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Toys’R’Us, La Grande Récré : les magasins de jouets en crise

Le secteur du jouet fait face à des difficultés. Même si le marché est attractif, il ralentit au niveau de la croissance et du chiffre d’affaires. L’apparition du numérique est l’une des raisons de cette crise. La concurrence des hypermarchés et des sites d’e-commerce met en particulier à mal les magasins de jouets. Face à cela, des célèbres enseignes comme Toys’R’Us aux États-Unis et La Grande Récré, en France n’ont pas su de se conformer aux technologies novatrices et aux nouvelles attitudes des consommateurs et sont sur le point de disparaître.

L’Amérique du Nord était en tête dans le domaine mondial du jouet, avec 28,9 milliards de dollars fin 2015, selon le rapport de l’institut NPD Group (cabinet américain spécialisé en études de marché, ndlr) en partenariat avec l’ICTI (l’International Council of Toy Industries, association mondiale de l’industrie du jouet, ndlr). En 2017, dans l’Hexagone, le secteur pesait 3,4 milliards d’euros, selon un autre rapport du cabinet. Un recul de 0,8 % après cinq années de croissance consécutive. Quant à la part de marché du commerce en ligne dans les jouets, elle atteignait 26 % en septembre dernier contre 24 % pour les États-Unis, selon la même source. Face à cette concurrence de plus en plus féroce des commerces en ligne, les grands magasins de jouets comme Toys ‘R’ Us et La Grande Récré se trouvent en redressement ou liquidation judiciaire.

La faillite de Toys’R’Us, géant américain du jouet

Créée aux États-Unis en 1948, par Charles Lazarus, l’entreprise Toys’R’Us est spécialisée dans la vente de jouets. C’est à partir des années 80 que la société se développe dans le monde, en s’installant au fur et à mesure dans 36 pays. Elle connaît alors le succès en se hissant au rang de numéro un mondial avec plus de 23 % de part de marché. Mais en septembre 2017, le géant américain du jouet se déclare en faillite, n’étant plus en mesure de payer sa dette, qui atteint plus de cinq milliards de dollars. L’année précédente, il avait connu des résultats décevants en récoltant 2,21 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit une chute de 4,7 % sur un an. En janvier et février dernier, l’entreprise se place en liquidation judiciaire et décide de fermer l’intégralité de ses 735 établissements aux États-Unis, menaçant alors plus de 30 000 emplois. Les causes de la faillite : une concurrence féroce des magasins de type discount comme Walmart et la montée des sites e-commerce comme Amazon.

Ce séisme commercial a eu des répercussions dans de nombreux pays. La filiale australienne de l’enseigne de jouet a annoncé en juin dernier la fermeture de ses 44 magasins, faute de repreneur.  Plus de sept cents salariés ont été impactés par cette faillite. D’autres filiales ont pu être rachetées au Canada par Fairfax Financial (holding basée à Toronto spécialisée dans l’assurance et la réassurance, ndlr) ainsi qu’en Suisse, Allemagne et Autriche par Smyth Toys, la chaîne de distribution de jouets irlandaise. Quant à la succursale française, elle tente de survivre pour éviter la perte de 3 000 emplois et la cessation de ses 43 établissements. L’enseigne négocie avec plusieurs repreneurs notamment avec Orchestra, chaîne de magasins spécialisée dans les vêtements pour enfants et les produits pour la maternité.

En France, La Grande Récré en redressement judiciaire

Fondée en 1977 par Maurice Grunberg, La Grande Récré, enseigne française de magasins de jouets s’est d’abord installée en région parisienne. Elle s’est peu à peu implantée dans l’Hexagone à partir des années 2000 puis a ouvert des établissements à l’international, en Belgique, en Espagne, au Maroc et en Côte d’Ivoire. En 2005, le groupe La Grande Récré devient le groupe Ludendo, à la suite du rachat d’enseignes spécialisées dans le même secteur, comme Jouetland et Starjouet. En mars dernier, le géant du jouet français est placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris, à cause du refus d’une ligne de crédit de 75 millions d’euros. Une situation qui inquiète les 1600 salariés de la société. L’entreprise est en effet en grande difficulté financière. Les objectifs pour les fêtes de Noël n’ont pas été atteints à cause d’une forte concurrence de la part de Toys’R’Us et de la multiplication des ventes sur internet. Le groupe a réalisé 460 millions de chiffre d’affaires en 2017, avec une dette de 150 millions d’euros.

En juin, le PDG de Ludendo, Jean-Michel Grunberg, a déposé un plan de continuation de l’activité qui prévoit de transformer en profondeur l’entreprise. La fermeture des filiales en Espagne, en Suisse et en Belgique est ainsi décidée et 62 établissements sur les 166 que la firme détient en France devront être vendus ou fermés. Fnac Darty, groupe français spécialisé dans la distribution de produits techniques et d’électroménager ainsi que de biens culturels, a également déposé fin juin une offre de reprise pour La Grande Récré. Il souhaiterait reprendre 106 magasins de l’entreprise ainsi que leur stock puis proposerait un investissement de près de 115 millions d’euros pour renforcer le digital et la vente sur internet. Le tribunal de commerce de Paris devra se prononcer fin juillet entre ses deux options.

Les géants de l’e-commerce en profitent pour s’installer sur le marché du jouet. Amazon veut ainsi s’imposer sur le secteur du commerce physique. D’après Bloomberg (groupe financier américain et agence de presse sur l’information économique et financière, ndlr), l’entreprise de Jeff Bezos serait en train de mettre en forme un catalogue physique de jouets, envoyé aux clients et réparti dans les 480 magasins Whole Foods Market (entreprise américaine de distribution alimentaire de produits biologiques, ndlr). Objectif : reprendre la stratégie marketing de Toys’R’Us, celui du catalogue papier que les enfants apprécient particulièrement lorsqu’ils doivent faire leur liste de cadeaux de Noël. Une grande partie du chiffre d’affaires de Toys’R’Us reposait sur cette stratégie commerciale et faisait les beaux jours de l’enseigne lors des périodes de fêtes. Amazon souhaite également reprendre les magasins physiques auparavant occupés par l’enseigne de jouet américaine.

La publicité éphémère sur les trottoirs, un procédé qui divise

Forme de communication de masse, la publicité fait partie du quotidien de tout individu. Les marques et les entreprises l’utilisent dans le but de séduire les consommateurs, pour les convaincre d’acheter un produit ou un service. Elle se développe sur différents appuis : les supports hors médias comme la communication événementielle et le parrainage ainsi que les supports médias comme la presse écrite, la radio, la télévision et le web. Pour faire évoluer le secteur, les entreprises se lancent dans une solution alternative, celle du marquage éphémère sur les trottoirs. Un procédé qui divise les pouvoirs publics.

