Accueil Blog Page 858

Pourquoi entreprendre vous transforme ?

Olivier Nishimata, cofondateur de Dynamique Entrepreneuriale revient, pour vous, sur des moments qui l’ont particulièrement marqués depuis la création de l’entreprise. 

Nous avons créé notre entreprise il y a maintenant presque dix ans et j’en suis arrivé au constat suivant : quand vous entreprenez, vous vous transformez et, la plupart du temps, de manière positive. Une question subsiste : « Être entrepreneur, est-ce une aptitude naturelle ? » En fait, l’on remarque que les entrepreneurs développent une forme de résistance au stress. Après en avoir croisé un certain nombre, je réalise que cette transformation se révèle souvent le corollaire de la survie de l’entreprise. Alors finalement, pourquoi un entrepreneur est-il contraint de vivre avec l’épée de Damoclès du stress ?

Entreprendre, c’est se retrouver confronté à des difficultés

Etre un entrepreneur, c’est avant tout être confronté à des difficultés, un tas de difficultés…, à peu près tout le temps, surtout au début. Celles-ci prennent des formes extrêmement variées et engendrent un stress qu’il vous faut maîtriser. Problèmes de trésorerie, absence de visibilité, clients qui vous lâchent, marchés qui se retournent, peur de l’échec, livraison qui ne se fait pas, retard dans la sortie du site internet, salariés absents, faillite d’un fournisseur, levée de fonds qui ne se réalise pas… Il est presque impossible d’énumérer toutes les difficultés qui peuvent surgir.

Parallèlement, vos équipes comptent sur vous ! Vous devez trouver des solutions ou prendre des décisions rapidement. Comme vous êtes souvent l’ultime maillon de la chaîne (parfois le seul), sous le regard parfois critique de vos collaborateurs ou associés, vous devez prendre la totale responsabilité. Le tout couronné, à chaque moment, par le stress lié à l’urgence. Au début de l’aventure, vous vous trouvez confronté en permanence à des tâches urgentes, qui impliquent une difficulté toute particulière à lever la tête du guidon et qui peuvent se révéler dangereuses pour la pérennité de votre entreprise. Rares sont ceux qui ont connu le succès dès le début et qui peuvent échapper au stress pour le troquer en totalité contre l’euphorie.

… Mais aussi face à vos « erreurs »

En dehors de cet aspect de responsabilité, vous êtes confronté à des erreurs. Ce sont souvent les vôtres, directement ou non. Au final, il faut bien se l’avouer : que ce soit des décisions à long terme (positionnement de l’entreprise, recrutement…) ou à court terme (non-respect des objectifs, par exemple), ce sont bien vos décisions et donc vos erreurs.  Elles vous impactent directement car c’est vous qui commandez et vous ne pouvez pas vous retourner contre une autre personne. Au final, la question n’est pas d’en faire ou non mais de savoir ce que vous en apprenez et comment faire en sorte de ne plus les reproduire. C’est la raison pour laquelle, on préfère, aujourd’hui, le terme d’ « apprentissage ».

D’autre part, quand vous créez votre entreprise, il s’agit de votre idée. Il reste naturel de penser que si elle réussit, c’est que votre idée n’était pas si bête et que vous non plus. A l’inverse, si vous échouez c’est qu’elle l’était peut-être ou, pire, que c’est vous qui n’êtes pas capable de diriger une entreprise. Cette vision des choses est, en réalité, étriquée. Vous le savez : la chance (ou peu importe comme vous l’appelez) joue énormément dans votre parcours même si votre travail et votre acharnement aussi. La capacité à adapter son idée demeure aussi déterminante dans la majorité des cas car si les pistes sont bonnes, les chemins divergent parfois.

Un facteur supplémentaire de stress

Enfin, facteur de stress supplémentaire : ces erreurs peuvent vous mettre en danger personnellement et vous impacter directement. Échec rime parfois avec galère : pas de chômage pour vous, mauvaise considération éventuelle des futurs employeurs (la mentalité change), endettement… Le pire se révélant souvent l’estime de soi, qui en prend un coup. Elle met certains entrepreneurs au fond du gouffre, puisque, au fond, vous incarnez votre entreprise. Vous oubliez parfois que vous avez fait un pari risqué à la base.

Un changement nécessaire

Face à cette accumulation de stress, votre cerveau reste votre meilleur allié. Un peu comme dans une rupture amoureuse où il vous protège sur le long terme. S’il n’est pas rare dans les premiers temps de votre aventure de prendre chaque épreuve très à cœur, vous ne pouvez éternellement tenir émotionnellement, surtout si vous faites partie de la catégorie perfectionniste. Ce moment demeure souvent la partie où vous ressentez le plus le besoin que vos proches vous soutiennent et que vos salariés soient compréhensifs pour vous supporter.

Mais, sans vous en rendre compte, vous changez. Vous vous apercevez que les urgences et les difficultés vous affectent moins et que les erreurs vous donnent souvent l’opportunité de rebondir mais aussi d’acquérir des expériences, qui sont la source de vos succès. Certes, malgré votre désir d’éviter les erreurs, vous prenez du plaisir à devenir  un  chercheur… de solutions et vous développez une capacité. Alors oui, ces moments de frayeur vous feront rire dans l’avenir si vous les avez surmontés, même si aujourd’hui, vous pouvez les penser catastrophiques. C’est peut-être d’ailleurs dans la continuité de cette pensée que les entrepreneurs à succès américains disent souvent qu’un entrepreneur qui a réussi est, avant tout, l’un de ceux qui ont planté leur boite. Dans le cas inverse, vous n’êtes peut-être pas encore devenu un entrepreneur ?

Une bifurcation en deux styles d’entrepreneurs

Dans bien des cas, ceux qui ont persévéré commencent à récolter le fruit de leurs efforts. Vous pouvez recruter, vous vous agrandissez et commencez enfin à créer de la valeur. Petit à petit, les problèmes matériels ne sont plus des freins permanents  (il faut dire qu’il est parfois difficile de faire pire au début). C’est ici, en ce qui me concerne, qu’une bifurcation arrive en deux styles d’entrepreneurs : ceux qui ont le sentiment d’avoir été seuls et nourrissent de l’amertume, et ceux qui sont reconnaissants.

Les premiers ressentent de la gratitude et l’envie de se développer davantage pour eux-mêmes, certes, mais aussi pour proposer de meilleures rémunérations et conditions de travail aux salariés. Ils attribuent souvent à leurs équipes le mérite de leur réussite. Peut-être conscients que c’est grâce à elles que l’entreprise peut jouir maintenant d’une vitesse de croisière. Ensuite, parce que vous reconnaissez leur valeur ajoutée à prendre en charge des tâches qui sont chronophages. Et c’est, au fond, là qu’elles sont le plus utiles car, en vous en délestant, elles vous délestent aussi d’une partie de la charge morale qui vous incombe. Elles vous rassurent par leur comportement… Vous cherchez alors à créer plus grand, plus utile, conscient que vous faites partie d’un tout dont vous êtes un rouage. Les seconds demeurent plus amers. Ils auront tendance à s’attribuer tout le succès.

