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De la passion à la création ! Interview Sébatien Rousset

Sébatien Rousset a créé avec son associé un blog sur sa passion : l’actualité du web. Un succès inattendu qui a poussé les deux jeunes hommes à créer leur entreprise, PowerOn.

Tôt ou tard je savais que j’allais finir par créer ma boîte, nous confie Sébatien Rousset. « J’ai toujours eu ce besoin d’organiser des choses pour des groupes de personnes ». Ce besoin d’entreprendre le rattrape alors qu’il est encore en école d’ingénieur. Là-bas, il crée une junior entreprise avec laquelle il réussit à réaliser un chiffre d’affaires de 80 000 euros en 6 mois. Un résultat à faire pâlir bien des entrepreneurs débutant leur activité ! Mais le moment de se lancer réellement dans la bataille entrepreneuriale n’est pas arrivé pour lui.

Du petit blog…

Sébatien Rousset démarre donc en tant que salarié dans une start-up. Ce passionné du monde du web et du voyage s’aperçoit que les start-ups françaises n’ont pas encore bien intégré les enjeux de l’Internet. On est alors en 2005, et l’Internet s’impose difficilement dans les stratégies marketing des entreprises… Le jeune homme décide alors, avec un ami, de créer Webdeux.info, un blog dans lequel il relaie ses réflexions sur les innovations du web dans le monde. Le succès est au rendez-vous et le pic des 50 000 abonnés à la newsletter est vite atteint. « Tout cela était phénoménal pour nous… Nous ne comprenions pas vraiment les raisons de ce succès ! » se rappelle Sébatien Rousset.

 …à la belle entreprise

Les deux associés décident de créer un évènement dédié au web et aux start-ups pour pouvoir faire connaissance avec les lecteurs du blog. La première édition de l’évènement Webdeux Connect fait connaître les associés auprès d’entreprises qui sollicitent rapidement leurs conseils concernant des projets liés au web. Les deux jeunes hommes se retrouvent face à l’évidence : il va maintenant falloir faire le grand saut de l’entrepreneuriat pour répondre à ces demandes ! Ils créent donc PowerOn pour créer la structure juridique leur permettant de répondre aux attentes de ces nouveaux clients. Depuis, la start-up a connu un fort développement et s’est spécialisée dans le conseil en création de stratégies Internet pour les entreprises ! Le pôle évènementiel de PowerOn, lui, s’est étoffé avec l’organisation chaque année du concours Startup Academy. Du blog à la PME : le destin de Poweron est en marche !

Créer son entreprise : La méthode NOMEAC

Après avoir audité et coaché en 5 ans plus de 300 jeunes entreprises en phase de démarrage, nous avons constaté que beaucoup de situations critiques auraient pu être évitées en menant différemment la phase amont de la création d’entreprise. C’est pourquoi nous vous proposons aujourd’hui une toute nouvelle méthode : La méthode NOMEAC.

Une nouvelle façon d’appréhender un projet

Informés en 2010 des travaux sur la méthode SYNOPP et le LEAN START UP, nous décidons en 2011 d’adapter et d’expérimenter pour les créateurs français, une nouvelle méthode : la méthode NOMEAC. Tous les types de projet sont concernés s’ils comportent un angle innovant.

Dans cette méthode le business plan classique n’est pas abandonné (même si 90% des business plan ne sont pas suivis) mais transformé en outil d’évaluation du projet (à destination des investisseurs et partenaires) et écrit à la fin de la démarche et non plus au début.

La méconnaissance du secteur visé (50% des créations selon l’INSEE) est prise en compte.

Avantages de la méthode NOMEAC

Cette méthode permet de répondre aux 2 questions essentielles pour tout créateur :

  • Puis je trouver des clients pour mon produit ?
  • Mon marché sera-t-il suffisant pour faire vivre mon entreprise ?

Avec NOMEAC, on vérifie « mieux et plus vite » par les enquêtes et l’aide des coachs, l’intérêt du produit ou service issu de la vision des créateurs.

