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Les règles à respecter pour lancer votre jeu-concours

Chaque année en France, entre 6 000 et 10 000 jeux-concours sont lancés, et chacun enregistre en moyenne 8 000 participations. Organiser un jeu-concours est sans conteste un bon moyen d’accroître la notoriété de son entreprise, mais également de se constituer une base de prospects, de promouvoir ses produits ou services, ou encore de fidéliser ses clients. Néanmoins, un jeu-concours ne s’improvise pas et doit répondre à plusieurs règles.

Les différents concepts

La première étape pour lancer votre jeu-concours est de déterminer la nature du jeu que vous souhaitez organiser, et en la matière, il y a foule : gratuit ou avec obligation d’achat, par tirage au sort, score ou sélection par un jury, quotidien, hebdomadaire ou mensuel, par courrier, SMS ou internet… Les possibilités sont nombreuses mais votre choix dépendra essentiellement des objectifs et des cibles que vous aurez définis et de votre budget. Vous devrez aussi fixer les modalités du jeu (durée, fonctionnement, conditions…), les lots à gagner (nature, nombre et valeur)…

Vos choix devront également respecter une règle de base : la Loi du 3 janvier 2008 pour le développement de la concurrence au service des consommateurs, interdisant les pratiques commerciales déloyales.

La rédaction et le dépôt du règlement

Après avoir défini tous les paramètres de votre jeu-concours, vous devrez obligatoirement en rédiger le règlement. Ce règlement comprendra les modalités du jeu et les lots à gagner mais également d’autres mentions comme votre responsabilité en tant qu’organisateur, le contact en cas de litiges, le mode opératoire pour le remboursement des frais de participation, ou encore les informations relatives à la loi liberté et informatique puisque votre jeu vous imposera de collecter des données personnelles, et donc d’avoir fait une déclaration auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés). Vous devrez également veiller à respecter la Loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, nécessitant l’accord actif et express des joueurs avant de leur adresser des communications ultérieures.

Pour vous simplifier les choses, vous pouvez utiliser des services en ligne pour la rédaction de votre règlement de jeu-concours comme Reglementdejeu.com. Enfin, il est à noter que votre règlement devra être consultable librement et gratuitement.

Un fois votre règlement rédigé, vous devrez obligatoirement le déposer chez un huissier de justice, sous peine d’amendes. Celui-ci vérifiera la conformité juridique du règlement et validera le principe du jeu-concours par rapport à la législation française.

Le cas du tirage au sort

Si vous optez pour ce mode de désignation par tirage au sort du ou des gagnants, il est bon de savoir que vous n’avez pas l’obligation de faire appel à un huissier de justice pour valider le bon déroulement et la régularité du tirage. Néanmoins, cette démarche est parfois conseillée car elle apportera plus de crédit à votre jeu-concours et donnera un caractère incontestable à la sélection des gagnants, notamment quand les lots mis en jeu sont de forte valeur : voyages, véhicules, etc.

Les bonnes raisons de faire appel à une société spécialisée

Pour vous accompagner dans l’organisation de votre jeu-concours, il est conseillé de faire appel à une société spécialisée comme EVOCLIC (evoclic.com). Celles-ci proposent des prestations spécifiques et des forfaits pour s’occuper de A à Z de votre opération : rédaction, dépôt et publication du règlement, organisation du jeu et tirage au sort, vérification de la conformité des participations, envoi des lots, remboursement des frais éventuels de participation au jeu… En fonction de la formule choisie, vous devez prévoir un budget minimum de 200 euros HT, hors frais techniques pour le développement du jeu et frais de communication. 

La communication

Enfin, il est important d’avoir défini le plan média pour faire connaître votre jeu-concours et inciter un maximum de personnes à s’y inscrire. Vous pourrez par exemple l’annoncer sur différents supports, sur lesquels devront figurer les mentions obligatoires constituant l’extrait du règlement : affiche, produits… Vous pourrez également en faire la promotion auprès des sites spécialisés qui recensent tous les jeux-concours du moment : zone-concours.com, concours.fr, …

Créez votre logiciel ! Créez vos services Web !

Entrepreneur ou futur entrepreneur, vous avez déjà une idée judicieuse mais aussi précise des nouveaux services web que vous allez offrir à vos clients. Mais, qu’en est-il des services informatiques liés ? Aujourd’hui il est difficile d’imaginer un business qui ne repose pas totalement ou en partie sur une application mobile Android ou iPhone, un site web, une application embarquée, ou une boutique en ligne. Même les commerces traditionnels s’y mettent.

Si l’informatique n’est pas le cœur du métier que vous envisagez, quel que soit le produit ou le service vendu, vous avez peut-être imaginé une application pour mobile ou un site web qui permettrait de mieux le valoriser. Quelque chose d’innovant, de différent !

Comment se distinguer de la concurrence ?

Vous avez le choix entre deux possibilités : soit vous trouvez sur le marché un progiciel, un service web paramétrable, capable de concrétiser cette idée, soit vous ne le trouvez pas, et dans ce cas, créez-le. Ainsi vous pourrez vous distinguer de la concurrence et avoir une longueur d’avance.

Mais la création d’une application informatique, quelle que soit sa forme, est toujours une aventure, avec sa part de risques à identifier et à gérer. Voici quelques idées de base pour éviter les erreurs initiales les plus fréquentes c’est-à-dire celles qui coûtent le plus cher.

Quelques suggestions pour vous éviter des erreurs

Nous avons été cette année sollicités par des entrepreneurs pour des métiers aussi divers que la recherche de victimes en montagne, la vente de médicaments en officine, la gestion de communautés en entreprises, des outils pour des études scientifiques auprès de médecin, la vente en ligne de lunettes, la gestion des réponses aux appels d’offre, la création de communautés en web 2.0, la recherche d’ayants-droits sur des fichiers musicaux… la liste est longue. Mais toutes ces demandes ont un point commun : à chaque fois c’était pour concevoir un nouveau logiciel à partir d’une feuille blanche, à partir d’une simple idée.

Comment faire ?

Les grandes étapes sont simples à identifier :

  • Notez vos idées

Tout d’abord, au fur et à mesure que les idées apparaissent sur ce que doit faire le futur système, les noter, au moment où elles se présentent. Se faire une petite collection de toutes les fonctionnalités qu’on imagine. Pour ne pas risquer de les perdre je vous conseille d’utiliser Evernote. Aussi, faire des dessins à la main des écrans qu’on commence à imaginer. Pour l’instant tout ceci n’est qu’une collection pas trop organisée, dont la récolte peut durer longtemps.

  • Identifiez les acteurs

Ensuite bien identifier les acteurs qui vont utiliser votre système. Par exemple un internaute s’étant identifié, un internaute non identifié, un gestionnaire ou administrateur du service, un client ayant déjà commandé, … pour reprendre les incontournables. Identifiez-les car vous allez devoir vous mettre dans « la peau » de chacun d’entre eux successivement pour la suite des opérations.

  • Listez les scénarios

Pour chaque acteur, commencer à lister les scénarios, les cas d’utilisations, qu’il va pouvoir faire avec le système. Pour éviter d’en oublier les lister dans l’ordre chronologique. C’est une description courte, de bon sens, de ce que le système doit réaliser pour eux. Les plus triviaux sont s’enregistrer sur le site, passer l’identification, … Par exemple pour un système de facturation ces scénarios sont créer un client, le modifier, chercher un client, créer une facture, ajouter des lignes, transformer un devis en facture, Envoyer la facture, exporter vers la comptabilité, …

  • Aidez-vous d’un tableur

Attribuer une priorité à chaque cas d’utilisation : « c’est absolument obligatoire que tel type d’utilisateur du système puisse fasse cela », ou bien « ce serait un vrai plus si le système pouvait faire cela »; ou bien « ce serait très confortable si le système pouvait faire cela ». En anglais on parle de « Must have », « should have » et « may have ». Cette phase et la précédente peuvent être rédigées dans une feuille de tableur. Je vous recommande Google Spreadshhet pour un travail à plusieurs.

  • Détaillez les cas d’utilisation

Maintenant vient la partie la plus rébarbative, et la plus importante. Il faut détailler ces cas d’utilisation, le plus possible. C’est souvent là qu’on s’aperçoit que beaucoup de cas qu’on croyait simple ne le sont en fait pas du tout. L’essentiel c’est qu’on en ait pris conscience. C’est à partir de cette rédaction que les informaticiens vont pouvoir déterminer la complexité de chaque cas d’utilisation, et à partir de là vont établir une estimation des charges, et donc du coût et des délais nécessaires à la réalisation de votre système.

  • Finalisez vos dessins

Il est préférable aussi de finaliser les dessins des pages que vous avez faits, de les préciser. On peut utiliser à cette fin un outil quelconque, de Excel à Powerpoint, en passant par, et c’est quand même mieux, un vrai outil de mockup comme Pidoco.

  • Combien de temps faut-il ?

Mis à part la première étape tout peut être fait en une demi-journée ou une journée. En tout cas, si vous voyez que vous avez besoin de plus de temps c’est le signe qu’il faut probablement vous faire aider.

– soit vous n’y arrivez pas, car, effectivement, conceptualiser n’est pas forcément facile pour tout le monde;
– soit le projet est vraiment très important, et il faut peut-être penser alors à partager le travail avec un tiers, en encore à le découper en lots indépendants.

Certaines sociétés et consultants sont spécialisés dans la rédaction de ce type de document, de cahiers des charges. Vous pouvez en trouver en googlant sur « aMOA » ou me demander, j’en connais d’excellents. Ils pourront vous rédiger des documents plus professionnels, et plus compréhensibles pour des informaticiens. Le coût / jour d’une telle prestation tourne entre 500 – 800€, selon l’expérience du consultant et le domaine applicatif.

