévisions de développement ainsi que leur impact financier. Pour éviter d’aboutir à la cessation de paiement, surveillez de près votre BFR (Besoin en Fonds de Roulement), qui augmente avec la croissance.

Recruter du personnel…

En cas de suractivité, recruter fait souvent partie des options à prendre. Lors d’une hyper-croissance, vous ne pourrez pas tout assurer, il vous faudra savoir déléguer. Au lieu de laisser sombrer le navire alors que le carnet de commandes n’a jamais été aussi rempli, ou plutôt que vouloir directement lever des fonds, pensez au recrutement !

… à bon escient

Il ne faut pas oublier que recruter des employés engage des frais. En cas de baisse soudaine d’activité, cela pourrait avoir des conséquences négatives sur le bilan de votre entreprise. Pour profiter d’une certaine marge de manœuvre de ce point de vue-là, l’idéal reste d’externaliser une partie de sa production. Autrement, si vous n’avez pas d’autres choix que d’embaucher massivement, cette dernière se doit d’être variabilisée au maximum. Pour ce faire, vous devrez mettre en place des salaires incluant une partie fixe assez faible, et une variable suffisamment élevée (systèmes de primes ou autres) pour motiver les troupes et préserver son activité.

Redéfinir les délais : un double enjeu

L’une des choses fondamentales pour votre entreprise, en situation d’hyper-croissance, est de tenir compte de l’encaissement des créances et du paiement des dettes. Dans ce cas de figure, l’enjeu consiste à la fois à revoir aussi bien les délais avec vos fournisseurs qu’avec vos clients. Pour les premiers, il s’agit bien entendu de les payer le plus tard possible. Concernant vos clients, ceux-ci doivent, à l’inverse, dans la mesure du possible et sans en abuser, vous régler au plus tôt. Une manière stratégique de régulariser son activité au début d’une phase d’hyper-croissance.

Obtenir le soutien de sa banque

Pour le bon fonctionnement de votre entreprise, votre banque est censée comprendre vos besoins, notamment lorsqu’on parle d’hyper-croissance. Cette phase, qui nécessite des besoins spécifiques, ne doit en rien être négligée. Pour cette raison, il faut impérativement vous mettre d’accord avec votre banquier afin de trouver des solutions viables, et éviter de se retrouver face à des situations critiques. À titre d’exemple, des autorisations de découverts peuvent être envisagées. Sachez que certaines banques n’acceptent toutefois pas ce type d’arrangements. En ce sens, il vaut parfois mieux en changer.

Comment fédérer ses équipes ?

Fédérer ses équipes dans un climat morose, en pleine crise économique, représente un véritable défi car la stagnation de leur salaire, la surcharge de travail auxquels ils sont confrontés …rend difficile pour tout manager de les impliquer. Qu’il s’agisse d’un sport collectif ou d’une entreprise, c’est tout un art quand il est question de fédérer une équipe. La réussite de votre entreprise passe par la cohésion de votre team, à qui vous devrez chaque victoire. Mais une défaite peut résulter de votre faute car vous aurez sans doute mal fédéré vos membres. Alors comment s’assurer d’avoir une équipe prête à gagner le match ?

L’implication des membres d’une équipe dépend d’abord de leur motivation à produire pour l’entreprise. La visibilité, l’avenir, la sécurité annoncée de l’emploi ainsi que la reconnaissance dans le travail sont autant de facteurs qui rentrent en jeu.
Bien fédérée, une équipe doit se réunir ensemble pour atteindre un objectif commun. Pour parvenir à ce but fixé, elle doit s’aider et mutualiser ses efforts. Une devise pour gagner ? Tous ensemble.
Une équipe se différencie d’un groupe qui, lui, découle d’une optique où chacun détient son propre objectif à atteindre et où l’objectif commun n’est pas la priorité. Les membres du groupe travaillent avant tout pour leur objectif personnel.