La démarche : 7 étapes clés

Après une évaluation du profil du porteur de projet, et l’écriture d’un scénario entrepreneurial, le porteur de projet est guidé par un coach et un expert du secteur visé. Ensemble, ils suivent un chemin méthodique composé de 7 étapes qui vont de l’analyse des besoins et des attentes de la cible aux questions essentielles pour engager le plan de déploiement.

Chaque étape est validée par le terrain avant de passer à la suivante.

A l’issue de ce premier temps d’accompagnement, le produit prototype est proposé pour acceptation au cœur de cible et finalisé avec lui; le marché potentiel peut alors être estimé. Le coaching dure entre 3 et 9 mois selon le projet.

Dans de prochains articles, nous vous proposons d‘expliciter le contenu de la démarche, le premier thème traité sera : Détecter un besoin !

Obtenir votre financement… avez-vous les clés ?

Si l’on observe attentivement la dernière étude de la Banque de France sur l’octroi de crédit aux entreprises (Les Echos du 11/03/2013), on s’aperçoit que 38% des PME se sont vu refuser leur demande de crédit auprès des banques au cours du 4e trimestre 2012, et que ce pourcentage est en hausse de 9 points sur 6 mois ! Obtenir votre financement, avez-vous les clés ?

Cette étude ne fait que confirmer ce que nous (et nos clients PME) constatons au quotidien sur le terrain.

Mais pourquoi un tel taux de refus ? Des banques frileuses ? Des entreprises en difficultés ? Des demandes incohérentes ? Un peu de tout cela naturellement. Toutefois l’expérience de terrain révèle un certain nombre de facteurs liés directement aux relations entre les PME et les banques.

Si la banque a ses contraintes classiques de rentabilité envers ses actionnaires, et des contraintes propres liées à son métier (Bâle 3, …), il convient surtout de connaître et de comprendre le fonctionnement bancaire pour optimiser ses propres chances de succès lors d’une recherche de financement. Et en priorité les sources d’agacement ou d’incompréhension pour un banquier !
Les principales sont les suivantes :

  • mauvaise connaissance de son client (de son métier, du fonctionnement de l’entreprise, de ses éléments financiers)
  • absence de réponse (ou de réponse claire) aux questions posées
  • urgence
  • mauvaises surprises

Dès lors pour mettre toutes les chances de son côté, l’idéal est d’intervenir à 2 niveaux :

1er niveau : au quotidien, établir une relation de confiance avec sa banque

  • Entretenir des contacts réguliers
  • Alimenter sa banque à intervalles réguliers avec les bonnes nouvelles … et les moins bonnes.

2e niveau : lors d’une demande de financement :

  • Établir un dossier complet (expliquer la demande, le financement, le remboursement envisagé…) et détailler (ne pas laisser planer de zones d’ombres) : il est très difficile de « revenir en 2e semaine » si le 1er dossier est mal compris ou refusé
  • Prévoir suffisamment à l’avance
  • Avoir une démarche proactive : répondre aux questions avant qu’elles ne soient posées !

La pratique nous le prouve : l’ensemble des éléments de ce 2e niveau est essentiel. Certes, cela prend du temps. Beaucoup de temps… Et nécessite une parfaite connaissance des circuits internes et des modes de fonctionnement des banques dans leur prise de décision (enjeux commerciaux, pouvoirs de décision, fonctionnement des services engagements…). Mais à la lumière de notre expérience d’accompagnement auprès de nos clients chefs d’entreprise, nous constatons qu’une telle démarche conduite par des professionnels entraîne une augmentation très significative des chances de succès.

Certes, il est fort probable que l’intervention d’un conseil qui connaît bien les rouages bancaires pour les avoir fait fonctionner de l’intérieur n’y est pas étrangère … !

Monétarisation des risques environnementaux et sociaux

La monétarisation des risques environnementaux et sociaux : un bon moyen d’inciter les dirigeants à intégrer ces enjeux dans leurs prises de décision stratégiques et de renforcer la performance globale.

