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MesDépanneurs, l’atout dépannage à domicile d’Engie

Rachetée en 2017 par Engie pour développer sa gamme de services aux particuliers, la startup MesDépanneurs est une success story à la française qui ambitionne de révolutionner le dépannage à domicile.

Présente depuis quatre ans au CES de Las Vegas et investisseur dans de nombreux projets entrepreneuriaux, Engie a choisi de miser sur les startups pour innover et développer de nouveaux services. L’énergéticien a ainsi acquis 100% du capital de la startup MesDépanneurs en 2017 pour s’imposer comme un acteur majeur des services à domicile. Forte de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires, cette success story à la française ambitionne de révolutionner le dépannage à domicile en recréant de la confiance sur un marché entaché par les anomalies en tout genre.

Lutter contre les arnaques

Fondé en 2013 par deux anciens de Télécom Paris, Alexandre Gushchin et Katia Sogreeva, MesDépanneurs met en relation les particuliers avec plus de 700 artisans de confiance dans 25 agglomérations françaises. Avec une promesse forte : des professionnels sélectionnés au préalable, des prestations calées sur le prix moyen du marché et une estimation automatique du tarif afin d’empêcher les mauvaises surprises. Une solution qui séduit aujourd’hui près de 3 000 clients par mois, avec un taux de satisfaction qui avoisine les 90%.

Et pour cause : les abus sont nombreux dans le secteur du dépannage à domicile et visent principalement les séniors et les personnes les plus vulnérables. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) notait ainsi en 2016 que les méthodes employées par certains professionnels indélicats étaient de plus en plus agressives et que les plaintes des consommateurs portaient sur des montants de plus en plus importants. Au cours de ses enquêtes menées en 2017, l’administration a ainsi sanctionné 56% des établissements qu’elle a contrôlés, contre 55% en 2016. Les plaintes de particuliers envers les chauffagistes, les vitriers, les serruriers ou encore les plombiers ont, quant à elles, augmenté de 7% par rapport à 2016.

Engie veut multiplier l’activité de MesDépanneurs par cinq en trois ans

Avant d’être racheté en 2017, la solution de MesDépanneurs avait suscité beaucoup d’intérêt de la part des investisseurs. La startup avait ainsi été sélectionnée en 2013 dans le cadre du concours « 101 projets » soutenu par Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon. En 2015, la Maif s’est intéressée à son tour au service créé par Alexandre Gushchin et Katia Sogreeva en investissant 1,7 million d’euros pour assurer son développement.

Désormais propriété du groupe Engie, MesDépanneurs vient compléter l’offre de sa filiale Engie Home Services (anciennement Savelys), spécialisée dans l’entretien de chaudières et de la climatisation. L’énergéticien compte désormais multiplier l’activité du service par cinq d’ici deux à trois ans, en capitalisant notamment sur la notoriété de la marque Engie. Une manière de prendre position sur un secteur de plus en plus concurrentiel et promis à de belles perspectives de croissance dans les années à venir.

Les 6 critères déterminants pour choisir ses bureaux

Avant de vous lancer dans votre recherche de locaux, certains éléments sont à prendre en compte pour ne pas vous retrouver bloqué dans des bureaux qui ne vous conviendraient pas. Le confort et la qualité de vie au travail ainsi que les nouveaux modes de fonctionnement des salariés ont fortement bouleversé les manières de choisir ses locaux. Voici quelques critères pour vous aider à faire une sélection pertinente.

1/ La localisation comme critère numéro 1

Il s’agit du premier critère des entrepreneurs : l’accessibilité. Avant d’investir ou de faire de la location de bureau, il s’avère souvent nécessaire de penser au confort de vos salariés en termes de transports. Qu’il s’agisse de transport véhiculé ou en commun, vos bureaux doivent demeurer accessibles facilement. N’hésitez pas à établir un diagnostic de l’ensemble des lieux d’habitation de vos salariés afin de déterminer l’endroit qui serait le plus agréable pour tout le monde. Vous pouvez, bien sûr, penser à vous doter de locaux dotés d’un parking privé ou à proximité de lieux de stationnement mais l’idéal reste qu’il soit accessible par tous quel que soit leur mode de locomotion. N’hésitez pas à vérifier que vos locaux seront accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ascenseur, couloirs, portes, sanitaires, poste de travail doivent être adaptés. Tenez compte des commerces à proximité de votre entreprise notamment si vous n’avez pas de cafétéria, de cuisine ou de service de restauration intégrée. Se déplacer loin pour trouver de quoi se restaurer ou encore l’absence de lieu où vous retrouver avec vos équipes pour partager un moment convivial ou célébrer vos victoires pourrait vite peser sur le moral et la productivité des équipes.

2/ Le prix : une évidence

Il représente bien évidement le second critère. Inutile de chercher des locaux qui seraient dans une zone bien trop onéreuse pour vous. Il ne s’agit pas forcément de choisir le moins cher par rapport à la surface désirée mais d’établir un réel rapport qualité-prix. Choisir le moins cher peut s’avérer néfaste pour attirer des talents ou ne permet pas toujours  d’offrir une qualité de vie optimum à vos salariés et peut avoir une influence sur leur motivation. Le prix peut être impacté par différentes aides également notamment dans les zones où l’Etat souhaite développer les activités. N’hésitez pas à consulter les différents sites en ce sens. N’oubliez pas d’intégrer le montant des taxes locales lors de votre calcul.

3/ La surface et l’aménagement des bureaux

La surface représente également une donnée prioritaire. On considère généralement qu’il est idéal d’avoir une surface entre 10 et 15m² par salarié. Cette surface dépend beaucoup de votre aménagement intérieur puisque vous pouvez opter pour des bureaux fermés ou en open space. Si on se projette généralement sur la surface de bureau, les rangements sont à associer à votre choix. N’oubliez pas de contrôler les normes de sécurité notamment incendie, lorsque vous vous visualisez dans vos locaux. Vous pouvez faire appel à un professionnel si vous souhaitez vérifier l’organisation de vos bureaux en fonction de l’espace disponible. Votre surface doit prévoir l’évolution de vos équipes car si, aujourd’hui, la surface peut vous paraître adéquate, vous pouvez rapidement vous trouver à l’étroit si votre activité se développe.

4/ Ne pas penser qu’au bureau

Bien sur la surface, l’accessibilité et l’emplacement demeure déterminant dans votre choix des locaux mais la possibilité d’offrir des services aux salariés pourrait représenter un critère majeur à intégrer avant de vous décider. Une étude de Toluna affirmait ainsi que 60% des Français déclarent qu’un bon aménagement des locaux sert avant tout à la motivation et contribuait à leur envie de rester dans l’entreprise.  D’autres aspects comme la présence de lumière ou d’espace de repos sont également un facteur de bien-être à ne pas écarter. Dans votre agencement, n’hésitez pas à penser à la cafétéria puisque 20% d’entre eux déclaraient vouloir y avoir accès. Les espaces verts, salles de sport, … représentent aussi une bonne manière d’attirer et de fidéliser vos équipes.

5/ Style de bureau et activité

Vous pouvez opter pour du neuf ou de l’ancien selon vos préférences et surtout selon  l’image que vous souhaitez offrir tant à votre clientèle que vos équipes mais ce choix  doit correspondre aussi à l’âge de vos équipes afin de créer une ambiance adaptée aussi bien en interne qu’en externe non seulement à votre activité mais à l’atmosphère qui fait partie des incontournables. Que vous optiez pour un style contemporain ou plus ancien, il s’agit pour vous d’associer la culture de votre entreprise avec le style de bureau choisi sans copier ce que font les grands groupes ou les pionniers du web mais véritablement de l’adapter à vos besoins et vos équipes.

6/ Location ou achat.

Ce critère pourrait être le premier puisque votre surface financière pourrait d’office vous empêcher d’opter pour l’achat. Des inconvénients et des avantages existent dans les deux cas. La location reste privilégiée par les entreprises aujourd’hui. L’achat vous permet de constituer un patrimoine et d’insérer dans vos comptes les dépenses immobilières à long terme. Vous vous offrez également de la tranquillité sur un sujet majeur que sont les locaux. Mais si l’achat peut paraître une bonne option, il impose d’avoir une vision claire et long terme de l’entreprise afin que vos équipes ne se retrouvent pas de plus à l’étroit dans des bureaux ou dispatchés sur différents sites, faute de place. La location offre une souplesse. Dans les métropoles dynamiques, des offres vous permettent de ne pas vous engager comme le coworking ou d’éviter de vous occuper des services vous-mêmes (internet, téléphonie…).

La cybersécurité, la star incognito au plus grand salon high-tech du monde

Avec les objets connectés, la sécurité et de la protection des données se sont placées en star incognito au CES Las Vegas. La question de la sécurité n’est guère anodine car les objets connectés sont reliés le plus souvent à Internet et à partir du moment oùl’on se connecte sur les réseaux, il existe un risque et il ne faut jamais le sous-estimer.

Aujourd’hui, la technologie est partout : les maisons intelligentes, les voitures autonomes, les objets connectés, la santé numérique, la réalité augmentée… Les entreprises de tous les secteurs ont été présentes dans ce temple du futur pour exposer leurs nouveautés ou découvrir celles des concurrents et séduire clients et investisseurs. La sécurité s’est imposée avec la connectivité des objets du quotidien à Internet.

Le consommateur doit être conscient des risques

Si vous contrôlez votre maison à l’aide d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe relié à Internet et si votre boîte mail est piratée, une personne aux intentions malhonnêtes aura l’opportunité de réinitialiser vos accès sans difficulté. Or, comme maintenant chacun le sait, personne n’est à l’abri de piratage. Internet représente un sésame pour les hackers, facile à contourner pour atteindre une cible.

Le consommateur doit se montrer vigilant et étudier la fragilité ou les fragilités des objets connectés qu’il a mis en place comme par exemple sa porte de garage, son portail, la serrure connectée de sa maison. Il demeure évident que les entreprises doivent informer les clients des risques encourus et doivent étudier les failles possibles. Il s’agit de savoir comment éventuellement les parer avec des moyens de surveillance notamment non connectés à internet pour se protéger de manière optimum.