La publicité semble avoir de plus en plus de détracteurs en France. 64 % des Français pensent qu’il y a plus de publicité actuellement qu’il y a trois ans, selon une étude « Ad Reaction » de Kantar Millward Brown (société d’études de marché basée au Royaume-Uni et disposant d’une filiale française,ndlr) effectuée fin 2017. 75 % des individus sondés pensent que cette forme de communication est présente dans beaucoup trop de lieux et sous diverses formes. 68 % d’entre eux affirment qu’elle est invasive dans leur quotidien. 56 % sont même irrités par les campagnes publicitaires. Un nouveau type d’annonce s’est développé dans l’Hexagone au cours de ces derniers mois, celui de l’affichage éphémère sur les trottoirs. Une pratique qui provoque une vague de mécontentement.

Une expérimentation lancée en décembre 2017 et vite abandonnée

L’État français a lancé le 27 décembre 2017 une expérimentation de dix-huit mois afin d’instaurer la publicité éphémère sur les trottoirs dans les villes de Bordeaux, Lyon et Nantes, selon un décret paru au Journal officiel (publication officielle du gouvernement qui a pour objectif de diffuser les textes juridiques auprès de la population, ndlr). À l’initiative du projet, la start-up lyonnaise Biodegr’ad, créée en 2011 par Tanguy Bard de Coutance, Émeric Mouillot et Guillaume Pâris de Bollardière. L’entreprise propose des publicités éphémères écologiques et biodégradables. Grâce à un nettoyeur qui propulse une forte pression d’eau potable à travers un pochoir, le message publicitaire apparaît sur le sol. Selon la société, leur procédé est 50 % moins cher que les affichages traditionnels. Des marques comme Nespresso et Kia ont déjà fait appel à leur service.

Le gouvernement a fixé des règles strictes pour l’expérimentation. Une pub ne doit pas excéder 2,50 m2, ni être placée à moins de 80 mètres d’autres marquages. Elle doit être réalisée directement au sol par projection ou application, à travers un pochoir d’eau ou de peintures biodégradables à base aqueuse ou de craie, selon le décret officiel. La publicité ne peut rester sur le sol que pendant dix jours sinon la marque qui l’a apposée devra nettoyer pour que le trottoir soit revenu à son état habituel. En aucun cas, le sol ne doit être dégradé à cause du marquage. Enfin, la pub doit intégrer la mention de la marque, du nom et de l’adresse de la personne physique ou morale qui a décidé de l’appliquer sur le trottoir. Au bout de six mois, des évaluations devaient être effectuées avec l’élaboration d’un rapport final, afin de savoir si des incidents ont eu lieu et si des dégâts ont pu être engendrés par la publicité éphémère.

Mais l’expérience a vite tourné court dans certaines villes dès le mois de janvier 2018. À Bordeaux, le maire Alain Juppé a pris un arrêté pour interdire ces publicités, justifiant qu’elles provoquent une « pollution visuelle inutile ». La municipalité de Nantes a fait de même en dénonçant un « excès de marchandisation ». La ville souhaite en effet réduire sur son espace public la densité des affichages publicitaires. Le Premier ministre, Édouard Philippe a donc suspendu l’autorisation de la publicité sur les trottoirs dans les deux agglomérations. Du côté de Lyon, le maire Georges Képénékian a stoppé l’expérimentation, mais le décret est toujours actif, car aucun arrêté n’a été mis en place. Les marquages publicitaires continuent donc de se multiplier dans les rues lyonnaises.

Un système déjà présent à Paris, mais de plus en plus réglementé

À Paris, la publicité éphémère sur les trottoirs est pourtant présente depuis des années. Mappy, service gratuit de cartographie et de calcul d’itinéraire, avait d’ailleurs mis en place en 2011, 225 visuels sur les pavés de la capitale française. Toutefois, un arrêt municipal de juillet 2011 proscrit le marquage au sol. Les entreprises qui déposent des publicités sans déclaration préalable peuvent être sanctionnées d’une amende de 7 500 euros. Depuis trois ans, la ville tente d’endiguer ce phénomène, en instaurant des mesures plus strictes. Pour dissuader les marques d’apposer ce genre de publicité, le Conseil de Paris a décidé en 2015 qu’elles devront rembourser les coûts d’enlèvements sur la base d’un forfait de 499 euros pour trois heures d’intervention. Si des traces et dégâts sont encore visibles, les sociétés devront payer 166 euros de plus à chaque heure supplémentaire de nettoyage.

Le marquage publicitaire sur les trottoirs fait donc face à une forte opposition et peut difficilement s’imposer dans l’Hexagone. La publicité en ligne reste le marché le plus important aujourd’hui. Son chiffre d’affaires en France a atteint 4,094 milliards d’euros l’an dernier, selon le SRI (Syndicat des régies de l’Internet, ndlr). Mais elle n’est pas beaucoup appréciée par les Français. 83 % d’entre eux s’estiment irrités par ce genre de communication, selon un sondage de l’institut CSA en 2016.

LegalTech : quand les start-up françaises bousculent le marché du droit

Le marché du droit est depuis quelques années en pleine transformation, avec l’essor des nouvelles technologies et du numérique. De nouveaux acteurs sont ainsi venus directement impacter les professionnels de ce secteur comme les avocats. Ces start-up sont issues de la LegalTech, terme créé aux États-Unis dans les années 2000. Elle désigne des entreprises qui utilisent la technologie, les logiciels et les applications pour proposer des services juridiques. Objectif : automatiser et simplifier certaines tâches ainsi que rendre le droit plus abordable auprès du public. En France, ces start-up ont mis du temps à s’imposer, mais bousculent le secteur aujourd’hui. Zoom sur quelques-unes d’entre elles.

Quatre cents milliards de dollars… C’est ce que représente le marché du droit aux États-Unis. Les start-up américaines de la LegalTech sont au nombre de trois cents aujourd’hui et représentaient plus de 254 millions de dollars d’investissement en 2014. En France, l’industrie du juridique pesait plus de 31,1 milliards d’euros en 2017 selon une étude de l’Observatoire des acteurs économiques du marché du droit. Actuellement, 75 entreprises françaises de la LegalTech existent dans l’Hexagone. 12,8 millions d’euros de fonds ont été levés en 2017 pour ces sociétés. 38 % de celles-ci interviennent dans la rédaction d’actes et de documents juridiques, 22 % dans l’information juridique et 19 % dans la mise en relation entre les acteurs du droit et les particuliers. Ces start-up françaises de la LegalTech proposent ainsi des solutions intéressantes pour venir en aide aux clients, mais aussi aux professionnels de la justice.

