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Améliorer le bien-être de ses salariés

Créer une ambiance chaleureuse dans une entreprise ne demande pas de faire venir un designer ou un spécialiste de l’aménagement. Un certain nombre d’accessoires peuvent offrir à vos salariés un bien-être qu’ils apprécieront. Voici quelques idées… qui ne sont le plus souvent à la portée du budget des entreprises.

Les chaises ou fauteuils ergonomiques

Investissez dans des sièges confortables et adaptés au bien-être de vos salariés. Optez pour un modèle dont la hauteur puisse être montée ou descendue selon la taille du collaborateur. Certains sièges peuvent même se régler automatiquement à la morphologie de la personne qui l’utilise. Et si vous voulez être sûr de prévenir les risques de TMS chez vos salariés, faites venir un ergonome qui vous donnera des conseils pour adapter au mieux l’espace de travail à votre collaborateur.

Les sièges à sieste

Inspirez-vous de Google qui a mis en place de véritable sièges-bulles pour permettre aux salariés de s’isoler du bruit et de la lumière pour prendre quelques minutes de repos. Si vous n’avez pas le même budget que Google, des sièges avec appui-tête feront aussi très bien l’affaire !

Les cloisons insonorisées

Le bruit peut vite nuire à la concentration et au bien-être de vos salariés. Si vous travaillez dans un open space, vous pouvez limiter les nuisances grâce à des cloisons insonorisées. Si c’est l’extérieur qui est bruyant, faites installer des double-vitrages.

 Les repose-pieds ergonomiques

Ils soulagent la fatigue des jambes et facilitent la circulation du sang. Ils permettent également aux articulations d’être en position de confort. A ne jamais négliger !

Les indispensables repose-poignets

Antifatigue de la main, cet accessoire prévient l’apparition de douleurs au niveau du canal carpien, un des troubles musculo-squelettiques les plus fréquents qui parfois se répercute jusque dans les cervicales.

La souris spécialisée pour les gauchers

Si vous avez des collaborateurs gauchers, sachez qu’ils ne pourront pas utiliser les souris classiques de manière confortable. Il existe des formes de souris qui leurs sont dédiées et ils vous seront reconnaissants d’y être attentif.

Le support d’écran

Sachez que la règle pour augmenter le confort visuel et limiter l’apparition de douleurs à la nuque est de placer l’écran à la hauteur des yeux de la personne qui l’utilise. Si ce n’est pas le cas, procurez-vous un support d’écran. Vérifiez également la distance œil-écran qui doit être idéalement de 50/70cm.

Les ampoules lumière du jour

Préférez un éclairage doux et qui soit proche de la lumière du jour. Tournez les écrans perpendiculairement aux fenêtres pour limiter les reflets qui peuvent vite donner mal au crâne. Et n’oubliez pas d’investir dans des rideaux si vous n’avez pas de volets aux fenêtres.

La climatisation

La température aussi joue sur le moral des troupes et la rapidité du travail des équipes. S’il fait trop froid, investissez dans de petits chauffages électriques d’appoint. En cas de grosses chaleurs, préférez un climatiseur plutôt qu’un petit ventilateur qui fera s’envoler les feuilles de vos salariés !

Les balles antistress voire punching ball !

Et oui, pour réduire le stress de vos collaborateurs, vous pouvez leur offrir des moyens concrets pour l’évacuer ! Un petit accessoire qui peut calmer bien des tensions…
Supports dorsaux Ces supports viennent se glisser sur le dossier du siège de travail pour réduire les tensions musculaires du dos et améliorer le confort.

Les produits ménagers

Si ce n’est pas une entreprise extérieure qui fait le ménage de vos locaux, n’oubliez pas de vous fournir des produits ménagers et un bon aspirateur. Autre conseil : n’oubliez pas de vous en servir !

La fontaine à eau

C’est le basique. Vous pouvez louer pour des sommes raisonnables une fontaine pour votre entreprise. Sinon faites-vous livrer de bonnes réserves de packs d’eau. Ce service est très apprécié des collaborateurs.
La machine à café

Elle deviendra vite l’ami de vos collaborateurs, surtout le lundi matin ! Si vous optez pour une machine à expresso, achetez différents types de cafés pour ravir toutes les envies. Un petit café pour le bonheur de ses salariés, what else ?!

La Salle de repos

C’est dans cette salle que vos collaborateurs viendront se détendre entre deux gros dossiers pour repartir frais et dispo ! Le canapé Il deviendra indispensable dans la salle de repos pour le temps de la pause. Le canapé permet également d’installer confortablement un client qui vous attend pour démarrer votre rendez-vous.

Le coin cuisine

C’est l’endroit où vos salariés viendront se réunir pour manger à midi. Prévoyez d’y installer des assiettes/couverts, une micro-onde et une bouilloire et un frigo Indispensable pour tous ceux qui souhaitent ramener leur repas et éviter ainsi d’enchaîner les sandwichs chaque midi ! Placez dans le frigo quelques jus de fruit, sodas ou sirops. Ces boissons fraîches donneront un petit coup d’énergie à vos salariés en fin de journée.

Les fruits frais

Certaines entreprises mettent à disposition de leurs salariés des fruits frais pour combler les petites faims. Une manière de les inciter à adopter un mode de vie sain pour protéger leur santé.

La décoration

Travailler dans de beaux locaux rejaillit inévitablement sur le moral des salariés. Alors rafraîchissez la peinture des murs, en optant pour des couleurs claires et apaisantes, et investissez dans des meubles design. Vous pouvez égayer l’open space en ajoutant des plantes vertes ou des tableaux

Les magazines

Mettez à disposition la presse spécialisée de votre secteur dans la salle de repos. En plus de se changer les idées après un coup de rush, vos salariés étofferont leur connaissance de l’actualité de votre marché.

Un appareil de musculation

Pourquoi ne pas oser mettre dans la salle de repos un vélo elliptique ou un rameur ? Certains profiteront de la pause déjeuner pour se faire une petite séance de remise en forme dynamisante.

Un babyfoot ou un jeu de fléchettes

Installer un babyfoot ou un jeu de fléchette dans vos locaux installera tout de suite une ambiance plus conviviale parmi vos équipes. Et en cas de tension entre deux salariés, une bonne partie de babyfoot sera plus efficace que de longs discours.

La personnalisation des espaces de travail

Offrez à vos salariés un petit budget avec lequel vous leur proposez de personnaliser leur espace de travail avec des objets déco ou des photo-posters par exemple.

Un mur de post-it ou tableau noir

Vos salariés pourront y exprimer toutes leurs idées visant à améliorer le bien-être dans l’entreprise. Ils pourront également y inscrire des appels à participation pour un déjeuner à thème ou encore noter une citation qui leur a plu.

Simple publicité mensongère ou bad buzz ? Tout y est dans la « Chizza » de KFC !

Il y a seulement quelques mois la célèbre chaîne de restauration rapide américaine suscitait déjà la polémique à cause de ses glaçons qui auraient contenu de la matière fécale. Aujourd’hui, le problème réside dans la nouvelle recette de l’enseigne, la « Chizza ». Les internautes se déchaînent et le bad buzz semble encore avoir frappé…

L’écart constaté entre le concept et la réalité

Lancée par KFC France le 31 janvier 2017, la Chizza (ndlr : contraction de chicken et pizza) a bel et bien des allures d’un produit sorti d’une publicité mensongère. Lors de la promotion de sa nouvelle recette, la marque avait mis le paquet en affichant une Chizza plutôt appétissante, accompagnée du slogan « Parce que c’est difficile de choisir entre deux choses que l’on aime ». Bien qu’original, le concept demeure assez simple : une pizza hybride composée de sauce tomate, fromage, pepperoni et de poulet pané en guise de pâte. Il séduit rapidement les friands de fast food qui se rendent dans les restaurants de l’enseigne pour déguster la fameuse recette. Emballée dans une boîte à peine plus grande qu’un emballage de burger, la Chizza se révèle finalement bien loin de celle de la publicité. Le problème se trouve au niveau de l’esthétisme du produit qui, une fois commandé, ne ressemblerait en rien avec celui annoncé par la marque. Certes, ce type de produit fini demeure souvent moins appétissant que celui sur la photo. L’ennui avec la Chizza, dont le prix s’élève tout de même à 6,95 euros, reste que la différence s’avère considérable. Une fois la boîte cartonnée ouverte, on découvre deux tranches de poulet pané auquel on a simplement ajouté un peu de fromage et son pepperoni qui a l’air d’avoir été jeté dessus.

KFC France pris pour cible par les internautes mécontents

Lorsque la promesse d’une marque n’est pas au rendez-vous, la réaction des consommateurs se fait sans appel. Une logique de bad buzz qui n’a bien entendu pas échappé à l’enseigne de fast food, KFC France. Ceux qui se sont risqués à tester la recette tant attendue n’ont pas hésité à faire part de leur déception. Sur Twitter, les internautes expriment leur mécontentement vis-à-vis du produit. Ils n’hésitent pas à poster des messages accompagnés de la photo publicitaire et de celle prise lors de l’ouverture de la boîte contenant la Chizza : « Triste réalité #chizza #kfc ». Ils pointent du doigt un produit réel qui ne répond pas à la promesse faite par la marque : « La Chizza de la Pub et celle de KFC y a1023.

pas trop de ressemblance #KFC #Chizza ». Certains ironisent en parlant de la « meilleure blague 2017 », du « top du horrorfood » ou postent ce type de message : « Alors @KFCFrance c’est encore plus mensonger que Pénélope Fillon votre Chizza là ! ». D’autres, en colère, qualifient la Chizza de « pire arnaque du siècle » ou de « pub mensongère » et dénoncent une arnaque : « Comment ne pas être déçu ? 6,95 € ça ressemble à rien ! il y a de la publicité mensongère non ? #chizza #KFC #arnaque », ou encore « Vous êtes sérieux @KFCFrance ? #chizza #publicitemensongere #kfc #arnaque #ondemandereparation ».

Une réinterprétation pas toujours manquée

Alors que depuis sa sortie en France dans les restaurants de l’enseigne, la Chizza fait l’objet de vives critiques, cette dernière serait pourtant appréciée au-delà de nos frontières. Aux états-Unis, fromage, poivron vert, chorizo et ananas composent la célèbre recette. Du côté de Hong Kong, un plat traditionnel japonais à base de poisson et d’une sauce « okonomiyaki » s’avèrent mixés avec le poulet. En attendant que la recette de ce succès ne franchisse les limites de l’hexagone, KFC France tente de reconquérir ses fans de poulet via le réseau social Twitter : « Bon ok, on s’est un peu trop lâché sur la photo. Vous nous pardonnez ? #ChizzaGate ». Pas sûr que cela suffise à faire oublier cette faute de goût…

La mauvaise association : à proscrire

Dans l’aventure entrepreneuriale, le choix du ou des associés demeure fondamental. Il intervient au moment de la création ou au cours du développement de la vie de l’entreprise. Une mauvaise association peut rapidement conduire cette dernière à sa perte. 

L’association comme cause d’échec fréquente

Avant même de penser à vous associer, il est indispensable de prendre conscience que la mésentente entre associés est l’un des premiers motifs d’échec des entreprises. L’association est  souvent comparée au mariage et à la difficulté de trouver l’âme sœur. Si celui-ci passe souvent par une période de tests, d’échanges, voire de vie commune, l’association dans le cadre entrepreneurial esquive souvent ces « préliminaires ». Vous vous rendez directement du stade de connaissance à celui de la bague au doigt. Pourtant les risques sont élevés en cas de mauvaise association, parce qu’elle peut conduire à une paralysie de l’entreprise notamment si les associés-fondateurs possèdent le même nombre de parts et en cas de différence de point de vue sur la stratégie future de la société. Ensuite, l’aventure entrepreneuriale représente une épopée dans laquelle vous serez soumis à un fort stress et la tendance naturelle peut être de le déverser sur celui qui comprend le mieux votre situation et que vous voyez parfois plus que votre conjoint(e), votre associé(e). Les conflits peuvent rapidement naître, qu’ils soient liés aux méthodes de travail, au stress cumulé, à une simple divergence de vision ou encore à l’implication souhaitée de l’associé.

S’assurer d’avoir une bonne raison de s’associer

Demandez-vous quelles sont les raisons qui vous invitent à faire de cette manière. Le besoin en compétences complémentaires représente souvent la première raison de l’association. Ceci est d’autant plus vrai pour les jeunes entrepreneurs, qui peuvent rechercher des personnes qualifiées là où ils ne le sont pas eux-mêmes. Une autre raison peut résider dans le capital nécessaire à la réussite de la société. Au démarrage de l’activité, les fonds servent à constituer le capital social mais peuvent aussi servir à son développement futur, à financer l’innovation ou bien des équipements coûteux. Le besoin d’un carnet d’adresses ou de crédibilité peut également constituer l’une des causes d’une association. Face aux investisseurs, disposer d’un bon carnet d’adresses ou s’entourer d’un dirigeant expérimenté est rassurant. Enfin, vouloir s’associer peut tout simplement émaner d’une volonté de ne pas être seul face au stress et à toutes les responsabilités qui incombent à l’entrepreneur, ou encore, de pouvoir profiter d’un meilleur recul grâce à un autre regard. Mais attention : s’associer n’est toutefois pas toujours la bonne méthode à adopter.