La fibre optique, une solution mise en place par certaines villes

Pour limiter les risques, les caméras de la ville de Bruxelles ne sont pas connectées à internet. Or, s’il s’avère presque impossible pour un hacker de dérober les images du réseau de caméras publiques, pour la caméra connectée du client lambda, Internet représente un risque potentiel. En conséquence, les entreprises qui développent ces objets connectés doivent aussi permettre à leurs clients de prendre le moins de risques possibles.

Certes, les fabricants, après nombre de réclamations des utilisateurs, ont fait de la protection des données et de la vie privée une priorité en créant des objets connectés davantage sécurisés. Les clients deviennent très méfiants car ils craignent que les systèmes de protection des personnes du foyer ne soient pas aussi performants que les fabricants le prétendent.

Les attaques via l’Internet des Objets

L’Internet des Objets ne cesse de croître ces dernières années. Un rapport publié par IDC affirme que 745 milliards de dollars seront investis en 2019 dans ce secteur. En 2020, ce sont 20 milliards d’objets connectés qui seront branchés à nos réseaux. Dans l’entreprise, l’IoT les smartphones et les tablettes, utilisés par les collaborateurs sont la partie la plus visible mais des outils comme la badgeuse, la vidéosurveillance… contiennent des données qui transitent toutes par le cloud » selon McAfee. En 2017, une attaque sans précédent baptisée Reaper avait infecté des millions d’objets connectés de marques comme D-Link, Netgear ou Linksys pour s’en servir à des fins peu louables.

La démocratisation des réseaux sociaux, le maillon faible

Selon McAfee, la démocratisation des réseaux sociaux, du cloud et de l’IoT contribue à la démultiplication des supports d’attaques potentiels pour les cybercriminels. McAfee rapporte qu’actuellement près de 21 % du contenu géré dans le Cloud contient des documents à caractère sensible, comme des données personnelles ou confidentielles. Le rapport prévoit une hausse significative des attaques ciblant le Cloud. Les réseaux sociaux qui cumulent des quantités considérables de données seront également une cible privilégiée.

Enfin le développement de l’IoT au sein des foyers va augmenter le risque d’attaques effectuées directement chez les particuliers. Ainsi, les malwares passeront par les smartphones, les tablettes et les routeurs pour accéder aux assistants numériques puis aux objets connectés.

Une fois infectés ces derniers servent de porte d’entrée au sein même du foyer. McAfee parle de « botnet » ou « machines zombies » pour qualifier les objets connectés infectés. Outre l’accès constant aux données personnelles des utilisateurs, ils offriront la possibilité aux cybercriminels de prendre le contrôle des fonctions domotiques.

La cybersécurité, la star incognito au plus grand salon high-tech du monde ?

Les 26 start-up sélectionnées par Business France à l’avenir prometteur !

26 start-up de la French Tech sélectionnées  par Business France pour le CES 2019 exposent sur le French Tech Pavilion. Celui-ci réunit également pour la première fois les start-up sélectionnées par les régions. Un regroupement qui améliorera sans nul doute la visibilité des start-up françaises et surtout d’apporter une cohérence d’image sur ce salon international.

Adok

Adok a conçu la solution d’Assistant de Meeting Intelligent AMI, un appareil qui transforme toutes les surfaces en écran tactile et une plateforme logicielle pour améliorer la productivité. Il valorise le temps, même en réunion. Préparer, mener et débriefer une réunion deviendra un jeu d’enfant.

APP-ELLES

Une app solidaire des femmes victimes de violences. Répondant aux principaux besoins d’assistance face à une situation de violence, App-Elles® propose dans une interface simple et intuitive des fonctions d’alerte, d’appel et de recherche optimisées.

ARCHOS

Archos présentera ses solutions de démocratisation en matière d’Intelligence Artificielle et de Blockchains :

  • ARCHOS Hello, ses compagnons du quotidien, allient l’image à la voix, dans le plus grand respect de la vie privée,
  • ARCHOS Safe-T, ses portefeuilles de crypto-actifs.

ARTIRIS

La start-up a conçu un diffuseur de parfum connecté et 100% sur-mesure Il permet à partir de 5 capsules d’huiles essentielles naturelles de composer son parfum en temps réel. Devenir d’un simple geste le créateur de l’ambiance olfactive qui vous correspond parfaitement.

AVEINE

Aveine a développé un aérateur de vin connecté avec un capteur de température. L’application qui l’accompagne permet de régler l’aérateur en scannant l’étiquette du vin. Elle suggère une aération optimale de dégustation en fonction du vin.

BLENDBOW

Blendbow présentera B+B Mixologik, une machine à cocktails à destination des professionnels de la restauration. Celui-ci permet de faire tous type de cocktails en moins d’une minute.

CARFIT

CARFIT utilise des technologies d’intelligence artificielle pour analyser en temps réel les vibrations des véhicules pour comprendre leur usage et anticiper les besoins de maintenances liés aux pièces d’usure du train roulant (freins, pneus, roues, amortisseurs, etc..) qui sont sous-équipées en capteurs.

COLEEN

Coleen concoit et fabrique le vélo électrique de demain, design, léger, confortable, un vélo proposant une autonomie de 100 km. Plus qu’un design… Que vous soyez passionné de mécanique, nostalgique de véhicules anciens ou amateurs de belles pièces, Coleen vous entraine dans un voyage à travers le temps. Un vélo connecté qui s’inscrit dans la modernité. Chaque ebike est équipé d’un système de démarrage Keyless permettant le démarrage du Coleen à l’approche du Smartphone ainsi que le verrouillage/déverouillage de la batterie. L’application reporte l’ensemble des informations sur le mobile pour ne laisser que l’essentiel dans le champ de vision du conducteur. L’ensemble de l’électronique fonctionne sous une tension de 48V améliorant l’efficacité du système. Ainsi, il est capable de supporter un couple élevé sur une longue distance. Chaque Coleen intègre un système de tracking GPS permettant d’être alerté et de suivre en temps réel le vélo en cas de vol.

CHRONOLIFE

Chronolife a développé une solution de monitoring des patients à distance sous forme de t-shirt connecté + application pour les patients souffrant d’insuffisance cardiaque. Le système fournit un suivi continue et permet d’alerter les patients et médecins en cas de besoin.

CUBE YOUR LIFE

Cube your Life est une Start-up créée fin 2017 qui développe un objet connecté innovant et révolutionnaire pour s’Amuser Partout Ensemble : le Cube, contenant jusqu’à 80 jeux de société pour petits et grands.

E-VONE

E-vone, est la 1ère chaussure connectée avec détection automatique de chute grâce à de l’intelligence artificielle embarquée. La finalité d’E-vone est de préserver l’autonomie des personnes âgées ou fragilisées, en favorisant leur liberté de déplacement et de tranquilliser les proches en donnant l’alerte rapidement en cas de problème.

EYE LIGHTS

Eyelights, c’est la solution de réalité augmentée pour la mobilité. Eyelights affiche les informations de conduite directement dans votre champ de vision.

Forward Labs

La start-up parisienne présentera Padam, une enceinte sans fil qui se connecte directement, grâce au Wifi, aux services de streaming en ligne.

HAVR

La start-up a développé une serrure utilisant la lumière comme système d’ouverture. Couplée à l’application mobile et à la plateforme web, elle permet de partager, paramétrer et gérer les clés numériques de vos locaux depuis votre smartphone.

HELITE

Helite présentera B’Safe. C’est le premier système airbag intelligent et 100% autonome qui protège les cyclistes en cas de chute ou d’accident. Un gilet qui peut sauver des vies, améliorer la sécurité et l’expérience des cyclistes en ville et lors de leurs trajets au quotidien.

HITECH-ONE MODULUM

La start-up présentera Modulum, une plateforme IoT modulaire permettant de créer de nouveaux objets et services connectés sans connaissance technique. Modulum donne la capacité à tout un chacun d’innover et de basculer vers le monde de l’entreprenariat à partir d’une idée. Une des briques permet de se connecter et d’utiliser la nouvelle technologie émergente : la blockchain.

JUST MINING

Just Mining est une société spécialisée dans la blockchain et les cryptomonnaies. Notre objectif est de rendre cette technologie accessible au plus grand nombre. Le Warmer Bob est une solution intelligente pour les particuliers alliant minage de cryptomonnaies et efficacité énergétique.

MEERSENS

Meersens est une solution (IoT + Apps) unique au monde, qui permet à tous les consommateurs de pouvoir tester leur environnement immédiat qui peut avoir un risque pour la santé : qualité d’air et de l’eau, les UVs, les ondes, les pesticides, les allergènes…. et de proposer des solutions personnalisées. Elle agit comme une sentinelle, c’est le gardien de votre santé !

MOONA

Moona a pour mission d’aider les gens qui souffrent de problèmes de sommeil. Basé sur de la recherche médicale, son système intelligent régule la température corporelle et s’adapte aux préférences individuelles pour améliorer la qualité de vos nuits.

NANOMADE

Nanomade, grâce à sa technologie brevetée, rend n’importe quelle surface (rigide, courbe, flexible) et n’importe quel matériau sensible au toucher et à la pression. L’entreprise propose des modules de capteurs réinventant les interfaces tactiles pour les marchés du smartphone, de l’automobile et du bâtiment intelligent.

0W1

0W1 audio conçoit des systèmes audios intelligents répondant aux attentes des mélomanes les plus exigeants. Notre vision est d’utiliser leur excellente qualité sonore comme base pour créer de nouvelles expériences utilisateur.

R-PUR

Le masque R-PUR, c’est le premier masque anti-pollution made in France, connecté et spécialement conçu pour les utilisateurs de 2 roues.

Ce masque vous permet de respirer un air pur en filtrant les particules toxiques présentes dans l’air, le tout sans faire de compromis sur le confort et le style.