Transports : quelles alternatives face à la grève ?

La SNCF ayant annoncé trois mois de grève perlée jusqu’en juin, les usagers réguliers des transports en commun sont dans l’obligation de trouver des alternatives. En tant que dirigeant d’entreprise, ne pas pouvoir bénéficier des TGV ou même des transiliens pourrait bien impacter votre activité. Vos salariés, au même titre que vous, peuvent rencontrer des difficultés à se rendre sur leur lieu de travail. Heureusement, il existe des alternatives aux modes de transport traditionnels. Découvrons-les sans attendre.

Les bus Macron

Pour le bien de votre activité, vous êtes parfois dans l’incapacité d’annuler certains rendez-vous. Il est souvent question de rencontrer des prospects, des clients ou même des partenaires situés loin de vos locaux, et attendre trois mois supplémentaires s’avère, pour vous, inenvisageable. Pour les longs trajets, sachez que différentes entreprises, souvent françaises ou européennes, proposent leurs services. Depuis le début de la grève, elles rencontrent d’ailleurs un véritable succès auprès des voyageurs. Alors, pourquoi ne pas les emprunter ?

FlixBus

Cette entreprise allemande créée en 2011 rencontre, elle aussi, un franc succès partout en Europe. Elle propose des trajets longue distance pour des prix particulièrement bas. Contrairement aux TGV, les trajets restent cependant relativement longs et le confort n’est pas toujours au rendez-vous. Depuis le début de la grève, le service enregistre tout de même une augmentation de l’ordre de 60 % sur les réservations, ce qui propulse l’entreprise en tête des services recommandés du moment. Avec un tel succès, elle s’est également mise à proposer un trajet Paris-Amiens en bus électrique.

Transdev avec Eurolines et Isilines

Le groupe Trandev, propriétaire des filiales Isilines et Eurolines, a vu lui aussi ses réservations augmenter. Comme toutes les compagnies de bus, les petits trajets n’existent pas. Ces moyens de transport doivent ainsi être envisagés pour de longs trajets, avec des lignes disponibles un peu partout en France. Contrairement à FlixBus, Transdev se place comme un groupe présent dans 19 pays sur six continents grâce à la mise en œuvre de différents services de transports en commun. Le groupe a néanmoins, lui aussi, investi l’électrique dernièrement. Il s’avère être, à ce propos, la première compagnie européenne à se préoccuper des transports écologiques.

Le covoiturage : un service en vogue

En dehors du bus, d’autres solutions existent et peuvent se révéler plus agréables en matière de confort. Depuis le début de la grève, le covoiturage est en passe de devenir l’un des moyens de transport les plus plébiscités. Il permet de réaliser des voyages plus courts, en compagnie de personnes avec lesquelles vous pourrez converser durant le trajet.

Connu comme un incontournable du covoiturage, BlaBlaCar (anciennement Covoiturage.fr, ndlr) a su se faire sa place dans un domaine, à l’époque, inexistant. Avec la grève de la SNCF, les demandes ne cessent d’affluer sur la plateforme et les conducteurs n’augmenteraient pas les prix pour autant. Cette entreprise créée en 2006 met en relation des particuliers (véhiculés avec des non véhiculés) qui souhaitent effectuer le même type de trajets, plus ou moins longs. Devenue le leader en France, la plateforme propose désormais d’autres services comme des trajets domicile-travail intitulés BlaBlaLines ainsi qu’un Paris-Lille en bus.

DriiveMe, la location de voitures

DriiveMe propose de louer des voitures de particuliers en aller simple pour seulement 1€. Peu couteux, ce concept demande aux conducteurs de prendre en charge les frais de déplacement. Et pour rentabiliser au maximum leurs trajets, ils peuvent faire du covoiturage. La somme de 1€ étant demandée à titre symbolique, le service se révèle d’autant plus intéressant si vous possédez un permis B. En ce qui concerne les véhicules, ils appartiennent à des particuliers ou à des professionnels qui souhaitent simplement rapatrier une voiture. La plateforme propose déjà plus de 16 800 locations disponibles en aller simple.

Drivy : partager sa voiture

En alternative à la grève de la SNCF, il est également possible d’utiliser Drivy. Cette application propose à des particuliers de mettre leur voiture à disposition pour un prix défini par le propriétaire lui-même. Sur Paris, par exemple, les particuliers qui utilisent rarement leur voiture peuvent ainsi la rentabiliser en la proposant en location. BlaBlaCar et la plateforme ont d’ailleurs décidé de s’associer durant la période de grève. Le service de covoiturage incite alors les personnes à réserver des voitures sur Drivy pour ensuite faire le trajet à en compagnie d’autres personnes.

Les VTC (Voitures de Tourisme avec Chauffeur)

Depuis l’arrivée d’Uber, les entreprises de VTC se multiplient un peu partout sur le territoire. Les chauffeurs privés acceptent parfois de faire des semi-longues distance mais cela n’arrive que rarement et les prix deviennent alors exorbitants. De manière générale, ils proposent d’effectuer des trajets relativement courts. Les VTC pourraient ainsi vous être bien utiles pour vous rendre à vos rendez-vous, pour vos trajets domicile-travail ou encore pour vos salariés.

Chauffeur Privé, le petit français

Devancé par Uber, Chauffeur privé a tout de même su convaincre et développer une base client relativement large. Le nombre de ses réservations fait de lui le numéro 2 chez les VTC. Et durant la grève, comme l’ensemble des transports alternatifs, les réservations ont eu tendance à se multiplier et sa campagne publicitaire à tomber au bon moment. L’entreprise a préféré communiquer sur son côté français pour contrer l’avancée d’Uber. L’argument du fameux « made in France ».

La grève touche bon nombre de Français et certains dirigeants se voient dans l’obligation d’annuler des rendez-vous ou de travailler depuis chez eux. C’est aussi le cas de leurs salariés et, sur le moyen terme, l’activité de l’entreprise pourrait bien se voir impactée. Mais, comme vu précédemment, des solutions existent, alors, n’hésitez pas à les exploiter !

Crédit bancaire : quelles évolutions pour les PME ?

