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Faut-il embaucher un stagiaire en CDI à la fin de son stage ?

Ah le stagiaire parfait, toutes les entreprises en rêvent, quand il est là, on aimerait bien ne plus le lâcher. Poursuivre sur un CDI après un stage se fait assez régulièrement pour les étudiants en dernière année d’études. Bien entendu le stagiaire à son mot à dire, mais ça peut-être une solution intéressante pour l’entreprise et pour le stagiaire. 

Ce qu’il faut savoir légalement

Embaucher un stagiaire à la fin de son stage implique de connaître les réglementations pour son contrat de travail. La loi possède des dispositions particulières seulement si l’embauche a eu lieu dans les 3 mois qui suivent le stage. Sinon le stagiaire devient seulement un salarié « normal ». Dans l’imaginaire collectif, la poursuite d’un stage sur un CDI n’engage pas de réglementations et pourtant des éléments nécessitent d’être retranscrits, surtout en ce qui concerne la période d’essai. Il bénéficie en effet d’une réduction de celle-ci, selon des critères bien spécifiques. La réduction s’applique seulement de moitié, si le stagiaire n’est pas embauché pour le même poste, sauf selon des dispositions conventionnelles ou collectives. Par ailleurs, s’il pratique les mêmes tâches que lors de son stage, il bénéficie d’une réduction intégrale de la période d’essai. Si le stagiaire par exemple a effectué un stage de 4 mois, et qu’il poursuit sur un CDI pour le même poste, les 4 mois seront déduits intégralement de la période d’essai fixée par le contrat de travail.

Bien entendu, une fois devenu salarié, l’ancien stagiaire bénéficie des mêmes droits que ses collaborateurs mais en matière d’ancienneté, la période de stage effectuée est prise en compte. Son statut de salarié est reconnu lors de la signature du contrat à durée indéterminée mais il a déjà de l’ancienneté par rapport à un premier emploi dans l’entreprise. S’il s’avère utile de connaître les réglementations avant de se lancer mais il vaut mieux tout d’abord se poser les bonnes questions et réfléchir à la situation.

Que faire avant de prendre la décision ?

– Évaluer ses qualités de travail

Si les salariés sont la plupart du temps recrutés à la suite d’un entretien, la situation de votre stagiaire/futur salarié est bien différente. Certes, il a eu un entretien mais l’objectif était concentré sur son stage alors que cette embauche a d’autres objectifs. Dans l’ensemble, son expérience dans l’entreprise a beaucoup plus de valeurs qu’un entretien de motivation. Avant votre décision renseignez-vous tout de même sur son assiduité, son ambition et ce que pense son tuteur de son travail. Avec ces éléments, vous serez d’autant plus rassuré sur sa qualité à bien travailler.

– Savoir s’il est bien intégré

Dans un second temps, après s’être renseigné sur ses qualités de travail, il est important de comprendre son implication et ses relations avec le reste de l’équipe. Il peut être accepté au sein du groupe en tant que stagiaire, mais peut avoir des difficultés à s’intégrer par la suite en tant que membre à part entière d’une équipe. Pour éviter cela, pourquoi pas se renseigner auprès de ses collaborateurs pour savoir ce qu’ils pensent de son intégration et s’ils pourraient le voir en tant que salarié. Tentez tout de même de rester neutre et de ne pas trop éveiller la curiosité des salariés sur le sujet. Mais avant d’embaucher un stagiaire, il est toujours préférable de savoir s’il est bien intégré, autant pour lui que pour vos salariés.

– Est-il professionnel ?

Faire évoluer un stagiaire vers un poste en CDI engendre automatiquement plus de responsabilités et pour cela, il faut s’assurer qu’il est professionnel. Le principal est donc de regarder comment il s’est comporté tout au long de son stage. Pour cela, n’hésitez pas à l’observer pour voir s’il passe du temps uniquement avec d’autres stagiaires, s’il prend son poste au sérieux, bref, voir s’il a les qualités d’un salarié en général. Même s’il s’intègre bien, le principal est de savoir s’il est suffisamment mature pour le poste que vous souhaitez lui donner.

– Quel poste lui donner à la fin de son stage ?

Une fois la personnalité de votre stagiaire cernée, il est nécessaire de déterminer le poste que vous envisagez pour lui. Faut-il qu’il garde le même poste avec les mêmes responsabilités dans un premier temps ou lui donner plus de responsabilités ? La question reste complexe, puisque pour vous, il n’est pas utile d’embaucher un stagiaire en CDI s’il y a encore des tâches qu’il ne peut pas maîtriser. Si vous souhaitez vraiment le garder, faites-lui confiance. La meilleure option, c’est qu’il garde le même poste mais avec davantage de responsabilités. Si auparavant par exemple, il n’était pas en contact avec les clients, vous pourriez lui faire confiance pour quelques-uns.

– Avoir un entretien explicite

Bien entendu, la dernière étape consiste à parler directement avec le stagiaire. Une fois la réflexion faite, vous aurez tous les éléments pour savoir quoi faire. Au sein d’une conversation, évoquez votre satisfaction et vos attentes. Le principal est qu’il soit vraiment à l’aise pour que la franchise soit de mise. Ensemble vous pourrez évoquer les possibilités d’évolution dans son futur poste, les avantages d’être salarié, mais aussi les petits éléments qui peuvent le chiffonner au quotidien. Si c’est la perle rare des stagiaires, il serait tout de même dommage de la perdre, tentez de trouver des propositions intéressantes ensemble pour qu’il vienne travailler chez vous. Et surtout n’oubliez pas de demander quelles sont ses intentions à court et long terme car il a peut-être en tête de faire le tour du monde d’ici peu.

Great Place to Work 2018 : le palmarès des entreprises où il fait bon travailler

Le label Great Place to Work qui existe depuis 1992 et depuis 2002 en France a publié son classement des entreprises où il fait bon travailler de 2018. 79 entreprises font partie du classement pour 244 candidatures dans ce domaine qui interpelle tout un chacun. L’environnement de travail est désormais une priorité pour les entreprises et surtout pour les salariés. Même si les start-up sont souvent présentées comme des entreprises où il fait bon travailler fait souvent référence à des start-up, Great Place s’est penchée sur un critère précis. 

Pour réaliser son étude Great Place to Work a défini trois classements en fonction du nombre de salariés. Trois catégories existent allant des entreprises de 50 à 500 salariés, de 500 à 5 000 salariés et 5 000 et plus. Pour déterminer le classement, les entreprises candidates ont dû répondre à deux enquêtes, le Trust Index et le Culture Audit.

