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Cet été, soufflez…. et inspirez-vous

Ca y est le coup d’envoi de ces vacances d’été est lancé ! C’est le moment de déconnecter. Physiquement mais aussi mentalement. Aussi je vous propose ce mois-ci de faire une pause …..utile ! Pour cela j’ai choisi de partager avec vous une sélection des citations qui m’inspirent dans mon quotidien de chef d’entreprise et je vous invite à la compléter avec les vôtres !

Prenez du recul, aérez votre corps et votre esprit, profitez pleinement de l’instant présent et laissez-vous inspirer par tout ce qui vous entoure. Votre créativité s’en trouvera décuplée, et il y a fort à parier qu’à votre retour votre regard sur vos préoccupations actuelles ait changé en les transformant en véritables opportunités.

Et pour l’heure voici de quoi commencer à vous inspirer :

« Dans vingt ans vous serez plus déçus par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez ». Mark Twain

« Les seules limites à nos réalisations de demain sont nos doutes et nos hésitations d’aujourd’hui » Roosevelt

« Il y a quelque chose de pire que de ne pas avoir réussi, c’est de ne pas avoir essayé » Sir W. Churchill

« Nos désirs sont les pressentiments des possibilités qui sont en nous » Von Goethe

« Vous ne pouvez choisir ni comment mourir, ni quand. Mais vous pouvez décider de comment vous allez vivre. Maintenant »Joan Baez

« 100 résolutions ne peuvent rien face à une action »Sébastien Night

« 100% des choses qu’on ne tente pas échouent »Wayne Gretzky

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles »Sénèque

« La même énergie est utilisée pour dire « Je continue » que pour dire « J’abandonne » » William Atkinson

« Focalisez-vous sur ce que vous pouvez changer, pas sur ce que vous ne pouvez pas » Tom Clancy

« Tout est difficile avant d’être simple »Th. Fuller, Gnomologia

« Si nous avons le courage de les poursuivre, tous les rêves deviennent réalité » Walt Disney

« La plus grande erreur que puisse faire un homme est d’avoir peur d’en faire une »
Elbert Hubbard

Je vous souhaite de profiter pleinement de vos vacances !

Créer son entreprise en étant encore étudiant, c’est possible !

On pense souvent que concilier création d’entreprise et la poursuite d’études n’est pas possible. Les plus pessimistes vous diront que l’on ne peut pas tout faire et qu’il y a un temps pour tout ! Pourtant, selon les statistiques, la nouvelle génération (dont je fais partie) semble se lancer plus facilement que ses aînés. Pour ma part, j’ai choisi de créer mon entreprise l’Union des Bailleurs de France, alors que j’étais encore étudiant en Master à Novancia. Dans cet article, je vais donc vous donner quelques conseils et astuces liés à mon expérience pour réussir à mener les deux de front.

L’organisation

Il n’y a rien de pire que de devoir faire un choix entre la révision du prochain partiel et la proposition pour un nouveau client hyper importante.

Bien savoir gérer son planning est donc impératif. Il faut réussir à trouver l’équilibre entre l’école et l’investissement dans son entreprise. Pour cela, essayez de vous dégager des plages de travail dédiées à un sujet. Cela évite de passer de l’un à l’autre et de perdre du temps inutilement… Profitez de vos pauses pour gérer les tâches de moindre importance et proposez à votre école de réaliser vos stages au sein de votre propre entreprise (monter sa société n’est-t-il pas une formidable expérience professionnelle ?)

N’hésitez pas à utiliser un calendrier sur 3 ou 4 mois. Cela vous permettra de pouvoir anticiper les grosses échéances et les pics d’activités.

L’échange

Avant de vous lancer pleinement, parlez de votre projet autour de vous.

Vos amis, vos enseignants, l’administration de votre école, etc., pourront être d’excellent conseil et vous aider dans votre réflexion et votre développement.

S’ils adhèrent à votre projet, c’est un bon début. Ils deviendront vos meilleurs prescripteurs. Par exemple, votre école pourra vous mettre en contact avec des partenaires, des journalistes, etc. Vos professeurs pourront vous aider à rédiger vos statuts ou à créer un bon business plan.

La crédibilité

Être jeune pose souvent problème face à des acteurs ayant déjà une expérience professionnelle plus importante. Certains auront tendance à vous sous-estimer voire à vous prendre de haut.

Écoutez ce que l’on vous dit, ils auront beaucoup de choses à vous apprendre, mais n’ayez pas peur de croire en vos idées.

Apprenez à convaincre et à être crédible avec des arguments solides.

La peur de l’échec

Vous n’avez pas toujours eu la moyenne à l’école, pourtant cela ne vous a pas empêché de poursuivre vos études et de tirer profit de vos erreurs. Il en est de même pour la création d’entreprise.

Il est indéniable que la création d’entreprise comporte des risques. N’en n’ayez pas peur … Anticipez-les en tenant compte des incertitudes lors de l’élaboration de votre stratégie et de votre développement.

Même si le succès est incertain, l’expérience professionnelle et personnelle que vous en tirerez est quant à elle garantie. Vous sortirez grandi de cette aventure.

L’accompagnement

Se lancer pour la première fois n’est pas une tâche facile. Vous devrez faire face à des problématiques nouvelles.

Avoir un mentor ou être suivi par une structure d’accompagnement (incubateur, pépinière, etc.) est une excellente solution pour éviter les erreurs de débutants. En effet, vous pourrez ainsi bénéficier de conseils d’experts et de l’expérience d’entrepreneurs expérimentés.

Vous êtes encore étudiant, profitez de ce statut pour demander des conseils. Beaucoup de créateurs d’entreprise seront ravis de vous aider/accompagner.

Être entrepreneur et étudiant n’est pas facile tous les jours (moins de temps libre, obligations et prises de risque, etc.) ! Cependant, cela permet de vivre une excellente expérience à un moment de votre vie où vous ne risquez rien (pas ou peu d’obligations financières). Réussir à atteindre ses objectifs ne peut être que gratifiant, tant personnellement que professionnellement.

En espérant vous avoir donné envie d’entreprendre et au plaisir d’échanger avec vous !