Fédérer une équipe, c’est avant tout manager

Le rôle du manager est déterminant quant au degré de cohésion d’une équipe. La bonne cohésion d’une équipe passe par le fait de bien savoir gérer cette équipe. Sur cette cohésion repose l’art de fédérer une équipe.
En tant que dirigeant vous pouvez vous-même fédérer cette équipe ou déléguer cette responsabilité à l’un de vos salariés occupant le poste de manager
Quoi qu’il en soit, que ce soit vous ou l’un de vos salariés, en qualité de manager vous vous devez de respecter certains critères. Vous portez la responsabilité de votre équipe, et donc la réussite de votre entreprise, sur vos épaules. Manager, faites vivre la stratégie de votre entreprise par le choix et le suivi des objectifs confiés à vos collaborateurs. Selon PATRICK THELOT, fondateur du groupe Armonia, « je n’ai jamais modifié ma ligne managériale qui consiste à expliquer la stratégie en sachant communiquer, féliciter mais aussi faire adhérer et recadrer les choses quand elles ne fonctionnent pas bien. » « Etre entrepreneur aujourd’hui, éditions Eyrolles »
Soyez dynamique ! En faisant preuve d’enthousiasme et de motivation, vous communiquerez votre énergie à vos troupes. Les personnes impliquées auront d’autant plus envie de vous suivre. Un bon manager sait faire des remarques objectives. Celles-ci doivent être et permettre de faire avancer le projet sur lequel l’équipe travaille. Ces remarques sont constructives et sont là pour que la personne s’en serve et les réutilise à l’avenir afin de ne plus faire les mêmes erreurs. Les remarques positives doivent également être faites. Félicitez votre équipe en cas de réussite, évoquez les qualités de chacun. Cela les motivera d’autant plus et les incitera à être plus productifs. Ce sentiment que vous leur accordez de l’importance leur confèrera encore plus de motivation à travailler. Ils seront plus entrain à prendre des initiatives et amélioreront par la suite leur créativité.
Les objectifs donnés doivent être clairs, simples et précis. Tout doit être limpide ! Ces objectifs doivent d’ailleurs sembler logiques pour que vos salariés trouvent du sens à leurs actions. Peu importe le rôle que chacun joue au sein de l’équipe, tous doivent participer. Et ce, de manière active. Chacun des membres doit avoir l’impression de jouer un rôle important.
Communiquez efficacement avec chacun des membres de l’équipe. N’hésitez pas à les soutenir afin de les motiver.
Démontrez votre présence. Votre management doit être réel. Votre équipe doit sentir que vous êtes là pour la soutenir et renforcer la cohésion. Toutefois, vous ne devez pas avoir l’air d’être tout le temps sur leur dos. Il faut savoir faire la part des choses. Il faut également que les membres aient l’impression de disposer d’un minimum de libertés.
Afin que chacun ne s’adonne pas à son objectif personnel, faites en sorte que perdure la motivation et surtout, une bonne ambiance ! La bonne ambiance est primordiale au bon fonctionnement d’une équipe. C’est elle qui induit la cohésion de l’équipe et influe sur la productivité. Une équipe où siège une bonne ambiance est d’autant plus productive car d’autant plus motivée.

Des signes qui ne trompent pas

Une équipe fédérée détient un socle de valeurs sur lesquelles elle s’appuie pour asseoir les décisions stratégiques. Tous dans le même bateau, le cap est donné. Pour fédérer une équipe, l’une des clés sur laquelle la cohésion d’une équipe se crée, c’est ses valeurs. Avoir des valeurs en commun donne à chacun des membres de l’équipe un sentiment d’appartenance à cette équipe. Partager des valeurs communes donne un certain côté légitime au fait d’avoir intégré cette équipe et d’en constituer un des membres.
C’est le moyen aussi pour vous de laisser s’envoler une part, aussi mince soit-elle, de pression. Vous savez vers où et comment menez votre organisation. Vos collaborateurs sont alors rassurés de faire partie d’une entreprise en phase de développement.
Au sein d’une équipe, difficile de mener à bien une mission commune si ses membres sont dans l’incompréhension. Pourtant, cela arrive parfois. Et c’est à vous de repérer, analyser et régler les conflits afin qu’il n’impactent pas le reste de l’équipe. Il faut pour cela tenir compte des personnalités de chacun pour que le travail se fasse dans les meilleures conditions possibles et éviter que des conflits n’éclatent.
GILLES BABINET, président du conseil d’administration de Captain Dash, Eyeka, MXP4 et Digibonus explique : « une clé du succès, c’est la qualité des hommes. Je préfère toujours entreprendre un mauvais projet avec une bonne équipe que le contraire. J’ai observé des situations très périlleuses, managées avec doigté par les bonnes équipes. En revanche, j’ai vu des problématiques bénignes faire couler des entreprises parce qu’elles n’ont pas été gérées correctement… ». « Etre entrepreneur aujourd’hui, éditions Eyrolles »
Pour finir, gardez toujours à l’esprit que la richesse d’une entreprise ne se résume pas juste à ses produits ou ses services, mais surtout à ses collaborateurs et donc à son équipe !