On le doit à une jeune start-up parisienne lancée en 2016 par deux jeunes ingénieurs informatiques, sensibles au gaz d’échappement en allant travailler au quartier de la Défense. Ce masque bénéficie de plusieurs couches de filtration, dont une assez particulière.

Snips

La start-up française propose une plateforme vocale pour les objets connectés. Sa technologie permet de conserver les données transmises en local, afin d’éviter les problématiques de protection des données.

VELCO

Velco créé des solutions connectées pour une mobilité urbaine plus intelligente et personnalisée. Wink Bar, le premier guidon de vélo connecté (Award Smart Cities CES 2018). Tom-E, l’accessoire de navigation universel adaptable sur de nombreux moyens de transports.

VIVOKA

Vivoka est une société spécialisée dans la reconnaissance vocale et l’intelligence artificielle. Notre ambition est simple : révolutionner l’interaction Homme-Machine par le biais de la voix. Qu’importe votre domaine d’activité, notre métier est de créer un lien conversationnel inédit entre vous et vos utilisateurs. Nous nous adaptons à tous types de supports, et prenons en compte votre contexte et environnement.

WISHARINGS

La start-up présentera les solutions de Lussya expérience : Lussya One, petite « nespresso » du soin bien-être qui permet de préparer des soins cosmétiques ou d’aromathérapie à la maison, et Lussya App qui guide l’utilisateur dans son expérience bien-être.

Le CES de Las Vegas 2019, le défi de plus de start-up françaises

Au CES de Las Vegas, qui s’est déroulé du 8 au 12 janvier 2019, plus de 330 start-up française se lancent le défi de s’imposer sur cette place internationale. Il faut reconnaitre que le CES est très attractif pour les start-ups françaises et des Grands Groups, des régions et Business France les accompagnent.

Quelle organisation ?

La délégation française soutenue sera répartie sur deux stands. La majorité des startups (26) seront présentes sur le pavillon French Tech (Eureka Park) partie dédiée aux jeunes pousses. Les 10 startups dédiées aux technologies de la voiture du Futur seront sur le Pavillon France.

Business France a organisé à nouveau le French Tech Pavilion sur le CES avec le soutien de Orange, BNP Paribas, l’INPI, All Circuits, STMicroelectronics, Arrow, Air France, Miliboo, Captronic, Bolloré Logistics et France Brevets.

Parmi les plus de 330 entreprises de la French Tech, Business France et un jury d’experts ont sélectionné 26 startups qui exposeront leurs innovations. Le choix s’est porté sur des startups répondants à trois critères :

  • le caractère innovant de leurs produits,
  • la capacité à tirer tous les avantages d’une présence sur le CES
  • le potentiel de réussite commerciale.

De plus, Business France accompagne une dizaine de startups dans une délégation « Family&Friends1 » comme par exemple, Lunii, Team 8, Linto, Camtoy. Ces startups « Families & Friends » sont des startups qui ont déjà bénéficié d’un accompagnement de Business France. Elles en en bénéficient de nouveau au CES 2019.

9 régions sous la bannière de Team France Export »

La fédération des régions a constitué une « Team France Export », à la fois nationale et sous l’égide de chaque Région.  Ainsi, Business France a fédéré neuf régions françaises (Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Hauts-de-France, Île-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur) au CES 2019. Il a ainsi permis à la « Team France Export » d’emmener environ 160 startups, sous la bannière de la French Tech.

Cette étape permet ensuite de franchir les autres étapes comme celles de l’implantation sur le marché mais aussi de développer leurs ventes, trouver des distributeurs et partenaires qui leur permettront de pouvoir acquérir d’autres clientèles.

Pour l’Internet des objets connectés (IoT) et la Tech grand public, le CES est le salon incontournable pour développer sa visibilité du fait de la présence des médias. Il permet de trouver des clients potentiels selon leurs projets ou investisseurs pour les soutenir dans leur développement. Las Vegas permet de discerner les grandes tendances technologiques à venir et donc aussi d’observer la concurrence. Il constitue un tremplin pour une startup mais elle aura dû préparer en amont sa présence avec rigueur.

Tous les ans, le consultant Olivier Ezratty publie un rapport de référence de plusieurs centaines de pages sur le CES, qui analyse à la fois l’état de l’innovation mondiale et la présence de la France à ce CES. Dans une interview accordée à Tribune, il souligne les difficultés que rencontrent certaines start-ups qui ne sont pas encore à maturité pour affronter le CES.

« Certaines startup sont trop jeunes, trop « BtoB » [business to business, des entreprises qui créent des produits pour le marché professionnel, Ndlr], avec un produit logiciel inadapté au salon, et qui ne vont pas tirer de grandes retombées de leur présence au CES mais qui y vont quand même. Généralement, cela représente environ 15 % de l’effectif total. La présence au CES devrait s’inscrire dans une stratégie marketing de long terme, pas se réduire à un coup unique. Le salon reste incontournable pour les startups qui se lancent avec un produit grand public. Cependant, elles doivent bien s’y préparer. »

Intelligence artificielle, le vent en poupe

Il y a de l’intelligence artificielle dans tous les secteurs. De la maison connectée à la voiture en passant par les villes connectées et les entreprises connectées. Les assistants personnels intelligents se sont glissés dans nombre d’innovations (objets connectés certes mais aussi dans les composants).

L’automobile s’impose dans ce salon

Le CES détrône de plus en plus le salon de Detroit pour les constructeurs mondiaux. Certains équipementiers comme Faurecia ne prennent même plus la peine d’y aller et présentent leurs nouveautés directement au CES. La raison en est que la voiture du futur est indissociable de l’innovation technologique.

Mais, ce salon se fait aussi l’attraction la réalité virtuelle, la réalité augmentée et la réalité mixte. Ils font souvent l’objet de multiples démonstrations….

OpenClassrooms va bousculer la pédagogie en ligne

Avec une croissance exponentielle et un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros, l’entreprise OpenClassrooms s’est imposée en une quinzaine d’années d’existence comme la référence française et européenne sur le marché des MOOC. Reportage. 

Avec sa montre connectée au poignet, son habit « jean t-shirt » et ses baskets aux pieds, Mathieu Nebra semble tout avoir du parfait startupper. Ce jeune homme de 29 ans a lancé sa boîte il y a déjà 16 ans. Dans ses locaux de la Cité Paradis, située dans le dixième arrondissement de Paris, il pilote OpenClassrooms, leader européen des cours en ligne, aux côtés de son associé et ami Pierre Dubuc.

La journée-type n’existe pas.

À l’instar de ses confrères entrepreneurs, Mathieu ne possède pas de journée-type. « Mon quotidien se structure autour des rendez-vous et des temps forts hebdomadaires et mensuels de l’entreprise » précise-t-il. « Je possède malgré tout quelques rituels, dont le fait de dire bonjour à tout le monde dès mon arrivée entre 9h et 9h30. ». Parfois, Mathieu travaille de chez lui. Mais en nous recevant ce mercredi 10 juin, le jeune homme sait que la journée qui s’annonce sera un vrai marathon. Avant de venir nous raconter la genèse de son projet entrepreneurial, Mathieu profite du début de matinée pour terminer in extremis la préparation de slides pour une conférence qu’il doit effectuer à l’heure de midi. à peine la tâche terminée, il passe près du bureau de Yannig Raffenel, directeur éditorial et pédagogique, qui accompagne les auteurs dans la publication du contenu.

Comme toutes les semaines, les deux hommes font un point sur l’avancée des projets éditoriaux du site. Mathieu donne des indications, oriente la stratégie, pendant que Yannig lui fait un retour sur les problématiques qu’il rencontre au quotidien. « Au-delà de cette petite entrevue hebdomadaire avec Yannick, je participe également une fois par mois au conseil d’administration en compagnie de Pierre et de nos investisseurs » explique Mathieu. « J’en profite pour faire un point avec lui au préalable sur les grands chiffres de la société. » La réunion avec Pierre est d’ailleurs déjà programmée pour 17h, elle se fera dans l’un des nombreux espaces de réunion conviviaux de leurs locaux de la Cité Paradis.

Conférences régulières.

Le quotidien de Mathieu ayant beaucoup évolué depuis la mise en lumière de sa start-up sur la scène française et européenne, l’entrepreneur en est progressivement venu à prendre régulièrement la parole en public. Aujourd’hui, il participe à de nombreuses conférences, au cours desquelles il raconte la genèse d’OpenClassrooms et son parcours de jeune porteur de projet. Ce midi-là, Mathieu se rend justement dans les locaux de l’entreprise SensioLabs à Clichy (92), où il donne une mini-conférence en présence de développeurs informatiques. Une trentaine de personnes sont venues assister à la prise de parole de l’entrepreneur, qui leur livre le récit de son aventure avec la simplicité et la pédagogie qui le caractérisent. Mathieu profite du moment pour distiller quelques conseils sur les débuts d’un projet entrepreneurial.

Un créateur précoce.

L’idée de l’entreprise, Mathieu l’a eue très jeune. à 13 ans, ce fils d’un père entrepreneur et d’une mère enseignante qui évolue alors au collège en classe de 4e se met en tête de vouloir apprendre à créer un site. « Je me suis rendu en librairie où j’ai trouvé un livre sur le langage HTML » raconte-t-il. « J’ai été assez déçu, car le livre paraissait uniquement destiné aux professionnels, aux personnes déjà expérimentées dans la création de sites. Je l’ai quand même acheté et j’ai essayé d’apprendre avec. » L’expérience s’avère complexe. L’entrepreneur en profite pour noter sur un morceau de papier l’ensemble des problèmes qu’il rencontre. « Cela me semblait par exemple aberrant que l’on utilise un mot en page 10 et qu’on le définisse en page 100… »

Fin 1999, Mathieu décide de passer à l’étape suivante : il veut créer son propre site. Il se lance dans la construction d’un espace web qui explique justement aux internautes comment monter soi-même une architecture internet. Le « Site du Zéro » est né. Mathieu y emploie un ton très pédagogique et décortique pas à pas la méthodologie pour comprendre et mettre en œuvre le développement informatique. Progressivement, le trafic du site grandit, uniquement grâce au bouche-à-oreille. Mathieu s’en occupe sur son temps libre, au collège d’abord, puis au lycée et enfin pendant ses études à l’Efrei, école d’ingénieur généraliste en informatique et technologies.

