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Comment faire connaître son entreprise ? (2e partie)

On appelle communication média : la publicité traditionnelle. On y distingue 4 médias : la presse, la télévision, la radio et le cinéma. Leur mode de communication est direct. La publicité ne s’y limite pas qu’aux spots. Elle recouvre une réalité plus diverse. Comment faire connaître son entreprise ?

La communication média : 1er partie

La télévision

La télévision est le média de masse par excellence, très prisé par les familles et les fameuses « ménagères de moins de 50 ans », notamment en prime time, le soir. Ce média est un peu délaissé au profit d’internet. Néanmoins, un rapprochement avec ce dernier est en œuvre actuellement et les offres de service se diversifient, avec les Box par exemple. Il existe différents programmes de télévision : film, téléfilm, série, talk-show, dessins animés, documentaire, jeu, journal…

Les différentes possibilités de communication sont :

  • le spot publicitaire,
  • le sponsoring de rubrique via l’apparition du logo ou citation de la marque,
  • le placement de produit/service dans les émissions (télé shopping, émission de tendances…),
  • les jeux-concours dans les émissions (Une Famille en or…),
  • le publireportage : reportage sur un produit, une société ou un service,
  • l’intervention d’un expert dans une émission.

La radio

La radio est un média très écouté le matin. Elle reste un moyen d’information privilégié par les classes intellectuelles de la population, qui cherchent une alternative plus dynamique à la télévision. Ce média est protéiforme : on distingue la radio locale ou régionale de la radio nationale. D’autre part, il existe des radios d’information proprement dites (France Inter), des radios culturelles (France Culture), généralistes (RTL), musicales (NRJ), religieuses…

Les différentes possibilités de communication sont :

  • le spot publicitaire,
  • le jeu concours 
  • le sponsoring de rubrique
  • l’intervention d’un expert dans une émission

La presse

La presse est le premier né de la famille des médias. Et la presse magazine fait plus que survivre à la crise et montre même des signes de croissance. Il existe une variété de journaux et magazines : presse régionale, nationale, spécialisée, professionnelle, quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, presse féminine, presse sportive…

Les différentes possibilités de communication sont :

  • l’insertion publicitaire (pleine page, demi-page, double page),
  • l’article ou l’interview
  • le sponsoring d’une rubrique en y apposant son logo
  • le placement de produit ou de service d’une rubrique
  • le publi-rédactionnel 
  • le jeu-concours
  • l’intervention d’un expert dans une rubrique
  • la présence de votre marque dans les catalogues comme La Redoute, Leclerc, Auchan, Carrefour, etc…

Le cinéma

Le cinéma est un média à part. Beaucoup moins accessible que les autres, il se distingue par la qualité des diffusions (considérées comme des œuvres d’art). La publicité y est plus difficile. On y trouve des films variés : dessins animés, thrillers, documentaires, romances…

Les différentes possibilités de communication sont :

  • le spot publicitaire,
  • le placement de produit : très règlementé, il est plus accessible au cinéma qu’à la télévision. Il coûte très cher car il met en général en avant un logo sur une séquence a priori non dédiée à la publicité,
  • la mention de marque dans le jeu d’acteur. La marque doit déjà être assez connue pour que la publicité marche. Lucky Strike a déjà utilisé ce type de promotion,
  • la référence au produit. Là, la mention est implicite,
  • le sponsoring de film. C’était le cas de Coca Cola à la sortie de Skyfall,
  • le partenariat avec un grand distributeur. M&M’s par exemple, avec les cinémas UGC.

Plus la marque est connue, plus la publicité peut être subtile.

La communication hors média : 2e partie

L’affichage

L’affichage public coûte 2500€ environ et marque peu les esprits. Il vous faudra faire preuve d’originalité. Voici les lieux où vous pouvez les trouver : 

  • dans  les stations de métro, à l’entrée des bureaux de tabac, des coiffeurs, des kiosques de magazines,
  • dans les abribus,
  • sur les immeubles ou panneaux installés sur le trottoir dans communes,
  • dans les centres commerciaux,
  • dans les aéroports,
  • sur les véhicules : voiture, camion, vélo, avec une annonce sonore, une pancarte ou une décoration particulière,
  • à l’entrée des commerces,
  • sur le mobilier urbain. Transformez les panneaux de signalisation ou inventez une publicité utile à la manière de la campagne « People for Smarter Cities » d’IBM : /article/campagne-ibm.3941

L’événementiel

Les opérations événementielles sont des coups de communication à partir d’événements que vous organisez ou auxquels vous participez, et qui visent à améliorer et élargir l’image de votre entreprise. La foire ou le salon : il réunit les professionnels d’un même secteur. Exemple : le salon des entrepreneurs, le salon de l’agriculture… Voici les nombreuses possibilités de visibilité durant un salon :

  • la conférence : basée sur un thème particulier (la fatigue au travail, les enjeux du développement…),
  • le discours : plus personnel que la conférence,
  • le colloque,
  • le concours, le jeu, la tombola,
  • le speed networking fonctionne selon le principe du speed-meeting,
  • autre animation : interprétation d’un chanteur, démonstration d’un mécanisme de produit, expérience scientifique…

Le marketing direct

Le marketing direct, c’est le moyen de faire connaître son entreprise sans intermédiaire. Il s’agit d’envoyer un message clair à vos potentiels clients ou prospects. Vous avez :

  • le bon vieux bouche à oreille ou marketing de réseau : partagez votre idée avec tout le monde : famille, amis, voisins, chauffeur du bus… Une pratique à ne pas sous-estimer !
  • les flyers, à distribuer en masse, coûtent peu cher. Ciblez localement en fonction de la clientèle visée,
  • la promotion de produits par des opérations de réduction. Utile pour fidéliser une clientèle en quête de discount,
  • le télémarketing. Vous souhaitez lancer une nouvelle gamme de volets isolants ? Le télémarketing vous permet par exemple de proposer des devis à vos futurs clients,
  • la publicité postale est très prisée des annonceurs. Démarquez-vous. L’asile colis, avec la vente en ligne, permet de glisser un document publicitaire. Pour promouvoir votre nouvelle pizzeria, un service internet, un nouveau produit, un nouveau site de e-commerce,
  • l’e-mailing : très peu coûteux, mais attention à l’effet spam,
  • le SMSing a un fort impact car il est moins rejeté que les mails,
  • la newsletter. C’est très économique. Faites-le régulièrement, avec en tête une idée directrice : mise en valeur d’un article important sur votre site, lancement d’une marque, nouvelle application web…

 Le parrainage 

Le parrainage est une offre à un client pour le récompenser d’avoir fait connaître votre entreprise à ses proches. Cela facilite le bouche à oreille, attire et fidélise vos clients. Le message doit être clair. Voici les offres que l’on peut trouver :

  • logique de cadeaux : offrir une casquette, un porte-clé, un pain spécial pour un boulanger…,
  • logique de services : si vous commandez un cadeau supplémentaire, la livraison est gratuite,
  • logique d’offres supplémentaires : « pour une place achetée, une place offerte », deux pizzas pour le prix d’une…,
  • logique d’accès, comme pour les ventes privées.

Le sponsoring

Le sponsoring de projet permet à une entreprise d’associer sa marque à un événement. Cette forme de sponsoring autorise l’entreprise à utiliser la marque du projet pour faire de la publicité pendant le temps de l’événement (promotion avant et pendant l’événement).

Le sponsoring structurel permet à une entreprise d’associer sa marque à un club ou une organisation. Le meilleur exemple est celui des maillots des joueurs de football, estampillés du nom de marque d’une entreprise.

La promotion des ventes

La promotion des ventes a lieu en boutique ou a une relation étroite avec celle-ci. Elle concerne directement le produit en tentant de le mettre en avant

La promotion sur les prix

  • Prix d’essai
  • Lots
  • Coupons de réduction
  • Offres de remboursement

Primes

  • Agencement particulier : achalandage, girafes (offres « 2 pour le prix d’un », « 50 grammes gratuits »)…
  • Conditionnement et packaging
  • Prime différée (la 11e pizza acheté est gratuit)
  • Prime contenant : le verre de cornichon réutilisable
  • Reprise de l’ancien matériel

Échantillons, essais

  • Offre « satisfait ou remboursé
  • Essai de produit ou dégustation
  • Démonstration
  • Échantillonnage croisé : offrir une portion de produit contenue dans un emballage avec un produit payant

Jeux et concours

  • Concours des 10, 20 ou 100 premiers
  • Concours qui met en avant la chance (« tentez votre chance »)
  • Loteries

Les relations publiques

Cette communication s’adresse moins au consommateur. Il s’agit de développer son réseau associatif, sa visibilité dans les administrations et les organisations à but non lucratif. L’image compte avant tout.

  • cadeaux d’entreprise,
  • CE performant-Service consommateur comprenant les conseils,
    l’assistance téléphonique ou internet, le service après-vente,
  • lobbying,
  • associations,
  • ONG,
  • think Tank,
  • incubateurs, écoles de commerce,
  • services de l’Etat : Oséo, Ubifrance, CCI régionales…,
  • les prescripteurs : personnalités connues qui peuvent représentent votre produit. Le sélectionneur Guy Roux avec de l’eau de source, des acteurs pour le Crédit Lyonnais, mais aussi des musiciens, sportifs, etc, qui peuvent porter les vêtements que vous vendez. L’entreprise Lulu Frenchie, par exemple, a fait appel à Lady Gaga pour donner un coup de pouce « tendance » à ses lunettes.

Street Marketing

  • Les goodies sont basés sur la promotion par les clients. Pensez visible et pratique : sacs, autocollants, t-shirts, lunettes, chapeaux… selon votre produit, et vos moyens.
  • L’affichage mobile : voiture ou autocars personnalisables
  • L’homme-sandwich
  • Le flash-mob

Le marketing hors média est beaucoup plus libre que le marketing média, il offre plus de solutions. Si vous trouvez d’autres façons de faire connaître son entreprise en dehors des médias, faites-le-nous savoir, nous serons ravis d’agrémenter cette liste.

Voilà un panorama de tout ce que vous pourrez entreprendre pour faire connaître votre activité dans les médias. Connaissez-vous d’autres solutions, que vous avez expérimentées ou dont vous avez entendu parler ?

La communication Via Internet

Bientôt !

Venture Capital versus Capital Risque

« Venture Capital » et « Capital Risque » sont deux notions proches mais qui ne sauraient être parfaitement similaires, notamment du fait des différences qu’elles impliquent dans l’attitude de l’investisseur. L’une de ces deux notions est-elle plus pertinente que l’autre ? Voici quelques éléments d’explication pour bien comprendre de quoi il est question.

En 2002, George W. Bush a eu cette phrase qui a fait bondir les Français lors d’une discussion qu’il tenait avec le Premier Ministre Britannique Tony Blair sur le déclin de la France : “Le problème avec les Français c’est qu’ils n’ont pas de mot pour entrepreneur”. Réaction immédiate : Monsieur Le Président des Etats-Unis qui n’y connait rien, le mot Entrepreneur vient du français !

Dans toute cette histoire, qu’est-ce qui a le plus choqué ? Le fait de la méconnaissance de l’histoire et de l’origine du mot, bien trop souvent attribué aux américains ? Ou le fait que celui-ci exprime tout son potentiel aux Etats-Unis contrairement à la France ?

Cette dernière question est loin d’être anodine et va me permettre d’introduire deux termes bien connus de tous : « Venture Capital » et « Capital Risque ».

Des fonctions proches mais de profondes différences sous-jacentes

Ils remplissent exactement la même fonction au sein de l’écosystème financier des entrepreneurs. Le premier est largement utilisé dans le monde anglo-saxon et au-delà, le deuxième n’est connu que des Français.

Le sens des mots « Venture » et « Risque » met en lumière leurs différences intrinsèques et la manière dont l’investisseur aborde un placement potentiel.

« Venture » qui peut être traduit par Aventure est à la fois très proche de « Risque » et très éloigné par l’abnégation de ce dernier. Une aventure comporte toujours des risques qui peuvent être anticipés ou tout simplement occulté pour mieux avancer…et finalement donner toute la définition d’un entrepreneur : être en perpétuelle résolution de problèmes nouveaux pour écrire une histoire. Les Venture-Capitalistes parient sur les hommes qui constituent une équipe et leur capacité à transporter l’interlocuteur dans leur idée…. Cette aptitude à vendre le projet est une source fiable, pour ces investisseurs, que leur investissement trouvera un écho positif avec cette union de forces vives. Cette démarche est directement liée au fait que les Américains sont très sensibles au marketing, à la manière de faire passer un message et la réponse à celui-ci.

Au contraire, les Français, éduqués aux mathématiques des Grandes Ecoles ne savent résoudre des problèmes qu’autour d’une équation dont le résultat positif ou négatif influencera beaucoup la décision d’investissement ou non. Chez les Américains le business plan est là pour déterminer une route qui ne sera jamais droite. En France, ce même business plan a une importance capital sur les chiffres qu’il fait remonter…sont-ils réalistes, qu’elle perspective de retour sur investissement par rapport au chiffre d’affaires escompté etc…Cette démarche et analyse dépassionnée d’un projet, à tort ou à raison n’est pas dénuer de sens.

Aucune des deux notions n’est meilleure en soi

Depuis le début de la crise en 2008, le bilan des Venture-Capitalistes est sévère avec de très grosses pertes qui n’ont pu être effacées par la pépite tant attendue. Du côté français, pas plus de pépites mais le conservatisme du système d’investissement par les chiffres a joué son rôle de minimisation du risque de perte.

Au final, le système américain d’investissement est plus que valable en période de croissance, là où les Français peinent à profiter des retombées par manque de prise de risque. A l’inverse, en période de crise, le modèle français pourrait faire référence dans le monde de l’investissement.

Et vous….êtes-vous plutôt Venture ou Risque ?

Quel outil pour le référencement payant de votre site ?

Votre site internet est en ligne ! Félicitations ! Vous, vos proches et vos collègues le trouvent « vraiment bien » ? Tant mieux ! Il serait donc dommage que vous soyez les seuls à le visiter. Pour y parvenir, le référencement naturel reste une des solutions les plus efficaces mais surtout la plus pérenne. Elle est toutefois complexe et longue à mettre en place et quoi qu’il en soit, votre site ne « remontera » dans les moteurs de recherches qu’après plusieurs mois.

Les solutions payantes comme alternative

L’utilisation du référencement payant constitue une alternative plus simple et plus rapide et consiste à rémunérer des acteurs majeurs du web afin de promouvoir votre site internet. Si Google intervient sur le marché depuis longtemps, Facebook propose des outils de plus en plus poussés. Mais comment choisir la solution qui convient le mieux à votre site ?

En évitant d’entrer dans trop de détails techniques, voici un comparatif de ce que peuvent vous apporter en la matière Google AdWord et la publicité Facebook.

Les points communs des deux techniques

Des points communs relient ces deux solutions. La possibilité de payer « au clic » ou à l’impression, et la sélection géographique de la diffusion sont des options que vous retrouverez chez Google et Facebook. Il en va de même pour le suivi en ligne de votre campagne. Ce dernier point s’avère particulièrement utile pour ajuster des paramètres aux vues des premiers résultats.

Les différences de qualification

Le mode de fonctionnement diffère grandement. Google AdWord se base sur les mots clés saisis par les internautes lors de leurs recherches. Si ces items correspondent aux critères que vous avez paramétrés, le lien vers votre site internet apparaîtra en avant dans la page de résultats du moteur de recherche. Le niveau de qualification des prospects s’avère donc particulièrement efficace puisque ces derniers ont justement saisi ce que vous proposez. 

Facebook fonctionne uniquement à partir de critères tels que le sexe, l’âge ou les centres d’intérêts. Une publicité apparaît ensuite sur les profils sélectionnés. L’internaute cliquant sur la publicité sera renvoyer sur l’URL de votre choix, qu’il s’agisse de votre page ou de votre site internet.

La viralité de Facebook 

Si le recours à Facebook reste moins qualifié, d’autres avantages inhérents aux réseaux sociaux vont en sa faveur. Tout d’abord le caractère viral permet que lorsque quelqu’un clique sur votre publicité et devient par conséquent fan, ses propres contacts voient cette action s’imprimer. De plus, l’utilisation pertinente de votre page favorise le référencement naturel de votre site web. Facebook, grâce à l’aspect viral, est efficace pour les offres généralistes. Pour le BtoC, pour lequel l’achat impulsif reste logiquement plus important, Facebook sera sans doute plus intéressant.

La capacité à générer une audience forte

En termes d’audience, c’est-à-dire en nombre d’internautes susceptibles de voir votre publicité, Google reste devant. Cet avantage quantitatif est très intéressant pour les biens ou services de niche, autrement dit dont la cible potentielle est dès le départ très restreinte. Au niveau de la cible, on peut en schématisant, considérer Google AdWords plus adapté au BtoB. On espère en effet qu’un responsable des achats n’optera pas pour un modèle de copieur car il en vu une publicité sympa sur son compte Facebook pendant ses heures de travail.

La simplicité d’utilisation

En ce qui concerne la simplicité d’utilisation, bien qu’un temps d’adaptation soit nécessaire, Facebook demeure plus simple. Le recours à Google qui offre d’avantages d’options de paramétrages devient rapidement compliqué, surtout si on ne connait pas le jargon du secteur. Des conseillers d’agences partenaires peuvent vous aider mais vous pourrez avoir des difficultés à les suivre.
Bien que l’aspect tarifaire soit difficile à étudier du fait des possibilités différentes de paramétrages, on peut estimer que votre publicité Facebook vous reviendra moins chère.

Pour conclure, comme souvent en communication, il n’y a pas de bonne ou mauvaise solution, il n’y a que des outils adaptés ou inadaptés à votre offre. Google conviendra parfaitement à une entreprise mature qui dispose d’une offre BtoB relativement ciblée car la structure disposera en interne des moyens humains et financiers pour gérer la campagne. A l’inverse, Facebook s’adaptera parfaitement à une jeune PME qui vise une cible BtoB pour une offre grand public.

Les 4 activités pour apprendre l’anglais (partie 1)

Pour maitriser parfaitement une langue étrangère, il est nécessaire de maitriser 4 activités : lire (en anglais Read), écrire (Write), écouter (Listen), parler (Speak). C’est avec une combinaison de ces 4 activités qu’on arrive à communiquer efficacement. Elles posent cependant des problèmes bien différents.

Des activités inégalement considérées

Pour la plupart des gens ce sont les activités Listen et Speak qui sont les plus attrayantes et apparaissent comme les plus nécessaires. Elles sont celles qui vous confrontent directement à votre interlocuteur et peuvent vous mettre en difficulté. Elles s’avèrent particulièrement nécessaires lorsque vous voyagez. Pour d’autres, ce sont les activités de Read et Write qui apparaissent comme suffisantes car ils communiquent principalement par e-mail ou courrier.

Chacune des 4 activités pose des problèmes différents. 

L’activité qui est peut être la plus simple pour commencer reste le « Read » ou lecture. Il suffit d’un niveau correct pour déchiffrer des textes de base notamment si vous disposez d’un dictionnaire français-anglais. Il est assez facile de se procurer des textes en anglais que ce soit sous le format papier (Journaux, Magazines, Info Touriste..), ou numérique (Sitewebs, Ejournaux,…) pour s’entrainer. En peu de temps et avec un peu de courage, vous devriez réussir à améliorer votre vocabulaire et votre construction grammaticale. Lire régulièrement permet d’enrichir son vocabulaire et de vous habituez aux structures grammaticales.

Le « Write » ou l’écriture demeure également assez simple. Il suffit de prendre un stylo et du papier, ou un ordinateur… et de se lancer. La grande difficulté n’est pas d’écrire mais bien d’identifier si ce que l’on écrit est exact ou non. Dans un premier temps, utiliser Spellcheck de Word peut s’avérer utile, mais le logiciel ne prend que très peu en compte la complexité d’une langue. Autre solution et remède classique de notre enfance « The Penfriend » qui reste une technique efficace et qu’il est facile de mettre en œuvre via un échange d’email avec un collègue de travail ou un ami.

Dans le prochain article nous aborderons : « Ecouter » (Listen) et « Parler » (Speak)

N’oubliez pas

• Apprendre une langue n’est pas difficile mais demande souvent de s’immerger. Il vous faut prendre un peu de temps et faire un peu d’effort et vous y arriverez.
• « YES YOU CAN ». A chaque fois que vous rencontrez quelqu’un qui parle la langue que vous souhaitez apprendre : « ON ESSAIE – ON DIT QUELQUECHOSE »
• Faites vos premiers essais de préférence avec des gens sympas (et non avec le Big Boss from New York).

Publication des comptes : simplification ou complication de la vie des TPE/PME ?

Il y a parfois des effets d’optique dont nos responsables politiques se servent pour donner le change au grand public sur l’effort de simplification administrative qu’engagerait l’Etat. L’arrêt de la publication des comptes est un exemple flagrant de ce système, dont les conséquences ne sont pas mesurables en termes d’impacts réels sur l’économie des entreprises.

La mesure en elle-même

Tout d’abord, de quoi parle-t-on ? La mesure envisagée concerne la « publication » à comprendre comme la publicité des comptes déposés au greffe des tribunaux de commerce. D’ores et déjà le lecteur chef d’entreprise s’aperçoit que la formalité qui lui incombe chaque année n’est pas supprimée.

D’ailleurs comment le serait-elle ? L’Etat confie au Tribunaux de Commerce un rôle de prévention des difficultés des entreprises. Alors donc, l’entreprise dépose ses comptes mais le greffe du tribunal de commerce ne les publie pas. Et hop disparition des informations sur INFOGREFFE, Société.com, et autres officines d’informations financières !?

Les motivations de cette mesure

La motivation première de cette suppression semble trouver sa source dans l’intelligence économique d’une part, et les relations d’affaires entre fournisseurs et grande distribution et /ou sous-traitants et donneurs d’ordres dans le monde industriel, d’autre part.

Ce vecteur d’analyse n’est pas à négliger si la publication entraine des « pressions » de reversement de marges des plus faibles vers les plus forts !

Les autres impacts à prendre en compte

Mais pour autant les initiateurs du projet de suppression de la publication ont-ils mesuré les impacts sur la confiance dans les affaires, et sur l’octroi des crédits bancaires ?

La publication des comptes permet aux TPE de savoir si la relation qu’il établisse avec un tiers est saine et permet par des outils de scoring de battre en brèche la notation Banque de France et de défendre devant les établissements financiers les qualités intrinsèques des entreprises.

Vers une limitation des crédits octroyés

La mesure d’absence de publication semble porteuse d’un renforcement de la limitation du crédit.
Rappelons que seules les entreprises de plus de 750 000 euros de chiffre d’affaires bénéficie d’une note banque de France dont la lecture est souvent et par ailleurs, contestable.

Bref s’il faut ne plus publier, alors ne publions plus non plus :
– Les inscriptions de privilèges de l’administration fiscale et des organismes sociaux qui « plombent » d’une manière irrémédiable les entreprises dans leurs relations d’affaires
– Une situation de redressement judiciaire
– Etc…

En conclusion

Cette mesure n’est pas une réponse de simplification, et expose à un risque de complexification pour les petites entreprises, voire de rupture dans la chaine de confiance.

Elle ne s’inscrit pas vraiment non plus dans le dispositif européen de volonté de réforme et d’allègement des couts pour les micros et petites entreprises.

L’art est difficile et la critique est facile, mais le saupoudrage ne peut pas être toléré alors qu’en même temps des réflexions se poursuivent sur l’existence même de la justice consulaire liée aux tribunaux de commerce et que les corps intermédiaires font l’objet d’études de suppression.
Le législateur serait bienvenu à une réforme en profondeur prenant en compte la vitesse d’internet, la dématérialisation, le besoin de sécurité de tous et l’internationalisation des affaires.
Alors nous verrons si la non-publication des comptes est une réelle simplification !

Créer un site vitrine moderne à peu de frais

Le rapport « Impact d’Internet sur l’économie française », réalisé par le cabinet McKinsey et publié en 2011, indique que la France est l’un des pays dont les internautes sont les plus connectés et les plus actifs en ligne mais que seuls 40% des PME et professionnels français disposent d’un site web actif, contre près du double au Royaume-Uni ou en Allemagne.

Outre ce paradoxe, le rapport conclut également que « les PME les plus actives en ligne sont aussi celles qui croissent et exportent le plus. »

Si la majorité des professionnels français a conscience de l’importance d’être présent sur internet, beaucoup craignent que « se lancer » soit coûteux et chronophage. Cependant, il existe de plus en plus de solutions, gratuites ou payantes, et couvrant une large gamme de besoins pour aider les professionnels à se lancer en ligne rapidement et sans effort.

Quels sont les principaux critères à prendre en compte avant de créer son site vitrine ?

En fonction de vos besoins, de votre budget et de vos ressources en interne, vous trouverez forcément une solution adaptée pour développer votre vitrine sur internet. Quatre critères sont déterminants pour vous aider à choisir cette solution.

1. Les ressources dont vous disposez en interne : vos collaborateurs sont-ils capables de gérer l’hébergement d’un site internet ? Savent-ils mettre à jour le contenu de votre site web et mettre en ligne les modifications ?
2. Le prix : il existe des solutions permettant de créer des sites web très aboutis visuellement et à bas coût.
3. La simplicité d’édition : votre site internet est la vitrine de votre entreprise. Celle-ci est en perpétuelle mutation : lancement de nouveaux produits/services, mise à jour des fonctionnalités de vos produits, recrutements de nouveaux collaborateurs, nouvelles actualités à mettre en avant… Par conséquent, votre site web doit être éditable simplement, rapidement, et si possible sans coûts additionnels, de façon à refléter l’image de votre activité actuelle, et non pas celle d’il y a un ou deux ans.
4. L’universalité des supports : étant donné l’essor de l’internet sur tablettes et mobiles (déjà près de la moitié des internautes naviguent sur ces derniers), votre site internet a tout intérêt à être consultable sur ces supports. Dans cette optique, deux possibilités prévalent : développer un site ou une application spécifiquement dédiés aux mobiles en plus de votre site internet principal, ou développer ce dernier en « responsive design », c’est-à-dire dont le design s’adapte à l’appareil utilisé par l’internaute, de façon à permettre une navigation optimale sur tous les supports (ordinateur, tablette, Smartphone, TV…)

Quelles solutions pour quels besoins ?

Les agences web

De nombreux professionnels ont recours à des agences web qui permettent de disposer d’un site web très abouti, mais qui nécessite de consacrer un budget conséquent, ce qui n’est pas toujours pertinent en fonction de votre activité.

Les agences gèrent la création, l’hébergement et la maintenance de votre site web, parfois également le référencement de façon à faire apparaître votre site web en bonne position dans les résultats Google.
En plus d’exiger un investissement initial de cette ampleur, les agences ont la fâcheuse tendance à surfacturer l’hébergement et les modifications intervenant après la publication de votre site.

Coût : plusieurs milliers d’euros pour la création du site web + plusieurs centaines d’euros par mois d’hébergement + plusieurs centaines d’euros par modification du site. Comptez le double du prix pour un site consultable sur les supports mobiles.

Les Content Manager System (CMS)

Vous avez peut-être entendu parler de WordPress, Joomla, ou d’autres solutions CMS. Celles-ci présentent l’avantage de vous permettre de créer un joli site web à bas coût. En outre, vous pouvez éditer vous-mêmes votre contenu via des formulaires, ce qui vous permet de mettre à jour facilement et sans surcoût votre site web.
Cependant, la création, l’hébergement et la maintenance de votre site nécessitent tout de même un certain niveau de connaissances informatiques. Vous devez notamment souscrire à un hébergement et savoir vous servir d’un client FTP pour placer vos fichiers sur la toile.

Concernant l’adaptabilité sur supports mobiles, certains thèmes sont développés en « responsive design » et sont donc consultables sur 100% des appareils utilisés par votre audience.

Coût : prix d’achat du thème (entre 0 et 100 euros) + prix de l’hébergement (environ 50 euros par an au minimum) + temps consacré à la création, l’édition et le maintien du site.

Les solutions « tout en un »

Ces solutions vous permettent de créer, de mettre à jour et d’héberger votre site web sans disposer d’aucune compétence web en interne. Elles misent tout sur la simplicité d’utilisation, de façon à permettre à tout novice en informatique de disposer de sa vitrine sur internet.

Une solution comme wix par exemple, gratuite, permet de construire un site web soi-même qui sera automatiquement hébergé sur internet. Cependant, les sites wix ne sont pas adaptables sur les supports mobiles, et nécessitent tout de même un certain investissement temporel pour concevoir et mettre en forme votre site web. D’ailleurs, il convient d’avoir quelques notions en ergonomie pour que le résultat soit satisfaisant visuellement et permette une navigation fluide.

La solution SmooSite vous permet également de créer votre site web, de l’héberger et de l’éditer à peu de frais. LesSmooSites ont l’avantage d’être systématiquement en « responsive design » et s’adaptent par conséquent à tous les appareils de navigation web, ce qui permet d’élargir considérablement votre audience. En outre, une fois que vous avez choisi votre thème principal, vous n’avez pas à positionner vous-même votre contenu : il vous suffit d’envoyer vos textes et vos images via un système de formulaires et des designers se chargent de les intégrer harmonieusement à votre site. Enfin, vous pouvez mettre à jour le contenu de votre site à n’importe quel moment sans aucun surcoût.

Coût : 50 euros par mois tout compris.

Entrepreneurs, prenez garde à la « malbouffe » !

Comme c’est un domaine qui me plait beaucoup, je souhaitais vous donner quelques exemples d’aliments néfastes à la santé qui pullulent dans nos magasins favoris. L’objectif étant de les diminuer afin qu’ils ne provoquent pas d’effets délétères. La santé est déterminante pour gérer son entreprise. On peut être tenté de la négliger par manque de temps mais au final il d’agit d’une tactique absolument pas payante puisque votre productivité diminue également. Voici quelques exemples courants de malbouffe qui peuvent avoir des effets négatifs sur la santé à long terme :

Les jus de fruits :

A part ceux indiquant « 100% jus de fruits pressés » (et encore avec modération) les autres se voient rajouter 10 grammes de sucre par litre, le reste étant rempli de colorant, d’exhausteur de gout et tutti quanti. Conclusion, vous achetez de l’eau avec du sucre et plein de produits chimiques pour 2€50 le litre en moyenne. A ce prix-là, je vous conseille d’acheter un blender et de mixer 2 fruits épluchés tous les matins. Source de vraie vitamine et d’antioxydant pour rendre votre organisme plus fort et plus énergétique en matinée. 5 minutes le matin chronomètre et éplucheur en main !

Pour le rayon jambon blanc, tranche de poulet et dinde :

Nous dépassons le seuil de l’audible ! En effet, jetons un œil sur le mode de fabrication :
Vous prenez du vrai jambon, que vous portez à une température le rendant liquide avec lequel vous mélangez le double de son poids en eau. Rajoutez du sel et des phosphates et autres produits chimiques pour fixer l’eau. Du « E.. » pour lui donner la couleur rose, du « E.. » pour lui donner le gout du jambon, des conservateurs et autres produits chimiques pour stabiliser cette « matière ». Redescendu à une température permettant de trancher et de mettre sous barquette puis mis en rayon.

Ce petit voyage du jambon arrivant dans votre organisme provoque donc les mêmes effets qu’au jambon ! Rétention d’eau, stockage de produits chimiques dans vos graisses corporelles et dans votre vésicule. Tout cela pour gagner le temps d’aller acheter chez le boucher du vrai jambon au torchon ou à l’os et le tout à la coupe! La différence de gout et l’arnaque sur le prix (tarif moins cher, mais vous achetez de l’eau !) justifient totalement d’abandonner l’énorme rayon jambon du supermarché.
Pour information, c’est le même procédé de fabrication pour les différentes saucisses industrielles… il est à noter selon les chercheurs de Harvard que 50 grammes par jour de ce type de produits augmente de 50% la probabilité de devenir diabétique. Faute aux conservateurs chimiques qui endommagent le pancréas.

Allons au rayon des yaourts :

Je vous avais déjà parlé des ajouts de graisses de porc et gélatine de porc et du tissu conjonctif de bœuf. Conclusion, les seuls yaourts acceptables outre les yaourts au soja, sont les bifidus et les latobifidus. Préférez toujours un yaourt de base et rajoutez du miel ou de la confiture. Bien que dans certaines confitures il y a aussi de la gélatine de porc !

Le saumon fumé :

Plus il est rose et brillant, plus il est trafiqué. Supplément de « E.. » pour le rose et ce charmant animal est nourri depuis peu et ceci grâce à l’autorisation de l’Europe avec des farines d’animaux morts. Attendez-vous donc au prochain scandale du saumon !

Le pain bien blanc :

Coluche nous aurait sûrement bien fait rigoler là aussi ! Plus blanc que blanc, du pain toujours plus propre, on peut même s’en servir pour nettoyer son évier !

Comment font-ils cet effet « blanc » ? En rajoutant de l’aluminium dans les levures et les farines. Interdit par l’Europe mais toujours autorisé en France, cela accélère les risques de cancer. On peut alors se dire, mangeons du pain grillé ou bien cuit ! Et là, c’est l’effet de « Maillard », tout produit cuit à haute température (Sup à 100°) provoque la glication. C’est la partie trop cuite qui se colmate dans le sang avec une protéine circulante qui a comme effet principal de créer les taches brunes sur la peau, un vieillissement prématuré de nos cellules et un lien avec le cancer lié à l’élimination de ces molécules carbonisées !

Quand vous faites un barbecue de type normal avec la grille sur les flammes : celui qui fait le barbecue fume l’équivalent de 1000 cigarettes grâce aux vapeurs de graisses brûlées. Privilégiez les appareils électriques ou bien avec grilles verticales pour que la graisse ne rentre pas en contact avec les flammes. Pour information, une saucisse grillée, noircie de partout, c’est juste l’équivalent de 200 cigarettes ! Avis aux amateurs réguliers du barbecue. Source de cancer le plus efficace dans l’échelle de la malbouffe. Moi qui adorais les viandes grillées… A consommer avec modération.

Certains me diront, « on ne peut plus rien manger », « l’alimentation devient ennuyeuse »…
Je pencherais pour éviter de manger souvent les aliments considérés comme néfastes à la santé, de seulement les goûter avec modération et se focaliser sur les aliments santé source de protection de l’organisme. Et c’est là que réside notre seule chance de rester en bonne santé pour vivre mieux et plus longtemps.
Dans une prochaine newsletter, je vous ferais une liste exhaustive des produits positifs pour la santé à manger sans modération.

Le capitalisme est-il moral ? : la grande question pour l’entrepreneur

Notre participation au capitalisme n’interdit pas que nous nous interrogions sur sa moralité. Si la question de la morale est à la mode, « le capitalisme ne pose pas la question. C’est en partie ce qui fait sa force : il n’a pas besoin de sens pour fonctionner. Mais les individus, si » (1).

C’est cela qui nous intéresse : le rôle de l’individu, et tout particulièrement le rôle de l’entrepreneur. Le capitalisme n’est ni moral ni immoral, il est amoral (2). C’est un système de production qui doit se conformer autant que possible aux exigences de l’éthique

Dans Le capitalisme est-il moral ?, le philosophe André Comte-Sponville définit quatre ordres distincts.

Le premier celui de l’ordre économico-techno-scientifique auquel appartient le capitalisme et les trois autres : l’ordre juridico-politique, l’ordre de la morale et l’ordre éthique.

Les différents ordres et leurs limitations

Nous ne pouvons laisser à cet ordre sa seule spontanéité interne sans aller à la catastrophe : incapable de se limiter lui-même, « nous ne pouvons le limiter que de l’extérieur » (3), et c’est là qu’intervient l’ordre supérieur du juridico-politique (ordre n°2 : la loi, l’Etat, structuré par l’opposition du légal et de l’illégal).

Cet ordre n’interdit pas la haine, il doit donc également être limité de l’extérieur, par l’ordre n°3, l’ordre de la morale. Si l’ordre de la morale n’a pas besoin d’être limité, car on ne saurait être trop moral, il a cependant besoin d’être complété car une dimension essentielle manque à l’individu qui ne fait que son devoir : l’éthique, l’ordre n°4, aussi appelé « ordre de l’amour » par l’auteur. Cet ordre n’a pas besoin d’être limité car l’amour infini n’est pas une menace. La morale c’est ce qu’on fait par devoir. L’éthique c’est ce qu’on fait par amour (amour de la vérité, de la liberté, de l’humanité ou du prochain).

La présence dans les 4 ordres

La difficulté, « c’est que nous sommes tous, toujours, dans ces quatre ordres à la fois », écrit Comte-Sponville, ajoutant que si « les quatre sont nécessaires, aucun n’est suffisant » (4). Car il y a deux dangers : vouloir soumettre les ordres supérieurs aux ordres inférieurs (la barbarie), et vouloir annuler les ordres inférieurs au nom des ordres supérieurs (l’angélisme). C’est pourquoi il me semble indispensable pour l’entrepreneur d’aujourd’hui de lire Le capitalisme est-il moral ?. 

Un appel à la responsabilité

L’ouvrage est un appel à la responsabilité individuelle. Nous ne pouvons compter sur le marché pour être moral à notre place. Dans un climat de délitement du lien social (car en effet, « quelle communauté quand il n’y a plus communion ? »(5)), chacun d’entre nous, chaque entrepreneur et leader, a un rôle social. Nous avons la responsabilité de créer du lien au sein de notre écosystème (notre équipe, notre entreprise, notre réseau). Le leader se doit d’être un exemple et de favoriser le développement d’un climat d’intelligence collective, d’un environnement éthique ou, pour reprendre les termes de Comte-Sponville, d’amour. 

Le leader a la responsabilité, pour emprunter les mots de Jacques-Antoine Malarewicz, de « redonner une dimension humaine et solidaire à la vie sociale, comme une réponse possible face à l’anonymat de la globalisation » (6).

« Si nous voulons qu’il y ait de la morale dans une société capitaliste, cette morale ne peut venir, comme dans toute société, que d’ailleurs que de l’économie » (7), écrit l’auteur. Il y a donc là un appel à notre responsabilité individuelle. Le capitalisme est-il moral ?, une lecture d’actualité.

Notes :

(1) André Comte-Sponville, Le capitalisme est-il moral ?, Albin Michel
(2) Ibid : «Ce n’est pas la morale qui détermine les prix; c’est la loi de l’offre et de la demande. Ce n’est pas la vertu qui crée de la valeur; c’est le travail. Ce n’est pas le devoir qui régit l’économie; c’est le marché. Le capitalisme, c’est le moins que l’on puisse dire, ne fait pas exception. A ma question-titre : «le capitalisme est-il moral?», ma réponse est donc : Non… le capitalisme n’est pas moral; il n’est pas non plus immoral; il est – mais alors totalement, radicalement, définitivement – amoral.»
(3) Ibid
(4) Ibid
(5) Ibid
(6) Jacques-Antoine Malarewicz, Systémique et entreprise, 3e édition, collection Village Mondial, p.7.
(7) André Comte-Sponville, op. cit.

Les communautés de marque en ligne : grands principes et importance stratégique

Avec l’accès généralisé à internet, de nouveaux phénomènes apparaissent, c’est le cas des communautés de marque en ligne. Elles représentent des groupes d’acteurs partageant des valeurs, des normes et possédant un lien d’attachement particulier, commun, à une marque. L’enjeu est de taille tant leur impact est important et croissant dans la stratégie des marques.

Du monde réel au monde virtuel…mais toujours réel

Les communautés existent depuis la nuit des temps et l’apparition de l’espèce humaine. Autrefois elles étaient le signe d’une appartenance géographique, d’un attachement local. Depuis l’avènement d’Internet tout a changé, et les communautés en ligne regroupent des gens du monde entier, qui ne se sont souvent jamais rencontrés et partagent un intérêt commun.

Les communautés virtuelles sont multiformes : certaines ont pour but d’informer, d’autres d’échanger, de partager, ou d’aider leurs membres. Dans certains cas, tous peuvent participer, poster leurs contributions, dans d’autres cas, cela est réservé à certains (Weblogs). Beaucoup de moyens de communication y sont utilisés : textes, sons, images, vidéos, données. Ainsi peut-on chatter, participer à des forums, témoigner, se cacher derrière un avatar…Tout ceci a notamment conduit à l’explosion des réseaux sociaux qui ne forment pas des communautés, car elles sont ouvertes à tous le plus souvent, sans véritable démarche communautaire.

L’étude des communautés -off et online- est une entreprise qui a toujours été pluridisciplinaire. Ainsi, a-t-on eu recours entre autres à la sociologie, l’ethnographie, la démographie ou même la sémantique. Mais la donne a changé et de nouvelles questions se posent pour les communautés en ligne : Que font les membres en ligne ? Qu’est-ce qui les attire ? Les motive ? Comment s’expriment-ils ? Que disent-ils ? Comment est organisée la gouvernance ? Qui sont les influenceurs ? Pourquoi certains participent, contribuent, alors que d’autres se contentent d’observer, de profiter de la communauté sans donner leur temps, leurs conseils, leurs expertises ?
Aussi bon nombre de nouvelles techniques sont apparues pour comprendre le fonctionnement d’une communauté en ligne.

Des définitions à géométrie variables

Selon l’angle abordé, les communautés en ligne sont décrites de façons très disparates. On peut généralement les caractériser via :

  • Les contenus : articles, informations, actualités sur un sujet d’intérêt pour la communauté
  • Les forums, newsgroups et emails pour la communication asynchrone entre les membres
  • Le chat et les messages instantanés pour la communication en temps réel

Parmi les plus anciennes communautés en ligne, on peut citer :

  • http://www.gaiaonline.com/ communauté de jeux en ligne avec plus de 23 millions de membres.
  • buddypic où vous publiez une photo de vous et êtes jugé en conséquence, à vos risques et périls…

Les communautés en ligne se construisent sur des valeurs

On peut notamment évoquer : l’intérêt commun, la culture, l’éducation, l’humanisme, l’égalité, les services, l’information, le développement durable et la communication. Il faut donc servir les intérêts, les besoins sociaux et les attentes de la communauté par le biais d’une plateforme technologique performante.

La communauté en ligne permet aux plus timides de s’intégrer progressivement, alors qu’ils ne le feraient qu’avec difficultés autrement, en face à face. Elle leur permet d’échanger avec d’autres personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt. De même, l’apprentissage en ligne, l’e-learning et les plateformes collaboratives jouent depuis quelques années un rôle prépondérant dans l’éducation, la formation initiale, mais aussi l’executive education ou la formation continue.

Un grand nombre de communautés sont également dédiées à la santé, aux médecins ou scientifiques. Elles offrent à leurs membres une formidable agora, avec un partage du savoir, des études de cas, des analyses, des données, des images, des contenus multimedia…

L’idée tourne souvent autour d’un apprentissage réciproque via les membres de la communauté. Le travail collaboratif et en groupe est l’un des bénéfices majeurs en ligne. Ainsi, le fait d’être potentiellement connecté à des milliers de membres de par le monde, offre une puissance de travail jusque-là inégalée. L’impact sur les coûts est aussi remarquable, car le travail communautaire est souvent fait gracieusement, en synergie, sans coût réel. Cette technologie simple d’usage, peu onéreuse, puissante, accessible est à l’origine de son succès. Bien sûr, certaines communautés sont d’accès payant (sites de rencontres, sites de jeu en ligne…).

Vers une typologie des communautés en ligne

Un certain nombre d’auteurs ont travaillé sur une classification des communautés en ligne, et ce, afin de mieux comprendre comment elles sont structurées, comment elles fonctionnent.

Dans un article intitulé « The real value of on-line communities, » par A. Armstrong et J. Hagel publié par la prestigieuse Harvard Business Review, les auteurs décrivent 4 grandes familles de communautés :

  • Les communautés de transaction : elles sont centrées sur des produits ou services. Les membres interagissent afin de finaliser un achat
  • Les communautés d’intérêt : elles fédèrent des personnes partageant des connaissances, un savoir-faire spécifique sur un sujet précis
  • Les communautés de mondes virtuels : elles ouvrent sur de nouvelles formes de réalité, en offrant des jeux où les participants sont souvent représentés par des avatars
  • Les communautés relationnelles : les membres communiquent entre eux, parfois sans dévoiler leur identité, à des fins de rencontres, pour rechercher des amis, faire des connaissance, tisser des relations sociales

L’attachement à la marque est fédérateur et sert de tropisme, c’est un élément central à l’instar de la communauté Sephora US Beauty talk http://community.sephora.com/. Les membres y trouvent des contenus qui correspondent à leurs attentes, ils peuvent s’identifier à la marque, et ont conscience d’interagir avec des pairs qui ont les mêmes centres d’intérêt ou passions. Devenus acteurs de la marque, ils peuvent faire évoluer le site collectivement, son design, son architecture, ses contenus.

Tous les membres qu’ils soient d’éminents contributeurs (superfans ou fans) ou simples participants, ont des bénéfices mutuels et un intérêt tangible à faire partie de la communauté. Les participants par leurs contributions, posts, conseils, interventions, reçoivent des marques de reconnaissance de la part des autres membres et sont ainsi valorisés.

Ainsi s’opère une hiérarchisation des membres et nait une forme de co-gouvernance, puisque les superfans sont la force motrice de la communauté, et que la marque se réserve le pouvoir d’intervenir. A ce titre, les agents de la marque se doivent de « modérer avec modération » afin de ne pas tuer la dynamique communautaire qui repose avant tout sur la confiance et la motivation des membres.

Les communautés de marque qui permettent d’engager une relation « peer-to-peer » se doivent d’appartenir à la marque elle-même car contrairement aux investissements réalisés sur les réseaux sociaux, elles sont entièrement « ROI Driven ». Autrement dit, leurs coûts induits, mais surtout leur rentabilité sont précis, mesurables, mesurés et même prévisibles.

Ce sont de véritables plateformes d’engagement. D’après l’institut Forrester, dans son étude « The ForresterWave™: CommunityPlatforms, Q4 2010” dès novembre 2010 et jusqu’à maintenant, le leader mondial est sans aucun doute Lithium Technologies.

Les raisons en sont multiples. Mais la première est que – du fait de sa science du Social – cette plateforme communautaire de marque qui permet aux clients de s’entraider et de servir de support aux clients, est un véritable outil d’engagement Clients. Ceux-ci, vos fans, super-fans, utilisateurs avisés ou ambassadeurs de la marque, s’engagent au service de leurs pairs et réalisent une importante partie du service clients pour toutes les demandes génériques et non personnelles.

En cela, via le phénomène de «déflection», les services clients des marques disposant d’une plateforme communautaire sont infiniment moins sollicités. Ceci induit d’importantes économies et une plus grande disponibilité pour les clients qui ont des demandes strictement personnelles, lesquelles ne peuvent être satisfaites par la communauté.

Vivent ainsi de grandes communautés dont le succès et la rentabilité sont avérés :

Et des communautés naissent tous les jours avec bonheur :

Communautés de marque et réseaux sociaux : complémentaires !

Etre annonceur sur les réseaux sociaux à l’instar de Facebook n’est pas un exercice rentable.
En outre, ces réseaux étant ouverts, une marque, même si elle achète de l’espace, n’y contrôle rien ou pas grand-chose. Elle peut même faire l’objet d’attaques violentes sincères ou « organisées ». En revanche, les marques ont tout intérêt à y trier « le bon grain de l’ivraie »

C’est pourquoi, plutôt que de laisser bêtement tout leur trafic aux réseaux sociaux, elles doivent s’organiser pour rediriger leurs fans, ambassadeurs et tous ceux qui aiment la marque, vers un espace dédié, aux couleurs de la marque et contrôlé par la marque.  Il s’agit donc tout naturellement d’offrir aux clients une communauté de marque qui deviendra leur propre espace d’expression, d’entraide, de support, de conseils et une agora visible, puissante productive.

L’expérience Clients va ainsi être totalement repensée, revisitée, pour devenir plus ludique, plus passionnante, plus vivante, car elle sera le fruit du travail des clients qui aiment la marque et donnent de leurs temps pour servir, orienter, aider leurs pairs.

Quelles fonctionnalités trouve-t-on dans une plateforme communautaire de marque ?

A l’instar du schéma ci-après, les 3 grandes fonctions de la plateforme sont :

  • L’engagement de la Relation avec les clients et membres
  • L’animation avec notamment un moteur de réputation pour que les membres puissent être valorisés du fait de la qualité, de la quantité, de la fréquence ou encore de la valeur de leurs contributions pour la communauté
  • Le community management : avec la mesure de la Voix du client via notamment l’analyse sémantique, la possibilité de répondre aux posts, de puissants outils d’analyses statistiques et un studio multimedia pour faire évoluer la communauté, etc.

Mais pour assurer le succès d’une communauté de marque, encore faut-il avoir une marque forte, un territoire propice, une activité qui s’y prête, et aussi la connaissance des principaux facteurs clefs de succès ou écueils. La santé de la communauté est à ce titre un élément prépondérant, lequel répond à un grand nombre de critères que Lithium intitule à juste titre le «CommunityHealth Index».

L’importance du business plan pour une start-up

Je suis frappé de constater assez souvent le manque de rigueur dans l’élaboration du business plan chez les start-up. Et pourtant ce n’est pas un acte anodin. Au contraire c’est un acte fondateur ! Comment vouloir être crédible si on a seulement passé quelques heures à rédiger son BP et à sortir quelques tableaux financiers prévisionnels.

Pour quoi faire et pour qui ?

Le business plan a deux principales utilités : c’est d’abord un outil de pilotage destiné aux équipes internes et ensuite un outil de communication vis-à-vis de son écosystème.

Il permet de détailler son projet d’entreprise et d’expliquer, à travers son offre, sa stratégie et son organisation, comment va se dérouler le développement de l’activité. Il tient lieu de boussole aux dirigeants et permet de valider ou de remettre en cause un certain nombre d’hypothèses de départ. Le BP est un support incontournable pour les parties prenantes externes de l’entreprise et plus particulièrement des associés et des investisseurs. Il va servir à assoir sa légitimité et convaincre son écosystème de rejoindre l’aventure unique proposée.

Comment s’y prendre

L’élaboration du business plan se fait en général en plusieurs phases étalées sur plusieurs semaines, car il faut réfléchir à plusieurs aspects qui vont s’articuler entre eux. Il est nécessaire de recueillir un certain nombre d’informations sur son marché qui ne sont pas forcément disponibles facilement. Tout cela demande une maturation qui ne peut se faire que par itérations successives et de nombreux échanges avec différents interlocuteurs qui vont alimenter la réflexion et inspirer des pistes de recherche et des orientations nouvelles.
Il faudra ensuite l’analyser et rester le plus objectif possible. L’une des grandes difficultés des créateurs consiste à rester neutre afin de ne pas fausser notamment les conclusions de l’étude de marché (même si le Business plan se doit, bien entendu, de soutenir les conclusions de la vision stratégique) 

Ensuite et seulement vient la partie chiffrée. Les tableaux financiers représentent la traduction de la partie descriptive du projet d’entreprise et de son évolution dans le temps. Je rencontre très souvent des porteurs de projet qui sortent aussitôt leur prévisionnel quand je leur demande s’ils ont réalisé un BP ! Avant de voir les chiffres, je cherche toujours à comprendre un certain nombre de points concernant leur projet et notamment l’offre, la concurrence et le business model. Après tout cela, il reste un point incontournable que de nombreux investisseurs vous demanderont : validez votre BP en le confrontant à la réalité du terrain…