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Interview de Arthur de Soultrait, Fondateur de Vicomte A

Aristocrate, people… et surtout entrepreneur ! Découvrez l’interview d’Arthur de Soultrait, fondateur de la marque de vêtements sportswear et chic Vicomte A.

Comment a démarré l’aventure Vicomte A ?

Lorsque j’étais en école de commerce, je ne recevais pas d’argent de poche de mes parents. Alors, pour me faire un peu de sous, je revendais des cravates espagnoles. Je suis parti faire un stage aux états-Unis, dans une entreprise qui a fait faillite deux semaines après mon arrivée. J’étais coincé là-bas sans salaire. Alors j’ai recommencé à vendre mes cravates, au porte-à-porte dans des quartiers riches. Ma petite affaire a très bien marché et j’ai pu me payer mon hôtel et même une voiture. Seul souci, les espagnols tardaient à me renvoyer d’autres cravates et je me suis retrouvé sans ressources. Mes amis américains m’ont dit alors que je n’avais pas besoin d’une marque espagnole pour vendre des cravates. Ils m’ont conseillé de monter ma propre marque. Et c’est ainsi qu’est né Vicomte A, lorsque j’avais 22 ans. Beaucoup de gens ne croient pas à mon histoire ! Ils pensent que ce n’est pas possible !

Pourquoi avoir choisi de jouer avec votre titre de noblesse dans le nom de la marque ?

Ce n’est pas moi qui y ai pensé, ce sont des amis américains. De par l’éducation que j’ai reçue, mon titre de vicomte est quelque chose dont je ne me vante absolument pas. Mais mes amis américains m’ont conseillé de jouer à fond là-dessus pour la marque. Ils savaient qu’aux états-Unis cela aurait beaucoup de succès. Là-bas, on peut très bien être milliardaire, mais personne n’est aristocrate. Nous étions au restaurant et mes amis ont dessiné le logo de Vicomte A sur une nappe. De retour en France, j’ai tout de suite lancé la marque et commencé à produire des cravates.

Aviez-vous déjà l’ambition d’en faire une grande marque internationale ?

Non, pas du tout ! Mon objectif en créant Vicomte A était de générer un petit revenu à côté de mes études pour être indépendant financièrement ! Je me souviens que je m’étais fixé comme but d’arriver à gagner 1 000 € par mois grâce à mes ventes. C’était un petit boulot d’étudiant en quelque sorte ! Mais la société s’est développée et j’ai embauché un premier salarié, puis deux… et l’aventure était lancée !

Un gros contrat a permis à votre business de décoller. Comment avez-vous réussi à le décrocher ?

J’étais allé déposer mes cravates dans plusieurs points de ventes, notamment chez des tailleurs. C’est à ce moment là que la délégation pour la candidature de Paris aux JO de 2012 a lancé un appel d’offre auprès des tailleurs. Ils souhaitaient commander 2 000 cravates. L’un des tailleurs chez qui j’avais déposé mes cravates m’a prévenu tout de suite et nous avons été les premiers à répondre à l’appel d’offre. Deux heures après nous étions dans le bureau de la délégation place Iéna à Paris ! Et nous avons remporté l’appel d’offre face à de très grandes marques qui, elles, avaient mis 15 jours à répondre ! Ce contrat de près de 50 000 € m’a permis de monter l’entreprise.

Vous avez ensuite diversifié l’offre. Pourquoi ?

Tout simplement car je voulais faire connaître la marque, lui donner de la visibilité. Et sur une cravate, il n’y a pas assez de place pour vraiment mettre en valeur le logo. Donc j’ai commencé à produire des polos, des vestes…

Pourquoi vous êtes-vous associé à votre famille pour monter Vicomte A ?

Mon père a été entrepreneur toute sa vie. Il est co-gérant de la société, c’est-à-dire qu’il s’occupe des coulisses de l’entreprise, tandis que moi je suis plutôt sur le développement, la création, et la communication. Vicomte A c’est une grande histoire de famille ! Mes deux frères travaillent aussi avec moi sur le développement commercial et produit.

Vous n’arrêtez pas d’ouvrir des points de vente partout dans le monde. Comment faites-vous pour vous faire connaître à l’international ?

Nous sommes encore débutants à l’export car seulement 20 % de notre chiffre d’affaires est fait à l’étranger. Mais il y a des pays où nous commençons à être bien implantés, comme le Japon, Dubaï, Mexico, et même au Koweït ! Je pense que notre succès à l’international, nous le devons déjà à notre positionnement. Ce côté français, classique mais un peu impertinent plaît beaucoup. Dans chaque pays dans lequel nous nous installons, nous faisons en sorte de nous associer aux meilleurs partenaires. Une équipe de jeunes motivés comme nous associés aux « stars » de la distribution dans un pays, cela ne peut que faire des étincelles !

Avez-vous l’envie de partir sur d’autres projets entrepreneuriaux ?

Pas du tout ! On a souvent l’image de l’entrepreneur qui monte une boîte pour la revendre plein pot trois ans après. Personnellement, je n’envisage pas les choses comme ça. Dans ma famille, nous avons tendance à voir les choses sur le très long terme. J’espère que Vicomte A deviendra une grande marque bien implantée. De toute façon, je ne me vois pas faire autre chose que développer Vicomte A. C’est ma vie, c’est très associé à ma famille et à mes amis !

On vous a vu cette année dans les magazines people aux côtés de votre amie Pippa Middleton. Comment avez-vous vécu ce battage médiatique ?

C’est surtout pour Pippa que cela n’était pas très amusant… Pour moi, comme ce n’est pas tous les jours que je suis agressé par la presse, c’était plutôt original ! Même si je dois reconnaître que cela a été un peu violent à vivre pour mon équipe. Il y avait des camions de télévision devant les bureaux, des journalistes essayaient de rentrer… Dans tous les cas ça reste un souvenir marquant.

Est-ce-que tout ça a eu une influence sur la perception de votre marque ?

Je ne sais pas trop. D’un côté ça a mis un coup de projecteur sur Vicomte A. Mais de l’autre, l’image qui en a été donnée n’était pas toujours très glorieuse. La presse anglaise notamment a beaucoup cherché à me faire passer pour quelqu’un de volage, de décadent. Mais ils oublient que développer une entreprise demande un travail énorme !

Sécurisation du capital immatériel : Valorisation sans une gestion des risques ?

Les approches peuvent être diverses, suivant les entreprises rencontrées, la nature de leur activité et les secteurs économiques concernés. Fréquemment les approches mathématiques de valorisation des entreprises, notamment par comparaison ou en tenant compte des flux futurs, est essentiellement financière. Elle ne tient pas compte de la gestion des risques, ni de la survenance d’aléas qui peuvent venir perturber les prévisions mathématiques.

Ce travail est le fruit de deux années de recherche et développement (R&D) par Erwan COATNOAN de KERDU agréé par le Ministère de la Recherche et par la suite en partenariat avec Conseil Supérieur de l ‘Ordre des Expert Comptable (CSOEC) : auprès de la présidence et Service de Coordination à l’intelligence Economique (SCIE) de Bercy.

La gestion des risques

Le groupeBIZINNOV®, qui intervient dans l’environnement de la valorisation des actifs immatériels dans le cadre des sociétés innovantes, a élaboré un outil informatique interne « WIDE Risk® » qui permet, à partir d’informations fournies par l’entreprise, de définir un spectre des risques propres à l’entreprise.
La réponse à cette définition de la problématique des risques peut être technique, juridique ou d’ordre assurantiel.

Dans un environnement marqué par la mondialisation et les échanges en flux tendus, la hiérarchie des risques pesant sur les entreprises a été bouleversée. Au-delà de l’incendie ou de l’inondation, il faut désormais intégrer en tête de liste des sinistres, de nouvelles menaces parfois invisibles telles que la cybercriminalité ou la perte de données pour une cause technique ou humaine.
Les solutions sont bien sûr techniques ou juridiques mais passent également par le recours à l’assurance. Un cabinet de courtage a construit des contrats sur mesure adaptés à ces problématiques www.diageris.com

Le traitement assurantiel des risques de l’entreprise

Actuellement, le traitement des assurances vit des évolutions majeures au sein des entreprises. Les résultats financiers d’une entreprise, voire sa viabilité, peuvent être compressés sous l’effet des risques de mise an cause et de ceux liés à la notion de perte d’exploitation.

Les risques de mise en cause

En l’espèce, il convient d’externaliser vers les assureurs, ce qui n’aura pas pu être géré par le juridique.

La notion de perte d’exploitation

Désormais, il ne suffit plus de signer la souscription d’un éventail de polices d’assurances. Il faut se demander si ces couvertures d’assurances vont permettre, en cas de sinistre, le redémarrage de l’activité de l’entreprise.

L’entreprise doit être en capacité de pouvoir « livrer (ses biens, produits marchandises, livrables, etc) et facturer quoiqu’il arrive ».

En effet, du fait de la mondialisation, les relations clients / fournisseurs ont évoluées.
Avant, lors de la réalisation d’un sinistre majeur, les entreprises s’attendaient.
Maintenant, compte tenu de la montée en puissance des directions des achats, les relations sont autres.

Non seulement l’entreprise sinistrée n’est plus attendue mais, lorsqu’elle retrouve sa capacité de production, elle est confrontée :

  • au délai d’attente d’un nouveau référencement, dont la durée peut être longue : 12, voir 18 mois,
  • à une relation client / fournisseur, qui s’établira, au niveau des prix, dans le cadre d’une concurrence internationale forte.

Aussi, il est maintenantvitalque l’entreprise ait élaboré un plan de continuité d’activité (PCA). En effet, les résultats statistiques sont têtus. : 75% des entreprises, déposent le bilan dans les deux ans qui suivent la réalisation d’un sinistre majeur.
L’assurance est devenue nécessaire mais plus suffisante. Voilà un élément qui peut perturber les résultats d’une équation financière de valorisation.

Actuellement, la mise en place d’une police perte d’exploitation demande une connaissance transversale de l’entreprise, Il convient d’appréhender :

  • La politique de développement,
  • La stratégie des achats et la gestion des stocks,
  • Les programmes d’investissements,
  • La vision patrimoniale,
  • La gestion salariale,
  • Etc.

L’entreprise est mise à nue

La police perte d’exploitation a pour but de donner, à l’entreprise, les moyens financiers nécessaires à la mise en œuvre de son plan de continuité d’activité et les liquidités indispensables au lancement de son plan de reprise d’activité.
Elle garantit ainsi la pérennité de l’entreprise et sa valorisation dans le temps.

En revanche, si à l’occasion de l’étude, il s’avère que la mise en œuvre du plan de continuité d’activité est impossible, la police perte d’exploitation devra alors prévoir l’indemnisation de la perte de la valeur de l’entreprise, au moment du sinistre et, prévoir le financement de l’opération d’arrêt d’activité.

