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La smart food : un nouveau terrain pour les start-up françaises

Depuis plusieurs années, le secteur des substituts de repas, dénommé smart food, concurrence les produits de régime et les compléments alimentaires des sportifs. Auparavant uniquement consommée par les astronautes et les militaires, la nourriture en poudre séduit de plus en plus, particulièrement les travailleurs qui n’ont parfois pas le temps de cuisiner. Dans le cadre d’une alimentation quotidienne, elle apporte une solution alternative au repas traditionnel. En l’espace de deux ans, les start-up françaises se sont emparées de ce concept particulier pour le transposer dans l’Hexagone. 

Les Français n’ont pas le temps de manger le midi. 80 % d’entre eux ne dépassent pas les trente minutes pour leur repas, selon un sondage réalisé par Qapa.fr en 2015. Ainsi, 44 % des actifs ne s’octroient qu’entre vingt et trente minutes de pause et 27 %, entre dix et vingt minutes. 1 % ne prend même pas la peine de se nourrir. Conscientes de ce besoin de gain de temps, les entreprises se sont lancées dans le domaine des substituts de repas. Elles misent sur le raccourcissement de la pause-déjeuner, le prix bas et la recherche d’une alimentation saine et nutritive pour séduire les consommateurs, encore attachés au repas solide et traditionnel. De nouvelles start-up françaises de la smart food comme Feed, Smeal et Vitaline sont ainsi apparues. Leur objectif est d’implanter sur le marché local des produits qui ont un certain succès auprès des Européens et des Américains.

La smart food, un concept venu des États-Unis

La pionnière en matière de substituts de repas est la start-up américaine Soylent et son aliment conçu sous la forme d’une poudre à mélanger avec de l’eau. Créée en 2013 par l’ingénieur informatique et entrepreneur Rob Rhinehart, la société s’est lancée dans l’aventure pour libérer le consommateur des contraintes liées à la préparation et à l’achat de nourriture. Le dirigeant a, lui-même, commencé une auto-expérience de trente jours en janvier 2013 en commandant trente-cinq ingrédients sous forme chimique comme du gluconate de potassium et du carbonate de calcium. L’homme d’affaires a versé les produits dans un mélangeur et a bu la mixture pendant plusieurs jours. Il a affirmé que, durant cette période, son niveau d’énergie et sa concentration mentale s’étaient améliorés. Attirant l’attention des médias, il a lancé une campagne de crowdfunding sur Tilt, qui lui a permis de recevoir 1,5 million de dollars. Puis, il a obtenu un financement de vingt millions de dollars par le fonds américain de capital risque, Andreessen Horowitz, en 2015. Les produits de la marque sont répertoriés au sein de quatre catégories : « Soylent Powder », une poudre vegan, « Soylent Drink », une boisson avec différents arômes comme du chocolat et des fruits ainsi que « Soylent Cafe », un breuvage mélangé à de la caféine et à de la L-théanine (un acide aminé, favorisant la relaxation et combattant la fatigue, ndlr). Ils sont composés de trente-et-un ingrédients comme de la farine d’avoine, des protéines de riz et de l’huile de colza. Côté prix, il faut débourser trente-sept dollars pour deux semaines d’utilisation.

Feed, première start-up française sur le marché

Créée en 2016 par Anthony Bourbon, la start-up Feed reprend le même concept que sa consœur américaine. Le jeune entrepreneur s’est intéressé à la nourriture en poudre lorsqu’il s’est aperçu qu’il n’avait plus le temps de déjeuner et devait soit sauter des repas, soit se limiter aux aliments peu nutritifs comme des sandwichs. Il a alors testé son produit à partir de flocons d’avoine, de riz, de graines de sarrasin et d’amandes. Grâce à l’aide de nutritionnistes, médecins et cuisiniers, le jeune homme est parvenu à obtenir des recettes composées d’ingrédients fournissant l’équivalent de près de 650 calories par repas. L’étudiant a pu financer son entreprise sur fonds propres, soit entre 50 000 et 100 000 euros, avant d’attirer des investisseurs comme Xavier Niel et son fonds Kima Ventures en 2017, avec 3,5 millions d’euros levés. Contrairement à Soylent, Feed veut être un substitut unique de repas et non un simple complément alimentaire.
L’entreprise assure que tous ses produits Feed sont vegans, naturels, sans gluten, ni lactose ou OGM, et sont fabriqués en France. Trois catégories de marchandises sont proposées : de la poudre, des boissons et des barres. De nombreuses saveurs salées et sucrées sont disponibles comme de la tomate, de la carotte, du chocolat et des fruits rouges. Le consommateur peut s’offrir ces breuvages pour la somme de 3,90 euros auprès du site web et des chaînes de distribution comme Franprix et Monoprix. Pour attirer plus d’utilisateurs, la société s’est associée au chef étoilé Thierry Marx, avec une gamme bio certifiée. 

Smeal et Vitaline, autres leaders

Quant à Smeal, lancée en 2016 par deux ingénieurs, Antoine Boillet et Sijia Wang, elle met en avant des meal-shakes à base de céréales. Sous forme de poudre que l’on verse dans de l’eau, le client peut choisir six saveurs comme spéculos, vanille ou encore champignon. Le festin coûte 3,75 euros à l’usager. La start-up a déclaré avoir déjà vendu 400 repas dès la première semaine de mise en vente en septembre 2016. Elle prépare cette année une levée de fonds afin de poursuivre son développement à l’international notamment en Asie. L’autre société du secteur, Source Nutrition, fondée en 2015, par Sébastien Worms et Alexis Fournier, a lancé sa marque de repas à boire, Vitaline. Elle propose des déjeuners à base d’ingrédients naturels issus de l’agriculture bio, vendus en bouteille ou en sachets. Leur site expose un pack « découverte » à quarante-cinq euros contenant douze flacons aux saveurs amande, cacao ou carotte curcuma. L’entreprise veut désormais aller plus loin en présentant une gamme Vitaline Catalyst, conçue pour ceux exerçant une activité sportive.

Les modes de consommation ont considérablement évolué avec l’innovation technologique. Plus de 400 start-up en activité sont recensées en France dans le secteur de la FoodTech, d’après l’étude réalisée par DigitalFoodLab en partenariat avec Vitagora, pôle de compétitivité de l’agroalimentaire. Au total, 317 millions d’euros ont été investis dans ces start-up françaises entre 2013 et 2017.

Comment développer sa visibilité grâce aux réseaux sociaux

La communication a changé de visage et tous les jours grâce aux réseaux sociaux, elle est de venu un atout stratégique qu’il faut manier avec précaution que ce soit pour créer une entreprise ou reprendre une entreprise. Quelle que soit votre activité, vous devez impérativement ouvrir un compte sur les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Viadeo, Linkedin, etc. … C’est incontournable ! Via les réseaux sociaux, vous pouvez développer sa visibilité, votre réputation et obtenir une e-notoriété.
Grâce aux applications téléchargeables sur les Smartphones ou tablettes, où que vous soyez, vous pouvez communiquer avec le monde entier. Un outil gratuit qui peut faire toute la différence !

Fidéliser et échanger avec ses clients

Vos clients potentiels pourront suivre, en direct, votre activité et surtout ils pourront vous donner leur avis ! Voilà ce qu’on appelle un échange virtuel entre, vous, le directeur de l’entreprise et le client lambda. Si vous créez un contact, le client se sentira plus proche de vous. Il est aussi possible d’organiser des discussions ouvertes avec eux pour qu’ils puissent vous parler de vos produits. Même si vous n’en tenez pas compte, cela vous rendra plus sympathique auprès du public car vous aurez pris le temps d’écouter ceux qui achètent. 

Prendre le temps sur les réseaux sociaux de communiquer sur votre projet ou entreprise tous les jours, à poster des photos, à commenter des statuts, plus les internautes vous suivront… Les stars américaines l’ont bien compris. Avec des millions de followers ou abonnés, les célébrités se livrent corps et âmes chaque jour. Une pratique qui leur permet de rester en haut de l’affiche même si elles ne sont pas les égéries d’une grande marque ou qu’elles ne viennent pas sortir un nouvel album.

Savoir se livrer sans trop se dévoiler

Il faut poster suffisamment de nouvelles actualités pour être suivi. Le but de la communication instantanée ce n’est pas de raconter les moindres détails de sa vie personnelle. Il faut garder le contrôle de son image. N’oubliez pas que vous êtes l’ambassadeur de votre marque. On évitera donc les photos compromettantes ou les avis politiques trop tranchés comme message sur son compte… Pensez plutôt à participer à des conversations, tweeter et retweeter les commentaires aux autres membres. 

Faites des partages

N’oubliez pas de partager votre site, votre page Facebook ou autre. Plus vous inciterez les gens à cliquer sur vos liens, plus vous serez visible. Pour ceux qui disposent d’un site internet, n’oubliez pas d’insérer des icônes de partage via les réseaux sociaux. Il est aussi possible de créer un lien direct entre vos comptes et votre site. Par exemple, vous postez une actualité sur votre site, automatiquement, elle se retrouve sur les réseaux en temps réel. N’oubliez pas que les adeptes de ces plateformes aiment l’instantanéité ! 

Un meilleur référencement sur Google

Depuis quelques mois, Google prend en compte les actions sociales de vos internautes qui peuvent désormais booster votre référencement. L’action ou signal social est l’acte réalisé lorsque vous partagez sur Facebook, que vous retweetez, ou ajoutez un +1 sur Google+, etc… C’est une preuve d’intérêt direct de la part de l’internaute qui émet ce signal. La promotion sociale est donc l’une des clés d’une bonne communication et il ne faut surtout pas passer à côté !

YouTube Music : un possible futur leader du streaming musical ?

Mastodonte au 1,8 milliard d’utilisateurs chaque mois, YouTube se définit comme un géant d’internet. En 2017, un Français sur deux déclarait regarder des vidéos sur la plateforme américaine chaque jour. Avec des contenus originaux pouvant être publiés par tous, elle devient un média à part entière, au point que des utilisateurs ont quitté la télévision pour la remplacer par YouTube. Ce mardi 19 juin, le géant Américain appartenant à Google lance YouTube Music en France. Une nouvelle offre avec pour objectif de concurrencer Spotify, Deezer et Apple Music.

Une seconde tentative après une version mitigée

Le lancement de cette plateforme a ravi les utilisateurs réguliers de la plateforme. Ce service déjà disponible aux Etats Unis depuis un mois, connaît un engouement significatif. Il ne s’agit pourtant pas de la première expérience de Google pour attirer des abonnés. En 2015, l’entreprise américaine avait tenté une version payante de sa plateforme de streaming, intitulée YouTube Red, sans convaincre pour autant. Disponible en France depuis le mois de février, il se présentait comme une plateforme de streaming musical et vidéo. Ce mélange sans distinction et le prix de son abonnement n’ont pas réellement poussé les utilisateurs à s’abonner.

Le lancement de YouTube Music a pour vocation de remplacer la formule « Red ». La version affinée du produit amènera possiblement plus de personnes. La plateforme pour le moment comptabilise seulement 5 millions d’abonnés. Pour Google et par rapport à l’utilisation massive de la version gratuite, YouTube Red peut être considérée comme un échec. Le géant de la Silicon Valley a déjà échoué préalablement avec d’autres services comme Google +. En changeant sa version, il espère bien rameuter les utilisateurs quotidiens de la plateforme, particulièrement pour ceux qui écoutent de la musique. En 2017 dans l’Hexagone, il s’agissait du premier segment le plus « consommé » sur YouTube.

Des nouveautés pour concurrencer les géants du secteur

Avec sa nouvelle formule, l’entreprise a fait le choix de séparer son application et Youtube Music pour éviter toute confusion possible chez les utilisateurs. Consacrée essentiellement à la musique, elle permettra d’écouter des morceaux hors connexion, mais aussi en arrière-plan. Fonctionnalité tant attendue, elle consiste à pouvoir surfer sur son smartphone avec la musique en fond. Les utilisateurs de YouTube sur téléphone ou tablette le savent bien, auparavant le moindre message ou changement d’application arrêtait automatiquement le son. Cette nouveauté permet donc à YouTube de s’inscrire véritablement comme une plateforme de streaming musical comme Spotify, Apple Music ou Deezer. Google avec cette nouvelle formule se démarque de ses concurrents en proposant des versions non-officielles, des remix, mais également des contenus indépendants et rares. Sur les autres plateformes, les musiques proposées proviennent d’artistes signés par des labels, ce dont cherche à se détacher Google avec YouTube Music.

Malgré une première place en matière de streaming gratuit, YouTube devrait tout de même rencontrer des difficultés à s’imposer face à Spotify (75 millions d’abonnés payants) ou à Apple Music (40 millions) sur le secteur de la musique en streaming. Mais le géant compte se démarquer à l’aide des spécificités de Google et sa stratégie gagnante instaurée sur YouTube. Les algorithmes utilisés par le géant du web sur la plateforme de streaming vidéo permettent de cibler l’utilisateur grâce à une intelligence artificielle performante. Le concept pour YouTube Music est de satisfaire au mieux l’abonné pour lui proposer des contenus cohérents avec ses goûts. Il sera même possible d’avoir accès à différents styles de musique en fonction du lieu où se trouve l’utilisateur, mais également par rapport à la météo du jour.

Une formule semblable aux autres plateformes de streaming musical

Avec ses deux versions YouTube Premium et YouTube Music Premium, les utilisateurs pourront avoir accès à des vidéos et des musiques en mode hors connexion, sans publicité. Et pour la deuxième version, le principe sera le même, mais uniquement réservé à la musique. Les utilisateurs pourront souscrire respectivement à l’une ou l’autre pour 11,99 euros et 9,99 euros. Les prix restent similaires aux plateformes de streaming déjà existantes comme Spotify ou Apple Music. Malgré sa première place comme plateforme de streaming gratuite, il s’avère compliqué pour le géant Américain de dépasser ses concurrents en matière d’abonnement. Son arrivée tardive sur le marché du streaming musical pourrait ne pas rencontrer l’effet escompté.

L’approche de YouTube avec sa nouvelle application diffère de ses concurrents, mais l’habitude des utilisateurs à avoir accès à des contenus gratuits pourrait ne pas coïncider avec cette nouveauté. Racheté par Google en 2006, YouTube constitue une des plus grandes réussites du géant de la Silicon Valley. Avec 40 millions de visiteurs uniques par mois en France sur sa version gratuite, il possède un large public à conquérir avec sa nouvelle application. La concurrence avec le Suédois Spotify et l’Américain Apple Music devrait se corser avec l’arrivée de ce petit nouveau dans le secteur. À voir si YouTube relève le challenge !

L’engagement pluriel des salariés, un atout pour l’entreprise

Il arrive que les salariés se sentent brimer en entreprise lorsqu’ils pratiquent des activités associatives et pourtant elles peuvent s’avérer extrêmement bénéfiques pour l’entreprise. Un engagement auprès d’une association, d’une personne en difficulté ou même pour une cause peut générer une réelle satisfaction. L’engagement pluriel s’agit alors d’améliorer la qualité de vie des salariés mais également de mettre en avant son entreprise à travers une meilleure image de marque.

6 Salariés sur 10 sont engagés au quotidien

Dans une étude OpinionWay pour l’Observatoire de l’engagement, 1000 salariés ont été interrogés sur leur engagement au sein de la communauté et leur volonté de voir leur entreprise s’inscrire dans ce mouvement. L’engagement dit « pluriel » consiste à définir la participation, le bénévolat d’une personne auprès d’une association, d’un proche en tant qu’aidant, un parti politique ou un projet solidaire ou humanitaire. Parmi les sondés, 6 salariés sur 10 déclarent être « engagés » dans la sphère privée. Majoritairement, ils font partie d’une association (41%) quant aux autres à 31 %, ils aident un proche. Pour le reste, 24 % sont impliqués dans la vie politique ou syndicale et 21 % participant à un projet solidaire ou humanitaire. Dans la sphère privée, s’engager génère automatiquement des avantages pour les salariés. Ils sont relativement satisfaits de ces expériences par les rencontres, les connaissances, le savoir-faire, l’énergie procurée ainsi que l’épanouissement.

En participant à des initiatives louables, l’engagement aide une personne à se sentir utile. Mais pour 48 % des salariés, leur entreprise n’est pas au courant et 42 % en parlent seulement à leurs collègues. Les managers et la direction restent très peu informés de ce type d’actions en dehors de l’entreprise. Les salariés estiment ne pas être suffisamment compris par leur hiérarchie s’ils souhaitent prendre du temps pour des engagements. 51 % d’entre eux considèrent engendrer une réaction négative (pénalisation, refus, dissuasion) chez l’employeur à la suite d’une demande de congés exceptionnels, de flexibilité ou d’un temps partiel pour prendre du temps dans leur engagement.

L’engagement en entreprise, un souhait des salariés

Les salariés aimeraient parfois s’impliquer d’autant plus dans des actions solidaires mais ils manquent de temps ou d’organisation. Même s’il s’agit d’activités extérieures à l’entreprise, elles peuvent avoir de nombreux avantages positifs chez le salarié mais également pour la structure. Dans l’étude d’OpinionWay, 73 % des salariés interrogés attestent d’une légitimité pour leur entreprise à mettre ce type d’actions en place.

Parmi les initiatives pouvant être pertinentes pour les salariés, ils sont 42 % à vouloir la mise en place de congés spécifiques avec des jours consacrés à la solidarité envers une association ou envers leur proche en tant qu’aidant. Pour 33 %, il serait intéressant d’accorder une journée de solidarité (journée durant laquelle les salariés travaillent sur un projet pour une association). Quant à 27 % d’entre eux, ils estiment qu’un mécénat de compétences pourrait sembler pertinent au sein d’une entreprise. Les salariés prendraient alors du temps volontairement sur leur temps de travail pour réaliser un engagement volontaire.

…encore peu d’initiatives de la part des entreprises

Malgré un souhait massif des salariés pour la mise en place d’actions solidaires en entreprise. Elles sont encore peu nombreuses à faire le choix de ce type d’initiatives. Parmi les salariés, 55 % ont connaissance d’une initiative au sein de leur entreprise. Pour 20 %, il s’agit de course solidaire. Elle permet aux salariés de participer ensemble à une course au profit d’une association. Les autres initiatives comme les congés spécifiques et les journées de solidarité restent minoritaires avec respectivement 19 % et 14 % des entreprises pratiquant ces actions solidaires.

Un effet satisfaisant pour les salariés

L’engagement pluriel des salariés peut être un véritable avantage pour les salariés mais aussi pour l’entreprise. Les salariés sortent satisfaits de ces initiatives, elles permettent de générer une énergie positive, de la fierté, des compétences relationnelles. Non seulement ces actions aident des associations, des personnes en difficultés ou peuvent financer indirectement des projets mais elles apportent aussi une plus-value chez vos salariés. Les activités solidaires ouvrent l’esprit et procurent également de la fierté chez les employés. En permettant de telles activités au sein d’une entreprise, ils seront enthousiastes à l’idée de faire des bonnes actions. Ces initiatives peuvent aussi permettent une meilleure image de marque. Les salariés qui déclarent s’être engagés aux côtés de leur entreprise sont 90 % à être fiers de travailler dans leur entreprise et 80 % se disent épanouis dans le travail.

Des atouts pour l’entreprise

Pour l’entreprise s’engager dans des initiatives solidaires peut avoir un avantage en matière d’image de marque mais aussi de productivité. En étant présent sur des événements comme des courses, il est possible de communiquer sur l’aide accordée par l’entreprise mais aussi sur les associations pour leur apporter de la visibilité. Une entreprise améliorera son image de marque en se démontrant comme soucieuse des questions de société. Il s’agit de choisir des salariés volontaires pour ces actions, ils seront véritablement motivés et sérieux dans l’application de leur mission. Dans la globalité, permettre aux salariés de s’engager au quotidien dans des actions solidaires aide véritablement l’entreprise dans sa productivité. La détermination et l’envie d’aider son prochain procurent un sentiment de bien-être qui les motivera à travailler au sein de l’entreprise.

L’engagement chez les salariés permet de favoriser les bonnes actions en faveur des associations mais également d’améliorer la qualité de vie au travail. Les salariés engagés seront d’autant plus motivés et ils véhiculeront une bonne image de l’entreprise à travers leurs actions. Mettre en place des congés solidaires, des journées de solidarité ou même participer à des courses à pied pour une association pourra permettre à votre entreprise d’afficher ses valeurs et sa culture et aussi de mettre en exergue des initiatives sociales. Vous aurez tout à y gagner en vous lançant dans l’engagement solidaire avec votre entreprise.

Le Dieselgate : un scandale aux conséquences colossales

Rupert Stadler, le PDG d’Audi a été arrêté ce lundi 18 juin en Allemagne pour éviter des risques de dissimulation de preuves. Il a été mis en cause pour fraude dans le cadre de l’enquête du trucage des moteurs diesel du groupe Volkswagen. Parmi les entreprises de l’automobile, plusieurs ont été accusées de falsification d’indicateurs d’émissions de CO2. Le scandale du DieselGate a mis de nombreuses entreprises dans la tourmente impliquant des sanctions et des difficultés colossales.

Un commencement en 2015

Le Dieselgate est un scandale qui se répercute sur toute la planète. Il commence en septembre 2015 lorsque l’Agence américaine de l’environnement (EPA) accuse Volkswagen d’avoir falsifié les résultats des tests antipollutions à l’aide d’un logiciel frauduleux. Avec ce système, l’entreprise a pu dissimuler les émissions polluantes de ses voitures. En réalité, elles produisaient jusqu’à quarante fois plus de gaz (Oxyde d’azote – NOx et Dioxyde de carbone – CO2) par rapport aux normes autorisées. Le scandale concerne l’ensemble des marques du groupe Volkswagen comme Skoda, Audi, Seat et Porsche. Avec cette découverte, 11 millions de véhicules sont déclarés comme non conformes aux normes antipollutions. À la suite des accusations de l’EPA, le président du directoire du groupe Volkswagen, Martin Witerkorn démissionne en 2015.

Le scandale perdure depuis plus de trois ans et les démissions continuent de se faire. En Allemagne où siège le groupe Volkswagen, plusieurs enquêtes ont été ouvertes pour fraude, manipulation du cours de la bourse ainsi que pour publicité mensongère. La falsification des résultats lors des tests antipollutions implique aussi un mensonge sur les arguments publicitaires mis en avant auprès des consommateurs. À la suite du scandale, plusieurs dirigeants du secteur automobile ont été incarcérés comme le patron d’Audi, Rupert Stadler, ce 18 juin, Jorg Kellner, un haut responsable de Porsche en avril. Concernant les anciens PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, Matthias Müller ainsi qu’Herbert Diess, ils restent soupçonnés dans diverses enquêtes.

Un scandale qui se propage

Début juin, le groupe Volkswagen n’était plus seul au tableau du Dieselgate. Les autorités allemandes ont ordonné le rappel de 600 000 voitures Daimler (maison-mère de Mercedes Benz). Le gouvernement vise l’entreprise pour des faits similaires au groupe Volkswagen. Avec un logiciel, elle aurait aussi faussé les résultats des tests antipollutions. Le ministère allemand des transports a demandé le rappel de 774 000 véhicules en Europe. Pour le moment contrairement à son homologue allemand, le groupe Daimler conteste les accusations. Depuis le début du scandale en 2015, les entreprises de l’automobile sont scrutées par les gouvernements pour s’assurer de la véracité des tests antipollutions. Le nombre d’entreprises épinglées dans ce scandale se multiplie et les véhicules diesel perdent de la crédibilité auprès des acheteurs. Depuis la découverte de la falsification, le groupe Volkswagen a rencontré des difficultés colossales par des sanctions et de nombreux rappels de véhicules.

Des sanctions colossales

Un tel scandale constitue de grandes difficultés pour le groupe Volkswagen. Les 600 000 véhicules présents aux États-Unis ont été rappelés et stockés au sein de grands parkings pour être remis aux normes. En mai, 60 000 Porsche équipées de logiciels non autorisés sont rappelés. Début juin, il s’agit de 60 000 modèles d’Audi A6 et A7 qui font l’objet des mêmes obligations de la part des autorités allemandes. Un coup dur de plus pour le groupe Volkswagen qui s’est déjà acquitté de 22 milliards de dollars aux États-Unis destinés aux autorités, aux clients et aux concessionnaires. Quant à l’Europe, le groupe s’est seulement acquitté d’une somme d’1 milliard d’euros en Allemagne. Plus complaisante en Europe, la législation n’oblige pas un possible dédommagement pour les acheteurs des véhicules de la marque. Ce scandale a généré au total une perte de 26 milliards d’euros pour Volkswagen en dédommagements et procédures judiciaires. Il s’agit d’un gros manque à gagner pour l’entreprise.

Une image de marque ébranlée

Les pertes financières restent colossales mais l’image de marque, s’est trouvée elle aussi écornée. Les consommateurs font d’autant moins confiance à l’entreprise et aux véhicules diesel en général. Malgré un coût moins élevé que les véhicules essence, les diesels deviennent la bête noire des gouvernements, en cause, la pollution engendrée. Plusieurs pays mettent en place des législations et des taxations pour réduire la prolifération de ces véhicules sur les routes. Volkswagen à la suite du scandale a souhaité retravailler son image de marque. Le successeur du premier PDG incriminé, Matthias Müller a engrangé une restructuration après le scandale. Avec une suppression de 30 000 postes et la mise en place de la production de véhicules électriques, la marque a tenté de se racheter en matière de mesures écologiques.

L’apparition d’une telle crise comme le Dieselgate peut réellement impacter une entreprise, même mondiale. Plus qu’un badbuzz, le sujet suit le groupe Volkswagen depuis trois ans maintenant, un coup dur à supporter. L’arrestation du dirigeant d’Audi, Rupert Stadler remet le scandale sur la table. Non loin d’être terminé, le Dieselgate ébranle véritablement le groupe et son image de marque même pour les marques les plus haut de gamme comme Porsche ou encore Audi.

Street marketing, boutiques éphémères, salons ont le vent en poupe

Surprendre, étonner, faire sourire, retenir l’attention et bien sûr susciter le buzz … tel est l’ambition des boutiques éphémères, des salons et du street marketing « nouvelle génération ». Et pourquoi pas votre entreprise !

Le boom des boutiques éphémères

Les magasins éphémères, pop-up store ou pop-up shop représentent en réalité un concept marketing assez simple. Il s’agit de points de vente ouverts sur une courte durée, contrairement aux boutiques traditionnelles. Ces commerces d’un nouveau genre attirent les curieux et connaissent un bel essor dans les grandes villes de France. L’objectif de la technique ? Fêter un moment fort de l’entreprise, tester une zone de chalandise avant de s’y installer, annoncer un lancement de produits ou écouler les stocks. Elle permet d’accroître votre notoriété puisque qu’elle attise la convoitise des médias qui sont férus de ce nouveau mode de distribution. Les retombées presse suite à leur mise en place sont souvent importantes et rien ne vous empêche de relancer une seconde opération en cas de succès. Les coûts réduits liés à la période limitée et au mobilier souvent fourni par la marque ainsi que la durée d’engagement peuvent également séduire plus d’un entrepreneur. Les boutiques éphémères vous évitent par ailleurs de subir la saisonnalité. Enfin, la présence physique représente une bonne manière de se rapprocher de ses clients notamment pour les sites e-commerce. Cette technique constitue en cela un excellent moyen de tester vos méthodes de vente et de rôder votre argumentaire sur une nouvelle ligne de produits face à vos clients.

A l’occasion de la sortie, le mercredi 13 décembre 2017, du film Star Wars Episode VIII : Les derniers Jedi, The Walt Disney Company France, les cinémas Gaumont Pathé et FDG ont ouvert des magasins éphémères dans cinq multiplexes d’Ile de France aux couleurs de la saga spatiale où les fans retrouvaient toute une quantité de goodies et autres produits dérivés.

– Les erreurs à ne pas commettre

« Temporaire » ne signifie pas que vous ne devez rien préparer. Bien au contraire, la réussite d’une boutique éphémère exige une préparation intense en amont pour ne pas rater le coche. En effet, si vous n’avez que quelques jours à assumer, vous n’avez aussi que quelques jours pour réussir. Avant de vous lancer, vous devrez d’abord avoir défini vos objectifs en fonction de vos attentes. Il vous faudra également préparer votre stratégie de communication et de relation presse, que ce soit pour attirer de nombreux consommateurs ou tout simplement les médias eux-mêmes. Pour que cet événement soit une réussite, il faudra souvent vous donner les moyens d’y parvenir et bien calculer l’ensemble de vos frais. Vos équipes de vente n’auront également que peu de temps pour être formées. Choisir un emplacement adapté à votre business représente également une étape essentielle car vous devrez déterminer les horaires et jours d’ouverture pour rentabiliser au maximum l’opération. Enfin, il sera nécessaire de vérifier que le positionnement de la marque reste en adéquation avec votre clientèle.

La présence sur les salons

Participer à un salon, cela se prépare. Il ne s’agit pas seulement d’envoyer un membre de l’équipe avec un kakemono pour vous assurer de la réussite de votre salon. N’oubliez pas que si vous pouvez participer en tant qu’exposant, être visiteur peut aussi vous attirer le succès. Que ce soit en tant que visiteur ou en tant qu’exposant, vous devez d’abord cibler les salons sur lesquels vous devez être présent. Il existe en France de nombreux salons professionnels de toutes sortes : spécialisés par métier, orientés sur les nouvelles technologies et tendances ou encore des salons plus généralistes. Définissez d’abord votre cible puis faites votre choix en fonction du nombre de visiteurs et de la durée de l’événement car vous devrez mobiliser une partie de votre équipe. Ne pensez pas simplement à rencontrer vos clients, les exposants peuvent également devenir d’excellents partenaires ! Une fois le salon de vos rêves choisi, la préparation commence. N’hésitez pas à lister en amont les exposants, ateliers, conférences qui vous intéressent et à les classer par priorité. Planifiez le tout par journée de manière détaillée et prévoyez des périodes de battement qui vous permettront de souffler. Divisez également votre journée si nécessaire en fonction de vos activités en consacrant par exemple vos matinées à la participation aux ateliers et vos après-midi au développement commercial. N’hésitez pas à convenir de rendez-vous avec les autres entreprises exposantes car il sera plus difficile de le faire le jour J.

– Les erreurs à ne pas commettre

N’oubliez pas de compter tous les frais comme la restauration des équipes, le transport, éventuellement le logement, mais également le matériel nécessaire. Participer à un salon représente un coût financier et un coût en temps non négligeable que ce soit pour le visiteur ou l’exposant. Il vous sera donc difficile de participer à tous les salons. Définissez vos objectifs que ce soit en termes d’acquisition de contacts, de ventes… car vous devrez pouvoir mesurer les axes d’amélioration lors de votre prochaine participation. Élément essentiel : n’oubliez pas vos cartes de visite ainsi que des documents de présentation de votre entreprise à distribuer sans modération. 

Le Street marketing « nouvelle génération »

De manière basique, une opération de street marketing consiste à distribuer des flyers qui se doivent d’être bien préparés pour qu’ils ne soient pas jetés. De nombreuses opérations de ce genre ont fait grand bruit dans les médias. Il ne faut pas croire que c’est parce que vous avez décidé de faire une opération de street marketing que tout le monde n’attend que vous ! Pour retenir l’attention, vous devez attirer les clients en les surprenant. Les consommateurs restent de grands enfants qui se demandent toujours ce qu’il se passe lorsqu’une animation se met en place. Et question créativité, vous avez l’embarras du choix. Au début de l’année 2014, la ville de Londres a par exemple installé des abribus bien particuliers. En effet, une des parois se composait d’un écran représentant en temps réel la rue comme s’il s’agissait d’une vitre normale. Mais des événements particuliers, comme l’apparition d’un lion ou la chute d’une météorite, venaient s’ajouter à ses images qui utilisaient la technologie de la réalité augmentée. Cette animation n’avait pour objectif que de surprendre le spectateur qui, une fois passé de l’autre côté de l’abribus, pouvait découvrir une publicité pour la boisson Pepsi Max. Une autre solution consiste à utiliser du mobilier urbain. En 2010, en Suisse, Mc Donald’s, par l’intermédiaire d’une agence publicitaire, avait transformé un passage piéton en cornet de frites géant se démarquant ainsi des autres fast-foods présents dans la région. La « guérilla marketing » constitue également un nouvel outil de street marketing. Il s’agit d’une action réalisée dans la rue mais sans autorisation préalable. Dernier conseil, pensez aux flocages de votre flotte automobile qui peuvent vous apporter une belle visibilité à faible coût.

Reebok et son partenariat avec JCDecaux Colombia sont partis du fait que les abribus sont très souvent des lieux où l’attente est loin de satisfaire les voyageurs. Ils ont imaginé des abribus utiles, aux valeurs de la marque et avec une seule devise : la ville est votre terrain de jeu !. Reebok a transformé des abribus des sortes de salles de sports nouvelle génération qui offrait la possibilité à n’importe quel passant ou personne attendant le bus de mettre son temps à profit et de leur susciter l’envie de faire du sport. “Gym is everywhere” en irréprochable adéquation avec le concept créatif et ingénieux : le sport est partout, vivez-le.

– Les erreurs à ne pas commettre

N’oubliez pas que votre opération doit rester en règle avec la préfecture qui doit être avertie en amont. Par ailleurs, votre animation ne doit pas troubler l’ordre public ni endommager le matériel urbain. 

Un cabinet « droit vers l’avenir »

Jean-Philippe Touati et Henri de la Motte Rouge revêtent tous deux la robe d’avocat. Réputés pour leur expertise juridique et leur influence dans le secteur de la LegalTech (« technologie juridique ou technologie au service du droit », en français, ndlr), ils s’associent le 1er janvier 2018 pour fonder leur propre cabinet, Touati – La Motte Rouge Avocats. Leur site propose des e-services innovants qui tombent à pic, au lendemain du Règlement européen sur la protection des données.

TLMR Avocats (pour « TOUATI – LA MOTTE ROUGE Avocats », ndlr), c’est l’alliance de deux compétences. Celle de Jean-Philippe Touati, avocat au Barreau de Paris depuis 23 ans, et celle d’Henri de la Motte Rouge, expert en droit des nouvelles technologies. Déjà inscrit au classement Leaders League des meilleurs cabinets d’avocats français, leur cabinet développe des e-services comme le générateur de politique de confidentialité conforme RGPD (Règlement Général pour la Protection des Données, ndlr) en accès libre. Son objectif ? Diffuser son savoir-faire et rationnaliser le travail pour se concentrer sur la partie à haute valeur ajoutée.

« Droit vers l’avenir »

« Les avocats sont les plus légitimes à proposer des services LegalTech puisqu’ils peuvent associer solutions technologiques et conseil juridique », lance Henri de la Motte Rouge, ancien Responsable du Programme l’Avocat Connecté à l’École de Formation des Barreaux. Protéger ses créations, signer des contrats à distance en ligne via la blockchain, ouvrir un accès au cabinet en mode SaaS privé (modèle de distribution de logiciel à travers le Cloud, ndlr), disposer d’un générateur de politique de confidentialité… Autant de solutions offertes par le cabinet. « Nous proposons une panoplie de e-services disruptifs permettant d’améliorer la relation client et d’ouvrir de nouveaux marchés », résume l’un des cofondateurs. Leur devise : « Droit vers l’avenir ».

S’appuyant sur leur start-up Deep Block™, un opérateur de blockchain légale pour fournir un service inédit de protection des créations ainsi qu’un outil opérationnel de contract management, les deux associés revêtent, en plus de la robe d’avocat, celle de l’innovation. « Toute personne qui a une idée et qui met en place un projet peut sécuriser ses droits d’auteur dans la blockchain. Ne conservant que l’empreinte, la confidentialité des projets est préservée à des tarifs super compétitifs par rapport au constat d’huissier ou à l’enveloppe solo », souligne Jean-Philippe Touati.

Être en conformité avec le RGPD

Dans un contexte d’explosion de la cybercriminalité, le Règlement européen entré en application le 25 mai dernier impose aux entreprises toujours plus de prudence dans la sécurité et la gestion de leurs données. Pour répondre à cette problématique, les deux associés en accompagnent un grand nombre dans leur conformité RGPD. Ils ont mis au point un pack comprenant les documents et la méthodologie nécessaires à la mise en conformité. « La donnée, c’est l’or noir du 21ème siècle. Dans ce contexte le RGPD assure une régulation légitime et génère des nouvelles obligations qu’il faut évidemment prendre en compte, prévient Henri de la Motte Rouge, avant de poursuivre : Le RGPD implique de nouveaux risques juridiques pour les entreprises comme des contentieux contractuels, des actions de groupe, des recours de consommateurs, salariés ou utilisateurs devant la CNIL ou les tribunaux judiciaires… »

Identifier, par qui et comment les données sont traitées. Puis, mettre en place un plan d’actions opérationnelles variable selon la taille de l’entreprise et son secteur. Telle est la ligne de conduite du cabinet d’avocats. « Si vous êtes présent sur internet, il faudra d’abord mettre à jour votre politique de confidentialité ainsi que les formulaires de collecte en ligne et gérer la conformité de vos bases clients et prospects. Il faudra ensuite établir le registre de traitement, documenter les mesures de sécurité, informatique et logistique, que vous avez mises en place dans l’organisation », explique Henri de la Motte Rouge.

D’autant plus que disposer de données mal sécurisées ou les collecter de façon illégale est passible de sanctions. En plus, s’ajoute un risque de responsabilité sur le plan contractuel et délictuel. « Imaginons que vous ayez 50 000 adresses e-mail collectées dans l’illégalité et que vous vous fassiez hacker votre fichier insuffisamment protégé, lance le cofondateur du cabinet, avant d’enchaîner : Imaginons ensuite que les pirates envoient un randsomeware [logiciel de rançon ou d’extorsion, ndlr] ou qu’ils hackent les personnes. Le préjudice subi peut vite s’élever à des sommes importantes et votre responsabilité, être engagée en tant que responsable du traitement ayant causé un dommage du fait d’un fichier insuffisamment protégé. » Pour l’éviter, prévoyance et anticipation sont de rigueur.

Blockchain, Bitcoin et Ethereum

Blockchain est la principale plateforme technologique de programmes qui stocke des données financières et transmet des informations, sans aucune autorité financière derrière. Le but de cette initiative digitale est de construire un système où les transactions financières sont plus justes et délivrées d’intermédiaires coûteux. En investissant dans une crypto-monnaie,

Qu’est-ce que la technologie Blockchain (ou chaîne de blocs) ?

Blockchain est la principale plateforme technologique de programmes qui stocke des données financières et transmet des informations, sans aucune autorité financière derrière. Le but de cette initiative digitale est de construire un système où les transactions financières sont plus justes et délivrées d’intermédiaires coûteux. En investissant dans une crypto-monnaie, vous ne confiez donc votre argent à aucune banque. Aucune organisation ne vous demande de payer des frais en échange de prestations ou bien encore pour chaque transaction effectuée en ligne. Les transactions effectuées dans la Blockchain sont regroupées dans des blocs et vérifiées au fur et à mesure par de multiples personnes. Quand le bloc de transactions est vérifié et validé, il est ajouté à la chaîne de blocs. Une fois qu’un bloc est ajouté à la chaîne, cela veut dire qu’il est valide et par conséquent la chaîne est construite de manière à garantir la sécurité et la validité de chaque transaction. L’accès est public et les informations envoyées par les utilisateurs sont vérifiées de manière très régulière. Le tout est crypté et sécurisé.

Les crypto-monnaies

La crypto-monnaie la plus courante de cette technologie est le Bitcoin mais il existe notamment plusieurs autres systèmes de monnaie virtuelle dont Ethereum. Qu’est-ce que Ethereum ? Lancé en 2015, Ethereum est un protocole d’échange décentralisé permettant aux utilisateurs la mise en place de contrats intelligents. Comme ces contrats sont basés sur des programmes informatiques préexistants, vous pouvez acheter Ethereum au moment où les conditions vous semblent les plus propices. Vous pouvez les consulter de manière publique dans la Blockchain. Ethereum utilise la crypto-monnaie Ether pour le règlement de ses contrats intelligents. Ether est la deuxième crypto-monnaie derrière Bitcoin et Ethereum rassemble une capitalisation de plus de 100 milliards de dollars américains.

Les applications d’Ethereum et des contrats intelligents

En plus d’avoir une fonction monétaire, Ethereum est une technologie aux applications multiples :

  • Des applications développées depuis les contrats intelligents favorisent l’échange de biens et de services.
  • La prouesse technologique permet de réduire les coûts de transaction. En 2015, Vingt-cinq banques internationales ont signé un partenariat avec une société américaine pour pouvoir utiliser des chaînes de blocs dans les marchés financiers.
  • Certaines banques souhaitent développer leur propre crypto-monnaie inspirée par Ethereum, ou encore investissent dans la recherche sur la technologie Blockchain et ses applications directs possibles dans la finance. Ces banques souhaiteraient à terme avoir une technologie commune qui fonctionnerait comme une référence dans l’enceinte bancaire.  La banque ou le congregat de banques qui parviendra la première à développer la technologie Blockchain appliqué au domaine bancaire pourra ainsi facturer ses services à toutes les autres banques.

Le développement d’un cadre juridique

De plus en plus de gouvernements lancent des cellules de recherches sur les crypto-monnaies et la technologie Blockchain. Le Parlement européen, entre autres, a lancé en 2016 un groupe de travail en charge de surveiller la Blockchain et les crypto-monnaies. Ce groupe est notamment en charge de développer des mesures législatives adaptées à ces technologies, car si ce système se veut plus juste et plus sécurisé, il ne semble pas pour le moment avoir développé une structure juridique permettant d’encadrer de manière légale l’ensemble des transactions.

Comment voyager avec sa moto sur une remorque ?

Les vacances approchent et les week-ends d’été propices à la détente aussi. Vous êtes un fan de moto et vous imaginez déjà les moments idylliques à vous déplacer en moto dans un cadre estival mais comment faire avec votre famille ? Une solution qui vous permettrait d’allier tous les plaisirs reste de transporter votre moto sur une remorque tractée.

Si vous avez une voiture et que vous souhaitez transporter votre moto vous-même, il faut la mettre sur une remorque tractée. La Remorque pour moto est la solution la moins chère pour transporter votre moto en toute sécurité.

Mais quel permis est nécessaire ?

Selon l’article R221-4 du Code de la route, il n’est pas nécessaire d’avoir un permis spécifique pour tracter une remorque porte moto à l’aide d’une voiture, vous pouvez le faire avec un permis B. Cependant, deux règles sont  exigées au transport d’une remorque et doivent être respectées :

  • Le poids total autorisé en charge (PTAC) remorque + moto ne doit pas dépasser 750 kg.
  • si le PTAC est supérieur à 750 kg, le poids de la remorque ne doit pas être supérieur au poids à vide de la voiture, et le PTAC de l’ensemble (voiture + éléments remorques) ne doit pas dépasser 4.25 tonnes.

Le PTAC est le poids limite que peut atteindre un véhicule ou une remorque avec son chargement.

Si ces PTAC sont excédés, il faut l’obtention d’un permis BE. Le permis BE permet de conduire une voiture attelée d’une remorque dont le poids dépasse 750 kg.

Attention ! Quelques points de vigilance permettent de voyager en toute sécurité !

Commencez par bien attacher votre moto sur la remorque et vérifiez si possible les mouvements possibles avec la voiture en tournant de chaque côté ainsi qu’en effectuant  une marche arrière. Pour une plus grande sécurité, l’utilisation de certains accessoires est recommandée et vous permettra d’avoir des déplacements plus aisés : des sangles à cliquets à mettre sur le cadre de la moto pour la maintenir, un support de roue ou bloque-roue qu’il est mieux de fixer à la structure de la remorque et enfin des élingues de guidon afin que le guidon reste parfaitement immobile. D’une manière générale la moto ne doit faire qu’une avec la remorque.

Par exemple, chez Littleway trois modèles de remorque pour moto permettent de vous déplacer avec le plus grand confort :

  • Le modèle Classic pour motos jusqu’à 350 kg. La remorque se plie avec 73 centimètres de fond. La rampe est basculante et possède des rampes spéciales télescopiques pour appuyer les pieds au moment de monter la moto, ce qui augmente la sécurité. Sa Largeur utile est de 1230 mm et sa Longueur utile de 3000 mm.
  • Le modèle Plus pour motos jusqu’à 500 kg, Même fonctionnalité que la précédente remorque mais sa Largeur utile est de 1500 mm et sa Longueur utile de 3000 mm
  • Le modèle Arrow (Flèche) pour modele est plus léger, pour motos jusqu’à 250 kg. La rampe est basculante, la montée de la moto est manuelle. On peut aussi utiliser le cabestan et le chariot récepteur mobile pour réaliser moins d´effort. Sa Largeur utile est de 1210 mm et sa Longueur utile de 2900 mm.

Il existe également une remorque sûre pour les motos qui jouit d’une grande stabilité pour charger et décharger la moto.

Il est indispensable de privilégier la sécurité quand on voyage avec une remorque lourde. Ainsi le choix d’une remorque de qualité vous évitera beaucoup de problèmes. N’oubliez pas d’être à deux pour charger la moto, ce sera beaucoup plus facile. Et une fois sur la route, arrêtez-vous régulièrement afin de vérifier que tout est en place. Bon voyage !

Ces start-up qui surfent sur le marché de l’amour

L’amour, un vrai business pour les entreprises… Ce secteur représente un marché économique florissant. Rien que pour le domaine de la rencontre en ligne, 122,7 millions d’euros ont été engrangés en 2017, avec une croissance d’environ 2,3 %. Grâce à l’arrivée des nouvelles technologies et des Smartphones, la fréquentation des sites et applications de rencontre constitue une pratique de plus en plus courante. Des start-up en profitent alors pour surfer sur le marché de l’amour. Les détails.

26 % des Français déclarent s’être déjà inscrits au moins une fois sur un site ou une application de rencontre, selon une étude de l’Ifop pour Lacse, réalisée début 2018. Une proportion qui a plus que doublé depuis 2006, où les Français n’étaient que 11 %. Et c’est du côté des jeunes que le pourcentage s’avère le plus élevé. 36 % des hommes âgés de 18 à 24 ans et 37 % des femmes de la même tranche d’âge sont concernés en France. Il y aurait d’ailleurs plus de cent millions de célibataires dans le monde. Sites de rencontre spécialisés, applications qui permettent de trouver l’âme sœur grâce à l’ADN ou la musique, autant de champs d’action pour les start-up.

Pheramor : trouver l’amour grâce à votre ADN

L’idée de Pheramor pourrait tout droit sortir d’un épisode de la série « Black Mirror ». Le programme télévisuel a déjà abordé le sujet des rencontres dans l’épisode « Hang the DJ » avec l’idée d’une application qui contrôle entièrement la vie sentimentale des protagonistes en établissant la date de fin de chacune des relations. Créée par Asma Mirza et lancée en février dernier, la start-up américaine avec son application Pheramor propose à ses utilisateurs de trouver leur âme sœur, grâce à des tests ADN. Pour 19,99 dollars, l’entreprise envoie un kit de prélèvement au client pour que celui-ci lui délivre un échantillon buccal. La société identifie ensuite onze gènes qui se lient aux phéromones, signaux chimiques relâchés par l’être humain, qui sont censées déclencher une attirance sexuelle. Selon les chercheurs de la firme, l’émission de ces substances est plus forte lorsque les empreintes génétiques des deux partenaires diffèrent de façon notable. Une fois cette étape terminée, le programme s’occupe de tout et propose des matchs qui correspondraient scientifiquement aux clients, tout en les associant à leurs traits de personnalité ainsi qu’à leurs goûts, recueillis sur les réseaux sociaux.

Catch My Song : faire de nouvelles rencontres grâce à la musique

Quand Tinder rencontre Deezer… Lancée en juin 2015, par deux étudiants, Romain Bruguière et Paul Charbit, ainsi qu’un développeur indépendant, Julien Rozé, Catch My Song permet aux membres inscrits de découvrir ce que les gens écoutent autour d’eux. Un moyen de découvrir de nouvelles musiques mais aussi d’y rencontrer des personnes avec les mêmes goûts musicaux. Plus  besoin de demander à votre interlocuteur ou interlocutrice quel son il ou elle écoute. Grâce à l’interface numérique, l’utilisateur a accès à la liste de lectures de tous les autres inscrits autour de lui, avec une indication de la distance qui les sépare ainsi que du morceau qu’ils écoutent en direct. Si l’un des membres est attiré par un profil en particulier, il peut le visiter et y trouver plusieurs informations comme l’âge, le sexe, le style musical et les dix derniers titres entendus. L’internaute peut alors lancer une discussion avec l’outil « demande de contact » pour parler chanson, mieux se connaître et peut être même, flirter.

Stitch, un Tinder pour les seniors

Fondée par Andrew Dowling et Marcie Rogo en 2015, l’application américaine Stitch propose un outil de rencontres pour les plus de cinquante ans. Disponible uniquement en anglais, il permet de leur trouver des partenaires pour voyager, assister à des évènements et des activités locales ou même trouver l’amour. L’objectif de l’entreprise est d’améliorer la vie des personnes âgées dans tous les pays du monde et fournir une réponse à leur solitude. En créant leur profil, les seniors peuvent échanger via une plateforme communautaire. Les « Stiters » peuvent ensuite se réunir en groupe pour voir un film, une exposition, faire de la randonnée ou simplement aller dîner. La société organise même des croisières au pays de l’Oncle Sam pour renforcer les liens entre membres de la communauté. Côté utilisateurs, l’entreprise en comptait plus de 25 000 venus d’Australie, du Japon et des États-Unis, en 2015.

PlayMe !, jouer pour faire connaissance

Permettre aux célibataires de se rencontrer tout en jouant. C’est un moyen ludique de se faire de nouveaux contacts que propose la start-up Pretty Fun Therapy de Xavier De Baillenx et Emmanuel Lemoine, avec l’application PlayMe, créée en 2014. Le concept : comme tout programme de dating, proposer une multitude de profils pour trouver le ou la partenaire idéal(e). Mais la nouveauté, c’est que, pour entrer en contact avec des membres qui les attirent, les utilisateurs doivent répondre à un quiz de culture générale, basé sur les loisirs de chacun. Le choix de l’adversaire peut se faire en fonction de critères prédéfinis comme l’âge ou le sexe. Trois manches de cinq questions chacune, sur le principe du vrai ou faux, sont là pour départager les joueurs. Si l’un des participants est fan de musique, une phrase du type « le prochain album de Pharell Williams sera un hommage à Harry Potter » peut lui être lancée. Quand le score minimum est atteint, les joueurs sont mis en contact grâce à une messagerie instantanée et ont le choix de faire, ou non, plus amples connaissances.

L’amour est devenu un marché florissant du fait de l’innovation technologique et de l’apparition des Smartphones. En particulier, pendant la Saint-Valentin. Les sites de rencontre augmentent alors fortement leur nombre de publicités notamment à la télévision et les inscriptions explosent. En février 2015, la part des abonnements représentait jusqu’à 30 % du chiffre d’affaires de l’année pour les sites Meetic, Adopteunmec.com ou encore Attractive World.