Des constats 

Une approche trop peu systémique et la plupart du temps exclusivement financière

Aujourd’hui, la plupart des prises de décision stratégiques ne se fondent que sur des éléments financiers, laissant de côté un certain nombre de paramètres sociaux ou environnementaux. En ce sens, ces choix ne peuvent être réellement éclairés et peuvent être même destructeurs de valeur pour l’entreprise elle-même et pour la Collectivité dans son ensemble.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Aujourd’hui, par exemple selon le WBCSD, le monde perd chaque année l’équivalent de 1 350 milliards de dollars par an en terme de capital naturel lié à la déforestation ou encore le Diesel créé une surmortalité d’environ 40 000 personnes par an dans le monde.

Le choix de la filière de développement des agrocarburants de 1ère génération peut paraître très avantageux pour la filière agro-alimentaire en première approche, et se révèle en fait catastrophique au niveau social puisque cela multiplie le coût des denrées alimentaires d’un ordre de grandeur d’environ 5 à 10 (par la mise en compétition des surfaces agricoles).

Le coût de ces externalités est le plus souvent supporté aujourd’hui par la Collectivité dans son ensemble, avec le risque que ces coûts soient de plus en plus internalisés dans les entreprises, par des taxes et réglementations, en ces temps de crise et de rigueur budgétaire.

A la recherche de l’optimum économique

Pour faire justement ce lien entre la sphère économique et financière et les enjeux sociétaux, le principe est d’attribuer une valeur monétaire aux différents enjeux (environnementaux, sociaux, et sociétaux) afin de les intégrer dans une gestion globale : cette gestion intègre l’ensemble de ces coûts environnementaux et sociaux appelés « éco-coûts » dans une recherche de l’optimum économique.

La question étant bien de savoir sur quoi investir pour aboutir au meilleur compromis possible entre les résultats financiers pour l’entreprise et sociétaux pour les parties prenantes dans leur ensemble ? Comment aboutir à l’optimum économique dans les choix d’investissements ? Privilégier le futur ou plutôt le présent donc plutôt les coûts d’évitement ou les coûts de dommage ? 

Prenons le cas d’une rivière avec un risque d’inondation : soit on privilégie le futur, et on construit un digue qui coûte très cher ce qui amène à prendre d’abord en compte les coûts d’évitement du dommage, soit on privilégie le présent en faisant l’économie de l’investissement en prenant le risque des dégâts humains et matériels ce qui amène à d’abord prendre en compte le coût du dommage : dans tous les cas, cela coûtera très cher… la question est de trouver le bon compromis entre le coût du dommage et le coût de l’évitement, c’est à dire la bonne hauteur de digue qui concile les 2 approches.

Concrètement pour les entreprises, il s’agit du même processus: prendre la décision optimale qui permet de créer de la valeur pour son business et pour l’ensemble des parties prenantes concernées tout en préservant son capital humain, environnemental et sociétal.

Et le lien avec l’opérationnel et le business dans tout ça ?

Patrice Auclair d’Effet de Levier, travaille sur ce sujet depuis 2009: il a lancé les ateliers de la monétarisation qui rassemble des experts, et des entreprises intéressées par le sujet. Et les arguments qu’ils avancent sont très convaincants…

« L’entreprise va pouvoir maîtriser ses coûts en anticipant les surcoûts de l’énergie et des matières premières et les futures taxes environnementales à venir » annonce t-il de prime abord.

Et il rajoute « L’idée c’est d’avoir un bilan global et de faire le lien entre les actions développement durable, les indicateurs et la performance économique de l’entreprise, cette méthode permet réellement d’avoir des éléments quantifiés et non uniquement qualitatifs et de voir les opportunités et risques à faire ou non financièrement et de voir les incidences en terme de contribution au résultat de l’entreprise ». Ce qui veut concrètement dire que de manière croisée, on regarde l’impact sur les revenus et sur les coûts: qu’est-ce que je risque à ne pas faire et qu’est-ce que je gagne à le faire ? Autrement dit, sur quoi agir pour avoir le maximum de résultats soutenables c’est-à-dire en mettant en œuvre les principes du développement durable ?
…autant dire que cela parle aux chefs d’entreprise…, le montant de l’enjeu monétarisé donne une indication de l’investissement possible et de son retour sur investissement envisageable selon une approche globale.