L’avis des salariés

Le Trust Index consiste à interroger l’ensemble des salariés d’une entreprise avec 64 questions fermées, deux questions ouvertes et 7 questions démographiques. Les collaborateurs en répondant à ces questions permettent à Great Place to Work de comprendre s’ils sont à l’aise dans l’entreprise, ce qu’ils pensent du management ou encore s’ils apprécient travailler avec leurs collègues. Pour les entreprises de plus de 2000 salariés, il est possible de réaliser un échantillon de l’organisation choisi par Great Place to Work. Il permet de représenter au mieux l’environnement de travail et la culture d’entreprise. Le Trust Index compte pour 2/3 de la note finale et se complète avec le Culture Audit rempli par l’entreprise. Pour qu’une entreprise soit retenue, le Trust Index doit avoir un seuil minimal de 66% pour les entreprises de plus de 500 salariés et 70% pour celles de moins de 500.

Un dossier constitué par l’entreprise

Le culture Audit qui est la deuxième étude est un dossier transmis par l’entreprise qui répond à 15 questions ouvertes et détaille les pratiques managériales au sein de celle-ci. Ce dossier est alors étudié par Great Place to Work pour comprendre si l’entreprise correspond aux 9 leviers d’actions déterminés par le label. Ils représentent un management agréable et une organisation qui a toutes les qualités pour être l’entreprise où il fait bon travailler. Les 9 leviers d’action déterminés par Great Place to Work sont : Inspirer, Remercier, Recruter et accueillir, Célébrer, Faire évoluer, Communiquer, Écouter, Partager et Porter attention. L’évaluation de l’Audit permet donc de savoir si les entreprises possèdent toutes ces qualités. Le Culture Audit compte pour 1/3 de la note finale du label Great Place to Work. Comme pour le Trust Index, le Culture Audit doit obtenir un seuil minimal de 30/60 pour la certification.

Avec des bonnes notes du Trust Index et du Culture Audit, les entreprises peuvent obtenir la certification Great Place to Work. Pour les entreprises avec les plus hauts scores, elles peuvent faire partie du palmarès Best Workplaces, c’est-à-dire les entreprises où le bien-être des salariés fait partie intégrante des valeurs de l’entreprise. Ces études réalisées permettent de comprendre les meilleures pratiques managériales et d’informer le public sur les entreprises où il fait bon travailler. Un tel label peut intéresser bon nombre de candidats, puisque c’est un argument désormais très prisé par les demandeurs d’emploi.

Les entreprises françaises où il fait bon travailler

Depuis le début du classement de Great Place to Work, des entreprises n’ont toujours pas quitté le palmarès, ce qui prouve que les pratiques managériales fonctionnent et sont satisfaisantes pour les salariés et l’entreprise. Leroy Merlin se place dans ce cas, puisque l’entreprise est dans le palmarès depuis 14 ans et se trouve à la 3ème place cette année. Décathlon avec ses 22 026 salariés a aussi l’honneur d’être à la première place depuis deux ans du classement des entreprises de plus de 5 000 salariés.

En ce qui concerne les entreprises de 500 à 5 000 salariés, beaucoup d’entreprises connues font partie du classement. Ce sont généralement des enseignes liées au quotidien des Français. Le bon coin se trouve à la 7ème place du classement, quand Adidas France est à la 10ème place et le groupe Krys à la 12ème. Cultura, Carglass ou encore Hyatt Hotels & Resorts font aussi partie du palmarès des entreprises entre 500 et 5 000 salariés où il fait bon travailler. Certaines de ce palmarès sont connues pour être des entreprises internationales, mais ici, c’est la filiale française qui a été étudiée.

Parmi les petites entreprises, il est possible de repérer des start-up qui se sont fait connaître depuis un ou deux ans. Doctolib, une des premières plateformes de prise de rendez-vous médicaux, est pour la première fois dans le palmarès des entreprises entre 50 et 500 salariés, en arrivant à la 17ème place. À la 5ème place se trouve Klaxoon, une start-up qui a une centaine de salariés à son compte et qui a remporté plusieurs prix dont celui de l’innovation du CES 2016 et 2017.

Le Great Place to Work est un label qui met en exergue les valeurs et la transparence des entreprises et qui séduit les salariés au fil des années. Les pratiques managériales sont récompensées à travers ce label, elles incluent souvent la transparence au sein de l’entreprise avec les salaires, les relations, les chiffres d’affaires ou encore l’implication des salariés dans les grandes décisions. De nombreuses entreprises sont jugées sur leur management et comment accompagner leurs salariés le plus humainement possible. Alors pourquoi pas repenser son management et postuler pour l’année prochaine ?

La guerre sans merci de vélos et scooters en libre-service

Depuis plusieurs mois, la seconde génération de Vélib fait parler d’elle mais hélas pas en bien. L’entreprise franco-espagnole Smovengo a remporté l’appel d’offres de la Mairie de Paris face à JC Decaux, le détenteur des vélos parisiens depuis 10 ans. Mais depuis son arrivée sur Paris, l’entreprise a du mal à relever le défi et a permis à la concurrence de se glisser dans la place qu’elle a laissée vacante. Les entreprises de transports en libre-service se multiplient et tentent toutes de devenir les pionnières de leur secteur en faisant des propositions alléchantes.

Vélib VS les vélos sans stations

En 2017, la Mairie de Paris a décidé de ne pas poursuivre le contrat des Vélib avec l’entreprise JC Decaux qui avait été reconduit depuis 2007, soit 10 ans. Elle a choisi une entreprise montpelliéraine intitulée Smovengo mais depuis ses débuts, elle accumule les difficultés en tous genres. L’entreprise, qui devait avoir 600 stations opérationnelles pour le mois de janvier, en avait seulement 250 début février.
De quoi perturber les utilisateurs fans de Vélib ! Sur les 1400 stations prévues pour le printemps, Smovengo est loin de les avoir implantées. La conséquence est sans appel car les utilisateurs se dirigent de moins en moins vers ce service. Ils risquent à la fin de leur trajet de ne pas pouvoir déposer leur vélo faute de stations et se retrouver le vélo à la main avec un compteur qui tourne. De plus les problèmes de maintenance tant sur les stations et les véhicules sont en constante augmentation. La promesse de ces nouveaux vélos décrits comme plus légers enthousiasmait pourtant plus d’un Parisien. L’entreprise et la Mairie de Paris font désormais face à une multitude de plaintes. Profitant de cette carence, d’autres entreprises ont trouvé un filon à exploiter pour s’imposer.

La concurrence défie Smovengo et la mairie de Paris

Pour répondre à la demande des Parisiens, d’autres entreprises de vélos en libre-service sont venues s’installer dans la capitale. Elles se nomment Obike, gobee.bike, Mobike ou encore Ofo et proposent des vélos colorés et attractifs qui n’ont pas besoin d’être déposés à une station. Les utilisateurs peuvent les récupérer là où ils ont été laissés par d’autres personnes et l’application fait le reste. Les entreprises comptent bien séduire un secteur fructueux au sein de la capitale et en profitent pour proposer des tarifs alléchants sans abonnement. Elles ont rencontré un véritable engouement, mais le vandalisme de la part des utilisateurs les a refroidis pour continuer.
Comme les utilisateurs n’ont pas d’abonnement et qu’ils utilisent seulement une application certains n’hésitent pas à maltraiter les vélos. Pas vu, pas pris ! À cause de leur incivilité et des dégâts causés, l’entreprise gobee.bike a fait le choix de quitter les villes françaises et européennes à la grande déception des amateurs de bicyclettes en libre-service. Les autres entreprises venues d’Asie résistent encore pour le moment. Mais la Mairie de Paris a déclaré prévoir une taxe pour cette concurrence « déloyale » de ces vélos itinérants afin de les démotiver. Les deux modèles de vélos se disputent désormais la capitale dans une guerre sans merci.

Tous les arguments sont bons pour se démarquer

Les vélos en libre-service ne sont pas les seuls à être impactés par cette rude concurrence.
Les entreprises de scooters rencontrent aussi les mêmes difficultés car aucune d’entre elles n’a de contrat avec la Mairie de Paris. Pour se développer elles misent sur les prix, la qualité, le nombre de véhicules disponibles ainsi que la maintenance avec pour objectif de s’implanter à l’international. Pourtant les grandes villes du monde entier sont généralement déjà équipées. Pour se démarquer, il faut savoir s’imposer avec des arguments forts. Avec ses scooters en libre-service, l’entreprise Mober a vécu une concurrence si rude, que ces scooters aux allures vintage ont été présents seulement quelques mois sur les pavés de Paris. Dans toutes les grandes villes, des nouveaux arrivants repartent aussi vite qu’ils sont venus à cause d’une concurrence effrénée et la bonne combinaison est très difficile à trouver.
Certains comme Cityscoot préfèrent afficher un prix un peu plus élevé, mais proposent une maintenance régulière et de qualité car assumer la gestion et la maintenance est un challenge. Ces deux éléments concernent aussi les applications, la plupart de ces entreprises en possèdent une. Le problème peut alors venir de la performance de celle-ci et de son optimisation.

Un marché international

Que ce soient les vélos, les scooters ou encore les voitures en libre-service, la concurrence devient réellement accrue dans toutes les plus grandes villes. Les nouveaux arrivants rencontrent des difficultés à se faire une place, mais le problème n’est pas seulement français. À l’international, le secteur plaît et les utilisateurs sont friands de ces vélos ou scooters. Toutes les villes de France ont désormais leurs vélos attitrés, mais les jeunes entreprises n’hésitent pas à tenter l’aventure pour s’implanter aux risques de se brûler les ailes. C’est le cas des entreprises chinoises Ofo et Obike déjà installées un peu partout dans le monde. Elles ont compris le filon à exploiter en proposant des vélos sans abonnement et en libre-service n’importe où. Cependant, la qualité bas de gamme et les vélos laissés n’importe où commencent à excéder les citoyens qui parfois préfèrent les bannir pour un temps. À Amsterdam, les vélos itinérants ont été interdits à cause d’un manque de respect de l’espace des citoyens et des riverains.

Depuis 2007, le nombre de locations totales dépasse les 324 millions et, aujourd’hui, à Paris, 238.000 kilomètres par jour sont parcourus en Vélib. Et il est facile de comprendre pourquoi ce secteur séduit tant. La concurrence cherche à se démarquer avec des petites attentions pour les utilisateurs. Mais pour perdurer sur le secteur, un bon business model est fortement conseillé.

Quelles démarches entreprendre pour créer son entreprise ?

Entreprendre en France n’est pas nécessairement plus difficile qu’à l’étranger. Ces dernières années, les démarches administratives à effectuer pour créer sa société ont d’ailleurs été largement simplifiées. L’ensemble de la procédure pouvant être réalisée directement en ligne, se déplacer n’est plus que facultatif. 

Ça y est, vous avez enfin trouvé LA bonne idée. Vous connaissez la cible comme le marché sur le bout des doigts et le concept répond à un réel besoin. En plus d’un solide business plan, l’aspect financier lié aux fonds d’amorçage tient la route. Il ne reste donc plus qu’à vous lancer et créer votre propre entreprise. Seul hic, vous ne savez pas comment vous y prendre et le simple fait de penser aux démarches administratives vous effraie. Pourtant, pas de quoi en faire tout un plat puisque vous pouvez trouver tous les renseignements utiles sur un site d’informations administratives et que celles-ci ont en effet été largement simplifiées. Ce sont plus de 500 000 entreprises qui voient le jour en France chaque année. Et si, vous aussi, en faisiez partie ?

Bien rédiger ses statuts

Avant toute chose, il vous faut déterminer la forme juridique pour laquelle vous souhaitez opter (entreprise individuelle, SARL, SAS, SA…). Une fois cette étape effectuée, il vous faut alors rédiger convenablement vos statuts. Ce passage obligé consiste à indiquer de façon claire les règles de fonctionnement de votre future entreprise ainsi que la nature des différentes relations entre les associés, s’ils existent. Sachez qu’il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel qui vous conseillera sur les variables à ne pas omettre ou sous-estimer.

L’immatriculation de l’entreprise

Depuis 1981, il n’est plus nécessaire de se rendre dans toutes les administrations concernées. Grâce au CFE (Centre de Formalité des Entreprises), un guichet unique se charge pour vous de dispatcher les divers éléments aux différentes institutions liées à l’immatriculation d’une société telles que l’Urssaf ou le greffe du tribunal de commerce. Une fois cela effectué, le CFE devrait vous remettre deux exemplaires originaux des statuts, deux exemplaires de l’acte de nomination des dirigeants ainsi que le journal d’annonces légales avec l’avis de constitution. Vous disposerez ainsi d’un numéro unique d’identification : le Siren, mais aussi d’un voire de plusieurs Siret et d’un code d’activité APE, attribués par l’INSEE. Notez que vous pouvez également réaliser l’ensemble de vos démarches directement en ligne via ce site.

Quelques formalités à ne pas oublier…

Si le CFE prend en compte la majorité de vos démarches concernant la création de votre société, certaines formalités restent à votre charge. La domiciliation de votre entreprise, par exemple, en fait partie et consiste simplement à choisir son adresse administrative. Autrement dit, son siège social. Mis à part le choix du nom de votre société, il vous incombe également de l’assurer (certaines assurances étant obligatoires, ndlr) et d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Dans les trois mois qui suivent l’immatriculation, l’adhésion à une caisse de retraite des salariés se place, lui aussi, comme un point à respecter.

Le Kbis, preuve de l’existence juridique de la société

Votre entreprise enregistrée, vous recevrez ce qu’on appelle un extrait « Kbis ». Notez bien que vous ne pouvez entamer légalement votre activité qu’après réception dudit document. Le Kbis, au même titre que votre carte d’identité, atteste de celle de votre société et prouve son existence. Il convient donc de le garder précieusement.

Vous êtes désormais fin prêt à vous lancer dans l’aventure. Votre avenir comme celui de votre entreprise est entre vos mains, alors, prenez-en soin !

Être enfant et entreprendre, c’est possible !

Entreprendre n’est pas réservé aux adultes ! Eh oui des enfants font la une des réseaux sociaux car ils conçoivent des concepts innovants et créent leur entreprise. Ils commencent de plus en plus tôt, parfois sensibilisés dès l’école primaire. Même s’ils ne possèdent pas encore le bagage complet du parfait entrepreneur, des écoles et des centres d’activités leur mettent un pied dans l’entreprenariat.

Stimuler l’intelligence créatrice des enfants

L’entreprenariat en quelques années occupe une place prépondérante car il représente un enjeu majeur. Les adultes tentent alors d’inculquer ces valeurs aux enfants dès le plus jeune âge. Pour leur permettre d’apprendre le monde de l’entreprenariat, des écoles prévoient des programmes d’initiation ou des activités pour développer des projets. Dans cette perspective Magic Makers, une entreprise dédiée aux enfants a conçu des activités pour apprendre à coder aux jeunes. De 6 à 15 ans, ils peuvent apprendre les concepts du code et développer eux-mêmes leurs projets. Il n’est pas question d’en faire des grands développeurs, l’intérêt est de les familiariser avec la pratique et la tenue d’un projet. Ces qualités permettront aux enfants d’être plus à l’aise avec la création et l’élaboration d’une activité. Déjà un grand pas dans un monde d’adultes.

Dans cette même ambition, Philippe Hayat et le Club Horizon ont fondé ensemble la mission 100 000 entrepreneurs.
C’est une association qui consiste à transmettre l’entreprenariat aux jeunes.
Pour cela des enseignants et des entrepreneurs collaborent pour permettre des interventions de la part des dirigeants. Ils tentent de sensibiliser des jeunes de 13 à 25 ans pour leur faire découvrir le monde de l’entreprenariat et ce que cela implique. Grâce à cette action, c’est déjà plus de 400 000 jeunes sensibilisés. Au cœur de ces interventions, les jeunes des quartiers « sensibles » sont favorisés, 35% des interventions ont eu lieu dans ces zones pour créer du rêve et des opportunités. Ces actions se dévoilent aussi au féminin, lors de la semaine de l’entreprenariat féminin, des femmes entrepreneures se sont déplacées pour des interventions. Les enfants sont d’autant plus sensibilisés pour éviter les idées sexistes et pour que les jeunes filles osent aussi se lancer.

Comment concrétiser l’envie d’entreprendre pour un enfant ?

Pour continuer la sensibilisation et le développement d’idées entrepreneuriales, des jeux existent pour les enfants.
C’est le cas du jeu « Entreprendre, c’est possible », il consiste à donner aux élèves d’une classe une situation comme un voyage. Les enfants se répartissent par groupes pour concevoir le voyage parfait et ensuite pouvoir convaincre le professeur de l’intérêt du voyage. Des contraintes et des obligations sont mises en place pour que ce soit similaire à la création d’entreprise. Tous les aspects comme le budget, l’organisation, les arguments commerciaux doivent être réfléchis par les élèves. Pour sensibiliser les élèves et donner l’envie d’entreprendre à leur échelle, plusieurs jeux existent. La révolution des minis entrepreneurs n’est pas loin.

Pour aller plus loin dans le concept de l’entreprenariat pour les enfants, le concours « Osez entreprendre » en Suisse propose des idées innovantes à 15 enfants de 8 à 13 ans. Ils doivent faire face à toutes les tâches de l’entreprise avec la réalisation d’un business model, la réflexion pour le nom d’entreprise, la recherche des produits et la mise en place d’un marketing. Ces enfants sont entièrement plongés dans le monde de l’entreprenariat pendant plusieurs jours. Grâce à leur création, ils peuvent obtenir un prix de la part du jury. Ces nouvelles pratiques sont une initiation à la création d’entreprise et au développement de projets. Dans l’ensemble, le concept semble pertinent puisque le futur sera d’autant plus composé d’entrepreneurs. Ces programmes correspondent donc aux attentes des enfants qui ressentent le besoin de créer et aux adultes qui veulent les préparer à l’avenir.

Les Kidspreneurs célèbres

Isabella Rose Taylor

Jeune fille américaine de 16 ans, elle a commencé son activité à 12 ans. Considérée comme un génie, elle a terminé le secondaire à 11 ans et s’est lancée dans des études de marketing de mode. Elle peint depuis l’âge de 3 ans et fait du design depuis ses 8 ans. Grâce à ses qualités, elle a lancé sa collection de vêtements qui a connu un réel engouement il y a quelques années au point de pouvoir participer à la Fashion Week de New-York. Interviewée par des magazines du monde entier, elle a désormais développé sa marque et son site internet pour distribuer sa collection.

Asia Newson

Cette jeune fille a commencé les affaires très tôt. Au début, elle concevait des bougies avec son père à l’âge de 5 ans, elle finit par vouloir en faire son activité. À ses 11 ans, elle dirigeait déjà son entreprise d’une main de fer. Pour faire perdurer son activité, elle allait jusqu’à vendre ses bougies 10 fois plus cher que le prix de fabrication. Elle rencontre alors un entrepreneur qui l’aidera dans le développement de son business. Depuis, son activité perdure grâce à son site web. En 2017, elle a réalisé un chiffre d’affaires de près de 70 000 dollars. Déjà une grande victoire pour cette adolescente.

Ryan avec Ryan ToysReview

Comme beaucoup de jeunes entrepreneurs, Ryan est youtubeur. Ce petit garçon américain a seulement 7 ans et possède déjà une fortune considérable pour son âge. Très enthousiaste, l’enfant poste régulièrement des vidéos de lui en train de déballer des jouets. La popularité de sa chaîne Youtube lui a permis de gagner plus de 11 millions de dollars grâce à la publicité en 2017. À seulement 7 ans, Ryan se fait aider par sa maman qui se consacre entièrement à la carrière de son fils. Être enfant et entrepreneur, c’est parfois gagner sa vie avant même d’être majeur.

Ces publicités insolites dans le monde de l’automobile

Dans un monde où plus rien n’impressionne, les marques tentent des publicités insolites pour se démarquer. Que ce soit à base d’humour, d’images resplendissantes ou de sujet à côté de la plaque, elles n’hésitent pas à faire dans l’insolite. Retour sur ces dernières publicités insolites un peu décalées. 

Tesla et sa voiture dans l’espace 

Ces derniers mois, tout le monde a entendu parler du décollage de la fameuse fusée d’Elon Musk, la Falcon Heavy. Non seulement, cette fusée a fait jaser puisqu’elle est lancée par une entreprise privée : Space X. Mais aussi parce qu’elle abritait un objet insolite. L’entreprise a en effet, fait le choix d’envoyer une voiture dans l’espace, mais pas n’importe laquelle, une Tesla Roadster rouge. Elle est issue de la deuxième entreprise la plus connue d’Elon Musk. Tesla et son dirigeant jouent fort avec cet évènement. À bord de la fusée, la voiture a été libérée dans l’espace où elle erre sans but précis, elle se dirige actuellement vers la ceinture d’astéroïde. La marque de voiture a même pris le temps d’installer une petite plaque déclarant « fabriquée sur Terre par des humains » et de diffuser un tube de David Bowie à bord. Cet évènement et cette voiture dans l’espace ont motivé plus d’un média sur le sujet. Tous émerveillés et voulant diffuser cette actualité insolite, ils se sont rués sur l’information. Même s’il ne s’agit pas d’une publicité à part entière, c’est tout comme. L’entreprise a réussi à faire parler de sa Tesla Roadster par cet évènement incroyable, puisque l’univers vaut bien 10 000 espaces publicitaires. Grâce à cet évènement insolite, la marque de voiture électrique devient désormais incontournable dans l’histoire de l’humanité. 

Audi et BMW, une bataille par affiches interposées 

Les deux marques allemandes n’en sont pas à leur première bataille publicitaire. Elles n’hésitent pas à se démarquer par des campagnes originales et des traits d’humour. Elles se « chambrent » gentiment sur leur performance par des spots ou des affiches interposées. En Tunisie, elles ont réitéré l’expérience. Sur le devant d’une concession Audi, une banderole publicitaire ventant la marque s’est retrouvée très vite accompagnée d’une publicité pour BMW. Cette dernière faisait référence à la marque aux anneaux en précisant « Il n’est jamais trop tard pour changer d’avis ». Très provocateur et amusant, l’adversaire a fait le choix de répondre avec une autre banderole à la phrase « On ne change pas une marque qui gagne ». Le slogan était surmonté des anneaux de Audi entourés de deux L, créant alors un gigantesque « LOL » qui signifie « Laughing out Loud » en anglais. Le mot évoque le rire et l’amusement pour se moquer du slogan adverse. Cette petite bataille très particulière a permis de mettre en avant les deux marques. Les passants, et même les internautes en ont profité pour immortaliser le moment. Les marques savent communiquer à travers l’humour et la dérision. 

Skoda envoie un spationaute dans la Loire

Les marques de voiture, après la réalisation de Tesla rencontrent des difficultés à réaliser des publicités innovantes. Mais la marque tchèque Skoda n’a pas hésité à faire preuve d’humour dans un nouveau spot publicitaire. Le but était de faire clairement référence à l’évènement incontournable de Tesla avec sa voiture dans l’espace. Le spot présente une voiture prête à décoller, comme lors de la préparation d’une fusée avec un spationaute comme conducteur. Mais la voiture ne se dirige pas sur Mars à l’aide d’images de synthèse mais bien dans le village de Mars au coeur de la Loire avec des allures typiques, très loin de l’espace et de la Tesla Roadster. À la fin de la vidéo, le spationaute descend de la voiture et se fait acclamer par les habitants, appelés les Martiens. Ce spot très humoristique, veut mettre en exergue la marque mais a conscience qu’il lui est difficile de concurrencer Tesla. La publicité a bien fonctionné sur les réseaux sociaux. La marque ne se prend pas au sérieux et c’est ce qui plaît aux consommateurs. 

Le ski pour vanter Audi 

Toutes les marques de voiture aiment faire des publicités délirantes qui n’ont parfois aucun rapport avec les automobiles. C’est le cas de la nouvelle publicité Audi avec le skieur Candide Thovex. Ce skieur qui s’est fait connaître grâce à ses prouesses en ski freestyle a collaboré pour la deuxième fois avec Audi, pour faire un spot publicitaire très insolite. La publicité le présente en train de dévaler des étendues de sable, de terre, d’herbe tout autour du globe. Mais étrangement, il ne skie à aucun moment sur de la neige. Ce spot publicitaire combine une égérie de sport mondialement connue et des paysages magnifiques, de quoi faire rêver le consommateur. Tout ceci paraîtrait logique pour une publicité de tourisme, et pourtant, il s’agit bien d’une publicité pour la marque de voiture. Avec cette campagne Audi, n’hésite pas à innover et à sortir des sentiers battus pour démontrer que tout est possible en publicité. Si aucune automobile n’apparaît durant les 4 minutes, c’est pour une bonne raison. La marque a fait le choix de miser sur les paysages captivants et le skieur. Une seule phrase apparait en fin de spot : « All conditions are perfect conditions, Audi quattro », ce qui signifie « toutes les conditions sont de parfaites conditions, Audi quattro ». Elle fait référence automatiquement aux voitures et à leur performance. Par la suite, le logo Audi apparaît dans les dix dernières secondes. Par cette réalisation, Audi a choisi de ne pas se mettre en avant. Faire rêver le consommateur permet de marquer les esprits et de séduire le consommateur

Pourquoi décide-t-on de passer en portage salarial ?

De plus en plus de freelances décident de franchir le cap et de changer de statut en optant pour le portage salarial. Tout en conservant leur indépendance et leur totale liberté d’action, ce statut leur confère également une plus grande sécurité. Et ce n’est pas tout : faire le choix du portage salarial permet de bénéficier de plusieurs autres avantages.

Une indépendance conservée

Lorsque vous concluez une mission, vous signez un contrat tripartite dont les acteurs sont la société de portage salarial, votre client et vous-même. Malgré cet accord, vous conservez votre indépendance dans le choix de vos missions. Selon les sociétés de portage salarial, certaines peuvent vous demander un retour sur l’avancée de votre tâche, sans intervenir pour autant sur celle-ci.

En tant que porté, vous gérez votre prospection, vous choisissez vos clients, vous fixez vos honoraires ainsi que vos frais professionnels. De plus, vous organisez la conduite de vos entretiens et de vos missions.

Le statut de salarié : une sécurité

Il ne faut pas se leurrer, certes, les charges d’un travailleur non salarié sont inférieures à celles d’un porté mais en matière de sécurité et de couverture sociale, le portage salarial l’emporte !
Si vous êtes porté, vous bénéficiez du même régime social qu’un salarié tout en étant indépendant. Vous profitez de congés payés, d’une couverture santé et de la prévoyance, ainsi que de la responsabilité civile professionnelle. En cas de rupture de contrat, vous pouvez percevoir les allocations chômage et vos frais professionnels sont remboursés.

Contrairement à un travailleur non salarié, vous n’avez pas de démarches à faire pour trouver une mutuelle ainsi qu’une assurance RC Pro. En adhérant à une société de portage et selon les conditions de celle-ci, vous bénéficiez, non seulement de ces couvertures, mais, en plus de cela, les prestations auxquelles vous pouvez prétendre sont plus importantes.

Notez qu’au début de son activité, un travailleur non salarié fait souvent l’impasse sur les contrats de prévoyance et de retraite complémentaire. Il préfère se concentrer sur le démarrage de son activité et remet à plus tard la souscription de ce type de contrats. Il bénéficie des indemnités de base qui sont inférieures à celles d’un salarié porté. De même, concernant la mutuelle, ses remboursements santé sont souvent plus faibles.

Pouvoir déléguer les tâches administratives, comptables et juridiques

Votre société de portage salarial vous propose plusieurs services : comptables, administratifs ou encore juridiques, selon l’offre choisie. Elle s’occupe de votre comptabilité en traitant vos factures « clients » réglées, en effectuant les relances mais également en vérifiant la solvabilité de vos clients potentiels. En étant travailleur indépendant, cette tâche vous incombe. Selon la situation, l’intervention d’un comptable peut s’avérer nécessaire et engendre des frais.

Sur le plan juridique, vous disposez de contrats ou encore d’avenants à transmettre à vos clients alors qu’un travailleur non salarié doit souvent faire appel à un juriste pour rédiger ce type d’actes, s’il ne dispose pas de compétences dans ce domaine. C’est un coût supplémentaire à prévoir.

D’un autre côté, la société de portage salarial vous verse votre salaire et établit vos fiches de paie. Elle transmet le montant de vos revenus à l’administration fiscale. Elle s’occupe de toutes les démarches administratives relatives au contrat souscrit et met à votre disposition des outils pratiques pour établir notamment les devis et les factures.

Une prospection de plus grande qualité

Délesté de toutes les démarches administratives et comptables, vous vous consacrez à votre prospection et au développement de votre activité.

Plusieurs types de prospection s’offrent alors à vous. Vous entreprenez une recherche de clients soit par vos propres moyens (mailing, téléphone), soit par le biais de votre société de portage salarial. La plupart proposent des offres de mission soit en direct, soit en vous inscrivant sur une plateforme (néanmoins, la probabilité qu’une offre de mission tombe au moment où vous en avez besoin, proche de chez vous, adaptée à votre profil, pour une durée qui vous convient, reste faible). Une autre alternative reste le développement d’un réseau professionnel.

Un réseau professionnel développé

Le portage salarial vous apporte un réseau professionnel. Ce dernier vous offre plusieurs avantages. La notoriété de la société est d’ailleurs un signe de fiabilité et un accélérateur pour trouver des clients et développer votre business. Vous rencontrez également d’autres consultants lors de conférences, d’afterworks ou d’ateliers. Ces échanges vous permettent d’étendre ce réseau, d’accroître vos compétences et votre champ d’intervention grâce aux différents témoignages recueillis. Votre société de portage vous accompagne également dans le développement de votre activité en intervenant à différents niveaux tout en étant à votre écoute. Vous pouvez même disposer d’un suivi personnalisé, selon votre contrat.

Un temps de formation optimisé

Comme un salarié, vous bénéficiez du droit à la formation. Même si vous êtes indépendant, accroître votre expertise et renouveler vos connaissances sont primordiales pour réaliser vos missions mais aussi pour offrir et développer un service de qualité, tout en faisant augmenter votre chiffre d’affaires. Vous bénéficiez du CPF (Compte Personnel de Formation) et du CIF (Congé Individuel de Formation), sous conditions d’une ancienneté dans la société de portage salarial et selon le type de contrat (CDI ou CDD).

Le site internet plus que jamais indispensable en 2018

La nécessité de créer un site internet en 2018 pour une entreprise ou une association peut poser question. L’utilisation par de plus en plus d’utilisateurs des réseaux sociaux peut en effet laisser penser qu’un site internet classique est dépassé et n’a plus aucune utilité. Si cette approche est validée, elle amènera dans 99,99% des cas à une grave erreur de stratégie en termes de visibilité, de crédibilité, de protection de marque mais aussi dans l’obtention de nouveaux clients, adhérents ou plus généralement utilisateurs. 

Le site internet doit toujours avoir un rôle central pour tous les types d’entités : association, institution, organisme officiel ou encore entreprise.

Réassurance

La réassurance, un terme venu du marketing et très en vogue, désigne le fait de donner suffisamment confiance à l’internaute pour qu’il engage une action telle qu’un achat ou inscription à une newsletter.

Une entreprise disposant d’un site internet au design professionnel avec des pages présentant ses équipes et surtout ses mentions légales rassurera notamment l’internaute sur son existence physique. Cette mise en avant de la réalité d’une entité est d’autant plus importante lorsque l’entreprise à une activité 100% connectée. Une boutique en ligne ne pourra pas par exemple espérer créer un climat de confiance avec l’internaute sans ces pages.

Maîtriser son image, sa marque, son entreprise

Un site internet reste, et restera sans doute toujours, le meilleur moyen pour une entreprise de contrôler son image.  Tout d’abord, le design peut être adapté parfaitement au secteur d’activité de l’entreprise. Une compagnie évoluant dans le monde financier ne peut pas se permettre de mettre en ligne son bilan comptable sur des sites ou des réseaux fantaisistes.

Les sites web, contrairement aux réseaux sociaux, permettent également de publier du contenu où les idées peuvent être développées et structurées. Le nombre de caractères et la mise en forme sont à la liberté de l’entreprise sur son site.

Pour toute entité, l’avantage majeur du site internet est de pouvoir maîtriser les commentaires laissés par les internautes et de répondre à leurs questions. Les réseaux sociaux peuvent en effet engendrer de nombreux commentaires négatifs dont la seule intention est de nuire à une réputation. Inversement, le site internet permet de désamorcer une situation tendue sur les réseaux sociaux avec la publication d’un communiqué de presse.

Savoir-faire

La maîtrise du contenu évoqué dans le dernier paragraphe permet également de présenter le savoir-faire et les activités d’une entité sans contraintes. La création de pages attrayantes composées à la fois de textes, de vidéos et d’animations sont des opportunités pour créer une ambiance et utiliser le très efficace story-telling. Les articles dit « long page » de journaux américains sont de très bons exemples.

E-Commerce

La nécessité de créer un site internet est indispensable pour toutes entreprises souhaitant vendre des produits en ligne. Si les places de marché sont nombreuses, elles ne permettent pas de mettre en avant des produits de manière optimale et les commissions prises par les plateformes peuvent être encore plus rédhibitoires.

De plus, l’administration de sa propre boutique permet de bénéficier de fonctionnalités inaccessibles sur de nombreuses plateformes.

 

Nom de domaine : protéger son entreprise, sa marque

Un site internet permet également de protéger une entreprise ou une marque des contrefaçons. Une marque, en développant un site internet et par conséquent un nom de domaine, se protège de la manière la plus efficace contre les escrocs. Ces derniers peuvent en effet profiter de l’absence d’une marque pour créer des sites où ils détourneront le chiffre d’affaire d’une entreprise avec une boutique ou encore plus simplement pour collecter des emails clients.

Référencement Naturel

Si les canaux de communication se sont multipliés avec les réseaux, le site internet permet d’obtenir le trafic le plus important et le plus stable dans le temps. La publication régulière de nouvelles pages – par exemple sous la forme de billets de blog – permet de se positionner sur des requêtes en lien avec son activité dans les moteurs de recherche. Si pour obtenir des résultats, il faut fournir un effort conséquent et recourir souvent à des professionnels, le trafic sera hautement qualifié et une fois acquis sera stable dans le temps.

Présence sur mobile

La présence sur les mobiles est aujourd’hui incontournable. Si la création d’applications spécifiques et disponibles sur les différents stores est sans conteste la solution optimale, elle est très onéreuse et accessible à très peu d’entreprises. La solution de repli est de créer un site internet dit responsive, c’est-à-dire capable de s’adapter à tous les écrans. En 2018, tous les site internet proposant du contenu à leurs visiteurs devront même franchir le pas d’AMP, Accelerated Mobile Pages. Ce nouveau format de page internet, mis en avant par Google dans ses résultats, permet la création de sites internet ultra-rapides et parfaitement adaptés aux contraintes des mobiles, comme par exemple la limitation de la connexion au réseau.

Personne ne peut réellement se passer d’un site internet. Plus haut, nous avons évoqué la possibilité dans certaines situations de faire sans. Les seuls cas où ce choix stratégique peut être valable est lorsqu’une entreprise ou plus souvent une personne tire ses revenus uniquement des réseaux sociaux. Les youtubeurs professionnels sont certainement les seuls à pouvoir procéder ainsi. Dans la réalité, la grande majorité des stars de la plateforme vidéo – Norman, Cyprien ou encore Rémi Gaillard – disposent de leur propre site internet.

Pour être complet, il faut noter le lancement ces derniers mois – principalement aux Etats-Unis – de média dont le contenu est uniquement publié sur les réseaux sociaux. Ces entreprises pensent, et réussissent peut-être déjà, à générer leur revenu uniquement en diffusant des publicités dans leur fil d’actualités ou au début de leurs vidéos.

Le futur, une préoccupation de tous les dirigeants

Pour les entreprises, le futur est devenu une inquiétude intense depuis le début de la crise sanitaire qui a remis en cause nombre de leurs stratégies et mis parfois leur trésorerie en difficultés . De plus, les changements dus au numérique et à la digitalisation préoccupent de plus en plus de dirigeants. Ils tentent de cerner les nouveaux enjeux de l’entreprise pour perdurer dans le futur sans échouer face aux avancées de leurs secteurs. 

Les attentes des dirigeants pour le futur

Avant le dernier congrès de l’Entreprise du Futur qui se tient à Lyon chaque année depuis 2016, une étude a été réalisée avec Segeco, le cofondateur de l’événement. Pour connaître les préoccupations des dirigeants concernant les futures pratiques en entreprise, 256 personnes ont été interrogées. Les différentes transformations liées au digital, aux nouvelles technologies, au management et aux modèles économiques sont considérées comme essentielles pour 91% des sondés. Ils sont 58% à déclarer être en mesure de faire face à ces changements dans les prochaines années. En 2017, ils étaient 12% de moins à reconnaître les enjeux et à s’y préparer, une nette progression s’affiche. 

Pour les entreprises, le futur va rencontrer des mutations par le biais des technologies. L’arrivée de l’IA (Intelligence Artificielle), des objets connectés et de la sécurisation des données préoccupent les dirigeants mais aussi le management qui sera lui aussi affecté en raison des ambitions relatives à la qualité de vie au travail et au besoin incontournable d’attirer les millennials et les travailleurs en freelance. De plus, le modèle économique est en train de se transformer et les enjeux de l’organisation de l’entreprise et la performance collective seront des contraintes ou opportunités à bien cerner. Le futur reste difficile à concevoir pour certaines organisations, particulièrement les grandes entreprises qui rencontrent des difficultés à envisager les changements car elles gèrent un fonctionnement similaire depuis des décennies et faire face aux enjeux de demain leur demandent d’opérer une transformation qui est épineuse à mettre en place à cause de leur taille et du nombre d’employés. 

La préparation des entreprises 

Une prise de conscience commence à émerger chez les dirigeants, les domaines changeants sont tous plébiscités aux alentours de 90%. Les entreprises peinent pourtant à développer des actions pour satisfaire les enjeux futurs. Le niveau de préparation des entreprises est bien inférieur à celui de la préoccupation des dirigeants. Les nouvelles technologies, par exemple, s’inscrivent comme un élément majeur, comme thème et ils sont 88% dirigeants à les souhaiter, mais les entreprises ont du mal à l’appréhender. En ce qui concerne les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle rencontre elle un taux de préparation de seulement 24%, taux bien en-dessous de celui de l’année précédente. Devenue cependant essentielle pour le futur, sa complexité refreine l’ardeur des entreprises à s’y atteler. 

Pour s’adapter aux changements futurs, certaines entreprises envisagent avec sérénité. Les entreprises de Services rencontrent ainsi moins de difficultés que celles de l’Industrie. Pourtant ce dernier secteur est en forte progression pour réussir à suivre les tendances futures. Les petites et les grandes entreprises ne rencontrent pas le même challenge : celles de moins de 10 salariés ont de toute évidence plus de facilités à mettre en place les changements. Avec une petite structure, le management est simplifié en raison des effectifs. 72% des entreprises de moins de 10 salariés se déclarent prêtes alors que pour celles de plus de 50 salariés seulement 39% sont concernées. Pour les mises en place futures, les entreprises ont de manière générale conscience des enjeux et elles souhaitent s’y préparer même si des domaines restent encore difficiles d’accès. Quant à certaines, elles ont fait le choix de s’inscrire dans le futur avec un modèle plus qu’atypique, c’est le choix de Buffer. 

Une entreprise sans modèle pour le futur 

Chez certains entrepreneurs, les organisations et les hiérarchies des entreprises deviennent inutiles et cantonnent l’humain dans un carcan nuisible au développement et le frein majeur se situe dans le manque de communication avec les salariés qui s’expriment a minima. Pour leur permettre de s’épanouir, Buffer a choisi une organisation sans contraintes. Créée en 2010 par Joel Gascoigne (CEO) et Leo Widrich (COO), cette entreprise a embauché environ 80 personnes et ne possède pas de locaux. L’équipe est « distribuée » un peu partout dans le monde. Les dirigeants ont fait ce choix pour permettre un épanouissement total aux salariés, ils travaillent à leur rythme d’où qu’ils soient. Cette organisation enthousiasme les millennials, ces nomades toujours en quête de voyages et d’aventures. Rien de bien compliqué finalement, il suffit seulement d’avoir un ordinateur et du Wi-fi. Travailler n’importe où on le souhaite est désormais possible. 

Par son modèle atypique, l’organisation de Buffer entraîne forcément des contraintes en matière de management, de gestion de projets et de proximité avec les collaborateurs. Elle laisse pourtant place à la liberté et selon le dirigeant, les salariés lui rendent bien. D’après lui, ils sont hyper-productifs et très libres au quotidien dans leurs tâches, mais accorde une place non négligeable à leur vie personnelle. Pour l’entreprise, ce n’est pas le seul avantage, les salariés qui vivent aux quatre coins de la planète permettent une productivité sur 24h grâce à tous les fuseaux horaires. Cette entreprise a donc voulu miser sur un programme simple, faire confiance à ses salariés et leur laisser leur liberté. Une entreprise du futur qui satisfera plus d’un millennials. Le rêve absolu pour faire le tour du monde, tout en travaillant. 

Certes l’exemple de Buffer ne peut pas être appliqué à toutes les entreprises. Une usine voyageuse n’existe pas encore ! Mais pour envisager toutes les possibilités, il est nécessaire de se préparer au changement et d’écouter ses salariés.  Ce qui était inconcevable il y a quelques années comme le télétravail est entré dans les habitudes de banques, d’assurances et des petites entreprises et offre un modèle de changement dans les esprits.  Chercher des idées, sortir des modèles pour innover est impératif…mais tout passe par le respect des femmes et des hommes qui sont la clef de voûte des entreprises et non la hiérarchie pyramidale qui est utilisée pour justifier les choix, ces contraintes !!! !!! Qui inventera le nouveau modèle ?

Comprendre le plan épargne entreprise

Le plan épargne entreprise est une mesure qui, dans un premier temps, vous permet d’aider vos salariés à épargner. Le plan épargne entreprise donne également l’opportunité aux dirigeants d’entreprise de bénéficier d’une épargne comme celle de vos salariés. Tout comme vos employés, vous pouvez vous constituer un capital tout en bénéficiant de conditions fiscales très avantageuses.

Le PEE, qu’est-ce que c’est ?

Un plan d’épargne entreprise est un procédé d’épargne collective qui reste accessible à toutes les entreprises, quelle que soit leur forme juridique ou leur taille. Le PEE donne l’opportunité à un employé de constituer un portefeuille de valeurs mobilières comme des obligations et/ou des actions, moyennant l’aide de l’entreprise. Cependant, il existe différentes façons d’alimenter un PEE. Soit par l’entreprise, par intéressement, participation ou abondement, soit par l’employé par des rétributions conscientes. À partir du premier versement, les sommes cotisées ne seront débloquées qu’après seulement 5 ans. Un chef d’entreprise de 1 à 250 salariés peut profiter du plan épargne entreprise.

PEE, les avantages inconstestables

Souscrire à un plan épargne entreprise offre des avantages multiples non seulement à vos salariés, mais également à vous, en tant que dirigeant d’entreprise. Nombreux sont les avantages de votre entreprise pour une souscription au plan épargne entreprise, à savoir :
– Un abondement qui sera déductible des résultats ainsi qu’une défiscalisation totale
– Un accès immédiat à toutes les entreprises, dès leur création
– Sous certaines conditions, vous aurez la possibilité de verser jusqu’à 3 fois leur épargne annuelle sur le compte de vos salariés.

Vous pouvez également définir avec les représentants syndicaux ou le comité d’entreprise les plafonds et les règlements collectifs de l’abonnement. Nombreux sont également les avantages de vos salariés en souscrivant un plan épargne entreprise. Il s’agit de :
– Des versements réalisés par l’entreprise comme l’abondement, et/ou l’intéressement, la participation qui sont exonérés de charges sociales et d’impôts
– Un choix large de placement qui conviendra à leurs objectifs personnels
– Une possibilité de leur verser jusqu’à 25 % de leur salaire annuel brut
– Une épargne entièrement disponible après 5 ans ou encore plus tôt que prévu dans le cadre d’un déblocage anticipé.

Bénéfices pour les dirigeants

Il est vrai que le plan d’épargne entreprise est un dispositif qui jouit d’un cadre fiscal privilégié qui donne l’occasion aux salariés d’avoir un portefeuille de valeurs mobilières, et ce, dans des conditions profitables. Cependant, les chefs d’entreprise comme les membres du directoire, les gérants, les directeurs généraux et les PDG ont également droit aux avantages du plan d’épargne entreprise. Les dirigeants d’entreprise peuvent également se constituer un capital qui sera exonéré d’impôts et qui va progressivement fructifier. À la seule différence que le dirigeant ne peut pas profiter d’un régime de participation ou d’intéressement qui est entièrement dédié aux salariés qui présentent un contrat de travail.
Il est clair que pour les salariés, le plan d’épargne entreprise est un réel avantage. Cependant, les chefs d’entreprises peuvent faire financer leur retraite par l’entreprise par capitalisation. Ce sera un complément de rémunération sous forme de rente qui allègera les charges de l’entreprise et qui limitera ainsi les charges sociales.

Attention ! Dernière infirmations du site « service public »
La loi de financement de la sécurité sociale 2018 prévoit une hausse de la CSG de 1,7 point impactant l’épargne salariale.

1. Les plus-values réalisées au titre de l’épargne salariale sont exonérées d’Impôts sur le revenu (IR) et de charges sociales. Elles restent néanmoins soumises aux prélèvements sociaux, notamment la CSG-CRDS. Dès le 1er janvier 2018, le taux de la CSG-CRDS passera de 15,5% à 17,2%.

Une précision doit néanmoins être apportée. Seules les plus-values acquises ou constatées à compter du 1er janvier 2018 seront impactées par le taux de 17,2%. Ainsi, le taux de 15,5% restera applicable aux plus-values acquises ou constatées jusqu’au 31 décembre 2017.

2. Dans le cadre des sommes versées par l’entreprise au titre de l’intéressement, de la participation ou de l’abondement, le taux de CSG-CRDS passera de 8% à 9,7% dès le 1er janvier 2018.

Le projet de Loi de Finances 2018 instaure la « Flat tax » ou prélèvement forfaitaire unique (PFU) à hauteur de 30%. Le PFU s’appliquera sur tous les gains (intérêts, dividendes et revenus assimilés, plus-values) issus de placements financiers, à l’exception des sommes rachetées au titre de l’épargne salariale.

L’épargne salariale reste un des meilleurs placements du marché. Il conserve son statut « gagnant-gagnant » et garantit des avantages fiscaux et sociaux pour votre entreprise comme pour vos salariés.