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Quand sixt utilise les pains au chocolat de copé

En dehors de la réalité, véritable bourde politique ou buzz sur Internet, les mots ne manquent pas pour qualifier la réplique désormais mythique de Jean-François Copé : « un pain au chocolat coûte aux alentours de 10 centimes d’euros ». S’empressant de reprendre la phrase, le loueur Sixt en a alors fait son cheval de bataille à l’occasion de sa publicité. 

Un pain au chocolat à 10 centimes d’euros

Le 24 octobre dernier représente sans doute pour Jean-François Copé une date où il aurait aimé aller à la boulangerie pour offrir un pain au chocolat à ses collaborateurs. C’est à l’occasion d’une interview lors de la matinale d’Europe 1 que l’ancien candidat à la primaire du parti des Républicains répond à une question d’un internaute posée par Thomas Sotto sur le prix d’un pain au chocolat. La réponse à cette question banale du quotidien est pour le moins inattendu : « Je ne sais pas. Aux alentours de 10 ou 15 centimes ». Il n’en fallait pas plus pour que l’actuel candidat de la Droite devienne la risée du Web et suscite un buzz médiatique d’envergure. La phrase fait le tour du Web et des réseaux sociaux, les internautes s’amusent de la réponse pour le moins « approximative » du politique. Après la bourde de la ministre du Travail Myriam El Khomri incapable de répondre sur le nombre du renouvellement possible d’un CDD, Jean-François Copé devient en quelques heures son digne successeur, particulièrement sur Twitter.

Une « erreur » immédiatement reprise

Les responsables du département marketing et publicité de Sixt n’en demandaient pas tant. Véritable pain béni pour s’appuyer sur le buzz médiatique qui a même fait le tour de monde, la phrase moquée par tous de Jean-François Copé semble en tout cas avoir inspiré les publicitaires du spécialiste de la location de véhicules. « Cher M.Copé, louez votre BMW Série 1 à partir de 290 chocolatines par jour » devient immédiatement le nouveau slogan de la marque, qui a désormais pour habitude de créer des campagnes publicitaires décalées et surtout très originales pour le plus grand ravissement des internautes. Après le tweet #CompteCommeCopé qui avait bien amusé les twittos, c’est au tour de Sixt de s’appuyer sur l’énorme gaffe du politique pour lancer sa nouvelle campagne publicitaire.

Sixt, un spécialiste du buzz politique

Le loueur professionnel n’en est pas à son premier détournement humoristique puisque celui-ci s’était déjà illustré en se moquant allègrement dans ses publicités de l’actuel président de la République François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls. La fameuse entrevue nocturne censée restée secrète entre l’actuel président et l’actrice Julie Gayet en 2014 avait été l’occasion pour la marque de créer une publicité intitulée : « M. le Président, la prochaine fois, évitez le scooter ». Manuel Valls n’avait pas non plus échappé à l’œil affûté des publicitaires avec l’année suivante avec une deuxième salve satirique de Sixt : « Cher M. Valls, évitez les turbulences, louez plutôt une familiale ». Il faut dire que le Premier ministre s’était rendu, tout féru de football qu’il est, à la finale de la League des Champions en jet privé au grand dam des contribuables.

Habitué du buzz médiatique sur le Web, Sixt fait donc d’une pierre deux coups en s’appuyant sur la force de relais des réseaux sociaux et surtout sur les bourdes des hommes publics.

Le management stratégique est-il utile aux TPE-PME ?

La plupart des dirigeants de TPE-PME adoptent spontanément un mode de management « entrepreneurial adaptatif ». Ce qui signifie en substance :

  • Qu’ils monopolisent la prise de décision. Ils ne délèguent pas, soit parce qu’ils n’ont personne à qui déléguer, soit par méfiance instinctive envers la délégation.
  • Qu’ils focalisent sur les opportunités à court terme, faisant « feu de tout bois » au détriment de la recherche d’une cohérence dans leur offre et d’une vision stratégique du devenir à moyen terme de leur entreprise.

Ils ont de nombreuses raisons pour agir de la sorte même si, ce faisant, ils passent, sans le savoir, à côté d’opportunités majeures de développement et/ou d’amélioration des performances de leurs entreprises.

Ils tendent à croire que le plus important est leur métier, les savoir-faire techniques qu’ils maîtrisent, et que leurs clients potentiels sont censés savoir quelle valeur ces savoir-faire sont susceptibles de créer pour eux. Certains vont même jusqu’à ignorer, faute de s’y intéresser vraiment, la valeur qu’ils apportent réellement à leurs clients. Ce faisant, ils perdent des occasions majeures de se différencier de leurs concurrents aux yeux des clients potentiels.

Le profit découle de la différenciation.

Une offre indifférenciée est une offre formulée en des termes qui ne permettent pas aux clients de percevoir en quoi vous pouvez leur apporter plus de valeur que vos concurrents. C’est le cas par exemple si vous vendez exactement les mêmes produits qu’eux (distributeurs). Mais c’est aussi le cas, si vous ne prenez pas la peine d’identifier la valeur attendue par les clients et celle de leur démontrer que vous êtes, plus que les autres, en mesure de leur apporter cette valeur. Or, plus cette valeur est associée à de forts enjeux pour vos clients et plus le fait de différencier votre offre aura un fort impact sur votre volume d’activité et sur vos profits.

En la matière, la règle est simple. Si votre offre est indifférenciée, vous ne pouvez vous distinguer aux yeux des clients que par la pratique de prix plus bas que les autres. Au détriment de vos marges.

En revanche, plus votre offre est différenciée, c’est-à-dire plus elle apparaît supérieure à celle de vos concurrents sur des points ayant une forte valeur pour vos clients, et plus ils seront prêts à payer cher pour obtenir cette valeur.

Il est donc indispensable de différencier son offre. Et pour cela, de se centrer sur une seule chose : La valeur que vous souhaitez apporter à vos clients et non vos savoir-faire techniques ou technologiques (qui ne sont que des moyens).

Modèle économique et concept d’activité.

Le modèle économique d’une entreprise consiste en la façon dont elle compte s’y prendre pour transformer ses savoir-faire en sources de business et de profits.

A la lumière de ce qu’on vient de dire, il est évident que cette définition du modèle économique doit être centrée sur la valeur qu’apporte notre offre à nos clients. Un même savoir-faire peut être monétisé sous des formes différentes. Par exemple, si vous maîtrisez une technologie vous permettant de produire une certaine valeur pour une catégorie de cibles, vous avez probablement aussi différentes façons de la mettre en œuvre. Vous pouvez vendre des produits finis, vendre la machine qui permet de les produire ou louer cette machine.

Autant de façons différentes de fonctionner qui n’ont évidemment pas les mêmes implications pour vous et qui créent vraisemblablement une valeur différente pour vos clients. Par ailleurs, il se peut que la technologie que vous maîtrisez ne soit qu’un moyen parmi d’autres d’apporter une valeur donnée aux clients. Ou qu’une nouvelle technologie vienne modifier la donne en améliorant cette valeur. Dès lors, quel est votre métier ou, plus précisément, votre concept d’activité ? Est-ce d’exploiter vos savoir-faire ou de créer un certain type de valeur pour vos clients ?