Cette notion de Plan de Continuité d’Activité doit également être présente lors de l’analyse des risques liés à l’homme clé de l’entreprise.Ce sujet a été balisé depuis longtemps. En revanche jusqu’à ce jour, la solution présentée par les assureurs, consiste à proposer à l’entreprise, le paiement d’un capital en cas de décès de l’homme clé.Mais, cette démarche amène deux questions:

  • un capital pour quoi faire: Quel montant, pour quelle politique adossée à quelle stratégie?
  • Que se passe-t-il si l’homme clé, devient incapable de remplir sa fonction sans pour autant décéder?

Il convient donc de réfléchir autrement et proposer d’autres solutions afin de sauvegarder la valorisation de l’entreprise.

Le but ultime de l’entreprise est d’avoir suffisamment de cash pour innover et exporter. Il est prouvé que les financeurs publics, ou privés prennent en comptent la capacité à livrer et facturer quels que soit les événements offensifs ou défensifs sur le capital immatériel de l’entreprise.

À titre d’exemple, les années d’expérimentation du groupe BIZINNOV® ont permis à certaines entreprises de valider des contrats en transférant le risque vers un assureur plus solvable, par définition.
Combien de PME ne peuvent pas honorer un contrat auprès d’un grand groupe du CAC 40 par manque de solidité financière ?
Combien d’entreprise manque de fonds propres et n’ont pas accès aux financements ?

Le label de bonne pratique FISEVA®, créé par Erwan COATNOAN de KERDU, rendu officiel par le discours de clôture du symposium de l’immatériel du Ministre des Finances en 2011 est un outils qui permets à l’entreprise d’augmenter son CA, d’Innover et d’Exporter.

Le NFC : gadget ou révolution ?

On parle de la révolution du NFC ou « Near Field Communication » depuis plus de 5 ans. Aujourd’hui, alors que nous voyons à peine fleurir un peu partout les “codes barres 2D” (Qrcodes), le NFC débarque en grande pompe et était à l’honneur du dernier salon de Barcelone. Mais à quoi correspond vraiment le NFC ? Et qu’est ce que cela va changer dans notre quotidien ?

Le NFC, on en parle depuis plus de 5 ans

J’ai étudié plusieurs projets exploitant cette technologie dès 2007, lorsque j’étais chez Orange.

Il faut dire que la promesse est alléchante : tout objet peut communiquer sans fil sans aucune source d’électricité et avec quiconque dispose d’un terminal sachant détecter et lire des minis puces qui tiennent dans un autocollant à moins de 1€ pièce.

A l’époque on imaginait que les distributeurs de boissons vous serviraient votre boisson préférée en vous reconnaissant et en vous envoyant directement la facture sans avoir a sortir votre portefeuille, que le mobile remplacerait la carte bleue, et que vos poubelles enverraient elles-mêmes le signal au service municipal pour demander leur collecte en fonction de leur taux de remplissage.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Va-t-on assister à la révolution annoncée ou s’agit il juste d’un buzz marketing bientôt obsolète ?

Le NFC, star du salon de Barcelone 2013

Quiconque s’est déplacé à la grand messe des télécoms annuelle à Barcelone, en mars dernier, a été abreuvé d’un message : le NFC est (enfin) là, c’est sûr, et vous êtes un « has been » si votre smartphone ou votre carte bleue n’est pas déjà équipée.

Rappelons d’abord ce que permet le NFC :

Le NFC est une technologie de communication sans fil à courte distance qui permet d’interagir avec un équipement doté d’une puce dite RFID.

Les premiers usages de cette technologie ont d’abord été industriels : des capteurs peuvent envoyer des informations sans contact à un équipement qui les traduit et rend les objets « intelligents ». Les premiers usages grand public ont été déployés dans le transport, par exemple avec les badges de télépéage ou le pass navigo dans le métro. Enfin, les premières cartes bleues équipées en standard de puce NFC sont apparues à large échelle en 2012.

Mais c’est l’intégration récente dans le téléphone qui crée les conditions d’une explosion des usages : le téléphone devient a la fois émetteur (et peut donc se substituer a une carte bleue pour du m-payment ou récolter des miles ou carte de fidélité) et lecteur de puces NFC alentours (pour récolter des informations sur un poster, un objet ou un autre téléphone NFC simplement en passant à proximité).

Bien plus « user friendly » qu’un code (code barre 2D) et avec la possibilité de lancer des séquences d’action et transmettre des contenus stockés dans la puce.

Le seul hic, et il est de taille, c’est le problème de la poule et l’œuf : il ne sert à rien d’avoir un téléphone qui lit le NFC s’il n’y a pas encore de contenu ou de services déployés… Et qui va payer pour mettre une puce sur chaque objet si personne ne peut les lire, quand un QR-code est quasi gratuit et que tous les Smartphones ont un appareil photo ?

Et force est de constater qu’à Barcelone il n’y avait pas foule au portique qui permettait de rentrer sans badge avec son téléphone NFC, ou devant les multiples bornes d’information censées distribuer de l’information ou des contenus exclusifs.

Mais tout cela est en train de changer… grâce à Monsieur Google, encore lui.

Le NFC débarque sur nos Smartphones: pourquoi et pour quoi faire ?