Comptabilité : l’originalité ne paie pas

Tenir la comptabilité d’une société suppose de suivre des règles très précises. S’il n’est pas indispensable de suivre des normes légales pour voir clair dans la gestion, en interne, il en va tout autrement lorsque des tiers doivent s’intéresser à vos comptes. Or c’est bien évidemment souvent le cas.

Prenons l’exemple d’une PME

Il y a de cela quelques mois, j’ai été mandaté par une banque pour réaliser l’audit des comptes et des procédures d’une PME. Il s’agissait d’étudier le dossier, afin de décider si la banque pourrait prêter à cette entreprise avec une bonne maîtrise des risques. A cette occasion, j’ai rencontré les dirigeants et le personnel administratif. Ensemble, ils venaient de restructurer l’entreprise et de renouer avec les bénéfices, après plusieurs années dans les « chiffres rouges ». Visiblement, chacun faisaient le maximum pour défendre l’entreprise, avec une solidarité remarquable.

Les produits alimentaires négociés par cette PME étant soumis à traçabilité, une comptabilité analytique des matières y est tenue avec toute la précision voulue. Les achats et les ventes étant détaillés et évalués au fil de l’eau, la comptabilité analytique, est si contrôlée et si précise que les dirigeants y puisent toutes les informations de gestion et de reporting dont ils ont besoin pour poser leurs actes de gestion. Chapeau ! Mais il y a un hic, et il est de taille.

La normalisation comptable ça rassure le banquier

Le problème que pose le cas développé plus haut est assez simple : la gestion de notre belle PME est saine, parce que les indicateurs sont bien tenus et précis ; le hic, c’est que ces synthèses chiffrées, spécifiques à l’entreprise, ne sont pas compréhensible à l’extérieur de celle-ci. Si la comptabilité répond à des normes légales c’est pour permettre que les entreprises puissent être comparées entre elles. Un banquier ou un investisseur potentiel, tirera un certain nombre d’informations de la comparaison des postes de votre bilan et de votre compte de résultat, en les comparant à des données statistiques sectorielles, c’est à dire en comparant votre entreprise à d’autres, qui lui ressemblent.

En privilégiant la tenue à jour d’un système d’informations comptables et financières non normalisé, et en négligeant l’importance d’une comptabilité générale probante, les dirigeants de notre PME exemple ont fait preuve d’une certaine naïveté : tout alla bien jusqu’au moment où l’entreprise eut besoin de financer son besoin de trésorerie avec le concours d’une banque. Lorsque l’établissement de crédit pressenti vint, par mon intermédiaire, auditer la situation de la PME qui demandait son soutien, la désillusion fut grande. Ni l’état des dettes, ni l’état des créances, ni la situation patrimoniale du prospect ne pouvait être analysée et attestée selon les standards comptables universels.

Les dirigeants de l’entreprise eurent beau protester de leur gestion rigoureuse, de leur fidélité envers la banque sollicitée, de leur capacité à revenir d’une situation financière autrefois critique, rien n’y fit. Toute occupée à son business redevenu rentable, notre PME avait négligé de préparer l’avenir.
Des comptes ne répondant aux critères de la loi, quelques réserves, compréhensibles, de la part du commissaire aux comptes auront, dans le cas de notre PME exemple, effrayé le banquier. Celui-ci accepta, en renâclant, d’octroyer à son client, le minimum de crédit nécessaire pour financer son activité, mais dans des conditions fort peu avantageuses et en prenant des garanties sur les biens propres des actionnaires. Dans ce cas précis, d’âpres négociations, qui laisseront des traces indélébiles dans la relation entre le banquier et son client auraient pu être évitées si les dirigeants avaient mis en place un système de comptabilité standard. Oui décidément, il y a des disciplines ou l’originalité ne paie pas, et la comptabilité en fait partie.

La Relation blogueurs vu par les blogueuses

On ne cesse de parler de l’importance des réseaux sociaux et des blogs pour les business B to C. En d’autres mots, de « Relation blogueurs ». L’enjeu ? Bénéficier d’une véritable campagne de communication ciblée, maximisant votre taux de transformation à la vente, le tout, à moindre frais (ou presque). Oui, mais comment ? Interrogeons celles qui créent le buzz plutôt que ceux qui le cherchent ! Interview de Victoria Pereira, auteur du blog mode « les Jumelles et vous » primé dans les meilleurs blogs par le magazine Cosmoplitan.

Qui contacter ?

Etablir une cartographie

Afin d’avoir l’approche la plus ciblée possible il vous faut faire préalablement le tri des blogs intéressants pour votre marque :

  • quels sont ceux qui partagent un centre d’intérêt avec votre marque/produit ? (culinaire, mode, lifestyle…)
  • quels sont ceux qui ont un intérêt pour vos lecteurs, votre clientèle, cible ? (analyse de l’univers, des partenariats déjà établis et des parutions presse du blog)
  • localisation du blog ? (Paris, Bordeaux, Lyon…) Si vous souhaitez communiquer sur l’ouverture d’un point de vente ou d’un événement localisé, cet élément est primordial.

Une fois que vous avez dressé cette cartographie et identifié les blogeuses à contacter, il vous reste à les hiérarchiser selon leur degré de visibilité :

  • Les « blogs professionnels » seront lus en moyenne par 50 000 lecteurs/ jour.
  • Les « blogs intermédiaires » plébiscités par la presse (top 10…etc) atteindront aisément les 5 000 vus par jour.
  • Les blogs commençant à faire une bonne vitrine pour les marques seront lus en moyenne par 700 à 1 000 internautes par jour.

Comment jugez de la visibilité d’un blog ?

Certains blogs disposent d’un compteur en temps réel de leurs lecteurs sur leur page d’accueil. Pour les autres, un onglet « presse » vous attestera du sérieux du blog et le nombre de fans sur la page Facebook du blog vous donnera un ordre de grandeur (au moins 1 000). Prenez toutefois en compte l’antériorité du blog (1an, 2an, plus) pour relativiser le nombre de lecteurs ainsi que son actualisation.

Autres indicateurs, si l’onglet « contact » propose un onglet spécial et que l’adresse du site ne comporte aucun nom de plateforme de blog (achat du nom de domaine), vous avez affaire à un blog professionnel. Les blogs intermédiaires peuvent comporter les noms des plateformes dans leur adresse et renvoyer quant à eux directement à une adresse mail.

