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Le Streaming une tendance dominée par Netflix

Fléau d’internet, le streaming illégal devient la méthode la plus utilisée par les Français pour visionner des films ou des séries en ligne. Le téléchargement très plébiscité auparavant est d’autant moins utilisé à cause notamment de la loi Hadopi. Elle vise à sanctionner le piratage par des amendes conséquentes. Dans une visée plus légale, la fréquentation des plateformes de VOD augmente et Netflix devient un mastodonte à abattre pour de nombreuses entreprises. Retour sur ce secteur où la concurrence est plus que rude !

Netflix un mastodonte très difficile à concurrencer

En France ou à l’international, le nombre d’abonnés Netflix est vertigineux. Sur la planète bleue,  la plateforme a su convaincre 125 millions de personnes et 3,5 millions de Français. Le service de vidéo à la demande (SVoD) propose un catalogue très vaste essentiellement composé de programmes américains. La diversité de choix et les nouveautés attirent massivement les utilisateurs. Elle ne propose pas seulement des séries et des films déjà existants, mais la plateforme produit de nombreux contenus originaux. Les séries comme « 13 Reasons Why », « Narcos » ou encore « La casa de papel » sont devenus très populaires seulement quelques jours après leur sortie sur le service. Netflix sera à l’origine de 1 000 programmes originaux d’ici la fin de l’année après l’annonce de 470 nouveautés devant arriver sur le catalogue. Le directeur des contenus du mastodonte, Ted Sarandos a affirmé dernièrement que 8 milliards de dollars seront investis dans la production durant l’année 2018.

Non seulement son nombre d’abonnés donne le vertige, mais l’entreprise créée en 1997 reste le leader mondial du service de vidéo à la demande. Ses concurrents comme Amazon Prime et ses 100 millions d’abonnés dans le monde peinent encore à le devancer sur le secteur. Pour la première fois en 2017, Netflix a passé la barre des 10 milliards de chiffre d’affaires. L’entreprise n’a pas de soucis à se faire et les investisseurs non plus. Depuis son entrée en bourse, le cours de l’action (NFLX) ne cesse de grimper et sa capitalisation boursière a été multipliée par vingt depuis 2013. Pour rester toujours devant la concurrence, l’entreprise investit massivement dans les programmes originaux, l’obligeant à dépenser des sommes colossales. Son endettement s’élève désormais à 6,5 milliards de dollars, bien que ce chiffre semble pharamineux, Netflix continue à capter des amateurs de séries et de film du monde entier. Son règne est loin de s’achever.

Les chaînes françaises veulent s’imposer dans la course

En France avec 3,5 millions d’abonnés Netflix, les chaînes françaises cherchent à capter l’audience accaparée par le géant américain. Les trois entreprises majeures de l’audiovisuel français, TF1, M6 et France Télévision organisent la riposte contre Netflix. Le 15 juin, elles ont annoncé un projet commun d’une plateforme de SVoD. Intitulée Salto, elle sera accessible via Internet sur ordinateur, tablette et smartphone et certains téléviseurs. Elle proposera essentiellement des programmes télévisés et des replays. L’objectif de cette plateforme consiste à mettre en avant des productions françaises. L’abonnement se situera en dessous de 7 euros par mois, une volonté pour concurrencer Netflix sur ses prix.

Pour réussir à concurrencer le mastodonte américain et gérer leur plateforme les trois entreprises de l’audiovisuel vont créer une société à parts égales. Mais les abonnés du service américain trouveront-ils pertinents de se diriger également vers une plateforme au contenu essentiellement télévisuel ? Les cibles restent relativement distinctes puisque pour une majorité des utilisateurs de Netflix, ce service a remplacé la télévision. La concurrence devrait être rude et mouvementée.

Le streaming illégal encore en tête

Qu’il soit légal ou non le streaming devient une pratique populaire chez les jeunes générations. Parmi les internautes français, un quart de la population a déjà regardé des vidéos à travers des sites de streaming illégaux. Le prix de l’accès aux chaînes payantes ou même aux services de SVoD ne constitue pas un frein réel chez les consommateurs selon Médiamétrie. À travers ces solutions en ligne, ils privilégient essentiellement l’accès rapide fourni par ces sites, particulièrement pour les séries sorties à l’étranger et diffusées plus tardivement en France. Les plateformes comme Netflix ou encore prochainement Salto visent à réduire le visionnage illégal de contenus. Mais la problématique récurrente rencontrée par ces plateformes reste les droits de diffusion des contenus. Que ce soit Netflix France, Amazon Prime ou encore Salto, il s’avère difficile de proposer le maximum de contenus particulièrement pour les séries qui privilégient leur chaîne de production. Les internautes n’ayant pas toujours accès à leur contenu préféré envisagent le streaming au lieu de s’abonner à plusieurs plateformes à la fois.

Le secteur du service de vidéo à la demande connaît un véritable engouement. Sur le marché, ils sont très nombreux et se partagent tous les séries les plus en vue du moment. Parmi tous ces services Netflix reste un géant quasi indétrônable rendant la concurrence d’autant plus ardue. La seule ombre au tableau pour le géant reste les sites de streaming illégaux. Les chaînes, les États ainsi que les productions mènent le combat envers ces plateformes. Mais il s’avère presque impossible de faire fermer les sites de streaming un à un. Les consommateurs se dirigent de plus en plus vers des plateformes légales, mais le streaming illégal garde tout de même les devants.

La concurrence des plateformes de paris sportifs

Avec la coupe du monde de football, les amateurs de football se transforment en parieurs professionnels pour l’occasion. Lors de grandes compétitions internationales, les sites de paris en ligne et les entreprises spécialisées dans les jeux d’argent comme la Française des Jeux ou le PMU connaissent un engouement conséquent. Ce secteur, ouvert à la concurrence depuis 2010, possède différents acteurs, mais les schémas restent semblables. Ils tentent tous de se démarquer face à leur concurrent, mais comment ?

