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Dois-je rejoindre un accélérateur de startup ?

L’Accélérateur, 50 Partners, The Family, … les structures d’accélération de startups se multiplient dans le sillage du Camping. Je suis loin d’être capable de comparer ces structures pour aiguiller les entrepreneurs que vous êtes, mais je peux vous donner quelques clés pour répondre à une question simple : dois-je rejoindre un accélérateur de startup ?

Présentation

Commençons par le commencement. Je m’appelle Vincent Péré, j’ai co-fondé Flipmylook en 2012. Nous éditons des applications mobiles clé-en-main pour les marques de mode, dont voici 3 exemples : Flipmylook, Kulte et Nunettes.

Nous tirons notre épingle du jeu en proposant des expériences utilisateurs inoubliables : l’appli Kulte permet de découvrir toute la collection de la marque en jouant sur les associations de vêtements, l’appli Nunettes permettra prochainement d’essayer virtuellement des lunettes sur son propre visage.

Autre particularité nous utilisons tout le potentiel du mobile pour « rénover » les canaux traditionnels. Ainsi on retrouve l’appli Kulte sous forme de borne iPad dans une boutique de la marque, et le site web flipmylook affiche sur chaque fiche produit un look idéal, créé grâce à l’application Flipmylook.

Sortir du garage

Flipmylook vient de rejoindre la promo 3 de l’Accélérateur, le « Y combinator à la française ». Comme d’autres, l’Accélérateur accompagne les startups en leur fournissant coaching, avantages et argent en échange d’une prise de participation au capital.

La question de rejoindre un accélérateur se pose généralement dans la phase de « transition » entre le statut de « startup » et celui d’ « entreprise ». Vous avez rassemblé tout votre courage, créé votre boîte, passé 6 mois à mettre au point votre produit avant de le lancer à grand renfort de presse (car vous n’avez pas d’argent).

Je dirais que dans une majorité des cas, une fois l’effervescence du lancement retombée, la traction de votre activité vous déçoit. Qu’elle soit « bonne » ou « mauvaise », elle vous déçoit, simplement parce que l’énergie que vous y consacrez est incommensurable.

L’heure vient alors de se poser les vraies questions, celles qui fâchent. C’est là que le rôle d’un accélérateur est intéressant.

Assainir son business model

Tout programme d’accélération commence par un questionnement sur la qualité intrinsèque du produit et du business. On est assailli de questions par les coachs : « Est-ce que j’apporte réellement de la valeur ? », « à qui ? », « pourquoi mon service plutôt qu’un autre ? » et « qu’est-ce que mes clients pensent de mon service ? ». Cette étape est aussi cruciale que difficile à vivre il faut bien l’avouer, car elle remet en question vos croyances les plus profondes en les confrontant à l’avis de vos clients.

On sort généralement de cette étape lessivé, mais en ayant troqué des croyances en son produit contre des convictions sur son business model. De mon point de vue, ça n’a pas de prix. Flipmylook a par exemple fait évoluer son business model du B2C vers le B2B à cette occasion. L’Accélérateur ne nous a rien appris qu’on ne savait déjà (on nous avait déjà conseillé ce modèle économique), il nous a juste appris à écouter…

Améliorer l’exécution

Ensuite vient le temps de gagner de l’argent et pour vous aider, un accélérateur n’a pas la science infuse mais l’expérience de dizaines de startups accompagnées, qui ont forcément rencontré un de vos problèmes à un moment. Conquérir, fidéliser, industrialiser, telles sont les sujet sur lesquels vous allez réellement gagner du temps au contact d’un accélérateur. En la matière il n’y a qu’une loi : le test. Préparez-vous à tester une nouvelle idée par semaine.

Pénétrer de puissants réseaux

Vous avez désormais un bon produit, que vous savez vendre. Reste à trouver une oreille à qui parler. Voilà le cœur du sujet. Autant vous pourriez réaliser les premières étapes sans aide extérieure, autant les réseaux auxquels un accélérateur vous donne accès pèsent lourd, très lourd. Investisseurs, grands comptes, partenaires, vous serez toujours introduits par vos coachs qui sont désormais vos ambassadeurs. Lever des fonds n’est certes pas une priorité pour tous mais un VC rencontré via l’Accélérateur nous a confié n’avoir jamais investi dans un seul dossier envoyé directement par une startup : 100% de ses investissements sont issus d’une mise en relation.

Vous l’aurez compris, je fais partie des heureux de suivre un tel programme. Pas pour le prestige ni pour les avantages mais pour avoir réussi à m’extraire de mon confort pour me remettre en question. La réussite d’un programme d’accélération dépend donc autant de la présence des coachs (ni trop ni trop peu) que de votre capacité d’écoute.

Pour une décroissance digitale !

Petit tour d’horizon sur notre empreinte numérique.

Gagnez de l’argent en protégeant la planète !

1- Réduisez la charge de mémoire vive, (calculs de données surabondants, codes mal écrits, mauvais choix techniques…).

Avec un code informatique plus performant, on prolonge la durée de vie de l’infrastructure informatique. Comme un cœur de sportif, qui pour fournir le même effort battra moins vite, donc vivra plus longtemps.

Pour ce faire, les développeurs se tournent vers des langages économes, moins gourmands en ressources énergétiques, langage dit de bas niveaux alors que les développeurs actuels connaissent surtout les développements de hauts niveaux.
Programmer en « C » n’est pas évident pour les jeunes développeurs.

Réduire la consommation au sens large : un code informatique performant entraine en cascade moins de kWdépensés, une augmentation de la longévité de votre ordinateur donc moins de fabrication de matériel, moins de retraitement des déchets informatiques,…

Économiser l’énergie génère un cercle vertueux.

Il s’agit de ralentir la surenchère de consommation d’énergie étroitement liée avec la production de terminaux électroniques. Il ne s’agit pas de décroissance numérique dans le fond, mais dans la forme. Aussi, il faut repenser intelligemment les développements informatiques, en fonction des besoins.
Visiblement la loi Moore s’applique aussi pour les développements chaotiques du web !

2- Gagnez du temps et libérez vos ressources humaines

Confiez vos développements à des professionnels. Aujourd’hui beaucoup de passionnés du web, répliquent des solutions, font du copier/coller de solutions packagées, sans vraiment mesurer l’impact environnemental.

3- Économisez sur votre budget communication

Pas besoin de payer une fortune une agence pour faire évoluer le CMS de votre site (plus long), alors qu’un site statique serait souvent tout aussi efficace.
Il vaut mieux mettre en place un site dit « vitrine » maitrisable et bien référencé, à moyen terme, plus facile et rapide à mettre à jour, àfaire évoluer pour les refontes annuelles, qu’une usine à gaz, qui finira par exploser et qu’il faudra de toute façon refaire à zéro.