La rencontre qui va tout changer.

En 2002, Mathieu fait la connaissance d’un autre étudiant ingénieur, Pierre Dubuc. « Nous nous sommes retrouvés sur le Site du Zéro » raconte Mathieu. « Pierre aidait les internautes sur certaines problématiques qu’ils rencontraient. Il s’agit d’un véritable petit génie ! Il a eu son bac à 15 ans et est sorti major de promotion de son école d’ingénieur. » Mathieu étant à Paris et Pierre à Lyon, les deux jeunes hommes collaborent à distance et apportent ensemble quelques améliorations au site.

Progressivement, l’idée de fonder officiellement une société émerge dans leur esprit. Lors d’un stage étudiant, Mathieu se rend compte qu’il passe la moitié de son temps à gérer le site en plus de son temps de travail en entreprise. C’est le déclic. Les deux compères s’associent et décident de créer leur start-up. « L’entrepreneuriat n’était pas aussi valorisé que maintenant dans les écoles » explique Mathieu. « Il n’était pas évident de faire ce choix ! D’autant que j’avais un job assuré en CDI à la suite de mes études… Ce qui est certain, c’est que j’ai franchi le cap de l’entrepreneuriat car nous étions deux dans l’aventure. Si j’avais été seul, je ne me serais probablement jamais lancé. »

Croissance fulgurante.

Dès sa création, la start-up connaît un développement rapide. En 2008, les deux fondateurs occupent leurs premiers bureaux de 30 m² à Bourg-La-Reine (92). Mathieu se souvient : « Nous y avons recruté nos premiers stagiaires, puis un premier employé en 2009, ce qui nous a fait passer dans une autre dimension. ».

Deux ans et demi et deux déménagements plus tard, la start-up se retrouve dans des locaux de 250 m² dans le neuvième arrondissement de Paris, sur le boulevard Haussmann.

« Pendant cette période, nous avons apporté de nombreuses évolutions à l’entreprise, dont un changement de nom, ainsi que l’évolution du business model vers un modèle hybride entre média internet et livres pédagogiques » précise Mathieu.

En 2013, le Site du Zéro évolue et est renommé « OpenClassrooms », suite à une volonté des cofondateurs de communiquer désormais sur une marque internationale.

« Nous commencions à nous lancer avec des partenariats auprès d’écoles et d’universités, à concevoir des cours donnant accès à des certifications en ligne. Nous avions du mal à imaginer un titre certifiant intitulé « Site du Zéro », cela ne collait pas à l’image sérieuse que nous voulions lui donner » indique Mathieu.

Avec ce nouveau naming, l’entreprise touche désormais un autre public, plus généraliste. Les internautes qui se rendaient au préalable sur le site étaient plutôt des développeurs, dont le centre d’intérêt essentiel constituait la technique informatique. Une évolution nécessaire que les deux cofondateurs ont réalisée en à peine un mois, en collaboration avec l’agence BETC Startup Lab.

Transparence et créativité, moteurs de la culture d’entreprise.

Aujourd’hui, Mathieu est ravi du chemin parcouru par sa boîte. Elle a désormais élu domicile dans le dixième arrondissement de Paris. Dynamiques et très à l’écoute de leurs collaborateurs au quotidien, les deux jeunes entrepreneurs insufflent à leurs équipes une culture d’entreprise basée sur la transparence, la communication et la créativité. Une fois par mois, ils réalisent une réunion en commun avec l’ensemble de leurs employés. Ils y communiquent sur les chiffres et l’état de santé de l’entreprise, avant d’organiser un repas commun.

Après ces réunions mensuelles, les fondateurs invitent chacun à se répartir différemment dans l’open-space, ce sont les TeamDays. Les membres des différentes équipes commerciales, contenus, marketing et technique se retrouvent aléatoirement, ce qui favorise la communication. Côté management, Mathieu refuse de se voir comme un arbitre, mais plutôt comme un pilote. L’entrepreneur réfléchit constamment de manière itérative et tente de responsabiliser ses équipes au quotidien. Avec son associé, il encourage ses collaborateurs à prendre des risques, à échouer et surtout, à innover en permanence. Il n’hésite pas à évoquer un modèle de fonctionnement « en étoile de mer plutôt qu’en araignée ». « Si vous coupez le bras d’une étoile de mer, le reste fonctionne toujours, alors qu’en tranchant la tête de l’araignée, vous mourrez ! » illustre-t-il.

Flexibilité du travail.

Depuis quelques années, les entrepreneurs réfléchissent également à un aménagement du travail beaucoup plus flexible. Mathieu et Pierre travaillent de concert avec les équipes pour réfléchir à une façon plus efficace de travailler. Le télétravail constitue l’une des pistes étudiées. « Nous sommes convaincus que certaines personnes ont le cerveau grillé à partir de 16h » précise Mathieu. « S’ils restent au bureau juste pour faire acte de présence, cela n’est pas intéressant ! Il vaut mieux qu’ils viennent plutôt le lendemain, voire qu’ils ne viennent pas pendant quelques jours ! Une entreprise qui travaille dans le domaine de la créativité comme la nôtre ne fonctionne pas comme une société fordiste dans laquelle les collaborateurs assemblent des roues sur une ligne de montage… ».

Mathieu désire que ses employés se sentent moins tenus par les horaires, mais beaucoup plus par la création de valeur et le projet de l’entreprise. Concrètement, si tel ou tel employé souhaite aller chercher son enfant à la crèche, ou si ce dernier est malade, les fondateurs sont très compréhensifs. Ils l’autorisent à s’absenter sans problèmes.

Mathieu et Pierre ont établi un quota de quatre jours de télétravail autorisés par collaborateur et par mois. Ces derniers ont simplement pour obligation de prévenir l’équipe 24 heures à l’avance, le manager étant supposé accepter par défaut. « Nous ne voulons absolument pas donner l’impression aux personnes qu’ils ne sont qu’un  maillon de la chaîne. » justifie Mathieu. « Après avoir passé tout ce temps à réfléchir à la manière la plus optimale de travailler ensemble, nous récoltons aujourd’hui le fruit de nos efforts. Les collaborateurs nous sont fidèles et deviennent de plus en plus créatifs. »

Un fonctionnement novateur, que l’entrepreneur déplore ne pas observer plus souvent dans les autres structures au sein desquelles il existe encore un fort ancrage hiérarchique.

Développer un système de mentorat.

Aujourd’hui, Mathieu continue de partager son goût et son don pour la pédagogie en se consacrant à la préparation de cours sous différentes formes. Ses ouvrages sur la programmation sont devenus des best-sellers et ont permis à de nombreux débutants de se former. L’entrepreneur planche constamment sur de nouveaux projets qu’il évoque avec l’œil qui pétille. « Nous développons des cours en anglais, en espagnol et en allemand. J’ai envie d’accentuer notre développement à l’international, de mixer les cultures, je trouve cela exaltant ! ».

Grâce à un partenariat avec IESA multimédia, l’entrepreneur propose désormais un véritable cursus certifiant reconnu par l’état, au même titre qu’une école, mais entièrement en ligne. La société entend développer dans les prochains mois un système de mentorat communautaire. Certains mentors experts pourraient accompagner à distance et aider régulièrement ceux qui suivent les cours. Avec le succès croissant d’OpenClassrooms et le dynamisme de ses jeunes fondateurs, il y a fort à parier que ces projets voient le jour plus tôt que prévu. Et que la start-up ait, peut-être, encore à déménager, qui sait ?…

Les valeurs de l’entreprise

Transparence

  • Transparence. Le concept de transparence est poussé loin chez OpenClassrooms. La manière dont sont agencés les locaux (les salles de réunion demeurent entièrement vitrées) ainsi que la façon dont Mathieu gère ses équipes. La notion de télétravail et le fait que les employés doivent communiquer sur leurs réussites et leurs échecs illustrent parfaitement cette idée.

Objectivité et preuve par les données

  • Objectivité et preuve par les données. En fondant sa start-up, Mathieu est parti du constat que 90 % de nos idées sont mauvaises. Lui-même affirme qu’il en est arrivé là aujourd’hui précisément parce qu’il a commis des erreurs. De plus, rien ne s’est déroulé comme il l’avait imaginé. Au sein d’OpenClassrooms, le « je pense » n’a pas sa place. Chaque projet est mis en place uniquement si des chiffres viennent confirmer sa faisabilité. Après une à deux semaines d’expérimentation, les porteurs de projets observent si l’idée initiale était effectivement bonne ou mauvaise.

Désacralisation de l’échec

  • Désacralisation de l’échec. Tous les membres de l’équipe communiquent leurs échecs aux collègues sur un tchat interne intitulé Slack. Ainsi, les échecs y sont inscrits en rouge, puis analysés par les équipes. Cela leur permet de les améliorer par la suite. Le fait de diffuser les projets qui ont échoué participe à la cohésion générale de l’entreprise et à l’amélioration continue. « Notre force consiste à innover sans cesse » décrit Mathieu. « Pour développer 10 bonnes idées, il faut en avoir une centaine ! Parfois, il suffit de peu pour transformer un échec en réussite. Il pouvait manquer simplement une petite donnée à laquelle personne n’avait pensé sur le moment. »

Le recrutement

  • Un recrutement basé sur les compétences humaines. Quand il recrute, Mathieu est peu regardant sur le CV. Ce qui prime, ce sont les compétences humaines. Les compétences professionnelles ne suffisent pas si la personne ne possède pas la volonté de travailler d’un commun accord avec la notion de transparence. Mathieu privilégiera un candidat aux compétences humaines en phase avec l’entreprise, quitte à combler le manque de compétences techniques par la suite en formant lui-même les nouveaux collaborateurs.