Si la crise financière de l’automne 2008 a profondément marqué l’environnement économique, les banques semblent vouloir entretenir de bonnes relations avec les PME. Mais qu’en est-il au niveau du crédit bancaire ? Accordent-elles davantage de crédits ? Y a-t-il des solutions complémentaires ? Quels dispositifs d’accompagnement pour les entreprises ? 

Pour les banques françaises, le financement de l’économie demeure leur « priorité stratégique » et cela passe, bien entendu, par les entreprises. Plus d’un million d’entre elles se financent par le crédit, selon la Fédération Bancaire Française (FBF). « Par sa solidité et sa capacité à financer les projets des particuliers et des entreprises, l’industrie bancaire française est un atout pour l’économie du pays. Le moteur du crédit fonctionne bien, et les banques françaises financent chaque heure l’équivalent de 150 logements et deux rames de train régional ! », s’enthousiasme la présidente de la FBF, Marie-Anne Barbat-Layani. Sur l’année 2016, près de 2 169 milliards d’euros d’encours de crédits étaient totalisés, professionnels et particuliers confondus, soit une croissance de 4,4 % sur un an.

La tendance à l’octroi de crédits, en faveur des PME

Avec 866 millions d’euros de nouveaux crédits octroyés aux entreprises par jour, contre 700 millions en 2016, ce sont, chaque heure, 36 millions d’euros qui sont mobilisés, d’après la FBF. Il faut également savoir que la moitié des crédits accordés aux entreprises revient aux PME. Plus de 385,1 milliards d’euros de crédits ont été mobilisés l’année dernière, soit 2,7 % de plus qu’en 2015, pour près de 1,1 million de TPE/PME en France. Environ 7 % des PME ont émis, la même année, une demande pour un nouveau crédit de trésorerie et 23 % pour un crédit d’investissement, pour lequel la demande s’avère deux fois plus forte que celle effectuée par les TPE. Sur le premier trimestre 2017, on recense près de 94 % des PME qui obtiennent le crédit d’investissement demandé, soit plus de 9 PME sur 10. En ce qui concerne le financement de leur trésorerie, le taux s’avère de 82 %, ce qui représente environ 8 PME sur 10. 

Les banques françaises prêtent plus que celles de la zone euro…

Depuis 2013, les crédits accordés aux entreprises ont progressé de plus de 5 %. Ceux de la zone euro, quant à eux, affichent une croissance de 2 %, qui n’est devenue positive qu’à la mi-2015. « Un atout de la France dont on parle rarement : nous avons un système bancaire solide, nous avons les volumes de crédit les plus dynamiques d’Europe – pour les entreprises comme pour les ménages – et nous avons les taux du crédit les plus bas d’Europe », lance François Villeroy de Galhau, Gouverneur Banque de France. Pour les PME, les taux d’intérêts pratiqués pour les nouveaux crédits restent, depuis 2008, relativement bas avec un taux de 1,77 %, contre 2,31 % pour la moyenne de la zone euro. La totalité des crédits issus des établissements bancaires en France représenterait d’ailleurs plus de 20 % de ceux accordés dans la zone euro. Pour atteindre un tel taux, les banques prennent des risques. Si son coût s’avérait de 10,3 milliards d’euros l’année dernière, il reste néanmoins maîtrisé puisqu’il a nettement diminué sur plusieurs années, affichant une décroissance de 20 % par rapport à 2015.

Des solutions de financement complémentaires

Si les banques ne sont pas toujours en mesure de prendre en charge chacun des dossiers, des solutions complémentaires peuvent être adoptées. Simplement, votre banquier pourrait, en cas de difficulté, vous octroyer des facilités de caisse ou l’autorisation d’un découvert plus large. Autrement, des solutions plus complexes existent. La première repose sur la cession de créance, qui consiste à transmettre sa créance à la banque qui vous reversera le montant équivalent, en échange d’une commission. Notez que dans le cas où votre débiteur serait considéré comme « en défaillance », vous êtes toutefois solidairement responsable, ce qui signifie que la banque pourrait vous réclamer tout ou partie de la somme due. L’affacturage, quant à lui, renvoie au fait de vendre une facture client à son établissement bancaire. À l’inverse de la cession de créance, ce dernier rachète la dette puis vous reverse le montant de la facture, moins une commission. L’avantage s’avère que vous n’êtes plus solidairement responsable mais, en principe, la commission se révèle assez élevée étant donné que la banque assume le risque d’impayé. Pouvant être assimilé à une avance de trésorerie, l’escompte reste aussi à considérer. En échange de la cession d’un effet de commerce, incluant taux d’intérêts et commission, la banque vous reverse ainsi le montant d’une dette client, sur facture.

Les aides publiques, autre alternative ?

Pour soutenir la création mais aussi le développement des entreprises, l’État a mis en place des dispositifs d’aide aux PME. Le Codefi (Comité départemental d’examen des problèmes de financement des entreprises) se place comme un moyen d’obtenir des prêts. Une sorte de médiateur entre les administrations fiscales et sociales, et les banques, qui finance également les diagnostics ou audits allant jusqu’à 40 000 euros et/ou les plans de restructuration, dont le plafond n’excède pas les 800 000 euros. Ordinaires ou participatifs, ces prêts restent toutefois réservés aux entreprises de moins de 400 salariés. On remarque aussi le Ciri, équivalent du Codefi, mais destiné aux entreprises de plus de 400 salariés. Enfin, la Bpifrance, une Banque publique d’investissement, propose des prêts à taux zéro, des avances remboursables sur CIR (Crédit Impôt Recherche) ou encore des subventions. Pour en savoir plus sur la nature de ces aides, les CCI (Chambres de Commerce et Industrie) et CMA (Chambre des Métiers et de l’Artisanat) restent de bons indicateurs.

Une volonté d’accompagnement des PME par les banques

Quatre mesures, à la mi-2016, visant à améliorer la transparence et la lisibilité des tarifs des produits de financement court terme ont été prises par la FBF : « la réalisation d’un glossaire pour mieux comprendre la tarification de chaque solution présentée dans les plaquettes » ; « la mise en place d’une nouvelle présentation des lignes tarifaires par produit de financement court terme sur les plaquettes à destination des professionnels et des TPE » ; « la proposition systématique d’un rendez-vous annuel entre le professionnel/dirigeant de TPE et son banquier pour faire le point sur ses besoins de financement court terme » ; ainsi que « la création d’un nouveau service d’information récapitulant de façon agrégée les frais annuels payés en 2017 pour les produits de financement court terme les plus utilisés ». La création d’un site pratique dédié : www.aveclespme.fr, facilite également l’échange d’informations entre le FBF et les PME. Une marque de plus, dans un marché concurrentiel, de l’engagement d’accompagnement pris par les banques françaises.