Hello, facile TILL : la nouvelle application d’entreprise-facile (Publi)

entreprise-facile, éditeur de logiciels de productivité dans le Cloud, dédiés aux TPE/PME, étend sa gamme d’applications et lance : facile TILL, une caisse enregistreuse sur iPad, synchronisée avec une interface web pour la gestion complète du point de vente, et couplée à un gestionnaire d’annonces publicitaires pour diffuser sur les écrans TV du point de vente !

facile TILL est une caisse enregistreuse tactile accessible sur iPad dédiée aux commerçants et aux entreprises commerciales mobiles, telles que les sociétés de vente à domicile ou commerçants réalisant des ventes sur des événements comme foires et salons, pour encaisser facilement leurs clients.

Offrant toutes les fonctionnalités d’une caisse, cette application permet en quelques clics de créer des tickets, encaisser, mettre en attente, réaliser des bons d’avoir ou des remboursements clients ou encore éditer le X et le Z de caisse.

Par ailleurs, facile TILL propose un accès multi-vendeurs, et ce, sans coût supplémentaire. Le nombre de vendeurs par caisse est illimité et l’accès de chacun peut-être sécurisé par un code secret.

Cette solution est synchronisée avec une plateforme web pour piloter son activité, créer un point de vente, ajouter des caisses, gérer des vendeurs et synchroniser le catalogue produits avec l’iPad. Elle offre également des statistiques de ventes détaillées par jour et par heures pour une visibilité, à tout moment, sur le chiffre d’affaire de la boutique !

Si facile TILL est une caisse complète et économique, elle est aussi originale par la fonction de diffuseur d’annonces qu’elle propose aux commerçants, pour optimiser leurs ventes ou générer des revenus complémentaires d’activité. En effet, elle permet de gérer un écran TV du magasin pour y diffuser des publicités pour ses produits ou pour ceux de partenaires. Le commerçant peut ainsi vendre de l’espace publicitaire dans sa boutique !

Pour découvrir et télécharger facile TILL, cliquez ici

Interview de Sébastien Pissavy, Cofondateur du site Jeuxvideo.com

Entretien exclusif avec Sébastien Pissavy, cofondateur du site Jeuxvideo.com

Comment avez-vous eu l’idée de créer Jeuxvideo.com ?

C’était en 1995. J’étais amateur de jeux vidéo, sans non plus être un joueur invétéré qui reste 12 heures par jour devant sa console. à l’époque, les jeux étaient très difficiles à terminer et la plupart des joueurs étaient frustrés car ils n’arrivaient pas à aller au bout. C’étaient des jeux programmés par des informaticiens pour des informaticiens : le grand public ne s’y retrouvait pas. Face à cette situation, une ribambelle de magazines délivrant des astuces de jeux sont sortis sur le marché. Ces astuces permettaient aux joueurs de débloquer les difficultés des jeux et d’aller au bout. L’idée que j’ai eue alors était de rassembler toutes ces astuces de jeux en un seul document numérique et contributif que j’ai appelé L’Encyclopédie des astuces de jeux vidéo. Mon Encyclopédie a été publiée par des magazines de jeux vidéo, ce qui m’a permis de gagner en notoriété. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré mes deux futurs associés et que, face au succès de l’encyclopédie, nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure. Nous voulions transformer notre passion pour les jeux vidéo en vrai business.

Vous avez ensuite lancé l’encyclopédie sur Minitel ?

Oui, une société nous a proposé de créer un serveur 3615 sur Minitel. C’est ainsi que nous avons commencé à monnayer notre projet, avant même de créer l’entreprise. La consultation de l’encyclopédie sur le serveur était facturée à la minute. Même si nous n’avions pas beaucoup de trafic, cela nous rapportait un peu d’argent.

Mais vous vous êtes rapidement lancés sur Internet ?

Oui, nous avons lancé le site Internet Jeuxvideo.com en 1997, alors qu’Internet n’en n’était alors qu’à ses premiers balbutiements en France. Moi-même, je ne disposais pas de connexion Internet à l’époque. C’était bien avant que Google ou même Caramail n’arrivent sur le web. Mais un de mes associés nous a convaincus qu’Internet allait tout révolutionner et qu’il fallait qu’on s’y place le plus tôt possible. Et, comme nous étions parmi les premiers à lancer un site Internet en France, le nom de domaine Jeuxvideo.com était encore disponible.

C’est à ce moment-là que vous avez réellement créé l’entreprise ?

Exactement. Et la petite particularité c’est que, mes deux associés et moi-même, nous ne nous étions jamais rencontrés avant de signer les statuts de l’entreprise ! Nous avions travaillé à distance, chacun dans une ville différente. Je me rappelle encore de la tête des experts-comptables lorsque nous les avons sollicités pour créer l’entreprise : situés en Auvergne, ils avaient plus l’habitude de travailler avec des agriculteurs ou des commerçants qu’avec des entreprises innovantes. Et, lorsque je leur ai expliqué que je n’avais pas encore rencontré mes associés avant… je les ai sentis très sceptiques !

Mais le regard sur votre projet a vite changé ?

Quand nous parlions de l’entreprise en 1997, les gens étaient perplexes et ne croyaient pas vraiment en notre potentiel. Puis, vers 98-99, nous sommes entrés dans une autre période, cela a été un vrai tournant. Subitement, avec le gonflement de la bulle Internet, nous sommes devenus à la mode ! Nous avons appris que nous avions créé une start-up sans le savoir ! Des entrepreneurs du web levaient des millions avec un concept qui tenait sur un post-it ! Les start-ups faisaient la une de tous les journaux et nous avons pu bénéficier de cet engouement médiatique.

Avez-vous profité de l’essor de la bulle Internet pour lever, vous aussi, des millions ?

Non, car nous ne nous sommes jamais vraiment sentis dans cette mouvance des start-ups. Nous avons toujours géré l’entreprise en bon père de famille, sans dépenser l’argent que nous n’avions pas. Mais, comme nous avons vu que la valorisation de l’entreprise commençait à bien augmenter, nous avons fait le choix d’en céder 80 % en mai 2000 au groupe Gameloft. Nous avons continué à développer le site Internet avec une autonomie de décision à peu près totale. Et, en 2006, Gameloft a cédé ses actions à un autre groupe français, Hi Media. Aujourd’hui, le site Internet est devenu le plus grand média de jeux vidéo en Europe.

Vous avez finalement quitté l’entreprise l’an dernier. Pourquoi ?

Car j’avais l’impression de tourner en rond. Et puis je ne retrouvais plus dans ma situation la liberté dont je bénéficiais au départ en tant qu’entrepreneur. J’ai alors quitté l’entreprise avec de nouvelles idées de création en tête. Et, dans la foulée, j’ai concrétisé un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps, celui d’écrire un livre pour raconter toute mon aventure d’entrepreneur.

Comment avez-vous vécu le fait de partir de l’entreprise que vous aviez vous-même créée ?

J’avoue que les premiers jours c’était difficile : je continuais à aller sur le site Internet pour vérifier que tout allait bien, qu’il n’y avait pas de bug informatique ! Cette entreprise c’était un peu mon bébé, j’ai travaillé dessus pendant 17 ans ! C’est finalement l’écriture du livre qui m’a permis de décrocher, de faire un bilan de cette aventure. Ce livre, c’est un peu comme une sauvegarde que vous faites lorsque vous venez de faire une bonne partie dans un jeu vidéo !

Auriez-vous un conseil à donner aux futurs entrepreneurs ?

Je leur conseillerais de ne pas attendre d’avoir une idée de génie, un concept incroyable qui va vous rendre milliardaire, pour se lancer. Si vous avez une idée simple qui comble un besoin non couvert, faites-le, et faites-le jeune. C’est là où nous avons le plus d’énergie et le plus de temps. Dans notre secteur, toutes les grosses réussites se font avant l’âge de 30 ans. Les Facebook, Apple ou Dell n’ont pas été créés par des retraités !

Interview de Franck Mesnel, Cofondateur d’Eden Park.

Entretien exclusif avec Franck Mesnel, ancien champion de rugby et cofondateur de la marque de vêtements Eden Park.

Devenir rugbyman n’était pas votre première vocation ?

Non, je me destinais plutôt à devenir architecte. En parallèle de mes études aux Beaux Arts, je jouais au rugby en amateur dans une équipe de 3e division. Comme j’étais assez doué pour le rugby, mes amis me poussaient à tenter l’aventure à un niveau supérieur. J’ai quand même décidé de franchir le cap, à 25 ans. Je me suis alors énormément entraîné et, un an plus tard, je me suis retrouvé sélectionné pour la première fois en équipe de France pour jouer contre les All Blacks ! J’ai mené mes deux carrières d’étudiant et de rugbyman en parallèle, puis il a fallu que je fasse un choix. J’ai finalement décidé de jouer à fond la carte du rugby.

Avec votre équipe du Racing, vous aviez la réputation d’être des joyeux lurons !

Oui, en arrivant au Racing en 1985, je suis tombé sur une bande de loustics qui avaient, comme moi, l’envie de s’amuser. Nous avons, par exemple, joué en portant des bérets basques ou avec nos chaussures peintes en doré. Ce décalage est vite devenu notre image de marque. Puis, est arrivée la première finale de la Coupe de France que nous avons joué au Parc des Princes. Nous souhaitions trouver un détail assez « classe » pour symboliser ce moment de fête. Nous avons pensé au nœud papillon et, comme notre mascotte était la panthère rose, nous avons pris des nœuds roses. Ce jour-là, malgré notre très bon jeu, nous n’avons pas gagné le titre. Mais ce petit nœud a fortement marqué les esprits et nous avons été submergés à partir de là par une vague médiatique qui nous a complètement échappé. Nous avons même sorti une chanson à cette époque et nous sommes passés 30 fois en prime time à la télévision, toujours avec nos petits nœuds roses. Ce nœud est vite devenu le symbole d’un état d’esprit jovial que nous véhiculions.

C’est à cette époque là que vous avez eu l’idée de créer Eden Park ?

Oui, je me trouvais dans l’avion direction la Nouvelle Zélande pour jouer la finale de la Coupe du monde avec l’équipe de France et je me suis dit qu’il fallait absolument faire quelque chose avec ce petit nœud rose. Avec mes amis du Racing, nous avons commencé à gamberger pour coller ce nœud et cet esprit à un produit. Nous avons pensé faire du Champagne, du vin… Puis, naturellement, l’idée du maillot de rugby est arrivée sur la table. Très vite, en 1988, une première collection se formalise et nous lançons Eden Park.

Vous avez monté l’entreprise seul ?

Non, au départ nous avons fait un tour de table avec les 3/4 des joueurs de l’équipe du Racing. Au final, nous avons été seulement deux joueurs à nous impliquer activement dans la création de la marque, Eric Blanc et moi-même. Les autres associés étaient déjà occupés par leurs carrières respectives. Mais, encore aujourd’hui, ils continuent à suivre l’évolution de l’entreprise et à nous conseiller.

Lorsque vous avez fondé Eden Park vous étiez encore rugbyman ?

Oui, nous avons monté l’entreprise tout en continuant à jouer. Comme nous n’étions pas une équipe professionnelle, nous étions obligés d’avoir une activité à côté pour subvenir à nos besoins. Donc le week-end, nous jouions les matchs et le lundi nous redevenions entrepreneurs, tout en nous entraînant trois fois par semaine. L’avantage d’avoir créé la marque à cette époque était que nous bénéficiions d’une bonne notoriété : toutes les semaines nous avions la chance d’être interviewés par la presse sportive qui ne ratait jamais l’occasion de nous demander comment se passait la construction de notre entreprise.

Comment avez-vous réussi à pérenniser la marque au-delà du coup médiatique ?

Entre 1988 et 1993, Eden Park a connu une vraie success story, ce qui a permis de faire connaître largement la marque, au-delà du simple coup médiatique. Ce succès était dû à la qualité de nos produits bien entendu, mais également à la notoriété dont bénéficiait notre équipe et nos fameux petits nœuds roses. Nous avons développé la marque petit à petit, en créant un réseau de boutiques puis un réseau de points de vente multimarques et enfin un réseau de franchises. C’est une entreprise familiale, nous ne nous appuyons pas sur des fonds extérieurs, donc nous devons être extrêmement vigilants et toujours bien anticiper.

Vous avez rapidement arrêté de vous cantonner aux simples maillots de rugby ?

Nous avons élargi la gamme au fur et à mesure en partant du simple maillot de rugby pour proposer aujourd’hui un large choix de vêtements, de l’horlogerie, de la bagagerie, des cosmétiques, des textiles de décoration intérieure… Pour développer ces nouveaux pôles de production, qui ne sont pas forcément dans notre ADN et que nous maîtrisons moins bien, nous nous sommes appuyés sur des licences.

Eden Park est une marque qui s’impose de plus en plus à l’international. Quelle est votre stratégie ?

Aujourd’hui, Eden Park est distribuée dans 34 pays, et le développement à l’international ne fait que commencer ! Il y a des zones sur lesquelles la marque plaît beaucoup, comme au Moyen-Orient par exemple. Au Canada et au Mexique également, nous connaissons de beaux succès. Nous essayons de nous développer aujourd’hui en Chine en joint venture, mais nous y allons prudemment, sans nous précipiter. J’ai beaucoup étudié la culture du pays avant que nous commencions à aborder ce marché géant où les opportunités sont fantastiques. Mais, dans tous les pays que nous abordons, le positionnement de notre marque est légèrement différent de celui que nous adoptons en France. à la demande de nos partenaires, Eden Park y est positionné plus haut de gamme, plus cher.

Quel manager êtes-vous dans votre entreprise ?

Pour manager mes équipes, je m’inspire beaucoup des entraîneurs que j’ai connus dans le rugby. J’estime que mon rôle de dirigeant est d’entraîner mes salariés. Je ne suis pas un homme de discours, je me sens beaucoup mieux sur le terrain. Aujourd’hui encore, je continue à partager les efforts de mes équipes sur le terrain, à aller soulever des cartons avec eux, à mettre en place des showrooms… Les salariés ont besoin d’être entraînés avec des actions concrètes, pas seulement avec des mots.

3 Conseils

Ne misez pas tout sur l’idée.

Même si vous avez une idée géniale, mettez-la de côté et focalisez-vous sur le produit et sur sa qualité. Votre bonne idée doit venir en plus, un peu comme un joker, une fois que votre produit est déjà excellent. Commencez par faire les choses de façon un peu basique, mais en misant tout sur la qualité. Ce n’est qu’une fois que vous avez fait cela que vous pourrez y implémenter votre idée.

Faites du sport !

Ne suivez pas l’adage de Churchill qui disait que le secret de sa longévité était de ne pas faire de sport ! Tous ceux qui ont déjà fait un peu de sport, ou simplement marché dans la nature vous le diront, c’est dans ces moments-là que les idées viennent.

Faites des efforts.

.Il ne faut pas se dire que le succès viendra tout seul. Nous sommes dans un pays magnifique, mais où tout n’est pas fait pour faciliter la vie aux entrepreneurs. Monter son entreprise, cela demande de faire beaucoup d’efforts et quelques concessions. C’est le challenge à relever pour entreprendre en France.

Où chercher vos futurs salariés ?

Recruter son futur collaborateur n’est pas chose facile. Bien que la demande soit importante, de nombreux chefs d’entreprises éprouvent des difficultés à trouver du personnel compétent et motivé, ou font tout simplement face à l’absence de candidatures. Mais où trouver et chercher ses futurs salariés ? Focus sur les principales méthodes pour embaucher à coup sûr.

Définir le profil recherché, un pré-requis indispensable avant de vous lancer

Avant d’entrer dans le vif de votre démarche de recrutement, la définition du profil de votre futur salarié est essentielle pour vous éviter toute erreur de castings, et donc toute perte de temps qui pourrait être préjudiciable au bon fonctionnement de votre entreprise. Missions et responsabilités confiées, compétences professionnelles, qualités relationnelles… voilà les principales thématiques auxquelles vous devez répondre au préalable, qui se matérialisent sous la forme d’une fiche de poste. C’est à cette étape que vous déterminez votre budget, et le mode de recrutement de votre collaborateur.

Votre offre d’emploi sur internet

Publier son annonce sur les sites d’offres d’emplois en ligne est un grand classique et a remplacé, dans la grande majorité des cas, les insertions dans les journaux spécialisés. Le principal avantage de ce mode est d’offrir une large diffusion de votre annonce, parfois gratuitement, mais au détriment du ciblage des candidatures. Il pourra vous arriver de recevoir foule de CV à étudier dont seulement quelques uns répondront partiellement à vos attentes. Toutefois, vous pouvez opter pour des sites spécialisés par secteur d’activité, Aérocontact pour l’aéronautique ou l’Apecita pour l’agriculture par exemple ; vous recevrez peut-être moins de candidatures, mais elles seront certainement plus en adéquation avec vos critères de recherche. A noter également que certains de ces sites mettent leur CV-thèque à votre disposition. Dans tous les cas, votre annonce doit répondre à des obligations légales en termes de rédaction,  pour lesquelles il convient de vous renseignez.

Le vivier des agences de placement

Passer par une agence de placement est sans doute l’un des moyens les plus sûrs de recruter. Ces agences, généralistes (Pôle Emploi, Manpower…) ou spécialisées (Vert l’intérim pour le paysage, Serendip pour le médical…), disposent d’un vivier de profils à vous présenter, et effectuent pour vous recherche et sélection préalables des candidatures, et premiers entretiens des postulants. Cette technique a le mérite de vous faire gagner du temps et d’avoir l’appui d’un expert. De plus, ces agences sont très utiles si vous recherchez un candidat plus difficile à trouver, du fait du niveau de qualification requis ou de votre secteur d’activités par exemple. Le recours à une agence nécessite néanmoins de vous doter d’un budget plus conséquent pour votre recrutement.

La montée en puissance des réseaux sociaux

Surfer sur la vague des réseaux sociaux est un incontournable dans l’air du temps. Vous pouvez poster votre annonce sur les réseaux professionnels tels Viadeo ou Linkedin, pour les plus connus, puis y rechercher et contacter directement des candidats dont le profil aura retenu votre attention. Le principal intérêt de cette méthode est de pouvoir solliciter des personnes qui ne seront pas forcément en recherche active d’un emploi mais juste à l’écoute du marché, et qui pourront être amenés à saisir une opportunité. De plus, les réseaux sociaux nous en apprennent souvent bien plus sur les candidats qu’un CV, mais il convient cependant d’être vigilent et de savoir rester objectif en ne négligeant pas le profil professionnel en faveur du personnel.

L’incontournable bouche à oreille

Parler de votre besoin à votre entourage reste une façon simple de recruter. Qu’il s’agisse de vos connaissances professionnelles ou personnelles, votre futur salarié peut être un ancien collègue ou l’ami d’un ami. Le bouche à oreille permet d’embaucher un salarié dont vous connaissez les capacités, ou dont les compétences  vous ont été garanties, ce qui limite la notion de risque et facilite votre sentiment de confiance à l’égard de votre collaborateur. Attention toutefois aux désillusions qui peuvent s’installer, notamment car l’exercice du pouvoir hiérarchique n’est pas toujours évident dans ce genre de situation.

Il n’existe pas en définitive de modèle idéal de recrutement, mais il convient de chercher votre futur salarié au bon endroit, fonction des besoins que vous aurez clairement identifiés et de votre budget, et de vous laisser du temps.

10 trucs et astuces pour un contrôle fiscal réussi

Comment agir de manière professionnelle lors d’un contrôle fiscal ? Des bonnes pratiques ont fait leurs preuves pour favoriser un dénouement favorable à l’entreprise.

L’état d’esprit du chef d’entreprise compte : vous n’êtes pas forcément victime d’une dénonciation malveillante. Vous pouvez essayer de savoir pourquoi votre entreprise a été « sélectionnée », mais ce sera une information inutile : un contrôle fiscal est une procédure immuable, quel qu’en soit l’élément déclencheur. 

Les agents du fisc sont comme tout le monde. Ils traitent des dossiers, dont le vôtre. C’est leur travail. Votre contrôleur connaît ses prérogatives et leurs limites. Les connaître également vous rend plus performant dans ces circonstances. 

Etre acteur de la procédure de contrôle

1. Le premier rendez-vous : le contrôleur vient prendre ses marques. Ecoutez-le et prenez beaucoup de notes. Vous n’êtes pas sur la défensive, donc vos avocats et autres conseils ne sont pas convoqués.

2. Accueillez le contrôleur dans l’entreprise (plutôt que dans la salle de réunion de l’expert-comptable, par exemple). Le message : vous n’avez rien à dissimuler. Trouvez une pièce dans laquelle le contrôleur restera seul. Il appréciera de travailler au calme et n’aura pas de contacts informels avec des personnes non concernées par sa venue.

3. Avant le début du contrôle, mettez de l’ordre dans vos classeurs et retirez les justificatifs ‘qui pourraient être mal interprétés’ (un billet d’avion vers le soleil est toujours suspect). Vous les produirez avec les explications utiles si et seulement si l’agent du fisc les réclame. Laisser des dossiers ‘limite’ dans les classeurs que le contrôleur va feuilleter, c’est donner le bâton pour se faire battre.

4. Le formalisme est plus important que les faits. Le fisc vérifie la cohérence de vos dossiers. Les faits eux sont anciens. Il n’est jamais trop tard pour rendre probant un dossier un peu bâclé, dans le passé.

5. Prouvez que vous gérez votre affaire avec sérieux. Pour ce faire, mettez la comptabilité à jour.

6. Sachez expliquer les écarts de marge ou les variations des postes de votre bilan, d’une année à l’autre. Souvent, le contrôle est diligenté pour permettre à l’administration de comprendre la raison de fluctuations importantes constatées par un logiciel automatique, qui compare les liasses fiscale successives. 

7. Conservez les enveloppes des correspondances. Le fisc n’est pas à l’abri d’un vice de procédure, le tampon de La Poste faisant foi, en matière de dépassement des délais d’action. 

8. Le dirigeant n’est pas tenu de rencontrer personnellement le contrôleur à chacune de ses visites. Un interlocuteur choisi parmi le personnel ou un collaborateur de l’expert-comptable pourra vous transmettre les requêtes de l’agent, ce qui vous permettra de préparer vos réponses et de les fournir plus tard.

9. Ne signez aucun document pendant le contrôle.

10. Le fonctionnaire qui vous contrôle n’est pas votre ami ? Ce n’est pas non plus un ennemi. Ne vous limitez pas à une relation froidement technique.« SBAM » indispensable comme pour tous les visiteurs de l’entreprise. 

Sourire, Bonjour, Au-revoir, … mais vous n’êtes quand même pas obligé de dire « Merci ».

Et avant le contrôle fiscal … préparez la paix

Un investissement, en temps, en personnel, en moyens informatiques, permet à l’entreprise de disposer d’une gestion transparente. Des procédures adaptées à la taille et à l’activité de votre entreprise et la disponibilité de pièces justificatives probantes en disent beaucoup sur la manière dont vous concevez vos responsabilités de dirigeant d’entreprise.

Avec cela, tous nos vœux pour l’année fiscale qui commence…

Les copines d’abord !

Après une première création d’entreprise réussie, Florence Haxel s’est relancée dans l’aventure entrepreneuriale en fondant le site Mes Bonnes Copines, un réseau social d’entraide entre femmes.

Le virus de l’entrepreneuriat est un mal incurable… Certains l’attrapent très jeunes, comme Florence Haxel, qui en est atteinte depuis ses 22 ans. Tout juste diplômée, elle monte La tribu des créateurs, une agence de production artistique et évènementielle. L’entreprise fonctionne bien et la jeune femme, de nature passionnée, consacre toute son énergie au développement de sa société. Elle se rappelle même n’avoir pris que deux jours de repos après ses deux accouchements !

Quelques temps après, elle finit tout de même par se trouver à bout de forces. Elle décide alors de prendre 15 jours de vacances pour reprendre des forces. Un véritable « coup de folie » pour celle qui n’avait jamais pris le temps de s’arrêter. Lors de ses petites vacances, elle imagine que les choses seraient bien plus simples si elle avait un réseau de « bonnes copines » avec qui elle pourrait se passer facilement des coups de main. éclair dans l’esprit de Florence Haxel : ce réseau de « bonnes copines », elle va le créer sur Internet. Et c’est ainsi que, à peine deux jours après le début de son repos forcé, elle ressort l’ordinateur et commence déjà à travailler sur un deuxième projet de création d’entreprise, le réseau social Mes Bonnes Copines. Incurable on vous dit !

Changer le monde

« J’ai toujours eu deux rêves. Le premier était de travailler avec des artistes et je l’ai réalisé en créant ma première boîte. Mon second rêve était de trouver une idée pour changer un peu le monde ! C’est pourquoi je me suis lancée dans le projet Mes bonnes copines, un projet qui peut vraiment améliorer la vie de beaucoup de femmes. » explique l’entrepreneure. Une belle idée, mais un souci tout de même : la jeune femme n’y connaît alors pas grand-chose au monde du web. Une « bonne copine » lui parle d’un ami consultant web, Thierry Rousseau, à qui elle présente son projet. Conquis par le concept, il décide de s’associer à l’entrepreneure pour monter le réseau.

La passion de l’entrepreneuriat

Florence Haxel est la première à utiliser ce réseau gratuit et fait appel à des « bonnes copines » pour réaliser des flyers. En échange, elle propose de son côté aux copines des coups de pouces pour les aider à préparer des entretiens d’embauche. Attention, à trop voir l’enthousiasme qu’a Florence Haxel pour son site Internet, elle pourrait vous transmettre à vous aussi le virus de l’entrepreneuriat !

Entrepreneurs et dirigeants, n’oubliez pas l’assurance chômage !

Quand on crée une entreprise, une des étapes essentielles est de se protéger et ainsi de protéger sa famille contre les imprévus qui font partie inhérente de la vie de tout entrepreneur. Dynamique, proche des entrepreneurs, vous rappelle quelques principes.

Les dirigeants d’entreprise ou associés, qui justifient d’un contrat de travail, en plus de leur fonction, peuvent bénéficier de la couverture de l’assurance chômage, sous certaines conditions :

– l’exercice de tâches techniques,
– l’existence d’une rémunération correspondant à un salaire,
– l’existence d’un lien de subordination juridique permettant à l’employeur de diriger et de contrôler le salarié.

Sollicitez l’aide de Pôle emploi

Afin de mieux connaitre vos droits, adressez-vous à Pôle emploi pour qu’il étudie situation ou celle de la personne dirigeante ou associée afin de :
• déterminer votre ou son assujettissement à l’assurance chômage ;
• vous assurer vos ou ses droits aux allocations d’assurance chômage, en cas de perte d’emploi.

Quelques cas d’exclusion à la couverture de l’assurance chômage 

• Gérant ou collège de gérance égalitaire ou majoritaire dans une Société à responsabilité limitée (SARL)
• Associé unique ou gérant associé unique dans une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
• Président associé unique ou majoritaire dans une société par actions simplifiées (SAS)
• Associé ou gérant associé dans une société en nom collectif (SNC)
• Associé commandité, gérant commandité ou membre du conseil de surveillance dans une société en commandite simple (SCS) ou par actions (SCA)
• Contrôleur de gestion, membre ou administrateur membre d’un groupement d’intérêt économique (GIE)
Si la participation à l’Assurance chômage n’est pas reconnue par Pôle emploi, d’autres systèmes d’assurance privée existent. 

Au-delà d’une protection sociale de base, vous avez la possibilité de vous assurer contre le risque de chômage. Vous pourrez ainsi vous constituer une protection sociale sur mesure en fonction de vos besoins, équivalente à celle d’un salarié.

Que contiennent les contrats dits « Madelin »

Les contrats « Madelin » peuvent être souscrits auprès de compagnies d’assurances ou de mutuelles. Ils permettent d’optimiser votre protection sociale en matière de retraite, d’invalidité-décès, de maladie-maternité ou de chômage.

Ils peuvent être souscrits par vous-même et par votre conjoint collaborateur. Ils donnent lieu au versement régulier d’une cotisation dont le montant minimum est fixé à la conclusion du contrat.

Depuis la loi relative à l’initiative et à l’entreprise individuelle (loi « Madelin » du 11 février 1994), les cotisations versées au titre de contrats d’assurance groupe pour l’exploitant ou pour son conjoint collaborateur sont déductibles, dans certaines limites.

Pour les cotisations d’assurance chômage (perte d’emploi subie)

Les cotisations sont déductibles dans la limite du plus élevé des deux plafonds suivants :
– 1,875 % du bénéfice imposable dans la limite de 8 fois le plafond annuel de la sécurité sociale (5 555 € pour 2013).
– 2,5 % du plafond annuel de la sécurité sociale (926 € pour 2013).

Plusieurs compagnies proposent des contrats d’assurance groupe « chômage » pour les indépendants :
– la GSC (Garantie sociale des chefs d’entreprises)
– l’APPI (Association pour la protection des patrons indépendants)
– April Assurances
– Cameic

Investisseurs : 3 exemples de licenciement

Vous souhaitez lever des fonds ? Vous avez réussi à en lever ? Super ! Ce cash bienvenu va vous permettre de vous développer plus sereinement… Pourtant, même si une levée de fonds peut parfois être considérée comme « un cadeau tombé du ciel » il vous faut garder en tête que les investisseurs ne sont pas des philanthropes et encore moins des Pères Noël. Bien que conscients qu’en investissant dans une start-up, ils ont peu de chance de retrouver leur mise (TRI de -0.8% selon l’AFIC pour les fonds de capital risque), l’un des objectifs restent de maximiser leur investissement. Voici 3 exemples célèbres démontrant que les investisseurs ne sont pas des Pères Noël.

Eduardo Savarin dilué et éjecté de Facebook

Son nom ne vous dit rien ? Et pourtant il s’agit du co-fondateur de Facebook. Après une levée de fonds, il fut dilué du capital pour avoir mal lu les clauses du pacte d’actionnaires. Il faisait confiance à son associé et aux nouveaux investisseurs (Sean Parker, Peter Thiel) mais ces derniers ne voulaient plus de lui et ont usé de leurs connaissances juridiques pour parvenir à l’évincer par un montage qu’Eduardo savarin n’a pas vu venir. