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Ces start-up qui facilitent l’apprentissage des langues

L’apprentissage des langues étrangères comporte de nombreux avantages. Exercice bénéfique pour le cerveau et la mémoire, opportunité de faire des rencontres et de s’ouvrir au monde, la pratique de nouveaux dialectes améliore également les perspectives de carrière. Aujourd’hui, de plus en plus d’écoles et entreprises exigent de pratiquer plusieurs langues afin d’interagir avec des interlocuteurs étrangers. Des start-up surfent ainsi sur la vague de l’apprentissage pour développer le savoir-faire de leurs utilisateurs.

Sur 65 millions d’habitants en France, les deux tiers de la population ne parlent aucune langue étrangère couramment, tandis qu’un tiers n’en pratique pas du tout, selon un sondage Insee/Le Monde publié sur le site Digischool en 2013. Seulement un Français sur cinq parle couramment l’anglais. La maîtrise d’un autre dialecte est pourtant un atout indispensable dans une carrière professionnelle. Plateformes de mise en relation, séjours linguistiques et formations accélérées, autant d’idées dont les start-up se sont emparées.

Lingvist : facilite l’apprentissage des langues en un temps record

Créée en 2013 par Mait Müntel, Ott Jalakas et Andres Koern, la start-up estonienne Lingvist propose avec sa plateforme en ligne de faire apprendre une langue en 200 heures. Disponible depuis juin 2015, sur application mobile, l’entreprise propose  un apprentissage du français, de l’espagnol et du russe pour les anglophones. Une formation à l’anglais est seulement offerte pour les francophones. L’idée est venue de Mait Müntel, ancien physicien du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire, ndlr) lorsqu’il a tenté d’apprendre le français par ses propres moyens sans utiliser de livres. Son équipe a développé des méthodes d’analyse linguistique basées sur les mots les plus utilisés en fonction des centres d’intérêt de chacun.

Objectif : proposer le vocabulaire le plus pertinent et le plus utile pour la formation des utilisateurs. L’outil, basé sur l’intelligence artificielle, sait donc s’adapter au niveau de chaque membre selon son âge et ses compétences, lui permettant de faire des progrès rapidement. Lingvist se divise en trois types d’exercices. Tout d’abord, un programme de cartes à trous en vue de mémoriser le lexique. Basé sur un quiz ludique autour de 150 questions par jour, le logiciel est animé par des commentaires et des encouragements afin de motiver l’individu. Des textes à lire sont ensuite proposés quotidiennement pour comprendre le style et la syntaxe de la langue étudiée.

La compréhension orale n’est pas oubliée avec des conversations à écouter afin de se familiariser avec la prononciation. Un tableau de statistiques est mis en place pour suivre les progrès et les erreurs à ne pas répéter. Des investisseurs ont d’ailleurs été séduits par le concept. En 2014, un million d’euros ont ainsi été levés auprès de SmartCap et Nordic VC Inventure.
L’entreprise a également reçu une subvention européenne de 2,2 millions d’euros dans le cadre du programme Horizon 2020.

Vivalanga : échanger avec des interlocuteurs natifs

Lancée par Chantal Bonner et Ludwig Zerbib en 2016, la start-up Vivalanga offre une application gratuite d’échange linguistique qui permet de matcher avec des interlocuteurs natifs, proches de soi pour exercer une langue de façon dynamique et vivante. Leur but est de faire sortir les étudiants de leurs livres de cours afin de pratiquer à l’oral et favoriser les échanges ainsi que le partage des cultures. Le programme, qui utilise la géolocalisation, connecte les membres avec des personnes étrangères à proximité de leur lieu de domicile, de travail ou de loisir. Les locuteurs natifs peuvent ensuite accepter ou refuser d’aider l’utilisateur qui souhaite apprendre leur langue. Les deux parties ont la possibilité de se rencontrer dans un café. S’ils n’ont pas le temps, Vivalanga met à leur disposition une messagerie instantanée avec des outils didactiques et linguistiques pour faciliter les conversations comme des propositions de correction et de traduction.

TalkTalkBnb, le Airbnb du séjour linguistique

Fondée en mars 2016 par Hubert Laurent, la start-up bretonne TalkTalkBnb propose une plateforme collaborative basée sur un système d’échange, qui met en relation des voyageurs du monde entier avec des personnes souhaitant s’améliorer en langue. Des étrangers sont ainsi hébergés et nourris chez des hôtes. En contrepartie de cette hospitalité, ils doivent parler leur langue maternelle durant toute la durée du séjour pour permettre à leurs logeurs de la pratiquer sérieusement.
Les deux parties sont gagnantes : l’une est logée gratuitement, tandis que l’autre reçoit un apprentissage dans un contexte convivial, sans avoir à payer de formation spécifique. La firme compte, depuis sa création, plus de 30 000 inscrits dans 130 pays. Du Vietnam au Sénégal en passant par le Canada et la Chine, les membres peuvent pratiquer de nombreuses langues comme l’espagnol, l’anglais, le japonais ou même l’hindi. La société propose également un espace professionnel et privatif pour les salariés d’une entreprise afin de faciliter les échanges linguistiques entre collaborateurs à l’international.

D’autres start-up réinventent l’apprentissage des langues dans des domaines aussi variés que le soutien scolaire et l’aide à l’orientation. Ce secteur de l’éducation s’avère d’ailleurs en plein essor. Depuis 2015, sept milliards d’euros y ont été investis, dont 90 % aux États-Unis et en Chine. L’Europe ne représente, elle, que 8 % des investissements.

« Lève toi et vends » de Nicolas Caron : guide pratique pour réussir vos ventes

Le septième livre de Nicolas Caron « Lève toi et Vends ! »  est  un véritable outil de travail et apporte les clés de la vente. Chaque chapitre comprend de multiple exemples et messages en rupture avec les approches traditionnelles. L’auteur propose aux commerciaux, vendeurs et entrepreneurs, des principes et postures mentales à adopter quotidiennement pour  progresser dans son travail et prendre du plaisir à vendre. C’est aussi ce qu’il fait passer dans ses conférences

Un style d’écriture et de forme différent pour stimuler le lecteur

A la manière d’un coach de vie ou sportif, l’auteur tutoie les lecteurs et emploie un style très direct, incisif et provocateur pour les stimuler et les accompagner efficacement. Avec bienveillance et exigence, il propose une façon de dire les choses plus simplement sans pourtant tomber dans la langue de bois. Au-delà, le livre propose des méthodes, des illustrations du dessinateur Flec, des messages et des punchlines tout au long de l’ouvrage pour stimuler la motivation du lecteur, pour qu’il se fixe plusieurs objectifs et renforcer son ambition et sa détermination à aller plus loin. Pour éviter de transformer le livre en manuel basique de techniques de vente, Nicolas Caron propose aux lecteurs de manière originale et avec humour de convaincre et négocier avec des clients exigeants et impatients. Plusieurs chapitres mettent en scène plusieurs personnages comme Le Reptile, Einstein et le Psy que le vendeur doit successivement convaincre d’acheter son produit.