Top 10 des applis mobiles à utiliser n’importe où !

Bon nombre d’entreprises se sont adaptées à notre génération hyper connectée en développant des applications mobiles. Ces types de logiciel développés pour nos téléphones portables ont souvent pour but de nous faciliter les tâches quotidiennes en permettant de mieux s’organiser, de dématérialiser des cartes de visite simplement, de gérer ses mails ou encore de profiter d’un calendrier électronique. Retour sur 10 applis mobiles pour vous faciliter la vie, n’importe où.

1. aCalendar : le « calendrier-agenda »

Les rendez-vous, les évènements, les travaux de groupe…, constituent un ensemble d’éléments à répertorier, classer et synchroniser. Vous disposez, en plus de cela, d’un emploi du temps chargé ? Cette application, d’origine allemande, est faite pour vous !

eCalendar assure : « Avec notre calendrier androïde rapide et intuitif, vous n’oublierez jamais une réunion, un anniversaire ou un concert. aCalendar vous permet d’ajouter un rappel au sujet de tout ce que vous aimez et garde cela clair et facile à utiliser. »

Au-delà d’être un simple agenda, plusieurs fonctionnalités s’ajoutent. Pour une première utilisation sans prise de tête, un tutoriel de prise en main est disponible. Les rendez-vous sont d’ailleurs synchronisés automatiquement par l’application suivant les contacts et leur localisation. Une palette de couleurs prévoit également de mieux organiser son emploi du temps.

Le petit plus ? Une vue d’ensemble sur le mois en cours ou à venir qui vous permet d’anticiper et de garder un œil sur vos rendez-vous.

2. Neo-nomade : le guide pour travailler où vous voulez

Utile pour les jeunes entrepreneurs, cette application mobile localise les espaces de co-working et informe, en temps réel, de leur disponibilité et de leurs tarifs. Le choix est large : lounges, cafés-wifi, salles de réunion, bureaux fermés… Leur devise ? « Travaillez où vous voulez, réservez vos espaces de travail flexibles dans plus 182 villes en France ».

Notez, toutefois, qu’à l’ouverture de votre compte, vous devrez fournir un certain nombre d’informations personnelles telles que votre nom, prénom, adresse, afin d’accéder à l’application.

3. Evernote, pour prendre des notes en toutes circonstances

Vous avez parfois du mal à vous organiser ou à traiter vos informations ? Evernote se place comme l’une des solutions adaptées. Désormais, vous disposerez d’un bloc-notes sur votre mobile et donc à porter de main ! Prendre des notes, enregistrer vos documents sous tout type de formats, organiser vos factures et reçus ou encore placer vos dates-clés dans votre agenda ne sera plus un problème grâce à ce système pratique et facile d’utilisation.

4. CamScanner : le scanner mobile

Pourquoi s’encombrer d’un scanner qui prend trop de place quand il est possible d’en profiter n’importe où et n’importe quand grâce à une simple application mobile ? Simple d’utilisation, CamScanner permet de scanner en utilisant l’appareil photo de votre Smartphone. Pour ce faire, l’application numérise votre photo en noir et blanc ou en couleur. Vous n’aurez ainsi plus qu’à partager votre document avec vos contacts.

5. CamCard, pour numériser des cartes de visite

Vous recevez des cartes de visite mais, faute d’organisation ou oubli, vous les égarez. CamCard répond à ce problème en prenant en photo vos cartes de visite et en les associant directement à un nouveau contact dans votre téléphone. Terminé la perte de contacts professionnels !

6. Gmail : un outil de messagerie simple et pratique

Vous l’utilisez déjà sûrement sur votre ordinateur, cette application incontournable permet de centraliser toutes vos adresses e-mails sur une seule boîte de messagerie, mais pas seulement ! Les différents mails peuvent être classés et repartis dans des catégories distinctes afin que, par exemple, les plus importants soient vus en priorité. L’ensemble de votre messagerie est, par ailleurs, gérée en toute sécurité grâce à un espace de stockage de 15 Go. De quoi traiter ses mails plus sereinement.