Le temps du site 100% dynamique avec un back office est révolu. Faire du sur mesure coûte moins cher à moyen terme pour une entreprise. Confiez vos outils à des professionnels et utilisez plutôt vos ressources en interne pour leur expertise, en évitant de faire perdre un temps précieux à vos équipes techniques.

Optimiser les applications, pourquoi ?

Très longtemps, l’informatique s’est développée dans le sens de la simplification des tâches de développements au détriment des performances des logiciels développés…La perte progressive d’efficacité en valeur absolue étaient compensée et donc masquée par l’amélioration constante du matériel (processeur et mémoire).

On assiste aujourd’hui à un retour de tendance lié à l’explosion des plateformes mobiles (tablettes, smartphone) : la recherche de l’efficacité est de nouveau à l’ordre du jour car ces équipements ne disposent pas des ressources prétendument inépuisables dont bénéficient les ordinateurs classiques.
Au delà du monde de l’électronique mobile, choisir de produire des logiciels efficaces, c’est :

  • limiter le parc de serveurs installé 
  • réduire les temps de réponse pour l’utilisateur
  • réduire sa facture énergétique.

Evidemment, tous ces avantages d’ordre économique représentent également un intérêt écologique certain car l’impact environnemental négatif de l’industrie informatique est essentiellement lié à la production et au recyclage des machines ainsi qu’à la consommation énergétique qu’elle implique.

Optimiser les applications, comment ?

Deux possibilités s’offrent aujourd’hui aux entreprises :

  • Conserver leurs technologies et mettre en œuvre des best-practices de développement avec une marge d’amélioration limité par la nature même de ces technologies.
  • Opter pour une rupture technologique en abandonnant les langages interprétés pour le C ou le C++, ou en s’orientant vers un langage émergent tel que Cawen

Les développeurs de ce langage nous disent :  » Peut-on imaginer qu’un constructeur aéronautique mette sur le marché un avion au poste de pilotage extrêmement simplifié et automatisé, mais consommant 3,4…200 fois plus de carburant et volant 10 fois moins vite que les modèles de la génération précédente ? Ce sacrifice de l’efficacité du service au profit de la simplification de l’utilisation est la tendance de fond de l’offre en langages de programmation. » Melvenn

Facebook par exemple a divisé par 2, ses besoins en data center rien qu’en évoluant vers du C ++ (langage informatique moins énergivore) et intelligemment va implanter un Data Center en Suède à 100 km du cercle arctique pour bénéficier d’un refroidissement naturel pour ses Data Centers

Nos comportements dans la balance énergétique :

Respectez la chiîne du vivant, ça marche avec la nourriture mais aussi avec la chaine de la consommation digitale. Sur le même schéma que la consommation alimentaire, après l’AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne), pourquoi pas lancer l’ AMDIV ! (Association pour le Maintien des Développements Informatiques Verts) ? 😉

Quelques chiffres :

Une requête sur Google = 7 grammes de CO2 (à multiplier par 200 millions de requêtes par jour au minimum)
Un SMS = 0.000003 grammes de CO2
507 milliard d’e-mails seront envoyées en 2013,
2.3 Milliard d’internautes dans le monde (1/3 de l’humanité)
6 milliards d’abonnements mobiles dans le monde
Plus d’1 million de serveurs pour Google
200 millions de tweets sont envoyés dans le monde par jour
11.500 nouveaux statuts sur Facebook à chaque seconde

Tips and tricks pour réduire l’impact du Green Schmilblick ?

Les conseils de base de l’Ademe , exemple de simulation, pour une entreprise de 100 employés sur 220 jours ouvrés en réduisant nos habitudes de seulement 10 %, voilà ce qu’on économiserait :

Pour le courrier électronique : 

Ne pas mettre en copie systématiquement son responsable et un collègue, nous économisons l’équivalent d’ 1 tonne équivalent CO2 soit 1 aller/retour, Paris/New York..

Réduire :

  • le nombre d’impression papier de ses e-mails, 5 tonnes équivalent CO2 sur un an (soit l’équivalent d’environ 5 allers retours New-York/Paris
  • le stockage d’e-mails et donc des données en général
  • l’envoi d’emails= 5 tonnes équivalent CO2 sur un an (soit l’équivalent d’environ 5 allers retours New-York/Paris

Recherches sur le web :

Réduire ses requêtes avec de mots clés plus pertinents permet de réduire le nombre de pages affichées, taper l’url directement dans la barre du navigateur, et utiliser ses favoris : essayer de prolonger la vie de votre ordinateur de 3 ans.

Il faut donc réfléchiravant d’agir… et ne pas croire que le digital c’est de la magie. Envoyer un sms a aussi un impact environnemental !
L’humanité augmente de façon exponentielle, le blabla sur facebook, génère un nombre vertigineux de données stockées qu’on ne maitrise même pas. Voir à ce sujet une satire très drôle du phénomène Facebook par Jérôme Commandeur ;

« Hier, le pouvoir était lié à la détention de l’information. Aujourd’hui, c’est l’inverse : informer c’est noyer le poisson. » D.Wolton, Sauvez la communication, 2005

Il y a de l’orage dans le Cloud :

Le nuage (CloudComputing) n’est pas forcement vert, car il est tributaire de son implantation. Et oui le nuage est sur terre en fait 😉
La production d’un KW en Chine pouralimenter un data center n’a pas le même poids énergétique en équivalent carbone. 1 kW électriqueémet 85 gr d’équivalent en CO2 en France, contre 700 gr aux USA et près d’1kg en Chine… Il ya aussi un poids politique.

Une conclusion :

Obsolescence programmée du parc informatique et mobile, production exponentielle de mégaoctets de données, programmation chaotique, stockage des données en permanente augmentation,(photos numériques, Like, Tweet, Forum, Statuts Facebook etc…) épuisent les ressources de la planète.

“ People have a tendency to look at a single element of the system ratherthanlookingat the whole system.” Senior Executive, Logistics Software Provider

« La carte n’est pas le territoire » ou plutôt nous vivons tous en interaction, dans « une chaine du vivant », le monde du digital n’est que la projection, l’ombre de notre empreinte. Pour citer Pierre Rabhi dans un autre contexte, il affirme en reprenant une déclaration du chef indien Seattle : « Toutes les choses sont reliées entre elles comme le sang est le lien entre les membres d’une même famille » (1854).