Les concepts de « people based marketing » et de CRM onboarding

Internet a profondément bouleversé nos habitudes de consommation et les techniques marketing se sont considérablement transformées pour prendre en compte notre utilisation d’internet. Certaines pratiques font fureur ces dernières années, parmi lesquelles le « people based marketing » et le « CRM onboarding ». Zoom sur ces deux techniques à la mode.

Le principe du people based marketing et du CRM onboarding

Le people-based marketing représente, avant tout, une technique marketing qui se base sur les consommateurs et leurs comportements. Contrairement aux anciennes pratiques de marketing qui consistaient à utiliser divers canaux publicitaires pour toucher un public large et peu segmenté, il s’agit de cibler les personnes qui vont être atteintes par la publicité et non plus d’impacter toutes les personnes. Autrement dit, seulement celles désirées sont visées. Il inverse, en quelque sorte, le rapport classique du marketing en individualisant la publicité, plutôt que de l’envoyer de manière généraliste. Cette technique fonctionne en général grâce à des outils de reconnaissance propriétaire et de nombreux partenaires. Des acteurs comme https://liveramp.fr sont devenus spécialistes de ce genre de service.

Le CRM onboarding consiste quant à lui à utiliser des données offline d’un CRM afin de retrouver et cibler une partie des clients qui évoluent dans l’environnement digital. Les identifier à travers des cookies ou encore un identifiant numérique et croiser les bases font partie du processus. Il consiste principalement à mettre tous les clients dans une base (la base CRM) dans le but d’optimiser les campagnes marketing par la suite. Les informations collectées peuvent être de diverses natures et aller de la simple adresse postale, en passant par l’email ou le téléphone jusqu’à la fréquence et le type d’achat. Dans ce cadre, on évoque souvent l’acronyme R.O.P.O : Research Online Purchase Offline ou/Research Offline Purchase Online (Recherche en ligne Achat Offligne ou Recherche offline et Achat en ligne, ndlr).

Les deux techniques ont en commun une approche individualisée du client et lient le offline et le online.

L’exemple des trois géants

Google, Amazon et Facebook sont les exemples types de sociétés qui ont concentré leurs efforts sur ces techniques. Ces 3 géants l’utilisent sur leurs propres réseaux. Tout cela est possible, car ces sociétés ont la capacité de lier les utilisateurs, les données, et les devices. Autrement dit, d’identifier les individus avec leurs appareils connectés. Les informations collectées demeurent variées et dépendent de chaque plateforme (comportements, intérêts, localisation géographique, statut, etc.).

Pour Google, il s’agit de prendre en compte votre historique de recherche et d’adapter les bannières publicitaires en fonction des différents sites visités ou des mots liés à votre recherche. Les offres sont ainsi ciblées pour l’utilisateur qui tape des mots clés dans la barre de recherche. Il se sert également des services auxquels vous devez vous connecter comme Gmail, GoogleMaps,…

Pour Facebook, ce que vous « aimez » ou « Likez » demeurent les points essentiels. Lier les données sur son réseau et notamment vos passions, vos centres d’intérêt ou vos hobbies à vos habitudes de consommation sont sa priorité. Il cherche également à vous cibler selon votre âge, votre métier ou toutes les données que vous avez volontairement insérées dans votre profil et qui présentent un réel intérêt pour Facebook.

Pour Amazon, le ciblage se fait sur votre historique ou vos prévisions d’achat. À chaque achat, des données sont collectées comme l’email, les adresses de facturation ou de livraison, le numéro de téléphone, etc., afin de déterminer vos futurs achats en fonction des précédents.

L’intérêt pour les entreprises

Le véritable objectif pour les entreprises est de prendre en compte le fait que nous vivons dans un monde de surinformation. Les utilisateurs souhaitent de moins en moins recevoir des publicités généralistes ou à un moment inopportun.

L’intérêt réside dans l’individualisation par rapport au besoin du consommateur et donc de toucher la bonne personne et au bon moment.

Ces techniques offrent d’autres avantages comme la simplicité, la facilité d’utilisation et l’efficacité. Le temps de main-d’œuvre est en général faible, ce qui explique qu’elles soient davantage utilisées aujourd’hui par les entreprises qui ne souhaitent pas harceler les utilisateurs qui ne sont pas demandeurs.

Les piliers du People Based Marketing

Le people based marketing représente une approche proactive et se base principalement sur trois piliers :

  • L’identification des clients
  • Les données
  • L’automatisation

L’identification, car s’il n’y a qu’un seul consommateur, celui-ci peut cependant utiliser différents appareils pour se connecter à internet. Selon une étude Globalwebindex, chaque consommateur utiliserait 3,64 appareils en moyenne. La grande difficulté consiste donc à relier un consommateur aux divers supports de connexion.

Les données représentent le deuxième pilier de cette technique. Si la plupart des entreprises possèdent un grand nombre de données sur leurs clients ou leurs prospects, la difficulté reste souvent de les organiser de manière pertinente. Des sociétés comme LiveRamp se sont d’ailleurs spécialisées, afin d’aider les entreprises à connecter les données, construire des profils pour optimiser les campagnes marketing.

L’automatisation demeure l’un des grands défis du People Based Marketing, car il ne s’agit pas de perdre du temps, mais bien d’en gagner.

Les défis du CRM onboarding : faire matcher données offline et online

Le premier défi consiste à faire correspondre un point de contact avec une trace digitale. La plupart du temps, le processus est de mettre en place un pixel de tracking dans un email, de collecter dans un formulaire ou d’inciter l’internaute à se connecter à une session. Il est ensuite nécessaire de distinguer les clients et les prospects afin que vos campagnes restent pertinentes, tant sur les médias en ligne que sur les canaux conversationnels comme l’email ou le téléphone.

Si le CRM onboarding est souvent conçu comme une technique pour augmenter les ventes, il peut également vous servir à entretenir votre relation avec votre client et créer une relation durable et personnalisée avec lui. Mieux le connaître pour augmenter la performance de vos campagnes et préserver le lien qui vous unit à lui est évidemment crucial. En bref, augmentez votre connaissance client afin de détecter au mieux les moments d’achat et de préserver votre relation le reste du temps.

LinkbyNet place l’humain au cœur de sa stratégie d’entreprise

L’entreprise Linkbynet fait partie des ténors français sur le marché de l’infogérance. Mais surtout, la société apparaît comme un véritable exemple en matière de responsabilité sociétale et environnementale, tant ses fondateurs axent leur stratégie sur le bien-être au travail. Reportage en Seine-Saint-Denis, dans des locaux… atypiques !

L’entreprise de technologie Linkbynet a tout d’une société classique. Ici, en apparence, tout a l’air normal. Chiffre d’affaires en hausse (45 millions d’euros prévus en 2015), nombre de salariés incroyablement élevé (près de 650 collaborateurs), 8 implantations en France et à l’étranger. La PME va bien et témoigne d’une belle croissance. Sauf que la « normalité » semble s’arrêter au moment où vous franchissez la grille du 5 Rue de l’Industrie, siège implanté à Saint-Denis, dans le 93.

Bienvenue à « LBN Valley ».

À peine passé les portes battantes du siège de l’entreprise, l’immense toboggan en inox qui trône devant l’entrée focalise toute l’attention, au même titre que la partie de billard endiablée qui se joue au bout du couloir. Vous venez d’entrer au sein du siège social de Linkbynet, savamment intitulé « LBN Valley ». Ce bâtiment est l’expression la plus visible de l’engagement de l’entreprise et de ses deux fondateurs, Stéphane et Patrick Aisenberg. L’édifice de 4000 m² situé à Saint-Denis bénéficie du label Minergie, une certification suisse qui garantit des performances énergétiques très élevées et une construction respectueuse à la fois de l’environnement et du confort de ses utilisateurs.

De nombreux éléments limitent la consommation énergétique, à l’image des stores orientables automatiquement ou des éclairages qui s’adaptent en fonction de la luminosité extérieure.

Côté chauffage et climatisation, le bâtiment exploite au maximum les ressources naturelles. Deux puits creusés à plus de 70 mètres de profondeur permettent de prélever de l’eau à une température quasiment constante de 12°C pour chauffer ou refroidir le bâtiment.

Une politique RSE appuyée.

Les enjeux environnementaux et sociétaux occupent une place importante chez Linkbynet. Amorcée très modestement par le tri sélectif, le recyclage des cartouches ou la limitation des impressions, la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) prend une place prépondérante dans le quotidien des collaborateurs depuis 2012, date à laquelle LBN Valley est sorti de terre. L’adhésion de l’ensemble des collaborateurs à un modèle d’entreprise humaine et consciente des enjeux du développement durable conduit Linkbynet à développer ses initiatives et à sensibiliser ses partenaires et clients au-delà de ses seuls collaborateurs.

Bien-être et sensibilisation sociétale au cœur de la stratégie.

L’environnement n’apparaît pas comme le seul pilier de la politique RSE définie par la boîte. Les aspects sociétaux et économiques semblent eux aussi au cœur de la stratégie mise en place par les fondateurs. Linkbynet encourage l’engagement solidaire de ses collaborateurs, notamment via Microdon et l’arrondi sur salaire. Celui-ci permet à chaque collaborateur de reverser tous les mois les centimes de sa fiche de paie à certaines associations caritatives comme « SOS Villages d’enfants » ou « Action Contre la Faim ».

Le développement durable ?

D’un point de vue économique, les fondateurs ont également mis en œuvre une écoparticipation en émissions de gaz de tous les serveurs de l’entreprise. Concrètement, tous les clients de l’entreprise ajoutent une somme forfaitaire à leur souscription. Linkbynet la reverse au projet Action Carbone de la Fondation Good Planet de Yann Arthus Bertrand. Enfin, côté RH, la politique de la boîte s’articule essentiellement autour du bien-être et de l’épanouissement.

Un cadre de travail agréable

Les dirigeants de l’entreprise proposent à leurs collaborateurs un cadre de travail agréable et ludique, un management de proximité et des formations pour les faire évoluer. Stéphane et Patrick Aisenberg tentent d’insuffler un esprit particulier, le « LBN Spirit » qui caractérise la culture de l’entreprise. « On ne peut pas d’un côté fournir à nos clients un service de très haute qualité et de l’autre côté imposer à nos collaborateurs notre unique vision des choses » détaille Patrick Aisenberg, cofondateur.

Rendre heureux les collaborateurs

« Un collaborateur heureux au sein de l’entreprise fournira un meilleur service au client. à notre modeste niveau, nous désirons sortir de la routine « métro boulot dodo » et sensibiliser nos collaborateurs à ce qu’il se passe dans le monde extérieur. Savoir ce qu’est une ruche, comment elle fonctionne, quel est notre impact en tant que consommateur sur les ressources de notre planète constituent autant de points clés sur lesquels nous espérons ouvrir l’esprit de nos équipes. »

Une aventure entrepreneuriale en famille.

Les frères Aisenberg sont aux commandes de Linkbynet depuis sa création en 2000. De plus jeune, Stéphane, quitte l’école juste après le Bac. Il travaille pendant 13 ans avec son père dans une entreprise familiale de distribution de matériel informatique. « J’ambitionnais de rentrer à Sciences Po » explique le cofondateur. « Mais je me suis rendu compte au bout d’un mois que ce n’était pas fait pour moi car j’avais envie d’entrer immédiatement dans la vie active. Très conscient de cela, mon père m’a dit à cette époque : « Tu n’as pas fait Sciences Po, tu feras Sciences Vie ». Les mots résonnent encore dans ma tête. » Son frère Patrick les rejoint après l’obtention de son BTS comptabilité.

Comme un symbole de leur facétie, les deux frères lancent Linkbynet le 1er avril 2000, en pleine explosion de la bulle internet. « D’une entreprise qui distribuait du matériel informatique, nous avons dû faire évoluer notre métier vers le service, puis vers l’hébergement et l’infogérance. » C’est le début d’une aventure entrepreneuriale entre frères. Très vite, les caractères des deux associés s’avèrent complémentaires. « Patrick s’est lancé dans l’informatique car il s’agit pour lui d’une vraie passion. De mon côté, je suis passionné par la relation à l’autre, ce qui fait de nous deux des dirigeants complémentaires » précise Stéphane.

Dès le démarrage, les rôles se répartissent efficacement. Patrick prend en charge l’ensemble de l’environnement technique et technologique, quand Stéphane s’occupe des domaines commerciaux, RH et financiers. « Au départ, la répartition des rôles était très claire, ce qui nous a permis d’obtenir un franc succès rapidement. Avec le temps, la répartition devient de plus en plus diffuse, grâce à l’arrivée de Julien Trassard en tant que numéro 3 de l’entreprise » détaille le cofondateur.

Le sens de la relation client aux origines de la stratégie.

« Venant d’un métier ou les marges étaient faibles, nous devions afficher un sens inégalé de la relation client », détaille Stéphane Aisenberg. « à l’époque, de nombreux clients faisaient les girouettes et passaient d’un hébergeur à l’autre. Grâce à notre sens de la clientèle, nous avons signé de nombreux contrats de référence dès le début comme Michelin, St Gobain ou Sodexo. Ils sont d’ailleurs encore nos clients aujourd’hui. » Patrick et Stéphane placent très vite le sens de la prestation de service de qualité au cœur des valeurs de l’entreprise. Une nécessité dans un secteur « où la conquête du client est une difficulté et la perte de celui-ci est un drame », précise Stéphane.

Une santé financière impeccable.

Côté financement, les deux fondateurs se lancent uniquement avec l’apport en capital des actionnaires initiaux. L’entreprise devient rentable à la vitesse de l’éclair. « Nous avons adopté une gestion en bon père de famille » explique Stéphane. « Il était hors de question de réaliser des exercices déficitaires. Nous avons été attentifs à la rentabilité de chaque deal. » La croissance ne tarde pas à venir.

La première année, l’entreprise réalise quasiment 1 million d’euros de chiffre d’affaires et embauche presque 10 personnes. Puis, le chiffre monte à 2 millions la seconde année et trois millions l’année suivante. En 2004, les entrepreneurs ouvrent une antenne à l’Ile Maurice, puis s’installent en région : Nantes en 2007, Lyon en 2011. La société se développe aussi au Canada, au Vietnam et à Honk-Kong. Aujourd’hui, l’entreprise est totalement autofinancée et Linkbynet possède un endettement quasi nul. Les entrepreneurs projettent même une croissance de l’ordre de 20 % en 2016.

Transmettre la liberté de l’entrepreneuriat.

Depuis 15 ans, le quotidien des entrepreneurs a considérablement évolué. Aujourd’hui, la journée de Stéphane est principalement rythmée par les déplacements et les contacts avec le client. Les deux fondateurs se ménagent également quelques plages horaires pour organiser des réunions en interne avec leurs collaborateurs, afin de préserver l’esprit qu’ils désirent insuffler. « Les « LBN cafés » constituent des moments d’échanges, qui permettent d’éviter la paralysie des idées.

Nous voulons à tout prix éviter que, si quelqu’un développe une idée à l’échelon N-16, cette dernière ne remonte jamais les échelons. C’est crucial de partager pour innover ! » C’est ce même souci du partage qui pousse les entrepreneurs à vouloir transmettre leur désir de liberté, acquise avec l’entrepreneuriat. « Je reste persuadé que l’entrepreneuriat est une forme de liberté exceptionnelle. Comme toute liberté, elle apporte son lot de contraintes et de difficultés. En aucun cas il ne s’agit d’un long fleuve tranquille. Mais elle permet de se réaliser pleinement », décrypte Stéphane. « Nous avons eu la chance, mon frère et moi, d’actionner notre propre liberté. Nous voulons transmettre cela à nos équipes. »

Responsabiliser les collaborateurs.

Convaincus que l’individu a tendance à s’autolimiter en permanence, Stéphane et Patrick ont mis sur pied il y a quelques mois une démarche « Lean » (comprendre : démarche d’amélioration en continu) au sein de l’entreprise en vue de responsabiliser toujours plus les collaborateurs. Amorcée avec l’entreprise LYN Consulting depuis juin 2015, sous la houlette du consultant Dominique Assouline, l’initiative porte déjà ses fruits.

Le matin de notre arrivée, une réunion est justement organisée avec un pôle d’ingénieurs. Sous les directives du responsable Hassan Benali, 14 collaborateurs échangent, à l’aide de post-it, sur les problèmes rencontrés dans leurs tâches. Chacun apporte sa pierre à l’édifice et tente de résoudre les soucis des uns et des autres. « Le but consiste à rendre les équipes plus responsables et à faire en sorte que les prises de décisions deviennent plus efficaces » précise Hassan. « Cela permet de responsabiliser les collaborateurs qui prennent tous en main le projet global. »

LinkbyNet, emblème de l’entreprise libérée.

Au regard de son fonctionnement, de la stratégie mise en place par ses fondateurs et de sa politique RSE, Linkbynet apparaît clairement comme l’expression la plus complète de l’ « entreprise libérée », terme popularisé par Isaac Getz, professeur à l’ESCP Europe, en 2009.

« Avec le recul, nous nous rendons compte que nous avons fait de Linkbynet une entreprise libérée dès le départ de façon spontanée sans forcément en être conscients »  s’étonne Stéphane. « Au fur et à mesure du développement de l’entreprise, nous avons mis en place des couches intermédiaires de management, comme un réflexe. Nous nous sommes rendu compte, alors que l’homme avait toujours été au cœur de nos préoccupations, que ces strates déresponsabilisaient les collaborateurs ! Notre objectif est absolument de revenir à cette attention portée à l’humain. Au sein d’une entreprise, il existe des ressources d’intelligence colossales dont les collaborateurs sous-estiment parfois le potentiel. »

Une démarche efficace

La démarche portée par les frères Aisenberg semble efficace, à tel point que certains collaborateurs ayant quitté l’entreprise quelques années auparavant y reviennent pour terminer leur carrière. D’autres ont gravi les échelons un à un, pour devenir aujourd’hui chef de projet avec de grandes responsabilités. Un effet positif de leur politique RSE, qui constitue le principal motif de satisfaction des frères Aisenberg aujourd’hui. « J’ai lu un texte qui s’intitule ‘La réalisation de soi à travers l’autre’ » détaille Stéphane. « Ce titre résume à lui seul la joie incommensurable que nous éprouvons à voir grandir les collaborateurs dans notre entreprise. »

En quittant les lieux ce jour-là, nous ne pouvons-nous empêcher de penser que Linkbynet fait office d’OVNI sur la planète économique actuelle. Une appellation que réfutent les frères Aisenberg, pour lesquels « la seule chose importante reste de préserver cet épanouissement des individus dans un univers professionnel. »

à l’heure où les cas de burn-out explosent (près de 12 % de la population active française en serait victime, ndlr), l’infogéreur semble pourtant apporter des solutions concrètes à un problème sociétal de grande ampleur. Ce qui donne matière à réfléchir…

Qu’est-ce que la signature électronique ?

Signature électronique, le cadre légal et les dates-clés. La signature électronique connaît une existence légale en Europe depuis 1999. En France, l’usage de la signature électronique est officiel depuis le début des années 2000 (Loi n° 2000-230 du 13 mars 2000 et du décret n° 2001-272 du 30 mars 2001).

Signature électronique, le cadre légal et les dates-clés

La signature électronique connaît une existence légale en Europe depuis 1999. En France, l’usage de la signature électronique est officiel depuis le début des années 2000 (Loi n° 2000-230 du 13 mars 2000 et du décret n° 2001-272 du 30 mars 2001). Dès lors, son utilisation se développe rapidement, entraînant la création d’organismes spécialisés dans la délivrance de certificats numériques (sortes de « cartes d’identité » destinées à authentifier les différents types de signatures électroniques, dès leur émission).

En Europe, les différences de gestion de ces certificats ont conduit à l’élaboration d’un cadre légal commun et à une simplification de l’utilisation de la signature électronique. Destiné à harmoniser les différentes normes de signature électronique coexistantes au sein de l’Union Européenne, le règlement eIDAS est applicable depuis le 1er juillet 2016. En France, c’est l’ANSSI qui est chargée de l’application du règlement. Elle intervient notamment en tant qu’organe de contrôle, dans le cadre de la certification des dispositifs de création de signature électronique, et en tenant à jour la liste des prestataires de services de confiance. Les principes de base de la signature électronique

Contrairement à une signature numérisée (c’est à dire une signature manuscrite classique, réalisée sur un écran tactile), une signature électronique ou signature numérique n’a pas réellement d’apparence visuelle. Il s’agit simplement d’une suite de caractères. Côté technologie, la signature électronique repose sur le cryptage de données numériques d’authentification. Concrètement, le document est protégé par une « double clé » numérique. L’une correspond à une « empreinte » cryptée (hachage) des données relatives au document, permettant de déceler toute modification de l’original numérique entre son émission et sa réception par le signataire. L’autre est une clé commune aux signataires, permettant de vérifier la validité de l’empreinte du document traité à la réception. Ce procédé complexe permet de garantir l’intégrité du document, d’authentifier son signataire et d’assurer sa non-répudiation une fois signé par les différentes parties.

Côté utilisateur en revanche, aucune complexité : le processus de signature est d’une simplicité enfantine.

Pour être valable, une signature électronique doit obligatoirement avoir été réalisée par un dispositif de création de signature, en conformité avec le règlement eIDAS, ou par l’intermédiaire d’un prestataire de services de confiance qualifié.

La signature électronique comporte 3 niveaux de sécurité : signature simple, signature avancée, signature qualifiée.

La signature simple ne présente pas de critère obligatoire (vérification d’identité, consentement, dossier de preuves…). Selon les prestataires, le processus peut être renforcé par une étape de validation de l’identité des signataires et s’accompagner de la création d’un dossier de preuves, constitué de traces informatiques et archivé de manière sécurisée chez un tiers archiveur.

La signature avancée est beaucoup plus sécuritaire car elle implique un système de vérification d’identité du signataire poussé, ainsi que l’usage d’un certificat numérique associé et la constitution d’un dossier de preuves attestant que le document n’a subi aucune modification après signature. Elle doit également être en conformité avec le règlement eIDAS et les normes de signature ETSI.

Plus contraignante à mettre en œuvre, la signature qualifiée répond à des contraintes juridiques parfaitement définies. Elle présente les mêmes critères de sécurité que la signature avancée, mais inclut également une vérification physique de l’identité du signataire en face à face. La signature qualifiée nécessite la remise au signataire d’une clé cryptographique destinée à valider son identité afin de lui permettre de signer les documents. Pour résumer, plus le niveau de sécurité est élevé, plus la signature est fiable et difficilement contestable devant les tribunaux. Bien qu’elles ne présentent pas le même niveau de vérification d’identité, toutes 3 ont une valeur légale bien supérieure à une simple signature numérisée, en cas de litige telle qu’une contestation d’un contrat, par exemple.

Les avantages de la signature numérique

Il y a tout d’abord le gain de temps indéniable (la signature d’un contrat peut s’effectuer en quelques secondes) et le côté pratique d’une solution qui ne nécessite aucun consommable.

Particulièrement sécurisée, la signature électronique est aussi une solution fiable qui assure une protection optimale des données. Le niveau de sécurité est tel que les risques liés à une falsification de documents dans le cadre d’un processus de signature électronique sont anecdotiques, en comparaison avec les risques de modification malveillante de documents papier…

Souvent intégrée à une solution globale de dématérialisation des processus d’une entreprise, la signature électronique offre aussi la possibilité d’un archivage externe sécurisé du document signé.

Des champs d’applications multiples

Particulièrement adaptée au rythme de la vie quotidienne et à notre mode d’existence de plus en plus nomade, la signature électronique trouve des applications concrètes dans de nombreux métiers et domaines d’activités. Elle offre un maximum de souplesse et de réactivité aux entreprises et aux particuliers, en réduisant considérablement les échanges de documents chronophages. Dans le domaine des ressources humaines, elle offre un maximum de flexibilité et facilite la signature des contrats de travail, avenants, mais aussi des entretiens d’évaluation annuels, etc.

Dans l’immobilier, la signature électronique est une véritable opportunité permettant des échanges de documents rapides et sécurisés. Mandats, états des lieux, contrats de bail ou PV d’assemblées générales : la signature électronique est une aubaine pour les professionnels de l’immobilier qui souhaitent gagner en temps et en efficacité ! Plus de fluidité pour une meilleure expérience utilisateur, c’est ce qu’offre la signature électronique aux services des banques et des assurances, en ligne ou au guichet grâce à la signature sur tablette de contrats, mandats SEPA… L’idéal pour booster le nombre de contrats finalisés en un minimum de temps !

Dans le commerce, c’est toute la chaîne de vente qui peut être impactée de manière positive : acceptation des devis, des CGV, signature des contrats et des bons de commande… Facile à mettre en place, la solution de signature électronique a un coût modéré. Elle simplifie la gestion quotidienne et offre un retour sur investissement très rapide. En interne, au sein d’une entreprise, aussi bien qu’en déplacement ou même en vacances, la signature électronique donne la possibilité de signer des documents importants en toute sécurité, partout et à toute heure.

Locarchives, votre partenaire de qualité

La sécurité, la confidentialité et la conformité sont au cœur des préoccupations de Locarchives depuis sa création. En tant que tiers de confiance, nous sommes spécialistes de la gestion documentaire depuis 40 ans, nous sommes en mesure de vous accompagner dans la transformation numérique de votre entreprise. Aujourd’hui, Locarchives vous propose de couvrir la gestion de l’ensemble de vos documents numériques et physiques, de la manière la plus sécurisée qui soit.

ManoMano voit le bricolage à grande échelle

Implantée au cœur de Paris, à deux pas des Champs-élysées, l’entreprise ManoMano affiche une belle croissance. La place de marché spécialiste du bricolage lancée en 2011 ne s’arrête plus de recruter et les idées fusent dans ses locaux situés avenue de la Grande Armée. Reportage.

La décontraction et le sens de l’humour sont deux caractéristiques que l’on pourrait sans conteste attribuer à Philippe de Chanville. à peine l’entrepreneur nous a-t-il accueillis dans les locaux de son entreprise ce vendredi matin, qu’il s’empresse de nous présenter à l’ensemble de ses 60 collaborateurs, dans un mélange détonnant de plusieurs langues. « Hello Team, voici un journaliste de France 2, i-télé, Europe 1, TF1… qui restera avec nous toute la journée. » Quelques rires de l’assistance, deux ou trois blagues pour détendre l’atmosphère… Le ton de la rencontre est donné.

Une journée structurée uniquement autour des rendez-vous.

La journée débute sur les chapeaux de roue pour le jeune dirigeant dynamique. « Le matin, en général, je travaille chez moi entre 5h et 7h, avant de prendre mon petit-déjeuner en famille » dévoile l’entrepreneur. « J’arrive au bureau entre 8h40 et 9h. Ma journée se compose essentiellement de rendez-vous, que ce soit le matin, le midi ou l’après-midi. 95 % de ces rencontres s’effectuent en interne, avec mes équipes. J’y parle stratégie, management, recrutement. Je considère que la vision d’une entreprise se transmet grâce au temps passé avec les salariés ! »

Réunions le matin…

Ce jour-là, dès 9h, Philippe entame sa réunion hebdomadaire avec Béatrice, brand manager de l’entreprise. Au programme, une discussion stratégique au sujet de la communication, du marketing et des ressources humaines de la boîte. Béatrice a identifié quelques profils susceptibles de convenir à différents postes dans le domaine du social media et du community management. Très encourageant, Philippe semble donner carte blanche à sa collègue sur le point du recrutement.

Alors que se tient en parallèle dans la seconde salle de réunion un point relatif à l’évolution de l’architecture du site internet, l’entrepreneur enchaîne. à 11h30, il a rendez-vous avec Christian Raisson, son associé et ami, à côté duquel il s’est installé au sein de l’open-space. « Nous sommes assis l’un à côté de l’autre car nous pensons que c’est crucial pour avancer en même temps, rester sur la même longueur d’onde et communiquer en permanence ». Philippe précise « Nous nous sommes séparés une seule fois. Nous avons pris deux bureaux différents et cela a posé des problèmes jusqu’à en être malsain pour la boîte. Nous faisons attention à ce que cela ne se reproduise plus. »

Ce vendredi, Philippe et Christian évoquent la mise en place de la mutuelle d’entreprise au 1er janvier, établissent un nouveau processus interne de comptabilité et réfléchissent à l’avancée de leurs sujets RH, de leur évolution à l’international et de leur projet « SuperMano ».

… comme l’après-midi !

Pour Philippe, les réunions s’enchaînent et ne se ressemblent pas. à 12h30, l’entrepreneur déjeune avec une personne en reconversion professionnelle, qui désire s’investir dans le monde des start-up. « Cela fait partie de mon emploi du temps » précise le fondateur. « J’essaye de garder quelques moments pour me mettre à la disposition des gens et aider l’écosystème à se développer. » De retour au bureau en début d’après-midi, pas le temps de souffler. Avec trois collaboratrices, il s’attaque à la préparation du point de 15h30, au cours duquel ils reçoivent leur prestataire Howtank.

L’entreprise leur fournit un outil technologique de tchat communautaire, qui permet à ManoMano d’optimiser la gestion de sa communauté en ligne. Le point est stratégique pour l’entreprise. « Avec Sébastien Foret, le fondateur d’Howtank, nous avons discuté de notre partenariat et évoqué ensemble l’évolution des fonctionnalités du système ainsi que le tarif auquel nous payions le service » détaille Philippe à la sortie de la réunion. à 17h30, les rendez-vous s’achèvent. Philippe retourne à son bureau pour terminer sa journée tranquillement, devant son écran.

Un avenir tout tracé dans la finance ?

L’entrepreneur hyperactif et dynamique d’aujourd’hui n’a pas toujours vécu le même quotidien. Après un parcours dans une prestigieuse école de commerce, Philippe sort diplômé en 2003 et déterminé à entrer dans le monde de la finance. L’entrepreneur détaille : « à 23 ans, je ne voulais absolument pas travailler dans le B to C et je voulais me diriger dans ce que les écoles de commerce considéraient comme « la voie royale ».

J’ai travaillé pour des fonds d’investissement pendant 10 ans, je me suis un peu enfermé là-dedans. Certes, j’ai appris énormément sur la gestion et les problématiques financières d’une entreprise, mais je me suis rendu compte que ce milieu n’était pas vraiment fait pour moi. Je n’apportais pas plus de valeur que certains jeunes de 23 ans qui étaient 2 à 3 fois meilleurs que moi alors que j’avais 10 ans d’expérience… » Il passe 9 ans dans le secteur, mais il ressent que l’action et le terrain lui manquent. En tant qu’ancien chef scout proactif, Philippe ne se sent pas réellement à sa place. Une rencontre va l’aider à sauter le pas.

La rencontre qui va tout changer.

Philippe de Chanville et Christian Raisson ont eu un véritable coup de foudre professionnel. En 2011, ces deux voisins de bureau travaillent dans le monde de la finance quand ils se rencontrent. Très vite, les deux hommes sympathisent et se racontent le lundi leurs bricolages du week-end et partagent leurs photos et bons plans.

Attirés par le bricolage, ils partagent également leur frustration face au manque de choix sur internet. Parallèlement à cette passion, les deux hommes paraissent frustrés par le milieu professionnel dans lequel ils évoluent. « Nous vivions une expérience intéressante, mais pas épanouissante . Christian souligne « Nous avions tous les deux le sentiment que nos centres d’intérêt et nos forces se situaient ailleurs. Nous exprimions tous les deux l’envie de nous lancer dans l’entrepreneuriat. Comme j’avais déjà créé une société au préalable et que la volonté était forte chez nous deux, nous avons décidé de nous lancer ensemble. » L’idée d’une place de marché française spécialisée dans le bricolage et le jardinage germe progressivement en eux. Après un an d’études sur le projet, ils démissionnent ensemble et se lancent dans l’aventure.

L’entrepreneuriat pour s’échapper des contraintes imposées.

Au moment de se lancer, les deux amis prennent des risques. La femme de Philippe est en congé maternité au moment où il décide de devenir entrepreneur. « Certes, il s’agissait à l’époque d’une prise de risque, même si elle était mesurée » précise-t-il. « En anticipant les choses, vous connaissez le nombre de mois de chômage auxquels vous avez droit donc vous savez quand faire le point sur votre activité et vous pouvez vous laisser le temps de trouver une porte de sortie. » Au-delà de cet aspect, l’entrepreneuriat représente pour les deux hommes une manière de renouer avec un environnement de travail sain. « Je désirais arrêter de perde des points de vie à cause d’un stress malsain.

Avec l’entrepreneuriat, nous allions pouvoir décider des contraintes que l’on voulait vivre. » Pour Christian et Philippe, au départ l’objectif n’est pas de devenir un leader mondial. Même s’ils ont depuis revu leurs ambitions à la hausse, initialement, les cofondateurs ambitionnent modestement de créer une boîte grâce à laquelle ils peuvent faire vivre leurs familles de manière raisonnable. En échange d’une liberté et d’une sérénité dans le travail, le jeu semble en valoir la chandelle.

Changer les habitudes de consommation.

Créé en juillet 2012 et officiellement lancé en juin 2013 sous l’identité monEchelle.fr, le site ManoMano rassemble aujourd’hui de nombreux produits de bricolage en ligne, dans les domaines de l’électricité, de la plomberie, la quincaillerie, l’outillage, etc.  Sur un marché qui pèse environ 30 milliards d’euros en France et 188 milliards en Europe, l’entreprise ambitionne de devenir la référence online du bricolage et de rassembler le plus grand choix de produits au meilleur prix. « Il y avait tout à faire sur internet dans le monde du bricolage/jardinage mais personne ne semblait attaquer ce marché ! » explique Christian. « Nous nous sommes lancés sur le modèle d’une place de marché mais nous ambitionnons plus largement de changer les habitudes de consommation en matière de bricolage. »

Le secteur représente le plus gros marché en termes de bien d’équipement des ménages, soit 6 fois la taille de la micro-informatique. Néanmoins, il s’agit du seul marché qui n’a pas évolué en 50 ans et sur lequel internet n’a rien apporté de structurant. « Il existe des tutoriels sur Youtube réalisés par les particuliers, mais cela s’arrête là. Dans ce domaine, personne n’émergeait dans le conseil. C’est cette brique que nous avons voulu apporter. Lorsque quelqu’un voudra bricoler, nous aimerions qu’il ait le réflexe ManoMano au même titre que l’on pense à AirBnb si l’on souhaite se loger. »

Une évolution progressive.

Au tout début de l’aventure, les fondateurs élisent domicile à l’étage -3 d’une tour à La Défense, à côté du local dédié aux poubelles, à deux mètres sous le plafond, sans lumière naturelle… « Christian et moi lavions les toilettes le matin, nous faisions le ménage avant que les salariés n’arrivent » se rappelle Philippe. « Nos épouses apportaient des bouteilles d’eau et le café pour les équipes. »

Les fondateurs embauchent très rapidement leur premier salarié, le CTO, puis travaillent avec une équipe de stagiaires pendant une petite année. Ils se rendent rapidement compte que la stratégie n’est pas viable pour construire quelque chose de durable et qu’il apparaît plus rentable d’investir dans des postes fixes en CDI. à partir de mi-2013, les fondateurs commencent à recruter des profils juniors. Un an plus tard, l’entreprise emploie une dizaine de personnes. En parallèle, les fondateurs amorcent le déménagement des locaux de l’entreprise. Ils s’installent au 33 avenue des Champs-élysées dans un espace de 100 m². « Pour l’anecdote, à ce moment-là, nous avons domicilié l’entreprise au 15 rue de Marignan. Cette adresse correspondait… à l’entrée de service ! » ironise Philippe. « Vu notre activité et nos prix très compétitifs, nous pouvions difficilement demander à nos clients d’envoyer un chèque sur l’avenue des Champs-élysées. Cela n’aurait pas fait sérieux. ».

2015, une année clé

2015 constitue l’année de toutes les évolutions. Dès janvier, les fondateurs recrutent des managers plus expérimentés et l’entreprise passe rapidement de 20 à 60 collaborateurs ! Fin juillet, la société change à nouveau de locaux et les équipes s’installent Avenue de la Grande Armée dans des bureaux de 400 m². Puis, en septembre dernier, les fondateurs entreprennent de changer le nom de leur marque qui s’intitule alors MonEchelle.fr. « Nous avons travaillé avec une agence et cela a pris du temps pour trouver quelque chose qui correspondait à notre esprit » détaille Christian. « Nous en sommes finalement arrivés à choisir ManoMano. Le terme reflète à la fois le côté manuel du bricolage, le côté collaboratif et communautaire de la tâche, ainsi que la possibilité de rayonner plus facilement à l’international. ».

Un management basé sur l’échange.

Pour parvenir à cette réussite entrepreneuriale, les fondateurs n’hésitent pas à baser leur management sur l’échange et la bienveillance. « Nous faisons des points très réguliers avec nos équipes, dont les managers pour qu’ils soient en accord avec notre vision » explique Christian. « Nous essayons d’adopter systématiquement un management bienveillant. Même si nous devons nous séparer de certaines personnes, nous voulons toujours le faire de façon constructive. Nous voulons qu’ils quittent la boîte en ayant compris quelque chose sur eux-mêmes, pour qu’ils puissent ensuite trouver leur place dans leur champ de compétences. ». Seul volet sur lequel les fondateurs avouent ne pas être flexibles : les horaires. « Dans le même ordre d’idée, nous estimons devoir apprendre aux jeunes à devenir le plus employable possible. Nous imposons donc chacun de venir à 9h le matin. En revanche, nous ne poussons pas à rester après 18h le soir » détaille Philippe.

La vie privée comme priorité.

Avec le recul, les deux associés regardent dans le rétroviseur avec satisfaction. « L’entrepreneuriat est une aventure extrêmement enrichissante d’un point de vue personnel » précise Philippe. « Cela change complètement le rapport aux autres et le regard sur le quotidien. Cela apporte beaucoup de confiance en soi, ce qui induit un épanouissement et une sérénité salutaires pour nous, comme pour notre environnement, entre autres familial. ». Rien d’étonnant pour les deux hommes, quand on sait que l’un des objectifs qu’ils s’étaient donnés à la création de l’entreprise consistait à ne pas laisser leur vie professionnelle prendre le pas sur leur vie privée. Le pari semble gagné.

Les valeurs de la boîte

  • Humilité. Dans cette entreprise, pas de « grande gueule » ni de « moi je ». La politique n’y trouve pas non plus sa place. Les fondateurs attachent uniquement de l’importance à la recherche d’efficacité.
  • Bienveillance à l’égard les uns des autres. Ici, pas de querelle de chapelles. Les collaborateurs réalisent de nombreuses activités en commun en dehors des heures de travail et les fondateurs encouragent le fait de ne pas fonder ses relations entre collègues sur des a priori.
  • Enthousiasme. Il s’agit d’une qualité nécessaire pour travailler chez ManoMano ! Naturellement, les collaborateurs qui ne sont pas enthousiastes s’y sentiront mal à l’aise, moins en phase avec l’esprit et le dynamisme ambiant.