Ces entreprises primées au concours French IoT de La Poste

Pour sa quatrième édition, le concours French IoT organisé par La Poste et consacré aux services connectés, a honoré quinze entreprises. Cet événement placé sous le signe de l’innovation rassemble des acteurs régionaux, des grandes entreprises et une communauté de start-up, afin de promouvoir des solutions IoT 100 % françaises. D’abord sélectionnées par des partenaires de différentes régions, les start-up ont été primées par un jury, sous la conduite de Philippe Dorge, composé d’experts et techniciens du digital appartenant au groupe La Poste. Les lauréats profiteront de six mois d’accompagnement visant à développer leur projet ainsi que d’une visibilité lors du CES Las Vegas 2019. Voici les principaux vainqueurs.

5,2 millions d’objets connectés ont été acquis dans l’Hexagone l’an dernier, selon une étude de l’institut Gfk (Gesellschaft für Konsumforschung, institut d’études de marché et d’audit allemand, ndlr). Le secteur de l’internet des objets ou IoT (pour « Internet of Things », ndlr) n’en finit plus de s’agrandir. Il concerne tous les outils, voitures, édifices et éléments reliés à un réseau internet à travers une puce électronique, un capteur ou une connectivité réseau. Ces derniers peuvent alors communiquer entre eux mais aussi collecter et transmettre des données. Pour mettre en valeur ce domaine, le concours French IoT de la Poste a mis en lumière différentes entreprises dans la catégorie « Santé », « Smart city et Mobilité » et « Services de proximité ».

Codesna et Cottos Médical, récompensées dans la catégorie « Santé »

Six start-up ont été honorées dans la catégorie « Santé ». Créée en 2014 par Vasile Zoicas, la société niçoise Codesna a développé une solution connectée permettant d’évaluer le risque de stress chronique ou instantané ainsi que la qualité du sommeil. Cette évaluation se fait en enregistrant la variabilité de la fréquence cardiaque de l’individu pendant deux minutes. Un capteur Bluetooth intégré à deux pinces placées sur chaque poignet, envoie des signaux en temps réel sur une tablette. Des algorithmes vont permettre de prévenir le risque de « burn-out » et mesurer le bien-être physiologique du patient. L’objet est destiné aux professionnels de la santé, aux coachs sportifs, aux entreprises et à leurs salariés. L’entreprise a effectué, fin 2017, une première levée de fonds de 140 000 euros et souhaite effectuer un nouveau tour de table d’ici la fin de l’année pour récolter 400 000 euros. Quant à la société de Michel Porhel et Michel Audoin, Cottos Médical, elle a inventé Cycléo, le vélo d’appartement connecté adapté aux personnes âgées. Grâce à la réalité virtuelle, le senior s’évade, effectue une activité physique et retrouve le plaisir d’une promenade à vélo. Il peut sélectionner le lieu de sa balade, en campagne ou en bord de mer, et le niveau de difficulté. Le produit est destiné aux établissements d’accueil des personnes âgées comme les EHPAD ou les EHPA. Les autres vainqueurs sont : l’entreprise Lifeina et sa Lifeinabox, plus petit réfrigérateur au monde conçu pour maintenir les médicaments à température optimale ainsi que la firme lyonnaise SameSame et son application mobile dédiée à la réadaptation des patients atteints de troubles du langage. Enfin, la société Posos, qui a inventé la première intelligence artificielle capable de répondre aux questions sur les médicaments, et la start-up Kiméa et sa solution Moovency, qui permet d’évaluer les risques de troubles musculo-squelettiques.

Lancey Energy Storage et Streetco, célébrées dans le genre « Smart city et Mobilité »

Cinq entreprises ont été élues dans la catégorie « Smart city et Mobilité ». Lancée en 2017 par deux étudiants, Arthur Alba et Cyril Koslowski, la start-up Streetco propose une application GPS mobile collaborative permettant aux personnes à mobilité réduite de se déplacer en toute tranquillité. Elle fait appel à la participation de tous ses membres pour cartographier les obstacles de la voirie que peuvent affronter les personnes handicapées : par exemple, des trottoirs inadaptés ou des travaux. Ces informations donnent droit à des récompenses comme des places de cinéma et des produits cosmétiques. Quant à l’entreprise Lancey Energy Storage de Raphaël Meyer, Gilles Moreau, Hervé Ory et Pierre Schefler, elle a développé en 2016, un radiateur électrique intelligent doté d’une batterie, capable de se charger en heures creuses quand le prix de l’électricité est au plus bas. L’objet adapte la température de chaque pièce en fonction du moment de la journée. Pour les créateurs, leur équipement permettrait de réduire la facture d’électricité d’au moins 50 %. Il est, actuellement, testé par des bailleurs sociaux, mais n’est pas encore disponible pour les particuliers. Les autres gagnants sont : Axibio et son équipement connecté de compactage et de séparation des biodéchets, Drust et sa plateforme d’intelligence automobile permettant d’adopter une conduite plus économe et moins polluante, ainsi que Cortexia et son système de computer vision optimisant le nettoyage de la voirie dans les villes.

Clevy et Makidoo, distinguées dans le palmarès « Services de proximité »

Quatre sociétés ont été récompensées dans la catégorie « Services de proximité ». Fondée en mai 2017 par Salim Jernite, la start-up Clevy a inventé une plateforme de création de chatbots dédiée aux salariés. Le but est de faciliter l’accès aux informations et de répondre rapidement aux questions fréquentes des collaborateurs dans de multiples domaines comme les ressources humaines ou les centres d’assistance. Les renseignements étant souvent éparpillés dans différents services et pas toujours transmis en direct. Quant à la société vendéenne Dream and Achieve de Sophie et Julien Comte, elle a créé en 2016 Makidoo, une application mobile de tournage vidéo guidé et de montage automatisé. Le programme s’adresse en priorité aux entreprises pour réaliser aisément des films de promotion ou des clips événementiels. L’utilisateur détermine un script et le logiciel l’aide sur les images et les interviews à effectuer sur son Smartphone. Par le biais d’un algorithme, une vidéo d’une minute sera alors montée en 45 secondes avec un générique et de la musique. Plusieurs abonnements sont proposés : le prix est de 49 euros par mois, mais peut monter jusqu’à 99 euros pour une formule premium. Depuis sa création, une soixantaine de sociétés utilisent l’application. Les autres lauréates sont : Luseed et sa borne interactive de pronostics sportifs permettant d’aider les marques à engager leurs audiences lors d’évènements, ainsi que Moffi et sa plateforme de location d’espaces de travail instantané.

Le marché mondial de l’IoT s’avère en pleine expansion. Sa croissance annuelle devrait avoisiner les 20 % entre 2015 et 2020, selon l’enquête annuelle du cabinet BCG (The Boston Consulting Group, entreprise internationale de conseil en stratégie, ndlr). Et le secteur devrait quasiment tripler d’ici deux ans pour atteindre 1 700 milliards de dollars, soit 1 525 milliards d’euros, selon IDC (International Data Corp, agence d’études spécialisée dans les marchés des technologies de l’information et des télécommunications, ndlr).

Ces start-up qui se spécialisent dans le secteur de la mort

La mort comme occasion de business… L’idée peut apparaître comme surprenante tant la disparition des êtres chers est censée rester une affaire privée et dénuée de tout aspect financier. Le secteur de la mort s’est toutefois engagé, ces dernières années, dans une profonde mutation. Rien qu’en France, le marché funéraire pèse environ 2,5 milliards d’euros. À l’ère du numérique et de l’innovation technologique, de plus en plus de start-up se spécialisent dans ce secteur encore tabou pour le transposer dans l’univers du e-commerce.

56 millions de morts ont été enregistrés dans le monde en 2015, selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé, ndlr). En 2025, le nombre de décès devrait dépasser celui des naissances, selon l’Insee (l’Institut national de la statistique et des études économiques, ndlr). Ces statistiques sont particulièrement importantes pour les start-up qui se consacrent au commerce funéraire. De la transmission de données, des cercueils connectés, un algorithme qui prédit le décès d’un patient, autant de projets inattendus qui voient le jour.

Aspire Health, l’algorithme qui prédit le décès

Cofondée par l’ancien sénateur américain Bill Frist et Brad Smith à Nashville, la start-up américaine Aspire Health anticipe le décès de patients gravement malades dans l’année qui suit. La société a calculé qu’un quart des frais d’assurance-maladie aux États-Unis, plus de 150 milliards de dollars, est dépensé pour les personnes qui vont mourir en l’espace de douze mois. Leur objectif, en prévoyant la date exacte du décès, est de limiter les traitements onéreux pour se focaliser uniquement sur les soins palliatifs à domicile et sur le bien-être des patients. Grâce à plusieurs algorithmes, la firme serait ainsi capable de prévoir la mort dans l’année, d’individus atteints de cancers, d’insuffisance cardiaque ou de maladies pulmonaires. En les identifiant, il serait alors plus facile de leur proposer une médication spécifique et adaptée. La société emploie des infirmières, des aumôniers et des médecins, en complément d’une équipe médicale existante. Ils sont disponibles 24 heures sur 24 pour se rendre au foyer du patient ainsi que pour dialoguer au téléphone. Depuis sa création, l’entreprise a travaillé avec plus de quinze mille malades et a réalisé près de cent mille visites à domicile par an. Ce concept a séduit le fonds d’investissement GV (anciennement Google Ventures, ndlr) qui a investi plus de trente-deux millions de dollars.

Digital Legacys : le cercueil connecté

Créée en 2013 par un couple habitant en Pennsylvanie, Lorie et Rick Miller, l’entreprise Digital Legacys propose de transmettre des souvenirs aux proches des défunts, à l’aide d’un outil particulier. Elle fournit des étiquettes QR (pour « Quick Response », code-barres sous forme de petit carré à modules noirs, ndlr) en acier inoxydable résistant aux intempéries qui peuvent être accrochées à un cercueil, un monument commémoratif ou une pierre tombale. Les visiteurs d’un cimetière munis d’un Smartphone et d’une connexion Wi-Fi scannent le code qui les renvoie à une page web intégralement constituée pour célébrer la mémoire du mort. Le site peut être protégé par mot de passe afin que seuls les proches puissent y accéder. Sur celui-ci vont alors défiler des photos, des vidéos, une biographie du défunt ainsi que ses morceaux de musique préférés. Un livre d’or est même disponible pour inscrire des messages d’affection. Les époux Miller ont inventé ce procédé dans l’intention de se remémorer joyeusement un parent, un ami ou même un animal de compagnie disparu et de transmettre un héritage aux générations futures. Côté prix, il faut débourser entre 99,99 dollars (soit 74 euros, ndlr) pour un accès d’un an et 149,99 dollars (soit 112 euros, ndlr) pour un accès illimité. Une sorte d’immortalité numérique pour les personnes décédées.

Transmitio aide à gérer la transmission numérique

Assurer la transmission des données numériques d’un entrepreneur décédé… Voici l’objectif que Benjamin Rosoor et Marc Bouguié se sont lancés en 2015 avec leur start-up française, Transmitio, en lançant une plateforme en ligne. Ils sont partis du constat que de nombreuses petites et moyennes entreprises disparaissaient en raison de la mort de leur dirigeant. L’augmentation de la dématérialisation des documents et l’usage du Cloud dans les sociétés a multiplié le nombre de codes et accès en possession des entrepreneurs. En moyenne, il y a vingt-sept identifiants que seul le directeur connaît. En cas de décès, la perte de ces données paralyse l’activité et menace l’avenir de la firme. Avec sa plateforme, Transmitio se charge de prévoir et gérer le transfert de ces mots de passe. L’homme d’affaires crée un espace personnel dont personne n’a accès et où celui-ci peut laisser des instructions d’utilisation. Un modèle de testament personnalisé et validé par un notaire lui est proposé. Il désigne alors un bénéficiaire par service comme son associé ou son comptable. Le document est ensuite enregistré au FCDDV (Fichier Central des Dispositions de Dernières Volontés, ndlr). Pour bénéficier de cette plateforme, l’entrepreneur doit débourser 399 euros.