En 2030, si nous ne changeons rien, nous devrons utiliser les ressources de plus de 2 planètes Terre pour subvenir à nos besoins énergétiques.

Et n’oubliez pas

« Sans eco conception web, internet consommera autant d’énergie dans 25 ans que la terre toute entière en 2008. »

Évidemment le poids énergétique est aussi fonction de la politique du pays.Forcément, un serveur situé en Chine aux USA ou en France ne consommera pas le même type d’électricité… énergie renouvelable ? Éolienne ? Nucléaire ?

Il ne s’agit pas de dramatiser, mais de prendre conscience que notre consommation digitale a un impact considérable sur la planète.Il est difficile d’avoir un comportement éco-responsable, car nous ne maîtrisons que très peu de maillons dans cette chaine de production. Du bon sens, une conscience politique des enjeux, communiquer plutôt qu’informer, éviter de dire qu’on a mangé tous ses Pepito sur Facebook …sauf si on est vraiment persuadé que ça fait avancer la planète 😉

Selon Dominique Wolton Directeur à l’ISCC au CNRS : chercheur au CNRS : « Communiquer c’est autant partager ce que l’on a en commun que gérer les différences qui nous séparent. C’est pourquoi la communication devient une des grandes questions de la paix et de la guerre de demain. »

Article écrit par l’agence Quand on parle du loup.

Du manager reporting au manager humain

Pour savoir comment nous en sommes arrivés là, un méta-récit des organisations permettra d’y voir un peu plus clair…

Jusqu’en 1848

1er tableau : l’esclavage = domination du pouvoir physique = soumission

A partir de 1780

→ révolution des classes 1789 puis révolution industrielle

2ème tableau : les temps modernes = domination du pouvoir technique = obéissance

A partir des années 1980

3ème tableau : la civilisation post-industrielle = les activités relèvent du mental, l’autorité est d’ordre psychologique = adhésion
Un danger toutefois, l’apparition du harcèlement moral.

A partir des années 2000

4ème tableau : le temps des nouvelles technologies et de la standardisation = le management « reporting » = démotivation
Le côté humain disparait, le mot rentabilité devient le leitmotiv.

C’est la politique d’optimisation des coûts et de la standardisation de l’organisation du travail. On y retrouve des indicateurs de contrôle en tous genre, des processus standardisés, du manager « reporting » qui passe 60% de son temps à remplir des tableaux de chiffres et pilote ses équipes depuis son écran de contrôle, en l’occurrence son Smartphone !
Pris dans ce tourbillon des chiffres et des résultats, il y a blocage de la capacité des organisations à s’appuyer sur l’intelligence collective pour s’adapter à un contexte en mouvement permanent.
Résultat = disparition de l’autonomie, de l’initiative, de la créativité
= entreprise EN CRISE

Et comme de toute crise il peut en sortir une OPPORTUNITE. On peut supposer qu’un revirement va rapidement s’effectuer.

Il apparait d’ailleurs déjà avec les « Start Up ». Jeunes entrepreneurs axés sur une collaboration transversale, avec des niveaux hiérarchiques aplanis (dont ils ont d’ailleurs souffert pour certains), le tutoiement dans une collaboration d’équipe bienveillante, des open-spaces et une responsabilisation des collaborateurs.

Une certaine prise de conscience : si l’entreprise veut survivre dans la compétition mondiale elle doit s’appuyer sur sa 1ère richesse : son capital humain.
Il est donc prévisible que ce management par les chiffres redeviendra très bientôt un management des hommes.

Même si les indicateurs de performance restent indispensables pour l’entreprise, c’est leur usage qui doit être remis en question. Le reporting devra rester un moyen pour maintenir le cap.

Futur proche : en cours de changement !

5ème tableau : Le management relationnel = respect, écoute, empathie, reconnaissance… = autonomisation = confiance, motivation, implication, bien-être, performance.

Avec le mode humain, redécouverte ! La confiance rapporte plus que le contrôle; en laissant le salarié libre sur le comment, l’entreprise est capable de proposer une meilleure création de valeurs à ses « clients ».

Le souci d’intégrer le « bien-être au travail », de redonner des signes de reconnaissance et de faire en sorte que les salariés soient heureux de venir travailler amènera, sans aucun doute, nos entreprises d’aujourd’hui à se tourner sereinement vers demain !

Le manager d’aujourd’hui est un solitaire et va devoir rapidement s’orienter vers un management plus horizontal que vertical, ceci à tous les niveaux de management hiérarchique.
Refaire équipe avec ses collaborateurs comme avec sa hiérarchie et convaincre qu’il est un homme comme les autres avec juste une fonction différente, ni un idéal à suivre, ni un ennemi à combattre.
La haute hiérarchie devra elle aussi se remettre en question, donner l’exemple et intégrer dans ses fonctions l’accompagnement humain de ses managers de proximité.
La réussite totale se fera ENSEMBLE !

Pour réussir à combiner le « travailler ensemble » et le « vivre ensemble »

Je vous propose de vous accompagner vers ce changement afin d’appréhender au mieux vos nouvelles fonctions de manager médiateur, régulateur par une approche alliant coaching et formation.
Des ateliers de partage d’expériences managériales seront également organisés pour compléter cet accompagnement.

Pour me contacter : biapy@orange.fr ou au 06.61.52.19.8206.61.52.19.82
Pour suivre les informations : mon profil Viadeo

Les tarifs du contrôle technique en France

Contrairement à la croyance populaire, le tarif du contrôle technique en France n’est pas imposé par l’État. À l’initiative du site Simplauto.com, une grande étude a été menée pour comparer les tarifs des centres de contrôle technique disséminés dans toute la France. Un marché qui représente dans l’Hexagone un chiffre d’affaires d’environ 1,25 milliard d’euros.

Les conclusions de l’étude sont sans appel : les disparités de tarifs entre les différents départements, voire même entre 2 centres d’une même ville, sont importantes. Par exemple, dans la région de Lille, le contrôle technique est facturé en moyenne 60,1 €, alors que la même prestation vous coûtera en moyenne 79,7 € à Paris, ou encore 73,79 € à Lyon.

En ce qui concerne la fourchette des prix pratiqués à l’échelle nationale, elle varie entre 35 et 99 € pour un véhicule particulier, tandis que le tarif moyen s’élève à 66,59 €. Ce grand écart s’explique par l’arrivée de quelques acteurs low-cost sur le marché du contrôle technique, qui est dominé par 4 grands acteurs, à savoir :

  • SGS (leader, avec 32 % de parts de marché), 
  • Dekra (26 %), 
  • Autovision (17 %) 
  • Autosur (14 %).