Cette méthode donne du poids aux réflexions stratégiques RSE tournées vers l’action et la rentabilité: cela permet de décider des investissements et de mieux valoriser les opportunités du développement durable. Par ailleurs, monétariser des indicateurs sociaux et environnementaux, renforce le pilotage et la gestion de l’entreprise en créant une nouvelle vision des leviers de performance. 

Un exemple: Corepile et Screlec, les deux éco-organismes chargés de la collecte et du recyclage des piles et accumulateurs portables, ont éco-modulé leurs barèmes en fonction des impacts des matériaux composants typiquement les produits et qui ont été monétarisés. Cette éco-modulation des barèmes demandées par l’agrément d’Etat auxquels ils sont soumis, a permis de faire évoluer les barèmes non pas seulement en fonction des tonnages collectés mais aussi en fonction de critères socio-environnementaux: rechargeabilité, impacts sur la santé humain et autres risques liés à la sécurisation. Cette démarche permet à la filière une mise en conformité et une modulation paramétrée de ses barèmes tout en ayant des indications pour anticiper les risques économiques.

Quelles méthodes et outils ?

Différentes méthodes et outils existent pour évaluer les éco-coûts et la création de valeur. De nouvelles méthodes comptables se développent. L’Ordre des Experts Comptables travaille d’ailleurs sur ce sujet avec ardeur avec la diffusion de la comptabilité universelle.

Que l’on s’appuie sur la méthode des ACV (Analyses de Cycles de Vie mesurant les impacts environnementaux) ou la méthode ESR (mesure de la dépendance d’un business à son écosystème) ou encore la méthode SROI (mesure du rendement social des investissements).
Dans tous les cas, il s’agit de donner une valeur monétaire à des données qui n’ont pas de prix marché.

Ce qui compte ce n’est pas tant l’exactitude de la valeur mais le processus. L’important étant d’évaluer en se mettant d’accord avec ses parties prenantes sur ce qui va être mesuré, pour ensuite donner une valeur financière et prendre une décision plus éclairée qui incite à passer à l’action.

A vos calculettes…

Comment appréhender globalement un réseau de franchise ?

Pour apporter une réponse à cette question, FranchiseLab propose d’utiliser trois indicateurs synthétiques et objectifs :

  • le taux de réussite à 4 ans des établissements franchisés du réseau (indicateur 1),
  • le taux de fermeture des établissements franchiseurs de ce réseau (indicateur 2),
  • la publication ou non de la liste des coordonnées (l’adresse, le code postal, la ville et le téléphone) des implantations du réseau sur le site internet servant au franchiseur à promouvoir son concept ou sa marque auprès des candidats à la franchise (indicateur 3).

Les valeurs de ces indicateurs servent de point de départ à une analyse qui doit conduire le futur franchisé :

  • à s’intéresser à l’histoire des établissements franchisés qui constituent le réseau qui l’intéresse,
  • à comprendre le cas échéant. Pourquoi le franchiseur ne publie pas la liste des points de ventes de son réseau ou pourquoi il la publie sur un site différent du site qui sui sert à promouvoir son concept auprès des futurs franchisés,
  • à étudier le soin apporté par le franchiseur à la rédaction et à la présentation des fiches présentant les implantations du réseau.

Ce mois-ci, nous publions les résultats des évaluations des trois indicateurs pour 25 réseaux :

  • 2 réseaux de services aux entreprises
  • 9 réseaux spécialisés dans le cadeau personnalisé
  • 7 réseaux dans le domaine bar/restauration
  • 1 réseau spécialisé dans l’aménagement extérieur
  • 2 réseaux de services aux animaux
  • 1 réseau de services pour l’automobile
  • 1 réseau de services aux personnes
  • 2 réseaux dans le secteur santé/beauté/forme

Les indicateurs 1 et 2 ont pu être calculés pour 12 de ces 25 réseaux et sont consultables sur le site www.franchiselab.fr

Solidaire… avec style !

Interview de Sakina M’Sa qui réinvente le stylisme en y intégrant une dimension sociale. Pas de misérabilisme, mais un fort engagement en faveur de l’insertion par l’activité économique. Une entreprise humaine, rentable, et stylée !

A 14 ans, Sakina M’Sa attrape le virus d’une passion qui ne la quittera plus ! C’est décidé, elle deviendra styliste. Quelques années plus tard, elle crée sa propre maison de couture, en y installant les valeurs qui lui sont chères : la solidarité, le développement durable et l’engagement en faveur de la dignité des femmes. Un vrai ovni dans le secteur de la mode, où la dimension sociétale est parfois bien mise de côté !

Social et rentable

Sakina M’Sa crée d’abord sa marque sous forme d’ateliers, puis décide de la transformer en entreprise en 2002 pour faire grandir l’aventure. Pour elle, l’entrepreneuriat social ne doit pas être synonyme de « misérabilisme ». En vraie entrepreneure, elle sait que sa marque doit être rentable pour pouvoir faire vivre correctement ses salariés et se développer. De plus, elle ne veut pas faire de compromis dans sa recherche d’excellence pour la qualité de ses vêtements. Pas facile d’allier des envies de solidarité avec des exigences de rentabilité… L’entrepreneure fait alors appel à la chaire Entrepreneuriat solidaire de l’Essec. Le challenge : trouver un business model viable pour cette jeune marque. Le modèle économique ainsi défini a pour vocation l’insertion des femmes par l’activité économique. Côté développement durable, les vêtements sont fabriqués grâce à de la récupération des chutes d’étoffes des grandes maisons de coutures.

La vitesse supérieure

Sakina M’Sa remporte de nombreux prix récompensant à la fois sa démarche et la qualité du travail de son équipe. En 2010, elle bénéficie d’une bourse de la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des femmes. à côté de cela, l’entreprise reçoit le soutien de marraines de renom comme Anne Lauvergon ou Mercedes Erra. Aujourd’hui, la marque de Sakina M’Sa emploie 7 personnes et a réussi à séduire les journalistes de mode. Prochain challenge : passer à la vitesse supérieure. L’entrepreneure cherche désormais des investisseurs pour élargir la distribution et créer une trentaine d’emplois d’ici deux ans. Sakina M’Sa entend bien faire rimer entrepreneuriat social avec développement international !

Avez-vous déjà vu Mark Zuckerberg discuter avec une chèvre ?

La vidéo de la publicité aura peut-être plus de succès que l’application en elle-même ! 

En tout cas, deux semaines après le lancement de Facebook Home, il semblerait que ce soit le cas ! Pour faire connaître son nouveau joujou technologique et communautaire, Mark Zuckerberg n’y est pas allé de main morte : il s’est mis en scène lui-même dans un spot décalé. Le concept de la publicité : L’entrepreneur annonce aux équipes de Facebook le lancement de Facebook Home dans les bureaux du géant des réseaux sociaux. 

Un employé, qui apparemment n’est pas très intéressé par le discours de son patron, consulte Facebook Home sur son smartphone. Les scènes saisies sur les photos consultées font alors leur apparition dans les bureaux de Facebook. Mark Zuckerberg continue son speech face à une chèvre, entouré par des quads ou carrément immergé dans une piscine, toujours imperturbable. L’engagement du fondateur de Facebook dans la publicité même témoigne de la forte attente qu’a le réseau social vis-à-vis de sa nouvelle application. Une belle preuve également que, malgré le succès, Mark Zuckerberg a su garder un esprit d’autodérision.

Le financement public

En France, trois types de financements majeurs sont utilisés par les entreprises. Mais il en existe un quatrième, plus méconnu, qui présente pourtant de nombreux avantages : le financement public.

Les trois types de financements les mieux connus par les entreprises sont : 

  • Le financement bancaire : qui comprend les emprunts et les escomptes.
  • Les fonds d’investissements : qui financent les entreprises qui ont des projets conséquents. 
  • Et la bourse qui est destinée aux entreprises dont le capital est significatif.

Le financement public

Parmi les avantages que représente ce modèle de financement pour une entreprise, nous pouvons lister :

  • Une aide publique permet à une entreprise de mettre en place des projets qu’elle n’aurait pas nécessairement réalisés autrement. En effet, lorsque la société sait qu’elle pourra bénéficier d’une subvention, d’une prime, ou autre, pour la mise en place d’un projet, celle-ci aura ainsi la possibilité de rendre prioritaires des projets qui ne l’étaient pas forcément. Ce qui lui permettra d’accélérer son développement.
  • Ce financement public peut aussi permettre à une entreprise d’augmenter ses chances de réussites, et de minimiser ses risques. Tel est l’avantage de l’assurance prospection COFACE, qui permettra à une entreprise de faire financer une partie des dépenses qu’elle aura dans le cadre d’une prospection sur une ou plusieurs zones au sein desquelles elle n’est pas encore présente. Elle devra ensuite rembourser tout ou une partie de cette somme au prorata du chiffre d’affaires qu’elle réalisera sur la(les) zone(s) en question.
  • L’octroi d’une aide publique permet à une entreprise d’accroître sa notoriété, et ainsi de pouvoir trouver plus facilement des partenaires, ou des clients. Ainsi une entreprise qui aura un label tel que « Jeune Entreprise Innovante » aura peut-être plus de légitimité aux yeux d’un tiers qu’une entreprise qui innove, mais qui n’aura pas ce label.
  • Enfin, il permet à une entreprise de rassurer ses partenaires bancaires, et ainsi d’obtenir parfois plus facilement des prêts.

Nous pouvons également évoquer deux dispositifs intéressants pour tout chef d’entreprise :

  • Le crédit d’impôt innovation
  • Le dispositif PM’UP (en Ile de France)

Le crédit d’impôt innovation

Ce dispositif a été mis en place par la Loi de Finance 2013. Ce dispositif vient compléter le crédit d’impôt recherche. Contrairement au crédit d’impôt recherche, le crédit d’impôt innovation ne concerne que les PME au sens communautaire. Ainsi, le CII s’adresse aux entreprises dont l’effectif est inférieur à 250 salariés, le chiffre d’affaires n’excède pas 50M€ ou le bilan annuel n’excède pas 43M€.

Ce nouveau dispositif ne porte pas sur des dépenses de R&D, mais il correspond à des travaux effectués en aval, tels que des activités de conception de prototypes ou d’installations pilotes de nouveaux produits.
Selon l’article 244 quater B du CGI, est considéré comme un « nouveau produit », un bien corporel ou incorporel répondant à deux conditions cumulatives :

  • il n’est pas encore mis à disposition sur le marché ;
  • il se distingue des produits existants ou précédents par des performances supérieures sur le plan technique, de l’éco-conception, de l’ergonomie ou de ses fonctionnalités.

Le prototype ou l’installation pilote d’un nouveau produit est un bien qui n’est pas destiné à être mis sur le marché mais à être utilisé comme modèle pour la réalisation d’un nouveau produit.

Un enjeu limité :

L’assiette des dépenses prises en compte par l’Etat au titre de ce CII est plafonnée. En effet, l’entreprise ne pourra déclarer ses dépenses d’innovation que dans la limite de 400K€ par an. Le taux de remboursement étant de 20%, le crédit d’impôt innovation s’élève à 80K€ par an maximum.

L’appel à projet PM’UP

Ce dispositif permet aux entreprises franciliennes à fort potentiel de bénéficier d’un accompagnement sur trois ans dans la mise en œuvre d’un plan de développement ambitieux et responsable. Le plafond de cette aide peut atteindre 250 000 euros, qui permettront de financer l’embauche de cadres sur des nouvelles fonctions structurantes, la première participation à des salons à vocations internationale, le recours à des prestations de conseils, des investissements de capacité oui de modernisation,…
Deux appels à projets ont lieu chaque année.

En juin : éco-activités ; création numérique et digitale ; hautes technologies ; mécanique, matériaux et performance industrielle ; solidarités et besoins sociétaux.

En décembre : éco-activités ; santé, sciences de la vie ; technologies de l’information et de la communication ; transport et mobilité durable ; création, culture, loisirs.

Les technologies dont vous allez entendre parler

Paul Amsellem, président de Mobile Network Group, nous parle de l’évènement qui lance toutes les nouveautés technologiques chaque année, le CES de Las Vegas. Le dernier CES a eu lieu en janvier.

Qu’est-ce que le CES de Las Vegas ?

Le CES de Las Vegas, le Consumer electronic show, est le plus grand salon mondial de nouvelles technologies. C’est l’occasion de découvrir de nouveaux produits et de voir naître les tendances de demain.

Qu’est-ce qui a marqué cette nouvelle édition ?

Tout d’abord, l’influence toujours grandissante de la Chine avec des marques comme Huawei, Hi Sense, TCL, ZTE, qui pourraient bien être les marques de demain. Très innovantes et désireuses de se faire un nom sur le marché, ces marques travaillent sur des produits toujours à la pointe de la technologie. Ensuite, c’est le développement des objets connectés qui s’impose comme la grande tendance dans les nouvelles technologies cette année. Un marché en particulier m’a marqué : le domaine médical. Bientôt, nos données médicales pourront être stockées sur nos smartphones. Cela va même plus loin : notre smartphone pourra nous mettre en garde contre des épidémies de grippe par exemple. Autre innovation marquante : la TV Super HD qui est absolument superbe. Il faudra attendre pour voir si elle connaîtra un réel succès, la TV 3D n’ayant pour sa part pas connu le succès espéré.

Quelles technologies ont été particulièrement à l’honneur cette année ?

Le « object et connection » telephone, la TV Super HD, et bien sûr les incontournables tablettes.

Avez-vous des exemples d’objets connectés qui ont créé l’évènement ?

J’aime beaucoup les produits de la société Fitbit (coach électronique), Withings (nouvelle balance connextée) et également iHealth, spécialiste des produits de la santé (pression cardiaque, rythme cardiaque etc…). Cette tendance permet de voir apparaître des produits vraiment nouveaux, qui devraient devenir des objets de consommation quotidienne sur le moyen terme.

L’ère de l’Internet des objets est arrivée !

Focus sur la grande tendance, l’ère de l’Internet des objets, qui va faire bouger le business en 2013.

Le buzzword de cette fin d’année c’était « L’Internet des objets » que vous avez peut être également entendu sous le nom « d’objets connectés », « objets communicants » ou encore « objets intelligents ». Si la tendance n’est pas complètement nouvelle (souvenez-vous du lapin « Nabaztag » en 2005), elle s’accélère franchement grâce à l’avènement du cloud computing, la meilleure qualité de réseau dont nous disposons et la démocratisation de l’Internet aujourd’hui. Internet tel que nous l’avons connu (pour les plus vieux d’entre nous), était un ordinateur connecté, une précieuse source d’information que l’on pouvait utiliser et interpréter afin d’améliorer notre quotidien et de nous divertir. Dans le monde de l’Internet des objets, ce sont les objets qui deviennent la source d’informations et qui interagissent avec notre ordinateur ou notre smartphone, pour nous « simplifier la vie » et nous rendre plus efficaces.

L’exemple du pèse-personne

L’exemple de la vie courante le plus souvent repris lorsqu’on parle d’objets connectés est celui du pèse-personne. à l’époque, après s’être pesé, on pouvait, sur différents sites, calculer notre IMC (indice de masse corporel), obtenir une interprétation, parfois un diagnostic, être rassuré (ou non)… Avec un pèse-personne wifi, comme peut le faire Fitbit par exemple, la simple pesée suffit, pour que s’affiche sur l’ordinateur ou sur le mobile toutes les informations recueillies, leur évolution, l’interprétation que nous devons en faire, et qui sait peut être demain leur envoi directement au diététicien.

Les petits « trucs » qui vont nous changer la vie

Grâce au Français Parrot et à son très médiatique drone téléguidé par iPhone ou tablette, nous avons pu goûter à cet Internet des objets ces derniers mois. Mais si celui-ci était purement ludique, d’autres objets intelligents pourront demain changer notre quotidien. La startup MonLocster avait fait sensation durant Le Web ‘12 en présentant un petit capteur qui se place sur sa voiture ou son scooter, et qui en cas de mouvement, envoie un message sur le smartphone de son propriétaire. Finie la fourrière, et en cas de vol, le capteur dispose d’une puce GPS permettant de localiser en temps réel son bien. PlantLink présentée au CES 2013 (la grand-messe annuelle des nouvelles technologies à Las Vegas), qui permet de savoir quand la plante a besoin d’être arrosée. Ou encore le Lockitron présentée au Web ‘12 qui permet de savoir à distance si vous avez fermé à clef votre appartement et dans le cas contraire, de le faire à distance. Si aujourd’hui, nous n’utilisons que peu d’objets connectés, comme le photocopieur d’entreprise qui prévient lorsqu’il n’y a plus d’encre, on peut rêver d’ici quelques mois à un placard qui nous propose des tenues en fonction de la météo du jour, à une voiture sans pilote (telle que la prépare Google), ou bien à des robots aspirateurs qui pondent des rapports quotidiens sur l’état de l’appartement.

Une nouvelle expérience utilisateur

Ces objets connectés permettent de vivre une nouvelle expérience utilisateur/consommateur. Bill Gates avait ainsi vu juste quand il disait au début des années 2000, que le réfrigérateur se remplirait automatiquement en fonction des usages que ses propriétaires ont établis. C’est ce qu’on appelle la life automation ou automatisation de la vie qui va sans doute changer la donne pour la domotique. Cette expérience apporte également sont lot de gamification ou théâtralisation de la vie, dans le sens où l’on pourra demain comparer ou concourir avec ses voisins et soi même pour celui qui a perdu le plus de poids, celui qui regarde le moins la télévision, ou celui qui respecte le plus les vitesses autorisées sur la route par exemple.

Une chance pour le développement durable

Les objets connectés émettant des informations, il sera demain possible de recevoir des « push » sur son mobile à propos de sa consommation d’énergie, et de la modérer en conséquence. On pourra également être informés en temps réel dans son quartier sur la qualité de l’air, et sur l’empreinte que nous avons sur l’environnement, sujet qui préoccupe de plus en plus les grandes métropoles qui sont les plus « connectées ». De nombreux industriels se penchent d’ailleurs sur la question du Smart Grid ou « Réseau de distribution d’électricité intelligent », qui permettrait d’optimiser toute la chaîne de valeur de l’électricité et de diminuer les gaz à effet de serre en recueillant les informations utilisateurs. En France, ErDF a commencé à se positionner sur des compteurs électriques « intelligents ».

Les objets connectés à Hollywood

En fin de compte, les objets connectés correspondent un peu à ce dont on a entendu parler dans les films Hollywoodiens de ces dernières années. En 2004, dans le blockbuster « The Island » de Michael Bay, on voit le personnage principal interprété par Ewan mcGregor aller dans des toilettes intelligentes qui lui indiquent ses différentes carences alimentaires. L’information étant transmise à la cantine, la serveuse refuse ensuite de lui servir certains aliments. Dans le très bon Demolition Man, Sylvester Stallone alias John Spartan débarque dans un futur qu’il ne comprend pas très bien où dès que l’on dit un gros mot, une petite box fixée sur le mur émet automatiquement une amende. Dans « Retour vers le Futur II », Marty Mcfly joué par Michael J. Fox a des jumelles (connectées) qui permettent d’observer et d’identifier précisément les individus. Cela fait d’ailleurs étrangement penser aux Google glasses que va sortir la firme de Mountain View.

Et la vie privée dans tout ça ?

Tout le monde n’a pas besoin de savoir que vous avez pris quelques kilos ou que vous achetez telle ou telle marque de bière. L’Internet des objets, ça n’est plus votre ordinateur seul qui communique mais l’ensemble des objets de votre maison (et de votre bureau) qui ont pour mission de monitorer votre vie dans le but de la « simplifier ». Si ces nouveaux usages peuvent paraître ludiques, cela implique bien évidemment une plus grande vigilance de notre part et de la part des fournisseurs d’accès sur les risques encourus quant à notre vie privée. l