A quel moment ?

Pour les blogs intermédiaires, attendez-vous à une réponse dans un délai d’une semaine. Dans le cas échéant, n’hésitez pas à relancer. Pour une parution, comptez 1 à 3 mois car leurs articles et partenariats sont souvent bouclés à l’avance. Par conséquent, si votre produit est sujet à la saisonnalité, n’hésitez pas à les contacter le plus tôt possible, surtout pour les blogueuses à forte notoriété.

De quelle manière ?

Elle se gère généralement par mail ou téléphone. Le ton à adopter ne doit être ni trop formel, ni trop commercial et il vous faut nécessairement valoriser la singularité de la blogueuse que vous sollicitez pour justifier votre démarche. Néanmoins ce ton familier se doit d’être accompagné d’un dossier de presse pour permettre à la blogueuse de bien visualiser et comprendre votre univers et vos produits.

Pour capter l’attention des « blogs professionnels »

N’hésitez pas à proposer directement une contre-partie. Qu’elle soit de l’ordre du numéraire, du cadeau ou du service (journée exceptionnelle pour découvrir les services de la marque…) le nombre de sollicitations est tel qu’il faut vous démarquer. Toutefois, pour vous prémunir des gestes commerciaux sans retour, faites votre proposition préalablement à la blogueuse par mail pour tester son intérêt.

Pour toucher les blogs intermédiaires ou vitrine

Plus faciles d’accès, leur délais de réponse sera plus rapide (1 semaine, sinon relancez) et vos chances de parution plus nombreuses. N’hésitez pas toutefois à leur proposer des avantages comme le don d’un ou plusieurs produits pour qu’elles organisent des jeux concours pour leurs lectrices (qui peut avoir pour condition un like de votre page fan Facebook), leur laisser choisir parmi vos produits celui qu’elles aimeraient en cadeau pour le mettre en avant dans leurs looks…etc. En leur laissant ainsi le choix, vous vous assurez une meilleure appropriation de votre produit et par conséquent, des plus grandes chances d’impact chez leurs lecteurs.

Rentabiliser sa publication

Pour booster les effets de votre publication auprès de vos futurs clients, vous pouvez proposer un jeu concours ou un code promo réservé aux lecteurs du blog. L’avantage étant pour la deuxième option que vous pourrez ainsi mesurer l’impact exact de cette opération sur vos ventes et identifier les blogs avec lesquels vous pouvez créer une relation sur le long terme.

Outre ces conseils, n’oubliez pas l’essentiel :

  • Ne négligez pas la qualité des visuels que vous envoyez aux blogs
  • Demandez un lien vers votre marque à la fin de l’article
  • Faites des renvoi de cet article sur votre site, votre dossier de presse et vos pages sur les réseaux sociaux

Gérer la relation

A chaque nouvelle gamme ou collection, la Relation blogueurs s’impose à nouveau. Capitalisez donc sur vos retours déjà acquis pour créer une véritable relation avec les blogueurs.

Pour cela, n’hésitez pas à leur proposer des partenariats sur le long terme (1 article par mois ou par collection), des bons de réduction à leur seul usage (20%) ou encore d’assister à vos événements (ouverture d’un nouveau point de vente, showroom, défilé…).
N’hésitez pas également à les surprendre en étant innovant. Des événements ou des produits sur mesure, une meilleure implication dans vos process…

En un mot : créez de l’implication pour en recevoir.

Faut-il transformer sa SARL en SAS ?

L’éternel match des avantages comparés entre SARL et SAS prend cette année, dans un contexte fiscal et social tendu, un intérêt qui n’est plus seulement théorique, mais relève au contraire d’une optimisation à gérer au plus près.

Un avantage historique pour la SARL

Dans le tissu économique français, les SARL sont historiquement les plus nombreuses ce qui s’explique simplement. Non seulement cette forme était la seule alternative à la Société Anonyme (SA) autre que les très spécifiques sociétés en commandites ou sociétés en nom collectif jusqu’en 1994 avec la création de la SAS, mais encore sa réputation de simplicité à la constitution coïncidait parfaitement avec les besoins d’une activité de type artisanal ou commerçant.

Quoi de plus facile en effet que de s’inspirer du modèle type validé par décret pour les EURL, voire de dupliquer à l’infini des statuts rédigés en d’autres temps pour une SARL sans avoir à s’interroger sur une adaptation au cas par cas ?

La SAS gage de liberté et de souplesse

Or la SAS donne toute liberté aux associés pour décider du contenu de leurs statuts, ce qui leur permet tout à la fois de choisir une version aussi simple que celle d’une SARL ou beaucoup plus complexe et élaborée.

La SAS ne relève en réalité pas d’une véritable complexité dans sa constitution, mais ouvre le champ à toutes les adaptations précises que les choix de l’entrepreneur peuvent nécessiter, ce qui constitue une véritable richesse.

La SAS offre une souplesse dans sa gestion qui ne se retrouve pas dans la SARL dont le cadre est figé : rien que pour les assemblées générales, le délai strict de convocation à 15 jours peut être réduit à sa plus simple expression.

La SAS plus attractive auprès des investisseurs

En cas d’ouverture du capital, la SARL n’est pas une forme qui attire les investisseurs qui s’en détournent ou imposent une transformation préalable. La seule fiscalité de la cession des parts sociales est rédhibitoire, fixée à 3 % du prix sous déduction d’une franchise proportionnelle à la part de capital acquise, tandis que la cession d’actions est taxée à 0.1 % ! Les parts sociales répondent au principe « une part, une voix » ce qui ne permet pas de verrouiller le contrôle de la société (dans l’intérêt de ses majoritaires ou fondateurs) via des actions de préférence, ou au contraire de rémunérer davantage l’investisseur par des actions à droits financiers multiples. Lorsque le financement bancaire fait défaut et que seul le financement en fonds propres est envisageable, la forme de SAS présente un atout indéniable.