7. Sleep Cycle : le réveil intelligent

Comment envisager de passer une bonne journée de travail si elle n’a pas été précédée d’une bonne nuit de sommeil ? Sleep Cycle s’en charge et détermine le bon moment pour vous réveiller en fonction de l’heure à laquelle vous vous êtes couché. Après des années d’études et de recherche scientifique, l’application analyse vos mouvements ainsi que vos sons grâce aux vibrations renvoyés vers votre mobile (grâce au microphone de l’iPhone, ndlr). En vous réveillant durant la phase la moins profonde de votre sommeil, vous vous sentirez ainsi plus reposé et votre corps vous en remerciera.

8. Pause : l’application qui fait du bien à l’esprit !

Vous avez besoin de quelques minutes pour déstresser ou tout simplement de vous détendre ? L’application Pause mélange, pour cela, nouvelles technologies et principes de Tai-chi. Le principe consiste à déplacer votre doigt de manière continue sur l’écran de votre Smartphone en attrapant des bulles… Une technique enfantine qui vise à vous détendre et à faciliter votre concentration.

9. Forest, pour vous inciter à déconnecter…

La concentration devient de plus en plus difficile avec la fatigue mais aussi toutes vos notifications, tweets, messages…, pour, finalement, vous voir distrait. Pour cette raison, Forest propose de « planter une graine sur votre mobile » pour que, durant trente minutes, elle pousse jusqu’à devenir un arbre, à moins que vous ne quittiez l’application entre temps, mais surtout, pour vous forcer à ne pas regarder votre téléphone toutes les cinq minutes… « Déposez votre téléphone, et mettez l’accent sur ce qui est vraiment important dans votre vie ».

10. Facebook, Twitter et LinkedIn

Les réseaux sociaux demeurent au cœur de nos vies personnelles mais aussi professionnelles. Ils sont, aujourd’hui, utilisés dans de nombreux domaines tels que la communication, le recrutement ou l’événementiel. Ce sont des outils devenus indispensables pour toute entreprise qui se respecte et qui permettent de rester toujours connecté. Faciles à télécharger, n’attendez plus pour adopter ces applis incontournables (disponibles également sur ordinateur, ndlr) !

Véronique Bergeot, cofondatrice de 62 degrés

Je travaille avec Sylvain Eche, ingénieur et cofondateur de 62 degrés (anciennement Pickles), depuis une dizaine d’années, et nous en sommes à notre troisième entreprise. Auparavant, nous détenions une société dans la tech’, que nous avons revendue à des Américains il y a deux ans.

Je travaille avec Sylvain Eche, ingénieur et cofondateur de 62 degrés (ex Pickles, ndlr), depuis une dizaine d’années, et nous en sommes à notre troisième entreprise. Auparavant, nous détenions une société dans la tech’, que nous avons revendue à des Américains il y a deux ans. En ce qui concerne 62 degrés, l’idée nous est venue d’un constat simple. Un jour, à San Francisco, nous n’avions que peu de temps pour manger et avons décidé de nous faire livrer des plats en commandant en ligne. Nous avons été surpris par la rapidité de livraison des plats, seulement dix minutes, qui se sont révélés bons et à un prix abordable.

En France, les services proposés étaient, jusqu’à très récemment, pas ou peu qualitatifs, ce qu’on appelle du « fast-food ». Alors que les gens, bien qu’ils n’aient pas énormément de temps dans leur journée de travail, émettent le désir de manger mieux et de savoir ce qu’ils ont dans leur assiette. L’enjeu reste de faire attention à soi tout en se faisant plaisir. De là, nous nous sommes mis à proposer des plats fins et savoureux, livrés chauds en vingt minutes, disponibles à partir d’une application mobile sur l’App Store et Google Play. Nous nous occupons de tout, de A à Z, de la conception à la livraison des plats. Après avoir levé 2 millions d’euros l’année dernière pour agrandir la cuisine et produire davantage, notre défi est désormais d’élargir le service au-delà des frontières de l’Hexagone, à Londres.

Moutons et Chèvres pour débroussailler : il fallait y penser !

Louer des chèvres ou des moutons pour débroussailler les espaces verts de particuliers ou d’entreprises et même aujourd’hui de la ville de Paris, une idée qui a fait son chemin. L’idée n’est pas nouvelle puisque la pionnière de cette idée a fondé son entreprise en 2009. Où va se placer l’écologie !

