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Une équipe performante, qu’est-ce que c’est ?

Bien comprendre ce qu’est la performance d’une équipe est crucial pour qu’une équipe travaille utilement et sans perte d’énergie. Une équipe performante est centrée sur le résultat à atteindre que lui a attribué sa hiérarchie. Pour cela elle prépare, prend et exécute des décisions sous l’autorité de son manager. Elle œuvre également au développement de sa propre performance en développant une performance « méta ». Cette approche bien spécifique peut être accompagnée avec succès par un coach d’équipe systémique.

La réponse à cette question est centrale car elle permet aux équipes de travailler dans la bonne direction.

Lorsqu’il est question de développement de la performance, l’équipe semble être le parent pauvre. Elle est pourtant le lieu indispensable, et d’une portée exceptionnelle, du déploiement de la performance de l’entreprise. 

En effet, l’équipe est à la fois le creuset du développement des performances individuelles et le lieu du déploiement d’une performance collective originale car dépassant l’addition des performances de chacun de ses membres. L’entreprise elle-même est une équipe d’équipes, si bien que le développement de la performance d’équipe s’étend par capillarité et forge une véritable culture d’organisation performante. 

Plus un contexte est incertain, plus la performance d’équipe est déterminante.

Une équipe performante s’inscrit dans une relation hiérarchique. A son niveau, il lui revient de développer sa performance dans l’exercice de sa fonction. Celle-ci découle de la nature même de la fonction du chef d’entreprise (I) et modèle la fonction spécifique de manager (II). Nous verrons qu’une telle équipe développe un deuxième niveau de performance : une performance « méta » (III).

I- La fonction d’une équipe découle de la nature même de la fonction du chef d’entreprise.

A- Fonction du chef d’entreprise : décider du « contrat » avec les actionnaires et de la manière de l’appliquer.

La fonction du chef d’entreprise est de développer la société qui lui est confiée. Il exerce son métier par un outil : la prise de décision.
Il s’agit ici de la fonction propre du dirigeant d’entreprise. Un Comité de Direction (CODIR) étant une équipe de managers, et une organisation, une équipe d’équipes, le chef d’entreprise est à la fois dirigeant de l’organisation, manager d’équipe et équipier. Toutes ces différentes fonctions se trouvent dans son métier. Le dirigeant peut ainsi enseigner en le faisant (modéliser) ces différentes fonctions auprès du CODIR et enseigner à ses membres à modéliser ces fonctions dans leurs équipes. C’est un levier systémique bien connu des coachs pratiquant un coaching d’équipe systémique.

La prise de décision se fait sous l’autorité hiérarchique des propriétaires de l’entreprise avec qui le chef d’entreprise fixe contractuellement, si ce n’est formellement du moins implicitement, un résultat à atteindre. Le résultat n’est pas seulement le terme, la “destination” de la démarche du dirigeant, il est à son origine et demeure à son centre.

Cependant, un chef d’entreprise ne peut pas matériellement prendre toutes les décisions. Il doit donc en confier le soin à d’autres : ses subordonnés. 

Parce que les décisions prises par ses subordonnés sont sous sa responsabilité statutaire et légale, le chef d’entreprise surveille et accompagne leurs décisions. Il le fait par le biais de responsables hiérarchiques.

Le fonctionnement des équipes s’inscrit dans ce processus. La fonction d’une équipe est de préparer, prendre et exécuter des décisions centrées sur l’atteinte du résultat fixé par le chef d’entreprise, sous l’autorité de sa hiérarchie.

B- Fonction d’une équipe : préparer, prendre et exécuter des décisions sous l’autorité de sa hiérarchie.

Une équipe performante a pour fonction de préparer et prendre des décisions centrées sur l’atteinte du résultat fixé par le chef d’entreprise, et d’en piloter l’exécution sous l’autorité de sa hiérarchie qu’elle informe en temps réel. Ainsi la hiérarchie est en mesure de valider implicitement ou explicitement les décisions de l’équipe.

Pour cela il faut un système, clair, simple et efficace de circulation des informations et des décisions, particulièrement dans le sens ascendant, sans oublier le sens transversal. 

Nous utilisons pour notre part, un outil très simple créée par A. Cardon et qui synthétise notamment l’ordre du jour et l’ensemble des décisions prises pendant cette réunion. Nous leur demandons de le partager avec toutes les personnes susceptibles d’être touchées de près (supérieurs, subordonnés) ou de « loin » (équipes de départements connexes, équipes travaillant sur ces thématiques). Réalisé en temps réel, ce processus de communication permet au Comité de Direction (CODIR) d’informer directement l’ensemble de sa hiérarchie.
Cela permet en outre d’informer le chef d’entreprise d’éventuelles nécessités de faire évoluer le résultat visé par l’entreprise, et de revoir le « contrat » passé avec les actionnaires. C’est de surcroît un outil puissant d’implication, valorisation et reconnaissance des employés dans l’entreprise.

L’appropriation concrète et minutieuse de leur fonction par les équipes permet un net accroissement de leur performance mesurable. Nous constatons ainsi chez nos clients, une augmentation de la qualité et du nombre de décisions stratégiques. Il s’ensuit généralement une amélioration des relations dans les équipes.

II- Fonction du manager : veiller à la cohérence des décisions avec le résultat visé et « faire grandir l’autonomie » de l’équipe. 

Dans le cadre « contractuel » de l’atteinte du résultat fixé par le chef d’entreprise avec les propriétaires de la société, il est dans l’intérêt du chef d’entreprise que sa hiérarchie ait le maximum d’autonomie pour faire ce que lui ne peut pas faire. Ceci permet notamment au chef d’entreprise de bénéficier d’une connaissance plus fine de la réalité de son marché et de ses clients, et d’avoir des informations qu’il n’aurait pas pu avoir autrement. Cela lui permet en outre de bénéficier des bonnes idées de l’ensemble des membres de son organisation.

Pour une équipe, développer sa performance signifie : se centrer sur les résultats qu’elle doit atteindre, préparer, prendre les décisions et les actions dans ce sens.

La fonction du chef de l’équipe et de la hiérarchie de manière générale, est 1- d’aider l’équipe à se centrer sur le résultat défini par le chef d’entreprise, 2- de valider ou de réformer les décisions prises par l’équipe dans le sens de ce résultat, 3- de s’assurer de la bonne information ascendante, descendante et transversale de la part de l’équipe avec le reste de l’entreprise, 4- d’aider l’équipe à se développer pour être plus performante dans sa fonction telle que définie ci-dessus.

Il s’agit là de la fonction propre du manager. A cela s’ajoute bien sûr tout ce qui relève du rôle commun des équipiers : contribuer à la réflexion de l’équipe en partageant ses idées et ses points de vue. 

L’appropriation rigoureuse de cette fonction par les managers leur permet d’alterner des moments d’immersion dans l’action et des moments de recul nécessaires à de bonnes prises de décisions. 

Enfin, notons :

« Faire grandir l’autonomie », entre guillemets, car il est paradoxal d’être acteur de l’autonomie d’un autre. Le manager peut habillement s’appuyer sur ce paradoxe pour accompagner l’équipe.
Ce faisant le manager favorise le développement du double niveau de performance de celle-ci.

III- Une équipe performante développe un deuxième niveau de performance : une performance « méta »

Une équipe performante développe une double performance : une performance « simple» et une performance « méta».
La performance « simple » est la performance que vous faites alors que vous la faites. 

Par analogie, c’est par exemple quand vous récitez Le corbeau et le renard.

La performance « méta » est la performance de la performance, c’est ce que vous faites lorsque vous prenez conscience de la manière dont vous développez votre performance et que vous agissez dessus afin de développer le développement de votre performance et donc, par effet ricochet, votre performance « simple ».

C’est par exemple la prise de conscience que pour réciter Le corbeau et le renard, vous avez répété plusieurs fois à voix haute l’histoire avec vos propres mots. Puis progressivement, vous avez repris les mots de La Fontaine et c’est ainsi qu’aujourd’hui vous connaissez la fable [Méthode de Jean-Laurent Cochet, fondateur du cours du même nom. Pensionnaire de la Comédie Française 1959-1963.].

Vous vous apercevez alors que vous n’avez utilisé qu’un seul sens (l’ouïe). Vous vous dites que vous pourriez en utiliser d’autres, qu’une prochaine fois vous essayerez la vue, et que pour cela vous allez essayer de la dessiner.

Au delà de cet exemple simplifié à l’extrême, en faisant cela l’équipe prend une forme de recul sur sa manière de réfléchir et d’agir ;

elle va pouvoir agir sur ses schémas de pensée et trouver de nouveaux leviers de performance par un questionnement judicieux.
Ainsi l’équipe va développer sa capacité à explorer, à changer ses angles d’approches, ses manières de penser. Elle va varier ses façons de faire, et va par exemple permettre à l’entreprise d’inventer de nouveaux marchés et de nouvelles manières de les satisfaire pour atteindre ses résultats ambitieux. 

Elle va aussi aider les équipiers à développer leur sens de l’initiative et de la responsabilité par rapport au fonctionnement de l’équipe, par rapport à l’entreprise, par rapport aux moyens qui leur sont alloués, en vue du résultat fixé par la direction. 
Cette approche bien spécifique peut être accompagnée avec succès par un coach d’équipe systémique.

Pour aller plus loin :

Le lecteur peut également consulter les ouvrages d’Alain Cardon : Le manager et son équipe, Paris, Ed. d’Organisation, 1986 et Décider en équipe, Paris, Ed d’Organisations, 1992. Pour plus d’information sur la spécificité du coaching, l’article: Coaching, conseil, formation, mentorat, quelles différences ?

Article par Jean-Emmanuel TIXIER

Concilier vie personnelle et professionnelle : mythe ou réalité ?

Problématique particulièrement présente à l’esprit des femmes, qu’elles soient salariées ou chefs d’entreprise, la quête de cet équilibre reste un Graal inaccessible pour beaucoup. De cet équilibre dépend pourtant le bien-être, et donc une part de la productivité de chacun. Novalto, groupement de TPE-PME, l’a bien compris et propose aux 6 000 Chefs d’entreprise qui l’ont rejoint, des solutions de valorisation de leurs salariés et de partage d’expériences entre dirigeants pour que l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle devienne une réalité pour tous.

Témoignage à ce sujet de Mme Gaëlle Guillard, chef d’entreprise

Gaëlle Guillard dirige depuis 2004 la société SABY GIRARDOT créée en 1972 par son père, une entreprise de mécanique générale, usinage et fabrication de pièces mécaniques unitaire et petites séries. L’entreprise compte 10 salariés,de plus de vingt ans d’ancienneté pour la plupart.

« Reprendre l’entreprise créée par mon père a toujours été une évidence pour moi. Même si la mécanique générale n’est pas forcément un univers féminin, j’ai toujours baigné dedans. Au début ce n’était pas si simple : j’ai une formation de comptable, complétée sur le terrain pour les aspects techniques. Je suis la seule femme de l’entreprise et les collaborateurs me connaissent depuis mon enfance. Il m’a fallu du temps et beaucoup d’implication pour acquérir ma légitimité professionnelle. Les premières années, j’étais souvent mise à l’épreuve ! J’ai senti que le regard changeait lorsque j’ai été enceinte, 4 ans après mon entrée dans l’entreprise. En ayant un enfant, je suis devenue adulte aux yeux de tous, fournisseurs comme collaborateurs, et cela a conforté ma légitimité.

La vie de mère de famille-chef d’entreprise n’est pas de tout repos. Il faut de l’organisation, établir un planning serré et, surtout, tâcher de le respecter au mieux. J’ai Une nounou et mes parents sont bien souvent mis à contribution pour gérer les imprévus, maladies, etc. Mon mari aussi, est très présent, mais il a repris des études techniques afin que nous puissions poursuivre notre activité de machines spéciales qui était gérée, jusqu’à présent, uniquement par mon père. Concilier une vie d’étudiant avec les contraintes familiales n’est pas non plus de tout repos.

Par chance, dans l’industrie, on commence très tôt le matin donc on finit tôt le soir, ce qui laisse du temps pour récupérer les enfants à l’école, pour les collaborateurs comme pour moi. Je m’organise également des plages de télétravail le soir et le week-end.

Je suis très attentive à ce que l’ensemble des salariés de l’entreprise se sentent disponibles pour faire face à des problématiques personnelles et familiales. D’une part, parce que je suis peut-être plus sensibilisée en tant que femme et jeune, maman mais aussi grâce à mes parents qui ont toujours mené cette politique. Ils m’ont appris que « quand on est bien dans sa vie, on est bien au boulot ».

Findus ou le bad buzz

Comment gérer une communication de crise ? L’exemple de Findus à la loupe.

Début de crise – Rappel des faits

Le 8 février 2013 en Angleterre, l’opinion publique apprend que les lasagnes Findus estampillées 100% bœuf contiennent en réalité de la viande de cheval. 

La rumeur se répand à grande vitesse sur les réseaux sociaux, et notamment sur Twitter. L’information, avérée, se transforme en scandale alimentaire. D’autres produits sont concernés : des lasagnes bolognaises, du hachis Parmentier et de la moussaka. La crise devient Européenne. L’image de la marque est entachée.

Findus retire ses produits des rayons, il est trop tard le mal est fait. L’information devient virale, les réseaux sociaux ont une fois de plus montré leur rapidité de propagation, l’information continue de circuler à grande vitesse.

Entre tromperie du consommateur, traçabilité insuffisante, étiquetage frauduleux, les internautes s’emparent de l’histoire. Des blagues, des parodies, des détournements de logos s’ensuivent. Les internautes critiquent et expriment leur colère envers la marque.

La Findus réagit en expliquant que ces produits, « ne comportent aucun risque sanitaire », et « tient à s’excuser de ce problème de conformité auprès des consommateurs ». 

Gestion de Crise : Les bons réflexes qui ont été pris

Findus commence par un communiqué de presse le jour même : http://www.findus.fr/uploads/filemngr/presse/communique-findus-france-08-02-2013.pdf

Bons réflexes en soi. Répondre avec tact, s’excuser auprès du public est une excellente démarche.

Les ratés.

Findus n’a pas ou peu anticipé sa communication de crise à destination des internautes. Comme la plupart des internautes, j’ai cherché à en apprendre davantage sur les comptes Facebook et Twitter de la marque. En vain.

Findus aurait pu s’adresser à sa ou ses communauté(s) si la marque avait eu la prévoyance de se préoccuper de ces dernières en gérant sa présence en ligne. 

La marque Findus est-elle à l’écoute de ses consommateurs ?

Comment préparer et gérer une communication de crise sur les réseaux sociaux ?

En amont

  • Etre présent sur les réseaux sociaux
  • Effectuer des veilles, être à l’écoute des consommateurs internautes

Pendant la crise

  • Identifier si possible la source de la rumeur / de l’information qui amène la crise
  • Evaluer la gravité de l’information
  • Apporter une réponse transparente en adéquation avec le degré de gravité
  • S’excuser
  • Se montrer concerné et à l’écoute 
  • Etre disponible et répondre 
  • Diffuser les communiqués de presse, des informations sur les réseaux sociaux
  • Ne pas tenter de cacher, masquer ou nier une information avérée
  • Ne pas censurer ou effacer les commentaires et messages, mais y apporter une réponse

Après la crise

La phase la plus délicate consiste à reprendre en main sa communication et reconstruire une relation de confiance autour de la marque avec sa communauté. Il est primordial de porter un soin particulier à sa réputation en ligne.
Les bad buzz sont parfois une opportunité de rebondir, en maîtrisant sa communication et en affirmant sa volonté de prendre en compte les avis des internautes.

D’écouter activement sa communauté.

Ce n’est pas parce que vous êtes muet que les autres le sont aussi

L’absence d’une marque sur les réseaux sociaux n’empêche pas les internautes d’avoir une opinion sur vous et de la faire connaître. Les médias sociaux sont un formidable outil de communication. Votre réputation vous y précède certainement, pour le meilleur comme le pire.

Utilisez-les à votre avantage ! 

Ecoutez, surveillez, et faites savoir que vous êtes à l’écoute. Si vous maîtrisez votre communication, les situations de crise seront mieux gérées, et la survenance de rumeurs mieux anticipée.

Stimuler les recommandations de ses clients

Quel que soit votre secteur d’activité, la force de vente la plus économique et sans doute la plus persuasive est constituée par vos propres clients. Ainsi, si l’art de la vente doit bien sûr être maîtrisé par les entrepreneurs, l’art d’être acheté et recommandé ne doit pas être négligé.

Que désigne-t-on par recommandation des clients ?

Il en existe deux types :

La demande de recommandation sollicitée :

Le vendeur demande à son client de lui indiquer les coordonnées de prospects potentiels et de bien vouloir les prévenir de sa démarche commerciale prochaine.
Ainsi, il fait d’une pierre deux coups :
• d’une part il accède à de nouvelles pistes de business plus facilement,
• d’autre part il fidélise son « parrain » qui aura ensuite du mal à ne plus travailler avec lui.

La recommandation spontanée :

Le client, tellement satisfait par son achat, en parle spontanément à son entourage qui va vouloir en savoir plus… Le bouche à oreille démarre.
La question clé est maintenant de faciliter et stimuler les recommandations de vos clients auprès d’autres acheteurs potentiels, bref de leur donner envie de parler de vous. La réponse à cette question se trouve souvent dans « l’égo » de vos interlocuteurs.

En effet, même si cela est inconscient, la personne qui vous recommande cherche avant tout à se faire plaisir en se valorisant auprès d’autres personnes. Reste maintenant à lui donner des bonnes raisons de se valoriser en recommandant vos produits et/ou services :

Votre produit renforce son image de pionnier.

Il doit pouvoir se dire : « je vais être le premier à utiliser une solution aussi novatrice, aussi différente ». Une fois installé, votre client sera ravi de démontrer son leadership technologique et donc de parler de vous…

Votre produit fait de lui un malin.

Cette fois votre client doit pouvoir se dire « je dispose de la même qualité que les produits leaders mais à un prix ou dans des conditions d’utilisation qui n’ont rien à voir ». Une fois installé, votre client sera ravi de démontrer ses qualités de gestionnaire et donc de parler de vous…

Votre produit fait de lui quelqu’un de bien.

C’est le côté « papa » qui prend le dessus et c’est à lui que vous vous adressez pour rappeler que vous êtes « petit » et que dans la farouche lutte qui vous oppose aux gros du marché vous avez besoin de compter sur des gens qui savent distinguer la qualité sans fatalement privilégier la notoriété du fournisseur.

Votre produit fait de lui un membre du club.

Ceci est atteint quand votre produit permet une identification de valeur que votre client affiche avec zèle. Une fois acquis, votre client n’aura de cesse que de justifier son « positionnement » et sera ravi d’évangéliser de nouveaux adeptes, et donc de parler de vous.

Enfin si vous voulez que vos clients vous recommandent plusieurs fois, n’oubliez pas les deux précautions suivantes :
• Savoir tenir sa langue. La personne rencontrée grâce à votre contact sera peut-être curieuse de savoir comment vous travaillez avec son « parrain ». Restez discret. Ce n’est pas parce que vous êtes recommandé que vous êtes autorisé à dévoiler tous les secrets de votre relation commerciale.
• Tenir informé. Il est très désagréable de donner une recommandation à un commercial et ensuite de ne plus avoir de nouvelles. La moindre des choses est de tenir au courant votre client de la suite donnée à son conseil.

D’après le livre de Nicolas Caron : Vendre aux clients difficiles – Dunod – 5ème édition 2016

Sérénité des dirigeants de TPE/PME : vers une plus grande stabilité fiscale

Nous avons tous pris conscience que la situation économique que traverse la France allait nous imposer des efforts ! Notre gouvernement s’est engagé dans la voix de la réduction des déficits vers une plus grande stabilité fiscale.

En effet, nous savons tous que la France vit aujourd’hui au dessus de ses moyens. Pire, nous regardons d’un œil critique nos voisins les accusant de ne pas faire assez d’efforts. Et nous en sommes nous réellement capables.

Seulement, le mécanisme se grippe rapidement : on constate que les efforts portent surtout sur ceux qui créent de la richesse.

Les grandes ambitions

Depuis 9 mois, on nous annonce sans cesse de nouvelles mesures d’économie visant à stopper l’hémorragie financière de notre pays. Aucune entreprise, aucun ménage ne pourrait continuer à vivre au dessus de ses moyens comme l’ont fait nos gouvernements successifs.

Première action, la suppression de la loi TEPA, elle aboutie à la refiscalisation des heures supplémentaires, accusée de pénaliser la création d’emplois.

Le changement est rude, l’effort a été demandé à 9 millions de salariés, du privé ou du public, qui effectuent chaque année des heures supplémentaires.

Premiers touchés, les salariés des entreprises de moins de 20 salariés, soit une perte de rémunération de 20 à 60% par heure supplémentaire. 

Au niveau de l’entreprise, cela augmente l’effet dissuasif de recourir aux heures supplémentaires pour pallier aux surcroîts d’activité ponctuels. Désormais majorées d’au moins 25% le surcoût est trop important pour les TPE.

Une tentative d’atténuation des effets

Pour atténuer l’effet, il a été créé le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE). Il vise « le financement de l’amélioration de la compétitivité à travers notamment des efforts en matière d’investissement, de recherche, d’innovation, de formation, de recrutement, de prospection de nouveaux marchés de transition écologique et énergétique et de reconstitution de leur fonds de roulement. » (Loi de finance rectificative 2012). 

L’avantage à court terme pour les entreprises, et surtout les petites à forte main-d’œuvre peu qualifiée, est de pouvoir bénéficier d’une trésorerie supplémentaire et de réduire le coût du travail, des salaires de 2,5 fois le SMIC.

Une mise en œuvre cependant difficile

La difficulté se situe dans la mise en œuvre de cette nouvelle loi car les entreprises ont d’une manière générale un rapport conflictuel avec la fiscalité. La perception courante est de payer des impôts pour produire des services collectifs et de l’assistanat sans contrepartie pour le développement des entreprises elles-mêmes.

Car outre le coût de cette fiscalité, la France est championne en termes de lourdeur administrative pour les formalités, justifications ou contrôles.

Le CICE aura donc un coût important de mise en œuvre et de suivi, non évalué au moment de sa mise en place qu’il convient de prendre en compte avant toute décision d’y recourir. D’autant que l’on ne maîtrise pas très bien les contreparties attendues par les services de l’Etat. En l’absence d’éléments fiables, une entreprise qui déciderait de se lancer dans le CICE pourrait être amenée à fournir des justificatifs qu’elle n’avait pas prévu et peut-être de le rembourser.

Impacts sur l’emploi et le pouvoir d’achat

Malgré la refiscalisation, TPE et PME ne prévoient pas de recruter en 2013, puisque les objectifs de production n’étant pas toujours facile à atteindre et pouvant être irréguliers dans l’année. Côté employeurs, le principal avantage des heures supplémentaires défiscalisées, consistait à les utiliser pour répondre aux surcroîts d’activité. Côté salariés, ils restent majoritairement à 39h/semaine et donc sont d’office soumis aux heures supplémentaires, cette suppression a deux effets négatifs sur le pouvoir d’achat : une baisse de salaire mensuel et une augmentation du salaire net imposable qui se traduit par une augmentation de l’impôt sur le revenu. Phénomène qui accentue la perte de pouvoir d’achat.

Devenu argument de motivation des équipes pour les dirigeants, le recours aux heures supplémentaires est aujourd’hui une source de tension.

Le CICE, quant à lui, ressemble aujourd’hui plus à un cadeau de l’Etat, payés par les contribuables qui subissent déjà une augmentation de la TVA à tous les niveaux, alors qu’il a pour vocation de réduire les charges salariales payées par certaines entreprises pour améliorer leur compétitivité.

Un effet de tension

Pour les chefs d’entreprise, ils ont surtout le sentiment d’être davantage mis à contribution, sans impact réel sur la situation financière de la France.

Dernière décision en date liée à la réforme du marché du travail, les petites entreprises devront proposer obligatoirement une complémentaire santé à leurs salariés et prendre en charge à 50/50 le coût. Ce qui est facilement réalisable pour les grosses entreprises, l’est beaucoup moins pour les plus petites. Tant pis, à charge pour les dirigeants de se débrouiller pour payer cette nouvelle charge.

Les salariés, eux, vont continuer de diminuer leurs dépenses, ne sachant pas ce que leur réserve l’avenir.
A poursuivre l’opposition des deux camps, à stigmatiser les entreprises en ne focalisant que sur le modèle des grandes entreprises, on en oublie que la principale richesse d’un pays se trouve dans l’enthousiasme des hommes et femmes qui ont envie de progresser ensemble.

Les multiples tensions, incertitudes que subissent les entreprises vont contribuer à stopper leur développement.

Vers une plus grande stabilité fiscale

En l’absence de visibilité, on attend des décisions qu’elles offrent plus de stabilité fiscale, administrative pour que les entreprises puissent croître et grandir.

Ces dernières années, nous ne cessons de modifier les taux de TVA pour revenir en arrière par la suite, nous créons de nouveaux impôts, réglementations nécessitant toujours pour les entreprises d’y consacrer un temps administratif de plus en plus long.
Or nos gouvernements ne regardent que les économies immédiatement obtenues par l’augmentation d’impôts, taxes à tous les niveaux de l’économie.

La complexité française en terme de fiscalité est si élevée, que l’on parvient à décourager l’esprit d’entreprise et par voie de conséquence on limite l’activité économique et la création d’emploi.

Les dirigeants de petites entreprises qui ne cessent de porter à bout de bras leurs entreprises, de maintenir quelques emplois n’en peuvent plus. Pour finir, malgré leur volonté d’y croire, leur enthousiasme, à quoi bon passer 12 à 14 heures par jour, 6 jours sur 7, ne prendre que 15 jours de vacances par an pour gagner le SMIC. Car la réalité des petites entreprises est bien là. A quoi bon, si c’est pour être taxé de tout côté, sur chaque petite victoire sur les ventes, la trésorerie, les marges.

Ces dirigeants sont fatigués de subir des décisions plus pénalisantes les unes que les autres.

Perfectionnisme ou excellence ?

Quelle influence sur votre marketing authentique ? Avez-vous une tendance « Perfectionniste » ? 

Nous avons tous en nous un certain besoin de perfection, tout particulièrement dans notre recherche de la réussite. Et c’est plutôt positif… Alors pourquoi nous poser cette question ?

L’important est de savoir « si », ou « en quoi » notre tendance au perfectionnisme nous freine dans notre action… ou pas. Etes-vous de ceux qui recherchent la perfection ? Cherchez-vous à faire le meilleur travail possible, à fixer des objectifs et travailler dur pour les atteindre, à vous fixer des standards élevés ? Saviez-vous que le perfectionnisme n’est pas de tout à fait cela ? Le perfectionnisme est un long chemin quelquefois exaspérant vers l’objectif zéro défauts. Il ne laisse aucune place pour l’apprentissage, pour l’erreur, pour les limites personnelles ou pour le changement d’avis. 

Le perfectionnisme peut même quelquefois paralyser, ou tout du moins freiner la créativité, la prise de risque, ou tout simplement nous empêcher de prospecter !!

Je me souviens lorsque je me suis mise à mon compte, il me fallait absolument une plaquette « parfaite » avant de prendre mon téléphone ou de participer à des réunions de réseaux. Mais à un moment je me suis fait violence en me disant « tu ne seras jamais totalement satisfaite… qu’est-ce que tu risques ? le pire, c’est qu’on te dise NON… et si en plus, en agissant, tu peux : 

  • t’entraîner à présenter ton offre
  • clarifier ton message
  • apprendre ce que recherchent vraiment tes prospects
  • savoir que tel ou tel profil de client n’est pas ton client idéal… 
  • Bref… si tu peux apprendre de tes erreurs (ou au moins de ton imperfection), alors tu auras gagné ! »

Parce qu’il y a une différence entre « excellence » et « perfection » !Aspirer à être vraiment bon, c’est de l’excellence. Alors qu’aspirer à être parfait, sans défaut… c’est du perfectionnisme. Qu’en est-il pour vous, de vos outils de communication ? Etes-vous comme moi, et aussi comme ma cliente Carole, qui a fait appel à moi parce qu’elle avait l’impression de tourner en rond, sans pouvoir prospecter… parce qu’elle n’arrivait pas à finaliser sa présentation ? Parce que dans ce cas, ce n’est pas du perfectionnisme qui vous freine. C’est tout simplement le fait d’avoir du mal à répondre aux questions : A QUI je sers ? à QUOI je sers ? Quelle est ma DIFFERENCE ? et COMMENT le faire savoir ? J’ai une bonne nouvelle pour vous ! Avec l’aide de votre coach marketing, vous levez ces freins très rapidement… Et vous êtes sur la voie de l’excellence… vous avez en mains toutes les cartes pour créer les supports de prospection qui transformeront vos prospects en clients. Souvenez-vous : votre premier outil marketing, c’est vous. Alors décidez maintenant d’AGIR pour mettre toutes les chances de votre côté.

Je vous propose une check-list qui vous aidera à identifier si vous avez une tendance au perfectionnisme, et quelle en est l’influence sur votre démarche marketing.

1. Je ne fais jamais rien à moitié. C’est tout ou rien pour moi. Tout simplement.
2. Les personnes qui font les choses à moitié m’énervent.
3. Je crois qu’il n’y a qu’une seule façon de faire les choses et qu’elles devraient toujours être faites de cette façon.
4. Je suis en colère ou sur la défensive quand je fais des erreurs. Je déteste ça.
5. J’ai souvent du mal à démarrer les projets et à respecter les délais. Ou si je le fais, je me tue à la tâche pour y arriver.
6. Je me sens humilié quand les choses ne sont pas parfaites.
7. Je n’aime pas admettre ne pas savoir comment faire quelque chose ou être un débutant. Si je ne peux pas faire quelque chose de façon parfaite, je ne le fais pas.
8. Les gens disent que j’attends trop de moi-même. Ou d’eux d’ailleurs.
9. Dans ma famille, personne ne pouvait jamais être complètement à la hauteur des attentes.
10. Je suis dur avec moi-même quand je perds, même si c’est seulement un jeu ou un match amical.
11. J’évite souvent les activités de groupe.
12. Je ne pense pas que le travail doit être amusant ou agréable.
13. Même quand je réussi quelque chose, je me sens déçu ou ressens un vide.
14. Je critique sans cesse les autres ainsi que moi-même.
15. J’ai besoin de contrôler la situation. Si je ne peux pas être aux commandes, je ne participe pas.
16. Peu importe tout ce que j’ai fait. Il y a toujours plus que je peux faire.
17. Je ne délègue pas souvent et quand je le fais, je vérifie toujours au moins 2 fois pour m’assurer que le travail soit bien fait. Surprise !! il y a toujours quelque chose qui ne va pas.
18. Je crois qu’il est possible de faire quelque chose parfaitement et je suis sûr que si je m’y consacre, si je m’accroche, je peux y arriver parfaitement.
19. Oublier ou pardonner n’est pas quelque chose que je fais facilement.
20. J’ai du mal à finaliser (ou même à commencer) la création de mes supports de prospection… parce que la prospection en elle-même m’intimide parce que je ne sais pas comment m’y prendre parce que mon offre n’est claire pour personne sauf moi parce que je n’arrive pas à faire une présentation parfaite parce que j’ai besoin d’un coup de pouce de MonCoachMarketing.com ?

Il y a une différence entre l’excellence et la perfection. S’efforcer à être vraiment bon relève de l’excellence. Exiger que tout soit impeccablement parfait relève du perfectionnisme. Ce n’est en aucun cas négatif, SAUF si cela vous empêche d’avancer…

Qu’en est-il pour vos supports de communication ? Êtes-vous satisfait de ce que vous avez ? Pensez-vous pouvoir améliorer votre prospection ? Avez-vous besoin d’un coach marketing pour vous donner un coup de pouce ? Si oui, alors contactez-moi maintenant pour que nous convenions d’un rendez-vous !

Entreprendre après 50 ans : les seniorpreneurs

La cinquantaine est une période charnière pour les salariés. En effet, dans le contexte économique actuel, il n’est pas rare de se retrouver sans emploi. Et ce quel que soit l’âge. Or, il peut s’avérer très difficile de retrouver un travail lorsqu’on a dépassé la cinquantaine. Les organismes français de recherche d’emploi fixant généralement la limite d’âge à 50 ans, et les recruteurs devenant peu enclins à parier sur un collaborateur qu’ils considèrent souvent comme « soit trop vieux, soit trop cher ».

Conséquence de ce phénomène, de plus en plus de seniors s’orientent vers la création d’entreprise en France. Ainsi, en France, plus de 50 000 personnes d’au moins 50 ans ont créé une entreprise en 2008 (ACPE). En 2010, 51% des seniors salariés ou à la recherche d’un emploi se disent prêts à entreprendre (CSA et l’APCE). En effet, forts de leur expérience, de leurs compétences et de leur réseau, les « seniorpreneurs » comme on les appelle maintenant ont toutes les raisons pour aborder l’entreprenariat avec une certaine sérénité. Malgré tout, entreprendre seul peut faire peur, et un soutien est généralement le bienvenu.

L’opportunité de la franchise

C’est pourquoi beaucoup choisissent l’option de la franchise. En effet, la franchise permet de devenir son propre patron tout en bénéficiant d’un système déjà éprouvé, avec tout le support qui va avec (formation, outils,…). Précieux, notamment lorsque l’on se lance pour la première fois, ou alors dans un secteur innovant que l’on ne maîtrise pas totalement.

Un système qui ne craint pas la crise !

En dépit d’un contexte économique incertain, les experts restent optimistes : En 2012, 72 % des franchisés et 95 % des franchiseurs se disent confiants quant à l’avenir de leur réseau.

Plus qu’un modèle stable, la franchise est un secteur qui recrute et crée de l’emploi : 48 % des franchisés déclarent avoir créé au moins un emploi depuis 2011 et seulement 3 % affirment avoir licencié sur les 12 derniers mois (vs. 6 % en 2011). (source : FFF, enquête annuelle sur la franchise)

Cette enquête révèle également que 63% des franchisés s’estiment plus avantagés en matière de rémunération par rapport aux Salariés.
Conséquence de celte situation, la proportion des franchisés ayant entre 50 et 64 ans est passée de 25 % en 2009 à 38 % en 2011, faisant progresser l’âge moyen du franchisé de 43 à 46 ans.

Devenir consultant

Un des domaines de prédilection des seniors est le conseil. En effet, forts de leur expérience et de leur parcours professionnel, 27% des créations d’entreprise par les plus de 50 ans s’effectuent dans le domaine des services aux entreprises. 

Le réseau de franchise WSI, leader mondial en conseil webmarketing, fait partie des opportunités de création d’entreprise sur un marché B2B comme en témoigne Ettore Cadel, franchisé WSI à Cannes, qui suite à une restructuration à saisi l’opportunité de créer son agence de conseil : « La franchise permet un démarrage rapide de son activité de consultant en marketing internet. WSI apporte la structure nécessaire au développement rapide de son activité et permet de rester le premier acteur dans ce monde à croissance exponentielle. »

WSI est le 1er réseau mondial de consultants en marketing internet, avec une cinquantaine de franchisés en France et plus de 1000 dans le monde. Il profite du développement du digital, un secteur en plein boum. Un secteur parfois considéré comme l’apanage de la nouvelle génération, et pourtant les consultants WSI affichent une moyenne d’âge supérieure à 45 ans ! En effet, ils sont formés par WSI et apportent surtout du conseil en stratégie (la partie technique étant sous-traitée au sein du réseau), ce qui leur permet d’apporter une réelle valeur ajoutée à leurs clients.

Les consultants franchisés WSI sont en général d’anciens cadres, dans des domaines variés comme la communication, le marketing, l’IT, qui choisissent de créer leur business dans un secteur en pleine croissance (le marketing digital) tout en s’appuyant sur la force et l’expérience d’un réseau international.

C’est un bel exemple qui nous prouve que les « seniorpreneurs » ont encore de beaux jours devant eux !

Des expressions anciennes à la mode

Small is beautiful, ce qui est petit est beau, moins c’est mieux … Bien qu’elles aient été reprises et détournées avec brio par l’industrie, ces expressions anciennes ont pour origine, l’ouvrage de l’économiste britannique Schumacher, publié il y a 30 ans. 

Une collection d’essais qui mérite d’être lue ou relue pour comprendre le mécanisme de développement des sociétés industrialisées, les difficultés auxquelles elles doivent faire face aujourd’hui et les pistes de sortie « durable » de la crise. 

Le sous-titre, A Study Of Economics As If People Mattered ou L’économie dans laquelle le peuple a droit de cité est le principe de base des pistes proposées par Schumacher. 

Un effet durable du protectionnisme de l’industrie technologique ?

Si la sauvegarde des emplois industriels par relocalisation douloureuse et négociations à huis clos avec les multinationales semblent être la pilule miracle anti-crise, il peut être utile de se demander combien de temps ce protectionnisme concentré sur l’industrie technologique fera effet.

Nul ne peut le dire. Face à cette incertitude, ne devrions-nous pas prendre le temps de reconsidérer l’importance de la production industrielle dans nos vies ? Si une crise financière peut avoir un tel impact sur l’économie réelle en détruisant tant d’emplois aussi bien dans le secteur tertiaire que dans l’industrie lourde, n’avons-nous pas intérêt à développer des activités économiques utiles pour l’Homme, moins industrialisées ou sensibles à la volatilité des valeurs boursières? 

Quels moyens pour y faire face ?

Sans doute, mais sous quelle forme et sous quelle latitude ? Car jusqu’à preuve du contraire, les effets de l’économie libérale à la source de la crise peuvent se ressentir jusque dans la tribu d’indiens la mieux recluse en Amazonie.

Entendons-nous ; le but n’est pas de fuir ce système économique développé au nom d’un prétendu progrès, de l’efficacité et de la productivité. Il semble en revanche opportun de développer les moyens de s’en libérer pour tenter de retrouver une certaine autonomie…autre que celle apportée par l’automobile. 

Certains principes énoncés pour un développement pérenne

Pour ce faire rappelons quelques principes de développement pérenne énoncés par Gandhi il y a près d’un siècle et rappelés par Schumacher

  • Parce qu’elle n’appartient qu’à un petit groupe de personnes, la grande industrie, qui repose sur une technologie sophistiquée, gourmande en capital, en énergie et fait l’économie du travail de l’homme, est une fausse solution au problème de la pauvreté. Elle est aliénante et destructrice de savoir-faire.
  • Loin d’être inutile, l’industrie doit être replacée dans son rôle d’activité économique destinée à seconder l’agriculture et non la supplanter. L’industrie technologique verte axée sur le recyclage, la dématérialisation ou l’utilisation de déchets organiques pour la production d’énergie nouvelles sont quelques exemples d’activités industrielles utiles à l’humanité.
  • Une société moderne, pérenne et démocratique privilégiera « la production par les masses » grâce à des technologies intermédiaires (la petite industrie aux techniques accessibles) et innovantes, à la production de masse par une industrie lourde détenue par une élite. 
  • De même, cette société privilégiera la production décentralisée basée sur des filières intégrées (ex de la filière textile en Inde) à la production industrielle centralisée. 
  • L’activité de transformation est essentielle à l’économie d’une société mais ne peut être exclusivement industrialisée car cela mettrait en péril l’autonomie, la (bio)diversité et la liberté individuelle. 
  • Une société moderne et éclairée est avant tout capable de garantir son autosuffisance alimentaire grâce à l’agriculture, puis son confort par la production de petites machines, d’appareils électriques, de bicyclettes, de radios, …ce, en menant une politique de gestion durable de ses ressources naturelles. 
  • L’innovation par tous et pour tous est le propre des sociétés autonomes et durables. De là découlent l’importance de la recherche et l’accès à l’éducation populaire dans tout état soucieux d’un développement qui profite au plus grand nombre. 

En conclusion

Aussi, face à la crise, aidez-vous vous-même ! Ce, en vous réappropriant ces produits et services que l’industrie se propose de vous offrir plus vite en quantité plus importante et à bas prix. Vous l’aurez compris le prix de ces produits de l’industrie est en réalité bien plus élevé compte tenu des emplois qu’ils « autodétruisent » à long terme et bien sûr de la disparition de ces métiers qui reposent essentiellement sur l’art et le pouvoir de faire soi-même, pour soi et pour autrui. Vous n’aurez pas d’emprise sur le cours de la monnaie ni sur les politiques économiques mais les voies de sortie de la crise sont aussi entre vos mains. Aidez-vous en proposant votre savoir-faire, vos compétences et votre matière grise à votre communauté locale voire mondiale. Entreprenez pour l’Homme, entreprenez pour vous!

Du grand groupe à la startup

Tristan Thevenin a fondé Salience, une plateforme logicielle d’aide à l’innovation, pour retrouver l’esprit startup qui lui manquait après avoir travaillé pendant dix ans dans un grand groupe.

C’est l’histoire d’un entrepreneur, un vrai. Il avoue rechercher dans l’aventure entrepreneuriale avant tout la prise de risque. Guidé par cet esprit d’initiative, il démarre donc naturellement sa vie professionnelle au sein d’une petite startup française. Les années passent et celle-ci devient grande, très grande. Rachetée par une multinationale, la startup en question prend même des allures de grand groupe. Tristan Thevenin ne se retrouve plus dans cette ambiance de travail et décide de retrouver l’esprit startup qui lui manque tant en fondant lui-même son entreprise. D’autant plus qu’il travaille depuis dix ans sur un projet avec d’anciens collègues et que l’idée semble avoir suffisamment mûrie pour être mise en œuvre. Il quitte donc son employeur et démarre un MBA d’entrepreneur à HEC pour se former à son nouveau métier.

Un parcours semé de belles rencontres

En 2011 naît Salience, une société de services et d’édition de logiciels pour une innovation agile et maîtrisée. Partant de l’idée que les spécialistes de l’IT et de la R&D sont les plus mal outillés pour innover, Salience conçoit des logiciels d’aide à l’innovation. Un projet assez ambitieux donc et qui demande aux entrepreneurs de mobiliser du financement et des compétences. Coup de chance, à l’occasion de leur participation aux journées Plug and Start, sur la Technopôle de l’Aube, l’entrepreneur et ses associés font la rencontre d’une équipe régionale déterminée à booster le dynamisme économique du territoire. L’entrepreneur décide alors de déménager Salience de Paris vers l’Aube. Salience devient Lauréate du Concours National OSEO/ MESR 2012 pour la région Champagne-Ardenne.

A la conquête du monde !

« Notre terrain de jeu doit être le monde entier » explique Tristan Thevenin. Pour développer son entreprise à l’échelle mondiale, il souhaite d’abord qu’elle fasse ses preuves au niveau national en 2013, avant de s’internationaliser en Amérique et en Chine en 2014. Pour cela, la réalisation d’une importante levée de fonds sera nécessaire. L’entreprise semble bien partie pour se développer rapidement. La question se pose donc : que fera Tristan Thevenin si Salience devient à son tour un grand groupe ? « Je pense alors que je partirais vers d’autres projets à lancer » répond-il. Un vrai entrepreneur on vous dit !

Introduction à Pinterest

Parmi les nouvelles tendances du Web, un réseau social explose, le site américain Pinterest. Ce dernier est un jeu de mot composé de « Pin » et « Interest », c’est-à-dire « Punaise » et « Intérêts ». Son principe : le partage de belles photos et de brefs contenus sur un mur, sous forme de patchwork organisé par thèmes. 

Dès la première visite, on peut s’y inscrire très rapidement en s’identifiant grâce à son compte Facebook ou Twitter. Tout va bien, vous n’avez pas besoin de créer un nouveau compte avec un nouveau mot de passe. Une fois votre connexion effectuée, Il ne vous restera plus qu’à « épingler » sur les tableaux correspondants, les images de vos coups de cœurs.

Quels sont les avantages qu’apporte utilisation de Pinterest ?

  • Pinterest est un levier d’action au niveau SEO grâce à ses 120 millions de membres (search engine optimization ) : référencement en français.
  • Un gain de visibilité : avec l’augmentation de son utilisation, ce réseau social gratuit vous permet d’annoncer et de toucher un public particulier. Un public qui cherche plus d’interaction et qui cherche des présentations plus attractives graphiquement parlant. La communication visuelle est souvent préférée à un long texte ennuyeux.
  • Une source de trafic non négligeable : la possibilité d’avoir un lien retour sur votre site permet un gain potentiel de trafic considérable. Un atout considérable pour les sites de e-commerce afin d’augmenter les ventes ainsi que pour les entreprises qui veulent soigner leur marque employeur. Exemple : l’entreprise Azars qui fait sa promotion grâce au classement Dogfinance.com
  • Interaction entre les supports : En utilisant par exemple d’autres réseaux sociaux comme Flickr pour l’hébergement de vos images et Youtube pour vos vidéos, vous boosterez vos trafics sur ces derniers. 
  • Partager son catalogue : Agissant comme une grande vitrine de votre commerce, il vous sera possible d’épingler tout votre catalogue. Dans la description de votre produit, vous pourrez ajouter le symbole correspondant à votre monnaie pour y afficher un bandeau prix. Les monnaies pris en compte sont le dollar ($), les livres (£) et l’euro (€).
  • Source de feedback client : Lieu propice de l’échange, il sera possible de répondre aux commentaires ciblés sur vos produits et ainsi instaurer une relation privilégiée avec vos « followers »
  • Possibilité d’offrir du contenu exclusif : Afin de récompenser les followers qui ont épinglé vos articles et qui vous suivent, il est envisageable d’imaginer les récompenser en leur offrant des bons de réductions ou des promotions exclusives via l’utilisation d’un coupon ou même d’un QR code.

Actuellement non-intégré dans la stratégie web des entreprises française, Pinterest apparait comme une opportunité au potentiel énorme et qui risque de devenir incontournable. En effet, il permet tout d’abord de s’internationaliser à moindre coût mais aussi de préparer l’intérêt futur des français sur ce réseau social.