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Ces 5 héros fictifs qui pourraient incarner des entrepreneurs

Les héros fictifs sont légion en littérature, au cinéma. Certains entrepreneurs de success stories font figure parfois également de légende et semblent avoir traversé les difficultés grâce à leurs talents innés mais souvent cachés et révélés au grand jour par la magie de la vie mais souvent après un laps de temps passé dans d’obscurité.

Personnage culte au cinéma et figure emblématique du 7ème art, le super-héros incarne des valeurs positives pouvant s’apparenter au monde de l’entreprise. Le héros de cinéma est en effet souvent doté de nombreuses qualités, alors quels sont ces personnages fictifs qui auraient pu être entrepreneurs dans le monde réel ?

Iron Man le héros de l’Amérique

Sans doute le plus emblématique des héros américains actuels, Tony Stark alias Iron Man incarné par le charismatique Robert Downey JR. a tout du chef d’entreprise idéal. Inventeur génial et farfelu héritier d’une multinationale de l’armement, ce dernier a su faire fructifier l’empire paternel. Combinant alors le sens des affaires avec celui de la défense des opprimés, Iron Man est une figure emblématique du cinéma outre-Atlantique après avoir été l’un des personnages incontournables des mythiques comics de l’univers Marvel.

Son nom est Bond

Véritable icône de l’homme séduisant à qui tout réussit, James Bond incarné au cinéma par de nombreux acteurs d’origine britannique reste une légende vivante pour tous les fans de la saga. Le célèbre agent secret répondant au nom de code 007 possède toutes les qualités requises pour être entrepreneur dans la vraie vie. Son audace et sa force de persuasion auraient en effet pu faire du héros « so british » un redoutable homme d’affaires s’il n’était pas sorti de l’imagination prolifique de son auteur, Ian Fleming.

La fièvre de la réussite

Incarnant la jeunesse et la fougue dont l’ambition a su le hisser jusqu’au succès, Tony Manero dans la Fièvre du samedi soir symbolise à lui-seul la réussite américaine. Joué par John Travolta au cinéma, le film est devenu culte pour sa bande son mythique et ses danses endiablées, mais aussi parce que son héros de condition modeste et d’origine immigrée a réussi dans la vie à force de travail et de persévérance. Incarnant en effet des valeurs positives comme la croyance en ses idéaux et la ténacité, Tony Manero alias John Travolta est le parfait exemple de l’entrepreneur qui est parti de rien pour se hisser jusqu’au sommet.

Le boxeur au grand cœur

Autre figure incontournable du cinéma américain, Rocky Balboa a lancé la carrière internationale de Sylvester Stallone. La saga des Rocky est devenue culte car elle a représenté pour des millions d’enfants l’incarnation du rêve américain. Imaginé par Stallone lui-même, le personnage du boxeur au grand cœur constitue une métaphore de l’individu moyen qui réussit tout seul à se hisser jusqu’au succès à la seule force de ses poings. Transposé dans la réalité, le héros peut aujourd’hui très bien incarner la réussite d’un entrepreneur qui à force de persévérance fait de son entreprise l’un des leaders sur son marché.

Le plus célèbre des aventuriers

Devenue culte au fil du temps, la quadrilogie des Indiana Jones est l’occasion de se replonger avec son héros Harrison Ford dans des aventures palpitantes. Archéologue de son état, le héros de la saga sait faire preuve d’audace mais aussi de réflexion et d’intelligence pour résoudre les énigmes. L’acteur outre-Atlantique séduit ainsi pour son sens de la déduction autant que pour son courage à affronter ses ennemis. Il est alors facilement imaginable de transposer les qualités de cet Indiana Jones des temps modernes à l’entreprise, où les décisions cruciales doivent être prises après mûre réflexion.

Le réseau : un atout majeur pour les chefs d’entreprise

Développer son réseau représente un enjeu majeur pour tout entrepreneur qui souhaite communiquer sur son entreprise. Si on peut penser que le développement d’un réseau est l’apanage des entrepreneurs établis, il est en réalité nécessaire dès ses prémices afin de trouver des opportunités créatrices de valeur mais pas seulement.

La démarche demeure une démarche structurée qui nécessite réflexion et planification. A l’instar d’un plan stratégique ou de communication, il vous faut élaborer un plan réseau. Voici 10 secrets qui vont vous permettre d’organiser votre PAIR (Plan d’Action Individuel Réseau).

Osez aller vers l’autre

Alors oui ! Ce n’est guère facile d’aller vers les autres et de plus de leur exprimer vos attentes. Mais le business, vous en êtes convaincu, ne va pas tomber tout cuit dans votre escarcelle. La chance sourit aux audacieux et sortir de votre zone de confort est la clef de l’audace. Laisser un siège vide à côté de vous, par exemple, lorsque vous participez à une conférence n’est pas forcément bénéfique pour votre réseau car déjà vous créez une distance avec les participants et vous donnez l’impression d’avoir envie de vous isoler. Allez vers les autres et laissez de côté vos peurs. Vous êtes venu rencontrer de nouvelles personnes comme aussi les personnes présentes.

N’attendez pas de recevoir pour donner

Si on associe parfois le networking à une image négative où la manipulation régnerait en maître et où il ne s’agit que de chercher des opportunités, la réalité est en fait bien différente. Ne lier des relations que dans une perspective égoïste n’est guère le sens de ces rencontres qui permettent de dialoguer et d’échanger et d’établir des relations humaines physiques qui sortent du cadre des réseaux sociaux virtuels. La puissance de votre réseau et votre image lors de ces rencontres dépendent beaucoup de votre capacité à donner. Il s’agit d’une avant tout grâce votre ouverture d’esprit de tisser des relations de confiance avec les différents membres.

Établissez des objectifs concrets

Les réseaux ne sont pas des entreprises de bienfaisance et donc quand vous intégrez un réseau, donnez-vous des objectifs concrets. On dit généralement qu’il faut en définir des SMAC (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Cohérents) avant d’entrer dans un réseau. Cette définition vous permettra de sélectionner le réseau adapté à vos besoins. N’oubliez pas que se créer un réseau solide requiert du temps.

Commencez par votre réseau actuel

Vous pensez ne pas avoir de réseau ? C’est faux ! Il commence par votre famille et vos amis et s’étend à vos anciens collègues en passant par vos camarades de classe. Vous pouvez débuter par une liste de l’ensemble de vos contacts. Il vous faut ensuite définir ceux qui ont un intérêt particulier par rapport à vos objectifs professionnels. N’oubliez pas qu’un membre de votre réseau peut ne pas évoluer dans votre business mais peut très bien avoir dans son entourage proche une personne clé et vous introduire auprès d’elle pour vous.

