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La société en participation (SEP)

Pour de multiples raisons certaines personnes veulent s’associer dans un projet mais ne souhaitent pas apparaître. Ils cherchent ainsi une forme occulte d’association… La société en participation (SEP) est une forme de société qui peut offrir un tel avantage. Elle peut avoir un objet civil ou commercial, et est régie par les articles 1971 à 1872-2 du Code Civil.

De manière générale, la Société en participation reste ignorée des tiers, sauf si tous les participants décident de la révéler. Ainsi, les SEP ne sont pas immatriculés au registre du commerce et des sociétés (RCS), elles n’ont pas d’extrait K-bis et n’existent qu’à travers un contrat régularisé entre au moins deux sociétés ou personnes physiques qui s’associent le temps d’une opération, ou plus durablement.

En effet, pour des raisons commerciales, il peut être utile de cacher à son client ses partenaires. La discrétion peut ainsi être recherchée en matière d’appel d’offres lorsque l’entreprise lauréate n’a pas le temps de réaliser le travail (entente secrète). à l’inverse, le client peut demander à ses fournisseurs de créer une société en participation, dans la mesure où il n’aura qu’un seul interlocuteur pour l’opération envisagée. La SEP peut également être utile lorsque des associés souhaitent bénéficier d’un cadre simple uniquement contractuel.

Fonctionnement de la société en participation

Les associés conviennent librement du fonctionnement de la société en participation. Le contrat existant entre les associés d’une SEP définit précisément les apports et rôles de chaque intervenant : l’apport des fonds, l’expertise technique particulière de l’un des associés, etc. étant ici précisé que le partage des bénéfices est également librement fixé par les associés. à moins qu’une organisation différente n’ait été prévue, les rapports entre associés sont régis, par les dispositions applicables aux sociétés civiles si la société a un caractère civil ou par les dispositions applicables soit sociétés en nom collectif si elle a un caractère commercial.

Le gérant est nommé par les statuts. Si les statuts ne prévoient rien, tous les associés sont gérants. La société en participation se termine à la date prévue dans les statuts mais également lorsque son objet est réalisé. La société, lorsque le contrat est à durée indéterminée, peut également être dissoute à tout moment par l’un des associés, lequel devra adresser une notification à tous les associés. Cette notification doit être faite de bonne foi et « non faite à contretemps ». Fiscalement, ces entreprises peuvent être déclarées à l’administration fiscale et sont soumises au même régime fiscal que les sociétés en nom collectif. La SEP est traitée comme une entité distincte de la personne de ses membres.

Responsabilité des membres de la société en participation

Dans la mesure où la société en participation n’a pas la personnalité morale, chaque associé contracte en son nom personnel et est seul engagé à l’égard des tiers. Toutefois, si les participants agissent ensemble en qualité d’associés à l’égard des tiers, chacun d’eux est tenu à l’égard des tiers des obligations nées des actes accomplis en cette qualité par l’un des autres. Cette responsabilité est solidaire si la société est commerciale et sans solidarité si l’objet de la SEP est civil.

Associés

La SEP compte au moins deux associés, personnes physiques ou morales. La loi ne fixe aucun seuil maximum.

Engagement financier

Aucun apport minimum n’est requis Les associés sont libres de faire des apports en numéraire, en industrie et en nature, ces derniers demeurant la propriété de l’apporteur sauf convention contraire entre les associés. Les biens acquis et les bénéfices réalisés durant la vie de la société figurent à l’actif de la SEP et sont réputés indivis entre les associés.

Régime fiscal de la société

Alors même qu’elle n’est pas immatriculée au RCS, la SEP doit faire l’objet d’une déclaration auprès du service des impôts des entreprises, produire annuellement une déclaration de ses résultats et tenir une comptabilité régulière.

Le régime fiscal de la SEP est le même que celui des sociétés de personnes si les noms et adresses de tous les associés ont été communiqués à l’administration : ce sera l’imposition au titre de l’impôt sur le revenu au nom des associés. Si ces informations n’ont pas été transmises, la quote-part de bénéfices des associés non recensés est soumise à l’impôt sur les sociétés au nom du gérant. Enfin, la SEP peut choisir d’être soumise à l’impôt mais cette option est irrévocable.

Régime fiscal des associés

Chaque associé est imposé au titre de l’impôt sur le revenu pour la part des bénéfices qui lui revient dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC) pour une activité libérale, des bénéfices agricoles (BA) pour une activité agricole et des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) pour une activité artisanale ou commerciale. Ce régime ne s’applique que si la SEP n’a pas choisi l’impôt sur les sociétés.

Cela vaut pour les associés indéfiniment responsables dont les noms et adresses ont été communiqués à l’administration

Régime social des associés

S’ils exercent une activité dans le cadre de la SEP, les associés personnes physiques doivent s’immatriculer aux caisses sociales dont ils relèvent selon la nature de cette activité, artisanale, commerciale ou libérale. S’ils n’exercent pas d’activité au sein de la SEP, aucune obligation de ce type ne pèse sur eux.

Régime social du gérant

Le gérant se trouve affilié aux caisses sociales des travailleurs non-salariés qui correspondent à la nature de l’activité exercée.

Transmission

La cession des droits de la SEP nécessite obligatoirement l’unanimité des associés à moins que les statuts n’en disposent autrement. Cette cession est assortie de droits d’enregistrement de 3% à la charge de l’acquéreur avec un plafond fixé à 5 000€. Les plus-values professionnelles peuvent être transmises à la charge du vendeur.

Principaux avantages

Positivement, la SEP se caractérise par l’absence de capital minimum et la liberté offerte aux associés dans le fonctionnement de la société.

Principaux inconvénients

Négativement, la société en participation, SEP, est marquée par l’absence de personnalité morale, les frais et les difficultés résultant de la séparation éventuelle des associés et la nécessité de prévoir dans l’acte constitutif ses règles de fonctionnement de même que les événements potentiellement conflictuels.

Article par PHILIPPE RUFF | AVOCAT À LA COUR

Créer sa plateforme collaborative

Envie de créer son « viadeo », il existe des solutions innovantes pour collaborer avec ses clients, ses fournisseurs…

Nearbee, c’est quoi ?

Nearbee est un éditeur de plateformes collaboratives professionnelles, à destination des entreprises, accessibles via le réseau Internet. à travers cette plateforme, vous pouvez créer des espaces publics ou privés sur lesquels tous les membres de votre organisation peuvent participer. Vous pouvez collecter, organiser et partager des informations, des projets, des tâches, des idées, des évènements, des discussions, des outils de création et gestion de contenus (Wiki et partage de fichiers) et de photos, un annuaire et des outils de mise en relation.

Les offres d’une plateforme collaborative

Il existe plusieurs types d’offres adaptés à l’activité de l’entreprise : un dispositif adapté à l’évolution des compétences pour les acteurs de la formation en entreprise, un portail des Ressources Humaines pour l’évolution des compétences individuelles et collectives, une Plateforme 2-en-1 pour gérer vos communications internes et externes en entreprise, un portail collaboratif qui améliore la gestion des offres et accélère la productivité du réseau, un portail en management participatif des réseaux de franchise et un portail pour les entreprises de presse. Ces plateformes s’intègrent dans la plateforme de service MyURM (User Relation Management) et peuvent également être enrichies d’un CRM et d’une application collaborative de gestion des emails, avec lesquels elles seront connectées.

Créer votre propre communauté

Vous avez la possibilité d’installer un « widget » aux couleurs de votre entreprise que vous permet de suivre le flux d’informations de toutes les modifications effectuées sur votre plateforme. Les collaborateurs peuvent suivre en direct les dernières modifications effectuées sur votre plateforme collaborative, consulter la liste des événements publiés et s’inscrire en direct, s’entraider en posant des questions à la communauté, proposer des idées et remonter des problèmes, dialoguer en direct dans le chat ou effectuer des recherches parmi les ressources disponibles.

Obligations fiscales : les principales dates que tout dirigeant doit connaître

Les entreprises relevant de l’impôt sur le revenu placées de plein droit dans le régime micro-entreprise (lorsqu’elles réalisent un seuil de chiffre d’affaires inférieur à certaines limites) peuvent opter pour le régime réel normal ou simplifié avant le 1er février de la 1re année au titre de laquelle elles désirent relever de ce régime. Avec la multiplication des obligations fiscales, les dirigeants d’entreprise ont au cours de l’année de nombreuses dates à respecter.

Des options leur sont offertes mais attention à la forclusion

Les entreprises relevant de l’impôt sur le revenu placées de plein droit dans le régime micro-entreprise (lorsqu’elles réalisent un seuil de chiffre d’affaires inférieur à certaines limites) peuvent opter pour le régime réel normal ou simplifié avant le 1er février de la 1re année au titre de laquelle elles désirent relever de ce régime. Ces entreprises relevant du micro-BIC ou micro-BNC bénéficiant de la franchise en base de TVA (dispense de la déclaration et du paiement de la TVA) peuvent opter à tout moment à la TVA pour prendre effet le 1er jour du mois au cours duquel elle est déclarée.

Par ailleurs, ces mêmes entrepreneurs souhaitant se placer sous le régime de l’auto-entrepreneur, leur permettant ainsi de s’acquitter auprès d’un seul interlocuteur de l’impôt sur le revenu et de l’ensemble des cotisations et contributions sociales chaque mois ou chaque trimestre par des versements forfaitaires libératoires, égaux à un pourcentage de chiffre d’affaires ou des recettes réalisées le mois ou le trimestre précédent, doivent opter au plus tard le 31 décembre de l’année précédant celle au titre de laquelle elle est exercée (avant le 31 décembre 2011 pour 2012) et, en cas de création d’activité, au plus tard le dernier jour du troisième mois qui suit celui de la création.

Certaines des obligations sont annuelles : les déclarations de résultats et liquidation de l’impôt sur les sociétés ainsi que la contribution économique territoriale…

Celles soumises à l’impôt sur les sociétés

Les sociétés passibles de l’impôt sur les sociétés sont tenues de souscrire dans les trois mois de la clôture de l’exercice la déclaration de résultat n°2065. L’impôt sur les sociétés donne lieu au versement de 4 acomptes payés au plus tard le 15 mars, 15 juin, 15 septembre et 15 décembre. Lorsque l’impôt dû est supérieur au montant des acomptes, le solde de liquidation est effectué lors du relevé de solde n°2572 au plus tard le 15 du 4e mois qui suit la clôture de l’exercice, ainsi pour les entreprises dont l’exercice coïncide avec l’année civile, le solde doit être versé au plus tard le 15 avril.

Celles soumises à l’impôt sur les sociétés

Les entreprises individuelles soumises à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC et BNC doivent souscrire leur déclaration annuelle de résultat jusqu’à une date fixée par décret et au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai de l’année suivante. La fiscalité locale et notamment la contribution économique territoriale avec ces deux composantes donne lieu à une déclaration de cotisation foncière des entreprises au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai, puis au versement d’un acompte, au plus tard le 15 juin, de 50 % de la cotisation de l’année précédente si elle a été d’au moins 3 000 €, le solde étant exigible à partir du 1er décembre.

Enfin, les entreprises dont la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises de l’année précédente est supérieure à 3 000 € doivent verser au 15 juin de l’année d’imposition, un 1er acompte de 50 % et au 15 septembre un 2e acompte de 50 %. La liquidation définitive se fait l’année suivante au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai.

…D’autres sont récurrentes, à échéance trimestrielle ou mensuelle, telles que la TVA, la taxe sur les véhicules de société, la taxe sur les salaires, etc.

Les entreprises de la TVA

Les redevables de la TVA sont tenus de produire chaque mois une déclaration CA3 au titre des opérations réalisées le mois précédent et d’acquitter la TVA due, ou dans le premier mois de chaque trimestre civil si la taxe exigible annuellement est inférieure à 4 000 €. Dans le cas où les entreprises relèveraient du régime simplifié de TVA, la déclaration CA12 doit être déposée et la taxe liquidée au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai de l’année qui suit celle au titre de laquelle elle est déposée (soit le 3 mai 2011 pour la déclaration afférente à 2010).

Les déclarations d’échange de biens

Les entreprises qui ont réalisé des opérations intracommunautaires doivent déposer mensuellement une déclaration d’échange de biens (DEB) dans les 10 jours ouvrables qui suivent le mois au cours duquel la TVA est devenue exigible. Les entreprises qui ont réalisé des prestations de services au profit d’un preneur assujetti établi dans un autre état de l’Union européenne qui a auto-liquidé la TVA doivent dans les 10 jours ouvrables du mois qui suit celui au cours duquel la TVA est devenue exigible établir une déclaration européenne de service (DES).

La taxe sur les véhicules de société

Les entreprises qui utilisent en France des véhicules immatriculés dans la catégorie « voiture particulière » sont redevables de la taxe sur les véhicules de sociétés (TVS). Elles doivent dans les deux 1er mois de chaque période d’imposition (trimestre civil), qui s’étend du 1er octobre au 30 novembre, déposer une déclaration n°2855 accompagnée du paiement de la TVS. Les entreprises qui paient des salaires et qui ne sont pas assujetties à la TVA ou ne l’ont pas été sur 90 % au moins de leur chiffre d’affaires au titre de l’année civile précédant celle du paiement des rémunérations doivent s’acquitter de la taxe sur les salaires.

La périodicité de cette taxe varie en fonction de la taxe acquittée l’année précédente. Si son montant est inférieur à 1 000 €, la taxe est versée dans les 15 premiers jours de l’année suivant le paiement des salaires, entre 1 000 € et 4 000 € dans les 15 premiers jours du trimestre suivant le paiement, au-delà de 4 000 €, le versement est mensuel dans les 15 premiers jours du mois suivant. Le paiement est accompagné d’un relevé (imprimé n°2501).

La déclaration annuelle de liquidation et de régularisation

L’imprimé n°2502 doit être déposée le 15 janvier de l’année suivant celle du paiement des salaires (avec une tolérance pour le 31 janvier de l’année qui suit celle pour laquelle la taxe est due).

Enfin, certains revenus donnent lieu au paiement par prélèvement libératoire ou retenue à la source au plus tard le 15 du mois suivant leur paiement, il en est, notamment, ainsi des revenus distribués et/ou intérêts de compte courant ou comptes bloqués d’associés (déclaration n° 2 777 ou 2 777-D).

Article par Olivier SALAMITO
Directeur des missions comptables

Pourquoi ouvrir son capital à un investisseur ?

De nombreux jeunes chefs d’entreprise hésitent avant de se lancer dans une levée de fonds. La peur de diluer son capital en est la principale raison. Voici quelques réflexions avant de se lancer à la recherche d’un investisseur pour son entreprise.

Une des motivations du chef d’entreprise à prendre le risque accidents du travail est d’assouvir son envie d’indépendance financière et professionnelle, d’être seul maître chez lui ! Or, cette autonomie est relative, car s’il ne dépend pas d’un patron, il dépend d’un marché, et avec un coût personnel : le poids des responsabilités ! Le financement est le levier qui permet de transformer votre projet en réalité. Sans budget, un projet reste en l’état ! La problématique est de savoir s’il est préférable de détenir 100 % d’une idée, ou 65 %, par exemple, d’une entreprise.

Les réticences des banques à l’origine

La principale raison pour se poser la question d’ouvrir son capital est la réticence des banques à financer les PME ! La conjoncture économique et l’évolution de la réglementation (Bâle III) favorisent une augmentation des garanties attendues par les établissements bancaires. Et ce, malgré les dispositifs proposés par OSEO. In fine, un entrepreneur doit vraiment être convaincu de la pertinence de son projet (création, reprise ou développement) pour se lancer, car il engage sa propre responsabilité financière. Il assume le risque à hauteur de ce que peut accepter de couvrir OSEO.

Actuellement, l’alternative pour obtenir les moyens financiers nécessaires est de se rapprocher des investisseurs (Business Angels, Fonds d’investissement). Par définition, ce n’est pas plus facile de convaincre un investisseur qu’un banquier, mais les investisseurs possèdent une vraie culture du risque. En finançant l’entreprise, ils acceptent l’idée de perdre tout leur investissement. Et ça change tout !

L’investisseur et le dirigeant recherchent le succès

Dès l’instant où un investisseur est entré au capital, son intérêt est identique à celui du dirigeant : il recherche également le succès ! Aussi, leurs équipes s’activent pour y contribuer en apportant leurs expériences dans le développement de l’entreprise (conseils, réseau, support, …).

Leur niveau d’exigence est réel et les rencontrer nécessite une préparation sérieuse et professionnelle. Il est préférable d’être accompagné pour gagner du temps et accroître ses « chances  » de réussir sa levée de fonds. Pour information, les investisseurs financent en moyenne 1 dossier pour 100 reçus !

Conseil

Ouvrir son capital à un investisseur vous permet :

  • D’obtenir les moyens financiers de vos ambitions ;
  • De contourner la frilosité des banques ;
  • De sortir de sa solitude de dirigeant ;
  • De partager le risque ;
  • D’optimiser votre stratégie ;
  • D’élargir votre réseau ;
  • De gagner du temps pour atteindre vos objectifs ;
  • De vous appuyer sur un partenaire dans la durée.

Article par FRÉDÉRIC COUSIN | PRÉSIDENT | WWW.MEILLEURINVESTISSEUR.COM

Le contrat à durée déterminée

Un surcroit d’activité ? un remplacement de personnel en congés payés, maladie, maternité, parental, formation, ou ayant eu un accident… ? le contrat à durée déterminée est une solution flexible et efficace pour résoudre une situation temporaire et rester performant.

Recourir à une embauche en contrat à durée déterminée est possible sous certaines conditions définies par la loi.

Les conditions contractuelles : soyez en règle

Le code du travail impose un contrat écrit stipulant la durée limitée, le motif de recours au CDD, le terme du contrat…. Il est possible de renouveler un CDD sous des conditions bien encadrées.

  • Quelle que soit la cause de rupture du contrat, l’employeur doit remettre au salarié : un certificat de travail, une attestation destinée au Pôle Emploi, un solde de tout compte.
  • La durée maximale, renouvellement compris ne peut excéder 18 mois (sauf cas particuliers).
  • La période d’essai est de un jour par semaine sur 2 semaines, si le contrat est de 6 mois maximum, de 1 mois au-delà de 6 mois. Le salarié en CDD bénéficie des mêmes droits individuels et collectifs que le salarié en CDI, il fait partie de l’effectif de l’entreprise proportionnellement à son temps de présence.

Le renouvellement du contrat

Il est possible de prolonger le contrat initial 1 fois à condition d’avoir prévu le renouvellement dans le contrat ou dans un avenant soumis au salarié avant le terme du contrat, appelé délai de carence.
Si aucun accord n’a été prévu et que le salarié conserve son emploi après l’échéance du CDD, il est considéré alors en CDI et garde l’ancienneté acquise au cours du CDD. Il est possible de conclure plusieurs CDD successifs avec le même salarié pour le même poste sous certaines conditions.

La fin du contrat

Ce contrat reconnu comme précaire, l’employeur doit verser une prime de précarité fixée à 10 % de l’ensemble des salaires bruts versés au salarié. La prime de précarité se calcule toujours avant l’indemnité compensatrice de congés payés.
Quand le CDD est interrompu de façon anticipée et injustifiée, cela peut donner lieu au paiement d’indemnités au salarié ou à l’employeur. Pour l’employeur, la prime de précarité est calculée sur la totalité des salaires qui devaient être versés. En revanche elle n’est pas due en cas par exemple de faute grave ou lourde, CDD saisonnier, contrat aidé, rupture anticipée du CDD, transfert vers un CDI,…

Les sanctions pénales

En cas de non respect du délai de carence, le CDD peut être requalifié en CDI.
En cas de non respect des conditions du contrat (délai de carence, discrimination, rémunération, indemnités de fin de contrat…) l’employeur s’expose à des sanctions pénales (amendes et/ou emprisonnement).

Soyez vigilant et utilisez le bon contrat pour la bonne prestation.

Article par VÉRONIQUE RIVERA | DIRECTRICE | VERINIS SOLUTIONS RECRUTEMENT

Donner une dimension sociale à son entreprise

Plus que Parfait, société spécialisée dans le nettoyage, a instauré une forte dimension sociale au sein de l’entreprise et a multiplié son CA par 100 en 5 ans ! Peut-on y voir une relation de cause à effet ?

C’est par obligation que Mathieu Boullenger est entré dans l’aventure Plus que Parfait. Amené à reprendre l’entreprise familiale alors qu’il se destinait à un métier d’artiste, Mathieu Boullenger imaginait partager son temps entre la gestion de l’entreprise le matin, et son activité artistique l’après-midi. Mais, bien évidemment, c’est plus qu’un plein temps qui a été nécessaire à ce jeune chef d’entreprise qui découvrait totalement sa nouvelle fonction !

Créée en 2005, Plus que parfait est une entreprise de nettoyage industriel s’adressant aux collectivités, entreprises, locaux commerciaux, parkings etc. Proposant des services sur-mesure, utilisant des produits éco-labélisés et des techniques de nettoyage économes, les résultats commerciaux positifs ont amené l’entreprise à recruter.

Les débuts de l’entreprise

Dés la fin de sa première année à la tête de l’entreprise, il a suivi des formations aux métiers du nettoyage industriel, mais aussi de management et de direction d’entreprise. Il considère qu’il doit toujours avoir un temps d’avance sur la taille de son entreprise et sur son évolution. Il estime ainsi essentiel de savoir gérer une entreprise de 100 personnes quand sa propre société n’en embauche que 50, de 300 lorsqu’elle atteint la centaine, ainsi de suite. Aussi, consacre-t-il 2 journées par mois à sa formation permanente.

L’entreprise aujourd’hui

Aujourd’hui l’entreprise compte plus 160 salariés et a clôturé l’année 2010 avec un CA de 2,6 millions d’euros, soit 100 fois plus qu’en 2005, mais surtout 50 % de plus qu’en 2009 ! Parmi ses clients on trouve de grandes sociétés telles que Laforet Immobilier, la Compagnie des Bateaux Mouches, MMA ou les Ateliers Christofle.

Une dimension sociale très importante

A la différence de bon nombre d’entreprises de ce secteur, Plus que parfait a su instaurer une dimension sociale très importante. « L’aspect environnemental est pour nous un acquis et ne représente quasiment plus un facteur de différenciation vis-à-vis de nos concurrents. Pour nos métiers, c’est sur la dimension sociale que nous pouvons faire la différence » explique le chef d’entreprise. « Je me sentais responsable des gens que j’engageais, qui vivent grâce à l’entreprise, qui nourrissent une famille, payent un loyer etc. Je me devais d’assurer la pérennité de l’entreprise » affirme Mathieu Boullenger au sujet de ses salariés.

Politique active d’alphabétisation pour les collaborateurs qui en ont besoin ou gouvernance participative : les actions sociales sont au cœur du management de l’entreprise. Les salariés savent ce qui se passe dans l’entreprise, participent à son évolution, connaissent le patron, bénéficient de formations et d’entretiens annuels d’évaluation… des actions généralement peu proposées dans ce type de profession. La valorisation de l’individu, sa formation ou l’évolution de ses compétences sont autant de motivations pour les salariés et sources de stabilité dans une profession où le turnover est malheureusement très important.

Des rendez-vous mis en place

Mathieu Boullenger a instauré avec ses salariés 2 rendez-vous par mois : une réunion interservices qui est également ouverte aux nouveaux apprentis, aux délégués du personnel et où 5 sièges sont réservés à qui veut venir, et une seconde réunion centrée autour du dialogue social qui permet notamment de largement anticiper les problèmes éventuels. Et cette ouverture au dialogue porte ses fruits : « La profession prévoit de l’ordre de 5 % de la masse salariale en budget prud’hommes, et nous n’avons jusque là jamais eu à faire aux prud’hommes. » En plus de cela, tous les collaborateurs se retrouvent 2 fois par an lors de déjeuners organisés. L’intérêt de ces déjeuners est de fédérer les salariés, ce qui se révèle nécessaire dans une entreprise où les services sont externalisés.

Une volonté de partage

Pour certains postes, Plus que parfait a choisi d’accueillir des collaborateurs en temps partagé (un collaborateur est engagé par plusieurs sociétés et partage son temps entre ses différents employeurs). Selon le dirigeant, « les salariés en temps partagé ont un regard extérieur, une vision plus objective et s’autorisent des critiques constructives. » Les postes sont assurés par des personnes extrêmement expérimentées, ce qui permet également au chef d’entreprise de se former. « Quand le directeur financier est là pour une journée, je me consacre à lui autant pour apprendre que pour travailler et prendre les décisions ».

Une nouvelle société dans le recylcage

Mathieu Boullenger a créé en 2009 une seconde société, Le Petit plus, spécialisée en recyclage du papier et nettoyage, qui engage des personnes en situation de handicap. Son souhait pour 2011 est que soit accordé au Petit Plus l’agrément d’entreprise adaptée.

Conseils

Les conseils de Mathieu BOULLENGER !
1. S’imposer des formations, même si on se pense débordé.
2. Apprendre à gérer son temps.
3. Favoriser le dialogue social.

Les bonnes recommandations ne viennent pas par hasard

La gestion de notre réseau est une route longue et sinueuse, qui requiert patience et investissement personnel. Gérer son réseau est-il nécessaire pour obtenir plus de business ? Les bonnes recommandations sont-elles le fruit du hasard ?

Nombreux sont ceux qui, lorsqu’ils pensent au mot « networking », sont convaincus que cela se définit ainsi : « Chaque fois que je donne une recommandation, j’en reçois une en retour de façon automatique ». La réciprocité est certes importante, mais le networking ne fonctionne pas comme cela. Il peut arriver de faire face à une opportunité d’affaires pour une personne de notre entourage, à laquelle ne nous ne pourrions pas répondre. Nous la transmettons et devenons ainsi plus attractifs aux yeux des personnes souhaitant travailler avec nous.

Cette situation pourrait aussi arriver à une personne de notre réseau networking qui alors nous recommanderait. C’est pour cela qu’il est essentiel de tisser des liens forts avec les membres de notre entourage. En ayant une meilleure connaissance de l’un et de l’autre, de nos activités respectives et de nos besoins, ils seront à même de pouvoir nous recommander plus aisément. Chaque membre de notre réseau devient alors un membre de notre force commerciale. Le Networking laisse peu de place au hasard et aux coïncidences. Le travail que nous effectuons en amont est difficilement mesurable mais les résultats que nous obtiendrons seront sans équivoque bien plus importants.

10 Conseils

  1. Ayez toujours des cartes de visite sur vous.
  2. Fixez-vous un objectif, soit sur le nombre de personnes à rencontrer, soit sur des personnes en particulier avec lesquelles vous désirez être mis en relation.
  3. Agissez toujours comme un hôte. On s’attend à ce qu’un hôte assiste les autres alors que l’invité reste assis dans l’attente. En agissant tel un hôte, vous vous mettez en avant.
  4. Soyez à l’écoute et posez des questions. Souvenez vous qu’un bon réseauteur a 2 oreilles et une bouche, et qu’ils les utilisent proportionnellement
  5. N’essayez surtout pas de vendre sur place. Le networking est fait pour développer des relations, les rencontres lors de ces événements ne sont que le début de ce processus, pas sa conclusion.
  6. Donnez des recommandations dès que possible. Les meilleurs networkers croient en la philosophie « qui donne reçoit » et en la théorie du boomerang.
  7. Échangez vos cartes de visites. Demandez à chaque personne rencontrée 2 cartes de visites, dont une pour transmettre éventuellement a des personnes pouvant être intéressées par leurs services.
  8. Gérez votre temps avec efficacité. Passez un maximum de 10 minutes avec chaque personne rencontrée, et ne passez pas de temps avec vos amis. Vous aurez d’autres occasions d’échanger avec eux.
  9. Écrivez des notes au dos des cartes de visites. Notez ce qui pourra vous être utile pour vous souvenir des personnes rencontrées.
  10. Assurez un suivi ! Même si vous suivez scrupuleusement les précédents commandements, ils n’auront aucun impact positif si vous ne suivez pas les contacts que vous venez de créer.

Article par MARC-WILLIAM ATTIÉ | DIRECTEUR ASSOCIÉ | BNI-FRANCE

La loi de finances 2011 ; quoi de nouveau ?

La loi de finances pour 2011 a pour objectif essentiel de redresser le solde budgétaire de l’état (de -152 milliards d’euros en 2010 à -92 milliards d’euros en 2011). La ministre de l’économie a confirmé le relèvement du taux de croissance pour 2010 à 1,5 % et de 2 % pour 2011 avec un taux d’inflation de 1,5 %, et son objectif de réduire le déficit public à 6 % en 2011, contre 7,7 % du PIB en 2010.

Le redressement des finances publiques se traduira, pour l’état, par une stabilisation des crédits en valeur hors charge de la dette et hors dépenses de pensions et par la poursuite du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ; ce qui représente une suppression de 31.638 postes. Le texte opère également un important « coup de rabot » sur de nombreuses niches fiscales, qui devrait rapporter 9,4 milliards d’euros. La loi de finances est composée de dizaines de pages de textes précis qui, souvent, demandent des clarifications. Pour simplifier, citons les grandes orientations du texte.

Réduire le déficit et les dépenses

Réduire les dépenses

Objectif principal de la loi de Finances est de limiter au maximum des dépenses non essentielles sans entraver la relance de l’économie et les investissements prévus par le plan de relance de l’économie.
Une partie de l’effort sera portée par la fin des mesures de gestion de crise (plan de relance et surcoût temporaire de la réforme de la taxe professionnelle, à hauteur de 0,6 point de PIB au total). Par ailleurs, les moyens de l’État feront l’objet d’une réduction en termes réels puisqu’ils seront stabilisés en valeur, alors que le taux d’inflation est estimé à 1,5 % en 2011. Même en ajoutant la dette et les pensions, le montant global du budget de l’État diminuera en volume de 0,2 % en 2011.

Réduire le déficit de la sécurité sociale

S’agissant de la Sécurité sociale, le déficit du régime général s’établirait quant à lui à 21,4 milliards d’euros, pour un déficit de l’ensemble des administrations de sécurité sociale de 1,5 point de PIB. Par-delà l’amélioration de la situation sur le front de l’emploi, les recettes de la sécurité sociale seraient portées par les mesures décidées dans le cadre de la réforme des retraites. Cette prévision suppose un effort de l’ordre de 2,4 milliards d’euros de mesures d’économie pour le PLFSS 2011.

Les prestations vieillesse bénéficieraient de la réforme des retraites, car l’âge de départ à la retraite est porté progressivement de 60 à 62 ans à partir du 1er juillet 2011, ce qui permettrait de réaliser environ 0,4 milliard d’euros d’économie dès 2011. Enfin, la reprise de la dette sociale par la Cades permettrait de réduire les charges d’intérêt des régimes de sécurité sociale.

Assurer la seconde partie de la réforme de la CET (Contribution économique territoriale)

Le texte prévoit un dispositif d’ajustement de cette réforme, suite à la suppression de la taxe professionnelle au 1er janvier 2010.

Opérer une importante réduction des niches fiscales et sociales

Le Gouvernement entend mettre un terme à plusieurs avantages et à « raboter » de 10 % les autres (ex : réductions, abattements, crédit d’impôt, etc.) accordées aux particuliers ou aux professionnels en échanges d’investissements, d’acquisitions ou de dépenses dans des secteurs particuliers et sous conditions.

Mettre en place un nouveau dispositif d’aide à l’accession au logement

A compter de 2011, les intérêts d’un emprunt destiné à l’achat d’une première résidence principale ne pourront plus être partiellement déduits de l’impôt sur le revenu. La refonte de l’actuel prêt à taux zéro (PTZ) qui va devenir « universel » est annoncée. Il sera en effet octroyé « sans condition de ressource » et quel que soit l’endroit où se trouve le logement acquis, et sera réservé aux primo-accédants à la propriété. La Constitution française reconnaît désormais la notion de loi de programmation des finances publiques, dont la première, promulguée le 9 février 2009, couvre la période 2009-2012.

S’agissant du budget de l’État, elle a défini les plafonds des crédits des missions du premier budget triennal (2009, 2010 et 2011). Elle a également fixé un certain nombre de règles de politique budgétaire.
La dernière année du budget triennal constitue le point de départ du budget triennal suivant. Le premier budget triennal a porté sur la période 2009-2011 ; le deuxième porte sur 2011-2013.

Principales mesures fiscales pour 2011

Certains visent à réduire le déficit :

  • Réduction du taux du crédit d’impôt sur le photovoltaïque (il passe de 50 % à 25 %)
  • Relèvement de 1 point de la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu (41 %) et des taux d’imposition des plus-values, intérêts et dividende
  • Suppression du crédit d’impôt sur les dividendes
  • Imposition des plus-values de cession de valeurs mobilières dès le 1er euro
  • Hausse des contributions sur les stock-options
  • Suppression de l’abattement et instauration d’une contribution sur les retraites-chapeau
  • Annualisation des allègements généraux de cotisations sociales
  • Suppression du plafonnement de la quote-part pour frais et charges sur les dividendes

D’autres niches fiscales sont soumises au rabot de 10 % :

  • Les investissements dans l’immobilier de loisirs, forestiers, dans les résidences hôtelières à vocation sociale, réalisés en outre-mer
  • Les souscriptions au capital de société non cotées et des souscriptions de parts de FCPI et de parts de FIP
  • L’investissement immobilier locatif neuf (Scellier)
  • Les équipements en faveur du développement durable et des économies d’énergies (chaudière, poêle, fenêtres, etc)

Les avantages fiscaux conservés ou créés

  • Le crédit d’impôt recherche, pour l’emploi à domicile et pour la garde d’enfants
  • La réduction d’ISF pour investissements dans les PME (75 % des sommes investies dans les PME en direct et à 50 % quand le particulier investit via des fonds)
  • Ouverture de la réduction d’ISF pour investissement aux entreprises de taille intermédiaire
  • Les avantages sur les dons

La vidéo, outil indispensable de communication

Cédric Ménier, société de création audiovisuelle crossmedia nous livre son sentiment sur l’émergence d’un nouveau média de communication : la vidéo.

La vidéo, élément incontournable

Avec un langage narratif combinant une compréhension rationnelle et une dimension émotionnelle, le contenu vidéo provoque des sentiments et crée des possibilités de communication informative, divertissante et servicielle. Aujourd’hui, plus de 450 millions de personnes visionnent plus de 60 milliards de vidéos chaque mois rien que sur Youtube. Cela montre bien que la consommation de la vidéo est entrée dans les usages du plus grand nombre. Avec la multiplication des supports de diffusion (TV, Web, Webmobile), le contenu vidéo est devenu un élément crucial dans la communication d’une société, d’un produit ou d’un service.

Outil de référencement

La vidéo est un outil de communication puissant, moderne et accessible à tous types de structures. A défaut d’un contact humain direct, vous pouvez partager vos valeurs, votre actualité, vos produits ou évènements avec votre cible et la capter efficacement notamment via votre site web. La vidéo permet d’améliorer concrètement le référencement de son site Internet sur les grands moteurs de recherches comme Google, Yahoo ou Bing tout simplement parce qu’ils privilégient les sites avec du contenu multimédia. Cela permet également d’augmenter le temps passé de ses visiteurs et de les fidéliser.

Nouveaux moyens de communication

Les nouveaux moyens de communication par la vidéo sont liés à l’importance grandissante des nouveaux moyens de diffusion qu’offrent internet et l’internet mobile : streaming web en direct pour des évènements, séminaires, conventions, marketing mobile via les QR codes qui rendent les supports imprimables (carte de visite, brochure, affichage, textile…) interactifs avec un simple smartphone, webtv, vidéos virales, newsletter vidéo, vidéo mail, blog vidéo…

Assurer sa retraite !

La grande querelle sociale de la décennie 2010-2020, restera, avec l’emploi, celle de l’avenir de nos retraites. Comment financer les retraites ? Comment allonger la durée du travail tout en considérant la pénibilité ? En l’absence de réponses définitives les entrepreneurs vont continuer de vivre dans un climat de morosité. En effet, le moral des patrons est loin d’être au beau fixe puisque, selon le baromètre CGPME-KPMG, 69 % des patrons de PME interrogés sont inquiets pour l’économie française.

Des entrepreneurs qui pensent de plus en plus à leur retraite.

Depuis de nombreuses années les entrepreneurs ont été sensibilisés sur les outils de santé et de prévoyance pour leur personnel, laissant ainsi au second plan l’avenir de leur propre retraite et sans assurer une retraite. Le patron de PME a relégué aux occasions de graves accidents de santé ou au moment de céder son entreprise « le problème » de sa retraite. Il a privilégié des investissements faits traditionnellement dans la pierre ou les valeurs mobilières. Les fonds tirés de la cession de l’entreprise venant, en plus, garantir une certaine qualité de vie.

Mais la crise a balayé ces certitudes, rappelant que rien n’est jamais acquis. Les patrons de PME savent qu’ils ne peuvent pas compter exclusivement sur le régime de répartition, même si la loi est venue périodiquement corriger la différence de traitement qui existe avec le régime salarié. La capitalisation – l’épargne – est indispensable pour s’assurer le maintien d’un bon niveau de vie. Deux dispositifs simples mais essentiels permettent, si l’on ne s’y prend pas trop tard – c’est-à-dire une bonne dizaine d’années avant la retraite – de constituer un bon « matelas ».

Le contrat type Madelin

Pour les TPE-PME, le dispositif phare reste incontestablement le contrat de type Madelin auxquels ils sont sensibilisés par leur assureur ou leur expert-comptable. Ce contrat recèle beaucoup d’avantages puisqu’il permet tout d’abord au gérant non salarié, au commerçant, à l’indépendant libéral, voire au conjoint collaborateur, de faire de la capitalisation tout en défiscalisant du bénéfice imposable. Il permet ensuite au chef d’entreprise, en cas de décès avant la retraite, de protéger sa famille et de s’exonérer, en cas de cessation d’activité, du versement des cotisations. Enfin, le capital versé pendant l’épargne, ainsi que la rente servie pendant la retraite, ne sont pas soumis à l’ISF.

Le Madelin cache quelques désagréments :

  • l’obligation est de verser, chaque année, une cotisation minimale déterminée à la souscription du contrat;w le fait que les sommes payées au moment de la retraite le sont en rente et non pas en capital,
  • et enfin l’impossibilité de faire un rachat ou une avance, sauf cas exceptionnel.

Le contrat d’assurance vie classique

L’autre dispositif est le contrat d’assurance vie classique. Le placement préféré des français. Il bénéficie d’une fiscalité avantageuse, si on le laisse aller à son terme. Les assureurs et les banquiers en vantent souvent les mérites. Les produits sont standards, l’épargne disponible, à tout moment, et sur la longue durée c’est toujours rentable pour assurer la retraite . Il convient cependant de prendre en considération le choix des supports – les diversifier et préférer les fonds en euros – et bien négocier les frais de gestion. C’est pour cette raison, pour assurer une retraite, qu’il vaut mieux faire appel à un professionnel qui aura la possibilité de vous présenter différentes offres, et mettre en place une gestion sur mesure.

Article par BERNARD COHEN-HADAD | FONDATEUR | ASSURER SA PME | WWW.ASSURERSAPME.COM