La question de la taxation

Enfin et peut-être surtout, l’impact social et fiscal est à prendre en considération dans le choix de la forme sociétaire. Sans entrer dans le détail qui nécessiterait un article à part entière, le dirigeant d’une SARL est aujourd’hui beaucoup plus lourdement taxé que celui d’une SAS.

Ainsi le régime social du gérant associé majoritaire (cas le plus fréquent) est celui de TNS (travailleur non salarié), entrainant une taxation avant impôt sur le revenu de près de 45 % de sa rémunération brute, contre 21 % pour le régime assimilé salarié du président de SAS. Précisons ici que le régime assimilé salarié n’est pas celui d’un salarié et que le mandataire social d’une SAS ne cotise pas à Pôle Emploi et ne bénéficie donc pas d’allocation chômage en cas de perte de son emploi.

Quant aux dividendes, la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2013 a porté un coup fatal aux SARL en les assimilant au-delà d’un montant équivalent à 10 % du capital social (lequel est souvent faible en SARL) à un revenu du travail soumis à cotisations sociales puis à la fiscalité propre aux dividendes avant d’entrer dans l’assiette de l’IRPP du dirigeant. Aussi pour éviter de subir une double peine devient-il vraiment opportun de réfléchir à une transformation de la SARL en SAS sauf à pouvoir avoir une vision plus patrimoniale que rémunératrice en affectant l’essentiel du résultat bénéficiaire en réserves pour les incorporer dans le cadre d’une augmentation de capital. Ce faisant, la frange non soumise à cotisations peut-elle augmenter en vue d’une future distribution, et la valeur patrimoniale s’accroit en optimisant potentiellement la valorisation de l’entreprise en vue de sa transmission à terme.

Le choix n’est donc plus théorique ou catégoriel, mais bien concret et d’opportunité immédiate.

Le green IT : l’informatique au service de la RSE !

Concilier nouvelles technologies et RSE est possible mais surtout indispensable, tant les directions informatiques des firmes sont consommatrices d’énergie. Le sujet est complexe et beaucoup de pistes sont à explorer, allongement de la durée de vie des appareils, Cloud Computing… Voici quelques explications sur le sujet pour éviter les pièges et les idées reçues.

Du green encore du green…

Le green IT ? Encore du « green » pour se prévaloir d’une image verte… ?

Non, nous ne parlons pas de « greenwashing » cette fois mais bien de green opérationnel et concret…où les nouvelles technologies se mettent au service de la politique et de la performance RSE de l’entreprise. Le Green IT est une démarche d’amélioration continue qui vise à réduire l’empreinte écologique, économique et sociale des technologies de l’information et de la communication (TIC). Jusqu’à récemment, les directions informatiques ne se sentaient pas réellement concernés par le sujet de la RSE, mais la crise économique aidant, la plupart des entreprises se sont lancées dans le sujet, avant tout motivées par des raisons financières. Même si cette approche fait la critique des puristes de la RSE, celle-ci est avant tout une démarche de performance globale de l’entreprise : alors, quand on peut allier économies financières, et protection de l’environnement, pourquoi s’en priver ?

Concrètement, comment l’informatique peut-il apporter des réponses concrètes ? Etudions ce sujet de plus près…

La DSI au cœur des enjeux de la RSE

En 2009, les techniques de l’information et de communication (TIC) consommaient 13,5 % de l’électricité en France… Un chiffre édifiant que l’on retrouve aussi à l’échelle d’une entreprise : en 2008, chez Axa, la Direction Informatique représentait 46 % de la consommation électrique du groupe !

Autant dire que les enjeux financiers de l’informatique écoresponsable sont très importants…

La DSI (Direction des Services Informatiques) se retrouve ainsi au centre de nouveaux enjeux : à la fois au cœur des enjeux financiers comme source de réduction des coûts, et des enjeux environnementaux en participant à la réduction des consommations d’énergie et des impacts environnementaux.…mais de quels types d’impacts parlons-nous ?

Combattre les idées reçues…pour avoir les bons leviers d’actions

Contrairement aux idées reçues, les impacts environnementaux significatifs des TIC ne se concentrent pas sur la phase d’utilisation des ordinateurs mais à 80 % sur la phase de fabrication et de fin de vie (source CNRS, GreenIT.fr d’une étude ADEME) : autant dire que la question de l’efficience énergétique mise en avant à toutes les sauces aujourd’hui, est une « goutte d’eau dans la mer » en caricaturant légèrement…

Le green IT soulève un des défis majeurs de la RSE aujourd’hui : être capable de mettre nos forces d’actions là où les enjeux sont les plus importants !

Laissons les chiffres parler d’eux-mêmes : pour un serveur de PME de 450 W avec écran (20 pouces environ), la fabrication émet environ 1500 kg CO2eq alors que la phase d’utilisation, en émet environ 2 500 kWh par an, soit 250 kg CO2eq ! (source ADEME, Green It.fr).

Emissions de CO2 donc, mais pas que…

L’étude de l’ ADEME, démontre, par une analyse de cycle de vie multicritères, que les deux enjeux environnementaux les plus importants ne sont pas les émissions de CO2 mais bien la toxicité des produits et l’épuisement des ressources non renouvelables : face à de tels constats, il est d’une évidence implacable que le geste le plus efficace pour réduire les impacts environnementaux est d’allonger la durée de vie des équipements, or, la durée de vie des ordinateurs depuis 1985 jusqu’à aujourd’hui a considérablement diminué passant de 11 ans à une moyenne de trois à cinq ans(source Green It.fr) !

Aujourd’hui, comme le souligne l’expert en France sur le sujet, Frédéric Bordage, « concentrer tous nos efforts sur l’efficience énergétique des Data Center est une aberration écologique, si l’on veut réduire l’empreinte environnementale du système informatique, il faut allonger la durée de vie active en travaillant sur la partie fabrication des équipements, c’est cela très clairement qui sera le plus impactant…. ».