Ces dernières semblent donc répondre aux besoins des entreprises, qu’il s’agisse de crédit d’investissement ou de trésorerie, et les risques demeurent maîtrisés, dans une logique de « crédit responsable ».

Managers, ce qu’il faut savoir sur les droits des stagiaires

De nombreux entrepreneurs offrent l’opportunité à des étudiants de faire des stages chez eux. Avantageux pour l’entreprise et pour le stagiaire, ce type de procédé ne cesse de s’accroître. Voici les nouveaux droits des stagiaires qu’il faut retenir.
Pour éviter les abus, les employeurs du secteur privé, public ou associatif sont soumis à une réglementation stricte concernant l’accueil de stagiaires en milieu professionnel.

La durée du stage

Des nouvelles règles ont été adoptées afin de trancher en faveur des stagiaires. Parmi elles, il y a la fixation de la durée maximale de stage. Identique à une période d’essai, elle ne doit pas excéder 6 mois par année d’enseignement. Cette durée est non-révocable, peu importe le motif. Ainsi donc, vous devez vérifier périodiquement le dossier de vos stagiaires afin de fixer leurs dates de fin de stage. Si le stage est réalisé par périodes fractionnées au cours d’une année d’enseignement, sa durée est de 924 heures au maximum sur l’année.

Attention !

En cas d’embauche du stagiaire, dans les 3 mois après la fin du stage, la durée du stage est déduite de la période d’essai et prise en compte pour le calcul des droits liés à l’ancienneté.

Les horaires de travail

Comme un salarié normal, les horaires de travail d’un stagiaire sont fixés. C’est la convention de stage qui le détermine. Avant d’établir le temps de travail, vous devez vérifier qu’il ne dépasse pas les horaires de vos salariés. Généralement compris entre 35 à 39 heures par semaine, ce temps de travail doit absolument être respecté.

La rémunération ou gratification

Un employeur qui accueille un stagiaire plus de 2 mois (soit l’équivalent de 44 jours à 7 heures par jour), au cours de la même année scolaire ou universitaire, doit obligatoirement lui verser une gratification minimale.
La gratification est obligatoire dès lors que le stagiaire est présent dans l’organisme d’accueil à partir de la 309e heure incluse, même de façon non continue.
En dessous de ce seuil de durée, la gratification reste facultative pour l’employeur.

Le montant de la gratification doit figurer dans la convention de stage et est apprécié au moment de la signature.
Le taux horaire de la gratification est égal à 3,75 € par heure de stage, correspondant à 15 % du plafond de la Sécurité sociale (soit 25 € x 0,15).
Les organismes publics ne peuvent pas verser de gratification supérieure au montant minimum légal sous peine de requalification de la convention de stage en contrat de travail.
Dans certaines branches professionnelles, le montant de la gratification est fixé par convention de branche ou accord professionnel étendu et peut être supérieur au montant minimum légal. L’employeur doit le vérifier dans la convention collective.

Le mode de versement

La gratification est mensuelle : elle doit être versée à la fin de chaque mois et non pas en fin de stage.
Elle est due dès le premier jour de stage et non pas à partir du seuil des 2 mois de stage.
Le nombre de stagiaires
Dans un organisme d’accueil d’au moins 20 salariés, le nombre de stagiaires dont la convention de stage est en cours pendant une même semaine civile ne peut pas dépasser 15 % de l’effectif (20 % pour les stages obligatoires en milieu professionnel : contrat en alternance, par exemple).
Par exemple, 7 stagiaires étudiants maximum peuvent être accueillis simultanément dans une entreprise de 45 salariés (45 x 15 % = 6,75), l’effectif étant arrondi à l’entier supérieur.
Les entreprises de moins de 20 salariés peuvent accueillir 3 stagiaires maximum en même temps (ou 5 pour les périodes de formation en milieu professionnel).
Chaque tuteur ne peut suivre que 3 stagiaires au maximum au cours de la même période.

Les conditions de travail

Un stagiaire est bénéficiaire de toutes les conditions de travail dans l’entreprise. Pour faciliter les vérifications systématiques de l’inspection du travail, vous devez inscrire vos stagiaires au registre du personnel pour une durée de 5 ans.
Un stagiaire bénéficie d’un droit de repos mensuel de 2 jours et demi. Il a aussi droit aux repos égaux à ceux prévus pour les employés de la société en cas de grossesse, d’adoption ou de paternité. Dans le cas où l’individu en stage est une femme qui a un enfant en bas âge, elle bénéficie également d’un droit d’allaitement d’une heure par jour.
Si l’entreprise dispose d’une cantine ou de tickets restaurant, chaque stagiaire devra lui aussi en obtenir. Dans le cas contraire, vous devez lui payer une somme considérable pour payer ses dépenses en repas en heure de travail. Les frais de transport sont également à prendre en considération. Ainsi au cours de son stage, un stagiaire reçoit une compensation pour ses frais de déplacement en local.

La sécurité

Pour des normes sécuritaires, il est interdit d’employer un stagiaire dans une tâche qui pourrait nuire à sa santé et à sa sécurité. La société est tenue responsable en cas d’accident survenu en cours du travail du salarié. Il est donc dans votre obligation de vérifier constamment l’activité de chacun de vos stagiaires tout au long de leur journée de travail.

La convention obligatoire

Les stages doivent obligatoirement se dérouler dans le cadre d’une convention, qui doit être conforme à un modèle fixé par arrêté, signée entre :

  • Le stagiaire (et, s’il est mineur, son représentant légal) ;
  • L’organisme d’accueil : entreprise, administration publique, collectivité territoriale, établissement de santé, association ou tout autre organisme ;
  • L’établissement d’enseignement ou de formation ;
  • L’enseignant référent au sein de l’établissement d’enseignement ;
  • Le tuteur de stage au sein de l’organisme d’accueil.

La convention doit obligatoirement mentionner ou préciser :

  • L’intitulé complet du cursus ou de la formation du stagiaire et son volume horaire par année ou semestre d’enseignement ;
  • Les activités confiées au stagiaire ;
  • Les noms de l’enseignant référent et du tuteur ;
  • Les dates de début et de fin du stage et la durée hebdomadaire maximale de présence du stagiaire ;
  • Les modalités d’autorisation d’absence ;
  • Le taux horaire de la gratification, calculée sur la base de la présence effective du stagiaire, et les modalités de son versement.

Attention !

L’accueil d’un stagiaire étranger est soumis à la validation par la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) d’une convention entre le stagiaire, l’établissement de formation (ou l’employeur à l’étranger) et l’entreprise d’accueil ou l’organisme de formation professionnelle continue en France. Pour valider ce document, la Direccte exige une copie de la carte d’étudiant, une copie du passeport, une attestation d’assurance privée. Cette convention doit ensuite être envoyée au consulat pour obtenir un visa.