Les 11 % de parts de marché restantes sont réparties parmi les indépendants du secteur.

L’étude de Simplauto met en évidence qu’il n’y a pas un réseau moins cher que l’autre. Les tarifs pratiqués dans une même enseigne dépendent en grande partie de la concurrence locale. Cela signifie donc que les automobilistes ont tout intérêt à comparer soigneusement les tarifs des différents centres de contrôle technique de leur région. Avec des prix pouvant varier jusqu’à 62,5 %, soit présenter des différences de 10, 20, voire même 30 € à Paris. Se renseigner en vaut la chandelle.

Évidemment, cela ne concerne pas les automobilistes dont le véhicule, provenant d’une LLD ou d’une LOA, inclut ce genre de frais dans leur contrat de leasing. Cette méthode alternative à la possession classique d’une voiture offre plus de transparence sur son budget mobilité (le second poste de dépense le plus important des ménages Français), vu que tous les frais (entretien, changement des pneumatiques, contrôle technique, etc.) sont compris dans les loyers. C’est également le cas pour le partage de véhicules, un concept de mobilité qui vous permet d’être facturé, sur base d’un tarif tout inclus, en fonction de la fréquence d’utilisation du véhicule partagé.

Les 7 faits intangibles sur le CIR

30 ans après, 30 Lois de Finances plus tard, voici 7 faits qui n’ont pas changé concernant le Crédit d’Impôt Recherche ( CIR ) :

Seule la recherche, avec paillasses et blouses blanches, est éligible au CIR : FAUX

Le CIR récompense la recherche fondamentale ou appliquée mais aussi les développements expérimentaux, dont les développements informatiques expérimentaux, c’est-à-dire impliquant des aléas, des incertitudes, des verrous technologiques ou des tâtonnements.

Seules les sciences dures sont éligibles au CIR : FAUX

Le CIR concerne aussi les sciences humaines et les sciences du management, pour autant que les travaux soient menés à un niveau de recherche universitaire ou de grande école.

Un CIR n’est intéressant que si l’entreprise est redevable de l’impôt sur les sociétés, puisque c’est un crédit d’impôt : FAUX

Le CIR est une subvention versée en numéraire aux entreprises dont les résultats ne permettent pas son imputation sur l’IS. Quel que soit le moment où on l’encaisse, le CIR améliore immédiatement les fonds propres de l’entreprise et ses comptes annuels.

Les enjeux financiers ne justifient pas les risques, fiscaux et sociaux, liés aux CIR et au statut JEI : FAUX

Certes, ces dispositifs sont sensibles et délicats à manier, et ont généré au fil des années des milliers de pages de documentation (textes de loi, décrets, jurisprudence, et leurs commentaires) mais, maniés avec sagesse et expertise, ils peuvent constituer des enjeux considérables et parfaitement sécurisés : c’est le rôle, devenu indispensable devant la complexité du sujet, des cabinets spécialisés dans la mise en œuvre de ces dispositifs.

Un sous-traitant et son donneur d’ordre sont tous deux éligibles au CIR au titre des travaux réalisés par le premier pour le second : VRAI

Ils sont donc en «concurrence » pour l’obtention de ce CIR. La priorité du bénéfice du CIR revient d’abord au sous-traitant, mais celui-ci peut y renoncer au profit de son donneur d’ordre en demandant son «agrément recherche ». Le sous-traitant qui n’a pas d’intérêt financier à obtenir cet agrément (au contraire) peut y trouver un intérêt commercial, car cela lui confère à la fois un «label » attestant de sa capacité à innover et un avantage concurrentiel, ses factures de R&D ne coûtant à ses donneurs d’ordre que 60 à 70 % de leur nominal.

Le statut JEI est indépendant du CIR : FAUX

Certaines entreprises se déclarent JEI sans réclamer de CIR : c’est absurde. Le statut JEI n’est en effet qu’un corollaire du dispositif du CIR ouvert aux entreprises, éligibles au CIR, qui, de plus, sont des PME de moins de huit ans, créées ex nihilo, détenues en majorité par des personnes physiques, et dont l’assiette du CIR représente au moins 15% de l’ensemble des dépenses.

Il est conseillé de faire un rescrit, plutôt que de déclarer directement un CIR ou un statut JEI : FAUX

Même si CIR et JEI sont des dispositifs déclaratifs, certaines entreprises préfèrent par prudence demander en amont son avis à l’administration (« faire un rescrit »). Pourtant, d’une part l’administration peut revenir sur un rescrit positif et soutenir que les travaux réalisés ne correspondent pas exactement à ceux que l’entreprise a décrits (avant réalisation) dans son dossier de rescrit ; d’autre part un rescrit négatif est une fin de non-recevoir, alors qu’un avis négatif dans un cadre déclaratif offre de multiples recours.

Paiements par carte : les solutions tout terrain

Découvrez les nouvelles solutions de paiement électronique dédiées aux commerçants. Pratiques et connectées, elles permettent de gagner du temps à chaque transaction.

Aujourd’hui il existe des solutions très efficaces permettant aux entreprises d’accepter des paiements par carte bancaire. Les Terminaux de Paiement Electroniques en magasin ou nomades présentent bien des avantages pour les commerçants et professions libérales. Focus sur les dernières solutions de paiement par carte qui s’adaptent désormais aux besoins des entrepreneurs.

Solutions de proximité

Ces solutions sont tout à fait adaptées à l’usage d’un terminal de paiement par carte par les petits commerçants et des professions libérales. Que ce soit à la caisse ou en mobilité dans le point de vente, l’entreprise peut bénéficier d’un Terminal de Paiement Electronique (TPE) relié au haut débit. Une solution à la pointe de la technologie ! Le TPE ADSL n’est utilisable bien sûr que si l’entreprise est dotée d’une bonne connexion Internet. Le TPE ADSL est un modèle fixe, ou portable radio, de nouvelle génération qui permet d’utiliser immédiatement la puissance de la connexion haut débit pour toutes les communications monétiques. La rapidité des transactions est le point fort de cette solution de paiement nouvelle génération. Ce service haute technologie offre un gain de temps considérable en réduisant le temps d’attente des demandes d’autorisation de paiement via le TPE. Enfin, le commerçant doté d’un TPE ADSL n’a plus à s’inquiéter d’avoir des surcoûts de communication : tous les appels téléphoniques sont déjà inclus dans le forfait de l’opérateur (demandes d’autorisation de paiement, télécollecte quotidienne pour les remises des opérations de paiement, opérations de paiement en plusieurs fois ou encore opérations de vente à distance).