Identifiez les « HUB »

On ne sait pas pourquoi mais certaines personnes semblent connaître la terre entière. Définir les hubs dans votre réseau et s’en rapprocher peut vous faire gagner un temps précieux et se révéler efficace. Attention tout de même à ne pas confondre hubs avec des personnes qui ont l’air de connaître tout le monde et finalement personne. Il est impossible d’entretenir des liens intéressants avec tout le monde.

Reprenez contact

Si cela fait longtemps que vous n’avez pas vu certaines personnes de votre réseau, il est peut-être temps de les recontacter. Ceci est d’autant plus vrai s’ils appartiennent à la catégorie de ceux qui peuvent vous aider à remplir votre objectif professionnel. Ce n’est pas parce que cela fait longtemps que vous n’avez pas vu quelqu’un, que votre connexion ne sera pas naturelle. Dans le cas où vous avez une raison particulière de revoir une des personnes, il ne s’agit pas de lui cacher votre objectif, au contraire. A défaut, vous pourriez passer pour un manipulateur qui ne contacte que par intérêt.

Participez à des clubs

Il existe de nombreux clubs comme ceux des anciens d’une école ou d’une entreprise, des clubs de dirigeants, des clubs sectoriels ou par fonction, des clubs de personnes ayant les mêmes hobbies. Autant d’occasions de lier des contacts et de vous créer un réseau de qualité. Il se peut que le club de vos rêves n’existe pas mais rien ne vous empêche de le créer vous-même. N’hésitez pas à regarder au-delà de la nature du club, sa mentalité et ses valeurs. Participer à une séance en tant que visiteur peut s’avérer judicieux afin de voir si l’ambiance colle avec votre mentalité.

Définissez les bons réseaux

Pour que votre réseau soit efficace, vous devez y participer. Rien ne sert de chanter à la cantonade que vous faites partie de tous les réseaux et de tous les activer en même temps. Sélectionnez les réseaux les plus adéquats à vos attentes et à vos objectifs.

Attirez les contacts

Pour susciter des contacts, rien de mieux que de faire parler de soi. Pour cela, participez en qualité d’expert de votre domaine en intervenant lors de conférences, en donnant des cours, ou en proposant des articles à des journaux. Pour vous faire connaître, surfez sur la vague web et investissez les forums, médias citoyens ou bien réalisez un blog pour gagner en visibilité.

Investissez-vous

L’agenda d’un entrepreneur est bien rempli ! Plutôt que de fréquenter divers réseaux de loin, choisissez le réseau le plus pertinent par rapport à votre projet professionnel et investissez-vous-y pleinement. Les retombées sont généralement proportionnelles à l’engagement qu’on met dans un réseau.

7 ERREURS A EVITER LORS DES CONFÉRENCES

1 Rester avec vos collègues de travail et ignorer les autres.

2 Parler toute la soirée avec un pot-de-colle

3 Utiliser les moments de pause pour passer sans arrêt des coups de fil.

4 Ne pas écouter ce que vos interlocuteurs disent.

5 Ne pas vous intéresser à ce que vos interlocuteurs font.

6 Rester devant le bar cocktail en empêchant les autres d’y parvenir toute la soirée.

7 Ne pas savoir vous présenter.

Conseils pour bien gérer les relations avec ses investisseurs

Les investisseurs vous permettent de démarrer ou de développer votre entreprise. Il est donc incontournable d’établir des relations harmonieuses avec eux. De par leur investissement, ils deviennent des partenaires avec lesquels il est essentiel d’échanger. Pour établir avec leurs investisseurs un lien de confiance, les entrepreneurs doivent connaître les règles de base d’une communication efficace.

Les investisseurs ?

Les investisseurs ne possèdent pas un seul profil et n’ont pas les mêmes attentes. Il est donc nécessaire pour l’entrepreneur de cerner sa personnalité : 

  • Le type de personnalité qui établit une certaine distance avec l’entrepreneur et ne s’intéresse qu’aux comptes rendus financiers et fait confiance à l’entrepreneur pour diriger son entreprise et ne souhaite pas intervenir dans l’organisation et la stratégie, 
  • Le type personnalité qui demande beaucoup d’informations, des contacts fréquents, donne son avis régulièrement (parfois trop souvent) et n’hésite pas à intervenir que ce soit en positif ou en négatif,
  • Le type de personnalité qui fait confiance à l’entrepreneur et le soutient même lorsque les temps sont difficiles et qui suit le projet avec empathie.

Les entrepreneurs ?

Les entrepreneurs n’ont pas, on se sait bien, un profil type.

Certains entrepreneurs établissent une relation de confiance et communiquent en toute transparence, mais ne cherchent pas la proximité avec les investisseurs. Certains entrepreneurs veulent gérer seuls leur start-up et gardent leur distance avec leurs investisseurs. D’autres ont besoin de l’expertise et des conseils de leurs investisseurs et veulent bénéficier de leur carnet d’adresses.

1. L’importance des rencontres

Comme on ne communique jamais assez, une rencontre mensuelle (sinon aux deux mois) vous permettra d’informer vos investisseurs de vos activités. Ainsi, vous pourrez répondre au fur et à mesure à leurs questions et mieux cibler leurs attentes.

2. Faire preuve de transparence 

Il fait toujours plaisir de relater ses succès, mais il est tout aussi important de faire part à vos investisseurs de certains problèmes à régler (et des solutions que vous comptez y apporter). Les commentaires de vos bailleurs de fonds vous aideront à orienter vos démarches. N’oubliez jamais que la transparence constitue la base même de la confiance.

3. Solliciter leur opinion

En tant qu’entrepreneur, vous devez dialoguer avec vos investisseurs et ne pas hésiter à solliciter leur avis et à leur poser des questions. N’oubliez pas que la personne qui participe financièrement à un projet aura toujours intérêt à ce que celui-ci prenne son envol. Si vous souhaitez obtenir de l’aide sur un point particulier, demeurez ouvert aux suggestions. Parlez-leur de vos objectifs, de votre vision.

4. Éviter de déléguer

Les investisseurs, en général, préfèrent traiter avec l’entrepreneur plutôt qu’avec une personne qu’il délègue. Aussi, les appels personnalisés et les téléconférences demeurent essentiels pour entretenir une communication saine avec vos bailleurs de fonds. Les rencontres en personne offrent l’occasion à un investisseur de vous faire profiter de son expertise personnelle et de ses connaissances.

5. Envoyer une infolettre 

Un bulletin mensuel ou une simple infolettre s’avère utile pour informer des investisseurs, par exemple, sur les avancées et les développements de votre entreprise. Sans y publier le détail de vos opérations, faites en sorte qu’on puisse y consulter les principaux états financiers. C’est une excellente vitrine également pour mentionner des événements et projets spéciaux à venir.

6. Demeurer disponible

Lorsqu’un de vos investisseurs tente de communiquer avec-vous par téléphone, ne tardez pas trop à répondre à son appel…même si vous redoutez d’avoir à lui annoncer une nouvelle moins reluisante. Informez également votre personnel de vos déplacements pour que l’on puisse toujours vous joindre facilement.

7. Régler rapidement les malentendus

Une bonne entente avec vos investisseurs reste primordiale pour l’avenir de votre entreprise. En cas de malentendu ou de conflit, mettez tous vos efforts en œuvre pour régler le problème à l’amiable et dans les meilleurs délais. Dans le cas contraire, vos actionnaires pourraient être moins enclins à vous aider, s’il s’avérait que vous ayez besoin de nouveaux capitaux de manière urgente.

8. Ne pas attendre la dernière minute

Qu’il s’agisse d’une réunion, d’une conférence ou d’une nouvelle levée de fonds qui nécessite la présence d’un ou de plusieurs de vos investisseurs, prévenez-les toujours assez à l’avance pour ne pas qu’ils soient pris au dépourvu. Faire bousculer son emploi du temps est toujours irritant.

La clé d’une relation d’affaires agréable passe toujours par le respect, le professionnalisme et l’honnêteté, envers les personnes avec qui nous collaborons.

Quelle mouche a donc piqué Go Sport ?

Lacérer au cutter et jeter des baskets neuves par un Go Sport à la poubelle à une époque où nombre de personnes se serrent la ceinture pour boucler les fins de mois et où la protection de la planète est au cœur de toutes les manifestations et conversations n’est vraiment pas cool.

Comment le pot aux roses a-t-il été découvert ?

Une photo prise par une employée Mélanie de la start-up TooGoodToGo, spécialisée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, et publiée sur Twitter, montre des poubelles remplies de baskets neuves tailladées au cutter devant un de leurs magasins le 17 septembre, juste devant le magasin de Châtillon Go Sport dans le 14eme arrondissement de Paris.
Des réactions indignées se sont multipliées et on les comprend. Toutes ont dénoncé la désinvolture de la marque, qui a volontairement détruit des baskets neuves, dont certaines portaient encore leur étiquette. Il s’agit en réalité de chaussures invendues lacérer par les employés pour ne pas qu’elles puissent être reprises par des personnes dans le besoin. « Un gaspillage décomplexé », comme l’affirme l’internaute à l’origine du cliché. Sans attendre, l’information est remontée à que de droit. L’entreprise TooGoodToGo a fait remonter l’information « Nous avons directement contacté le cabinet de la secrétaire d’État Brune Poirson, car ces pratiques ne nous semblent pas normales», a fait savoir la start-up.

Et quelle réaction ?

La ministre de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson a réagi via Twitter. Elle dénonce à son tour le gaspillage engendré, mais plus largement la « surproduction », et appelle à une « meilleure gestion des stock ». « J’ai demandé plus d’informations à @gosportfrance qui, si la destruction pure et simple est avérée, sera bientôt hors la loi », a-t-elle écrit sur son compte Twitter. Mais elle ne s’est pas contentée du tweet, elle a demandé des comptes à l’entreprise. Outrée par cette attitude dénuée de bon sens. Elle a tout de suite rappelé que le projet de loi anti-gaspillage prévoit, en effet, d’interdire la destruction de produits invendus et allait être présentée dans quelques jours.

Et Go Sport ?

Go Sport, marque de sport français, a présenté des excuses dans un communiqué, en utilisant les conditions particulières de la boutique ciblée, en pleine liquidation et a affirmé que les baskets retrouvées dans les bennes étaient toutes « dépareillées, de pointures différentes, les rendant inutilisables ». Celle-ci a également affirmé que « GoSport ne cautionne pas et ne pratique pas le gaspillage. Au contraire, les magasins sont en relation avec des associations locales à qui elles font régulièrement don de produits non vendables mais encore utilisables ».

Convaincus par la réponse de Go sport ?

Les membres de Too Good To Go…sont sceptiques « C’est une pratique qui choque, ils ont une responsabilité morale. C’est impensable de lacérer des chaussures au lieu d’en faire don à des associations. Alimentaire ou non, le gaspillage est intolérable, s’indigne Stéphanie Moy, de TooGoodToGo. Aujourd’hui les villes fleurissent de vide-greniers ou brocantes. Chaque semaine, elles se remplissent de personnes de tous âges et de toutes catégories sociales qui pour boucler leurs fins de mois difficiles mais aussi pour éviter le gaspillage immoral. Alors vraiment Go Sport n’a aucune excuse !!!

La loi antigapillage pour une économie circulaire c’est pour quand ?

Enfin elle vient d’être votée le mercredi 25 septembre après deux ans de travail. Le projet de loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire veut en finir avec le cycle « acheter-consommer-jeter » et défendre une économie où règnent le recyclage et la réutilisation. « En France, on produit l’équivalent de cinq tonnes de déchets par an et par personne. C’est beaucoup trop et ça finit par se déverser dans des décharges sauvages », rappelle Brune Poirson, secrétaire d’État à la Transition écologique. C’est « une première mondiale », s’est réjoui Brune Poirson. Le Sénat a voté mercredi 25 septembre l’interdiction de l’élimination des invendus non-alimentaires, tels que les vêtements ou produits d’hygiène. « Chaque année, près d’un milliard d’euros de produits non alimentaires non vendus sont détruits », a souligné la secrétaire d’Etat à la Transition écologique lors de l’examen en première lecture du projet de loi contre le gaspillage.

Réemploi, réutilisation ou recyclage

Les lois Garot et Egalim encadrent déjà strictement les invendus alimentaires. Cependant, rien n’était prévu jusqu’ici pour les invendus non-alimentaires, produits d’hygiène ou de beauté, textiles et chaussures, produits électroménagers… Le projet de loi « lutte contre le gaspillage et économie circulaire » crée une obligation de réemploi (incluant le don), de réutilisation ou recyclage des invendus de produits non alimentaires neufs, par les producteurs, importateurs et distributeurs, y compris pour la vente à distance. L’objectif est qu’ils ne finissent plus à la décharge, ni qu’ils soient incinérés. Un principe d’exception est prévu pour les produits dont le réemploi ou le recyclage comportent un risque pour la santé ou la sécurité.

PayPlug, quand start-up et grand groupe font bon ménage

Antoine Grimaud, CEO et confondateur de PayPlug a réussi à proposer une alternative au système bancaire traditionnel et à Paypal. Ce succès lui a valu d’intéresser Natixis qui a pris une participation majoritaire tout en laissant la marge nécessaire à la start-up pour évoluer.

Comment vous est venue l’idée de Payplug ?

Elle nous est venue en 2012 avec mon associé Camille que j’ai rencontré en MBA. Notre idée a pour origine un constat : le paiement était un moyen trop compliqué pour un monde où de plus en plus d’actions sont simplifiées et à la portée de tout un chacun. Nous avons alors constaté que pour lancer un site e-commerce, il existait de quoi faire simple pour construire son site, pour gérer sa livraison mais le paiement lui restait en mode SaaS, avec des intégrations très compliquées. Les problèmes juridiques et de sécurité inhérentes au paiement généraient certes des situations plus complexes que de s’inscrire sur Dropbox ou Gmail. Nous nous sommes donc donné pour mission de rendre simple le paiement pour que toutes les PME puissent installer avec facilité un module de paiement.

Comment vous avez rendu cela simple ?

Nous sommes partis de ce qui se faisait dans le monde du SaaS et des applications. Nous avons pris en compte l’expérience utilisateur en partant du principe qu’à chaque étape cela devait être intuitif, et qu’il fallait le moins d’étapes possibles, que le langage soit explicite pour tous. Concrètement, même si nous sommes dans une activité réglementée, il fallait donc que nous offrions une solution avec des modules compatibles avec tous les logiciels du marché.

Dès le début c’était le même business model ?

Nous avons eu une première approche au début de l’histoire mais cela relève de l’anecdotique. Nous sommes partis du commerce physique car cela nous parlait davantage que le commerce en ligne et en nous inspirant de ce que faisait « square » aux États-Unis. Il s’agissait d’un outil que l’on branchait à son téléphone. Nous avons rapidement pivoté sur le commerce en ligne car nous avons rencontré des difficultés.

Quelles ont été les grandes étapes de l’entreprise ?

Des grandes étapes, il y en a eu beaucoup. Déjà, nous avons levé des fonds à plusieurs reprises en 2012, 2014 et 2016 mais c’est assez commun dans notre univers. Nous avons eu également la chance d’être financés par l’Union européenne pour notre R&D. C’est aussi assez classique dans notre domaine. La sortie du produit a eu lieu au début 2013. Nous avons également été certifié PCI DSS en 2014, autrement dit, nous avons été habilités à traiter des éléments de carte bancaire qui nous ont permis de structurer de manière précise. Nous sommes en effet audités par les différents acteurs qui fournissent les cartes tous les ans pour vérifier que nous sommes aux normes.

Je pense qu’une autre des étapes décisives est lorsque nous sommes devenus un établissement de paiement donc une banque à part entière en 2016. Nous étions donc habilités à ouvrir des comptes pour nos clients et à recevoir leur argent. Cette habilitation implique d’avoir un grand nombre de dispositifs de sécurité, anti-blanchiment… Par la suite, nous avons été rachetés par Natixis en 2017.

Comment avez-vous démarré au début ?

Nous avons commencé en mode lean start-up, à savoir que nous voulions confronter notre produit le plus rapidement possible à nos utilisateurs. Il s’agissait d’apprendre en itérant et en faisant évoluer le produit et non de sortir le produit parfait. Et effectivement, cela s’est avéré utile car nous avons beaucoup appris grâce à eux ce qui nous a permis de faire évoluer les fonctionnalités et la manière dont nous les présentions. A l’origine, le produit était assez basique et s’adressait surtout aux autoentrepreneurs. Par la suite, nous avons décidé de viser des entreprises plus importantes, qui faisaient quelques Millions de chiffres d’affaire et nous avons dû enrichir le produit en fonctionnalités. Nous avons ainsi créé le paiement en 1 clic, le paiement fractionné ou encore à la livraison.

Comment vous vous êtes répartis les rôles avec votre associé ?

Nous avons beaucoup switché (échanger les rôles). Finalement le fait d’être interchangeable représentait une force pour nous. Nous nous comprenions vraiment bien et nous avons toujours eu des échanges très productifs. Nous arrivions facilement à nous convaincre l’un et l’autre. Le fait d’avoir un profil proche nous a permis de nous partager moitié-moitié selon les époques ou de nous positionner sur différents sujets. Depuis mon associé est parti pour d’autres aventures au moment du rachat. Cela faisait longtemps que nous en parlions car il aime particulièrement partir d’une feuille blanche alors que moi j’aime développer et l’enjeu de le faire avec un grand groupe à nos côtés me séduisait.

Pourquoi avoir décidé de lever des fonds ?

Pour moi les levées de fonds ont toujours eu pour objectif un mix entre construire le produit et tester le produit en faisant du marketing et du commercial. Il s’agissait de montrer le business model, la traction et prouver qu’avec un euro investi nous récoltions deux cents euros de valeur. Il fallait démontrer qu’il existait un besoin sur le marché et que nous savions y répondre.

Pourquoi vous faire racheter ?

En 2017, nous avons eu cette opportunité pour les actionnaires, Natixis et nous. Pour les actionnaires, c’est évident. Pour le groupe, ils étaient en train de construire un immense acteur européen du paiement avec divers rachats. En ce qui nous concerne, nous avons trouvé que c’était le moyen d’avoir le meilleur des deux mondes car ils ont beaucoup de moyens qui permettent de se développer, d’obtenir des relations ou une crédibilité. Ils nous accompagnent dans l’omni canal notamment. A côté de cela, Natixis est conscient qu’il ne faut pas étouffer les boites que l’on rachète et leur laisser de l’autonomie. A mon avis, il existe beaucoup de préjugés sur la collaboration grand groupe et start-up et je pense qu’avec une vision commune il y a des avantages pour les deux structures. Si les deux sont pragmatiques, cela fonctionne sans souci.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées ?

La première était que nous étions dans un monde très réglementé. Au début, nous avons vite compris que la barre était assez haute en termes d’obligations réglementaires qui ne sont pas identiques dans tous les secteurs. Nous avons dû y consacrer tout simplement de l’énergie et du temps pour réussir à passer cette étape. Le deuxième aspect est purement concurrentiel car au départ il n’y en avait pas du tout entre les banques d’un côté et Paypal de l’autre. Nous étions dans un boulevard entre les deux mais d’autres acteurs sont arrivés. Nous avons réussi car nous étions focalisés sur la France et sur une cible précise de clients. Je suis convaincu que pour ce marché, nous avons le meilleur produit.

Quels ont été les facteurs clés de succès ?

Notre approche, qui était assez structurante, nous a permis de construire une équipe que nous avons gardé dans le temps. Nombre d’entre eux sont là depuis le début et nous avons très peu de turnover. C’est le principal facteur clé de succès pour moi car nous sommes plus agiles, plus malins et nous arrivons ainsi à tirer notre épingle du jeu. La cohérence entre la vision et les valeurs (simplicité, le mode solution et le professionnalisme) nous offre l’opportunité de les garder et finalement les bons profils attirent les bons profils.

Lors de vos débuts, vous n’avez pas eu peur ?

Si ! Je pense que nous avons été au début un peu naïfs et au fond cela a été profitable. C’était vraiment un avantage de ne pas rentrer dans un secteur que nous connaissions. Nous sortions d’une formation très généraliste d’Harvard et finalement nous nous sommes dit que nous allions essayer d’être plus malins que ceux qui faisaient cela depuis 30 ans. Alors oui parfois nous avons fait des erreurs et nous n’avons pas pu, au début, donner tout ce que nous aurions voulu. Depuis, nous sommes des experts de notre métier mais notre naïveté nous a permis d’avoir un regard complètement neuf et de ne pas avoir en tête les 150 raisons qui nous auraient freinés. C’est ce qui a permis d’apporter une manière de faire innovante.

Cela ne fait pas bizarre de voir son associé partir ?

Il reste administrateur et cela faisait longtemps que nous en discutions. Nous continuons à échanger et même s’il n’est plus dans un rôle exécutif, finalement cela se passe plutôt bien. Le fait d’avoir deux têtes qui vont se challenger en permanence pour éviter de faire des bêtises était plutôt utile au début. Aujourd’hui, nous sommes moins dans l’incertitude et non dans une phase de développement et de pivot. Cette nécessité de challenger est moins utile à présent.

Quel est l’avenir de la boîte ?

L’ambition est devenir la référence du paiement pour les PME en France et en Italie. Surtout, nous nous lançons dans le paiement omni canal. Autrement dit, nous avons constaté qu’il y avait énormément de porosité entre commerce physique et le commerce en ligne. Les commerces en ligne deviennent souvent des commerces physiques et inversement. Nous allons le lancer d’ici la fin d’année en même temps qu’un nouveau partenariat avec un acteur montant du e-commerce partageant notre vision qui est la solution qui monte et qui se révèle proche de la nôtre. Enfin, nous allons proposer des solutions de paiement en 3 – 4 fois garanties. Nous enrichissons notre offre et nous voulons être la référence pour les commerçants qui se lancent sur internet et inversement. 

« Nous avons commencé en mode lean start-up, à savoir que nous voulions confronter notre produit le plus rapidement possible à nos utilisateurs. »

3 Conseils d’Antoine Grimaud 

  • Trouver le bon associé et la bonne équipe. Il faut identifier judicieusement les premières personnes avec lesquelles on va travailler car vous vous trouverez peut être encore ensemble dans 10 ans. Il faut pour cela s’assurer que l’on arrive bien à travailler ensemble, de s’assurer que cela se passe bien et qu’on arrive à trouver des solutions quand on n’est pas d’accord.
  • La période est bonne pour lancer sa boîte. Je trouve qu’il y a en ce moment beaucoup d’argent disponible pour lancer son entreprise. Les investisseurs cherchent des projets dans lesquels ils peuvent investir. Cela donne l’impression qu’il y a plus d’investisseurs que d’entrepreneurs. Je pense que la partie financement est plus simple qu’il y a quelques années. Il ne faut pas hésiter !
  • Faire preuve de résilience. Tout est toujours plus long et compliqué que ce que l’on imagine au départ. Accrochez-vous et ne vous laissez pas balloter par les premières difficultés. N’hésitez pas à pivoter et à vous remettre en question. Ce n’est jamais facile de monter son entreprise.

10 leçons pour créer une start-up au succès durable

Créer une start-up est un bon début. Mais il faut aussi faire durer votre entreprise. Au fur et à mesure des rencontres avec les entrepreneurs, il devient évident que certains principes de base permettent à une entreprise de devenir pérenne. Voici 10 conseils pour installer votre jeune entreprise dans le temps.

Établissez un business plan

Même si vous êtes certain de cerner tous les tenants et les aboutissants de votre création, ne faites pas l’économie d’un plan de business.
C’est le meilleur moyen de visualiser votre projet dans sa totalité. Votre chiffre d’affaires cible vos dépenses, vos besoins de fonds de roulement pour un mois, un trimestre et une année. Faites un plan très détaillé !

Préservez votre argent

Au lieu de tout investir dès le début, gardez le maximum de cash pour l’avenir. Évitez alors la location de grands locaux et privilégiez le travail à domicile. Préférez les transports en commun qui sont souvent moins dispendieux que la voiture particulière. L’argent mis de côté vous aidera davantage à installer votre start-up dans la durée et de répondre aux imprévus.

Prévoyez toujours un plan B

Pour chaque décision que vous devez prendre pour votre entreprise, prévoyez une solution de rechange en cas d’échec. En ayant en tête un plan B, vous économiserez du temps et vous serez toujours capable de rectifier le tir au lieu de déclarer forfait.

Ne vous lancez jamais seul

Pour que votre start-up perdure, il est déconseillé de vous lancer seul. Avec 3 associés expérimentés et de confiance, vous multipliez vos chances de réussite. Vous pouvez dès lors, bénéficier de leur expérience et créer une notion d’ « équilibre » au sein de votre entreprise mais aussi de compétences complémentaires indispensables pour le développement.

Équilibrez les fonds

Dépenser trop ou pas assez, dès le début, aboutit aux mêmes conséquences négatives. Si vous levez trop de fonds, vous diminuez vos chances de vous réorienter en cas de problème ou d’échec. Ces fonds seront nécessaires pour pouvoir réadapter votre start-up aux critères d’évolution du marché.

Persévérez

La persévérance est le seul moyen pour subsister. En cas de problèmes, il est impératif de distinguer le « simple souci» de l’ « échec » pour pouvoir ensuite déployer toutes les ressources nécessaires (temps, argent, compromis, nouvelles idées…) afin de contourner ces imprévus. La persévérance est primordiale mais il faut aussi savoir reconnaître lorsque le jeu est bel et bien fini !

Tenez un journal professionnel

Notez la logique et les raisons derrière toute décision prise. Au début, vous pensez pouvoir vous en souvenir, pourtant, ce n’est pas toujours ce qui arrive ! Ce journal peut se révéler d’une importance capitale lors du rapport annuel auprès de vos investisseurs : une source d’informations précises et exhaustives.

Établissez un code de conduite professionnel dans votre entreprise

Vos employés ne sont pas vos amis, même si vous avez commencé ensemble en tant qu’équipe soudée. Gardez votre position de chef d’entreprise pour éviter les conflits qui surviennent au fil du temps. Installez, non pas un rapport de peur, mais de respect et de confiance.

Étudier l’évolution du marché

Même la meilleure des idées ne saurait perdurer dans le temps, si elle ne suit pas l’évolution du contexte social, économique et politique. Soyez toujours à l’affût des moindres nouveautés qui touchent de près ou de loin à votre secteur d’activité.

Faites appel à un Business Angel

Les investisseurs indépendants ont des critères de sélection difficiles. Pourtant, si vous avez besoin de moins d’un million, c’est vers eux que vous devez vous diriger. Pour assurer la longévité de votre start-up, ces business Angels sont une meilleure alternative qu’une société de Venture Capital (à condition que les fonds requis soient bas).

Faut-il faire du sponsoring pour se faire connaître ?

Visibles sur les sportifs, les sponsors et vus par des millions de personnes lors des événements sportifs mais aussi visibles lors des interviews, les sponsors ont un impact évident. Les marques le savent, c’est pourquoi, elles sélectionnent entre autres les sportifs pour donner le maximum de notoriété à leurs marques.

Moyen performant pour décrocher un financement et acquérir de la visibilité, le sponsoring est un partenariat gagnant-gagnant pour les entreprises. Avantageux à plus d’un titre afin de promouvoir une image de marque, un produit ou un particulier, ce sponsoring appliqué au Web bénéficie notamment de l’avènement du crowdfunding. En quoi le sponsoring constitue alors un avantage en termes de notoriété et de marketing ?

Une communication d’entreprise optimale

Acquérir de la notoriété, se faire connaître du grand public ou du monde de l’entreprise ou encore engager une campagne marketing, le sponsoring bénéficie à tous les intervenants. Moyen efficace et à moindre coût d’entamer une campagne de promotion et d’améliorer son image de marque, le partenariat constitue une méthode optimale pour bénéficier d’une couverture médiatique idéale. Les sportifs notamment, profitent ainsi largement d’un sponsoring par le biais du crowdfunding qui leur permet de se faire connaître tout en étant financé. Les entreprises et particuliers privés qui sponsorisent des personnalités du sport mais aussi de différentes activités améliorent alors considérablement leur notoriété et leur image de marque. C’est en effet en entamant des partenariats privilégiés avec des sportifs, que les membres des plateformes spécialisées telles Sponsorise.me ont largement participé au succès de ces athlètes.

Ce type de projet s’est alors développé massivement pour concerner aujourd’hui les secteurs du cinéma, de la musique et de bien d’autres activités artistiques. My Major Company a ainsi connu la notoriété en sponsorisant des artistes comme le chanteur Grégoire, qui en 2008 a pu récolter la somme de 70 000€ en moins de 2 mois. Un véritable engouement autour du partenariat et du sponsoring s’est alors emparé de la Toile, avec comme leader charismatique Jean-Jacques Goldman, qui est devenu l’un des chefs de file du sponsoring artistique en France.

Développer sa notoriété avec le sponsoring

Partenariat gagnant-gagnant pour de nombreux anonymes et personnalités qui profitent de ce succès populaire, le sponsoring permet aussi aux entreprises de développer leur image de marque et leur notoriété. À la différence du financement participatif, le sponsoring engage en effet leurs bénéficiaires à promouvoir une entreprise en particulier, un produit ou un service. Cette publicité numérique bénéficie alors largement aux business en B to B dans le cadre d’une communication interne ou externe. Les sponsorisés sont de véritables ambassadeurs de l’entreprise et de la marque, qui par ce biais profitent d’une notoriété accrue auprès du grand public.

Quel est l’objectif du sponsoring ?

Grâce notamment à un retour rapide sur investissement, le sponsoring d’une entreprise permet pour celle-ci de se faire connaître sur un créneau précis à l’instar de Qatar Airways qui a signé l’un des plus gros contrats de sponsoring de maillots avec le club du FC Barcelone à hauteur de 30 millions d’euros annuels. Selon les chiffres d’Admical, les PME seraient ainsi 65% à entamer des soutiens de projet, et une entreprise sur cinq fait du mécénat.

Dans les domaines de la culture, de l’événementiel ou encore du sport et de la recherche, ces entreprises valorisent leur notoriété auprès des particuliers et bénéficient de retombées médiatiques directes ou indirectes. En dehors des multinationales qui affichent leur logo et leur marque, de nombreuses entreprises locales et régionales peuvent profiter des avantages du sponsoring. C’est ainsi le cas des PME de Vendée qui se sont regroupées pour sponsoriser l’événement majeur de la région, la course du Vendée Globe qui est retransmise au niveau national. Il est souvent fort efficace de sponsoriser une équipe ou un événement local car les retombées grâce aux réseaux sociaux peuvent être exponentielles.

Cependant le sponsoring demande de bien choisir la personnalité car par un comportement peu éthique le résultat peut s’avérer négatif. De nombreux sportifs se sont vus perdre leur contrat avec les marques pour des attitudes de la vie personnelle ou professionnelle peu conforme avec les valeurs du sport. : Michael Phelps (Natation), Tiger Woods (Golf), John Terry (Football), Kobe Bryant (NBA), Maria Sharapova (Tennis), Lance Armstrong (Cyclisme), Thierry Henry (Football), Dan Carter (Rugby)

Mettre en place une démarche de responsabilité sociétale

Adopter une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un concept qui semble flou pour les petites entreprises. Pourquoi et surtout comment mettre en place une RSE ? Décryptage.

Qu’est-ce qu’une RSE ?

La RSE consiste à appliquer une politique de développement durable à une entreprise. Le temps semble venu de prendre en considération les problématiques écologiques, sociales et économiques, afin de les intégrer à vos opérations commerciales. Selon la définition de la commission européenne, la démarche RSE doit être volontaire et prendre en compte l’intégralité des interactions de la société, y compris avec les salariés, clients, collaborateurs… Dans la pratique, la démarche est jugée sur les décisions et stratégies mises en place par une entreprise. 

Mazars publie son 9ème baromètre des pratiques et tendances en matière de reporting extra-financier et apportent les conclusions suivantes : 

  • 78% publient une stratégie RSE, dont 98% y associent des engagements ou objectifs
  • 92% des sociétés font mention des risques sociaux, suivie par les risques environnementaux (89%), et ceux liés à l’éthique, à la conformité ou au non-respect des Droits de l’Homme (89%)
  • Parmi les autres risques : la fraude et la corruption (81%), l’attractivité et la gestion des talents (61%), l’impact carbone et le changement climatique (61%).

Les avantages d’une démarche RSE

Seules les entreprises de plus de 500 salariés sont obligées de rendre un rapport annuel sur leurs démarches RSE. Une telle démarche apporte une valorisation de l’image de votre entreprise, les engagements possédant souvent plus d’impact qu’une simple campagne publicitaire. En communiquant sur ce sujet, vous fidéliserez de nombreux clients et partenaires, qui se sentiront gratifiés de participer à une telle action. Le fait que les politiques RSE se font encore rares chez les PME et TPE vous permettra également de vous différencier. Le gouvernement compte étendre l’obligation de la mise en place d’une RSE à toutes les entreprises d’ici quelques années. 

Les freins possibles

La première étape pour instaurer une politique RSE consiste à dépasser les idées reçues et éventuelles peurs qu’un changement au sein de votre entreprise peut induire. Les principales raisons évoquées par les entrepreneurs récalcitrants proviennent d’un manque d’information ou d’intérêt pour le sujet. La plupart n’y pensent tout simplement pas tant qu’ils n’y sont pas obligés et certains ne se sentent pas concernés, considérant les démarches RSE uniquement comme une mesure écologique. D’autres craignent qu’en changeant de politique, certains clients les abandonnent. Mais le frein le plus courant évoqué réside dans le fait que les entrepreneurs n’envisagent que les objectifs à court terme, et perçoivent avant tout les dépenses à effectuer, sans penser aux bénéfices d’une stratégie sur le long terme.

Préparer sa démarche RSE

Commencez par identifier toutes les parties prenantes, internes comme externes. Une fois la liste établie, communiquez avec eux à ce sujet en prêtant particulièrement attention aux remarques de vos salariés, clients et fournisseurs, car ce sont eux qui seront les plus impliqués dans le projet ! Vous devrez ensuite procéder à un tri de toutes les informations qui sont ressorties afin de déterminer les enjeux de votre plan RSE.

Il existe des outils gratuits, sur le site de l’association « Riposte verte » entre autres, qui vous permettent de cibler les secteurs à améliorer au travers d’un diagnostic. Vous pourrez aussi vous intéresser à ce que fait la concurrence en réalisant un audit et effectuer une étude de marché afin de connaître la demande dans votre secteur. Il vous serait également bénéfique de centrer votre stratégie sur un axe précis, car même si le but d’une démarche RSE est de concilier économie, environnement et social, vous favoriserez très certainement l’un de ces trois aspects. 

Communiquer sur votre RSE

La communication reste l’un des piliers d’une démarche RSE réussie. Annoncer vos objectifs et faire état de vos résultats positifs aura pour effet de booster votre réputation auprès des personnes qui vous connaissent, mais surtout d’élargir ce public. Faites néanmoins attention à ne pas tomber dans le mensonge ou l’exagération ! N’annoncez que des résultats avérés et des objectifs que vous pensez réellement pouvoir tenir, car trop d’objectifs non tenus feront chuter votre réputation. Un excellent moyen de communiquer sur votre RSE réside dans le fait de se faire labéliser. Certains organismes comme le « Label Lucie » ou encore la CGPME proposent des formations qui débouchent sur l’obtention d’un label attestant votre engagement en matière de RSE. 

Tenir la distance

Une fois votre démarche mise en place, il reste primordial de s’intéresser aux objectifs long-terme. Il vous faudra toujours faire en sorte de respecter votre ligne de conduite, d’envisager de nouveaux objectifs et même d’en abandonner certains trop peu rentables ou compliqués à tenir. N’oubliez pas non plus vos parties prenantes. Vos clients et fournisseurs ont participé à l’évolution de votre stratégie RSE, ne les mettez pas à l’écart maintenant que tout est lancé. Écouter leurs propositions reste un principe de base auquel vous pouvez ajouter quelques récompenses pour les plus impliqués.

Identifiez les produits que vous devez insérer dans votre catalogue

Quand on souhaite créer un catalogue et qu’on ne peut/veut pas insérer la totalité des produits, il est indispensable d’effectuer une sélection des produits à forte valeur ajoutée. Zoom sur les bonnes pratiques pour réaliser un choix judicieux.

Tout mettre n’est pas forcément la solution

Vous pouvez, bien entendu, insérer l’ensemble de vos produits dans votre catalogue. Parfois, l’abondance peut s’avérer contre-productive puisque votre client se retrouve noyé dans l’ensemble des produits offerts et peut se décourager s’il ne trouve pas rapidement ce qu’il souhaite acheter. Une trop grande liste de produits peut également lui suggérer que vous cherchez à tout faire et que vous ne le faites pas forcément bien. Les coûts d’insertion peuvent également vous dissuader d’augmenter le nombre de pages car chaque page supplémentaire représente un coût alors que celle-ci n’est pas forcément utile pour que votre client se décide à venir en magasin. Plusieurs alternatives existent dans le domaine et vous devrez commencer par en choisir une. 

Identifiez vos produits phares

Si vous ne savez pas quels produits choisir, vous pouvez commencer par sélectionner vos produits qui fonctionnent le mieux. Pour cela, il vous suffit d’identifier ceux que vous vendez le plus. Cela ne devrait pas être très difficile de les repérer. Dans le cas d’un catalogue personnalisé, vous pouvez identifier les produits que vous vendez à ce client précisément et les produits connexes ou qui pourraient simplifier la vie de votre client car il pourrait en une seule commande obtenir plusieurs produits qui lui sont utiles. Vous pouvez également proposer vos bestsellers tout simplement pour rappeler à votre client que vous êtes le leader dans certains domaines. 

La technique des produits d’appel

La grande distribution y fait souvent appel pour attirer les clients en magasin. Il s’agit de mettre en avant des produits qui vont inciter le client à se déplacer en sachant que celle-ci ne fait presque pas ou pas de marge sur le produit. Certaines pratiques comme la vente à perte demeure interdite donc il ne s’agit pas de faire une réduction sur l’ensemble de vos produits. Attention tout de même à disposer d’une quantité de ces produits suffisantes pour couvrir la demande et à prendre en compte l’immobilisation d’espace, de personnel ou tous les frais indirects nécessaires à la vente.

Alterner avec les produits à forte marge

Vous pouvez également opter pour les produits qui vous permettent d’obtenir la plus forte marge car ce sont eux qui sont rentables. Vérifiez tout de même qu’ils correspondent à une cible relativement large s’il s’agit d’un catalogue généraliste l’objectif n’est pas d’intéresser une personne pour 1000 catalogues envoyés. Vous devez donc trouver un équilibre entre ce que vous souhaitez vendre et ce qui va attirer votre client en magasin ou sur votre site internet. 

Utiliser les logiciels de tarification 

Si vous évoluez dans le commerce électronique et les marques, vous pouvez vous aider de logiciel de tarification pour sélectionner le prix adéquat à mettre en exergue ou pour adapter votre prix à la concurrence et ne pas être en dehors des clous notamment si vous souhaitez insérer un produit dans votre catalogue. Il ne sert à rien de promouvoir un produit sur lequel vous êtes plus cher que vos concurrents. Cela peut s’avérer efficace si vous prônez être le moins cher dans le domaine et que vous fournissez une garantie sur le sujet. Les prix sont aujourd’hui rapidement consultables et mentir (même sans le faire exprès) demeure toujours impopulaire. 

La mise en page n’est pas à négliger

Ne cherchez pas à trop charger vos pages. Il vaut mieux souvent retirer quelques références que de charger vos pages à outrance. Le client reste sensible à votre mise en page et l’aération donne un sentiment de liberté. Vous devez soigneusement choisir votre corps notamment si votre cible est plutôt âgée. De la même manière en ce qui concerne les caractéristiques produit, Il s’agit avant tout de mettre en avant celles utiles à vos clients ou celles auxquelles ils sont le plus sensibles.  

Sur le net, l’indispensable moteur de recherche

L’heure est aujourd’hui à l’intelligence des moteurs de recherche qui permettent non seulement d’associer des recherches mais également de proposer des solutions pertinentes. Les recherches doivent rapidement aboutir et si l’internaute fait plus de quelques clics, il risque fortement de quitter votre site. N’hésitez pas à travailler vos algorithmes afin qu’ils apportent rapidement le produit désiré au bon client. Une fois un achat sélectionné, n’hésitez pas à également proposer des produits qui pourraient également intéresser vos prospects. Il ne s’agit pas de faire de la vente additionnelle à tout prix puisque quelques clics supplémentaires peuvent rapidement rebuter vos prospects. Les cookies représentent une arme efficace pour affiner les propositions. N’oubliez pas de prendre en compte le RGPD. 

Financement participatif : la solution d’investissement pour PME !

Vous cherchez un financement autre que bancaire pour un projet ? Découvrez en quoi le financement participatif est la solution idéale pour votre PME.

Le financement participatif adapté pour les PME

Depuis quelques années, il est possible de solliciter des fonds auprès d’un large public afin de financer un projet. Il s’agit du financement participatif, un système en plein développement, notamment grâce à internet. Mais plus particulièrement, en quoi consiste le financement participatif d’entreprise et que peut-il apporter à une PME? 

Comment fonctionne le financement participatif ?

Ce mode financement est encore appelée crowdfunding et signifie littéralement « financement par la foule ». Il permet de mettre en relation, des porteurs de projets (particuliers, entreprises ou associations) qui ne disposent pas des fonds nécessaires pour la mise en œuvre de leur projet de création, reprise ou de développement d’activité, avec des financeurs qui agissent soit dans une démarche philanthropique soit pour en tirer un profit. 

Ces porteurs de projets font généralement recours au financement participatif parce qu’ils sont dans une situation où ils ne veulent ou ne peuvent pas faire appel à un établissement bancaire, ou ils recherchent une solution complémentaire à d’autres pour boucler leur plan de financement. Certains souhaitent simplement tester leur projet auprès du marché en se constituant une communauté de clients ou d’utilisateurs potentiels.

Les levées de fonds se font exclusivement sur des plateformes web réglementées par la loi. Ces dernières offrent la possibilité aux particuliers de diversifier leurs épargnes en investissant sur des projets, moyennant une rentabilité plus importante que les épargnes traditionnelles proposées par les banques. Mais il faut préciser que le financement participatif ne remplace pas les solutions classiques de souscription et d’investissements. Le financement participatif d’entreprise sert à diversifier l’épargne et les placements rentables.

Quelle forme de financement participatif pour sa PME ?

Le crowdfunding existe sous plusieurs formes. Faire recours à l’une d’elles pour financer le projet de sa PME dépend des objectifs que l’on veut atteindre.

Le Reward Crowdfunding

Il prend la forme de dons. Il peut s’agir de dons sans contrepartie (récompense), de dons avec une contrepartie symbolique ou encore de pré-ventes ou pré-commandes du produit ou service pour lequel la campagne de financement a été lancée. Ce type de financement participatif est idéal pour tester l’accueil du public vis-à-vis du produit ou du service, objet de la collecte. 

Le Crowdlending

Il s’agit d’une participation sous la forme de prêts. Ceux-ci peuvent être sans intérêt, avec intérêts, en minibons, ou encore sans caution ni garantie de la part du bénéficiaire. Le crowdlending permet en général de financer des dépenses non prises en compte par les banques telles que le besoin de liquidité. Le prêt consenti aura une durée maximale de 7 ans. Il peut être rémunéré ou non.

Le Crowdequity

Ici, le financement participatif est une contribution au capital de l’entreprise. L’investissement peut être en capital (dividendes ou plus-values), en obligations (intérêts) ou en royalties (commissions sur le chiffre d’affaires).

Ce type de financement participatif d’entreprise ou crowdfunding est particulièrement utilisé pour financer un projet, ou peu prisé par les investisseurs traditionnels. Dans certains cas, la prise de participation ouvre droit à un avantage fiscal pour les investisseurs (plus d’informations sur Gataka).

Quel est l’intérêt du financement participatif pour les PME ?

Le financement participatif joue une grande partition dans l’innovation et l’entreprenariat, en l’occurrence à travers l’investissement. En effet, ces dernières années, de plus en plus de startups, TPE et PME voient le jour, et elles manquent pour la plupart de fonds pour développer leur projet. Et lorsque ces entrepreneurs se tournent vers les banques, celles-ci se refusent de financer leur création d’entreprise, souvent en raison du doute sur la rentabilité du projet.

Ainsi, les plateformes spécialisées dans l’investissement en capital (crowdequity) de startups ou petites entreprises se positionnent afin de permettre à ces jeunes sociétés de trouver les investissements nécessaires à leur développement. Grâce au financement participatif, ces entreprises arrivent donc à financer leur projet en se passant des banques et surtout dans des délais relativement courts. Il leur permet également de fédérer et de se faire entourer pour accompagner leur projet, ce qui est idéal pour des associations ou jeunes créateurs d’entreprises. 

Il apparaît avec évidence que le crowdfunding ou financement participatif d’entreprise ne s’appuie pas uniquement sur le critère de recherche du profit comme le ferait une banque, elle peut être totalement philanthropique. Il s’agit ici d’une relation inédite de personne physique à personne physique, d’où cette désintermédiation avec les banques et acteurs classique de financement.

Aussi, le financement participatif permet indirectement de réaliser une étude de marché. Les donateurs ou prêteurs peuvent en effet, donner leur opinion sur le projet. Si la campagne de collecte de fonds n’aboutit pas, cela est un indicateur qu’il va falloir prendre en compte pour en rechercher les raisons aux fins d’en tirer des leçons.