Mais de là que son idée se trouve dupliquée pour brouter et donc tondre les talus du périphérique, qui l’eût cru !
L’entreprise GreenSheep permet de réaliser en moyenne 25% d’économie sur les budgets de tonte des entrepôts logistiques. L’Oréal, ainsi que Cyrillus ou encore Boulanger Electroménager ont recours à ses services et lui ont confié l’entretien de leurs entrepôts.
Mais l’intérêt majeur de cette tonte est qu’elle permet aux collectivités d’appliquer la loi ZeroPhyto 2018, qui interdit l’usage de désherbants chimiques. C’est une action écologique innovante qui peut devenir un outil de convivialité pour toutes les générations : dans les hôpitaux, dans les maisons de retraites, la présence de moutons améliore le cadre de vie des résidents. De même dans les écoles et les crèches, les enfants découvrent les animaux sans être obligés d’aller en excursions organisées et ces animaux font partie de leur vie quotidienne.

Des moutons d’Ouessant et pourquoi donc ?

Grâce à leur petite taille, ils se glissent pour tondre des endroits difficiles d’accès pour les agents de la ville et de plus ces moutons ont une grande capacité d’adaptation à l’environnement : ils ne sont guère perturbés par le bruit des voitures ! Cette tonte naturelle favorise de plus le développement de la faune et de la flore et enrichit la biodiversité de la capitale, selon les experts de la ville de Paris.

Ces moutons ont été installés sur les talus du périphérique parisien. C’est une initiative de la Ville de Paris qui a mis en place cet éco-pâturage. Plus besoin de machines ou de produits chimiques. Ce sont les moutons qui, en broutant, désherbent les talus.
Vous pourrez apercevoir ces moutons entre la Porte Dauphine et la Porte de la Muette et entre la Porte Dorée et la Porte de Vincennes. Utiliser des moutons permet à la Ville de ne plus se servir de produits chimiques ou de machines pour désherber les bords du périphérique. L’atout de ces moutons et non des moindres : il n’y a plus de déchets verts à gérer donc de fortes économies en perspectives (entre la location du camion, le ou les chauffeurs…)
Le périphérique n’est d’ailleurs pas le seul endroit à bénéficier de l’éco-pâturage. Il se pratique déjà aux Archives de Paris, au Parc Floral, au centre de production horticole de la ville et dans le bois de Vincennes.
… une histoire à suivre !

La fabuleuse histoire de Tammy Dunakin

C’est l’idée qu’il fallait avoir ! Et c’est une américaine qui s’en est emparée. Tammy Dunakin est une entrepreneuse dans son temps : elle a su allier développement durable et business.
En 2009, elle troque sa blouse d’infirmière pour l’habit de patron d’un cheptel de 130 chèvres. Lassée de voir ses bêtes s’ennuyer dans leur champ, l’américaine a décidé de leur trouver un job ! Un job rentable, écologique et atypique. Elle lance sa propre entreprise de chèvres à louer pour débroussailler les espaces verts. On ne peut qu’adhérer !
L’entreprise propose en centre-ville le savoir-faire des ruminants de la campagne, pour tondre les espaces verts des entreprises ou de particuliers. Un concept qui séduit et qui se développe en France. De nombreux éleveurs se lancent petit à petit dans l’aventure en proposant les services de leur troupeau de chèvre ou mouton ; notamment via Internet. Côté prix, l’entretien d’une pelouse avec 5 chèvres revient à environ 20 euros la semaine.

En conclusion, avoir une idée géniale !

Devenir entrepreneur c’est avoir l’idée qui va faire la différence. Savoir créer un buzz autour de son propre concept. Lorsque l’on a réussi cette première étape, une manche de la partie est déjà gagnée. Mais le match, n’est pas encore fini… Et certains français l’ont bien compris. Toujours dans l’esprit écolo de notre américaine, Julien Salanave, fondateur de l’entreprise Orée, a conçu des accessoires d’ordinateur, en bois, uniques et sans fils, fabriqués en France, pour être commercialisés dans le monde entier. Le jeune entrepreneur annonçait au lancement du projet: « Pourquoi ne pas faire des produits high-tech avec des matériaux plus nobles et plus écolos comme le bois…»

A vous de trouver l’idée géniale d’ici la fin de l’année 2017!