La médecine du travail : ce qui change en 2018

Parmi les pratiques méconnues lors de l’embauche des salariés, la médecine du travail reste encore trop marginale. Parfois oubliée, elle demeure néanmoins nécessaire pour prévenir et informer les comportements à risques ainsi que les mauvaises habitudes en entreprise. Et en janvier 2018, les ordonnances réformant le Code du travail ont aussi affecté cette obligation des employeurs. Explications. 

Les obligations de l’entreprise

Avant le 1er janvier, la visite médicale d’embauche était obligatoire pour tous les salariés d’une entreprise dans le but de considérer l’aptitude ou l’inaptitude de chacun d’entre eux. Depuis les ordonnances réformant le Code du travail, seules les professions à risque sont concernées. Ces dernières comprennent l’exposition à l’amiante, à un certain niveau de plomb, à des agents cancérigènes ainsi qu’à des agents toxiques ou biologiques. En plus de toutes ces substances pouvant impacter la santé d’un salarié, les professions impliquant des charges lourdes et des activités dangereuses doivent aussi être contrôlées. Le salarié en question doit effectuer cette visite avant son embauche afin que le médecin l’ausculte et déclare son aptitude à travailler. Pour les salariés avec un poste à risque, la visite doit être renouvelée tous les deux ans maximum, pour vérifier que l’aptitude du salarié est encore valable.

Pour ceux en dehors des professions à risque, la visite médicale doit être réalisée dans les trois mois suivant l’embauche. Elle relève davantage de l’information et de la prévention envers les salariés de sorte à ce qu’ils soient conscients des risques au quotidien. Étant seulement préventive, elle n’est pas toujours réalisée par un médecin mais peut être pratiquée par une infirmière ou encore un interne. Si la personne du corps médical ou le salarié juge judicieux de s’entretenir avec un médecin pour des raisons médicales, il sera, en revanche, redirigé chez un médecin du travail. Pour ceux ayant effectué la visite d’information et de prévention, une attestation leur sera remise ainsi qu’à l’employeur. Elle ne détermine pas pour autant l’inaptitude d’un salarié, seul le médecin du travail peut se prononcer en ces termes.

Comment procéder ?

En tant qu’employeur, se renseigner sur la médecine du travail reste primordial pour l’arrivée de vos futurs salariés. Différents services sont alors possibles pour réaliser la visite de prévention ou même la visite médicale dans le cas de professions à risque. Dans les grandes entreprises, il arrive que des médecins ou des infirmières soient présents régulièrement. Ils peuvent ainsi réaliser eux-mêmes la visite médicale. Pour les structures comportant un nombre moins élevé de salariés, il existe des médecins communs à plusieurs entreprises pouvant se déplacer dans vos locaux. Et dans le cadre des TPE, il est plus courant d’avoir recours à un service de santé interentreprises, qui pourra recevoir vos salariés sur rendez-vous.

Le suivi, indispensable pour la santé de vos salariés

Même si les salariés ont réalisé une visite lors de leur embauche, un suivi reste nécessaire. La médecine du travail peut déceler des pathologies chez certains salariés et il ne faut pas les prendre à la légère. Pour ceux avec des postes à risque, la visite se doit d’être renouvelée tous les quatre ans et, pour les autres, tous les cinq ans.

La médecine du travail aide les salariés avec des conseils, des pratiques à mettre en place au bureau comme pour les positions du dos à adopter sur sa chaise de bureau. Pour les tâches difficiles, les infirmiers ou les médecins leur montreront le bon comportement à adopter face à des charges lourdes et des tâches affectant les muscles et les os.

En entreprise, la visite médicale constitue un droit pour le salarié. S’il souhaite voir un médecin du travail, vous ne pouvez l’en empêcher. Ne pensez pas forcément à un mauvais présage, il s’agit parfois seulement d’un mal de dos et de petits problèmes du quotidien. Votre salarié sera informé des risques physiques ou psycho-sociaux qui peuvent l’impacter et pourra être pris en charge en cas de pathologie grave. Quoi qu’il en soit, si une visite avec un médecin du travail peut soulager votre salarié, organisez-la.

La médecine du travail demeure utile pour informer des bonnes pratiques ou pour prévenir un comportement à risque chez un salarié. Si jamais, à la suite d’une visite médicale, vous n’êtes pas d’accord avec la décision du médecin du travail concernant un salarié, sachez qu’il reste toujours possible de contester l’avis du médecin devant le Conseil des Prud’hommes en référé, dans les quinze jours suivant la notification.

Bien choisir sa mutuelle santé lorsqu’on est indépendant

Depuis le 1er janvier 2016, les salariés peuvent bénéficier d’une mutuelle d’entreprise avec la loi ANI. Mais en ce qui concerne les indépendants, ces derniers ont la possibilité de souscrire une complémentaire santé individuelle à leur propre compte : la mutuelle TNS (Travailleurs Non Salariés). Et pour faire le bon choix, quelques critères sont à respecter afin d’éviter les mauvaises surprises…

· Utiliser un comparateur en ligne

Pour commencer, LA bonne pratique qui peut vous permettre de gagner du temps demeure d’utiliser des comparateurs de mutuelle spécialisés pour les travailleurs indépendants tels que Hyperassur ou un courtier. Ils vous permettront d’éviter la tâche fastidieuse de vous rendre sur chaque site d’assureurs. Et au vu de leur nombre, l’utilisation de ce type de moyen performant présente un avantage considérable. Une fois vos critères déterminés, les comparateurs de mutuelle génèrent alors rapidement un tableau synthétique regroupant divers résultats. Parmi eux, on trouve souvent répertoriées les prestations les plus complètes ou encore les moins onéreuses.

· L’équilibre tarifs et remboursements

Afin que votre mutuelle TNS (Travailleur Non Salarié) devienne un véritable atout pour vous et votre activité, le tarif ne doit pas nécessairement être la seule donnée à considérer. Le type de soins pris en charge ou encore le niveau de remboursement constitue également un point essentiel dans la sélection d’une mutuelle santé. Même si ce n’est pas à prendre pour argent comptant, en règle générale, plus le tarif est élevé, plus la protection se révèle efficace. Et bien que la réglementation n’impose que des minimas et des plafonds, les possibilités s’avèrent nombreuses et méritent d’y prêter une attention toute particulière. Par exemple, le seuil de remboursement fait partie des éléments à considérer.