Les technologies ne sont que des moyens.

Si, comme la plupart des entreprises, vous accordez la primeur à la technique ou au métier, vous en serez réduit à essayer de démontrer à vos clients, parfois contre toute évidence, qu’ils ont intérêt à souscrire à votre offre parce que vous êtes les meilleurs. Je vous souhaite bien du courage si la supériorité de cette offre ne saute pas aux yeux. En revanche, si vous reléguez la technologie au second plan, celui d’un simple moyen, pour focaliser sur la valeur que vous voulez apporter aux clients, vous avez toutes les chances de vous différencier efficacement. Même si cela doit vous conduire à intégrer d’autres technologies, si elles permettent de mieux créer la valeur attendue.

Autrement dit, la définition du modèle économique, passe par celle du concept d’activité de l’entreprise. Et ce concept d’activité doit être exprimé en termes de valeur créée pour les clients en excluant toute mention de la façon (technologie) dont vous créez cette valeur. Les clients achètent des résultats pas des moyens. Et c’est la nature et la valeur de ces résultats qui compte seule à leurs yeux. Cette façon d’envisager le concept d’activité est d’autant plus différenciatrice que vous êtes dans des activités à fort contenu technique ou technologique.

Pourquoi ? Parce que les entreprises à dominante technique érigent la technique en valeur et croient que c’est leur technicité qui est l’argument le plus convaincant pour les clients. Les rares entreprises à forte dimension technique qui sont capables de faire abstraction de leurs savoir-faire pour focaliser sur la valeur créée, ne s’en différencient que plus fortement de leurs concurrents.

Voyons à travers quelques exemples l’intérêt d’un concept d’activité exprimé en termes de valeur créée et les conséquences potentielles d’un manquement à cet impératif.

Distributeur militant.

Le premier exemple est celui de l’enseigne de distribution E.LECLERC. La diversité des produits et services qu’ils proposent à leurs clients rend impossible toute définition d’un concept d’activité centré sur cette offre.
En revanche, et les dirigeants de l’enseigne ne nous ont pas attendu pour le comprendre, cette cohérence devient évidente si l’on se place du point de vue de la valeur qu’ils entendent apporter à leurs clients.
Toute leur communication publicitaire depuis de nombreuses années, les définit comme des défenseurs du pouvoir d’achat des ménages.

En l’occurrence, cette définition de leur concept d’activité n’est pas seulement un facteur de différenciation. Bien illusoire d’ailleurs quand toutes les enseignes de la grande distribution prétendent pratiquer les prix les plus bas et font de la surenchère sur ce plan.

Elle a une autre fonction, très intéressante, qui est de baliser le modèle de développement de l’enseigne. Chaque fois qu’un marché est tel que la puissance d’achat de E.LECLERC lui permet de faire baisser les prix pour les consommateurs tout en conservant un niveau de marge suffisant, ils considèrent que c’est leur métier que de commercialiser ces produits. Ce qui les a amenés, au fil des ans, à investir de nouveaux secteurs, tels que la bijouterie, les voyages, la téléphonie, les livres et produits culturels ou la parapharmacie.

Ainsi donc, un concept d’activité pertinent est aussi apporteur de sens et permet à une entreprise de faire des choix judicieux de développement, centrés sur le type de valeur qu’elle veut apporter à ses clients.

La technologie est parfois mortelle.

Il existe aussi des contre-exemples, ceux d’entreprises qui ont donné la primeur à leurs savoir-faire et que cela a condamné à disparaître. Nous n’en donnerons qu’un seul exemple, celui de Polaroïd, leader quasi monopolistique de la photo à développement instantané, jusque dans les années 80. Le procédé breveté de cette entreprise était de nature chimique et l’entreprise elle-même se définissait comme une entreprise de chimie.

Bien évidemment, en tant qu’entreprise de chimie, elle ne s’est pas sentie concernée par l’apparition du numérique qu’elle a vécu comme une menace et non comme une opportunité. Cette entreprise se serait définie, en termes de concept d’activité, comme le fournisseur de solutions consistant à permettre de visualiser instantanément le résultat d’une prise de vue, il est vraisemblable qu’elle aurait investit massivement dans le numérique, supérieur à son procédé chimique en termes de résultats et de coût. Elle aurait perçu l’émergence de cette technologie comme une opportunité d’améliorer la valeur apportée à ses clients. C’est la référence aux moyens technologiques (la chimie) qui imprégnait l’identité même de l’entreprise qui l’a empêché de remédier efficacement à l’obsolescence de son procédé.

Voilà une autre illustration, à contrario, de l’importance d’un concept d’activité centré sur les bénéfices que l’on se propose d’apporter à ses clients et non sur les moyens que l’on utilise pour y parvenir. Les exemples sont nombreux et ne concernent pas seulement des TPE/PME, comme on peut le constater.

Marché des capteurs ou capteur des marchés ?

Un autre exemple fort de l’utilité de se centrer sur les bénéfices clients nous est fourni par cette entreprise qui commercialisait des capteurs industriels pour contrôler le remplissage des flacons sur les chaînes de production. La problématique des clients en la matière peut être décrite comme suit. Leurs flacons doivent contenir à minima, la quantité de produit annoncée sur l’étiquette. Il en résulte que la précision du système de mesure de remplissage des contenants, permet d’ajuster au plus près la quantité de produit et donc d’éviter les gaspillages. Il s’agissait certes d’une niche de marché, mais suffisamment importante pour que la concurrence y fasse rage.

La plupart des intervenants sur ce marché se définissaient comme des vendeurs de capteurs de précision et se battaient pour les vendre à un prix moyen de l’ordre de 12.000 €.

Parmi eux, une petite PME de 8 personnes avait décidé de se différentier en se définissant, non comme une entreprise de vente de capteurs mais comme un prestataire de service en matière d’optimisation des process de remplissage automatique des contenants. Elle ne vendait pas des solutions techniques mais des économies. Ayant vite compris que les enjeux pour les clients étaient d’autant plus forts que la valeur de leurs produits était élevée, elle ne s’intéressait qu’aux conditionneurs de produits coûteux : parfums, médicaments, vinaigre balsamique, vins hauts de gamme, etc.

Leur argumentaire commercial était basé sur le calcul du retour sur investissement. En installant un capteur plus précis, s’il était possible de réaliser une économie moyenne de 1 cl par flacon, compte tenu du prix de revient du produit et du nombre de flacons remplis chaque jour, il était facile de dire au bout de combien de temps, une solution donnée allait devenir rentable pour l’entreprise. La société ne s’intéressait qu’à des ROI (retours sur investissements) inférieurs à un an. Moyennant quoi, elle vendait exactement les mêmes capteurs que ses concurrents à un prix, environ deux fois et demi supérieur. Le dirigeant avait compris qu’il ne vendait pas des capteurs mais des économies. Et cette prise de conscience était une source majeure de différenciation et de profits.

Très vite, il a diversifié son offre vers des solutions d’historisation et de traçabilité associées aux dispositifs de capteurs pour augmenter la valeur créée et apporter des solutions complètes à ses clients. Accessoirement aussi pour développer son CA et ses profits.
Cela l’obligeait certes à intégrer des technologies sans rapport avec les compétences de base de l’entreprise mais contribuait à la rendre plus attractive aux yeux des clients.

On voit bien ici comment le centrage sur la valeur apportée est, non seulement source de différenciation, mais aussi un facteur de développement pour une entreprise.

Le management stratégique à la portée des TPE ?

Et il faut bien considérer que le concept d’activité, qui est comme on a pu le voir à travers ces quelques exemples, un outil majeur de différenciation, n’est qu’un outil basique de management stratégique. Il est très utilement complété par d’autres outils, tout aussi simples et non moins efficaces que sont l’analyse du positionnement dans la chaîne verticale de création de valeur et celle des couples technologies-applications.

Ces différents outils d’analyse stratégique recouvrent l’une des fonctions de ce qu’on appelle le management stratégique. La fonction de différenciation, essentielle pour optimiser les profits et la croissance.
Le management stratégique a également une autre fonction majeure qui concourt elle aussi à optimiser les performances d’une entreprise. Il s’agit de la fonction d’optimisation de l’allocation des ressources.

Car, en fin de compte, quelle est la finalité d’une entreprise ? Apporter à ses dirigeants et à ses collaborateurs le plus possible de ce qu’ils recherchent. A savoir, selon les cas, une combinaison des trois objectifs généraux que sont la croissance, le profit et les plus-values sociales et sociétales.

Les outils principaux de pilotage de l’allocation des ressources sont la segmentation stratégique et la modélisation des flux. La segmentation permet de cibler les segments d’activité les plus intéressants en termes d’attraits pour l’entreprise (en fonction de ses objectifs généraux) et en termes d’atouts dont dispose l’entreprise pour se différencier aux yeux des clients.

La modélisation des flux, permet de mesurer la contribution de chacun des segments au chiffre d’affaires et aux marges de l’entreprise.

La compilation de ces deux types d’informations permettant de faire des choix d’allocation des ressources sur les segments prioritaires.

Ce sont évidemment des outils majeurs de pilotage stratégique qui permettent d’optimiser le développement et les performances d’une entreprise, quelle que soit sa taille.

La plupart des TPE n’ont pas de comptabilité analytique, elles ne savent donc pas ce que leur rapporte chaque segment d’activité. Elles n’ont même bien souvent qu’une vague conscience de ce qu’est la segmentation et ne sont pas forcément capables de définir quelle valeur elles apportent réellement à leurs clients. Raisonnant en termes de moyens et non de finalités elles essaient de vendre ce qu’elles savent faire au lieu d’essayer de produire ce qui a de la valeur pour leurs clients. Ce faisant, elles passent à côté de la plupart de leurs potentiels de développement et de création de valeur.

Voilà, à travers cet article qui, j’espère, vous aura intéressé, je voulais juste vous faire comprendre que, même dans les TPE, le management stratégique n’est pas un gros mot. Qu’à l’aide d’outils très simples et à la portée de tous, il est un facteur de réussite et d’optimisation des résultats.

Alors ne manquez pas ce webinar et inscrivez-vous dès maintenant, le nombre de places à chaque session étant limité à 25, pour des raisons techniques.

Article par Patrick Daymand

Michel Zaouia, l’entrepreneur qui aide les PME dans leur transition numérique.

Interview du Michel Zaouia, fondateur au parcours atypique d’ANJALI MVP qui aide les entreprises à réussir leur passage au numérique.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Un parcours qui pourrait se résumer par le mot « atypique et entrepreneur dans l’âme ». Passionné par la programmation dès mon enfance, je suis entré chez IBM Santé à 20 ans en tant que développeur. Puis j’ai eu l’opportunité à 22 ans d’intégrer l’incubateur de l’ESTIA, une école d’ingénieurs proche de Biarritz dont j’ai remporté le concours national de création d’activité. Mon objectif était d’éditer un logiciel d’asset management, activité qui s’est arrêtée par manque de financement mais qui m’a permis d’acquérir de multiples compétences.

Je suis monté à Paris en 2000 pour intégrer en tant que chef de projet une startup d’agence de presse en ligne. Puis j’ai développé un portail sur la République dominicaine qui recevait environ 6000 visiteurs uniques par jour mais le secteur est devenu très concurrentiel et j’ai donc décidé de changer de cap. Je suis redevenu salarié chez Mondadori France en tant que chef de projet sur la transformation digitale. Mais mon appétence pour la création d’entreprise et le digital m’ont déterminé à créer une nouvelle entreprise et j’ai donc lancé ANJALI MVP en 2016.

Quand avez-vous créé ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Mon idée première était de créer des maquettes pour que les dirigeants partagent leur vision de services digitaux avec leurs clients, partenaires et actionnaires avant même leur réalisation technique. D’où le MVP (Minimum Viable Product) d’Anjali MVP. Puis l’offre s’est progressivement construite pour accompagner les dirigeants, notamment de PME, dans la transition numérique de leurs activités de l’idée à la mise en oeuvre : par de l’expertise en Digital dans leurs études stratégiques notamment de création de valeur, de la conception de solutions digitales, et du pilotage de projet jusqu’à leur réalisation. C’est le facteur de différenciation de mon entreprise : nous allons de la recommandation à la réalisation, c’est-à-dire que nos clients ont un seul interlocuteur qui fait le lien entre le business et la technique ce qui représente pour eux une valeur ajoutée incontestable.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

La société a été créée en 2016, nous sommes en train de prendre notre envol. Le plus important à ce stade, c’est la qualité et la pertinence des sujets sur lesquels nous travaillons pour nos clients, et la relation de confiance qui s’est installée avec eux pour nous donner l’assise de recommandation nécessaire à notre développement.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’émancipation ! C’est un chemin où tout devient possible, où je peux casser le plafond de verre pour être en accord avec la passion qui m’habite.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Quitter le cocon du salarié n’est pas facile car Mondadori est un endroit confortable. Entreprendre, c’est accepter de renoncer aux illusions (de ses acquis, de ses droits, de ses habitudes) et de faire face au réel. Vous imaginez que vous avez créé un réseau sur lequel vous appuyer. En fait, la première difficulté c’est lorsque vous découvrez que vous allez devoir ne compter que sur vous-même. La première satisfaction, c’est le premier chèque reçu, avec le sentiment d’avoir fait du feu avec ses mains !

Comment vous êtes-vous financé ?

Par mes fonds propres et par les premières missions conclues.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Facilement, car mon épouse me soutient et sa confiance me permet d’aller toujours de l’avant. Mon bureau à la Tour First de la Défense est à 10 minutes à pied de chez moi aussi mon domicile est dédié à ma vie de famille, notamment à ma fille qui a 5 ans. Et puis j’ai une vie associative riche qui m’a permis de nouer des amitiés pérennes et d’y puiser des conseils.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Je suis invité à une conférence. Le DSI du client de mon client intervient. Je vais le voir après la conférence pour lui exposer avec l’accord de mon client nos projets digitaux en cours et évaluer comment son entreprise peut envoyer des commandes sur notre pont digital directement depuis leur backoffice. J’ai organisé un déjeuner, on a avancé et par ces actions j’ai pu contribuer à ce que mon client reçoive des commandes dans le système digital que j’ai conçu. C’est très gratifiant.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Demandez conseil à ceux qui réussissent : invitez-les à déjeuner, entourez-vous d’advisors qui vous apprécient. Courrez les afterworks et autres évènements de clubs d’entrepreneurs : en acceptant le regard de l’autre sans vous sentir touché personnellement, vous polirez votre discours, votre offre et votre savoir-être. Enfin travaillez plus que les autres. Vous vous ferez connaitre et ainsi viendront à vous les premières sollicitations, signe de la dynamique que vous aurez mise en place.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Non pas de levée de fonds pour l’instant. Mon objectif est la rentabilité optimale de mon entreprise, devenir rapidement une entreprise pérenne et développer les expertises en adjoignant à mon équipe d’autres experts afin de répondre à toutes les demandes de mes clients.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Après avoir effectué des rencontres non-stop, beaucoup couru les networkings, je me suis centré sur deux clubs qui répondent de façon complémentaire à mes besoins, Club Dynamique (entrepreneuriat), et CDO Alliance (décideurs du digital) dont j’ai été nommé administrateur en juin dernier. Je développe désormais mon réseau par recommandation directe de mon cercle.

3 clés pour identifier votre clientèle idéale

Dans ma tribune « 5 secrets du Marketing de l’Entrepreneur Efficace », j’ai évoqué 4 questions fondamentales en marketing. La première étant « à QUI je sers ? ». Juste un détail avant d’aller plus loin. Cela va sans dire mais mieux en le disant : une ‘cible’ est un individu. Une personne comme vous et moi… Est-ce que vous préférez être considéré comme une cible ou une personne ? En fait je préfère parler de « clientèle idéale ».

Affinez votre cible

L’exemple de Francis

Etes-vous comme Francis, avec qui je parlais la semaine dernière, qui n’arrivait pas à admettre l’importance de cibler et personnaliser ses mails annonçant la mise en place de sa nouvelle offre ?
« C’est un mail d’information, pourquoi est-ce que je prendrais le temps et l’énergie de personnaliser chaque mail ? Les gens qui me connaissent reconnaîtront mon nom, et s’ils ont besoin de mes services, ils sauront où me joindre. Et ceux qui ne me connaissent pas seront interpelés par ce que je peux faire pour eux. Je ne veux pas prendre le risque de me couper de toutes les personnes qui peuvent être intéressées par mes services ».

Je vous pose la question : « Si vous voulez transpercer une feuille de papier, est-ce plus facile d’utiliser une pointe de compas ou une batte de baseball ? »
A quoi nous sert cette image ?
Plus vous affinez votre cible, plus vous percez vite et efficacement…

Que répondriez-vous à Francis ?

L’exemple de Colette

Ou êtes-vous comme Colette qui, suite à une rencontre réseau où elle a « récolté » 50 cartes de visites, envoie un message groupé à tout le monde, dès le lendemain matin en disant : « Nous nous sommes rencontrés hier soir. Je vous envoie en pièce jointe ma plaquette. N’hésitez pas à me contacter… »

Si vous recevez ce genre de mail, qu’en faites-vous ?
Je vous laisse trouver votre propre réponse. Ensuite, demandez-vous ce que vous feriez à la place de Colette…

A vouloir ne surtout pas risquer de se fermer les portes, Francis et Gisèle construisent des barrières… Car vous le savez bien, une action marketing ou commerciale, pour être efficace, doit être ciblée.

3 questions pour identifier sa clientèle idéale

1. Quel est l’ATTRAIT de ma cible ?
2. Quels sont mes ATOUTS pour atteindre ma clientèle idéale ?
3. Comment Choisir ma clientèle prioritaire ?

3 questions primordiales pour identifier l’ATTRAIT de votre clientèle visée.

1. QUI sont-ils ? Nommer 3 éléments qui les caractérisent (habitudes, intérêts, compétences…)
2. Quel est leur problématique principale ? c’est-à-dire, quel est le principal RESULTAT qu’ils attendent ?
3. Sont-ils prêts à PAYER pour l’obtenir ?
Et pour la route, je vous donne une 4ème question, non négligeable : est-ce que ce groupe de personnes m’intéresse ? Est-ce que j’ai envie de travailler avec eux ? Car ne l’oublions pas… je ne suis jamais plus efficace que lorsque je suis avec des personnes qui m’intéressent et avec qui je me fais plaisir…

3 facteurs indispensables pour identifier vos ATOUTS

Les résultats seront plus faciles et plus rapides si vous réunissez ces 3 facteurs qui sont vos atouts face à votre cible :
1. votre Expérience
2. votre Crédibilité
3. vos Contacts

Ces questions vous orientent vers votre cœur d’expertise, ce qui vous rend unique, ce qui fait que vos clients vous choisissent VOUS plutôt qu’un autre…
Car là où est votre cœur d’expertise, là sont vos ATOUTS.
Votre cœur d’expertise permet d’ancrer toute votre démarche marketing.

Connaissez-vous la boussole marketing, outil d’auto-diagnostic qui vous permet d’avoir une visibilité à un instant T sur vous forces et vos points d’amélioration pour développer votre marketing ?

Comment CHOISIR ma Clientèle Idéale ?

Vous êtes comme beaucoup de mes clients. Vous avez de nombreuses compétences. Votre offre est susceptible d’intéresser de nombreuses personnes. Alors il vous faut faire des choix… Choix par rapport au service que vous souhaitez mettre en avant, et choix par rapport aux personnes auxquelles vous allez proposer cette offre…

Et rassurez-vous, ce n’est pas parce que vous aurez ciblé un certain groupe de personnes que vous fermez la porte aux autres. 

Au contraire : plus vous êtes spécifique dans votre message, plus vous parlez directement aux personnes qui vous intéressent, plus elles identifieront immédiatement le bénéfice qu’elles ont à faire appel à vous…

Il ne me reste plus qu’une chose à vous souhaiter :

Osez identifier de façon précise votre clientèle idéale !

Article par Myriam Vandenbroucque

L’annonce immobilière raciste publiée par une agence Laforêt

Les derniers jours de 2016 résonnent d’un bruit médiatique strident, pour le réseau d’agences immobilières Laforêt, qui se révèle être une nuisance pour l’enseigne. Vous l’aurez deviné, il s’agit bien d’un bad buzz. Le moins qu’on puisse dire est que l’annonce affichée par l’un de ses franchisés, considérée comme raciste, n’aura pas été un atout pour la location du bien.

Une annonce qui stipule « pas de Noir »

L’agence accusée d’avoir affiché une annonce à caractère raciste est située aux Lilas, en Seine-Saint-Denis. Le franchisé aurait mentionné sur l’une de ses fiches techniques de location : « Attention important pour la sélection des locataires : nationalité française obligatoire, pas de Noir. » La fiche de visite dont il est question était, quant à elle, destinée à un logement basé à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. Photographiée puis postée par un internaute sur le réseau social Twitter, l’annonce aurait été découverte fin novembre 2016.

D’abord passé inaperçu, le tweet a par la suite pris de l’ampleur dès lors qu’il s’est vu relayé par Franceinfo. De là, une enquête a été ouverte par le Défenseur des droits, chargé de lutter contre les discriminations. Cette dernière concerne autant l’agence que la propriétaire de l’appartement à louer. L’affaire ne s’arrête pas là puisque l’association antiraciste Maison des potes-Maison de l’Egalité y a également pris part. Mettant en cause le fait d’une « subordination d’offre locative à un critère de nationalité et de couleur de peau », l’association aurait déposé plainte contre l’agence membre du réseau Laforêt, mais aussi contre la propriétaire du logement.

Suspension du contrat jusqu’à nouvel ordre

De son côté, le principal intéressé, le réseau d’agences Laforêt, a fait le choix de suspendre son contrat avec l’agence située aux Lilas jusqu’à nouvel ordre : « Un franchisé du réseau Laforêt, situé aux Lilas (93) se voit reprocher un fait d’une particulière gravité concernant des conditions de location d’un appartement situé à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) incluant une mention discriminatoire absolument contraire aux valeurs qui sont les nôtres et qui garantissent à chacun un accès équitable au logement », a-t-il déclaré en attendant les résultats de l’enquête disciplinaire. Depuis, la Commission a tranché et a pris à l’unanimité la décision d’exclure l’agence des Lilas du réseau Laforêt.

Quand Laforêt présente ses excuses

Peu de temps après que les faits furent dévoilés au grand public, l’enseigne a tenu à faire part de son sentiment face à un tel incident. « Laforêt présente ses plus sincères excuses à toutes les personnes qui ont été choquées par cette déviance qui, même si elle est isolée et ne reflète en rien le professionnalisme des 700 agences et 3 000 collaborateurs du réseau Laforêt, n’en reste pas moins inadmissible », déclare le réseau d’agences après avoir affirmé prendre des mesures significatives afin que ce type de cas ne se reproduise plus. En concertation avec l’ensemble des franchisés, une réflexion devrait d’ailleurs être menée, selon le réseau. Et pour tenter de se mettre un peu plus hors de cause, Laforêt précise également : « que tous ses mandats de location et de gérance comportent des clauses rappelant l’interdiction faite au propriétaire de refuser une location pour un motif discriminatoire ».

Et pour la propriétaire de l’appartement ?

Alors que, pour se défendre, l’agence accusée d’avoir affiché l’annonce affirme qu’elle l’a fait sur « injonction de la propriétaire qui est raciste », cette dernière prétend n’être « absolument pas raciste ». Pour l’agence implantée aux Lilas, c’est sur ordre de la propriétaire qu’une collaboratrice aurait « pris la responsabilité » d’indiquer sur l’annonce une telle précision. « Elle a été naïve et mal formée, elle a retranscrit sans savoir », ajoute-t-elle.

Du côté de la propriétaire, celle-ci affirme pourtant avoir « trois locataires maghrébins dans cet immeuble et une locataire noire ». Ce à quoi elle a semblé trouver utile d’ajouter : « Je ne m’explique pas cette annonce, ça vient de Laforêt. D’ailleurs, nous ne travaillons plus avec eux depuis le 31 octobre, je n’étais pas satisfaite de leur travail. » Difficile de se faire une idée précise sur le sujet et de savoir qui dit vrai dans l’affaire. Mais ce qui est sûr, c’est que le verdict s’est fait sans appel pour l’agence incriminée…

Ces entreprises qui contournent le salariat

7 exemples qui contournent le salariat et qui démontrent qu’il est aujourd’hui possible d’entreprendre et de réussir sans développer sa masse salariale. Cette évolution est rendue possible par l’extraordinaire développement du web et de la connexion mobile. Permanente, rapide et fiable, cette dernière permet non seulement de rapprocher l’offre et la demande comme jamais auparavant mais aussi de mettre en relation l’entrepreneur avec des personnes disposant non seulement des compétences mais aussi du temps, à l’instar des freelances. Cette évolution bouscule le marché de l’emploi et pose de nombreuses questions en termes de droit du travail. 

UBER

Comment ne pas commencer ce panorama par l’emblématique société américaine qui en France a donné naissance au terme d’ubérisation de l’économie ! Preuve que le concept de société sans salariés fait son chemin, Uber est valorisée à 60 milliards de dollars soit 30 fois son chiffre d’affaires 2015 estimé à 2 milliards de dollars ! à présent, l’entreprise souhaite inventer un futur dans le secteur du transport de marchandise sans chauffeur ! La société californienne a dans ce cadre annoncé le 18 août dernier son rapprochement avec Volvo. Ainsi, le 20 octobre 2016, un semi-remorque Otto, propriété d’Uber depuis août 2016, a mené à bien la première livraison mondiale en mode de pilotage automatique sur une autoroute entre Fort Collins et Colorado Springs. Un pas important vers l’émergence de sociétés de livraison fonctionnant sans chauffeur grâce à l’automatisation et la robotisation.

AIRBNB

Créée en 2008, par Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharcyk, la plateforme communautaire de location temporaire de logements entre particuliers est désormais présente dans 194 pays, 34 000 villes et propose 1.5 million d’annonces. Une idée de génie qui génère un chiffre d’affaires de 900 millions de dollars ! La plateforme Airbnb donne accès à tous les types de logement, permet d’effectuer leur réservation et le paiement de celle-ci de manière sécurisée.

Les revenus d’Airbnb sont assurés par une commission sur des frais de réservations compris entre 6 % et 12 % et sur le traitement par carte de crédit de 3 %. L’entreprise s’impose partout comme un acteur majeur de l’hébergement temporaire sans avoir à entretenir de succursales coûteuses et un nombre de collaborateurs pléthorique ! La start-up a réussi le tour de force de révolutionner l’univers de l’hébergement en quelques années et ce, dans le monde entier. L’exemple parfait de la capacité de cette e-économie à changer le monde sans salariés. Les vendeurs étant les particuliers qui souhaite faire louer les appartenants ou maisons.

SAFTI

Fondée en 2010, SAFTI ambitionne de conquérir le secteur de l’immobilier sans agence physique ni agent immobilier salarié. Ce business model repose sur le web et un réseau de 1 200 conseillers en transactions indépendants. Dans les faits ces derniers sont au statut d’auto-entrepreneur ou de la micro entreprise. Liés par un contrat de collaboration, ils perçoivent de 70 à 99 % du montant de la commission d’une vente en fonction de leur chiffre d’affaires réalisé et achètent à SAFTI le pack qui leur permet d’exercer.

Ces indépendants mandatés sont en augmentation constante. Ils sont 340 à avoir rejoint le réseau en 2016 qui ambitionne les 30 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017. La croissance de ce dernier est tirée principalement par l’accroissement du nombre d’agents mandataires. SAFTI qui assure sa notoriété par une campagne de communication télévisuelle importante constitue la partie émergée de l’iceberg. De plus en plus d’agences immobilières tendent à copier ce modèle en ne recrutant plus d’agents immobiliers salariés.

HELLOCASA

L’application 100 % tricolore, cherche, quant à elle, à s’imposer dans l’univers des travaux à domicile et du bricolage. Après le règlement d’un forfait par le commanditaire, la plateforme web met ce dernier en relation avec son réseau de professionnels indépendants agréés par ses soins. Qu’il s’agisse de travaux de plomberie, de peinture, d’électricité, de pose d’une cuisine ou de jardinage, la start-up propose des tarifs hyper compétitifs.

Lancée par Mathieu Desarnauts, un ex-d’Airbnb, celle-ci se voit comme un prestataire de services : les clients Hellocasa achètent des interventions que la start-up achète à son tour à des intervenants professionnels en appliquant sa marge.

MON CAVISTE A LA MAISON

Lancé en 2012 par Christophe Guicheteau, ce réseau de vendeurs à distance indépendants propose des bons crus à l’occasion de soirées dégustation-vente à domicile. Mon Caviste à la Maison séduit la clientèle par son univers convivial, son approche pédagogique et ludique du vin qui devient accessible à tous.

La société prélève sur chaque vente une commission comprise entre 18 et 22 % selon le chiffre d’affaires réalisé par ses cavistes ambassadeurs. Le mois dernier, Le Club Français du Vin a racheté Mon Caviste à la maison et son réseau de 400 VDI qui génèrent une croissance à 3 chiffres depuis sa création. L’acquéreur de la société a expliqué avoir été motivé par un modèle commercial qui a démontré son succès.

CLEANIO

Fondée en mars 2014 par Richard Gozlan, Florian Legris et Guilherme Decampo, cette start-up parisienne propose un service de nettoyage et de livraison des vêtements en 24 heures. Cleanio s’appuie sur un réseau de pressing partenaires et des livreurs indépendants. L’application mobile de Cleanio permet aux parisiens de réserver l’un de ces grooms qui passera chercher à l’heure convenue, dans un créneau de 30 minutes, les vêtements à nettoyer et à repasser et les ramènera le lendemain.

Les grooms Cleanio sont en réalité des chauffeurs livreurs au statut d’auto-entrepreneurs formés aux exigences de la société. Ils doivent être disponibles au moins trois fois par semaines entre 6h – 9h et/ou entre 18h – 23h, posséder un véhicule cinq portes, un Smartphone et habiter Paris ou sa proche banlieue. Ces auto-entrepreneurs sont rémunérés 13 €/h.

ECOLAVIE

Créée en 2005 par Jean-Pierre Bertrand, l’entreprise s’est spécialisée dans la vente de produits bio pour le bien-être, cosmétiques ou détergents pour la maison. La société qui joue « à fond » la carte du naturel et du développement durable s’appuie sur son réseau de plusieurs centaines de vendeuses à domicile indépendantes appelées déléguées ou conseillères environnementales.

En moyenne, une déléguée environnementale Ecolavie perçoit environ 250 € par mois tandis qu’une vente génère 500 € TTC de chiffre d’affaires. Clairement, Ecolavie mise sur des mères au foyer qui disposent d’un peu de temps et qui souhaitent acquérir un revenu complémentaire pour le fonctionnement du foyer.

Le marketing prédictif, comment ça marche ?

Au cœur de la stratégie de bon nombre d’entreprises, le marketing prédictif participe à leur développement voire, bien souvent, à l’optimisation de leurs performances. Pouvant être orientée BTOC mais aussi BTOB, cette technique 3.0 est au cœur de la stratégie d’entreprises pionnières. Bien appréhender ce concept et savoir comment il fonctionne peut pourtant vous être utile. Les détails. 

Qu’est-ce que le marketing prédictif ?

Avant de se lancer, bien connaître le concept du marketing prédictif (ou « database marketing », en anglais, ndlr) demeure essentiel. Son principe est simple : il repose sur l’anticipation des besoins et comportements probables de clients ou prospects en matière d’intentions d’achat en s’appuyant sur des données et probabilités. En résumé, il est question de prévoir des actions futures à partir de celles réalisées au présent et passé. Côté entreprises, ces prévisions servent à optimiser le ciblage des campagnes marketing afin d’augmenter les performances, de rationaliser les coûts ou encore d’améliorer la relation client. L’idée demeure de viser, prioritairement, les consommateurs les plus susceptibles d’être réceptifs à un contenu spécifique, en principe, une offre, à un instant donné. 

Concrètement, il s’agit de comparer ce qu’a pu acheter tel consommateur et de proposer des produits similaires à un autre consommateur au comportement proche du premier. Il peut aussi être question d’éplucher les achats ou pages visitées, tracées par cookies, comme le font certains sites de e-commerce. Ces derniers affichent alors leur liste de suggestions étonnamment précise, sur la page d’un internaute non choisi au hasard… À titre d’illustration, le site Manageo agrège et collecte des milliards de données et propose une base inédite de dix milliards d’informations sur les entreprises françaises. La plateforme regroupe ainsi des milliers d’entreprises « datactivées ».

Faut-il prédire « en ligne » ou « hors ligne » ?

Si cette stratégie de « database marketing » s’effectue, principalement, « en ligne » dans les domaines de la distribution, de l’industrie ou de la banque, elle peut également être utilisée « hors ligne ». Prenons un exemple : dans le secteur de l’automobile, il est fréquent que de grands constructeurs aient recours aux techniques du marketing prédictif. De la sorte, ils peuvent déterminer, par exemple, les consommateurs détenteurs d’un véhicule les plus susceptibles de le changer dans les mois à venir. Un atout de taille quand on connaît l’importance de savoir, le plus précisément possible, le nombre de véhicules qui doivent être construits pour être vendus. Notez que son efficacité reste optimale lorsqu’il s’agit d’e-marketing. Les données et informations délivrées puis analysées étant plus nombreuses, le niveau d’anticipation se révèle plus précis et les calculs peuvent se faire en temps réel, de quoi profiter d’un taux de réactivité maximal.

Des techniques prédictives poussées…

Si le but du marketing prédictif demeure l’amélioration des taux de conversion et du ROI (Return On Investment, qui signifie littéralement « retour sur investissement », en français, ndlr), il ne se limite pas seulement au fait d’attirer de nouveaux clients mais consiste également à fidéliser. Des propositions personnalisées et pertinentes doivent ainsi être réalisées auprès de la clientèle existante, ce qui implique une stratégie efficace déclinée tout azimut. Parmi les techniques utilisées, la recommandation produit permise par des plateformes de personnalisation et de recommandation e-commerce, la prédiction de churn, qui consiste à prévenir les risques liés à la perte de clientèle, la prédiction d’achat ou de consommation et la détection d’intentionnistes,… Quoi qu’il en soit, le marketing prédictif a recours à des techniques de data-science de machine learning, « processus de fonctionnement d’un système d’intelligence artificielle par lequel le système est doté d’un système d’apprentissage », selon le site Définitions Marketing, de plus en plus poussées. 

… issues du marketing 3.0

L’essor du Big Data mais aussi la digitalisation de l’information ont, largement, contribué à ce qu’on appelle le marketing 3.0. Ce dernier fait, en réalité, référence à une nouvelle forme de marketing qui met davantage l’accent sur l’aspect émotionnel. Bien que les prédictions se fassent, en grande partie, par le biais de techniques d’analyse classiques, ce sont désormais des algorithmes spécifiques qui ont été élaborés afin d’anticiper les comportements humains, notamment ceux des consommateurs. Vous n’en avez probablement pas conscience mais le célèbre moteur de recherche Google use, lui aussi, du marketing prédictif en attribuant une note à chaque internaute. Afin de modéliser chaque individu présent sur la toile, des données client comme la liste des sites visités ou des emails sont, minutieusement, analysées. Certains sites poussent l’anticipation un peu plus loin. Le géant Amazon, par exemple, va jusqu’à préparer les colis de ses clients avant même que ceux-ci n’aient passé commande !

Les entreprises, prises pour cible par le marketing prédictif

Les particuliers ne sont pas les seuls à pouvoir devenir bénéficiaires du marketing prédictif. Celui orienté BTOB (Business to Business, ndlr) s’adresse particulièrement aux entreprises. Du point de vue des techniques utilisées, celles-ci ne sont pas si éloignées des techniques qui s’adressent aux particuliers. Bien que les circuits de décisions soient plus complexes à identifier qu’en BTOC (Business to Consumer, ndlr), la principale différence se mesure sans doute dans la nature des produits vendus : ceux issus du marketing BTOB sont spécifiquement utilisés par un type spécifique d’entreprises qui peuvent, néanmoins, acheter des produits vendus en BTOC, selon leur activité. Le positionnement de ces derniers dans la chaîne de valeur doit également être pris en compte.

Stop aux nuisances pour plus de réussite et de bonheur !

Petites ou grandes, les nuisances sont une espèce d’esclavage, des petites chaines, un encombrement spatial et psychologique qui vous freinent dans vos réalisations.

Les trois ingrédients nécessaires pour arriver à faire ce que vous décidez : la volonté, le temps et l’énergie.

Vous n’arrivez pas toujours au bout de ce que vous entreprenez ? La volonté est un ingrédient nécessaire pour réaliser vos souhaits professionnels mais elle n’est pas suffisante. Que vous manque-t-il pour atteindre vos objectifs : généralement soit le temps, soit l’énergie.

Vos journées sont certainement bien remplies, elles ne feront toujours que 24H donc que faire pour gagner du temps ?

Il suffit d’éliminer une par une les nuisances qui peuvent vous parasiter. S’en détacher vous permettra de vous sentir plus performant, plus créatif et plus disponible pour votre entreprise. Vous vous sentirez plus allégé, plus libre et plus heureux. La plupart du temps vous acceptez de subir ces parasitages pour certaines raisons.

Demandez-vous avec bienveillance lesquelles. Avant de les éliminer il est important de les cerner et de savoir en quoi elles vous étaient utiles. Internet par exemple donne l’impression d’être relié au monde tout en restant seul derrière un écran. Les nouvelles technologies sont merveilleuses, mais attention à ne pas se laisser prendre au piège. Les réseaux sont à double tranchant et si vous n’y prenez garde ils peuvent vous isoler au lieu d’élargir vos relations. Le virtuel peut devenir une véritable dépendance ! Il peut vous asservir en vous entrainant dans un monde factice et en vous volant le temps nécessaire pour la bonne marche de votre entreprise. On peut gagner 50 pour 100 de sa productivité avec une bonne organisation.

Solutions pour vous débarrasser de vos nuisances.

Listez une par une chaque chose qui vous parait une nuisance et sur laquelle vous pouvez avoir une action. Cela peut être dans votre/ vos :

  • environnement : votre maison / appartement, votre profession, vos relations…
  • émotions,
  • style de vie,
  • loisirs,
  • finances
  • ou tout autre domaine

Cherchez ce que cela vous apporte et ce que cela vous retire.
Puis décidez ce qui est le mieux pour vous : l’apprivoiser, la réduire ou la supprimer.
Après un bilan concret, vous vous rendrez compte qu’il est possible de réaliser vos objectifs professionnelles tout en vous laissant le temps pour votre vie privé. Ainsi vous conjuguerez bonheur et productivité !

Article par Alexandra de Roulhac

Le secteur de la coiffure : un marché en évolution ?

Deuxième secteur d’activité de l’artisanat français, le secteur de la coiffure fait bel et bien partie des incontournables. Depuis quelques années, ce secteur subit la baisse du pouvoir d’achat et doit faire face à un contexte économique difficile. Analyse. 

Un secteur économique à part entière

Parmi les services, le secteur de la coiffure a su trouver sa place. Ce marché affichait plus de 6,16 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour l’année 2015, selon l’UNEC (Union Nationale des Entreprises de Coiffure). Il constitue un véritable gisement d’emplois. Au sein de l’hexagone, ce sont plus de 83 200 établissements de coiffure qui ont été recensés en fin d’année dernière. Avec près de 188 000 actifs incluant 95 370 salariés, 17 700 apprentis et 2 350 contrats de professionnalisation, la profession compte parmi les acteurs majeurs du commerce de proximité. à cette même période, le Régime Social des Indépendants (RSI) enregistrait 20 249 auto-entrepreneurs, ce qui représentait 27,9 % des travailleurs non-salariés.

Une progression en perte de vitesse

Depuis l’année 2014, le nombre d’établissements de coiffure progresse moins rapidement, alors qu’entre 2009 et 2013, celui-ci avait connu une forte hausse. L’année dernière, ce sont 6 906 entreprises de coiffure qui ont vu le jour en France, et 1 125 qui ont été reprises. Au total, 8 031 immatriculations, dont 1 225 pour l’Ile-de-France. à compter de 2010, leur nombre a enregistré une baisse régulière (ndlr : hormis pour l’année 2013). Par rapport à l’année précédente, il a diminué de 5,2 % en 2014, contre 7,2 % en 2015. Et en termes de chiffre d’affaires, le secteur connaît une quasi-stagnation de celui-ci en valeur, mais aussi une baisse en volume.

Une clientèle plus volatile

Malgré une tendance à la stabilisation chez les femmes, une baisse continue du recrutement et de la fidélisation des nouveaux clients est constatée. Cette diminution a eu pour conséquence un rétrécissement des fichiers clients à la fin du premier semestre 2016 (ndlr : selon une analyse basée sur 700 828 clients de salons équipés du logiciel Shortcuts, en France métropolitaine). Une note positive se fait toutefois sentir du côté de la gente masculine qui progresse à la fois en quantité et en volume de visites, ainsi qu’en chiffre d’affaires. Globalement, ils représentent 35 % du fichier clients pour 24 % du chiffre d’affaires. Les femmes, quant à elles, représentent 55 % de la clientèle ainsi que 72 % du chiffre d’affaires. Enfin, les juniors représentent 10 % du fichier clients pour 4 % du chiffre d’affaires.

Des disparités entre les professionnels

D’un point de vue structurel, le secteur de la coiffure connaît certaines disparités qui profitent aux réseaux sous enseigne, lesquels poursuivent leur politique de maillage territorial. De leur côté, les indépendants font état d’une image de marque vieillissante. L’émergence de ces réseaux, qui fait suite à l’évolution des modes de consommation du marché, rend la concurrence rude. Il faut savoir que leur succès découle en grande partie de leur capacité d’adaptation. Les réseaux sous enseigne détiennent une capacité d’investissement plus importante, qui leur permet de proposer des prestations plus techniques que celles de leurs confrères, de moderniser leurs salons… Des espaces de soins et détente sont également proposés. Un panel de prestations qui présente une valeur ajoutée non négligeable aux yeux de leur clientèle. En parallèle avec ce constat, l’on remarque que cette forme de diversification des services tend à stimuler la vente de produits liés à la coiffure et aux soins. D’ailleurs, ce type de produits est vendu majoritairement en grandes surfaces et non dans les salons, leur potentiel de développement s’avère élevé.

Une tendance tournée vers les réseaux sous enseigne ?

Ces dernières années, le marché de la coiffure tend, de fait, de plus en plus vers le développement des réseaux sous enseigne. Les multi-salons, groupements, franchises locales ou nationales prennent le pas et affichent une progression de leur chiffre d’affaires. De leur côté, les indépendants, isolés, peinent, pour la plupart, à maintenir leur activité. Certes, ils demeurent majoritaires, mais le niveau concurrentiel est tel qu’il devrait pousser ces derniers à rejoindre progressivement ce type de réseaux. En parallèle, avec l’essor et le développement de la coiffure à domicile, les organisations professionnelles exigent un alignement des qualifications professionnelles ainsi que l’application d’un taux de TVA réduit. Des requêtes qui devraient se révéler une fois de plus profitables aux réseaux sous enseigne.

Du côté de l’emploi de salariés

Entre 2008 et 2015, le nombre de salariés de la coiffure connaît une baisse inquiétante. Pour l’année dernière, l’effectif moyen annuel s’élevait à 95 372, contre 108 374 en 2008. Autrement dit, une perte de 13 200 salariés en six ans, soit une diminution de 12,2 %. Une légère hausse peut toutefois être constatée entre 2014 et 2015, de l’ordre de 0,22 %, soit une augmentation de 212 salariés. De manière plus générale, l’on remarque que, pour l’année précédente, la région Ile-de-France est celle qui concentre le plus de salariés, au nombre de 20 269. Une telle attractivité s’explique sans doute par un important regroupement d’offres d’emploi à proximité de la capitale.

Des établissements qui recrutent moins

Allant de pair avec la baisse du nombre de salariés, le nombre d’établissements qui emploient connaît une période de déclin. Sur quatre années d’affilée, le secteur a subi une perte de 1 632 unités. En comparaison avec 2014, une perte estimée à 116 établissements employeurs est enregistrée pour l’année dernière, soit une diminution de 0,3 %. Toujours pour l’année 2015, l’on recense par ailleurs près de 52 % d’établissements qui ne comportent aucun salarié. Enfin, passant de 2,38 à 2,39 salariés en moyenne (hors intérimaires, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle), l’effectif moyen des établissements employeurs repart légèrement à la hausse avec + 0,1.

La formation, au service des jeunes

Juste derrière celui du bâtiment, la coiffure se positionne comme le second secteur artisanal français à former des jeunes par le biais de la filière apprentissage. Ce sont environ 28 000 jeunes qui sont actuellement formés aux métiers de la coiffure. Ces formations concernent aussi bien celles dispensées en alternance (en apprentissage et contrat de professionnalisation) que par voie scolaire. Parmi ces jeunes, on compte 17 700 apprentis et 2 350 contrats de professionnalisation pour l’année 2015.

Le modèle de « l’ubérisation », l’avenir de la coiffure ?

Devenue en l’espace de sept ans un incontournable, la société de services Uber donne le ton. Ces dernières années, ce phénomène s’est vu accentuer par plusieurs facteurs, et particulièrement l’explosion d’internet, l’essor des Smartphones et tablettes, la qualité des services, mais également la possibilité pour certaines entreprises de se développer sans avoir recours à un investissement particulier. Pour ce qui concerne le secteur de la coiffure, il est important de noter que la création ou la reprise d’un établissement représente une lourde part de charges au démarrage de l’activité. Il faut aussi considérer le fait que la qualité des prestations proposées varie d’un salon à l’autre. Des salons de coiffure vont même jusqu’à proposer la location de certains de leurs espaces de coiffure aux indépendants. Une sorte d’espace de coworking dédié aux coiffeurs ! Autant d’éléments qui pourraient pousser les entreprises, au même titre que les clients, à se tourner vers des applications similaires à celle d’Uber. La nécessité de disposer de qualifications et diplômes, pour les clients, et la contrainte de mettre son logement aux normes, induite par le travail à domicile, pourraient néanmoins freiner l’émergence de ce nouveau modèle économique.

Attention à l’abus du statut d’auto-entrepreneur !

Un certain nombre d’entreprises abusent même sans le savoir du régime du micro-entrepreneur. Elles oublient souvent qu’il ne s’agit pas de remplacer un salarié par une personne exécutant, dans des conditions totalement identiques, la mission au sein de l’entreprise. Le statut d’auto-entrepreneur ne peut pas être choisi pour exercer une activité dans le cadre d’un lien de subordination pour laquelle seul le salariat doit être retenu, sous peines de lourdes sanctions.

Auto-entrepreneur et travailleur salarié : définition

Rappelons d’abord que les auto-entrepreneurs sont des travailleurs indépendants qui ont décidé de créer leur entreprise. Ils sont autonomes dans la gestion de leur temps de travail et quelle que soit la qualification de votre rapport avec eux, n’oubliez pas que les juges ne sont pas tenus par celle que vous avez stipulée au contrat. à noter que l’existence d’un contrat de travail ne dépend pas de son existence mais des conditions de fait dans lesquelles s’exerce l’activité du travailleur. Un indépendant maîtrise en principe l’organisation de ses tâches ou de son emploi du temps. Il n’est donc pas possible d’imposer des horaires à des personnes sous ce statut sauf exception. Rappelons au besoin que ce ne sont pas des salariés de l’entreprise et donc qu’ils n’ont aucun lien de subordination.

Les indices de la ligne rouge à ne pas franchir

Si de nombreuses entreprises prétendent « ubériser » des fonctions en servant d’intermédiaire, vous pouvez vous retrouver rapidement dans une situation difficile. Deux grands points doivent vous alerter sur le fait que vous abusez de ce statut : vous donnez des ordres et vous en contrôlez l’exécution. Il s’agit d’un indice révélateur du lien de subordination entre vous et la personne. La relation que vous avez a pour contrepartie une rémunération. Si celle-ci est proportionnelle au temps de travail et non aux caractéristiques d’une prestation précise, il s’agit d’un second indice indiquant que le deuxième élément caractéristique du contrat de travail est réalisé.