On attendait que ce soit Apple qui incorpore le NFC au dernier iPhone (l’iPhone 5) et booste ainsi le développement des usages. Mais c’est finalement Androïd qui s’est lancé le premier !

Tous les Smartphones Androïd haut de gamme des derniers mois ont maintenant le NFC en standard, on estime qu’il s’en vendra déjà 300 millions en 2013, et on prévoit que 50% des Smartphones en seront équipés en 2015. (source Mobile World Congress 2012).

La version 2.3.3 de l’OS fournit des appli aux développeurs pour lire et écrire simplement sur des étiquettes NFC (Tags), transformer le Smartphone en émetteur d’ondes NFC comme si c’était une carte, et même échanger des informations entre deux Smartphones simplement en les rapprochant l’un de l’autre avec le programme “beam” embarqué en standard : une vraie révolution !

Pourquoi ? Parce que désormais le téléphone, qui contient déjà toutes les données privées, les comptes sociaux, le carnet d’adresse d’une personne,… va se transformer en sésame universel pour interagir avec le monde numérique. C’est ce que l’on commence a appeler l’Internet des « objets » ou web 3.0.

Quelques usages à suivre pour votre usage personnel ou pour votre entreprise (selon moi)

Le premier et plus connu des usages apporté par le NFC est la possibilité de payer avec son téléphone comme avec une carte bleue et puisque les cartes bleues elles même sont devenues communicantes les terminaux de paiement vont massivement migrer et accepter cet usage (85% devraient être équipés en 2016 d’après le Mobile World Congress).

Cela signifie que vos clients n’auront plus besoin de carte pour acheter vos produits ou services, et comme ils y accèderont principalement depuis leur Smartphone ou tablette, ce frein traditionnel à l’achat n’existera plus… pourvu, bien sûr, que vous ayez d’ici là pris la révolution mobile, et fait en sorte que l’achat soit possible aussi facilement sur votre site ou application mobile que dans vos lieux de vente.

Néanmoins, il existe de nombreuses nouvelles possibilités encore peu connues et qui vont changer vos habitudes :

  • vos badges et cartes de visites vont devenir communicantes : chaque rencontre pourra donner lieu à un échange instantané de coordonnées, de votre plaquette… vous pourrez même suivre les répercussions d’une rencontre et relancer vos prospects.
  • vous allez économiser du papier : plus besoin de ticket pour voyager ou vous rendre à un évènement ou un salon, payer votre parking, c’est écolo et très pratique (sauf si vous perdez votre téléphone).
  • vous allez gagner du temps : pour peu que votre habitation ou vos bureaux soient équipés de capteurs très simples préprogrammés pour vous donner un accès immédiat au programme TV, à la météo, aux services de votre entreprise.
  • Souriez, vous allez être pistés : car qui dit échange d’information dit traces, et le moindre usage par votre téléphone ou votre badge NFC vous identifiera. Vous allez rassembler beaucoup de données mais un peu moins de liberté. La CNIL s’en est déjà émue et dans vos entreprises le sujet arrivera un jour.

Convaincu qu’il s’agit d’une étape importante, Orange lance en ce moment même un concours d’idées qui permettra peut être de découvrir les applis révolutionnaires qui détrôneront les Instagram de ce monde…

Barça-PSG : des entreprises à part entière

Ce mercredi 10 avril à 20h45 sera diffusé Barça-PSG sur la chaîne Canal+. Bien qu’on les considère souvent comme des clubs, ces entités fonctionnent davantage comme des entreprises et jouent gros dans ce match. Analyse originale d’un match de qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions.

Des ressources : 

Un club, tout comme une entreprise a besoin de ressource pour vivre et s’épanouir. Les deux entreprises, Paris-Saint-Germain et Barcelone obtiennent le sponsor maillot de la même ressource : QSI, propriétaire du PSG. Des ressources sures pour ces deux équipes de football. Alors que l’émirat alloue aux Catalans 30 millions d’euros par saison, il vient de signer récemment un contrat en or pour le PSG à travers la Qatar Tourism Authority qui a décidé de lui verser entre 100 et 200 millions d’euros par an.
D’autres sources de revenus contribuent également à renforcer le pouvoir financier de chaque club :
– La vente de billets, de maillots (ou de goodies divers). Notons que le FC Barcelone compte 1,15 million de maillots vendus la saison dernière.
– Les ressources télévisuelles. Ces dernières représentent une majorité des ressources, environ 57% des revenus des clubs de Ligue 1.
– Mais aussi, les gains des coupes de football. En plus de jouer sur la notoriété, elles représentent surtout, un enjeu économique pour les clubs. En effet, pour ne prendre que quelques exemples : le vainqueur de la coupe de France touche, en plus de son parcours, 700 000 €. En coupe de la Ligue les finalistes gagnent 2 000 000 € , et sur une dimension européenne, les champions de la coupe de l’UEFA remportent 9 millions d’euros.

Des couts : 

Les clubs de football n’échappent pas au principal cout de toutes les entreprises : les salaires.
Et C’est David Beckham, la nouvelle recrue star du Paris SG, qui arrive en tête du dernier classement des revenus des footballeurs 2012/13, avec 36 millions d’euros annuels. Il touche, selon le bi-hebdomadaire France Football, un salaire annuel de 1,7 million d’euros ( soit 141.000 euros par mois), des primes de 1,3 million et perçoit 33 millions d’euros sous forme de contrats publicitaires et autres partenariats.

La vedette du FC Barcelone, Lionel Messi, arrive juste après. L’argentin, quadruple Ballon d’Or, a perçu 35 millions d’euros la saison dernière. Dans le détail, cela représente 12,5 millions de salaire annuel, soit 1,04 million par mois, 500.000 euros de primes et 22 millions de contrats publicitaires et autres partenariats)
Beckham et son équipe sont pour le moment en tête du classement de la ligue 1. Et pour les motivés à y rester, le montant promis aux Parisiens s’ils gagnaient le titre de champion de France serait de 400.000 euros selon Le Parisien. Après des mois de négociations, les joueurs du Paris Saint-Germain pourraient donc toucher une prime significative.

Source de motivation, ces primes en plus des salaires de bases sont tout de même des dépenses conséquentes pour les clubs. 

D’autres coûts dans les dépenses annuelles sont à prendre en compte comme la rénovation des infrastructures ou les transports.

Des investissements :

Les transferts peuvent être perçus comme des dépenses, ou des ressources, mais ils se révèlent en faite le plus souvent être de bons investissements. Les clubs de football professionnels peuvent dépenser des sommes folles afin de pouvoir obtenir les services de grandes stars. A l’instar du dernier coup de buzz marketing du PSG avec l’arrivé de David Beckham. Ces nouveaux joueurs permettent d’apporter sportivement et extra-sportivement au club. Toujours sur l’exemple du PSG et de son nouveau joueur : augmentation des ventes de maillots, notoriété à l’international,…
Des dettes :
Comme beaucoup d’entreprises, surtout en période de crise, les clubs connaissent eux aussi la difficulté des dettes. Et bien que la renommée du « Barça » soit bien plus importante à travers le monde que celle du PSG (pour le moment), la dette de 300 millions d’euros du club catalan n’a pas de quoi faire rougir le PSG qui aurait minimisé ses pertes d’investissement (de l’ordre de 100 millions d’euros) grâce à un énorme contrat d’image avec Qatar Tourism Authority.

PSG – BARCA : comparaison : 

Le budget des deux clubs : 

Le PSG fait également office, ici, de petit joueur, comme le confirme les échos, puisque le budget de celui-ci est de 300 millions contre 480 millions pour le Barça. Cet écart s’est cependant bien résorbé depuis le rachat du PSG par les Qataris. En effet, son budget aurait doublé alors que celui du Barça aurait diminué de 5%.

Le bilan de la saison 2011-2012 : 

Le Barça passe largement en tête puisque le club a affiché un exercice 2011-2012 positif alors que le PSG a accusé une perte de 5,45 millions d’euros.

La valeur de l’effectif : 

Afin d’obtenir la valeur de l’effectif d’un club on additionne le prix de tous les joueurs de l’équipe.
Transfermarkt estime alors à 604 millions d’euros la valeur marchande de l’effectif du Barça soit deux fois plus que pour le PSG (303 millions d’euros).
A noter que les dépenses de recrutement du club parisien pour la saison 2012-13 (150 millions d’euros) ont été les plus importantes d’Europe. Le club parisien a notamment payé 42 millions d’euros pour le transfert du défenseur central de l’AC Milan Thiago Silva (sans compter un complément de prix estimé à 7 millions) et une trentaine de millions pour l’attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic, recruté pour une trentaine de millions et un salaire annuel net astronomique de 14 millions.

De la passion à la création ! Interview Sébatien Rousset

Sébatien Rousset a créé avec son associé un blog sur sa passion : l’actualité du web. Un succès inattendu qui a poussé les deux jeunes hommes à créer leur entreprise, PowerOn.

Tôt ou tard je savais que j’allais finir par créer ma boîte, nous confie Sébatien Rousset. « J’ai toujours eu ce besoin d’organiser des choses pour des groupes de personnes ». Ce besoin d’entreprendre le rattrape alors qu’il est encore en école d’ingénieur. Là-bas, il crée une junior entreprise avec laquelle il réussit à réaliser un chiffre d’affaires de 80 000 euros en 6 mois. Un résultat à faire pâlir bien des entrepreneurs débutant leur activité ! Mais le moment de se lancer réellement dans la bataille entrepreneuriale n’est pas arrivé pour lui.

Du petit blog…

Sébatien Rousset démarre donc en tant que salarié dans une start-up. Ce passionné du monde du web et du voyage s’aperçoit que les start-ups françaises n’ont pas encore bien intégré les enjeux de l’Internet. On est alors en 2005, et l’Internet s’impose difficilement dans les stratégies marketing des entreprises… Le jeune homme décide alors, avec un ami, de créer Webdeux.info, un blog dans lequel il relaie ses réflexions sur les innovations du web dans le monde. Le succès est au rendez-vous et le pic des 50 000 abonnés à la newsletter est vite atteint. « Tout cela était phénoménal pour nous… Nous ne comprenions pas vraiment les raisons de ce succès ! » se rappelle Sébatien Rousset.

 …à la belle entreprise

Les deux associés décident de créer un évènement dédié au web et aux start-ups pour pouvoir faire connaissance avec les lecteurs du blog. La première édition de l’évènement Webdeux Connect fait connaître les associés auprès d’entreprises qui sollicitent rapidement leurs conseils concernant des projets liés au web. Les deux jeunes hommes se retrouvent face à l’évidence : il va maintenant falloir faire le grand saut de l’entrepreneuriat pour répondre à ces demandes ! Ils créent donc PowerOn pour créer la structure juridique leur permettant de répondre aux attentes de ces nouveaux clients. Depuis, la start-up a connu un fort développement et s’est spécialisée dans le conseil en création de stratégies Internet pour les entreprises ! Le pôle évènementiel de PowerOn, lui, s’est étoffé avec l’organisation chaque année du concours Startup Academy. Du blog à la PME : le destin de Poweron est en marche !

Créer son entreprise : La méthode NOMEAC

Après avoir audité et coaché en 5 ans plus de 300 jeunes entreprises en phase de démarrage, nous avons constaté que beaucoup de situations critiques auraient pu être évitées en menant différemment la phase amont de la création d’entreprise. C’est pourquoi nous vous proposons aujourd’hui une toute nouvelle méthode : La méthode NOMEAC.

Une nouvelle façon d’appréhender un projet

Informés en 2010 des travaux sur la méthode SYNOPP et le LEAN START UP, nous décidons en 2011 d’adapter et d’expérimenter pour les créateurs français, une nouvelle méthode : la méthode NOMEAC. Tous les types de projet sont concernés s’ils comportent un angle innovant.

Dans cette méthode le business plan classique n’est pas abandonné (même si 90% des business plan ne sont pas suivis) mais transformé en outil d’évaluation du projet (à destination des investisseurs et partenaires) et écrit à la fin de la démarche et non plus au début.

La méconnaissance du secteur visé (50% des créations selon l’INSEE) est prise en compte.

Avantages de la méthode NOMEAC

Cette méthode permet de répondre aux 2 questions essentielles pour tout créateur :

  • Puis je trouver des clients pour mon produit ?
  • Mon marché sera-t-il suffisant pour faire vivre mon entreprise ?

Avec NOMEAC, on vérifie « mieux et plus vite » par les enquêtes et l’aide des coachs, l’intérêt du produit ou service issu de la vision des créateurs.

La démarche : 7 étapes clés

Après une évaluation du profil du porteur de projet, et l’écriture d’un scénario entrepreneurial, le porteur de projet est guidé par un coach et un expert du secteur visé. Ensemble, ils suivent un chemin méthodique composé de 7 étapes qui vont de l’analyse des besoins et des attentes de la cible aux questions essentielles pour engager le plan de déploiement.

Chaque étape est validée par le terrain avant de passer à la suivante.

A l’issue de ce premier temps d’accompagnement, le produit prototype est proposé pour acceptation au cœur de cible et finalisé avec lui; le marché potentiel peut alors être estimé. Le coaching dure entre 3 et 9 mois selon le projet.

Dans de prochains articles, nous vous proposons d‘expliciter le contenu de la démarche, le premier thème traité sera : Détecter un besoin !

Obtenir votre financement… avez-vous les clés ?

Si l’on observe attentivement la dernière étude de la Banque de France sur l’octroi de crédit aux entreprises (Les Echos du 11/03/2013), on s’aperçoit que 38% des PME se sont vu refuser leur demande de crédit auprès des banques au cours du 4e trimestre 2012, et que ce pourcentage est en hausse de 9 points sur 6 mois ! Obtenir votre financement, avez-vous les clés ?

Cette étude ne fait que confirmer ce que nous (et nos clients PME) constatons au quotidien sur le terrain.

Mais pourquoi un tel taux de refus ? Des banques frileuses ? Des entreprises en difficultés ? Des demandes incohérentes ? Un peu de tout cela naturellement. Toutefois l’expérience de terrain révèle un certain nombre de facteurs liés directement aux relations entre les PME et les banques.

Si la banque a ses contraintes classiques de rentabilité envers ses actionnaires, et des contraintes propres liées à son métier (Bâle 3, …), il convient surtout de connaître et de comprendre le fonctionnement bancaire pour optimiser ses propres chances de succès lors d’une recherche de financement. Et en priorité les sources d’agacement ou d’incompréhension pour un banquier !
Les principales sont les suivantes :

  • mauvaise connaissance de son client (de son métier, du fonctionnement de l’entreprise, de ses éléments financiers)
  • absence de réponse (ou de réponse claire) aux questions posées
  • urgence
  • mauvaises surprises

Dès lors pour mettre toutes les chances de son côté, l’idéal est d’intervenir à 2 niveaux :

1er niveau : au quotidien, établir une relation de confiance avec sa banque

  • Entretenir des contacts réguliers
  • Alimenter sa banque à intervalles réguliers avec les bonnes nouvelles … et les moins bonnes.

2e niveau : lors d’une demande de financement :

  • Établir un dossier complet (expliquer la demande, le financement, le remboursement envisagé…) et détailler (ne pas laisser planer de zones d’ombres) : il est très difficile de « revenir en 2e semaine » si le 1er dossier est mal compris ou refusé
  • Prévoir suffisamment à l’avance
  • Avoir une démarche proactive : répondre aux questions avant qu’elles ne soient posées !

La pratique nous le prouve : l’ensemble des éléments de ce 2e niveau est essentiel. Certes, cela prend du temps. Beaucoup de temps… Et nécessite une parfaite connaissance des circuits internes et des modes de fonctionnement des banques dans leur prise de décision (enjeux commerciaux, pouvoirs de décision, fonctionnement des services engagements…). Mais à la lumière de notre expérience d’accompagnement auprès de nos clients chefs d’entreprise, nous constatons qu’une telle démarche conduite par des professionnels entraîne une augmentation très significative des chances de succès.

Certes, il est fort probable que l’intervention d’un conseil qui connaît bien les rouages bancaires pour les avoir fait fonctionner de l’intérieur n’y est pas étrangère … !

Monétarisation des risques environnementaux et sociaux

La monétarisation des risques environnementaux et sociaux : un bon moyen d’inciter les dirigeants à intégrer ces enjeux dans leurs prises de décision stratégiques et de renforcer la performance globale.

Des constats 

Une approche trop peu systémique et la plupart du temps exclusivement financière

Aujourd’hui, la plupart des prises de décision stratégiques ne se fondent que sur des éléments financiers, laissant de côté un certain nombre de paramètres sociaux ou environnementaux. En ce sens, ces choix ne peuvent être réellement éclairés et peuvent être même destructeurs de valeur pour l’entreprise elle-même et pour la Collectivité dans son ensemble.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Aujourd’hui, par exemple selon le WBCSD, le monde perd chaque année l’équivalent de 1 350 milliards de dollars par an en terme de capital naturel lié à la déforestation ou encore le Diesel créé une surmortalité d’environ 40 000 personnes par an dans le monde.

Le choix de la filière de développement des agrocarburants de 1ère génération peut paraître très avantageux pour la filière agro-alimentaire en première approche, et se révèle en fait catastrophique au niveau social puisque cela multiplie le coût des denrées alimentaires d’un ordre de grandeur d’environ 5 à 10 (par la mise en compétition des surfaces agricoles).

Le coût de ces externalités est le plus souvent supporté aujourd’hui par la Collectivité dans son ensemble, avec le risque que ces coûts soient de plus en plus internalisés dans les entreprises, par des taxes et réglementations, en ces temps de crise et de rigueur budgétaire.

A la recherche de l’optimum économique

Pour faire justement ce lien entre la sphère économique et financière et les enjeux sociétaux, le principe est d’attribuer une valeur monétaire aux différents enjeux (environnementaux, sociaux, et sociétaux) afin de les intégrer dans une gestion globale : cette gestion intègre l’ensemble de ces coûts environnementaux et sociaux appelés « éco-coûts » dans une recherche de l’optimum économique.

La question étant bien de savoir sur quoi investir pour aboutir au meilleur compromis possible entre les résultats financiers pour l’entreprise et sociétaux pour les parties prenantes dans leur ensemble ? Comment aboutir à l’optimum économique dans les choix d’investissements ? Privilégier le futur ou plutôt le présent donc plutôt les coûts d’évitement ou les coûts de dommage ? 

Prenons le cas d’une rivière avec un risque d’inondation : soit on privilégie le futur, et on construit un digue qui coûte très cher ce qui amène à prendre d’abord en compte les coûts d’évitement du dommage, soit on privilégie le présent en faisant l’économie de l’investissement en prenant le risque des dégâts humains et matériels ce qui amène à d’abord prendre en compte le coût du dommage : dans tous les cas, cela coûtera très cher… la question est de trouver le bon compromis entre le coût du dommage et le coût de l’évitement, c’est à dire la bonne hauteur de digue qui concile les 2 approches.

Concrètement pour les entreprises, il s’agit du même processus: prendre la décision optimale qui permet de créer de la valeur pour son business et pour l’ensemble des parties prenantes concernées tout en préservant son capital humain, environnemental et sociétal.

Et le lien avec l’opérationnel et le business dans tout ça ?

Patrice Auclair d’Effet de Levier, travaille sur ce sujet depuis 2009: il a lancé les ateliers de la monétarisation qui rassemble des experts, et des entreprises intéressées par le sujet. Et les arguments qu’ils avancent sont très convaincants…

« L’entreprise va pouvoir maîtriser ses coûts en anticipant les surcoûts de l’énergie et des matières premières et les futures taxes environnementales à venir » annonce t-il de prime abord.

Et il rajoute « L’idée c’est d’avoir un bilan global et de faire le lien entre les actions développement durable, les indicateurs et la performance économique de l’entreprise, cette méthode permet réellement d’avoir des éléments quantifiés et non uniquement qualitatifs et de voir les opportunités et risques à faire ou non financièrement et de voir les incidences en terme de contribution au résultat de l’entreprise ». Ce qui veut concrètement dire que de manière croisée, on regarde l’impact sur les revenus et sur les coûts: qu’est-ce que je risque à ne pas faire et qu’est-ce que je gagne à le faire ? Autrement dit, sur quoi agir pour avoir le maximum de résultats soutenables c’est-à-dire en mettant en œuvre les principes du développement durable ?
…autant dire que cela parle aux chefs d’entreprise…, le montant de l’enjeu monétarisé donne une indication de l’investissement possible et de son retour sur investissement envisageable selon une approche globale.

Cette méthode donne du poids aux réflexions stratégiques RSE tournées vers l’action et la rentabilité: cela permet de décider des investissements et de mieux valoriser les opportunités du développement durable. Par ailleurs, monétariser des indicateurs sociaux et environnementaux, renforce le pilotage et la gestion de l’entreprise en créant une nouvelle vision des leviers de performance. 

Un exemple: Corepile et Screlec, les deux éco-organismes chargés de la collecte et du recyclage des piles et accumulateurs portables, ont éco-modulé leurs barèmes en fonction des impacts des matériaux composants typiquement les produits et qui ont été monétarisés. Cette éco-modulation des barèmes demandées par l’agrément d’Etat auxquels ils sont soumis, a permis de faire évoluer les barèmes non pas seulement en fonction des tonnages collectés mais aussi en fonction de critères socio-environnementaux: rechargeabilité, impacts sur la santé humain et autres risques liés à la sécurisation. Cette démarche permet à la filière une mise en conformité et une modulation paramétrée de ses barèmes tout en ayant des indications pour anticiper les risques économiques.

Quelles méthodes et outils ?

Différentes méthodes et outils existent pour évaluer les éco-coûts et la création de valeur. De nouvelles méthodes comptables se développent. L’Ordre des Experts Comptables travaille d’ailleurs sur ce sujet avec ardeur avec la diffusion de la comptabilité universelle.

Que l’on s’appuie sur la méthode des ACV (Analyses de Cycles de Vie mesurant les impacts environnementaux) ou la méthode ESR (mesure de la dépendance d’un business à son écosystème) ou encore la méthode SROI (mesure du rendement social des investissements).
Dans tous les cas, il s’agit de donner une valeur monétaire à des données qui n’ont pas de prix marché.

Ce qui compte ce n’est pas tant l’exactitude de la valeur mais le processus. L’important étant d’évaluer en se mettant d’accord avec ses parties prenantes sur ce qui va être mesuré, pour ensuite donner une valeur financière et prendre une décision plus éclairée qui incite à passer à l’action.

A vos calculettes…

Comment appréhender globalement un réseau de franchise ?

Pour apporter une réponse à cette question, FranchiseLab propose d’utiliser trois indicateurs synthétiques et objectifs :

  • le taux de réussite à 4 ans des établissements franchisés du réseau (indicateur 1),
  • le taux de fermeture des établissements franchiseurs de ce réseau (indicateur 2),
  • la publication ou non de la liste des coordonnées (l’adresse, le code postal, la ville et le téléphone) des implantations du réseau sur le site internet servant au franchiseur à promouvoir son concept ou sa marque auprès des candidats à la franchise (indicateur 3).

Les valeurs de ces indicateurs servent de point de départ à une analyse qui doit conduire le futur franchisé :

  • à s’intéresser à l’histoire des établissements franchisés qui constituent le réseau qui l’intéresse,
  • à comprendre le cas échéant. Pourquoi le franchiseur ne publie pas la liste des points de ventes de son réseau ou pourquoi il la publie sur un site différent du site qui sui sert à promouvoir son concept auprès des futurs franchisés,
  • à étudier le soin apporté par le franchiseur à la rédaction et à la présentation des fiches présentant les implantations du réseau.

Ce mois-ci, nous publions les résultats des évaluations des trois indicateurs pour 25 réseaux :

  • 2 réseaux de services aux entreprises
  • 9 réseaux spécialisés dans le cadeau personnalisé
  • 7 réseaux dans le domaine bar/restauration
  • 1 réseau spécialisé dans l’aménagement extérieur
  • 2 réseaux de services aux animaux
  • 1 réseau de services pour l’automobile
  • 1 réseau de services aux personnes
  • 2 réseaux dans le secteur santé/beauté/forme

Les indicateurs 1 et 2 ont pu être calculés pour 12 de ces 25 réseaux et sont consultables sur le site www.franchiselab.fr

Solidaire… avec style !

Interview de Sakina M’Sa qui réinvente le stylisme en y intégrant une dimension sociale. Pas de misérabilisme, mais un fort engagement en faveur de l’insertion par l’activité économique. Une entreprise humaine, rentable, et stylée !

A 14 ans, Sakina M’Sa attrape le virus d’une passion qui ne la quittera plus ! C’est décidé, elle deviendra styliste. Quelques années plus tard, elle crée sa propre maison de couture, en y installant les valeurs qui lui sont chères : la solidarité, le développement durable et l’engagement en faveur de la dignité des femmes. Un vrai ovni dans le secteur de la mode, où la dimension sociétale est parfois bien mise de côté !

Social et rentable

Sakina M’Sa crée d’abord sa marque sous forme d’ateliers, puis décide de la transformer en entreprise en 2002 pour faire grandir l’aventure. Pour elle, l’entrepreneuriat social ne doit pas être synonyme de « misérabilisme ». En vraie entrepreneure, elle sait que sa marque doit être rentable pour pouvoir faire vivre correctement ses salariés et se développer. De plus, elle ne veut pas faire de compromis dans sa recherche d’excellence pour la qualité de ses vêtements. Pas facile d’allier des envies de solidarité avec des exigences de rentabilité… L’entrepreneure fait alors appel à la chaire Entrepreneuriat solidaire de l’Essec. Le challenge : trouver un business model viable pour cette jeune marque. Le modèle économique ainsi défini a pour vocation l’insertion des femmes par l’activité économique. Côté développement durable, les vêtements sont fabriqués grâce à de la récupération des chutes d’étoffes des grandes maisons de coutures.

La vitesse supérieure

Sakina M’Sa remporte de nombreux prix récompensant à la fois sa démarche et la qualité du travail de son équipe. En 2010, elle bénéficie d’une bourse de la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des femmes. à côté de cela, l’entreprise reçoit le soutien de marraines de renom comme Anne Lauvergon ou Mercedes Erra. Aujourd’hui, la marque de Sakina M’Sa emploie 7 personnes et a réussi à séduire les journalistes de mode. Prochain challenge : passer à la vitesse supérieure. L’entrepreneure cherche désormais des investisseurs pour élargir la distribution et créer une trentaine d’emplois d’ici deux ans. Sakina M’Sa entend bien faire rimer entrepreneuriat social avec développement international !