Captain Contrat, plateforme qui facilite la vie juridique des entreprises

Créée en novembre 2013 par deux frères, Maxime et Philippe Wagner, la start-up Captain Contrat propose aux entreprises une plateforme qui offre des contenus et services pour les aider dans des démarches juridiques variées comme la création d’une société ainsi que la rédaction de contrats de travail et commerciaux. Leur mission est d’accompagner l’entrepreneur dans sa réussite en rendant le juridique accessible. Le dirigeant est ainsi suivi et accompagné par un référent unique dans la constitution de son dossier et par des avocats spécialisés directement depuis la plateforme. Des articles, des témoignages et des guides sont mis à disposition pour l’aider. Leurs démarches administratives sont alors déléguées aux experts qui les traitent rapidement et échangent les informations via un espace client. Plus de cent avocats sont disponibles et le programme propose grâce à un algorithme de recommandation, la personne la plus adaptée aux besoins de l’entrepreneur et de son entreprise. La prestation peut ensuite être délivrée en moins de 72 h. Les tarifs sont forfaitaires et garantis sans dépassement d’honoraires. Si par exemple, une personne veut créer une SAS (société par actions simplifiée, ndlr), elle déboursera 519 euros en plus des frais administratifs, pour la gestion des formalités et la mise en place des statuts effectués par un avocat. La start-up revendique 20 000 prestations réalisées auprès de 6 000 clients et a levé quatre millions d’euros en décembre 2017 pour renforcer son effectif et sa plateforme.

Call A Lawyer, une application de mise en relation clients/avocats

Créée en 2015 par Mathieu Davy, Nicolas Rebbot, Benoît Raphaël, François Pekly et Julien Tauvel, la start-up Call A Lawyer offre une application mobile de mise en relation entre des clients et des avocats. Une personne qui a besoin d’un avis juridique rapide peut ainsi entrer en contact au téléphone et recevoir une réponse directe et précise pendant vingt minutes, en déboursant vingt euros. L’utilisateur doit juste sélectionner, via l’application, dans quel domaine il souhaite poser sa question. Une liste d’avocats lui est alors présentée selon la spécialité choisie. Le membre peut ainsi consulter leurs fiches détaillées avec le nombre de dossiers qu’ils ont pu traiter, leurs années d’expérience ainsi que leur localisation. La demande sera ensuite envoyée et il recevra un appel de l’avocat sous cinq minutes. À l’issue de cet entretien téléphonique, les deux parties pourront se rencontrer. La mise en relation peut être effectuée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. L’application compte 500 avocats dans toute la France et plus de 2.000 clients aujourd’hui.

Doctrine, le moteur de recherche pour les professionnels du droit

Lancée en 2016 par Raphaël Champeimont, Nicolas Bustamante et Antoine Dusséaux, la start-up Doctrine a mis en place un moteur de recherche juridique à destination des professionnels du droit. Souvent dénommé le « Google » des avocats, il met à disposition un fonds de plus de sept millions de décisions de justice, émanant des institutions juridiques comme les cours d’appel et les tribunaux de grande instance. Pour 129 euros par mois, les juristes peuvent alors consulter ces nombreux documents. Afin de mettre en place ce fonds, plusieurs sources sont utilisées comme les juridictions partenaires et des robots de l’entreprise, qui naviguent sur Internet pour trouver ces fichiers. Doctrine utilise l’intelligence artificielle, via des algorithmes pour faire fonctionner plus rapidement le moteur de recherche et le mettre à jour régulièrement. Les utilisateurs cherchent ainsi facilement les documents selon un mot-clé, un thème, une société ou une date. Ils disposent également d’un outil d’aide à la décision, le « Legal Intelligence » qui leur permet d’analyser et de suivre l’activité juridique d’une entreprise. Selon la start-up, plus de 8 000 juristes utilisent leur site au quotidien pour préparer leurs affaires et conseiller leurs clients. Des grandes entreprises comme Free ou des services publics comme la mairie de Paris s’en servent également. La start-up vient de lever en juin dernier, dix millions d’euros auprès d’Otium Venture et de Kima Ventures, fonds d’investissement de Xavier Niel.

Pour soutenir ces start-up françaises qui se lancent dans le secteur du droit, un salon intitulé le  Village de la LegalTech, est organisé chaque année, pendant deux jours pendant lequel des conférences, des expositions et des ateliers sont mis en place. Cet événement est à l’initiative de « OpenLaw*le droit ouvert » (association qui propose un espace de travail et d’expérimentation pour l’ensemble des acteurs du monde du droit, ndlr) et du média spécialisé « Le Village de la Justice ». L’occasion de rencontrer, d’échanger, de se former et trouver des solutions innovantes avec tous les acteurs du secteur, comme les juristes, les notaires, les étudiants ainsi que les entrepreneurs. La 3ème édition sera lancée les 27 et 28 novembre prochains.

Cash in Time : une solution d’affacturage en 24 h

Le réseau français de banques, Crédit Agricole, vient de lancer sa solution d’affacturage en ligne, Cash in Time. Totalement digital, ce service permet aux entreprises de recevoir le règlement de leurs factures business to business en moins de 24h. Cette technique qui permet d’améliorer la trésorerie en diminuant l’effet des délais de paiement séduit de nombreuses entreprises. En 2015, elle représentait plus de 35 milliards d’euros d’encours de créances selon une étude de la Banque de France effectuée fin 2016.  Zoom sur cette solution qui facilite la vie des entrepreneurs.

Les caractéristiques de Cash in Time

Les sociétés doivent souvent faire face à des retards de paiement, qui leur empêchent de développer leur activité et qui les mettent la plupart du temps dans une situation difficile. Face aux besoins de liquidité et de financement, Crédit Agricole a souhaité travailler main dans la main avec les entreprises. Le but : proposer une solution d’affacturage en ligne qui va leur simplifier la vie. 453 firmes de différents secteurs comme le transport, l’informatique et la distribution ainsi que 92 conseillers spécialisés dans la gestion des comptes professionnels ont ainsi participé à la naissance de Cash in Time. Rapide, la solution met en avant l’affacturage qui permet de recevoir le paiement des factures clients des entreprises en moins de 24 heures. Elle prend en charge votre facture pour seulement 3,5  % du montant TTC. La formule présente l’avantage d’être sans engagement sur la durée ni limite de quantité. Le paiement se réalise en quelques clics.

Les raisons de faire de l’affacturage.

L’affacturage reste souvent assimilé à une « assurance-crédit » sur les créances : le factor garantit souvent de 90 à 100% celles-ci. Il vous évite les relances clients souvent coûteuses en temps et vous permet de vous couvrir les impayés même si ce n’est pas son seul avantage. L’affacturage permet, avant tout, de bénéficier d’un gain de nature financière en amplifiant votre trésorerie. Il permet de mobiliser ses créances à court terme et améliore votre trésorerie qui reste l’un des points fondamentaux des entreprises. Vous pouvez payer vos fournisseurs et salaires dans les délais impartis.

Qu’est-ce que l’affacturage ?

En pratique, il est une solution qui consiste à céder des créances à un organisme financier. L’organisme reverse à l’entreprise le montant des factures cédées dans un délai court et prend, en contrepartie, une partie du montant total. De manière simple, votre entreprise facture un client et au lieu d’attendre la fin de la prestation pour en avoir le règlement, vous utilisez cette technique pour en avoir le règlement rapidement. Particulièrement utile lorsque la prestation s’étale sur le temps ou que la trésorerie est au plus bas, vous évitez d’avoir des frais qui s’accumulent. Vous pouvez ainsi travailler l’esprit tranquille avec un fond de trésorerie.

Cash in time : comment ça marche ?

Application : La start-up GEEV lève trois millions d’euros

Le Boin coin du gratuit. C’est le surnom que la start-up GEEV propose à son application de dons d’objets entre particuliers, lancée en avril 2017. Elle vient d’effectuer en juillet 2018, une levée de fonds de trois millions d’euros, auprès des fonds d’investissement Daphni, Omnes  ainsi que BNP Paribas Développement. Plusieurs business angels, dont Emmanuel Guyot, cofondateur de Digitick, ont également participé à ce premier tour de table. Objectif avec cette levée de fonds : améliorer les fonctionnalités de sa plateforme et renforcer sa présence dans l’Hexagone et à l’international. Zoom sur cette start-up.

D’une page Facebook à une application mobile

Créée en 2015 par Florian Blanc et Hakim Baka, la start-up bordelaise GEEV propose une application mobile de don et de récupération d’objets entre particuliers. Le concept est né d’un constat des deux fondateurs. Fatigués de voir autant d’objets tous les jours abandonnés dans les rues de la capitale, ils décident de créer un groupe sur Facebook, intitulé « AdopteUnObjet », pour permettre aux personnes de donner ou de récupérer gratuitement toute sorte d’objets dans Paris. Petit à petit, les groupes se sont multipliés dans plusieurs grandes villes françaises comme Lyon, Bordeaux et Marseille. Mais rapidement, les dirigeants ont compris que le réseau social de Mark Zuckerberg s’avérait limité pour ce type d’activité, avec trop de messages et peu de mise à jour des annonces. Ils décident donc de lancer leur propre application mobile en avril 2017, « AdopteUnObjet » devenant ainsi GEEV.

Les fonctionnalités de GEEV

Disponible en version mobile sur Android et iOS, l’application est simple d’utilisation et repose sur la géolocalisation. Les utilisateurs, dénommés les « Geevers », peuvent publier une annonce en quelques secondes et visualiser les annonces d’objets près de chez eux. Ils pourront de façon totalement gratuite, donner ou récupérer des trésors jusque-là abandonnés et jetés, comme des paires de chaussures, du mobilier ou des articles électroniques. Une messagerie instantanée est intégrée afin de permettre aux utilisateurs de discuter en privé et de réserver les objets. Cette dernière n’affiche néanmoins que quatre messages à la fois afin d’éviter des demandes trop importantes auprès des donateurs. Les utilisateurs obtiennent des crédits, sous forme de bananes, qui font référence au symbole de l’application, un singe. Chaque crédit permet de répondre à une annonce ou de dévoiler l’adresse d’un objet repéré autour de soi et s’obtient selon la fréquence d’utilisation de l’application. Cette fonctionnalité permet à chaque membre d’avoir une chance de recevoir un objet.

Les résultats et les perspectives futures de la start-up

Aujourd’hui, GEEV comptabilise plus d’un million de téléchargements et annonce avoir offert une seconde vie à plus de 600 000 objets. L’entreprise a renforcé ses effectifs pour atteindre vingt personnes. Avec les trois millions d’euros obtenus, la start-up souhaite poursuivre le développement de la plateforme en améliorant les fonctionnalités. L’un des fondateurs, Hakim Baka nous précise que « de nouvelles versions de l’application ainsi que la version site web vont sortir d’ici la fin de l’année.» La société souhaite également renforcer sa présence à l’échelle nationale : « Nous sommes déjà présents dans les quinze plus grosses villes de France, comme Paris, Strasbourg, Nantes et Marseille. Nous espérons une diffusion plus large sur le territoire même si cela va prendre du temps.».

L’entreprise va effectuer des tests dans plusieurs grandes villes internationales : « Nous sommes déjà bien implantés à Montréal. Nous sommes en train de nous lancer à Toronto. Nous espérons nous déployer à New York, Londres et Berlin d’ici la fin de l’année.» Une autre levée de fonds est certainement prévue l’année prochaine selon le dirigeant : « Nous n’aurons pas atteint notre niveau de rentabilité espéré cette année. Notre ambition de s’étendre à l’international demande énormément de moyens. Cette prochaine levée va nous permettre de le faire. »

Stratégie marketing online VS offline, que choisir ?

Sur internet ou non, le marketing fait partie des piliers stratégiques d’une entreprise. Mais pour bien l’établir, encore faut-il savoir quels supports utiliser et quel message l’on souhaite faire passer, en fonction de sa cible. Alors, marketing online ou offline ? Et pourquoi pas les deux !

Toute entreprise connaît l’importance d’une stratégie marketing réussie. Elles ne sont pourtant que 6 % à estimer que celles online et offline sont associées efficacement, selon une étude menée par Smart Insights en 2017. Trop nombreux sont encore ceux à percevoir ces stratégies marketing comme étant distinctes. Or, le fait est qu’elles se révèlent largement complémentaires.

Petite mise au point

Avant d’entrer dans le détail, il s’avère essentiel de bien savoir différencier ce qu’on appelle le « marketing online » du « marketing offline ». Par définition, le premier fait référence à l’ensemble des techniques marketing utilisées sur internet telles qu’une campagne e-mailing et concerne aussi bien les sites web que les blogs ou les réseaux sociaux. On parle également de marketing digital ou de e-marketing (la notion de « online » se traduisant par « en ligne », en français, ndlr). Le marketing offline (pour « hors ligne », en français, ndlr) désigne, lui, toutes les techniques marketing intervenant en dehors de la toile comme des envois publicitaires postaux. C’est le fameux marketing traditionnel.

Avec l’essor du web, l’ennui est que certains ne jurent plus que par le marketing virtuel et oublient qu’une bonne stratégie marketing implique qu’elle soit multicanale. L’enjeu demeure, avant tout, de laisser une trace voire de marquer les esprits. Pour y parvenir, une multitude de supports s’offrent à vous.

Le marketing offline, toujours d’actualité

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le marketing offline est loin d’être démodé, bien au contraire. L’avantage de passer par ce type de canaux, plus classiques, comme une carte de visite ou une plaquette reste qu’ils ne sont pas susceptibles de se perdre dans une boîte e-mails surchargées ou une liste de contacts illisible. Autre exemple : les affiches publicitaires placardées dans le métro ou en bord de route. Qui n’a jamais eu envie de se commander un plat chez Just Eat ou de partir en vacances à la simple vue d’une belle affiche format XXL ? Certes, ces campagnes marketing se révèlent, souvent, plus onéreuses mais les retombées médiatiques suivent. Il n’est toutefois pas toujours nécessaire de mettre de gros moyens pour être vu.

Un plus petit affichage dans un centre commercial ou même une distribution de flyers par la méthode « street marketing » (« marketing de rue », en français, ndlr), selon votre secteur d’activité et votre cible, vous feront gagner en visibilité à moindre coût. Des sites permettent d’imprimer directement en ligne vos contenus publicitaires, comme par exemple print24.com qui propose l’impression de brochures, catalogues, magazines ou plaquettes… Autant d’éléments vous permettant de développer la notoriété de votre société. La célèbre marque française de produits alimentaires, Michel et Augustin, mise d’ailleurs beaucoup sur son packaging pour séduire les consommateurs et insister sur l’aspect sympathique, amusant et gourmand. Enfin, la PLV (Publicité sur les Lieux de Vente, ndlr) reste un incontournable du genre. Il s’agit, pour une entreprise, de communiquer dans l’un de ses espaces de vente (panneaux d’affichage, kakémonos, présentoirs de comptoir, écrans, bornes interactives…). Autant d’idées simples à adopter et efficaces.

Le web et ses retombées en quelques clics

À l’heure où il est possible de consulter n’importe quelle page depuis son Smartphone, il devient presque impossible de se faire connaître à large échelle sans passer par le web. Au-delà du pop-up, qui oriente, une fois que l’on a cliqué dessus, vers un contenu publicitaire (ou pop-under, qui provoque le déploiement d’une bannière suite au survol de celle-ci), le rich media se sert du Javascript, Flash, son ou vidéo au sein de bannières publicitaires. Les campagnes lancées par mail (newsletters…) ou directement sur mobile s’avèrent, elles aussi, monnaie courante. Notez que le choix de mots clés et le contrôle régulier des tendances permet d’améliorer considérablement son référencement naturel sur la toile.

Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, LinkedIn, YouTube… Et la liste est encore longue. Les réseaux sociaux sont devenus un moyen incontournable pour se faire connaître grâce notamment à leur effet viral. Pour reprendre l’exemple de Michel et Augustin, la marque n’hésite pas à relayer ses recettes mais aussi à partager des photos ou même des anecdotes sur internet. Et ça marche ! Le principe est simple : partager avec ses prospects/clients et, dans l’idéal, fédérer une communauté autour de la marque.

L’alliance des stratégies marketing online et offline semble ainsi se placer comme la combinaison parfaite pour les entreprises. Les canaux et supports de communication permettent d’adopter des méthodes diverses et variées. La dernière mode étant les papiers connectés, dotés d’un QR code. Comme quoi, du marketing hors ligne à celui sur la toile, il n’y a qu’un pas.

Des entreprises et marques s’opposent aux objets en plastique jetables

Huit millions de tonnes… C’est le nombre de débris plastiques qui sont déversés chaque année, avec un équivalent de 250 kilos par seconde, dans les mers et les océans de la Terre selon une étude de la revue américaine Science. Depuis son apparition en 1869, le plastique s’est imposé sans qu’on y prenne garde. Présent dans notre quotidien comme dans tous les secteurs d’activités de notre société, il provoque des conséquences désastreuses sur l’environnement. Pour limiter la quantité de ces déchets nuisibles, certains pays, entreprises et marques ont décidé de bannir divers produits en plastique jetables.

En dix ans, la production mondiale de plastique est passée de 245 à 348 millions de tonnes en 2017, selon les chiffres de la fédération européenne PlasticsEurope (association professionnelle représentant les producteurs de matières plastiques, ndlr). La filière européenne produit plus de 340 milliards d’euros de chiffres d’affaires. Mais de plus en plus d’entreprises et de marques pour préserver l’environnement décident de supprimer des produits en plastique jetables notamment les pailles accusées de polluer les océans et de tuer des animaux aquatiques.

Les gouvernements s’activent pour limiter les déchets plastiques

Certains pays tentent d’endiguer ce problème, à travers la promulgation de lois environnementales. Les cotons-tiges et la vaisselle en plastique seront interdits à l’horizon 2020, en France. Cette décision avait été adoptée en juillet 2016, dans le cadre de la loi Biodiversité. L’actuel ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, veut aller plus loin.

Dans le cadre de son plan de sauvetage pour la biodiversité dévoilé début juillet, Nicolas Hulot, veut interdire d’ici deux ans douze produits en plastique dont les pailles et bâtonnets à usage unique. La Commission européenne, fin mai, a suggéré de proscrire d’autres objets comme les mélangeurs à cocktails et les tiges de ballons. Quant au Royaume-Uni, le gouvernement de Theresa May veut exclure tous ses éléments dès la fin de l’année. Des grandes villes américaines comme Seattle, Miami et Malibu ont supprimé les couverts et pailles de cette matière, dans leurs restaurants et cafés.

Les pailles bannies par des marques américaines

De grandes marques des États-Unis comme Starbucks et McDonald’s ont décidé de bannir les pailles en plastiques. La chaîne de cafés a décidé le 9 juillet dernier de les supprimer dans l’ensemble de ses 28 000 établissements à travers le monde. Dès 2020, les tiges seront changées par des couvercles en polypropylène disposant d’une ouverture et un bec pour boire le liquide. Seules les boissons avec de la glace et du lait, dénommées les « frappucino » disposeront d’une paille, mais en papier ou en plastique compostable créé à partir d’amidon (glucide présent dans certaines céréales, ainsi que certains légumes et fruits, ndlr). Avec ce procédé, Starbucks estime qu’elle économisera plus d’un milliard de pailles par an.

Quant à la première chaîne de fast-food mondiale, elle a annoncé des mesures afin de remplacer progressivement les pailles. 3,2 milliards d’entre elles sont utilisées et jetées annuellement par le marché du fast-food, selon une étude de Seas at Risk (organisation non gouvernementale pour la protection du milieu marin international, ndlr). Les enseignes au Royaume-Uni et en Irlande passeront directement aux pailles en papier en 2019. Dans d’autres pays, comme la Belgique, les États-Unis ou la France, des phases de tests sont lancées auprès de certains consommateurs, depuis juin.

Les personnes sélectionnées ont alors le choix entre une tige sans matière plastique et un gobelet disposant d’une fermeture intégrée. Quand les clients auront sélectionné le procédé le plus efficace, d’autres expérimentations se dérouleront dans l’ensemble des restaurants McDonald’s, avant d’instaurer le nouveau processus. Même des sociétés liées au tourisme ont décidé de réduire leur utilisation de cette matière. Le groupe américano-norvégien, Royal Caribbean, spécialisé dans les navires de croisières a décidé d’ici 2019 de mettre en place des agitateurs de cafés en bois et de réduire les sachets de condiments et les sacs, à l’horizon 2020.

Les entreprises françaises s’y mettent aussi

Dans l’Hexagone, les firmes de la grande distribution s’engagent également en luttant contre les emballages plastiques jetables. Carrefour a annoncé en mai dernier, un objectif de  « 100 % d’emballages recyclables, réutilisables ou compostables », pour les produits de sa marque d’ici 2025. La société veut ainsi supprimer les emballages plastiques polluants des fruits et légumes, arrêter la commercialisation des pailles en plastique dès la fin 2018 et trouver une substitution progressive aux pailles des briquettes de jus de fruits. Elle souhaite également recycler les paquetages de l’ensemble des produits de sa gamme bio dès 2020 et remplacer ses barquettes en polystyrène expansé, utilisées au rayon boucherie, poissonnerie et fromagerie par des solutions plus écologiques. Enfin, elle veut intégrer 50 % de plastiques recyclés dans ses bouteilles de jus, de sodas et d’eaux à l’horizon 2022.

Carrefour a même soutenu publiquement le mouvement « Plastic Attack ». Concept né au Royaume-Uni, il regroupe des consommateurs qui se donnent rendez-vous dans une grande surface. Ces clients réalisent leurs courses puis retirent les emballages plastiques dans des chariots ou à même le sol du magasin. Une manière de démontrer la quantité impressionnante, mais superflue du plastique dans l’enveloppement des produits. Quant à l’enseigne Franprix, elle a annoncé en juin dernier qu’elle allait stopper à partir de janvier 2019, la commercialisation des produits en plastiques jetables à usage unique comme les assiettes, les gobelets et les cotons-tiges. Ils seront remplacés par des articles fabriqués dans des matières durables comme du bambou ou du bois.

Des entreprises et des marques françaises ainsi qu’étrangères s’impliquent donc dans la préservation de l’environnement, en luttant contre les déchets plastiques. Reste que les sociétés du marché du plastique s’inquiètent face à ces interdictions qui se multiplient. Ils perdent des clients qui préfèrent se tourner vers des modèles alternatifs afin de valoriser leur image. PlasticsEurope, l’organisation représentant les fabricants du secteur, craint une interdiction générale, qui pourrait menacer l’ensemble de leurs activités.

Google change ses outils Google AdWords et Google Analytics

Google se modernise en remaniant ces outils à destination des entreprises. Le géant Américain ne cesse d’innover et de se réinventer pour continuer de dominer sur le web. Les outils B2B publicitaires de Google ont été lancés en 2000, l’entreprise a donc trouvé judicieux de revoir le modèle. Google Adwords, premier outil du géant est remanié en Google Ads et d’autant plus simplifié pour les annonceurs. Des nouveautés à destination des entreprises.

Une volonté de se moderniser

Le 10 juillet 2018 aura lieu la conférence annuelle de Google en Californie. L’entreprise devrait annoncer de nouvelles fonctionnalités dans différents domaines. Dernièrement, avec sa filiale YouTube, elle a annoncé l’arrivée de YouTube Music sur le secteur du streaming musical. Les produits et les innovations se multiplient pour le géant Américain. En matière de publicité, l’entreprise couvre 41 % de parts de marché sur le web. Les revenus publicitaires de Google représentent 85 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Devenu le moteur de recherche le plus plébiscité par les internautes, la publicité sur ce dernier devient essentielle pour les entreprises. Elles ont alors l’obligation d’utiliser la plateforme Google Ads anciennement Google AdWords. Avec cette mise à jour, la firme américaine a trouvé nécessaire de refaire une beauté au service le plus utilisé par les entreprises pour répondre aux besoins des utilisateurs du moteur de recherche. Ils sont de plus en plus nombreux à utiliser leur mobile dans la vie quotidienne. Et si les sites doivent correspondre à une politique responsive, il est préférable que Google puisse aussi s’adapter avec ses fonctionnalités publicitaires.

Plusieurs changements annoncés pour simplifier la mise en avant de contenu

L’entreprise a fait le choix de changer le nom de Google Adwords en Google Ads pour une meilleure compréhension chez les annonceurs. Cette fonctionnalité avait été nommée pour cette raison afin de rappeler l’achat possible de mot clé sur le moteur de recherche. Désormais depuis l’essor des produits de Google comme Gmail ou encore Youtube, la mise en avant de contenus publicitaires est aussi possible sur ces plateformes. Avoir conservé seulement le terme Ads permet de préciser qu’il s’agit d’une fonctionnalité destinée à la publicité. La refonte devrait aider les petites entreprises à obtenir plus de visibilité sur toutes les plateformes appartenant à Google.

Mais la refonte et le changement de nom de Google AdWords ne sont pas les seules annonces faites par le groupe américain. Sa solution de marketing Google Analytics se voit elle aussi modifiée. Ce service gratuit destiné à l’analyse des audiences d’un site web ou d’une application est désormais associé au service Doubleclick. Ce dernier, racheté en 2007 par Google est spécialisé dans le ciblage comportemental des utilisateurs sur le web. Le rassemblement des deux plateformes devient Google Marketing Plateform. L’objectif du géant américain est de rassembler tous ses produits pertinents pour éviter la multiplication et la confusion auprès des entreprises. Ce rassemblement sous le nom Google a pour but de simplifier la mise en avant de contenus sur le web.

Une démocratisation de la publicité

Google avec ses différentes plateformes dédiées à la publicité a su convaincre les entreprises. Il domine le secteur depuis toujours et pour les annonceurs il s’avère plus que nécessaire d’être sur la première page d’une recherche Google. Il s’agit du premier moteur de recherche utilisé dans le monde et constitue une large visibilité sur le web. Nombreuses sont les entreprises qui estiment ne pas pouvoir investir dans une campagne de publicité. Google a fait en sorte de démocratiser le marché en proposant des solutions simples et adaptées en fonction des entreprises. Sur Google Ads, les annonceurs misent une somme appelée le « coût par clic ». En fonction de la somme misée et de la popularité du mot, l’annonce peut alors se retrouver en première page du moteur de recherche Google. Si un annonceur mise 1 dollar sur un mot-clé mais qu’une entreprise concurrente souhaite miser 3 dollars, cette dernière se retrouvera en tête des recherches. En fonction de la visibilité recherchée et de leur budget les entreprises opteront pour un coût plus ou moins élevé. Désormais, elles peuvent bénéficier de ce service également sur YouTube pour faire apparaître leur publicité avant une vidéo mais également sur Display Network.

La firme américaine se place comme un géant de la publicité et du marketing sur le web. Les entreprises souhaitent voir leur site affiché dans les premières propositions du moteur de recherche afin d’attirer les clients et pour posséder une meilleure visibilité. La refonte des outils de Google se fait pour simplifier la tâche des annonceurs et permettre à chacun de comprendre les enjeux publicitaires et marketing.

E-réputation : la start-up Guest Suite lève deux millions d’euros

Aujourd’hui, le partage d’avis clients est devenu un appui capital dans le marketing des entreprises. Près de neuf consommateurs sur 10 cherchent des avis clients sur le Web avant d’acheter un produit ou un service. La start-up nantaise Guest Suite ambitionne de consolider son développement en France et d’accélérer sa croissance ainsi que de devenir le leader européen de la gestion des retours clients. Découvrez cette entreprise.

Depuis juin 2015, la start-up commercialise une solution permettant aux acteurs du marché du tourisme de gérer leur réputation en ligne. Pour atteindre ses objectifs, elle vient de lever deux millions d’euros auprès de West Web Valley, accélérateur privé breton de startups et fonds dédié à l’amorçage et de SWEN Capital Partners, société de gestion européenne spécialisée dans l’investissement.

Une start-up au service des professionnels du tourisme

Créée en 2013 par François Michel-Estival et Thomas Mathieu pour faire office de lient entre les professionnels du tourisme et les plateformes d’avis, la start-up s’appelait au début Guest App. Les deux fondateurs sont partis du constat que les avis client sont devenus importants dans l’acte d’achat des consommateurs et qu’il n’existait pas d’outils permettant aux entreprises touristiques de recevoir l’avis de leur clientèle, pendant leur voyage. La start-up propose ainsi une solution complète d’outils permettant aux professionnels d’augmenter positivement leur e-réputation. Il existe plusieurs fonctionnalités comme la collecte d’avis in-situ ou le monitoring E-Réputation. La collecte d’avis in-situ se met en place à partir d’une application installée sur une tablette, placée depuis la réception d’un établissement hôtelier. Elle permet de facilement récolter les avis des clients pendant le séjour. Rapide à utiliser, la clientèle peut remplir en 60 secondes un questionnaire de satisfaction en mettant une note sur les services et sur l’établissement ainsi que des commentaires. Concernant le monitoring E-Réputation, chaque hôtelier peut garder un œil sur sa e-réputation, à travers un tableau de bord personnalisé. Il regroupe toutes les informations dont le professionnel a besoin comme la note moyenne attribuée à son hôtel sur les plateformes d’avis tels TripAdvisor, Zoover ou Trivago, le nombre d’avis déposés et les notes obtenues pour chaque critère de notation sélectionné. L’hôtelier peut recevoir des alertes par SMS ou email et peut répondre depuis son interface, aux clients ravis ou mécontents.

Une entreprise qui s’impose sur le marché

En 5 ans d’existence, la start-up a connu une croissance rapide sur le marché du tourisme. Avant son lancement, elle avait déjà levé 180 000 euros. En 2015, elle a procédé à une augmentation de capital de 300 000 euros auprès des business-angels comme Abab (Atlantique Business Angels Booster, ndlr) et de l’Accélérateur (dénommé aujourd’hui, Day One Entrepreneurs & Partners, ndlr). En 2016, elle change de nom en Guest Suite, après avoir racheté Vinivi, également spécialisée dans les avis client. Depuis, l’entreprise nantaise se positionne comme le leader français de la gestion de l’e-réputation des hébergements touristiques. Elle compte plus de deux mille clients aujourd’hui et est l’une des neuf sociétés au monde, partenaire de Google sur le secteur des avis clients. La société connaît une croissance moyenne annuelle de 130 % et compte plus de vingt-cinq collaborateurs en son sein.

Pour l’un des fondateurs, Thomas Mathieu, ce sont ces différents aspects qui ont convaincu les investisseurs de lever deux millions d’euros : « Je pense que ce qui a été déterminant, c’est qu’il y a beaucoup d’entreprises et de start-up qui se lancent. Mais peu arrivent dans une démarche d’équilibre financier, peu ont démontré que leur modèle était réellement rentable et apportait de la valeur à leurs clients. Je pense que cela fait partie des choses qui ont convaincu nos investisseurs. Il ajoute en soulignant le succès de l’entreprise « les clients qui utilisent notre produit sont satisfaits, notre situation économique est assez saine et stable pour une start-up. »

Les futurs projets avec la levée de fonds

Guest Suite souhaite avec la totalité de la levée de fonds, accélérer sa croissance pour fortifier son développement en France, mais également en Europe. Elle aspire également à augmenter son effectif : trente postes sont déjà ouverts dans le marketing comme des responsables du service client ainsi que des développeurs et cinquante individus seront recrutés à l’horizon 2021. La firme veut multiplier par six, sa clientèle d’ici trois ans. Thomas Mathieu nous précise que l’objectif futur « est de s’attaquer à d’autres secteurs comme l’immobilier, les réseaux de franchises et l’automobile et d’apporter notre solution à ces différents marchés ».

Ces start-up innovantes dans le domaine médical

Le domaine de l’e-santé se développe de plus en plus. 6,1 milliards de dollars ont été investis dans le secteur en 2016, dont 100 millions en France, ce qui en fait l’un des dix secteurs les plus attractifs. Suivi médical, gestion des soins, objets connectés, dispositifs d’assistance, autant d’idées que les start-up cherchent à développer pour améliorer le quotidien des patients comme des médecins. Tour d’horizon de quelques entreprises françaises novatrices dans l’univers médical.

La sphère de la médecine, porteuse d’avenir ! Grâce aux avancées technologiques et scientifiques, les start-up n’hésitent plus à se lancer. Dans l’optique de permettre aux populations de vivre plus longtemps et de mieux vieillir, différents types de produits innovants voient le jour. Sans oublier un tout autre enjeu : renforcer le lien entre les services médicaux et les patients.

 Docndoc, plateforme de recrutement entre médecins et remplaçants

Il n’est pas toujours évident de trouver un ou une remplaçant(e) pour son cabinet médical en cas d’absence… Fondée en 2014, par le Dr Pascale Karila-Cohen, médecin radiologue à Paris, Docndoc a pour objectif de simplifier et d’accélérer la recherche d’un collègue remplaçant, de jour comme de nuit. L’entreprise s’adresse à toute forme d’activité médicale, en milieu hospitalier, libéral ou privé. Sous la forme d’une plateforme collaborative de recrutement, les docteurs remplaçants et ceux déjà en poste sont directement mis en relation, grâce à un matchmaking ajusté (service de rencontre entre personnes d’un même secteur via un site internet, ndlr). Les deux parties sont alors triées selon leurs spécialités, zones géographiques ou disponibilités et se choisissent mutuellement. Le site de la start-up permet de stimuler et faciliter le remplacement de médecins aussi bien dans les villes que dans les zones désertées. Pour lutter contre les déserts médicaux, la start-up propose la docnbox, qui offre de nombreuses activités liées au sport ou à la gastronomie, aux remplaçants venus d’autres régions de France. Le but est de montrer l’attractivité du territoire de sorte à ce qu’ils s’y projettent et s’y installent dans l’avenir.

E-Fitback, l’application mobile de suivi des patients

Nouveal start-up spécialisée dans l’e-santé, créée en 2015 à Lyon par Alexandre Falzon et Guillaume Fayolle, propose une application Smartphone, E-Fitback. Son but est d’améliorer la qualité de prise en charge des patients ainsi que leur parcours de soin en cas d’hospitalisation. Le logiciel est gratuit pour les malades mais payant pour les hôpitaux et les cliniques. Il dispose de quatre fonctions. La première est une pré-admission en ligne pour faciliter les démarches administratives : les patients peuvent envoyer leurs documents comme la carte vitale ou la pièce d’identité et remplir des formulaires de consentement, sans nécessairement se déplacer à l’hôpital. La deuxième fonction renvoie à une aide à la préparation avant l’opération. Les malades sont informés sur le type et le nombre de médicaments à prendre avant l’intervention et sur l’endroit où ils doivent se rendre le jour J. Avec l’application, ils ont également accès à plusieurs services comme commander une chambre individuelle, un repas ou un taxi. La dernière fonction est le suivi post-opératoire. Par le biais de questionnaires quotidiens, les patients informent les docteurs sur le déroulement de leur convalescence. Cela permet aux professionnels de santé de dépister rapidement des signes annonciateurs de complications. L’application est utilisée par plusieurs établissements comme le Centre Hospitalier de Strasbourg et l’un des groupes hospitaliers de l’AP-HP à Paris. Avec une première levée de fonds d’un million d’euros en 2016, la société Nouveal e-santé a réalisé 750 000 euros de chiffre d’affaires en 2017.

Lifeaz, le défibrillateur connecté pour les particuliers 

Johann Kalchman, Timothée Soubise et Martial Itty ont fondé Lifeaz en 2016. Leur projet : sauver des vies grâce à leur nouveau défibrillateur ainsi qu’à un programme gratuit de formation. Cette machine est destinée aux maisons des particuliers et aux petites structures. Pour développer leur idée, ils sont partis sur le constat que 80 % des accidents cardiaques se produisent à domicile. Le dispositif de petite taille et de couleur blanche est alors connecté à internet pour assurer la maintenance en cas d’urgence. Si un de vos proches est en train de faire un arrêt cardiaque, il suffit d’appuyer sur un bouton. Des informations vocales indiquent alors comment placer les électrodes sur la personne. La machine analyse ensuite le rythme cardiaque et décide si, oui ou non, la victime doit être réanimée. Seul le défibrillateur prend des décisions. L’objectif est de réduire le délai d’intervention en cas d’arrêt cardiaque et de sauver des vies. Pour se procurer le dispositif, il faut souscrire à un abonnement : dans ce cadre, une plateforme d’initiation aux gestes qui sauvent sera proposée en partenariat avec les sapeurs-pompiers de Paris. En cours de développement, le produit ne sera commercialisé qu’à l’horizon fin 2018. Mais le concept séduit puisque 15 000 euros ont déjà été récoltés en 2016 via la plateforme de crowdfunding Ulule et la start-up a reçu de nombreuses récompenses comme celles du concours d’innovation numérique de Bpifrance et du SwitchUp Challenge de Cisco.

LifeStick et son autocollant qui peut vous sauver la vie

Julien Cotel a développé sa société en 2017 avec son produit LifeStick. Cet autocollant a pour but de permettre la prise en charge d’un accidenté de la route dans « l’heure d’or ». Ce concept de médecine signifie que la plupart des blessés graves décèdent dans les premières heures. Si la victime est prise en charge dans l’heure qui suit le choc, ses chances de survie augmentent. Pour cela, les secours doivent obtenir d’importantes informations sur le patient. Composé d’une micropuce encapsulée dans une couche de silicone et collée à un casque ou un vélo, LifeStick ne peut être endommagée et contient les renseignements nécessaires de l’individu. Le produit coûte environ 20 euros et s’achète sur le site internet de la start-up. En créant un compte, la personne renseigne son prénom, son nom, son groupe sanguin, ses antécédents médicaux et ses contacts en cas d’urgence. En cas d’accident, par le biais d’un Smartphone, les secours sur place peuvent l’identifier en quelques secondes et avoir accès à son dossier médical. Ce simple autocollant peut ainsi sauver la vie de nombreux accidentés de la route.

Le domaine de l’e-santé révolutionne le monde. D’après un sondage réalisé par B3TSI (établissement spécialisé d’études quantitatives, ndlr) en 2015 auprès de patients atteints de maladies chroniques, 77 % pensent que les principales innovations en santé seront portées par les start-up.