Au niveau de la gestion des logiciels, Frédéric Bordage insiste sur un aspect essentiel mais totalement méconnu des petites entreprises et du grand public : « savoir bien gérer ses logiciels autrement dit ne pas mettre systématiquement à jour les versions est capital, les mises à jour, à moins qu’elles ne soient essentielles pour la sécurité, consomment beaucoup de mémoire vive et elle sont le principal facteur d’obsolescence programmée des serveurs ». Et Frédéric d’ajouter, « Si la DSI gère correctement son système information, elle n’a pas forcément besoin de le mettre à jour si cela fonctionne : if it works, don’t fix it ! »

Enfin, travailler sur l’éco conception des logiciels dans une logique d’éco-efficience permet de rechercher le meilleur équilibre entre la qualité de service optimal et les ressources utilisées : « il ne sert à rien de mettre trop d’énergie sur des fonctionnalités inutilisées » martèle Frédéric, pour qui l’écoconception et la concentration sur les besoins essentiels des utilisateurs sont la clef du Green IT. Quand on pense, que les utilisateurs utilisent 5 % des fonctionnalités du logiciel Word, on marche sur la tête !

En parlant d’écoconception, la directive ERP (Energy Related Product), dont on attend la prochaine version fixe notamment un cadre en la matière sur les produits consommateurs d’énergie : elle fixera des normes de consommation électrique mais définira aussi certainement les contraintes écologiques du produit tout au long de son cycle de vie. Ainsi, elle va se rapprocher des seuils techniques d’énergie du label Energy Star 5.0 for Computer, version cinq…Aujourd’hui, ce label, non obligatoire, indique une consommation de 2 watts heure, les objectifs de consommation avec l’ERP devraient être réduits à 0,5 watt heure en 2013.

Néanmoins aujourd’hui, le label Américain EPEAT américain de type 2 est aujourd’hui le label le plus abouti, selon Frédéric Bordage : « c’est une auto-déclaration et un référentiel reconnu au niveau international, il couvre le cycle de vie complet, et quasiment tous les modèles d’ordinateurs professionnels, il intègre pas moins de 40 critères environnementaux, notamment ceux du label Energy star, plus connu des professionnels et du public averti sur le sujet… ».

Si on ajoute aussi le label Blue Angel Allemand pour les imprimantes, on peut dire que la DSI a l’embarras du choix dans ses critères d’achat, d’autant plus que selon Frédéric « il n’y aurait pas de réel surcoût à l’achat»…

Les achats, au-delà des labels qu’ils peuvent exiger dans les cahiers des charges, peuvent être un excellent levier d’action pour faire avancer le sujet notamment au niveau social : en incitant à acheter des ordinateurs et des équipements reconditionnés plutôt que neufs, l’Ecolabel Ordi 2.0 porté par l’Etat permet notamment de lutter contre la fracture numérique et facilite l’accès de ces équipements à bas prix à des publics en difficulté économique ou sanitaire.

Mais la DSI n’est pas nécessairement aux commandes des achats, ni responsable des actions des constructeurs. Elle est avant tout responsable de l’efficience énergétique de ses centres de données… et là, elle a un rôle fondamental à jouer …

Une question qui fait controverse : le cloudcomputing

Jusqu’à récemment, l’entreprise était engagée dans une orgie de dépenses énergétiques et financières pour la gestion de ses centres de données et il a fallu attendre d’être aux pieds du mur pour retrouver un tant soit peu de logique dans notre gestion de l’énergie : même si ce n’est pas ce qui a le plus d’impact en matière d’environnement aujourd’hui, il est essentiel de continuer à progresser sur ces questions de consommation énergétique, car les solutions dignes des meilleures recettes de nos grands-parents existent et relèvent la plupart du temps du GBS, « Gros Bon Sens ».

Une panoplie de solutions techniques est à notre disposition et les progrès de ces dernières années sont indéniables : dernière en date, le Cloud Computing, basée sur la virtualisation : deux grands mots bien complexes, pour le « non amateur »…

Selon les dires d’experts, la virtualisation permet à plusieurs serveurs virtuels de tourner sur un seul serveur physique, le Cloud ajoute à cette virtualisation une couche d’abstraction logicielle qui masque l’infrastructure physique : plus simplement, en mettant en commun les ressources informatiques, ce système permet aux entreprises de réduire leur empreinte sur l’environnement et leur consommation énergétique.

Néanmoins, si la mutualisation des ressources informatiques réduit l’empreinte carbone en théorie, il n’y a pas d’étude sérieuse aujourd’hui qui le prouve : le sujet reste complexe et fait controverse parmi les experts du milieu du green IT.

Pour Frédéric Bordage, « rien ne prouve que la mutualisation est green, cela va dépendre du taux de mutualisation ; il peut y avoir un effet rebond sur la qualité du service rendu, pour avoir un niveau de disponibilité des données important et un niveau de service supérieur, les opérateurs doivent multiplier les serveurs et les centres informatiques ». Oui, certes, mais comme le précise bien Jérémy Cousin de CIV, une entreprise qui héberge des sociétés de Cloud, spécialisée dans le Green It, dans le Nord pas de Calais « dans le cas du Cloud pur, où les entreprises n’ont plus aucun outil informatique, et demandent à une société tiers de sécuriser les contrats au maximum pour assurer la continuité en cas de problème, les infrastructures et centres informatiques sont doublés, et cela ne va pas dans le sens de la protection d’environnement ». Mais dans le cas du Cloud privé qu’il propose, les entreprises restent propriétaires de leurs machines et de leurs investissements, ils ne font qu’externaliser leur hébergement : « et dans ce cas, point de nécessité de multiplier par deux les infrastructures et les centres informatiques, et là, la mutualisation prend tout son sens surtout quand elle est effectuée sur le modèle du green IT » renchérit Jérémy.

Jérémy Cousin de CIV, est affirmatif : « notre modèle est construit sur le Green IT, nous divisons la facture énergétique de nos clients par deux, une PME en utilisant notre hébergement, divise par deux sa facture énergétique passant de 60000 euros par an à même pas 30 000 € ! Sans compter les coûts de maintenance, qui sont évidemment mutualisés, tout ça allant dans le sens d’un gain financier et de la protection de l’environnement » et Jérémy de rajouter passionné : « dans notre propre entreprise, notre facture énergétique a été divisé par trois, grâce au free-cooling, un système qui permet d’utiliser la température extérieure du dehors pour refroidir l’eau : notre positionnement géographique à Lille est très favorable, car rien qu’avec 2° d’écart sur Paris, nous gagnons 50 jours de froid en plus ! ». Autant dire que CIV est vraiment engagée dans une chaîne de valeur RSE, d’autant plus que Jérémy mène actuellement des études pour passer à de nouvelles énergies, comme la pile à combustible et la biomasse et se prémunir de l’énergie nucléaire.