L’ouverture à la concurrence : l’essor du marché

Chaque année le marché des paris sportifs progresse de 30 %. Il a atteint 2,5 milliards d’euros en 2017. Mais avant cette popularité pour les acteurs de ce secteur, les paris sportifs étaient réservés aux deux géants, La Française des Jeux et le PMU, protégés par l’État. Le 12 mai 2010, la loi ouvre ce marché à la concurrence à la suite des pressions exercées par l’Union européenne prônant ce changement comme un droit. Pour beaucoup, le marché semble fructueux et 35 opérateurs obtiennent l’agrément de l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel). Les géants comme Unibet, Betclic ou même Bwin, à l’époque dans l’illégalité, jubilent avec le déploiement de cette loi. Les acteurs se multiplient et espèrent remporter gros avec les paris en ligne.

Les sites de paris sportifs peuvent rencontrer facilement des difficultés. En fonction des paris des joueurs et des côtes sur les compétitions, ils peuvent perdre des sommes colossales. La plupart du temps, elles sont analysées clairement et distinctement par des traders de paris sportifs. Mais des évènements exceptionnels durant un match ou une épreuve sportive peuvent donner raison aux cotes les plus élevées. Il s’agit là des problèmes rencontrés régulièrement par les sites de paris sportifs non-mutualisés (entre joueurs) pouvant entraîner des difficultés financières pour ces sites.

Un schéma semblable pour tous

Les acteurs majeurs de ce secteur restent relativement semblables. La plupart sous forme de sites proposent aux parieurs de miser en fonction de cotes établies au préalable. Avec le même service, elles se différencient peu sur l’offre. Pour éviter la triche de la part des parieurs, les sites s’harmonisent sur les côtes. Auparavant, ils pouvaient se rendre sur plusieurs sites aux cotes différentes, ce qui leur permettait de miser à plusieurs reprises pour remporter automatiquement des gains. Que ce soit sur Winamax, Betclic, Unibet ou encore Pokerstar, le service reste le même sur tous les sites de paris. Ils rencontrent alors des difficultés à se démarquer entre eux et envisagent donc des solutions pour tenter de contrer la concurrence.

Une des pratiques les plus courantes sur les sites de paris est le remboursement d’un pari perdu à la première inscription. Winamax propose de rembourser 200 € si le pari est perdu, mais à condition de miser au moins 15 € dès le début. Le site du PMU a décidé d’offrir la même somme, tout comme The Bet. En ce qui concerne Betclic et Unibet, ils remboursent respectivement 50 € et 100€. Cette pratique courante ne crée pas véritablement une plus-value pour les parieurs. Il s’agit seulement d’un argument pour les sites afin d’attirer d’autant plus de monde.

Des stratégies de communication pour se différencier

Pour se différencier chaque site à sa spécialité. Tous avec le même service, ils sont dans l’obligation d’investir dans des moyens de communication. Certains font le choix de miser sur des ambassadeurs en leur proposant une collaboration pour mettre le site de paris sportif en avant. Pour les événements comme la coupe du Monde, les sites choisissent généralement des joueurs de foot. Ils jouent de l’image de ces personnalités pour leur communication. Tout comme avec le sponsoring, les marques se rapprochent d’une communauté à travers des personnes célèbres. Bwin, par exemple, fait partie des sponsors de l’équipe du Real Madrid. Il possède la plus grande communauté de fans à travers le monde et les maillots des joueurs se vendent par millions. Avec son apparition sur tous les maillots, l’entreprise se permet un coup de communication conséquent et fédère une communauté autour de sa marque. Les aficionados du Real se dirigeront alors naturellement vers bwin pour effectuer leurs paris sportifs.

L’objectif pour cette stratégie de communication en ligne est de réussir à se démarquer par des éléments qui toucheront le consommateur. Winamax pour tenter d’attirer les parieurs a fait le choix de lancer une web tv avec des conseils et des émissions sur les meilleurs paris sportifs. Avec cette web tv, le site cherche à convaincre les parieurs indécis. La plateforme essaye de séduire différentes catégories de personnes avec cette web tv ainsi qu’avec la sponsorisation des joueurs d’e-sport. Les jeux vidéo fédèrent une grande communauté, un avantage considérable pour Winamax. Il s’agit d’augmenter sa visibilité et pousser les spectateurs à utiliser le site durant les compétitions sportives.

Avec la coupe du Monde, les paris sportifs deviennent un incontournable particulièrement pour les amateurs de football. Les sites de paris sont relativement nombreux sur le marché et tentent tous de se démarquer en matière de communication et de marketing. Le service proposé reste sensiblement le même d’une plateforme à une autre, c’est pourquoi, elles tentent de jouer sur des personnalités reconnues dans le monde entier ou sur des communautés massives pour communiquer.

Les 5 applications à avoir sur la route

Les Smartphones et leurs applications sont de plus en plus performants, alors pourquoi s’en priver sur la route ? On a répertorié pour vous cinq applications indispensables à avoir sur la route pour vous déplacer.

1. iCoyote : l’anti radar

Il va devenir votre meilleur ami sur les routes. Incontournable, l’iCoyote vous prévient des bouchons, travaux, accidents et des radars ! Détecteurs de radars et autres avertisseurs en tous genres sont interdits, il se révèle être un outil de navigation précis et fiable, Coyote alerte également des limitations de vitesse, zones de danger, ainsi que de tous les événements risquant de perturber votre trajet, en temps réel et partout en Europe. Son application est payante (il est possible de souscrire à l’application pour 5,99 € par mois, une formule unique et sans engagement).

2. SOS Autoroute d’APRR : borne d’urgence à portée de main

Grâce à cette appli vous pourrez signaler directement de votre téléphone toute situation d’urgence. Application gratuite sur App Store et Androïd. En cas de panne, d’accident ou de difficultés pendant votre trajet sur les autoroutes de France, plus besoin de vous rendre à pied jusqu’à une borne orange d’appel ! Finie la galère ! L’application gratuite SOS Autoroute vous permet d’être mis rapidement en relation avec le poste de sécurité le plus proche pour signaler une situation d’urgence.

3. Waze

C’est le réseau social gratuit pour les automobilistes ! Vous avez la possibilité de partager en instantanée des infos avec les autres utilisateurs : difficultés sur les routes, itinéraires, stations-services à moindre prix… Waze s’appuie également sur les données fournies par ses utilisateurs pour optimiser votre itinéraire en permanence Waze, c’est un GPS. Il vous signale le meilleur chemin possible, l’application mobile vous indique aussi les radars fixes et les zones à risques en instantané. Waze est une application mobile de navigation fonctionnant à la manière d’un véritable réseau social. Réunissant la plus grande communauté du monde, elle vous permet non seulement de trouver votre chemin où que vous soyez L’application Waze est entièrement gratuite et ne nécessite aucun abonnement. Il suffit de la télécharger pour pouvoir commencer à l’utiliser.

4. Tom Tom : Le GPS de référence

Il faut mettre le prix pour avoir un GPS Tom Tom dans son Smartphone ! Entre 34.99 et 89.99 euros. Mais c’est la garantie d’un GPS de qualité pour un voyage en toute sûreté. TomTom Traffic vous fournit en temps réel des infos trafic d’une précision exceptionnelle. Vous serez informé de l’emplacement et de la cause des ralentissements. Les informations qui s’affichent sur votre écran sont fidèles aux conditions de trafic qui vous attendent sur la route.

5. Essence : pour optimiser votre budget carburant

Pour consommer malin, l’application Essence permet, comme son nom l’indique, de comparer le prix des carburants dans les stations de votre entourage et vous permettra de rendre optimum vos déplacements en automobile. Elle s’appuie sur la fonction de localisation de votre smartphone et elle est mise à jour en permanence par les distributeurs mais également par les utilisateurs eux-mêmes. La version de base est entièrement gratuite. Les utilisateurs peuvent aussi opter pour une version sans publicité proposée en option et facturée 4,99 €. Pratique et facile d’utilisation, Essence peut se révéler très utile. Très pratique également, l’application ChargeMap est la version réservée aux véhicules électriques. Elle permet de trouver rapidement les bornes de recharge autour de soi.

Ces start-up françaises innovantes de l’AssurTech

À l’ère du numérique et de la dématérialisation des données, le secteur de l’assurance est encore marqué par des compagnies réfractaires à la digitalisation de leurs produits et services. Ce domaine doit s’adapter aux nouvelles habitudes de ses clients qui ont assimilé le numérique dans leur vie quotidienne et dans leurs modes de consommation. Pour le réinventer et le moderniser, des start-up de l’AssurTech font bouger les lignes en s’appuyant sur l’innovation technologique ainsi que sur des concepts novateurs. Zoom sur ces jeunes entreprises françaises innovantes.

Plus de deux milliards d’euros ont été investis dans les start-up de l’AssurTech à l’international en 2017, selon l’étude de Klein Blue Partners (un cabinet de conseil en innovation, ndlr). Du côté de l’Hexagone, ces entreprises ont levé 80,9 millions d’euros contre 26,1 millions en 2016 et on en comptait plus de soixante-six sur le territoire l’année dernière. Elles offrent une multitude de services et bousculent le monde de l’assurance avec des offres à la carte comme les « smart contracts » (des contrats numériques reposant sur la technologie blockchain, nldr). Comparateurs d’assurance, aides à la vente, services aux assurés, autant de champs d’application pour ces sociétés.

+Simple, courtier pour les indépendants et les TPE

Fondée en septembre 2015 par Éric Mignot, Anthony Jouanneau et Salah Hamida, +Simple se présente comme une plateforme de courtage en assurance. Dès son lancement, elle a levé près d’un million d’euros. Destinée aux petites entreprises jusqu’à cinq salariés et aux travailleurs indépendants, la start-up propose de les faire souscrire à plusieurs assurances comme la responsabilité civile professionnelle, l’assurance bureau, la protection juridique, l’e-réputation ou la complémentaire santé collective. Les dirigeants de +Simple ont conçu un algorithme qui analyse les besoins de leurs clients avant de rechercher les garanties les mieux adaptées. Par le biais d’un robot courtier, l’entrepreneur peut alors gagner du temps sur la souscription, sur la gestion et sur la compréhension des assurances. Quant aux prix, ils sont négociés au plus juste selon les options, de six à trente-cinq euros par mois. La firme revendique un million de consommateurs potentiels par le biais de ses partenaires de distribution et plus de six mille clients actifs en janvier 2018. La start-up vient également de boucler une levée de fonds de dix millions d’euros en début d’année. Elle devrait lui permettre de passer de dix-huit à cinquante salariés et de renforcer son dispositif.

AOC Insurance Broker, comparateur destiné aux expatriés

Créée par Olivier Le Faouder en 2012, AOC Insurance Broker propose un comparateur d’assurances à échelle mondiale, dédié exclusivement aux expatriés. La plateforme multilingue combine toutes les offres santé du marché, en fonction des besoins des clients et de leur destination. Elle compare, analyse et recommande les assurances qui conviennent le mieux aux besoins des personnes travaillant à l’étranger, qu’elles soient des particuliers ou des entreprises. Les assurés peuvent ensuite choisir librement entre les différentes propositions envoyées, sur le site web ou sur l’application mobile AOC Expatcare. Une partie préventive est également intégrée au programme pour aider les expatriés dans un parcours de santé qui vise à réduire les maladies graves. Ils ont alors accès à une plateforme de raisonnement médical en machine learning AI leur permettant de prendre en main leur santé et la prévention, jusqu’à la prédiction de maladie via des marqueurs génétique. L’entreprise a par ailleurs fait partie des 54 start-up gagnantes de l’année 2017, sélectionnées par Innovator Edge à Chicago, représentant la mecque des « insurtech » dans le monde. AOC envisage également une levée de fonds en 2019 afin de poursuivre sa croissance et son développement international.

Wizzas, l’achat groupé d’assurances

Élaborée en juillet 2017 par Christine Sales, Thierry Delcupe et Julien Renauld, Wizzas donne la possibilité aux consommateurs de se réunir sur une plateforme collaborative. L’entreprise est partie du constat que les clients sont seuls devant des choix d’assurances et que, face à la complexité, ils prennent parfois une décision qui ne répond pas nécessairement à leurs problèmes. Elle a donc pour objectif d’offrir aux demandeurs des propositions répondant aux meilleures conditions. Des commerçants, des particuliers, des artisans et des associations peuvent ainsi exprimer leurs besoins et échanger avec d’autres, aux nécessités similaires. Ensemble, ils seraient ainsi mieux entendus. La start-up se charge de traduire l’expression des demandes de toute cette communauté en cahier des charges et l’adresse à un réseau d’assureurs partenaires. Ces derniers proposent alors leurs meilleurs produits et Wizzas sélectionne trois offres qu’elle pense les mieux adaptées aux souhaits du groupe. La décision finale s’opère avec un représentant du collectif, dénommé l’initiateur, et un référant de la société qui se charge de faciliter le contrat. Les membres, individuellement, ont ensuite le choix d’acheter le produit et de le payer directement en ligne. Nouvelle arrivée sur le marché, Wizzas a dévoilé, en mars dernier, les trois contrats co-construits avec Albingia, Altima et Mavit, qu’elle propose aux trente mille propriétaires français d’un vélo à assistance électrique, commercialisé par Moustaches Bikes.

Les start-up qui se lancent dans le secteur de l’assurance doivent faire face à de multiples obstacles, non seulement pour entrer sur le marché, mais aussi pour s’y installer durablement. L’un des freins au développement demeure le financement. Les assureurs mutualistes traditionnels comme Groupama, Maaf, Maif, Macif ainsi que le groupement Inter Mutuelles Assistance viennent, à ce propos, de lancer un accélérateur de start-up, French Tech, à Niort en février 2018. Leur but : mettre leur expertise et leur connaissance du marché au service de l’innovation et de la créativité pour permettre l’émergence de vingt-cinq à trente jeunes entreprises en trois ans. Avec un budget de deux millions d’euros, l’association sélectionne plusieurs sociétés qui bénéficieront d’un programme d’accompagnement de neuf mois, d’un soutien managérial et d’un marché potentiel de douze millions de foyers. Cinq jeunes firmes ont déjà été retenues pour la première édition comme Testamento, plateforme numérique de planification successorale et Fotonower, système d’expertise automobile à distance ayant recours à l’intelligence artificielle.

Compta : préférez la solution logicielle !

La comptabilité de votre entreprise se révèle souvent une tâche ingrate et chronophage : mieux vaut s’adonner à ce qui développe votre entreprise et apporte de la valeur ajoutée. Les logiciels de comptabilité permettent justement de vous faciliter la vie et à votre entreprise de développer sa croissance.

Finies les heures passées à gérer vos comptes, à calculer vous-mêmes les bénéfices de votre boîte. La solution logicielle est un vrai plus pour les PME. Elle représente un réel gain de temps car vous pouvez lui déléguer la gestion de votre livre de comptes. Le travail sera fait beaucoup plus simplement, par des professionnels, et peut couvrir l’ensemble des activités de comptabilité de votre entreprise.

L’enfer du traitement des factures

Quoi de plus long que le travail fastidieux de la compta ? Votre petite structure n’a ni les moyens ni le temps de s’attarder à régler les factures. Et les erreurs de calcul, agaçantes, sont si vite arrivées.
Le cabinet d’expert-comptable Sage a mené une enquête auprès de PME : 28% d’entre elles communiquent leurs factures électroniques, et 83% d’entre elles le font par mail sur fichier PDF. Sage propose un système récent de e-factures pour vous aider à réduire cette perte et éviter les coquilles en automatisant le processus de traitement. L’entreprise vous offre la possibilité de prendre en charge le traitement des factures, de les numériser et d’en faciliter la communication entre les services de validation. Grâce à ce service, vous pouvez aussi les archiver dans un coffre-fort électronique afin de prouver les transactions, consultables pendant 10 ans sur internet.

Une solution simple, efficace et adaptée à vos besoins

Les logiciels de comptabilité ont deux fonctions principales : d’une part, vous aider à y voir plus clair et à gagner du temps ; d’autre part, ils vous aident dans votre stratégie grâce à des indicateurs qui prennent en compte les meilleurs chiffres de votre entreprise. Vous pouvez ainsi « piloter » votre comptabilité générale pour identifier les points forts de votre croissance et prendre les meilleures décisions concernant le développement de vos activités d’après des indices de rentabilité fixés par le logiciel.
Sage propose des solutions adaptées à la taille et aux besoins propres à votre entreprise. Un moyen simple et économique de vous débarrasser d’un exercice difficile et de vous concentrer sur votre croissance ! Sage, l’un des leaders du marché des solutions de comptabilité, de paie et de gestion commerciale dans le cloud, demande à la communauté technologique mondiale à s’investir dans le développement éthique des programmes d’intelligence artificielle (IA) pour les entreprises. Pour ce faire, Sage a publié « L’éthique du code », un document destiné à encourager les acteurs de l’IA à respecter un ensemble de valeurs fondamentales pour garantir un développement « sain » de cette technologie
Le chatbot, Pegg, a été conçu pour libérer les clients des tâches administratives répétitives afin qu’ils se consacrent à des activités à plus forte valeur ajoutée mais qui sont entièrement conformes aux principes de Sage en matière d’intelligence artificielle, Pegg est un assistant intelligent qui permet aux petites entreprises de suivre leurs dépenses et de gérer leurs finances par le biais d’applications de messageries telles que Facebook Messenger ou Slack. Un an après sa disponibilité générale, Pegg compte des dizaines de milliers d’utilisateurs dans 135 pays à travers le monde.
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Les soldes : une nécessité de relancer l’engouement

Le mercredi 27 juin 2018, les soldes d’été commencent pour le plus grand plaisir des commerçants et des clients. Depuis l’arrivée du Black Friday et du e-commerce, les soldes d’hiver et d’été ne rencontrent plus le même engouement qu’auparavant. Pour redynamiser l’activité des enseignes et des petits commerçants, le gouvernement a fait le choix de raccourcir  les soldes à quatre semaines pour l’année 2019.

Des années précédentes peu satisfaisantes

Dans un rapport de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) Paris-Île de France paru en juillet 2017, les soldes d’été 2017 sont analysés à travers une enquête réalisée auprès de 300 commerçants parisiens. En fonction des saisons, le constat reste le même chez les commerçants depuis plusieurs années. Ils expriment une insatisfaction concernant le peu de chiffre d’affaires que génère la période des soldes. Pour l’été 2017, 57 % des commerçants parisiens se déclaraient mécontents du chiffre d’affaires réalisé. Et sur les 300 personnes interrogées, 15 % affirmaient n’avoir eu aucune évolution par rapport aux mois précédents. Pour 60 % d’entre eux, les recettes ont augmenté de 20 %, au maximum. Avec les années, les soldes s’avèrent très peu fructueux et le problème perdure sur toutes les saisons. Pour les soldes d’hiver 2018, l’avis des commerçants reste sensiblement le même. Une étude similaire a été réalisée par la CCI Paris-Île de France auprès d’un panel de 300 commerçants. S’ils étaient déjà 57 % à être insatisfaits des soldes d’été, le chiffre s’élève à 65 % pour la période hivernale.

Le peu d’enthousiasme des Français pour les soldes s’explique par une durée trop longue et des dates mal choisies selon les commerçants. Cet hiver, 55 % estimaient que six semaines de soldes s’avéraient trop longues pour les consommateurs ne monopolisant pas suffisamment leur intention. Parmi les critiques autour de cette période de réduction, d’autres déplorent un mauvais planning. En hiver, ils ont débuté le mercredi 10 janvier et cet été le début sera le 27 juin. Pour les commerçants, les soldes d’hiver arrivent trop tôt après les fêtes de Noël. Les consommateurs ayant dépensé leur argent dans les cadeaux pour leur entourage ne sont pas enclins à se consacrer aux soldes. La critique reste la même pour la période d’été commençant trop tard pour les commerçants. Les acheteurs en fin de mois manquent d’argent avant de recevoir leurs salaires. Le début des soldes est donc très souvent une période mitigée pour les commerces.

De nouvelles habitudes d’achats chez les consommateurs

Le peu d’engouement pour les soldes s’explique par diverses raisons. L’avènement du e-commerce avec Internet permet de nombreuses réductions tout au long de l’année, ce qui provoque peu d’enthousiasme chez les Français. Il participe essentiellement à la perte de vitesse des soldes. Les consommateurs cherchent les prix les plus bas sur des sites comme Amazon et peuvent se faire livrer leur commande sous 24 h à 48 h. Il s’agit d’un changement d’habitude chez les Français, qui pour certains préfèrent parfois faire leur shopping pour un gain de temps et une diversité de produits.

En dehors du e-commerce, les réductions régulières des enseignes entraînent aussi le désintéressement pour les soldes. Au mois de novembre, se déroule le Black Friday. Tradition américaine, il suit le lendemain de Thankgiving et les enseignes proposent des prix très abordables sur l’ensemble d’une sélection de produits. Cette tendance a débarqué en France depuis quelques années et les enseignes françaises suivent elles aussi le mouvement. Elles proposent des prix alléchants avant la période de Noël. Une fois les fêtes passées, les consommateurs voient rarement l’intérêt de réitérer l’expérience après le Black Friday. À cela, s’ajoute, les nombreuses ventes privées mises en place par les marques. À l’aide de leur fichier client, elles proposent des réductions de 20 % à 50 %. Les soldes perdent alors de leur valeur auprès des consommateurs.

Les soldes redynamisés en 2019 ?

Dans l’optique de trouver des solutions pertinentes pour redynamiser les soldes, le gouvernement fait le choix de modifier leur durée pour l’année 2019. Pour le moment, elle est encore de six semaines, mais elle passera à quatre d’ici l’année prochaine. Pour Bercy, la concentration des réductions des prix sur un temps plus court incitera plus fortement les consommateurs. Dans l’étude de la CCI en 2017, 86 % des commerçants étaient favorables au changement de durée. Par ailleurs, ils restent inquiets concernant un changement hypothétique de dates. Bruno Le Maire avait annoncé une possible avancée des soldes d’hiver sur le mois de janvier. Une majorité des petits commerçants indépendants déclaraient ne pas être favorables à ce changement. Les soldes, rapprochés des fêtes de Noël comme sur le modèle britannique pourraient engendrer un désintéressement encore plus conséquent chez les consommateurs.

Les soldes à l’origine avaient pour intérêt de booster les ventes des enseignes comme des petits commerçants, mais depuis le développement de nouvelles habitudes d’achats, ils perdent de l’intérêt autant pour les consommateurs que pour les commerçants. Avec l’arrivée d’une nouvelle formule en 2019, les ventes pourraient repartir à la hausse promettant alors de meilleurs jours pour les petits commerçants.

Ces entreprises leaders qui ont complètement disparu

« Il est plus difficile de rester au sommet que d’y arriver » : cette maxime s’applique on ne peut mieux au monde de l’industrie, où des entreprises peuvent passer en quelques années d’une position de leader à la faillite. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces revirements, allant d’une concurrence agressive à une mauvaise gestion ou un business model éculé. Quelles sont donc ces entreprises leaders qui ont complètement disparu ?

Carillion

Leader du BTP britannique, partage un large marché avec le service public (écoles, hôpitaux, armée), employant 43 000 salariés à l’international et 19 500 au Royaume-Uni et a déclaré un chiffre d’affaires de 5,9 milliards d’euros en 2016 et vient de jeter l’éponge le 15 janvier 2018. C’est la chute d’un géant colossal du BTP qui avait déjà mené à bout des chantiers tel que le Royal Opera House de Londres, un tunnel routier sous le canal de Suez et même la rénovation de la gare Centrale de Toronto.

Kodak

Fondée en 1881, la firme américaine Kodak s’est imposée au XXe siècle comme le géant incontesté dans le domaine de la pellicule photo. La marque connaît son âge d’or dans les années 1960, avec des usines présentes dans le monde entier et des effectifs estimés à 80 000 salariés. Cependant, la marque passe à côté de plusieurs innovations comme l’appareil photo grand public et la caméra super 8. Au début des années 2000, la concurrence d’entreprises japonaises devient plus pressante et finit par déborder la marque avec l’explosion de la photographie numérique. La société dépose le bilan début 2012.

Nokia

D’abord spécialisée dans la papeterie, l’entreprise finlandaise Nokia s’ouvre successivement à différents secteurs depuis sa fondation en 1865. C’est son positionnement précoce dans le domaine de la téléphonie que lui fait connaître un succès international. En 1998, la marque est le premier constructeur mondial de téléphones portables. Leader du marché jusqu’en 2011, l’entreprise recule ensuite avec la révolution du smartphone à laquelle elle ne souhaite pas participer. En 2012, elle est dépassée par Samsung puis décline de manière vertigineuse. La marque disparaît en 2014 après son rachat par Microsoft.

Moulinex

Cette société française créée en 1937 à Alençon par Jean Mantelet a occupé pendant de nombreuses années le rôle de numéro 1 français dans la vente de petit électroménager. Célèbre pour l’invention du moulin-légumes, la marque se diversifie et compte au début des années 1980 plus de 10000 salariés. Dix ans plus tard, le déclin s’amorce avec l’arrivée sur le marché de concurrents asiatiques aux prix plus attractifs. Moulinex refuse d’adapter ses tarifs et finit par sombrer, jusqu’à la liquidation judiciaire et le rachat par SEB en 2001.

Itineris

En 1992, France Télécom lance Itineris, l’un des premiers opérateurs de téléphonie mobile, qui devient le leader du marché lorsque le secteur prend son envol. Fin 1999, Itineris est le premier réseau français, avec plus d’un million de nouveaux clients en un mois pour un total de 10 millions d’abonnés, dépassant nettement les 50 % de parts de marché. En 2000, France Télécom rachète l’opérateur Orange, qui ne compte alors que 6 millions de clients. Cette solution est pourtant privilégiée à l’international et Itineris disparaît en juin 2001 pour entrer dans le giron d’Orange.

Mammouth

Depuis sa création en 1969, l’enseigne d’hypermarchés Mammouth figure parmi les marques préférées des Français. Alors que la société connaît un grand succès, son développement est stoppé au début des années 1990 par des lois bloquant la création de nouvelles grandes surfaces, obligeant le secteur a opéré des regroupements. En 1996, le groupe Auchan lance une OPA hostile sur la marque, la rachète et la fait disparaître progressivement en transformant les enseignes Mammouth en magasins Auchan.

Bénéficiaires de congés

Un salarié peut bénéficier de différents congés. Les salariés sont très sensibles au respect des obligations de l’employeur. En tant que dirigeant, voici quelques indications qui vous permettront d’éviter un conflit avec votre salarié et de connaître les informations basiques. Si vous souhaitez créer une entreprise, des congés spécifiques permettent au créateur de bénéficier d’avantages. Éclairage

Les congés liés au mariage ou au PACS

Chaque salarié bénéficie d’un congé spécifique à l’occasion de son mariage ou de la conclusion d’un Pacs, sans condition d’ancienneté. La durée de ce congé spécifique ne peut pas être déduite du nombre de jours de congés payés annuels du salarié. Toutefois, si le salarié est déjà en congés lors du mariage ou du Pacs, il ne peut pas bénéficier du congé spécifique. La durée du congé est fixée à 4 jours ou à une durée plus élevée, si elle est prévue par convention ou accord collectif d’entreprise (à défaut, par convention ou accord de branche). Les journées d’absence sont comptées en jours ouvrables (sauf dispositions conventionnelles ou collectives plus favorables). Le salarié doit prendre son congé dans la période où l’événement se produit, mais pas nécessairement le jour même et il doit remettre un justificatif à son employeur. Les jours de congés sont payés normalement, comme s’ils avaient été travaillés.

Le congé adoption

Évoqué à l’article L 122-26 du code du travail, le congé adoption permet l’obtention d’un congé pour l’adoption d’un ou plusieurs enfants. Pour en bénéficier, le salarié doit accomplir les démarches d’adoption.

Le congé adoption dure au moins 10 semaines à compter du jour d’arrivée de l’enfant dans son foyer ou une semaine avant au plus tôt. La durée de ce congé peut atteindre 22 semaines en cas d’adoptions multiples.

Le congé adoption ne peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale.

Le congé création ou reprise d’entreprise

Évoqué aux articles L 122-32-12 et s. du code du travail, le congé création ou reprise d’entreprise permet au salarié d’une entreprise appartenant au secteur privé de disposer d’un congé pour créer ou reprendre une entreprise. Pour en bénéficier, le salarié doit justifier d’au moins 2 années d’ancienneté dans l’entreprise, de son désir de créer ou reprendre une entreprise et d’en assurer le contrôle effectif.

Le congé création ou reprise d’entreprise dure 12 mois, période renouvelable une seule fois. Il peut être précédé mais jamais suivi d’un congé sabbatique.

Le congé création ou reprise d’entreprise peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale à condition de respecter le contrat de travail et l’obligation de non-concurrence déloyale.

Le congé individuel de formation

Évoqué à l’article L 931-1 du code du travail, le congé individuel de formation permet au salarié qui le souhaite de suivre à titre individuel et pendant ses heures de travail la formation de son choix. Pour en bénéficier, le salarié doit appartenir depuis 12 mois au personnel de l’entreprise actuelle, justifier d’au moins 2 voire 3 années d’ancienneté si son entreprise compte moins de 10 salariés et suivre une formation soumise à conditions.

Le congé individuel de formation dure 12 mois ou 1 200 heures.

Il peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale à défaut de dispositions contractuelles contraires et à condition de respecter le contrat de travail ainsi que l’obligation de non-concurrence déloyale.

Le congé maternité

Évoqué à l’article L 122-26 du code du travail, le congé maternité permet à la salariée de suspendre l’exécution de son contrat de travail avant et après l’accouchement. Pour en bénéficier, elle doit être enceinte.

Le congé maternité dure au moins 30 jours pour les travailleurs non salariés et au moins 16 semaines pour les salariées.

Le congé maternité ne peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale.

Le congé parental d’éducation

Évoqué aux articles L 322-5-1 et L 122-28-1 et s. du code du travail, le congé parental d’éducation permet au salarié de prendre un congé pour s’occuper de son enfant durant la période qui suit le congé maternité ou d’adoption.

Le congé parental d’éducation dure 12 mois, période renouvelable deux fois.

Il ne peut être cumulé qu’avec l’exercice d’une activité d’assistante maternelle.

Le congé paternité

Évoqué aux articles L 122-25-4 et L 331-8 du code du travail, le congé paternité permet au travailleur indépendant ou au salarié fonctionnaire de prendre un congé après la naissance de son enfant. Pour en bénéficier, le salarié doit prendre ce congé au cours des 4 mois qui suivent la naissance de l’enfant.

Le congé paternité dure 11 jours voire 18 jours en cas de naissances multiples.

Il ne peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale.

Les congés payés

Évoqué aux articles L 223-1 et s. du code du travail, les congés payés permettent à tout travailleur salarié ou assimilé de disposer d’un congé annuel à la charge de l’employeur. Pour en bénéficier, il faut être salarié de l’entreprise et avoir suffisamment travaillé dans l’entreprise au cours de la période de référence.

Les congés payés durent chaque année 30 jours ouvrables et ils ne peuvent être cumulés avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale, hors cas des vendanges.

Le congé sabbatique

Évoqué aux articles L 122-32-17 et s. du code du travail, le congé sabbatique permet au salarié de bénéficier d’un congé pour exercer l’activité de son choix. Pour en bénéficier, le salarié doit justifier de 6 années d’activité professionnelle, d’une ancienneté dans l’entreprise d’au moins 36 mois et de l’absence d’un précédent congé sabbatique, création ou formation.

Le congé sabbatique dure entre 6 et 11 mois et peut être suivi d’un congé création d’entreprise.

Le congé sabbatique peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale à condition de respecter le contrat de travail et l’obligation de non-concurrence déloyale.

Le congé sans solde

Le congés sans solde permet au salarié de disposer d’un congé, hors des cas prévus par la loi. Il doit en faire
la demande auprès de son employeur qui peut lui délivrer une autorisation d’absence pour convenances personnelles.

La durée du congé sans solde est totalement libre et celui-ci peut être cumulé avec l’exercice d’une activité  industrielle, commerciale ou artisanale à condition de respecter le contrat de travail et l’obligation de non concurrence déloyale.

Le congé VAE ou bilan de compétences

Évoqué aux articles L 931-21 et s. du code du travail, le congé VAE permet au salarié de réaliser un bilan de compétences ou une validation des acquis de l’expérience. Pour en bénéficier, le salarié doit justifier d’une ancienneté de 3 années dont 12 mois au sein de son entreprise actuelle.

Le congé VAE dure 24 heures et il peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale à condition de respecter le contrat de travail et l’obligation de non-concurrence déloyale.

Ces jeux de société qui vous apprennent à devenir entrepreneur

Fan de jeux et passionné d’entrepreneuriat ? Ceux dits de plateau sont appréciés par tous, petits et grands, malgré la déferlante des jeux vidéo sur consoles et ordinateurs. Par leur côté ludique, ils permettent de développer notre réflexion et notre rapport à la vie en communauté. Mais ce passe-temps est également un moyen de nous former au monde des affaires et de l’entrepreneuriat, par le goût du challenge et de la gestion. Zoom sur deux incontournables en matière de jeux de société.

Les jeux de société ont passé la barre des 400 millions d’euros en France en 2017, avec une croissance de 7 % des ventes entre janvier et octobre, selon la société d’études de marché NPD Group. L’Hexagone reste le plus gros marché d’Europe pour ce type de divertissement. Les applications mobiles, les jeux en ligne ou sur consoles aux technologies toujours plus avancées n’ont pas fait disparaître ce secteur qui existe depuis l’Antiquité. Un jeu est souvent constitué de plusieurs mécanismes comme la stratégie, la tactique, le bluff, l’échange et le commerce. Des atouts dont tout bon dirigeant se doit d’avoir et de maîtriser.

Le « Monopoly », un incontournable du genre

Qui n’a jamais joué à « Monopoly »… Mondialement connu, ce jeu de plateau est un succès pour toutes les générations. Nombreux sont ceux à avoir déjà joué à l’une des nombreuses versions de ce passe-temps. La version originale fut créée et brevetée par Elizabeth Magie en 1904 sous le nom de « The Landlord’s Game », ayant pour but de montrer la « nature antisociale du monopole sur le sol », telle qu’expliquée par l’économiste Henry George. Charles Darrow, un Américain ruiné par la crise de 1929, va revisiter le concept et réussit en 1935 à le faire paraître par la société Parker Brothers sous le nom de « Monopoly ». Le but du jeu consiste à acheter, à louer ou à vendre diverses propriétés de façon si fructueuse que l’on puisse devenir le plus riche des joueurs et éventuellement, le gagnant. En s’amusant, les entrepreneurs ou les hommes d’affaires peuvent apprendre quelques astuces et adopter certains réflexes, de façon ludique. Ils comprennent que les risques doivent être pris le plus tôt possible. Dans le jeu, il est astucieux d’acheter plusieurs biens dès le début pour augmenter ses chances de posséder un ensemble de propriétés de même couleur avant la fin du jeu. De même, dans l’entrepreneuriat, investir plus tôt, raisonnablement, a tendance à favoriser la rentabilité sur le long terme. L’autre tactique requise pour jouer est la négociation. Il arrive un moment au « Monopoly » où, pour avancer et influencer la partie, les joueurs doivent négocier un échange de propriété, avec les autres partenaires. Pour les convaincre, ils doivent utiliser des arguments convaincants et manœuvrer leurs ressources de façon à ce qu’une offre attrayante soit acceptée. Même chose pour les entrepreneurs quand il s’agit de convaincre leurs clients et/ou leurs investisseurs. Ainsi, en utilisant leur sens de la négociation, les dirigeants persuadent les autres de se joindre à eux. Dans « Monopoly », il y a des taxes, des pénalités, des séjours en prison qui surgissent et font perdre de l’argent. Pour bien mener le jeu, le participant doit garder une bonne partie de son pactole pour anticiper d’éventuels problèmes. La gestion des affaires dans la vraie vie n’est finalement pas tant différente. Pour éviter la faillite d’une entreprise, l’anticipation reste le maître-mot.

« Kikré », se former à la création d’entreprise

Créé à Rennes par Catherine Derousseaux, consultante en entrepreneuriat, et Karine Le Rudulier, maître de conférences en sciences de gestion à l’école universitaire de management IGR-IAE, « Kikré » est destiné à tous, pour se sensibiliser, informer, préparer et découvrir la création d’entreprise. Le nombre de participants varie de deux à six ou se matérialise par équipes de deux, soit douze participants maximum. Les créatrices proposent aux joueurs de s’identifier à un profil de futur entrepreneur selon quatre caractéristiques : des capacités à entreprendre, en financement, des connaissances du marché et de l’environnement. Les participants seront interrogés et devront répondre à plus de quatre cents questions-réponses. Elles sont alors regroupées en trois niveaux de difficulté et quatre thématiques schématisant la démarche de la création d’entreprise : créateur, marché, budget et environnement. Une question comme « Qu’est-ce que Bpifrance ? » peut ainsi être posée. L’objectif de la partie est d’acquérir les quatre cartes étapes qui matérialisent la démarche de création d’entreprise. Fabriqué en France dans le Maine-et-Loire et commercialisé en 2012, « Kikré » a été vendu à 320 exemplaires en 2016.

Si les jeux de société sont encore très populaires en France, le marché du jeu vidéo l’est encore plus. Selon le bilan annuel du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL) publié en février dernier, le secteur français du jeu vidéo a montré une croissance record de 18 % au niveau de ses ventes. Celles totales de PC, consoles ainsi que de jeux mobiles et d’accessoires ont, elles, atteint un chiffre d’affaires de 4,3 milliards d’euros.

Smovengo : une course contre la montre avec Vélib’

Le repreneur de Vélib’, Smovengo crée l’inquiétude dans la capitale. L’entreprise en début d’année rencontrait des difficultés à atteindre l’objectif affirmé auprès de la Mairie, depuis les choses se compliquent. Une grande partie des stations sont désormais installées mais restent complètement vides… Les problèmes annoncés par l’entreprise se multiplient et les Vélib’ disparaissent au fur et à mesure. Un véritable coup dur pour Smovengo qui peine à remonter la pente.

Des difficultés techniques

Lors de l’annonce de la reprise de Vélib’ par Smovengo, la mairie de Paris était plutôt confiante pour les débuts de l’entreprise. Remplaçante de JC Decaux, elle a fait face à des soucis de production et d’installation dès son arrivée dans la capitale. En début d’année 2018, elle annonçait 1400 stations opérationnelles pour le printemps. Depuis, les stations se sont bel et bien multipliées mais l’absence de vélos fait preuve d’un réel dysfonctionnement. Dans un premier temps, il s’agissait d’un problème d’installation de stations, depuis les vélos subissent des soucis de batterie. Sur l’ensemble de la capitale seulement 2 000 vélos sont présents et deux tiers ne peuvent pas être empruntés par les usagers. Les problèmes ne cessent de se multiplier entre les vélos bloqués en station, le déchargement des bornes et les problèmes d’automates. Les usagers avec un abonnement se retrouvent donc pour une majorité dans l’incapacité de se procurer un vélo. Un problème qui pèse lourd pour Smovengo et la mairie de Paris. Face à des grandes difficultés, l’entreprise s’est vue dans l’obligation de se contraindre à un plan d’urgence imposé par les élus parisiens.

Les chiffres liés au dysfonctionnement de l’entreprise sont impressionnants et inquiétants. 6 000 vélos sont en réparation et la maintenance ne suit pas. Peu performant pour répondre à ce problème, le service se voit submergé. L’entreprise a remplacé 3 000 vélos déchargés à cause d’une mauvaise électrification des bornes par 3 000 vélos neufs devant répondre à un manque considérable de Vélib’ en station. Mais ils furent vite retirés de la circulation pour des causes similaires. Les diapasons, les bornes uniques de chaque Vélib’ rencontrent un dysfonctionnement au niveau du contact entre le vélo et la borne. Il s’agit d’un bug du cadenas, engendrant des difficultés pour les utilisateurs. Pour la plupart, ils sont dans l’incapacité de garer leur vélo auprès de la borne à cause du cadenas qui ne se verrouille pas. L’entreprise Smovengo avec ses divers soucis n’arrive plus à convaincre les utilisateurs, excédés des dysfonctionnements récurrents. En somme, l’ensemble des stations ne fonctionnent pas correctement et une majorité des vélos présents auparavant sont en réparation. Un véritable coup dur pour l’entreprise dans l’incapacité de maintenir le cap. À cela, vient s’ajouter des problèmes de management au sein même des équipes. La crise s’accentue au fil des jours.

L’entreprise au bord du gouffre

Les stations sans batterie rendent le chargement des vélos, impossible. Ils peuvent tout de même être empruntés par un utilisateur mais ce dernier sans le savoir use la batterie du véhicule. À court de batterie le vélo se bloque définitivement nécessitant alors d’être rapatrié, manutentionné et changé. La conséquence de ce dysfonctionnement majeur entraîne la réparation de 150 vélos par jour, une logistique non prévue par l’entreprise créant des difficultés en interne.

Face au challenge gigantesque à relever pour Smovengo, les problèmes techniques et opérationnels se répercutent sur l’entreprise en interne. Depuis le mois d’avril, l’entreprise fait face à des difficultés avec ses équipes. Engagée dans une procédure aux prud’hommes, elle souhaite licencier des salariés pour une grève jugée illégale. En cause, les avantages sociaux des salariés modifiés. Smovengo dans ses équipes a conservé des salariés de l’entreprise JC Decaux détentrice de Vélib’ de 2007 à 2017. Expérimentés, ils ont les qualités requises pour aider l’entreprise à sortir de la crise. Mais la réduction de leurs avantages en passant d’une entreprise à une autre a engendré des réclamations de leurs parts. Au nombre de trente-sept, les grévistes vont être remerciés par l’entreprise à la suite d’une grève jugée illicite, faute de préavis par le tribunal de Grande Instance de Paris.

La nécessité d’organiser une survie

Entre les failles industrielles et les failles sociales, l’entreprise voit la crise s’accentuer sans avoir des solutions efficaces. Pour la stopper au plus vite, les actionnaires ont fait le choix de nommer un manager de crise pour améliorer le dialogue au sein de l’entreprise. Arnaud Marrion appelé à la rescousse a plusieurs redressements à son actif. Nommé délégué général de l’entreprise, les élus parisiens et la direction de Smovengo espèrent remonter la pente. Si la sortie de crise semble encore lointaine pour Vélib’, elle devrait avoir un impact considérable sur la politique parisienne. Ce fiasco monumental s’accompagne également des difficultés financières d’Autolib’. Face aux pertes conséquentes de l’entreprise, la Mairie de Paris et Bolloré devraient résilier leur contrat. Le pari de la mobilité en libre-service à Paris commence à s’effriter. Serait-ce un marché pertinent à exploiter pour de possibles concurrents ?