Comment bien choisir votre expert-comptable

L’expert-comptable est un partenaire privilégié du chef d’entreprise en dehors de ses tâches traditionnelles (tenue de comptabilité, réalisation des déclarations fiscales et sociales, établissement des bilans). Après avoir effectué une formation pratique de haut niveau, ce professionnel a généralement connu une multitude d’entreprises dans des secteurs variés. Ce parcours lui permet d’être le généraliste de l’entreprise, au même titre qu’un médecin pour une famille. Le choix de ce professionnel constitue une décision stratégique. Pour vous aider dans votre recherche, retrouvez ci-dessous les conseils indispensables afin de bien choisir votre futur expert-comptable.

La première étape est incontournable : analyser ses besoins avant de choisir son expert

L’analyse précise de vos besoins concernant votre comptabilité : conseils en gestion, conseils en finance, recherche de solutions, analyse de votre entreprise, etc. détermine le choix de votre expert car votre entreprise peut nécessiter une compétence spécifique (juridique, fiscale, …). L’expert que vous choisirez devra justifier d’une véritable compétence dans votre domaine. Informez-vous donc en amont sur la qualité et les compétences de votre futur expert-comptable. Cette étape est importante dans la mesure où plus votre expert-comptable sera compétent plus vous vous sentirez en confiance.

Le dilemme : un cabinet à taille humaine ou un grand groupe ?

Les grandes structures offrent un aspect professionnel non-négligeable et des missions strictes et efficaces. Néanmoins, les grands cabinets d’experts-comptables accordent moins d’importance au relationnel et les prix sont relativement plus élevés. En général, vous aurez davantage de facilités à avoir un interlocuteur mais pas forcément le spécialiste qui correspond à vos besoins car les missions sont attribuées en fonction de la charge du travail du cabinet.
Il est conseillé de privilégier les cabinets comptables à taille humaine proche de votre lieu de travail : un gain de temps si vous avez besoin de remettre un document surtout s’il est à deux rues. Les tarifs y sont en général plus attractifs. Cependant, les cabinets à taille humaine sont recommandés pour les petites entreprises qui ne dépassent pas les 20 employés.
Remarque : Certains cabinets se sont spécialisés dans un secteur particulier (immobilier, assurances, professions libérales, BTP, …) et en maîtrisent les spécificités. Un expert-comptable trop généraliste peut ne pas être à même de répondre à des cas très particuliers liés à une profession.

 L’ordre des experts-comptables : une garantie

Il est impératif avant de vous lancer dans toute démarche, de vérifier si votre expert-comptable est inscrit à l’Ordre des Experts-Comptables : www.experts-comptables.fr/csoec/oecdirectory/search. L’ordre des Experts -Comptables regroupe tous les experts-comptables de France. Cet organisme est la garantie d’être représenté, défendu et valorisé par des experts-comptables professionnels garants de l’éthique de la profession. En effet, cette profession est réglementée par une déontologie rigoureuse et les membres doivent avoir prêté serment et être inscrits à l’Ordre des experts-comptables.

Comment choisir son expert-comptable ?

Un premier entretien, généralement gratuit, vous permettra de cerner le profil de votre interlocuteur:

1) Une condition sine qua non : avoir confiance en lui

Avoir confiance en son expert-comptable est primordial. Ce critère se base dans un premier temps sur le feeling. Effectivement il faut entretenir une relation de confiance avec lui pour le bien de votre entreprise. Si vous le rencontrez dans son bureau, il est conseillé d’observer l’état de lieux (organisation du bureau, le langage corporel de l’expert-comptable, etc.). Tous ces paramètres qui vous aideront à faire le bon choix.

2) Un expert -comptable à votre portée

L’expert-comptable rencontré doit être capable d’aborder les sujets avec pédagogie. Vous devez vous assurer qu’il puisse sortir du jargon technique et l’expliquer. Il doit être l’interface entre vous et la réglementation. Enfin, il doit être à l’écoute de vos besoins et s’accommoder à ces derniers afin de trouver des solutions adaptées et personnalisées.

3) Un expert-comptable disponible

La disponibilité est un critère à favoriser par rapport à la compétence. Effectivement, un expert-comptable compétent est inutile s’il n’est pas disponible pour vous. Pour s’assurer de sa disponibilité, obtenez sa lettre de mission et faites attention aux détails. Le temps de réponse pour vos e-mails ou pour l’obtention d’un rendez-vous est un indicateur révélateur.