Et il rajoute que selon lui le Cloud, permet d’être au plus juste du besoin de l’entreprise, et de diminuer le renouvellement du parc informatique : «le Poste de travail n’a plus besoin de mises à jour, il redevient un terminal passif et donc le Poste s’use moins » précise Jérémy. Une affirmation justifié par un chiffre clé qui parle de lui-même : « avant, nous changions de machines tous les trois ans aujourd’hui tous les 6 ans » conclut Jérémy.

Des arguments plutôt convaincants… : le Cloud fait indéniablement avancer la RSE dans le bon sens mais il faut être vigilant et encore une fois actionner les bons leviers techniques sans oublier les comportements…

Ne pas oublier les comportements…

Pour progresser dans la RSE et dans les prises de conscience, le Green IT est un formidable levier symbolique pour faciliter le changement culturel et comportemental…

En pointe dans ce domaine en France, La Poste et la Caisse des Dépôts mettent aujourd’hui à la disposition de leurs équipes un guide de bonnes pratiques sur les écogestes qui permettent de limiter l’impact des matériels informatiques sur l’environnement et de mieux maîtriser la consommation électrique courante des postes informatiques.

Ce guide, conçu autour d’une dizaine de planches très parlantes et pédagogiques, présente des exemples concrets du quotidien : utilisation de la messagerie électronique, stockage des données, impressions, consommations énergétiques du poste de travail, etc. « Son objectif est de faciliter l’appropriation des bons réflexes par tous les collaborateurs, grâce notamment à l’accent porté sur les gestes simples que chacun d’entre-nous peut appliquer, tout en conservant voir en améliorant son confort d’usage des équipements » déclare Bénédicte Geinaret, responsable Qualité, risques et RSE à la Poste.

Encore des gestes de bon sens, la plupart du temps…mais ces éco-gestes ne sont qu’une toute petite partie de l’ensemble des domaines connexes concernés par la Green IT…

Un sujet très vaste…et une route encore longue…

Consommation responsable de papier, recyclage des consommables, gestion technique centralisée des bâtiments, optimisation des transports, communication unifiée, visioconférence et téléprésence, etc. …autant de sujets concernés par la Green IT…

La dématérialisation des supports est par contre une sujet bien plus complexe qu’il n’y paraît : « quand on passe d’un support vers un process informatique c’est-à-dire un logiciel, cela peut être intéressant, mais quand on passe d’un document papier à un document numérique alors cela ne vaut pas forcément le coût…et peut même être une aberration écologique, cela va dépendre du scénario d’usage et du nombre de facture concernées »…conclut Frédéric Bordage, un vrai passionné du sujet qui a même écrit plusieurs ouvrages, dont le dernier en date, « Ecoconception web : les 100 bonnes pratiques pour l’éco-conception logicielle ».

Toute la complexité de la RSE dans sa splendeur ! Penser global et cycle de vie est essentiel pour être sûr de ne pas déplacer les problèmes…simple sur le papier, plus complexe dans la réalité….

En tout cas, ce qui est certain, c’est que la route est certainement encore très longue avant d’afficher un bilan vraiment vert…

A vous de vous faire votre propre avis…mais n’utilisez pas l’argument de la complexité pour ne rien faire…

Communiquez responsable !

Face aux impacts environnementaux et à la pression des consommateurs pour de nouveaux modes de consommation et de communication plus éthiques, beaucoup d’entreprises et de structures se lancent aujourd’hui dans la communication responsable. Mais, qu’est-ce que la communication responsable ? Qu’implique-t-elle ? Quels sont les bénéfices pour l’entreprise ? Et comment la mettre en place ?

Les catastrophes environnementales, les menaces du réchauffement climatique, les différents scandales alimentaires, sanitaires et sociaux, ou encore les grandes conférences internationales, ont, au fil des années, transformé le comportement des consommateurs réclamant aujourd’hui plus d’éthique dans la fabrication, mais aussi la commercialisation et la communication des produits.

Ceci entrainant, dans le même temps, une véritable réflexion sur les pratiques professionnelles en matière de communication, celles-ci devant désormais participer à la réduction des risques par une forte réduction de leur propre impact environnemental, économique ou social.

Communication responsable : définition

Face à ce nouvel enjeu, différentes notions sont aujourd’hui largement déployées et utilisées par les communicants afin de définir ces nouvelles pratiques : communication responsable, communication verte, communication durable, RSE, éco-communication…. Mais tous ces termes recouvrent-ils les mêmes notions ? Qu’implique exactement la communication responsable ?

Pour répondre à ces questions, revenons sur plusieurs définitions qui nous permettront, peu à peu, de dégager le sens de cette nouvelle notion.

Débutons par la communication durable. Cette notion relève de la communication directement liée au Développement Durable ou à l’environnement via la sensibilisation et l’information des parties prenantes, salariés, actionnaires, clients, prestataires, au Développement Durable.

L’éco-communication, quant à elle, vise à limiter les impacts environnementaux liés aux activités de communication avec une attention particulière portée à la consommation des ressources naturelles, aux déchets produits, à l’utilisation de produits dangereux comme les encres, à la pollution due aux transports, au choix d’un papier plus écologique, d’un imprimeur prenant en compte l’environnement ou à la réalisation d’événements éco-conçus.

La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est, quant à elle, une déclinaison du Développement Durable au niveau de l’entreprise basée sur l’idée que chaque action de l’entreprise a un impact environnemental, social et économique dont il faut tenir compte.

La communication responsable, recouvre à la fois toutes ces notions de communication durable ou communication verte, éco-communication et RSE.

Il s’agit de prendre véritablement en considération les trois composantes du Développement Durable, c’est-à-dire, à la fois l’environnement, l’économique et le social, tout en construisant une démarche de sens sur les pratiques de communication et en tentant de réduire leurs impacts.

Selon le guide de l’ISO 26 000 (Norme de la responsabilité sociétale), la communication responsable est un « dispositif de communication qui intègre, d’une part, les impacts environnementaux, sociétaux et économiques des activités de communication, et d’autre part, les impacts et pratiques de l’organisation. Les activités de communication couvrent notamment la conception des messages, le choix des modes de production et le choix des modes de diffusion ».

Quels bénéfices pour l’entreprise ?

Les bénéfices de la mise en place d’une communication responsable sont très importants pour une entreprise.

Un tel engagement est souvent l’opportunité de repenser sa communication pour un meilleur impact et en cela, une véritable démarche de progrès. Il permet notamment de traduire l’engagement global de l’entreprise de manière concrète pour le consommateur afin d’en tirer des bénéfices profonds, diffus et durables. L’image de l’entreprise n’en sera que plus positive et pourra lui amener de nouveaux contrats ou clients.

Attention cependant à communiquer sur un engagement réel et à veiller à la cohérence entre la communication responsable et l’activité de l’entreprise. Car le principal risque de la communication responsable est, en effet, de tomber dans ce que l’on appelle le Greenwashing (mise en scène exagérée ou mensongère d’un engagement environnemental ou sociétal afin de bénéficier de l’image positive véhiculée par ce type d’engagement) ou l’incohérence entre la communication responsable et la communication de l’entreprise sur les autres domaines (communication commerciale, financière, corporate…).

Si l’on ne veut pas fragiliser l’entreprise et son image et réussir sa communication responsable, tous les domaines de communication de l’entreprise doivent s’inscrire dans une cohérence globale afin d’éviter les messages contradictoires. Dans l’idéal, la communication responsable doit être perçue comme une préoccupation de toutes les composantes de l’entreprise et déclinée de manière transversale afin d’être sincère, transparente, argumentée et fidèle à la réalité de l’entreprise, son service ou son produit. Sur ce point, l’entreprise se doit d’être irréprochable.

De même, la communication responsable doit se construire dans la durée et implique de changer les pratiques de communication pour passer d’une communication à court terme aux campagnes de communication visant à maximiser les retombées et les ventes à une communication à long terme privilégiant le qualitatif sur le quantitatif.

Comment mettre en place un dispositif de communication responsable ?

Face aux retombées positives de la mise en place d’un tel dispositif sur l’entreprise et son image, beaucoup de structures sont donc tentées par l’intégration d’une démarche de communication responsable.

Premier élément à prendre en compte : comme vu précédemment, la communication responsable est une thématique transversale qui demande l’implication de toutes les composantes de l’entreprise, communication, marketing, commercial, juridique etc… Il faudra donc veiller à impliquer tous les salariés, associés, actionnaires etc…au projet afin qu’il soit compris, partagé et diffusé par toutes les parties prenantes de l’entreprise.

Une fois ce premier point établi, nous pouvons citer plusieurs paramètres à prendre en compte pour établir une bonne communication responsable : faire intervenir l’ensemble des parties prenantes, salariés, actionnaires, prestataires…, et prendre en compte leurs avis dans les actions de communication, travailler sur les messages diffusés par l’entreprise en veillant à leur cohérence avec l’ensemble de l’activité et à ne pas faire de greenwashing, privilégier l’éco-socio conception des supports de communication ainsi que leur diffusion en choisissant des papiers, prestataires, moyens de diffusion etc…respectueux de l’environnement, vérifier l’accessibilité à tous des supports de communication etc…

De très bon outils ont été développés et sont maintenant à la disposition des entreprises. La norme ISO 26 000 comprend notamment un guide d’application sectoriel spécifique aux métiers de la communication.Ce référentiel, disponible sur le site de l’Afnor, donne la méthode pour élaborer des stratégies, messages et supports de communication responsables. Le guide « Communiquer sur le développement durable » du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) ou le guide de l’éco-communication de l’Ademe ainsi que son portail internet dédié à cette thématique sont d’autres outils à consulter.

Alors, n’hésitez plus…communiquez responsable !!!

La « société civile immobilière », un outil patrimonial à bien appréhender !

Il est de bon ton de créer une SCI (société civile immobilière) ou de détenir des parts dans une SCI. A quoi cela sert ? Quelles en sont les possibilités, les avantages, et la fiscalité applicable ? Nous vous proposons de revenir sur les principales caractéristiques et les principaux avantages de ce véhicule juridique.

Tout d’abord, une société civile immobilière est une société créée, pour une durée maximale de 99 ans, par au moins deux personnes qui lui apportent des biens. La SCI devient propriétaire des biens et en contrepartie, chaque associé reçoit des parts de société. La SCI est souvent utilisée dans le cadre familial comme moyen de transmission et de gestion des propriétés immobilières, et comme alternative au régime de l’indivision. Les biens immobiliers détenus par la SCI peuvent être loués ou mis à la disposition des associés. C’est également un outil d’optimisation fiscale.

« L’union fait la force ». Une SCI pour augmenter la capacité financière

L’une des qualités de la SCI est qu’elle permet à plusieurs individus de réaliser un investissement immobilier conséquent qu’ils n’auraient pas pu effectuer individuellement.

Une SCI idéale pour l’entrepreneur, afin de scinder le patrimoine privé du patrimoine professionnel

Le fait de donner la propriété d’un immeuble à sa SCI, permet de sortir ce foncier du patrimoine privé de l’entrepreneur et du patrimoine de son entreprise.

Une SCI pour optimiser sa fiscalité

En optant soit pour une SCI soumise à IS, ou aux revenus fonciers. Ce choix d’option fiscale doit être fait avec précision, car il a des conséquences fiscales importantes, il est irréversible en cas de choix pour l’IS, et doit être adapté à la situation fiscale de chacun, en fonction notamment de l’imposition des plus-values immobilières, de la réalisation ou non d’un déficit foncier en cas de SCI percevant des revenus locatifs, ou de l’imposition des bénéfices de la SCI. Avec une SCI soumise à l’IR, le résultat est déterminé au niveau de la société mais imposable dans les mains des associés. A l’IS, l’on peut déduire les amortissements, sachant en plus que les revenus distribués aux associés personnes physiques sont imposés après abattement de 40%.

Une SCI, moyen d’éviter le régime d’indivision (concernant des concubins, des personnes pacsées, des amis, des frères et sœurs…)

La SCI demeure le meilleur véhicule juridique pour investir quand on est dans un concubinage, entre pacsés, entre frères et sœurs ou entre amis. En effet, la SCI permet d’éviter le régime de l’indivision et toutes les conséquences souvent à l’origine de situation de blocages propres à l’indivision. La SCI assure la dissociation entre la gestion de l’immeuble confié souvent à un gérant et la propriété de l’immeuble détenue par les associés.

Une SCI pour optimiser la transmission patrimoniale

La SCI est le meilleur moyen de transmettre un patrimoine immobilier. En effet, il est plus aisé de partager des parts sociales qu’un bien immobilier en entier, ou des biens immobiliers de valeurs différentes. De plus, la valeur des parts sociales transmises est évaluée en déduction du passif social de la SCI, ce qui minore la transmission. Conjuguée au mécanisme de démembrement de propriété, avec la SCI l’on peut transmettre à ses héritiers des parts sociales ou même la nue-propriété de parts de SCI en avance de succession, dans le cadre d’une donation par exemple. C’est un outil également assez efficace en termes de protection d’un patrimoine familial avec notamment le jeu des clauses d’agréments au sein des statuts.

  • Cerise sur le gâteau, le législateur a permis que l’investissement en loi DUFLOT (que nous avions traité dans nos articles précédents) puisse se faire au sein d’une SCI, ce qui n’était pas le cas par exemple pour le dispositif SCELLIER.

Toutes ces possibilités offertes par la SCI ne doivent pas faire oublier que c’est un outil technique qui doit être mis en place par de vrais spécialistes (conseil en gestion de patrimoine titulaire de la CJA, notaires, avocats…) qui auront pris la peine d’étudier tous les paramètres patrimoniaux et fiscaux au préalable, notamment en ce qui concerne l’opportunité d’y recourir, le choix du régime d’imposition et la rédaction des statuts personnalisés de votre SCI.

Crowdfunding : un secteur qui ne connaît pas de frontières

Ces dernières années la France a vu émerger un nouveau type de start-up. Des plateformes de Crowdfunding internet particulièrement innovantes permettant à de nombreux apporteurs d’argent d’investir de petites sommes dans des projets. De par la nature de leur activité, leur marché ne saurait connaître de frontières nationales.

Pourquoi ne pas craindre l’arrivée de géants du net dans le secteur ?

Des business models disruptifs sont en train de transformer la façon dont nous faisons des affaires. Ce que j’appelle le Community Funding n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau c’est l’utilisation d’un site internet communautaire comme outil de levée de fonds.

La réussite de la plate-forme américaine de Peer-to-Peer lending dirigée à San Francisco par le français Renaud Laplanche et déjà mondialement reconnue, Lending Club, est caractéristique de l’évolution de cette industrie naissante. Leader sur son marché avec près de 2 milliards de dollars de prêts entre particuliers depuis son lancement en 2007, elle vient de franchir le seuil de la profitabilité. En vue d’une probable introduction en bourse l’année prochaine, Google est entré à son capital lors d’un tour de table de 125 millions de dollars auprès d’actionnaires existants valorisant la place de marché du crédit à près de 1,55 milliards de dollars.

L’intérêt de Google et des plates-formes américaines qui ont commencé à ouvrir des bureaux sur le marché européen sont, à mon avis, un très bon signe pour le secteur qui se voit ainsi légitimement renforcé par l’arrivée de géants du net.

Cela ne représente pas un risque pour les plates-formes européennes car pour l’heure l’utilisation de sites comme Kickstarter est conditionnée à la détention d’un compte Amazon Payments, ou bien à côté des cartes de crédits il est proposé d’avoir un compte PayPal pour utiliser la plate-forme Indiegogo. Ce qui n’est pas nécessairement un élément facilitateur de développement à l’international puisque ces méthodes de paiement peuvent être plus ou moins répandues selon les pays.

De plus, il peut être intéressant pour un porteur de projet à dimension internationale, de réaliser dans un premier temps une campagne sur un site bénéficiant d’une communauté de membres internationale pour se doter d’une communauté variée et étendue, identifier ainsi et cibler plus aisément les profils et les régions à potentiel, avant d’utiliser ensuite une plate-forme établie sur le marché recherché en vue de lever des fonds. Cela peut représenter en quelque sorte du gagnant-gagnant à la fois pour les porteurs de projets et pour les plates-formes elles-mêmes qui voient ainsi leurs sources de membres démultipliées. Encore faut-il bénéficier d’une plate-forme au minimum bilingue, trilingue.

J’en finirais en rappelant que si de nombreux blogueurs, collègues, journalistes, voire politiques parlent de sites comme les deux susdits, dans les faits il m’apparaît évident que c’est bien la créativité européenne qui domine actuellement le marché mondial du crowdfunding. Il est possible de le constater de par la très large variété des business models des plates-formes qui se créent quasiment tous les jours. Et cela malgré les sévères entraves réglementaires et politiques auxquelles elles sont confrontées en Europe.

Par contre, s’il est un marché à potentiel phénoménal sur le long terme qui m’intéresse à titre personnel c’est bien l’Asie. Lorsqu’elle s’éveillera réellement au crowdfunding les cartes seront peut-être rebattues.

Profonde modification des relations entre citoyens

Enfin, je ne donne pas raison à ceux qui affirment qu’il y a un nombre incalculable de plates-formes en opération ou en cours de lancement et qu’il commence à y en avoir trop. C’est à mon avis, là-aussi, une bonne chose car in fine il en résultera une profonde modification des relations qu’entretiennent les citoyens, les individus au sens large, entre eux dans leur quotidien, au-delà des campagnes de levées de fonds.

Effectivement, je pense qu’avec le temps il y aura des plates-formes de financement participatif partout et répondant à des besoins très variés (collectivité territoriale, bibliothèque, association, entreprise, ONG, voire événement éphémère, etc.) et que l’on ne saura plus réellement ce qu’est une plate-forme car cet outil sera devenu un bien commun, comme un site internet de nos jours. Même s’il demeurera naturellement des sites spécialisés de référence.

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