· Bien connaître l’offre

Une fois votre complémentaire santé sélectionnée, il peut s’avérer utile de lister par écrit les raisons de votre choix en fonction de vos critères essentiels. Sans faire une liste exhaustive de l’ensemble des éléments, retranscrire ceux dits principaux tels que le remboursement des médecins spécialistes et leurs délais, les frais, le développement du tiers-payant ou le réseau de soins vous permettra de confirmer ou d’infirmer votre sélection. Notez que l’ophtalmologie, le remboursement dentaire et l’assurance hospitalisation constituent souvent des critères importants auxquels on ne pense pas toujours.

· Les conditions de remboursement

Le niveau de remboursement n’est pas le même suivant les assurances. La manière de s’exprimer non plus. Certains parleront en pourcentage du plafond de la Sécurité sociale en l’incluant (exemple : 200 %) alors que d’autres proposeront des remboursements forfaitaires (exemple : 100 €). Si la base est faible, un remboursement en pourcentage pourrait donc se révéler une mauvaise opération.

Vous renseigner également sur les mutuelles santé qui proposent le tiers payant se place comme une option à ne pas sous-estimer. Vous pourrez ainsi vous voir dispenser d’avancer le montant en cas de consultation ou d’achat de médicaments.

Les délais de carence et de remboursement demeurent également une donnée à prendre en considération. Certains contrats prévoient en effet un délai de carence, autrement dit, une période de temps pendant laquelle vous ne pourrez pas prétendre à toutes les prestations comme le remboursement de certaines prothèses dentaires.

· La concurrence comme solution

Comme lorsque vous négociez avec votre banque, n’oubliez pas que la concurrence représente souvent une opportunité pour négocier aux meilleurs tarifs les meilleurs niveaux de remboursements. L’utilisation des comparateurs de mutuelle représente, en ce sens, un gain de temps pour vous-même en ne vous contraignant pas à comparer chacune des données existantes. À ce stade, vous pouvez également faire appel à un courtier ou un agent d’assurances qui vous aidera à trouver la meilleure offre.

· Le contrat responsable, un label de sécurité

Le contrat responsable est une obligation dans le domaine des complémentaires santé en France. Il est ainsi important de vérifier que le contrat de votre choix comporte bien ce label car votre mutuelle santé devra vous proposer les prestations rendues obligatoires. Le but d’un contrat responsable est d’assurer au moins une protection de base à chaque assuré sans pour autant le déresponsabiliser. En d’autres termes, certaines prestations resteront à sa charge. Ces mutuelles sont encadrées plus strictement que les autres par la réglementation et acceptent de se conformer à un « panier de soins ». Ce dernier, défini par les autorités publiques, inclut des minimums et/ou des maximums de remboursement pour être en conformité avec la loi.

L’« escape games » : véritable tendance entrepreneuriale

Depuis plusieurs années, les escape games se multiplient partout en France et particulièrement, dans la Capitale. Le principe est simple : enfermer des joueurs au sein d’une salle qui doivent, pour en sortir, redoubler d’ingéniosité. Favorisant l’esprit d’équipe et d’entraide, ce type de jeux reste très apprécié des entreprises comme des particuliers. De quoi motiver plus d’une entreprise à se lancer dans le secteur.

Les escape games en France

Trouvant son origine au Japon, le concept s’est développé dans le monde entier, avec des salles regroupant diverses thématiques. Métro, base militaire, sous-marin, navette spatiale, prison, pièces dans le noir… Pour une immersion totale et une expérience réaliste, les concepteurs misent sur des décors impressionnants, des effets spéciaux et des histoires délirantes. Toujours accompagné d’un game master, aucun risque, a priori, de rester enfermé ou de rester bloquer trop longtemps sur la même énigme. Autant d’éléments qui font que les amateurs se bousculent pour tous les tester, et ils ont le choix. En France, plus de 1 100 salles sont dédiées à ce concept.

Ce nouveau type de divertissement, qui coûte à peine 30€ par personne, plaît au plus grand nombre et présente l’avantage de rassembler des amis en une seule et même équipe. Favorisant également la cohésion, il devient de plus en plus populaire auprès des entreprises. En résumé, il s’agit d’un moyen unique de s’amuser et de communiquer, tout en rapprochant les collaborateurs.

Différents types d’escape games existent pour satisfaire l’ensemble des enquêteurs. Le format « enquête » se démarque. Il ne s’agit plus d’essayer de sortir d’une salle mais de mener à bien une mission. Une autre formule se popularise aussi, les escape games en réalité virtuelle. Pour vous embarquer dans des décors et histoires encore plus incroyables, ces derniers utilisent un casque de réalité virtuelle accompagné d’un ordinateur surpuissant et de capteurs, pour vous emmener dans un monde où vous pourrez résoudre des énigmes en collaboration avec le reste de votre équipe. Depuis quatre ans l’escape game ne cesse de se diversifier, de se métamorphoser et, en plus de tous les thèmes disponibles, il est apparu, dernièrement, un tout autre concept : le « laboratoire » d’escape games.

The Escape Lab’, un espace collaboratif

« The Escape Lab’ est un complexe d’escape games au cœur de Paris. Un lieu unique qui regroupe des escape rooms de créateurs indépendants et français », définit Clarisse Bougon, cofondatrice de The Escape Lab’. Pour intégrer l’espace collaboratif, les créateurs doivent proposer un projet innovant et différent des traditionnels escape games, déjà présents sur le marché parisisen. La dirigeante témoigne : « Nous souhaitions des escape rooms de qualité et des créateurs capables de mener à bien la création mais aussi les évolutions de leurs jeux et leurs animations grâce à leur propre équipe. »

En plus de favoriser la création et la découverte de différents concepts, cette approche permet une offre variée pour toujours « se réinventer ». Côté pratique, les salles peuvent accueillir entre 2 et 10 joueurs. Une « Break Room » (une salle destinée à se défouler en cassant des assiettes, ndlr), une salle dans le noir, un escape game en réalité virtuelle mais aussi d’autres jeux un peu plus basiques se cachent dans les étages de The Escape Lab’. Toujours dans l’idée de varier les thématiques, un escape game dit « éphémère » a également vu le jour au sein du laboratoire. Le concept est simple : tous les deux mois, voire tous les mois, le thème associé à la salle change. Avec plus de 1 300 m² et des espaces encore disponibles, ce n’est, selon la cofondatrice, que le début…

Créée avec Matt Lemercier, fondateur de Wescape.fr, la plateforme de réservation d’escape games, The Escape Lab’ se place comme une plateforme participative. Elle se positionne ainsi comme un espace plus accessible pour les créateurs de jeux grâce à des locaux clé en main et aux normes, difficiles à obtenir au sein de la Capitale, d’après Clarisse Bougon. S’occupant entièrement de toute la partie communication et webmarketing ainsi que de l’accueil du public, l’espace collaboratif facilite d’autant plus l’accès aux créateurs, qui peuvent alors gérer leurs espaces à distance. Côté ciblage, le premier public de The Escape Lab’ demeure les entreprises. Contrairement aux escape games de la Capitale, il permet une plus grande capacité d’accueil : jusqu’à 100 personnes. Ces dernières peuvent en effet venir accompagnées de leurs équipes et faire plusieurs jeux en simultané. Plusieurs espaces privatisables sont également disponibles pour accueillir des séminaires ou des cocktails.

Pionnière sur son marché, la structure cherche désormais à s’étendre à l’échelle nationale puis internationale en se focalisant sur des espaces de grandes envergures pour faire découvrir de nouvelles facettes de l’escape game, au même titre que le talent des créateurs français.

Pourquoi s’implanter en Suède ?

Vous avez déjà conquis le territoire français et cherchez à vous développer, alors, pourquoi ne pas envisager un autre pays ? Parmi tous les pays d’Europe certains se révèlent très pertinents pour les entrepreneurs. Et la Suède en fait partie. Ce pays qui pullule de start-up possède de nombreux avantages en la matière. Embarquement immédiat en territoire scandinave. 

L’entrepreneuriat facilité

Depuis plusieurs années, la Suède connaît un véritable succès grâce à ses start-up et ses entreprises connues à l’international. Que ce soit Skype ou encore Spotify, elles représentent la Suède et son innovation. Le pays reste relativement ouvert aux nouveaux concepts et n’hésite pas à aider les entrepreneurs étrangers. Pour bénéficier d’une aide pour se lancer, il existe, par exemple, le Nyföretagar Centrum, un centre pour entrepreneurs. Environ 200 structures sont présentes sur tout le territoire et mettent à disposition des contacts et des experts du secteur. Le moyen de bénéficier de conseils et de cours gratuitement pour vous aiguiller dans le monde de l’entrepreneuriat suédois. Ces centres vous accompagneront également dans les procédures et les éléments à connaître pour bien démarrer votre activité.

Une bonne situation économique

La Suède, souvent prise en exemple pour élaborer des stratégies économiques, connaît une bonne situation économique. Les habitants étant peu nombreux (environ dix millions contre plus de 67 millions pour la France, ndlr), la Suède dispose d’une économie assez singulière, contrairement à la situation globale de l’Europe. Le PIB par habitant reste assez élevé, à savoir 57,783 USD, l’endettement de l’État suédois ne cesse de diminuer et le chômage aussi. Tous ces éléments prévoient donc une belle croissance pour la Suède. En tant qu’entrepreneur, sachez néanmoins que de tels critères ne constituent pas nécessairement un avantage, selon votre activité. Si vous comptez développer une structure autour d’un produit ou d’un service, connaître la situation du pays peut cependant vous être utile.

Un pays où il est simple de réaliser des affaires

Vous implanter en Suède pourrait s’avérer bénéfique, d’autant plus que la Banque Mondiale a diffusé en 2017, un classement des pays en fonction de la facilité à faire des affaires. Au sein de ce palmarès, la Suède arrive à la 10ème place. Elle s’y positionne grâce à des indicateurs précis comme la création d’entreprise, l’obtention de prêt, le paiement des impôts ainsi que l’exécution des contrats, et bien d’autres. La Suède reste largement devant la France, qui se positionne à la 31ème place au classement général. Le pays est donc considéré comme l’un des plus attractifs en Europe. Il atteint, certes, la 77ème place pour l’obtention de prêt mais reste devant la France qui, elle, se trouve à la 90ème place sur ce même sujet.

Un esprit tourné vers l’entrepreneuriat

Le style de vie en Suède s’avère bien différent de celui de l’Hexagone. Les Suédois posséderaient un peu plus la fibre entrepreneuriale pour une bonne et simple raison. Le pays mise sur un apprentissage de cette vocation dès le plus jeune âge. Les grandes institutions s’attachent à diffuser l’esprit d’entreprise à l’école. Avec plusieurs initiatives, les jeunes ont accès à des projets et au développement de concepts à l’école pour favoriser la création d’entreprises. En tant qu’entrepreneur, vous rencontrerez alors des profils intéressés par la culture d’entreprendre, ce qui vous permettra de vous faire un réseau et de, qui sait, vous trouver des associés suédois.

En finir avec le casse-tête de l’administratif

Lancer son entreprise en France est relativement simple et ne demande pas beaucoup de temps mais la gestion n’est pas toujours aussi aisée entre les différentes organisations à gérer. En Suède, un site est entièrement dédié à toutes les démarches à effectuer pour votre entreprise. Un avantage qui peut paraître peu intéressant mais quand l’on vit au pays de la phobie administrative, cela peut tout de même être un atout de taille.

Une fiscalité intéressante

En Europe, la fiscalité sur les entreprises demeure relativement élevée. En France, une loi prévoit de baisser le taux d’imposition sur les sociétés aux alentours des 25 %, à l’horizon 2020. Pour le moment, le taux reste de 33,3 % pour les entreprises avec des bénéfices supérieurs à 500 000 euros par an et descend à 28 % pour celles réalisant des bénéfices inférieurs à cette même somme. En Suède, le taux d’imposition sur les sociétés est de 22 %. Et, en tant qu’entrepreneur, débuter son entreprise avec un taux inférieur à la moyenne française constitue bel et bien un avantage. Attention toutefois si par la suite vous possédez des stock-options réalisant des bénéfices, vous serez alors taxé à hauteur de 53 %.

Se lancer à l’étranger représente une décision à ne pas prendre à la légère. À la 10ème place parmi les pays les plus heureux au monde, la Suède reste très tournée vers l’entrepreneuriat et l’innovation. Au sein du pays, des start-up fleurissent et des licornes se développent rapidement. Vous connaissez désormais les raisons pour vous implanter en Suède, alors, lancez-vous !

Quelles méthodes pour évaluer mon entreprise ?

L’évaluation d’une entreprise est une tâche complexe mais qui est  une obligation incontournable dans la vie d’une entreprise. Il est important d’établir avec exactitude la valeur de l’entreprise, elle sera ainsi plus crédible aux yeux des investisseurs et des clients. Comment faut-il procéder ? Nous levons le voile sur ce sujet.

Des méthodes d’évaluation d’une entreprise à la portée de tous

L’évaluation d’une entreprise est importante pour l’entreprise notamment si vous envisagez de la vendre. Si vous souhaitez n’en céder qu’une partie, il est nécessaire de connaitre les parts qui reviendront aux investisseurs. Si vous la vendez en totalité, vous devez connaître son montant exact.
Pour évaluer votre entreprise, vous avez le choix entre plusieurs techniques. Si la première est basée sur les résultats et les flux de trésorerie, c’est-à-dire l’actualisation des flux de trésorerie et la valeur d’exploitation, la seconde est basée sur des éléments d’actif, à savoir la valeur comptable et la valeur de liquidation.
L’actualisation des flux de trésorerie n’est autre que l’estimation des rentrées de fonds de l’entreprise. Elle permet de déterminer le taux de rendement sur le capital investi par l’investisseur. Avec cette méthode, vous pouvez savoir la valeur exacte de votre entreprise en fonction de vos revenus. Vous pouvez estimer le taux de rendement que l’acheteur ou l’investisseur gagnera.

En ce qui concerne l’évaluation basée sur les éléments d’actif, elle représente la valeur économique ou marchande du bien en question, moins les amortissements cumulés. Ainsi donc, on utilise la valeur comptable qui vise à obtenir le capital de risque. C’est une méthode réaliste pour calculer la valeur nette d’une petite entreprise.
L’entreprise peut également procéder par liquidation qui est une vente effectuée afin de satisfaire ses créanciers. La valeur de liquidation des éléments d’actif corporels, comme les terrains, équivaut à leur valeur marchande. Par contre, on attribue une valeur moindre aux stocks et aux comptes clients.

Les méthodes d’évaluation d’entreprises

Les méthodes dites « patrimoniales ».

Elles évaluent les actifs de l’entreprise (ce qu’elle possède) puis soustraient la valeur de ses dettes pour obtenir l’actif net, appelé encore situation nette.

Les méthodes dites « de rendement »

  • Elles estiment la capacité future de l’entreprise à dégager des bénéfices,
  • Elles en déduisent sa valeur, en tenant compte du risque de non réalisation de ces bénéfices.

Elles sont performantes pour le cédant car il s’appuie sur l’historique qu’il peut projeter dans le futur, et pour le repreneur qui lui s’appuie sur la rentabilité future espérée de l’entreprise.

Les méthodes dites « comparatives » ou méthodes des barèmes

Elles mettent en perspective l’entreprise avec d’autres entreprises « similaires » et dont la valeur de transaction est connue. Ces méthodes sont particulièrement adaptées à des cessions de commerce pour lesquelles existe une cote officielle.

Pouvez-vous tout de suite accéder à la vente ?

L’application de ces méthodes présente des limites. Vos études ne seront fondées que sur des hypothèses et des projections de rendement futur. Il est clair que si vous désirez connaître la valeur exacte de votre entreprise, mais éviter de l’évaluer vous-même, l’idéal est de prendre contact avec un professionnel ou un consultant dans le domaine financier.
Gardez toujours à l’esprit que de nombreux facteurs ont un impact direct ou indirect sur la valeur de votre entreprise. Pensez alors à faire appel à des experts ou à des conseillers financiers pour l’évaluer. Ils ont la capacité nécessaire à attirer des investisseurs et à négocier avec eux la valeur ou le prix de vente de votre entreprise.

Se servir des campagnes publicitaires payantes

Parce que la simple utilisation des réseaux sociaux ne suffit pas toujours, l’option des campagnes publicitaires payantes se révèle parfois utile pour promouvoir une offre ou simplement gagner en notoriété. Cela nécessite néanmoins d’établir une stratégie efficace en réglant quelques paramètres tels que le ciblage ou la définition du tarif. Petite page de publicité.

Si les internautes ne souhaitent pas toujours être assaillis de bannières ou vidéos publicitaires, les principaux acteurs des médias sociaux comme Facebook ou Twitter, n’hésitent pas à encourager ce phénomène. Disposant de leur propre régie publicitaire, ils proposent aux marques de monnayer leur visibilité. Des prix estimés attractifs par rapport aux médias traditionnels tels que la presse, la radio ou la télévision, feraient partie des causes de cet engouement pour la publicité « sociale ».

Une cible à ne pas manquer

Encore une fois, rien ne sert de payer pour de la publicité si celle-ci n’atteint pas votre cible. Pour éviter ce (petit) désagrément, optimiser au mieux sa campagne à l’aide de critères préalablement définis (âge, sexe, situation géographique, intérêts…) demeure primordial. À vous de connaître vos objectifs ! Pour rendre son offre attractive, le leader des réseaux sociaux, Facebook, a d’ailleurs développé diverses fonctionnalités permettant d’atteindre des buts précis. Les campagnes sont pour cela regroupées en trois thématiques : sensibilisation, considération et conversion (permise par le biais de « boutons », une interconnexion entre la page et le site de l’entreprise facilite la conversion de l’utilisateur en prospect, ndlr). Si auparavant, le média n’incitait qu’à l’abonnement de la page de l’entreprise ou de la marque, il appelle désormais à une action plus directe : cliquer, s’inscrire, acheter…, pour le plus grand plaisir des principaux intéressés. Notez bien que les publicités achetées ne s’afficheront que sur le réseau social concerné, et non sur les moteurs de recherche comme Google.

Le Responsable acquisition : un poste stratégique

Pour vous aider à bien cibler vos campagnes, le Responsable acquisition détient un rôle clé dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des performances de ces dernières. En fonction des différents canaux d’acquisition, il établit une stratégie d’acquisition en coordonnant l’ensemble des outils dont il dispose : ajustement des budgets alloués pour chaque canal, envoi des objectifs aux agences et négociation des tarifs, pilotage des leviers d’acquisition, choix d’internaliser ou d’externaliser ces leviers, création d’un fichier de suivi et reporting, analyse des résultats,… Globalement, cela permet d’évaluer l’impact de vos campagnes publicitaires et d’ajuster votre stratégie selon les résultats obtenus.

Comment définir le tarif ?

Le budget reste extrêmement variable. Selon le paramétrage de votre annonce, s’il s’agit d’une bannière ou d’une vidéo et en fonction de la qualité de votre contenu, les prix fluctuent de façon notable. Préférer un petit budget pendant les premiers jours ou les premières semaines de campagne est fortement recommandé. De la sorte, vous aurez une bien meilleure idée de sa portée et du taux d’engagement correspondant. En mesurant leur retour sur investissement, il vous sera plus facile d’ajuster le montant dédié, si besoin est. À titre d’illustration, sur Facebook, un onglet « Statistiques » permet de comparer la portée naturelle et celle payante.

Attention aux « bad buzz » !

Le principe « d’être vu » implique souvent d’avoir des retours sur tel produit ou service. Certains insatisfaits pourraient profiter de l’occasion de cette visibilité pour exprimer leur mécontentement. Inutile de le rappeler mais les publicités à connotation raciste, misogyne, homophobe et autres s’avèrent, bien entendu, à proscrire. Autrement, vous vous attirerez les foudres de toute une communauté et nuirez à l’image de votre entreprise… Pour résumer, soignez vos contenus !