Le marché de la mort connaît une expansion et une évolution depuis quelques années. Même la Mairie de Paris se lance dans ce secteur. Avec les SFVP (Services Funéraires de la Ville de Paris, ndlr), elle propose une offre « révolution obsèques » pour 789 euros, incluant un cercueil en pin massif et le transport du défunt en corbillard. La municipalité a également lancé une plateforme de crowdfunding, Tontine 2.0, afin d’aider les familles en difficulté, ayant peu de moyens pour financer l’enterrement d’un proche.

Rémunération du dirigeant : comment, à quelle fréquence ?

A la une des médias, les rémunérations des dirigeants des entreprises du CAC 40 font frémir les salariés qui souvent sans s’en rendre compte reporte cette image de démesure sur leur propre dirigeant. Certes les dirigeants disposent d’une liberté importante pour fixer leur rémunération, mais il convient de prendre en considération des aspects fiscaux, sociaux et financiers. Comment trouver le juste compromis ?

Salaire ou dividendes ?

Avant d’en fixer le montant, le premier choix à effectuer concerne le mode de rémunération. La forme juridique de l’entreprise permettra de pouvoir opter, ou non, pour une rétribution par le biais des dividendes. A défaut, ce sera par l’intermédiaire d’un salaire. Sur le plan social, le travailleur salarié (TS) et le travailleur non salarié (TNS) se distinguent quant au coût des cotisations. Le TS engendre des coûts de l’ordre de 60 % du revenu à verser, tandis que le taux n’est que de 30 % pour le TNS. En contrepartie, le TS bénéficie d’une couverture plus importante, en termes de retraite complémentaire ou d’assurance invalidité ou de décès. Fiscalement, dans les deux cas, la rétribution sera déduite de l’assiette de l’impôt sur la société, mais le choix effectué aura malgré tout un impact loin d’être neutre sur la trésorerie de l’entreprise.

Considérer sa trésorerie actuelle, et à venir

Au moment de définir le montant de sa rémunération, le dirigeant d’entreprise doit prendre en considération l’état de sa trésorerie, ainsi que les investissements potentiels qu’il envisage de faire. Une rémunération par le biais d’un salaire mensuel implique d’avoir une trésorerie avec le moins de retard possible, afin de pouvoir subvenir chaque mois au paiement de la somme, ainsi que des charges inhérentes. Ainsi, selon le type de clients et les modalités de paiements, il paraît important de reconsidérer son mode de financement. Un entrepreneur spécialisé dans le nettoyage qui avait jusqu’en 2012 une clientèle composée essentiellement de particuliers et de professionnels avait ainsi opté pour un versement de salaire mensuel. Les paiements de ses clients se faisant à court terme, la trésorerie de l’entreprise pouvait absorber cette charge sans problème. Mais en 2012,à la  suite d’un changement notable de son offre, sa clientèle devint essentiellement institutionnelle. Dès lors, les délais de paiement s’allongèrent considérablement, créant une problématique de trésorerie dont la solution vint en partie d’un changement de rétribution, mixte entre salaire plus faible et dividendes. Pour un dirigeant, fixer sa rémunération devra donc prendre en considération la trésorerie de l’entreprise, ainsi que les investissements potentiels à court et moyen terme, afin de ne pas plomber ses potentialités avec un mauvais choix stratégique.

Plus complexe qu’il n’y paraît

Définir soi-même sa rémunération n’est pas si simple qu’il n’y paraît. Il s’agit pourtant d’une question à laquelle tous les entrepreneurs doivent répondre. La réponse est finalement un savant mélange entre les besoins de rentabilité et de trésorerie de l’entreprise et nécessité personnelle. D’un point de vue fiscal, les impôts donnent un premier cadre qu’il faudra impérativement respecter. Le montant de la rémunération doit en effet correspondre à un travail effectif. Cette notion, si elle reste vague, implique d’éviter les excès. De plus, le code 39-1-1 du Code des impôts précise que la rémunération doit correspondre à celle des autres dirigeants de secteur équivalent. Dans la pratique, il s’avère que les patrons font preuve de modération au moment de se rémunérer, car la moyenne des salaires ne dépasse pas les 4000 euros net. Pour se rémunérer, attention toutefois à ne choisir qu’un mode de rétribution par les dividendes, les impôts pouvant considérer cette méthode comme une tentative d’échapper aux paiements des cotisations sociales.

Ces nouvelles solutions pour gérer sa flotte automobile

Beaucoup d’entreprises disposent d’un parc automobile alors que peu, finalement, se dotent des outils adéquats pour suivre et gérer au mieux leur flotte de véhicules. Mais l’apparition de nouvelles solutions comme la télématique embarquée pour des véhicules toujours plus connectés pourrait bien inverser la tendance. Les détails.

Au début des années 90, le marché de la flotte automobile connaît un engouement notable. Depuis, le nombre de véhicules présents dans les flottes d’entreprise a considérablement augmenté sur le territoire. Les flottes représentaient, à elles seules, 31,79 % du marché automobile français en 2017, selon le baromètre de l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise (OVE). Fin d’année dernière, le nombre d’immatriculations de véhicules d’entreprise avoisinait les 800 000. Sans doute autant de raisons pour lesquelles de nouvelles solutions voient le jour pour mieux gérer sa flotte automobile.

L’enjeu de la télématique embarquée

Connaître la position géographique de chaque véhicule, sa distance parcourue, le parcours emprunté, le temps de conduite mais également d’arrêt… C’est ce que permet la télématique embarquée. Née du progrès de l’informatique embarqué et des télécommunications, elle offre de nouveaux horizons à la gestion de flotte en termes de localisation, d’utilisation et type de conduite. Des boîtiers télématiques embarqués restituent des données précises afin de déterminer la consommation de carburant, le kilométrage, la vitesse moyenne, d’éventuels surrégimes mais aussi les freinages ou accélérations brusques. Des applications de suivi et de Des applications de suivi et de gestion de flotte proposent, par exemple, un boîtier GPS pour géolocaliser vos véhicules. Vous pourrez ainsi visualiser l’intégralité de votre parc automobile sur une seule carte, en temps réel, connaître les heures d’arrivée exactes de vos salariés sur leurs lieux de rendez-vous ou encore repérer un véhicule volé.