Solutions Nomades

Pour des activités de commerces ou professions libérales itinérants (marchés, foires, professionnels intervenants à domicile…), il est conseillé de choisir la solution nouvelle génération GPRS. Cet outil de paiement assure une bonne autonomie d’utilisation tout en bénéficiant de la rapidité du haut débit. Le Terminal de Paiement Electronique GPRS (General Packet Radio Service) est livré avec sa carte SIM pour l’abonnement téléphonique. L’installation est immédiate, aucun équipement particulier n’est requis pour le raccordement de la ligne. Cette solution permet de bénéficier de la rapidité du haut débit en réduisant considérablement le temps d’attente des demandes d’autorisation de paiement.

Les offres des banques

La majorité des banques propose ces différents types de matériels. Il appartient au conseiller de valider au préalable avec chaque commerçant sa pratique de vente et l’adéquation de son environnement pour utiliser ces équipements pour ensuite lui proposer la réponse adaptée. Le CIC privilégie les solutions qui incluent l’installation sur site, l’assistance au quotidien, la maintenance et le renouvellement périodique du matériel. Ainsi le commerçant peut se consacrer à plein temps à servir ses clients et développer ses ventes ! 

Article sponsorisé CIC

Interview de Arthur de Soultrait, Fondateur de Vicomte A

Aristocrate, people… et surtout entrepreneur ! Découvrez l’interview d’Arthur de Soultrait, fondateur de la marque de vêtements sportswear et chic Vicomte A.

Comment a démarré l’aventure Vicomte A ?

Lorsque j’étais en école de commerce, je ne recevais pas d’argent de poche de mes parents. Alors, pour me faire un peu de sous, je revendais des cravates espagnoles. Je suis parti faire un stage aux états-Unis, dans une entreprise qui a fait faillite deux semaines après mon arrivée. J’étais coincé là-bas sans salaire. Alors j’ai recommencé à vendre mes cravates, au porte-à-porte dans des quartiers riches. Ma petite affaire a très bien marché et j’ai pu me payer mon hôtel et même une voiture. Seul souci, les espagnols tardaient à me renvoyer d’autres cravates et je me suis retrouvé sans ressources. Mes amis américains m’ont dit alors que je n’avais pas besoin d’une marque espagnole pour vendre des cravates. Ils m’ont conseillé de monter ma propre marque. Et c’est ainsi qu’est né Vicomte A, lorsque j’avais 22 ans. Beaucoup de gens ne croient pas à mon histoire ! Ils pensent que ce n’est pas possible !

Pourquoi avoir choisi de jouer avec votre titre de noblesse dans le nom de la marque ?

Ce n’est pas moi qui y ai pensé, ce sont des amis américains. De par l’éducation que j’ai reçue, mon titre de vicomte est quelque chose dont je ne me vante absolument pas. Mais mes amis américains m’ont conseillé de jouer à fond là-dessus pour la marque. Ils savaient qu’aux états-Unis cela aurait beaucoup de succès. Là-bas, on peut très bien être milliardaire, mais personne n’est aristocrate. Nous étions au restaurant et mes amis ont dessiné le logo de Vicomte A sur une nappe. De retour en France, j’ai tout de suite lancé la marque et commencé à produire des cravates.

Aviez-vous déjà l’ambition d’en faire une grande marque internationale ?

Non, pas du tout ! Mon objectif en créant Vicomte A était de générer un petit revenu à côté de mes études pour être indépendant financièrement ! Je me souviens que je m’étais fixé comme but d’arriver à gagner 1 000 € par mois grâce à mes ventes. C’était un petit boulot d’étudiant en quelque sorte ! Mais la société s’est développée et j’ai embauché un premier salarié, puis deux… et l’aventure était lancée !

Un gros contrat a permis à votre business de décoller. Comment avez-vous réussi à le décrocher ?

J’étais allé déposer mes cravates dans plusieurs points de ventes, notamment chez des tailleurs. C’est à ce moment là que la délégation pour la candidature de Paris aux JO de 2012 a lancé un appel d’offre auprès des tailleurs. Ils souhaitaient commander 2 000 cravates. L’un des tailleurs chez qui j’avais déposé mes cravates m’a prévenu tout de suite et nous avons été les premiers à répondre à l’appel d’offre. Deux heures après nous étions dans le bureau de la délégation place Iéna à Paris ! Et nous avons remporté l’appel d’offre face à de très grandes marques qui, elles, avaient mis 15 jours à répondre ! Ce contrat de près de 50 000 € m’a permis de monter l’entreprise.

Vous avez ensuite diversifié l’offre. Pourquoi ?

Tout simplement car je voulais faire connaître la marque, lui donner de la visibilité. Et sur une cravate, il n’y a pas assez de place pour vraiment mettre en valeur le logo. Donc j’ai commencé à produire des polos, des vestes…

Pourquoi vous êtes-vous associé à votre famille pour monter Vicomte A ?

Mon père a été entrepreneur toute sa vie. Il est co-gérant de la société, c’est-à-dire qu’il s’occupe des coulisses de l’entreprise, tandis que moi je suis plutôt sur le développement, la création, et la communication. Vicomte A c’est une grande histoire de famille ! Mes deux frères travaillent aussi avec moi sur le développement commercial et produit.

Vous n’arrêtez pas d’ouvrir des points de vente partout dans le monde. Comment faites-vous pour vous faire connaître à l’international ?

Nous sommes encore débutants à l’export car seulement 20 % de notre chiffre d’affaires est fait à l’étranger. Mais il y a des pays où nous commençons à être bien implantés, comme le Japon, Dubaï, Mexico, et même au Koweït ! Je pense que notre succès à l’international, nous le devons déjà à notre positionnement. Ce côté français, classique mais un peu impertinent plaît beaucoup. Dans chaque pays dans lequel nous nous installons, nous faisons en sorte de nous associer aux meilleurs partenaires. Une équipe de jeunes motivés comme nous associés aux « stars » de la distribution dans un pays, cela ne peut que faire des étincelles !

Avez-vous l’envie de partir sur d’autres projets entrepreneuriaux ?

Pas du tout ! On a souvent l’image de l’entrepreneur qui monte une boîte pour la revendre plein pot trois ans après. Personnellement, je n’envisage pas les choses comme ça. Dans ma famille, nous avons tendance à voir les choses sur le très long terme. J’espère que Vicomte A deviendra une grande marque bien implantée. De toute façon, je ne me vois pas faire autre chose que développer Vicomte A. C’est ma vie, c’est très associé à ma famille et à mes amis !

On vous a vu cette année dans les magazines people aux côtés de votre amie Pippa Middleton. Comment avez-vous vécu ce battage médiatique ?

C’est surtout pour Pippa que cela n’était pas très amusant… Pour moi, comme ce n’est pas tous les jours que je suis agressé par la presse, c’était plutôt original ! Même si je dois reconnaître que cela a été un peu violent à vivre pour mon équipe. Il y avait des camions de télévision devant les bureaux, des journalistes essayaient de rentrer… Dans tous les cas ça reste un souvenir marquant.

Est-ce-que tout ça a eu une influence sur la perception de votre marque ?

Je ne sais pas trop. D’un côté ça a mis un coup de projecteur sur Vicomte A. Mais de l’autre, l’image qui en a été donnée n’était pas toujours très glorieuse. La presse anglaise notamment a beaucoup cherché à me faire passer pour quelqu’un de volage, de décadent. Mais ils oublient que développer une entreprise demande un travail énorme !

Sécurisation du capital immatériel : Valorisation sans une gestion des risques ?

Les approches peuvent être diverses, suivant les entreprises rencontrées, la nature de leur activité et les secteurs économiques concernés. Fréquemment les approches mathématiques de valorisation des entreprises, notamment par comparaison ou en tenant compte des flux futurs, est essentiellement financière. Elle ne tient pas compte de la gestion des risques, ni de la survenance d’aléas qui peuvent venir perturber les prévisions mathématiques.

Ce travail est le fruit de deux années de recherche et développement (R&D) par Erwan COATNOAN de KERDU agréé par le Ministère de la Recherche et par la suite en partenariat avec Conseil Supérieur de l ‘Ordre des Expert Comptable (CSOEC) : auprès de la présidence et Service de Coordination à l’intelligence Economique (SCIE) de Bercy.

La gestion des risques

Le groupeBIZINNOV®, qui intervient dans l’environnement de la valorisation des actifs immatériels dans le cadre des sociétés innovantes, a élaboré un outil informatique interne « WIDE Risk® » qui permet, à partir d’informations fournies par l’entreprise, de définir un spectre des risques propres à l’entreprise.
La réponse à cette définition de la problématique des risques peut être technique, juridique ou d’ordre assurantiel.

Dans un environnement marqué par la mondialisation et les échanges en flux tendus, la hiérarchie des risques pesant sur les entreprises a été bouleversée. Au-delà de l’incendie ou de l’inondation, il faut désormais intégrer en tête de liste des sinistres, de nouvelles menaces parfois invisibles telles que la cybercriminalité ou la perte de données pour une cause technique ou humaine.
Les solutions sont bien sûr techniques ou juridiques mais passent également par le recours à l’assurance. Un cabinet de courtage a construit des contrats sur mesure adaptés à ces problématiques www.diageris.com

Le traitement assurantiel des risques de l’entreprise

Actuellement, le traitement des assurances vit des évolutions majeures au sein des entreprises. Les résultats financiers d’une entreprise, voire sa viabilité, peuvent être compressés sous l’effet des risques de mise an cause et de ceux liés à la notion de perte d’exploitation.

Les risques de mise en cause

En l’espèce, il convient d’externaliser vers les assureurs, ce qui n’aura pas pu être géré par le juridique.

La notion de perte d’exploitation

Désormais, il ne suffit plus de signer la souscription d’un éventail de polices d’assurances. Il faut se demander si ces couvertures d’assurances vont permettre, en cas de sinistre, le redémarrage de l’activité de l’entreprise.

L’entreprise doit être en capacité de pouvoir « livrer (ses biens, produits marchandises, livrables, etc) et facturer quoiqu’il arrive ».

En effet, du fait de la mondialisation, les relations clients / fournisseurs ont évoluées.
Avant, lors de la réalisation d’un sinistre majeur, les entreprises s’attendaient.
Maintenant, compte tenu de la montée en puissance des directions des achats, les relations sont autres.

Non seulement l’entreprise sinistrée n’est plus attendue mais, lorsqu’elle retrouve sa capacité de production, elle est confrontée :

  • au délai d’attente d’un nouveau référencement, dont la durée peut être longue : 12, voir 18 mois,
  • à une relation client / fournisseur, qui s’établira, au niveau des prix, dans le cadre d’une concurrence internationale forte.

Aussi, il est maintenantvitalque l’entreprise ait élaboré un plan de continuité d’activité (PCA). En effet, les résultats statistiques sont têtus. : 75% des entreprises, déposent le bilan dans les deux ans qui suivent la réalisation d’un sinistre majeur.
L’assurance est devenue nécessaire mais plus suffisante. Voilà un élément qui peut perturber les résultats d’une équation financière de valorisation.

Actuellement, la mise en place d’une police perte d’exploitation demande une connaissance transversale de l’entreprise, Il convient d’appréhender :

  • La politique de développement,
  • La stratégie des achats et la gestion des stocks,
  • Les programmes d’investissements,
  • La vision patrimoniale,
  • La gestion salariale,
  • Etc.

L’entreprise est mise à nue

La police perte d’exploitation a pour but de donner, à l’entreprise, les moyens financiers nécessaires à la mise en œuvre de son plan de continuité d’activité et les liquidités indispensables au lancement de son plan de reprise d’activité.
Elle garantit ainsi la pérennité de l’entreprise et sa valorisation dans le temps.

En revanche, si à l’occasion de l’étude, il s’avère que la mise en œuvre du plan de continuité d’activité est impossible, la police perte d’exploitation devra alors prévoir l’indemnisation de la perte de la valeur de l’entreprise, au moment du sinistre et, prévoir le financement de l’opération d’arrêt d’activité.

Cette notion de Plan de Continuité d’Activité doit également être présente lors de l’analyse des risques liés à l’homme clé de l’entreprise.Ce sujet a été balisé depuis longtemps. En revanche jusqu’à ce jour, la solution présentée par les assureurs, consiste à proposer à l’entreprise, le paiement d’un capital en cas de décès de l’homme clé.Mais, cette démarche amène deux questions:

  • un capital pour quoi faire: Quel montant, pour quelle politique adossée à quelle stratégie?
  • Que se passe-t-il si l’homme clé, devient incapable de remplir sa fonction sans pour autant décéder?

Il convient donc de réfléchir autrement et proposer d’autres solutions afin de sauvegarder la valorisation de l’entreprise.

Le but ultime de l’entreprise est d’avoir suffisamment de cash pour innover et exporter. Il est prouvé que les financeurs publics, ou privés prennent en comptent la capacité à livrer et facturer quels que soit les événements offensifs ou défensifs sur le capital immatériel de l’entreprise.

À titre d’exemple, les années d’expérimentation du groupe BIZINNOV® ont permis à certaines entreprises de valider des contrats en transférant le risque vers un assureur plus solvable, par définition.
Combien de PME ne peuvent pas honorer un contrat auprès d’un grand groupe du CAC 40 par manque de solidité financière ?
Combien d’entreprise manque de fonds propres et n’ont pas accès aux financements ?

Le label de bonne pratique FISEVA®, créé par Erwan COATNOAN de KERDU, rendu officiel par le discours de clôture du symposium de l’immatériel du Ministre des Finances en 2011 est un outils qui permets à l’entreprise d’augmenter son CA, d’Innover et d’Exporter.

Le NFC : gadget ou révolution ?

On parle de la révolution du NFC ou « Near Field Communication » depuis plus de 5 ans. Aujourd’hui, alors que nous voyons à peine fleurir un peu partout les “codes barres 2D” (Qrcodes), le NFC débarque en grande pompe et était à l’honneur du dernier salon de Barcelone. Mais à quoi correspond vraiment le NFC ? Et qu’est ce que cela va changer dans notre quotidien ?

Le NFC, on en parle depuis plus de 5 ans

J’ai étudié plusieurs projets exploitant cette technologie dès 2007, lorsque j’étais chez Orange.

Il faut dire que la promesse est alléchante : tout objet peut communiquer sans fil sans aucune source d’électricité et avec quiconque dispose d’un terminal sachant détecter et lire des minis puces qui tiennent dans un autocollant à moins de 1€ pièce.

A l’époque on imaginait que les distributeurs de boissons vous serviraient votre boisson préférée en vous reconnaissant et en vous envoyant directement la facture sans avoir a sortir votre portefeuille, que le mobile remplacerait la carte bleue, et que vos poubelles enverraient elles-mêmes le signal au service municipal pour demander leur collecte en fonction de leur taux de remplissage.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Va-t-on assister à la révolution annoncée ou s’agit il juste d’un buzz marketing bientôt obsolète ?

Le NFC, star du salon de Barcelone 2013

Quiconque s’est déplacé à la grand messe des télécoms annuelle à Barcelone, en mars dernier, a été abreuvé d’un message : le NFC est (enfin) là, c’est sûr, et vous êtes un « has been » si votre smartphone ou votre carte bleue n’est pas déjà équipée.

Rappelons d’abord ce que permet le NFC :

Le NFC est une technologie de communication sans fil à courte distance qui permet d’interagir avec un équipement doté d’une puce dite RFID.

Les premiers usages de cette technologie ont d’abord été industriels : des capteurs peuvent envoyer des informations sans contact à un équipement qui les traduit et rend les objets « intelligents ». Les premiers usages grand public ont été déployés dans le transport, par exemple avec les badges de télépéage ou le pass navigo dans le métro. Enfin, les premières cartes bleues équipées en standard de puce NFC sont apparues à large échelle en 2012.

Mais c’est l’intégration récente dans le téléphone qui crée les conditions d’une explosion des usages : le téléphone devient a la fois émetteur (et peut donc se substituer a une carte bleue pour du m-payment ou récolter des miles ou carte de fidélité) et lecteur de puces NFC alentours (pour récolter des informations sur un poster, un objet ou un autre téléphone NFC simplement en passant à proximité).

Bien plus « user friendly » qu’un code (code barre 2D) et avec la possibilité de lancer des séquences d’action et transmettre des contenus stockés dans la puce.

Le seul hic, et il est de taille, c’est le problème de la poule et l’œuf : il ne sert à rien d’avoir un téléphone qui lit le NFC s’il n’y a pas encore de contenu ou de services déployés… Et qui va payer pour mettre une puce sur chaque objet si personne ne peut les lire, quand un QR-code est quasi gratuit et que tous les Smartphones ont un appareil photo ?

Et force est de constater qu’à Barcelone il n’y avait pas foule au portique qui permettait de rentrer sans badge avec son téléphone NFC, ou devant les multiples bornes d’information censées distribuer de l’information ou des contenus exclusifs.

Mais tout cela est en train de changer… grâce à Monsieur Google, encore lui.

Le NFC débarque sur nos Smartphones: pourquoi et pour quoi faire ?

On attendait que ce soit Apple qui incorpore le NFC au dernier iPhone (l’iPhone 5) et booste ainsi le développement des usages. Mais c’est finalement Androïd qui s’est lancé le premier !

Tous les Smartphones Androïd haut de gamme des derniers mois ont maintenant le NFC en standard, on estime qu’il s’en vendra déjà 300 millions en 2013, et on prévoit que 50% des Smartphones en seront équipés en 2015. (source Mobile World Congress 2012).

La version 2.3.3 de l’OS fournit des appli aux développeurs pour lire et écrire simplement sur des étiquettes NFC (Tags), transformer le Smartphone en émetteur d’ondes NFC comme si c’était une carte, et même échanger des informations entre deux Smartphones simplement en les rapprochant l’un de l’autre avec le programme “beam” embarqué en standard : une vraie révolution !

Pourquoi ? Parce que désormais le téléphone, qui contient déjà toutes les données privées, les comptes sociaux, le carnet d’adresse d’une personne,… va se transformer en sésame universel pour interagir avec le monde numérique. C’est ce que l’on commence a appeler l’Internet des « objets » ou web 3.0.

Quelques usages à suivre pour votre usage personnel ou pour votre entreprise (selon moi)

Le premier et plus connu des usages apporté par le NFC est la possibilité de payer avec son téléphone comme avec une carte bleue et puisque les cartes bleues elles même sont devenues communicantes les terminaux de paiement vont massivement migrer et accepter cet usage (85% devraient être équipés en 2016 d’après le Mobile World Congress).

Cela signifie que vos clients n’auront plus besoin de carte pour acheter vos produits ou services, et comme ils y accèderont principalement depuis leur Smartphone ou tablette, ce frein traditionnel à l’achat n’existera plus… pourvu, bien sûr, que vous ayez d’ici là pris la révolution mobile, et fait en sorte que l’achat soit possible aussi facilement sur votre site ou application mobile que dans vos lieux de vente.

Néanmoins, il existe de nombreuses nouvelles possibilités encore peu connues et qui vont changer vos habitudes :

  • vos badges et cartes de visites vont devenir communicantes : chaque rencontre pourra donner lieu à un échange instantané de coordonnées, de votre plaquette… vous pourrez même suivre les répercussions d’une rencontre et relancer vos prospects.
  • vous allez économiser du papier : plus besoin de ticket pour voyager ou vous rendre à un évènement ou un salon, payer votre parking, c’est écolo et très pratique (sauf si vous perdez votre téléphone).
  • vous allez gagner du temps : pour peu que votre habitation ou vos bureaux soient équipés de capteurs très simples préprogrammés pour vous donner un accès immédiat au programme TV, à la météo, aux services de votre entreprise.
  • Souriez, vous allez être pistés : car qui dit échange d’information dit traces, et le moindre usage par votre téléphone ou votre badge NFC vous identifiera. Vous allez rassembler beaucoup de données mais un peu moins de liberté. La CNIL s’en est déjà émue et dans vos entreprises le sujet arrivera un jour.

Convaincu qu’il s’agit d’une étape importante, Orange lance en ce moment même un concours d’idées qui permettra peut être de découvrir les applis révolutionnaires qui détrôneront les Instagram de ce monde…

Barça-PSG : des entreprises à part entière

Ce mercredi 10 avril à 20h45 sera diffusé Barça-PSG sur la chaîne Canal+. Bien qu’on les considère souvent comme des clubs, ces entités fonctionnent davantage comme des entreprises et jouent gros dans ce match. Analyse originale d’un match de qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions.

Des ressources : 

Un club, tout comme une entreprise a besoin de ressource pour vivre et s’épanouir. Les deux entreprises, Paris-Saint-Germain et Barcelone obtiennent le sponsor maillot de la même ressource : QSI, propriétaire du PSG. Des ressources sures pour ces deux équipes de football. Alors que l’émirat alloue aux Catalans 30 millions d’euros par saison, il vient de signer récemment un contrat en or pour le PSG à travers la Qatar Tourism Authority qui a décidé de lui verser entre 100 et 200 millions d’euros par an.
D’autres sources de revenus contribuent également à renforcer le pouvoir financier de chaque club :
– La vente de billets, de maillots (ou de goodies divers). Notons que le FC Barcelone compte 1,15 million de maillots vendus la saison dernière.
– Les ressources télévisuelles. Ces dernières représentent une majorité des ressources, environ 57% des revenus des clubs de Ligue 1.
– Mais aussi, les gains des coupes de football. En plus de jouer sur la notoriété, elles représentent surtout, un enjeu économique pour les clubs. En effet, pour ne prendre que quelques exemples : le vainqueur de la coupe de France touche, en plus de son parcours, 700 000 €. En coupe de la Ligue les finalistes gagnent 2 000 000 € , et sur une dimension européenne, les champions de la coupe de l’UEFA remportent 9 millions d’euros.

Des couts : 

Les clubs de football n’échappent pas au principal cout de toutes les entreprises : les salaires.
Et C’est David Beckham, la nouvelle recrue star du Paris SG, qui arrive en tête du dernier classement des revenus des footballeurs 2012/13, avec 36 millions d’euros annuels. Il touche, selon le bi-hebdomadaire France Football, un salaire annuel de 1,7 million d’euros ( soit 141.000 euros par mois), des primes de 1,3 million et perçoit 33 millions d’euros sous forme de contrats publicitaires et autres partenariats.

La vedette du FC Barcelone, Lionel Messi, arrive juste après. L’argentin, quadruple Ballon d’Or, a perçu 35 millions d’euros la saison dernière. Dans le détail, cela représente 12,5 millions de salaire annuel, soit 1,04 million par mois, 500.000 euros de primes et 22 millions de contrats publicitaires et autres partenariats)
Beckham et son équipe sont pour le moment en tête du classement de la ligue 1. Et pour les motivés à y rester, le montant promis aux Parisiens s’ils gagnaient le titre de champion de France serait de 400.000 euros selon Le Parisien. Après des mois de négociations, les joueurs du Paris Saint-Germain pourraient donc toucher une prime significative.

Source de motivation, ces primes en plus des salaires de bases sont tout de même des dépenses conséquentes pour les clubs. 

D’autres coûts dans les dépenses annuelles sont à prendre en compte comme la rénovation des infrastructures ou les transports.

Des investissements :

Les transferts peuvent être perçus comme des dépenses, ou des ressources, mais ils se révèlent en faite le plus souvent être de bons investissements. Les clubs de football professionnels peuvent dépenser des sommes folles afin de pouvoir obtenir les services de grandes stars. A l’instar du dernier coup de buzz marketing du PSG avec l’arrivé de David Beckham. Ces nouveaux joueurs permettent d’apporter sportivement et extra-sportivement au club. Toujours sur l’exemple du PSG et de son nouveau joueur : augmentation des ventes de maillots, notoriété à l’international,…
Des dettes :
Comme beaucoup d’entreprises, surtout en période de crise, les clubs connaissent eux aussi la difficulté des dettes. Et bien que la renommée du « Barça » soit bien plus importante à travers le monde que celle du PSG (pour le moment), la dette de 300 millions d’euros du club catalan n’a pas de quoi faire rougir le PSG qui aurait minimisé ses pertes d’investissement (de l’ordre de 100 millions d’euros) grâce à un énorme contrat d’image avec Qatar Tourism Authority.

PSG – BARCA : comparaison : 

Le budget des deux clubs : 

Le PSG fait également office, ici, de petit joueur, comme le confirme les échos, puisque le budget de celui-ci est de 300 millions contre 480 millions pour le Barça. Cet écart s’est cependant bien résorbé depuis le rachat du PSG par les Qataris. En effet, son budget aurait doublé alors que celui du Barça aurait diminué de 5%.

Le bilan de la saison 2011-2012 : 

Le Barça passe largement en tête puisque le club a affiché un exercice 2011-2012 positif alors que le PSG a accusé une perte de 5,45 millions d’euros.

La valeur de l’effectif : 

Afin d’obtenir la valeur de l’effectif d’un club on additionne le prix de tous les joueurs de l’équipe.
Transfermarkt estime alors à 604 millions d’euros la valeur marchande de l’effectif du Barça soit deux fois plus que pour le PSG (303 millions d’euros).
A noter que les dépenses de recrutement du club parisien pour la saison 2012-13 (150 millions d’euros) ont été les plus importantes d’Europe. Le club parisien a notamment payé 42 millions d’euros pour le transfert du défenseur central de l’AC Milan Thiago Silva (sans compter un complément de prix estimé à 7 millions) et une trentaine de millions pour l’attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic, recruté pour une trentaine de millions et un salaire annuel net astronomique de 14 millions.