Trouver l’associé(e) idéal(e)

Il est tout à fait possible de détenir un projet mais de n’avoir aucune idée de comment choisir et où trouver son associé. Le plus classique demeure de faire appel à son entourage (famille, amis, connaissances, collègues,…). Des offres d’association sont également diffusées sur internet. Prenez tout de même en compte qu’il est souvent considéré qu’une bonne association passe par la complémentarité des compétences et des appétences. Si les deux associés souhaitent faire la même chose dans l’entreprise et ont les mêmes types de compétences, il se pourrait bien qu’une aile essentielle de l’entreprise ne soit pas couverte. L’exemple le plus caractéristique apparaît de manière évidente avec des , les associés ingénieurs qui développent une solution porteuse de business mais qui n’ont pas la compétence commerciale. Dans tous les cas, n’oubliez pas que le dialogue reste essentiel entre associés.  

Se mettre d’accord sur la vision

Une fois la personne ciblée, il vous reste à vérifier si celle-ci partage la même vision que vous du projet et de la stratégie prévisionnelle, mais aussi les mêmes valeurs que vous en matière de management et d’éthique. N’hésitez pas à aller loin dans les détails. Vous devez pouvoir lui faire confiance et discuter notamment de ce qui se passe en cas d’offres conséquentes ou si vous souhaitez procéder à une levée de fonds. Surtout, vos deux personnalités doivent pouvoir converger même s’il existe des différences. Avoir déjà travaillé avec la personne peut vous permettre de déceler une bonne ou mauvaise association. à défaut, renseignez-vous sur le passé de votre potentiel associé, plutôt que découvrir, a posteriori, de fâcheuses surprises. Deux choses auxquelles vous devez porter une attention particulière. Vous devez vérifier si la personne en question ne fait pas l’objet d’une procédure collective qui pourrait aboutir à la vente de son patrimoine. Dans le cas où elle s’avère mariée sous le régime de la communauté, il faut aussi vous assurer que son conjoint renonce à la qualité d’associé à laquelle il pourrait prétendre dans les cas d’accident ou de décès. 

Quelques précautions juridiques à prendre

C’est ici que se pose la question de la répartition des parts. Il s’agit de déterminer si l’un sera majoritaire, l’autre minoritaire ou si vous restez à parts égales. Vous pouvez dès le début déterminer la manière de trancher les décisions pour éviter tout blocage. Selon le statut juridique de la société, il peut devenir fortement conseillé d’établir ce qu’on appelle un pacte d’associés ou pacte d’actionnaires. Rédigé sous seing privé et souvent confidentiel, ce document mentionne chacun des points relatifs à la collaboration des associés. Ce document permettra, dans la foulée, de bien assimiler et déterminer le rôle et les responsabilités de chacun.

Vous pouvez très bien connaître des gens mais tant que vous ne les avez pas vus en tant qu’entrepreneurs, vous ne les connaissez finalement pas autant que cela Eric Tong Cuong ont créé ensemble La chose group

Réussir l’intégration d’un nouveau collaborateur en 10 leçons

Cela peut paraître évident mais un recrutement réussi passe avant tout par une intégration réussie ! Or rater une intégration et voir un collaborateur quitter l’entreprise en cours de période d’essai s’avère chronophage inutilement. D’où l’importance de cadrer et préparer le processus d’intégration pour se donner le maximum de chance de pérenniser l’embauche.

Très souvent, les périodes d’essai écourtées sont le fruit d’intégration ratées. Mauvaise compréhension de la feuille de route, mauvaise compréhension des rôles dans l’organisation… autant d’écueils qui pourraient être évités avec un minimum de préparation et d’implication du manager et de ses équipes.
Nous vous proposons ci-dessous 10 conseils essentiels pour vous aider à définir clairement un plan d’intégration pour vos futurs collaborateurs :

1. Un poste de travail déjà installé

C’est la base ! Un poste de travail dédié et opérationnel est non seulement nécessaire pour l’exercice de la fonction du nouveau collaborateur, mais c’est avant tout un signe de respect. L’avoir préparé pour le jour de l’arrivée d’un collaborateur est assez révélateur de l’intérêt qu’on lui porte mais aussi de la manière de manager.

2. Annoncez son arrivée en interne, mais aussi en externe

Il s’agit là d’être cohérent au sein de l’écosystème dans lequel le nouveau sera impliqué, en s’assurant que tous les acteurs – non seulement le service qu’il va intégrer mais aussi les services avec lesquels il sera en relation – sont bien au même niveau d’information sur la nouvelle recrue, son rôle et ses nouvelles responsabilités. Il est toujours du plus mauvais effet lorsque l’on découvre ce type d’information sans avoir été mis au courant en amont et crée un malaise bien inutile.

3. Personnalisez son accueil le jour J

Prendre un peu de temps pour personnaliser l’accueil permet de créer rapidement un climat de convivialité, plutôt que de noyer d’entrée de jeu le nouveau collaborateur avec des procédures écrites ou des dossiers volumineux. Prenez un café, invitez-le à déjeuner…

4. Prévoyez une visite

…des différents services, des bureaux pour qu’il puisse prendre ses marques et commencer à avoir une vue d’ensemble.

5. Impliquez rapidement le collaborateur dans l’opérationnel

Plutôt que de le laisser plonger dans une montagne de dossiers, il est primordial d’impliquer directement le nouveau collaborateur dans vos réunions. Cela lui permettra de « prendre le pouls » de l’entreprise et commencer à en décrypter les codes et à mémoriser le nom des différents collaborateurs.

6. Impliquez l’équipe en nommant un mentor

Il s’agit là de s’assurer que la communication se fait bien entre le nouvel arrivant et les équipes. Le nouveau doit pouvoir s’appuyer sur quelqu’un pour remonter d’éventuelles incompréhensions liées à son intégration. La plupart du temps, il peut s’agir d’un profil plus expérimenté occupant une fonction similaire, mais en aucun cas la hiérarchie directe du nouveau collaborateur.

7. Restez disponible

Soyez disponible et montrez-le ! N’hésitez pas à aller vers le nouveau collaborateur et à lui faire savoir que votre porte est toujours ouverte. Cela le mettra à l’aise et, surtout, vous montrerez ainsi que vous êtes accessible !

8. Rédigez un plan d’intégration formel et planifiez les différentes étapes à l’avance

Ce rapport écrit va permettre de suivre efficacement les étapes de l’intégration de l’arrivant et sera utile au moment de la prise de décision à la fin de la période d’essai.

9. Planifiez des débriefs durant la période d’essai et donnez une visibilité sur une feuille de route précise

On appelle aussi cela un rapport d’étonnement. La nouvelle recrue à un regard neuf sur l’entreprise alors profitez-en ! Recueillez ses avis positifs, négatifs, ce qui l’interroge concernant le fonctionnement, les process de l’entreprise. Pensez à lui préciser les objectifs de cet entretien afin de favoriser son honnêteté. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Cependant cet entretien reste un moyen le nouvel arrivant de révéler sa valeur pour (éviter la critique facile, la naïveté confondante…).

10. Prévoyez un livret d’accueil à l’attention des nouveaux collaborateurs

Un livret d’accueil est important car il permet de s’assurer que les nouveaux collaborateurs disposent d’informations complètes et homogènes. Privilégiez des infos claires, concises sous formes de « bullet points » afin de ne pas noyer le salarié reprenant les principales procédures internes, les rôles et responsabilités de chacun…
Ces 10 points sont essentiels mais n’oubliez pas qu’une intégration réussie est avant tout une affaire de comportement !
Il s’agit avant tout de rassurer et donner confiance au nouveau collaborateur, qui en retour pourra optimiser son potentiel pour mener à bien sa mission.

Article par Benjamin Azancot

Win-Win franchiseur et franchisé

La franchise, la poule aux œufs d’or pour le franchiseur et le franchisé. La franchise peut être une poule aux œufs d’or mais à la condition de ne pas plonger dans l’illusion. La réussite des deux partenaires dépend d’une analyse minutieuse de la stratégie mais aussi du respect des devoirs et des obligations inhérents à chacun des partenaires. Pour cela, commençons par évoquer le sujet qui fâche : les principales causes d’échec des franchiseurs et des franchisés se résument souvent dans leur méconnaissance du marché, des règles et des obligations réciproques. Dans l’esprit du franchisé l’étude de marché ne doit pas se résumer à une confiance aveugle: « Ce franchiseur a déjà créé 5 franchises ». Il faut aussi avoir une vision de l’avenir et donc bien analyser si le marché se développera ou s’il s’agit seulement d’une embellie qui s’effondrera à la première crise. Quant au franchiseur, il se doit de remplir les objectifs de sa mission.

Les missions du franchiseur ?

Deux missions indissociables :

  • Transmettre le savoir- faire de son concept à ses franchisés,
  • Faire réussir ses franchisés dans la mise en œuvre de ce concept et donc bien les sélectionner.

Mais pour le franchisé ? Qu’en est-il ?C’est :- faire confiance à son franchiseur, – étudier en amont les possibilités de développement et les difficultés,- apporter au franchiseur aussi dans la corbeille de mariée ses compétences, sa volonté de réussir qui rendra pérenne leur association.

Avant tout une responsabilité réciproque

Franchisé et franchiseur ont une responsabilité réciproque dans l’aventure qui va les lier. Un franchisé paie un droit d’entrée dans la franchise, ce n’est pas un cadeau qu’il fait à son franchiseur et celui-ci doit en être bien conscient : le franchisé mise sur la valeur d’un concept mais il ne doit jamais oublier qu’il a une obligation de développement.

D’où vient la naïveté des franchisés ?

  • De leur inconscience envers ses obligations et sur le fait qu’il s’appuie trop souvent sur la notoriété et la réussite du franchiseur «Le franchiseur n’est pas un magicien.»,
  • De leur légèreté à être convaincu que reproduire un modèle rentable va faire que sa franchise va le devenir automatiquement, le contrat est en lui-même déjà une garantie de réussite,
  • D’une analyse complaisante de ses compétences professionnelles par rapport au choix de la franchise,
  • D’un manque de rigueur dans l’analyse de ses capacités financières.
  • Chaque détail a son importance, il ne lui faut rien négliger. La qualité d’un franchisé c’est sa lucidité par rapport au marché porteur à long terme mais aussi par rapport à l’avenir et se dire dès le départ qu’il devra relever ses manches.

Les cinq impératifs pour le franchisé

1. Réaliser une enquête approfondie de la franchise et choisir un marché porteur qui lui permettra de distinguer les bons ou mauvais concepts, d’éviter les franchises à risques,
2. Sélectionner le bon concept développé par un franchiseur performant,
3. Bien analyser les compétences du franchiseur dans l’accompagnement à la création de sa franchise,
4. Bien cerner la personnalité du franchiseur afin de réaliser une équipe gagnante,
5. Ne négliger aucun détail dans la négociation du contrat de franchise.

Comment être choisi par le franchiseur ?

Et oui, le franchisé n’est pas le seul à choisir, il faudra aussi être choisi par le franchiseur. Le franchiseur est à la recherche d’un franchisé capable de faire fructifier son concept. Le franchisé doit donc se demander quelles sont les raisons que le franchiseur aura de le sélectionner et donc préparer en amont un argumentaire pour le convaincre : expériences, compétences, aptitudes, personnalité…
A contrario, le franchiseur doit bien étudier les compétences et la personnalité du franchisé dont il retiendra la candidature. Car un mauvais choix peut avoir des conséquences néfastes sur sa propre entreprise.
Cependant, il ne doit jamais oublier :
– qu’il doit transmettre et prendre le temps de transmettre son concept
– qu’il se devra d’accompagner son franchisé jusqu’à la réussite de la nouvelle franchise.

Fairydrops : le mascara vendu chaque minute à travers le monde

Fraîchement débarquée en France, la marque japonaise, Fairydrops, suscite déjà le buzz aux quatre coins de la Planète. Alors qu’il promet des cils déployés et redimensionnés d’un simple coup de baguette magique et pour moins de 25 euros, le mascara a de quoi faire pâlir ses concurrents.

Quand une présentatrice télé se lance dans la cosmétique…

L’histoire de Fairydrops prend vie grâce à la Japonaise Aya Yasuda. Travaillant à l’époque pour une télévision locale de Los Angeles aux États-Unis, la présentatrice se lance le défi de fonder sa propre marque de maquillage. Insatisfaite de ceux déjà vendus sur le marché, elle imagine son propre mascara, celui qui répondrait à ses propres attentes en termes de rendu make up face à la caméra. Quelques mois plus tard, l’entreprise Fairydrops, qui signifie littéralement, en français, « petites gouttes de fée », était née. Un nom de marque qui suggère ce qui serait la vertu presque magique de son seul et unique produit phare, un mascara « push-up », qui apporterait un maxi volume. Grâce à son applicateur, il permettrait de donner aux cils un effet gainant en y déposant de la fibre. Huile de jojoba et autres ingrédients nourrissants et revitalisants composent ledit produit. De quoi obtenir, selon la marque, un regard de poupée, sans paquets, et dans le respect de ses cils.

De « petites gouttes de fée » à l’origine d’un buzz mondial

Composé de trois petites vagues, ce mascara à brosse épaisse qui vend du volume XXL, a rapidement suscité l’engouement au Japon. En un simple coup de baguette magique, plus de 150 millions d’exemplaires ont déjà été écoulés et, en moyenne, un mascara de la marque Fairydrops est vendu chaque minute à travers le monde. Le buzz est tel que sa fondatrice, Aya Yasuda, a décidé d’élargir sa gamme de produits pour la décliner en plusieurs références : le « platinum mascara Film Type Long Curl », axé sur la définition du regard, le « mascara Scandal Queen », qui confère un fini mat et allonge les cils, le « mascara Scandal Queen Quattro », qui allonge les cils tout en leur donnant du volume, ainsi que le « Volume Burset Mascara », l’un des plus incontournables de la marque. En plus de ces déclinaisons, la commercialisation d’eye-liners, de fards à paupières ou encore de crèmes Fairydrops a, récemment, vu le jour. Pour le moment, le mascara star reste néanmoins en tête des meilleures ventes de la marque.

Un phénomène fraîchement débarqué en France

Depuis peu, le célèbre mascara qui transforme le regard se voit commercialisé au sein de l’Hexagone. À titre d’exemple, il est vendu 24,99 euros sur le site d’Asos. Sur les réseaux sociaux, les commentaires semblent largement se ranger en faveur du produit. Reste à savoir si le mascara aura autant de succès en France qu’au Japon. Ce dernier n’est d’ailleurs pas le premier à s’être illustré sur le territoire ces derniers mois. Quelques semaines avant le buzz de Fairydrops, le fameux mascara de la marque américaine N°7, mondialement connue pour ses produits issus de recherches cliniques, faisait déjà parler de lui sur les médias sociaux. Anti-bavures, anti-paquets, waterproof et anti-humidité, le « Stay Perfect Mascara » affiche également un rapport qualité-prix fort apprécié des beauty-addicts (il est, par exemple, disponible sur le site d’Amazon pour moins de 20 euros, ndlr). Le plus ? Il se retire simplement avec de l’eau tiède et du coton ! Encore plus tôt, la marque Younique, avec son mascara en fibre 3D, faisait, elle aussi, le buzz. Pour 29 dollars (31,50 euros en France, ndlr), celle-ci proposait de recevoir un mascara standard à gel fixant ainsi qu’une brosse à fibre 3D pour le plus grand bonheur de ces dames.

L’exemple du « Mascara Cake » qui remet le vintage au goût du jour

Autre exemple plus ancien, le « Mascara Cake » de Bésame Cosmetics. Spécialisée dans le maquillage vintage, la marque a su remettre à la mode le mascara solide, populaire au début du XXème siècle. Comment cela fonctionne ? Il suffit de mouiller le pinceau puis de le tremper dans de la poudre avant de l’appliquer sur les cils. Si le fait de revenir aux méthodes ancestrales peut paraître surprenant, cela s’explique notamment par des raisons hygiéniques. Au lieu, pour un mascara classique, de laisser immerger en permanence la brosse dans le produit, celui solide permet de nettoyer le pinceau afin d’éviter de faire rentrer des bactéries dans le tube ou de faire s’agglutiner la matière. Le concept, tout comme son packaging, en a séduit plus d’un…

La réussite entrepreneuriale, aussi une affaire de couleur

Inspiré par  l’infographie de l’agence canadienne Musedesign sur la psychologie des couleurs, partagée sur les réseaux sociaux, cet article est un guide précieux dans le labyrinthe des couleurs. Les couleurs nous rappellent toujours quelque chose : un goût de fruit, une odeur de fleur, un bon sentiment. Tout naturellement, on associe le vert à la nature, le rose au féminin, le bleu au ciel ou à la mer. Choisit-on ses couleurs par hasard ? Si oui, le hasard fait-il bien les choses ou est-il préférable de se forger un impact couleur ?

De la couleur à sa perception

Nos esprits sont de manière innée programmés pour réagir aux couleurs. Elles modèlent nos pensées et nos émotions. Et selon certaines études, elles affectent notre humeur et ont la faculté de changer nos réflexes d’achat. Elles peuvent générer jusqu’à 80% de changement dans nos comportements lorsqu’il s’agit d’achats en ligne, de publicité ou de campagne marketing. Bien que la perception des couleurs soit quelque peu subjective, certains effets ont une signification universelle.

Synthétisons cette perception de la couleur avec des exemples de sociétés où elle domine dans le logo et sur le site web.

• Le blanc est universellement perçu comme une couleur de paix et de pureté ; on l’apparente à la propreté, la simplicité, la confiance et aussi la stérilité (Le Slip Français, Wikipedia, EADS).
• Le jaune est souvent utilisé pour créer de la chaleur ; brillant et visible, il fait référence à des sentiments de joie, de curiosité, d’ensoleillement. (FNAIM, La Poste, Renault).
• L’orange permet de capter l’attention ; il stimule les émotions, l’appétit et la créativité et la permissivité. (Orange, Arte, EDF).
• Le rouge fait intensément appel aux émotions : du sang à la guerre en passant par l’amour et la passion. Il symbolise l’action, l’énergie, la vigueur et aussi le danger (SFR, Free, Label Rouge).
• Le rose s’utilise pour ajouter une touche féminine, délicate, florale, tranquille et innocente (Closer, Maisons Mikit).
• Le violet apporte mystère et sophistication ; on le trouve souvent dans les produits en relation avec l’éducation ou le luxe. (Vivendi, France Culture, ITG).
• Le bleu, calmant, sécurisant, fait appel à la confiance. Il crée l’unanimité et apparaît dans bon nombre de logos de grands groupes. (Institut Français, Peugeot, France 24).
• Le vert représente la vie, le renouveau, l’écologie ; frais, naturel et tranquille, c’est parfois aussi l’inexpérience. (Agriculture Biologique, Gites de France, BNP Paribas).
• Le marron, naturel, chaud et neutre représente l’utile et apparaît souvent dans le juridique ou le bâtiment. (B&B Hôtels, Mega Casino, Jacques Vabre)
• Le gris est neutre ; il appelle au sérieux, au respect et à la stabilité et passe bien avec d’autres couleurs. (Insee, Bull, Conseil d’Etat)
• Le noir est souvent synonyme de force (menaçante), de formalité, de tradition et de mystère ; il s’utilise souvent utilisé dans le luxe. (Canal+, AOC, LVMH)

Comment être bien dans sa marque ?

La couleur est l’une des composantes d’une marque. Elle laisse une empreinte très forte dans l’esprit et sur le comportement. Il suffit par exemple qu’une entreprise décide de changer de logo, sans nécessairement changer de code couleur, pour que la blogosphère s’enflamme. Ce fut le cas en 2010 avec GAP qui y a provisoirement renoncé et Starbucks qui a résisté. Gap s’est vu proposer une série de logos par des graphistes et Starbucks une parodie de l’évolution de sa marque.
Il est donc évident qu’un changement d’identité graphique est une opération à manier avec beaucoup de précautions. Ceci avec le soutien avisé d’un professionnel de l’identité visuelle. Le meilleur moment pour le faire est sans aucun doute lorsqu’un changement doit s’opérer dans la vie de sa marque ou de sa société.

  • En cas de mauvaise publicité pour se faire oublier et passer à une autre image : en 2005 le Crédit Lyonnais change d’identité visuelle et devient LCL.
  • Au moment d’une acquisition ou d’une fusion pour redonner une nouvelle identité : à la suite de la fusion d’Arcelor avec Mittal, le logo change en 2007.
  • Pour unifier sa dynamique : au troisième trimestre 2012, les Chambres de Commerce et d’Industrie – CCI, adoptent toutes le même logo alors que Microsoft en change.

Portez les couleurs de la réussite !

Certains entrepreneurs ou porteurs de projets anticipent leurs couleurs et leur logo sans avoir figé le contour de leur marque. Il est alors fréquent qu’ils perçoivent par la suite un décalage lorsque les choses sont mieux cadrées.
Quelles couleurs vous évoquent votre histoire et vos valeurs ? La petite structure est elle aussi appelée à se développer d’où l’importance de prendre le temps de forger l’histoire de sa marque pour lui donner un nom et l’envisager dans ses couleurs. Les mots et les phrases ont une sonorité qui rappelle, éveille, suscite et nos produits impactent.
Le choix d’une couleur permet souvent de se démarquer dans un environnement fortement concurrentiel. Ainsi votre produit sautera aux yeux, rien qu’à la couleur dominante de son packaging. Les « petites marques » ont souvent intérêt à adopter cette stratégie.
Autant donc ne définir de composantes graphiques qu’après s’être créé et approprié votre identité. La couleur et les signes distinctifs estampillent votre marque et l’ancrent dans le collectif sur le très long terme, voire à vie. Et si vous décidiez d’appartenir aux nouvelles marques qui réussiront ce pari ?

La perception des couleurs change avec le pays

Les couleurs qui portent un message international

Le code de la route utilise les mêmes couleurs dans le monde comme le vert «passez», le rouge « stop » et l’orange « attention, prudence ». Dans les cuisines et les salles de bains le bleu évoque « le froid » et le rouge « le chaud ».

Chaque pays ou continent a développé son code de couleur 

Ainsi, les chinois associe le mariage et le bonheur à la couleur rouge, alors que les français lui associe le blanc et le blanc est le symbole du deuil au Japon, en Inde ou en Chine.
Alors, avant de réaliser un logo, surtout si il est destiné à l’international, plongez-vous dans les codes couleurs.

Le partenariat stratégique, clé du succès des entreprises

A l’heure de la mondialisation, les entreprises ne peuvent désormais plus travailler dans l’isolement et décider de tout traiter par elles-mêmes : ce type d’attitude se révèle, en effet, contre productif et à terme purement et simplement suicidaire. Qu’il s’agisse de mieux maîtriser les coûts, d’engager des actions de recherche pour innover, de développer la commercialisation de produits et services, d’accéder à une expertise technique non maîtrisée, de faire preuve de flexibilité pour répondre à des besoins clientèle ou de conquérir de nouveaux marchés à l’international…, les circonstances ne manquent pas pour que les entreprises s’orientent vers un ou plusieurs partenariats stratégiques afin de transformer certaines de ces contraintes en succès. Pour autant, toute entreprise qui souhaite se lancer dans l’aventure d’une alliance stratégique doit appréhender les critères de réussite de tout partenariat.

1. Intuition et opportunité incontournables ?

Imaginer que l’intuition et l’opportunité suffisent pour mettre en œuvre un partenariat stratégique constitue une grossière erreur. Construire un partenariat stratégique est, au contraire, une opération complexe qui requiert un investissement en temps conséquent afin de choisir le ou les bon(s) partenaire(s) et l’utilisation de méthodologies destinées à traiter l’intégralité du cycle de vie de ce partenariat, à savoir sa conception, son montage, sa gestion et son développement, et aussi l’anticipation des conditions de sortie. L’intuition et l’opportunité sont donc insuffisantes pour un partenariat stratégique durable.

2. Partage, réduction des coûts, est-ce le seul but ?

La richesse d’un partenariat stratégique va bien au-delà d’une réalité limitée au simple partage ou à la réduction des coûts. Elle englobe notamment, pour les entreprises partenaires, la possibilité de développer leur emprise territoriale, d’accéder à de nouvelles technologies et à des savoir-faire non maîtrisés, de mieux structurer un marché en introduisant de nouvelles règles du jeu ou de nouvelles normes, de construire leur marque… Ainsi, la valeur supplémentaire créée à deux ou plus constitue un avantage déterminant sur un marché devenu très concurrentiel et désormais plus facilement accessible à de nouveaux entrants. Le partenariat stratégique ne se limite pas au partage ou à la réduction des coûts, ses objectifs vont donc bien au-delà.

3. Le contrat, la panacée ?

Si le contrat apporte un cadrage juridique nécessaire et affiche clairement les objectifs communs poursuivis, les résultats attendus, les règles de partage des coûts et des recettes, les processus identifiés et précisés, l’organisation et le mode de gouvernance retenus, il n’est cependant pas suffisant pour protéger les entreprises partenaires contre tous les risques que peut engendrer un partenariat stratégique. Les exemples d’échec ne manquent pas pour le prouver. C’est pourquoi la capacité des partenaires à développer de la confiance entre eux et à agir réciproquement de manière intègre, de même que l’implication forte des dirigeants et la mobilisation des équipes et des ressources nécessaires constituent des conditions de succès essentielles. La signature d’un contrat « bien bordé » n’assure donc en rien la réussite d’un partenariat stratégique.

4. L’apport financier, la clef du partenariat 

Les apports des partenaires peuvent être multiples. Il peut s’agir d’un apport en nature (mise à disposition de moyens matériels, humains ou techniques, exécution de prestations…), d’un apport technologique (savoir-faire, méthodes, innovation technologique…), d’un apport en conseil (conseil stratégique, connaissances expertes d’un marché…) ou d’un apport financier (apport en argent, subvention…). Tous ont leur importance et, s’il n’existe pas stricto sensu de hiérarchie entre eux, leur poids sera plutôt déterminant selon le type d’activité que les partenaires voudront développer ensemble. L’importance de l’apport financier d’un partenaire ne signifie pas pour autant qu’il détient le contrôle du partenariat stratégique.

5. La maîtrise du partenariat selon la taille ?

Les petites entreprises considèrent souvent que leur taille représente un handicap par rapport à celle de leur(s) partenaire(s) et craignent de ne pas être considérées, de ce fait, comme un partenaire à part entière. Or, cette crainte s’avère surfaite car si un/des partenaire(s) les ont approchées, c’est bien souvent parce qu’elles ont su développer un talent spécifique reconnu par ces derniers. Des organismes tels que l’OSEO, UBIFRANCE ou la Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) au Ministère du redressement productif peuvent les aider à vaincre ce manque d’assurance en leur fournissant de bons conseils. L’entreprise dont la taille est la plus importante n’est donc pas nécessairement celle qui aura la maîtrise du partenariat.

6. Mêmes valeurs culturelles, gage de réussite ?

Tout partenariat se construit dans la durée par le partage d’intérêts communs, par des relations confiantes et par une collaboration et une implication fortes de chacun des partenaires afin d’atteindre les objectifs qu’ils se sont initialement fixés. Limiter aux seules valeurs culturelles la réussite d’un partenariat relève donc d’une approche extrêmement restrictive. C’est plutôt la subtile alchimie de toutes ces composantes qui crée les conditions favorables de la réussite d’un partenariat. Le partage par les partenaires des mêmes valeurs culturelles n’est pas le gage de réussite d’un partenariat stratégique.

7. Egalité entre les partenaires ?

Chaque partenaire se caractérise par ses points forts et ses points faibles et c’est d’ailleurs ce qui a conduit au partenariat, chacun compensant les points faibles de l’autre. Il est donc normal qu’à certains moments, un des partenaires prenne le « lead » sur l’autre. Au fil du temps, on doit aboutir cependant à un bon équilibre et à une répartition des rôles et, au final, le résultat obtenu grâce au partenariat doit être plus important que la somme de celui de chaque partenaire individuellement. Le partenariat stratégique n’est donc ni équilibré ni égalitaire.

8. Quels sont donc les bénéfices ?

Il est erroné de penser que l’aspect financier est le seul critère d’évaluation à prendre en compte dans un partenariat stratégique. Les partenaires en tirent généralement de multiples autres bénéfices que ce soit en termes d’amélioration d’image et de notoriété, d’implantation géographique, d’acquisition de savoir-faire…

9. Quelles activités mettre dans le partenariat ?

Avant de s’engager dans un quelconque partenariat, chaque partenaire doit se livrer à un examen approfondi de ses activités afin de déterminer celles qu’il souhaite conserver par devers lui (il s’agit des compétences clés de son entreprise qui sont à l’origine de son succès) et celles qu’il accepte de verser au pot commun pour construire un projet partenarial avec sa propre vision stratégique. A défaut d’avoir pris le temps de réaliser cet examen, il risque fort de mettre en péril l’existence de son entreprise. 

10. Les moments essentiels du contrat de partenariat

Le temps de la négociation est certes important en lui-même car il va conduire à la signature d’un contrat de partenariat. Cependant, il convient également de bien prendre en compte la préparation de la « phase amont » pour étudier dans le détail les conditions qui feront que la négociation sera acceptable ou pas et le suivi de la « phase aval » pour repérer l’ensemble des tâches à réaliser, respecter le calendrier de leur mise en œuvre, mesurer les résultats obtenus et identifier tous les risques susceptibles d’entraver le bon fonctionnement du partenariat stratégique. En conclusion, la maîtrise d’un partenariat stratégique ne se traite pas qu’au moment de la négociation.

Pour toutes ces raisons, la mise en œuvre réussie d’un partenariat stratégique représente un gros investissement en temps et une prise de risque mesurée pour les dirigeants d’entreprise ; elle nécessite aussi un certain état d’esprit pour pouvoir appréhender l’ensemble des aspects qu’il recouvre. Après la signature du contrat, le partenariat conduit ensuite au quotidien à une gestion d’activité collaborative et solidaire plutôt que solitaire dont la richesse en expériences de toutes sortes est telle qu’elle vaut vraiment la peine d’être tentée.

Danielle Gance
Présidente DIGINOVE Consulting

Le congé ou temps partiel pour création d’entreprise

Le congé ou temps partiel pour création est un dispositif qui permet aux salariés de bénéficier d’une période de disponibilité pour étudier la faisabilité de son projet, effectuer les démarches et, éventuellement, lancer l’activité. Cette disponibilité peut être totale, dans le cadre d’un congé, ou partielle, s’il s’agit d’une simple réduction du temps de travail. Elle peut durer une année maximum, renouvelable une fois.

Un salarié peut vouloir tester son idée avant de vraiment sauter le pas. Si son projet ne fonctionne pas comme il l’aurait voulu, le salarié qui bénéficie d’un congé création peut revenir dans l’entreprise à son poste de salarié. Le congé création représente donc une passerelle entre le salariat et l’entrepreneuriat qui permet de limiter les risques que peuvent induire la perte du statut de salarié.

A qui s’adresse ce dispositif ?

Aux salariés du secteur privé, qui ont au moins 24 mois d’ancienneté consécutifs ou non dans l’entreprise et qui n’ont pas déjà bénéficié d’un congé création au cours des trois dernières années.

Comment en bénéficier ?

Le salarié doit formuler une demande à son employeur au moins deux mois avant le congé ou le temps partiel souhaité. Cette demande doit être envoyée sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception. Le salarié choisit la durée du congé qu’il souhaite, dans la limite d’une durée maximale, fixée : soit à la durée maximale déterminée par convention ou accord collectif d’entreprise (ou, à défaut, par convention ou accord de branche), soit, en l’absence de convention ou accord applicable dans l’entreprise, à 1 an.
Elle peut être prolongée au plus d’une année supplémentaire. Elle doit préciser la date de début de congé ou de temps partiel voulue ainsi que la durée envisagée. En cas de demande de temps partiel, le salarié doit indiquer la réduction de temps de travail voulue. Cette demande doit également mentionner la nature de l’activité que le salarié souhaite exercer en tant qu’indépendant, afin de vérifier qu’il n’y ait pas de problèmes d’incompatibilité ou de concurrence déloyale vis-à-vis de l’employeur.
L’employeur doit répondre dans un délai de 30 jours. S’il ne répond pas, cela vaut pour acceptation. Il peut sans aucun motif précis demander le report du début du congé de six mois. Il existe des possibilités de refus de l’employeur, mais qui sont encadrées par la loi. Si l’entreprise comporte moins de 200 salariés, il peut refuser le congé pour création si le départ du salarié a des conséquences préjudiciables pour l’entreprise. Pour les entreprises de plus de 200 salariés, il ne peut refuser sauf si une partie des effectifs bénéficient déjà de ce dispositif.

L’intérêt pour l’entreprise

Si l’entreprise met en place un plan social, le congé ou le temps partiel pour création peut être une solution de reconversion des salariés. Ce dispositif peut également être intéressant pour les employeurs qui souhaitent externaliser des services en travaillant avec leurs anciens salariés, devenus des partenaires de l’entreprise.

Attention ! Pas de rémunération garantie

Si votre contrat de travail est maintenu, votre employeur n’est pas tenu de vous rémunérer. Pendant ce congé, vous ne cumulez aucune ancienneté ni jours de congés payés.

10 bons plans pour dépenser moins

Utilisez les astuces et bons plans pour économiser votre argent et votre temps !

Acheter du neuf, avoir des bureaux bien situés, avoir une voiture la plus chère possible, être habillé comme un business man, dépenser sans compter pour réaliser sa communication, acheter le dernier ordinateur…Toutes ces habitudes et dépenses appartiennent à un autre temps. Quelques conseils pour réussir en dépensant le moins possible.

1 – Meublez vos locaux pour un prix défiant toute concurrence

Pas facile de trouver les fonds nécessaires pour acheter bureaux, chaises, lampes… ! Tournez-vous vers les enseignes de meubles à bas prix telles qu’Ikea, Fly ou Conforama. Pour des prix défiant toute concurrence, allez voir du côté d’Emmaüs (liste des points de vente sur emmaus-france.org). Un bon plan qui vous permettra en même temps de faire une bonne action ! Enfin, essayez de fouiner dans des brocantes (agenda des brocantes sur vide-greniers.org) ou dans des dépôts-meubles de bureau. Si vous êtes fan du design des années 70, c’est un bon plan fait pour vous !

2 – Du matériel informatique moins cher

Pas assez d’argent pour équiper toute l’équipe avec les derniers Mac ? Essayez les sites d’achat-vente d’occasion, tels qu’eBay, Price Minister ou Le Bon Coin. Vous pourrez y faire des affaires étonnantes, aussi bien dans du matériel d’occasion que sur des produits neufs. Autre bon plan : s’équiper en participants aux ventes des biens des entreprises liquidées ou des saisies d’huissiers. Ces ventes se font souvent aux enchères (pour trouver des ventes près de chez vous : encheres-publiques.com).

3 – Bénéficiez de conseils à prix dérisoire

Vous n’avez peut-être pas encore les fonds nécessaires pour bénéficier des conseils d’un consultant ou d’un coach. Mais rassurez-vous ! Les chambres de commerce apportent des conseils gratuits aux créateurs d’entreprise. Vous pouvez également faire appel aux associations de séniors experts bénévoles qui peuvent vous accompagner ou vous conseiller sur le développement de votre entreprise pour des prix très largement au-dessous du marché. Pour en savoir plus, rendez-vous sur ecti.org, oteci.asso.fr ou egee.asso.fr. Enfin vous pouvez vous tourner vers le mentorat entrepreneurial afin de bénéficier des conseils d’un entrepreneur (plus d’infos sur institut-mentorat.ccip.fr).

4 – Des ressources humaines sans crouler sous les charges sociales

Une solution très simple c’est de contacter les écoles spécialisées dans le domaine pour lequel vous cherchez un stagiaire : vous pouvez même être en lien avec le responsable du placement qui vous permettra de trouver le stagiaire le plus adapté à vos besoins. Cela permet d’étoffer vos équipes sans pour autant avoir à débourser des charges sociales qui plombent votre budget. Mais attention : vous devez vous engager à prendre du temps pour leur apporter une vraie formation. Vous pouvez également déposer votre offre de stage sur des sites tels que kapstages.com ou infostages.com..

5 – Trouvez des locaux sans y passer tout votre chiffre d’affaires

Si vous en êtes encore à la phase de création de votre entreprise, pensez aux incubateurs et pépinières d’entreprises et les plans coworking qui proposent des locaux peu chers et des services associés tels que l’accès à une imprimante ou à une connexion internet. Pour les entreprises ayant plus de 3 ans d’existence, essayez la colloc’ ! À 2 ou 3 entreprises, il sera plus facile de payer le loyer à la fin du mois et d’investir dans le matériel informatique ou autre. Enfin, il reste la solution d’acheter son local commercial. Pour trouver des locaux à des prix imbattables, pensez encore une fois aux ventes aux enchères des biens d’entreprises liquidées (toutes les ventes sur encheres-publiques.com).

6 – Bien habillé mais pas ruiné

Un beau costume d’homme ou un tailleur bien coupé coûtent à peu près autant que votre chiffre d’affaires du mois ? Ne renoncez tout de même pas à être bien habillé ! Allez faire un tour à Troyes dans les magasins d’usines pour bénéficier de prix allant jusqu’à moins 70 % sur des grandes marques. Pour ne pas avoir à vous déplacer, vous pouvez accéder aux déstockages de vêtements sur des sites comme Vente Privée ou Brandalley. Enfin, essayez les sites de vide-dressing. Vous y trouverez des vêtements de marque à peine portés (rendez-vous sur videdressing.com par exemple).

7 – Des fournitures au juste prix

Achetez vos fournitures chez des grossistes comme Metro (liste des points de vente sur metro.fr) qui ne sont accessibles qu’aux professionnels. Vous pouvez également trouver des stocks d’usines par lots à des prix défiant toute concurrence (les annonces de stocks à vendre sont consultables sur le site www.destockplus.com). Pensez également aux entreprises qui proposent des offres de mutualisation des achats des TPE pour leur permettre de bénéficier de tarifs préférentiels (hapluspme.com par exemple).

8 – Un mini-budget de communication

Si votre budget communication avoisine les 0 €, il va bien falloir trouver quand même quelque chose pour vous faire connaître ! Pour cela, creusez-vous la tête et utilisez le marketing alternatif, des opérations marquantes et parfois moins onéreuses que des campagnes de communication classiques (quelques idées sur le blog : marketing-alternatif.com). Pour monter vos plans de communication, pensez aussi aux écoles de commerce ou de communication qui cherchent parfois des entreprises sur lesquelles faire travailler leurs étudiants.

9 – Les visioconférences au lieu du train

Pas forcément besoin de faire le trajet jusqu’à Marseille quand vous pouvez suivre la réunion de votre bureau de Paris ou de votre bureau installé dans votre maison ! Préférez alors les visioconférences. Pour optimiser l’efficacité des réunions, optez pour des logiciels comme Go To Meeting ou Mikogo qui vous permettront de partager les écrans avec vos interlocuteurs afin de suivre en temps réel leurs explications. Si vous souhaitez tout de même vous déplacer, pensez au covoiturage qui permet de réduire de manière conséquente les frais d’essence (plus d’infos sur covoiturage.fr).

10 – Gratuit incroyable mais vrai !

Vos logiciels gratuits ! A l’ère où le modèle économique de la gratuité commence à s’imposer, vous pouvez facilement trouver les logiciels dont vous avez besoin pour travailler en version gratuite. Pensez par exemple à Open Office pour éditer vos documents, aux gestionnaires de tâches comme Wunderlist ou Remember the milk ou aux logiciels de gestion de projets tels que GANTT Project (liste des logiciels sur CLUBIC.COM ou sur COMMENTCAMARCHE.NET).