4) Un expert-comptable compétent dans la spécificité de votre entreprise

Demandez à votre expert-comptable s’il a ou a déjà eu des clients dans votre secteur. Faites-vous préciser l’ensemble des services que le cabinet d’expertise-comptable peut offrir. Ces services sont souvent mal connus des jeunes entreprises. Un expert-comptable peut ainsi, en dehors des missions dites « traditionnelles », proposer des services tels que l’aide à la recherche de financements ou des indicateurs de suivi d’activité. L’objectif est d’identifier si l’offre de services couvre les besoins actuels et surtout futurs de l’entreprise.

5) L’utilisation d’outils en ligne

La profession d’expert-comptable a subi des évolutions majeures grâce aux nouvelles technologies (internet, logiciels de comptabilité, applications numériques…). La maîtrise de ces technologies vous permettra d’avoir une interaction performante avec votre expert-comptable, et surtout diminue le nombre d’erreurs car les logiciels proposent toujours des vérifications.
Mais surtout lorsque si vous êtes dans le e-commerce, votre expert-comptable doit être en mesure de récupérer les données issues de votre gestion commerciale.

Quelles sont les missions de l’expert-comptable ?

Celui-ci doit être souple et recommander l’organisation pratique la plus adaptée à l’entreprise (transmission mensuelle ou trimestrielle des documents, traitement de la comptabilité dans ses locaux ou envoi d’un collaborateur dans l’entreprise…). Définir un planning de rendez-vous suivant les besoins en conseil et/ou l’échéancier des déclarations fiscales que l’expert-comptable peut remettre à l’entreprise.
Se faire expliquer les modalités de tarification (au temps passé, mais avec une fourchette de budget, au forfait annuel etc.…). La disponibilité. Il est conseillé alors d’appliquer ses conseils et de comparer 3 à 4 prestataires avant de finaliser votre choix.

Les attributions d’un expert-comptable lui permettent de répondre aux nombreux besoins des entreprises. Ainsi voici une liste non exhaustive :Les missions les plus courantes :
– tenue de la comptabilité (enregistrement des opérations), révision comptable (contrôle de l’ensemble des opérations passées), établissement des bilans annuels et de situation en cours d’année, déclarations fiscales (TVA, impôt sur les sociétés, taxe professionnelle…)

 Les missions complémentaires
– établissement des bulletins de salaire et des déclarations sociales, secrétariat juridique (tenue des conseils et assemblées générales), conseil en matière de fiscalité, conseil en gestion…

Les missions très spécifiques
– élaboration de business plans, conseil en droit social ou en droit des affaires, établissement de comptes de résultat prévisionnels, soutien dans la recherche de fonds et les négociations bancaires

Quels sont les tarifs pratiqués ?

Les cabinets ou experts vous proposeront différents forfaits annuels. Selon l’Ordre des experts-comptables d’Ile-de-France, une tenue comptable sans difficultés particulières coûte un total de 50 à 80 euros de l’heure.

Pierre-Emmanuel Saint-Esprit, cofondateur d’HelloZack

J’ai rencontré mes deux associés, Timothée Mével et Casimir de Hauteclocque, lors d’un master dédié à l’innovation entrepreneuriale aux états-Unis. Nous nous sommes rendu compte, en arrivant là-bas, que nous avions tous acheté un certain nombre de choses de la vie quotidienne, pour habiller notre appartement. Beaucoup d’étudiants procèdent ainsi lorsqu’ils emménagent. Le problème reste, qu’en repartant en France, il faut se séparer de ce que nous ne pouvons pas ramener chez nous. Tout doit être revendu extrêmement rapidement, ce qui s’avère, au final, très compliqué. À partir de ce constat, l’idée d’une première version du concept nous est venue : un service qui simplifie le processus de revente de produits pour les particuliers. 

L’estimation du prix de rachat du bien est transmise par e-mail, puis un coursier est envoyé sur place qui, après avoir contrôlé le produit, le rachète directement à son propriétaire par chèque, virement, PayPal… Quelques mois après le lancement de la première version, nous remarquons que des particuliers sollicitent souvent notre expertise sur l’estimation de produits Apple. De là, nous comprenons qu’un réel marché existe et nous décidons de nous recentrer là-dessus. Récemment, nous avons réalisé une levée de fonds qui a valorisé notre entreprise à 1,1 million d’euros dans le but d’accélérer notre développement. Nous avons lancé à la mi-février une offre B to B, qui permettrait aux entreprises de revendre facilement leurs stocks de matériel. Il est également possible que nous évoluions sur d’autres produits que ceux Apple, cela dépendra des opportunités !