Favoriser l’éco-conduite

Garder un œil sur les comportements au volant de vos collaborateurs. Un principe simple qui pourrait permettre d’améliorer leur conduite. C’est désormais possible grâce à un assistant éco-conduite embarqué pour encourager à la prudence et favoriser l’adoption de bonnes pratiques au volant. Il s’agit là d’un bon moyen de renforcer le niveau de sécurité de vos salariés sur la route, sans pour autant avoir besoin de les surveiller constamment. Des systèmes de notation peuvent également être mis en place. En évaluant les points forts et les points faibles de chacun, des formations à la conduite pourront par la suite être proposées. En plus de vous aider à respecter vos engagements en matière d’environnement, l’éco-conduite a l’avantage de consommer moins et ainsi, de réduire vos coûts d’exploitation. Notez que, pour les sociétés jugées trop polluantes, l’État a mis en place des pénalités financières. Suivre l’empreinte carbone du parc, pour chaque véhicule, fait donc partie des éléments à ne pas négliger.

Depuis le 1er janvier 2017, les entreprises ont, par ailleurs, l’obligation de révéler à l’administration le nom des collaborateurs ayant commis une infraction routière au volant d’un véhicule professionnel. Et en cas d’oubli, la firme encourt une amende de 750 euros. Ainsi, pour ne plus l’omettre mais aussi pour gagner du temps, il est possible d’intégrer cette composante dans la gestion de votre flotte automobile. Ce type d’outils facilite en effet la procédure en vous permettant de l’effectuer en quelques clics.

Des services annexes

Pour ceux qui transportent de l’alimentaire, un suivi de la chaîne du froid demeure indispensable. La perte de marchandises périssables et même la mise en danger des consommateurs pouvant être mis en jeu, il vous incombe de veiller au respect de règles strictes. Pour protéger simplement vos marchandises, un système de régulation des températures allant des sondes au monitoring, en passant par la génération d’alertes, prévoit ce genre de suivi.

Autre option plus traditionnelle : les cartes carburant. S’adressant, en principe, à toutes sortes de flottes (voitures, poids lourds, deux roues…), elles donnent accès à des outils simples et efficaces pour mieux gérer son parc automobile. À titre d’exemple, Total a lancé sa carte « TOTAL GR » (qui inclue carburant, parking, lavage et péage, ndlr) à destination des professionnels et qui propose une multitude de services dédiés à la gestion de sa flotte.

De nouvelles solutions sont apparues ces dernières années pour la gestion et le suivi de son parc automobile. En plus d’allier gain de temps et réduction des coûts, elles permettent, dans le même temps, de réduire son empreinte carbone notamment grâce à l’éco-conduite, tout en renforçant la sécurité de ses collaborateurs au volant.

Comment célébrer la fête de la musique en entreprise ?

Le 21 juin, c’est la fête de la musique. Célébrée depuis 1982 en France, sous l’impulsion de Jack Lang, ancien ministre de la Culture et de la Communication, cette festivité populaire promeut la musique en invitant les amateurs et professionnels à montrer l’étendue de leur talent. Sur tout le territoire national, les Français envahissent les festivals, les concerts gratuits et les bars afin d’honorer cette manifestation culturelle qui s’est internationalisée en moins de trente ans. La société, lieu de travail, mais également espace d’échanges et d’émulation, n’échappe à la règle. La fête en entreprise est un bon moyen de souder les liens entre collègues et de se rapprocher de ses partenaires et clients. Voici quelques exemples pour organiser une soirée sous le signe de la musicalité.

36 % des Français assistent au moins une fois par an à un concert, selon un sondage réalisé par BVA en 2015. 55 % d’entre eux ont participé à des festivals et 72 % à la fête de la musique.
La musique est un langage universel. Cet art stimule le cerveau et invite au partage ainsi qu’à l’échange. Il permet, selon plusieurs études, une amélioration de la performance au travail et une diminution du stress et de la fatigue.

Organiser une soirée karaoké ou « blind test »

Qui n’a jamais chanté seul sous la douche ou en voiture… Mais avec un public en face de soi, pousser la chansonnette devient plus difficile. Le karaoké permet de dévoiler le talent de chacun en alliant gestion du stress, dynamisme et créativité. Il met en lumière les aspects insolites et insoupçonnés des collaborateurs. Les plus timides ne seront peut-être pas les plus silencieux devant un micro. Les comportements évoluent et les masques tombent quand les paroles d’une chanson se dévoilent.
Ce type d’animation team building permet d’identifier, de valoriser etmême de faire naître des leaders et des managers, dans un contexte positif. Quant au « blind test » musical, il favorise l’esprit d’équipe, la réactivité et le besoin de challenges. Chaque groupe doit reconnaître le titre de la chanson qui est lancée ainsi que son interprète, afin de marquer des points.

Faire appel à un groupe de musique ou un DJ

Faire appel à un groupe de musique ou un DJ pour créer un événement particulier dans l’entreprise peut constituer une bonne idée. Une animation musicale en direct confèrera une ambiance vivante et conviviale à la soirée, même si ce n’est qu’un bruit de fond. Les collègues, associés et clients échangeront sereinement autour d’un cocktail et dans un cadre souvent familier de l’entreprise. L’atmosphère restera ainsi moins bruyante et envahissante qu’un concert. Que ce soit du rock, du jazz, de la variété française ou de l’électro, l’environnement est propice à la rencontre, à la discussion et à la complicité. Créée en 2016 par trois amis, Antoine, Henri et Jean-Baptiste, passionnés de musique live, la start-up LiveTonight propose, à ce propos, une plateforme de mise en relation entre musiciens professionnels et établissements privés tels que les bars et les entreprises. En remplissant un formulaire sur le site, les clients trouvent des évènements proches de chez eux et choisissent des artistes parmi un large panel de filtres comme « genre musical » ou « tarifs ». Ce système est proposé dans plusieurs villes de France comme Paris, Lille, Caen ou Lyon. Aujourd’hui, le site recense plus de 400 musiciens.

Proposer aux membres de l’entreprise d’animer la fête

Dirigeants, associés et salariés peuvent s’unir pour offrir à tous, un bon moment musical. Des chorales d’entreprise se multiplient en France depuis plusieurs années : on en compte aujourd’hui 218 sur le territoire. Elles permettent de rassembler tous les membres d’une société, de détendre les relations et de rompre le cloisonnement ainsi que la solitude. Ces individus ressentiraient une sensation de bien-être favorable à la concentration dans leur travail. Débutants ou expérimentés, les collègues voient leurs relations modifiées et leurs liens fortifiés. L’entraide se crée et favorise le développement de l’entreprise. Le choix d’un thème insolite renforce également la cohésion d’un groupe et permet de passer un moment agréable propice aux plaisanteries, dans une ambiance détendue. Une soirée sur les années folles, période du jazz et du swing ou sur les années 60-70, ère du twist et du rock’n roll peut plaire au plus grand nombre.

L’anniversaire d’un collègue, le départ à la retraite d’un dirigeant, le succès d’un projet ou les fêtes de Noël constituent autant d’occasions pour préparer un événement d’entreprise. Mais la tradition est en train de se perdre. En 2015, 65 % des sociétés ont organisé une fête de fin d’année dans leurs locaux contre 83 % en 1998, d’après une enquête de la SHRM (Society for Human Resource Management, une association américaine de professionnels de la gestion des ressources humaines, ndlr). Et si on inversait la tendance ?

Événement d’entreprise : comment trouver une salle ? (Paris, Ile-de-France)

Qu’il s’agisse d’une grande occasion comme une soirée d’anniversaire ou d’un grand meeting pour ses clients, ou encore d’un événement à taille plus réduite, son organisation requiert une bonne logistique. Avant de vous lancer dans ce qui peut représenter une source de dépenses et de stress, quelques conseils sont à prendre en compte pour que votre investissement ne devienne pas contre-productif. Et le choix de la salle fait partie de vos priorités.

Choisir la bonne date

Avant de vous rendre sur les sites de location de salles, mieux vaut sélectionner une ou plusieurs dates, le plus en amont possible. Inutile de vous rappeler que, plus vous vous y prenez tôt, plus vous avez de chance que votre événement se révèle un succès. Rien ne sert de courir après la salle idéale si elle n’est plus disponible le jour J… À moins de vouloir attendre la dernière minute pour trouver une offre « désespérée » d’un lieu qui décide de vous faire un rabais, mieux vaut commander en amont sa salle pour plusieurs raisons. Déjà, les lieux les plus prisés s’avèrent souvent réservés plusieurs mois à l’avance, voire jusqu’à une année entière lorsque le lieu est particulièrement attractif. Ensuite, la date représente souvent un critère essentiel pour vos invités : vacances des enfants, matchs de foot de première catégorie, jours fériés, fêtes religieuses, grèves… Autant de critères à prendre en considération et qui dépendent davantage du profil de vos invités.

Les critères essentiels à la sélection de la salle

Comme le dirait votre banquier à propos d’un commerce : emplacement, emplacement, emplacement ! La salle de vos rêves doit être située dans une zone qui convient à vos invités afin qu’ils s’y rendent facilement mais aussi pour qu’ils puissent revenir dans les meilleures conditions. Inutile de louer un lieu idyllique si personne ne peut ou ne veut s’y rendre car peu inaccessible en transport, par exemple. Il vous faudra d’ailleurs penser à inclure des moyens supplémentaires en cas d’accès difficile comme des navettes. Les invités que vous cherchez à attirer ont également des exigences et des obligations, ne les oubliez pas !

La nature de votre événement doit, elle aussi, être prise en compte. Ce dernier doit pouvoir accueillir suffisamment de monde sans que vos invités ne soient à l’étroit. Vous devez aussi penser à sa capacité maximale et vous risquez d’être tenu pour responsable en cas d’incidents liés à un excédent de personnes lors de votre événement.

Les configurations possibles doivent également attirer votre attention. Inutile de penser à une salle qui ne pourrait respecter le planning de vos activités. Chaque partie de votre événement doit pouvoir s’effectuer le plus facilement possible et parfois, dans des « endroits » différents. Par exemple, si vous souhaitez organiser une conférence-cocktail, il vous faudra prévoir deux espaces distincts. À défaut, vous pourriez rencontrer bien des surprises lors de la transformation de votre salle. Une population professionnelle s’avère bien plus exigeante qu’une population dite amicale et pourrait être gênée, lors de la conférence, par toute forme de manutention.

Ceux à ne pas négliger !

  • le vestiaire : souvent négligé, il est pourtant nécessaire de le prendre en compte de sorte à ce que vos invités passent une bonne soirée en se délestant des différents éléments qui les encombrent (sacs et vestes notamment), surtout en hiver. N’oubliez pas de vérifier que la taille du vestiaire soit en adéquation avec votre événement et de prévoir la logistique des tickets.
  • le matériel audio et informatique : si vous souhaitez faire une conférence, le nombre de micros ou l’audibilité du son représente souvent un facteur décisif pour la réussite de votre évènement. La présence d’un écho peut perturber vos invités autant que vos participants. N’oubliez pas de préparer un nombre suffisant de micros, il est toujours désagréable de se retrouver avec un moment de flottement quand un seul micro fonctionne ou pire, lorsqu’il cesse de fonctionner… Le matériel informatique, de manière générale, doit être vérifié et compatible avec celui de votre prestataire. Si vous souhaitez réaliser une projection, par exemple, vous devez vérifier que vous pourrez brancher votre propre matériel avec les bons moyens de connexion ou que vous pourrez transférer facilement vos données. N’hésitez pas à décrire les formats utilisés et les moyens de transmission.
  • Le réseau téléphonique et la connexion internet : s’ils peuvent se révéler une gêne, ils peuvent également représenter une partie décisive du succès de votre événement. Inutile de prévoir des interactions via téléphone, si personne ne peut se connecter à un simple réseau téléphonique.
  • Le matériel pour le traiteur : frigidaire, présence d’une cuisine bien équipée (four, micro-onde, aération…) peuvent être nécessaires à la bonne exécution de la prestation. Le temps de rafraîchissement des boissons ou l’arrivée en avance d’un traiteur sont à prévoir !
  • Les horaires à confirmer : chaque salle détient ses horaires propres pour votre mise en place. Il est courant que votre délai d’installation soit très court. Vérifiez que vous serez en mesure d’être prêt dans les délais imposés par votre prestataire pour installer vos kakemonos, brochures et autres éléments essentiels.
  • La présence d’un espace de stockage : il peut s’avérer particulièrement utile si vous souhaitez récupérer votre matériel après l’événement ou le déposer avant sans être une gêne. Il vous incombe de vérifier la possibilité d’utilisation avant et après l’événement.

Les petits à-côtés utiles

La présence d’un supermarché  et de commerces notamment en cas d’imprévus : oublis de matériel tels que le scotch, les sacs poubelles s’ils ne sont pas fournis, besoin de s’approvisionner à la dernière minute… D’autres éléments restent à regarder pour le confort de vos participants tels que l’emplacement des sanitaires ou encore la qualité des chaises qui sont mises à disposition par votre prestataire. N’oubliez pas de visualiser comment vous allez accueillir vos participants et VIP. Une pièce à part ou un espace dédié peut se révéler un vrai plus pour votre organisation.

Des idées simples pour trouver la salle de votre réussite

Pour bien commencer, listez l’ensemble de vos critères avant de partir à la recherche de votre salle. N’hésitez pas à les diviser en plusieurs catégories : essentiels, secondaires, subsidiaires. Vous pourrez ainsi évaluer si vous êtes en mesure de faire des compromis et ne pas exclure l’ensemble des salles qui ne répondent pas à tous vos critères. N’oubliez aucune contrainte liée à l’animation. Trouver sa salle représente souvent le parcours du combattant alors n’hésitez pas à être le plus précis possible sans rien omettre.

Pour effectuer votre recherche, rien de plus simple, certains sites vous proposent la location de salles et effectuent un tri pour vous, selon vos critères. N’hésitez pas à commencer en vous basant sur vos critères essentiels. Inutiles de perdre du temps à référencer l’ensemble des salles. Avant de valider votre choix, n’oubliez pas que chaque salle à sa manière de fonctionner et que certaines vous imposent le choix du traiteur. Une salle peut se révéler moins coûteuse en apparence mais compenser sur le traiteur.

Coupe du monde 2018 : quel impact économique en France ?

Jeux Olympiques, Super Bowl, Coupe du monde… Les événements sportifs fédèrent de plus en plus et génèrent une audience impressionnante. Rien que pour l’édition 2010 de la Coupe du monde en Afrique du Sud, 3,2 milliards d’individus se sont réunis devant leur télévision pour visionner l’une des compétitions sportives les plus regardées de la Planète. Cet événement est également une occasion de générer des recettes impressionnantes, pour les pays investis comme pour les autres. The NPD Group, leader mondial des études de marché, s’est intéressé aux différents secteurs de l’économie française et a anticipé leur évolution pendant le Mondial sur la base des précédentes compétitions. Selon l’institut, la France pourrait enregistrer 45 millions d’euros de chiffre d’affaires grâce à plusieurs secteurs d’activité.

Les compétitions sportives peuvent avoir un impact positif ou négatif sur l’économie des pays qui les organisent. En 2014, le Brésil a organisé la Coupe du monde de football la plus onéreuse de tous les temps avec environ 13,9 milliards de dollars. Le ministère du Tourisme a estimé à 15 milliards de dollars les recettes liées à la Coupe du monde de football. Cela correspondrait à un bénéfice d’environ 1,7 milliard de dollars et 0,7 % du PIB. Quant à l’Euro 2016, orchestré en France, elle a généré 1,2 milliard d’euros pour le pays dont 625,8 millions pour le secteur du tourisme et 596 millions pour le volet organisation, selon l’étude menée par l’organisme Keneo et le centre de droit et d’économie du sport de Limoges (CDES). La compétition, organisée de juin à juillet 2016, a également permis de booster plusieurs secteurs d’activité dans le pays comme l’hôtellerie, la restauration et la vente de téléviseurs. Même si la Coupe du monde 2018 se déroule en Russie, la compétition peut être une aubaine pour l’économie des autres pays, notamment celle de la France.

Le secteur du jouet et de la vente de téléviseurs aux premières loges

Les vignettes Panini FIFA Moscou 2018 séduisent les jeunes français. Le paquet de cartes était le jeu le plus vendu en France pendant la troisième semaine du mois de mai avec 400 000 exemplaires. Un phénomène également visible en Europe puisque ces objets étaient dans le top 5 des ventes au Royaume-Uni, en Belgique ainsi qu’en Espagne. Rien que pour la dernière Coupe du monde, les ventes auraient avoisiné les 14 millions d’euros. Un record qui a été battu durant l’Euro 2016, avec plus de deux millions et demi de jouets, paquets de cartes et vignettes vendus pour un chiffre d’affaires estimé aux alentours des 20 millions d’euros. Côté ventes de téléviseurs, même constat. L’événement footballistique est l’occasion pour un certain nombre de Français de changer leur équipement multimédia. Carrefour a enregistré une hausse de ventes de ses télévisions de plus 40 % entre mai et juin. Les consommateurs se tournent principalement vers la 4K (format d’image numérique ayant une définition supérieure ou égale à 4 096 pixels de large, ndlr), avec plus de 92 % des ventes, selon le comparateur de prix Idealo. Cette hausse est justifiée par une stratégie simple des magasins, celle de baisser les prix pour attirer les clients. Pour l’achat d’un téléviseur 4K, il faut aujourd’hui compter 1 572,50 euros alors qu’en 2016, il aurait fallu débourser 2126,64 euros. Cinq millions de téléviseurs devraient, par ailleurs, être vendus en 2018.

Du bon pour le domaine de la restauration

Selon The NPD Group, le marché de la restauration en profite aussi avec une fréquentation qui devrait augmenter de 20 % les soirs de matchs. Déjà lors de L’Euro 2016, les pubs, bars et brasseries ont vu leur clientèle se multiplier. Sur 20 % des visites des brasseries le soir, en règle générale, le chiffre avait bondi de 5 points au mois de juin pour atteindre les 25 %. Le pourcentage de jeunes, entre 18 et 35 ans, a également évolué pour avoisiner les 25 % des visites, contre 18 % habituellement. Les plateformes de livraison de repas à domicile saisissent ainsi l’occasion pour tenter d’augmenter leur chiffre d’affaires. 60 % des professionnels de la restauration constatent une hausse des commandes lors d’événements sportifs majeurs, selon une étude réalisée par Deliveroo. Ils cherchent d’ailleurs tous à séduire le consommateur avec des opérations marketing. Deliveroo a donné son coup d’envoi avec l’opération « un plat acheté = un plat offert » dans plus de 500 restaurants partenaires et offre des menus à – 20 % pendant toute la durée du Mondial. McDelivery, le service de livraison de repas de McDonald’s, en partenariat avec Uber Eats, a sollicité huit célébrités du football pour promouvoir sa marque comme Andrea Pirlo, joueur de l’équipe d’Italie, ou encore Marcel Desailly, ancien joueur de l’équipe de France. Just Eat offre, quant à lui, des réductions en fonction des scores des Bleus pendant quarante-cinq minutes après les matchs et des promotions sur les offres de KFC. La société s’attend à 50 % d’activité supplémentaire lors des matchs de l’équipe nationale.

Le marché du BTP déjà récompensé

La Russie a fait appel à plusieurs entreprises françaises du BTP qui ont reçu des investissements pour la construction et la rénovation des stades. Freyssinet, filiale française de Vinci Construction, a effectué son travail sur le stade de Volgograd, qui peut accueillir jusqu’à 45 000 supporters. C’est durant l’été 2017, que l’entreprise a réalisé l’assemblage et le levage de la toiture câblée de l’enceinte sportive. Spécialisée en ouvrages de génie civil, la société a créé la structure et a défini les méthodes de construction. Pour les travaux, elle a également livré 650 tonnes de câbles clos et 250 tonnes de déviateurs pour la connexion entre les câbles et la structure en acier de la toiture. La petite PME normande experte en équipements sportifs, Metalu Plast, a fourni 50 % des grandes infrastructures russes en abris de touche, soit 30 unités, pour équiper les stades d’Ekaterinbourg, Rostov, Samara, Volgograd, Saransk et Nijni Novgorod.

Le paradoxe, c’est que le pays organisateur de la Coupe du monde, la Russie, ne serait pas en mesure de profiter totalement des milliards de recettes que pourrait engendrer la compétition. L’effet sur l’économie russe devrait être « très limité » avec des bénéfices inégalement répartis sur son territoire, d’après l’agence Moody’s (agences de notation financière, ndlr). Son impact devrait même se révéler moindre par rapport à celui des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi en 2014. Quant à la Suisse, elle est la première à profiter des retombées du Mondial car elle abrite un nombre important de sièges d’organisations sportives internationales comme la FIFA, qui fabriquent les billets. Le pays a vu sa croissance stimulée par les revenus de ses précieux tickets, à tel point qu’elle a, d’ores-et-déjà, enregistré un surcroît de croissance de 0,2 %, selon le Seco (Secrétariat d’État à l’économie, centre de compétence de la Confédération suisse ayant trait à la politique économique, ndlr).

Comment monter un projet d’entreprise

Vous rêvez de vous installer à  votre  propre compte et de développer  votre  propre business. Mais avant de se lancer concrètement dans cette aventure, il est nécessaire de structurer ses idées et de monter un dossier pour présenter son projet. Voici un petit B.A-BA de toutes les questions à se poser et des procédures pour monter un projet d’entreprise.

Mon idée est-elle viable ?

Avant de créer une entreprise , déterminez bien les limites de votre projet :

  • quel est votre produit, quelle est votre cible,
  • existe-t-il un marché potentiel et quelle en est la taille,
  • quelles sont vos attentes en termes de parts de marché,
  • qui sont vos concurrents,
  • qui sont vos clients,
  • le projet est-il faisable,
  • quels sont les besoins et les moyens à mettre en œuvre (ressources matérielles, financières et humaines), etc.

Posez-vous les bonnes questions afin de savoir si votre projet a de l’avenir et durera dans le temps.

Serais-je un bon entrepreneur ?

Faites un bilan personnel pour savoir si vous serez à la hauteur pour le projet que vous allez entreprendre :

  • avez-vous le savoir-faire pour le métier dans lequel vous vous engagez, et dans le cas contraire,
  • identifiez les formations dont vous aurez besoin,
  • quels sont vos objectifs,
  • quelles sont vos motivations, vous pousseront-elles à aller jusqu’au bout,
  • de quelles ressources disposez-vous,
  • avez-vous la personnalité et l’étoffe d’un entrepreneur, etc.
  • Il serait judicieux d’effectuer un bilan de compétence pour déterminer ces points.

Identification des capitaux

Faites également le point sur ce que vous avez déjà à votre disposition pour le projet que vous montez car la banque n’offrira qu’une partie de votre financement :

  • quels apports personnels pouvez-vous apporter,
  • quels genres de garantie pouvez-vous offrir pour un prêt,
  • de quel montant disposez-vous pour démarrer votre activité.

Faites ensuite un devis précis de vos besoins en termes d’emprunt et listez les moyens financiers auxquels vous allez avoir recours pour mener votre projet à terme.

Se fixer une stratégie et des objectifs de vente

Une fois le projet bien cadré, décidez de la marche à suivre pour vendre votre produit et du montant à investir pour une bonne stratégie de communication en termes marketing et publicitaire. Déterminez également quels sont vos objectifs de vente à court, moyen et long terme, le chiffre d’affaires prévisionnel, la rentabilité du projet, les parts de rémunération escomptées en ce qui vous concerne ainsi que d’éventuels investisseurs.

To do list

Lorsque toute la partie théorique de votre projet sera bien définie et couchée sur papier, attelez-vous au côté pratique. Faites une to do list de toutes les démarches et formalités que vous allez entreprendre, de toutes les entités auxquelles vous allez avoir recours : la banque, les assurances, la mairie, les abonnements, le matériel, la création proprement dite de l’entreprise, etc. Listez de même tous les papiers administratifs dont vous aurez besoin pour votre démarche : statuts et autres formulaires.

Le plus important lorsqu’on monte un projet d’entreprise est de se faire accompagner. De nombreux réseaux ou institutions sont là afin de vous aider dans les démarches à suivre et les ressources nécessaires. Adressez-vous notamment à l’AFE (Agence France entrepreneur) ou au sein même du Pôle Emploi avec le dispositif NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise).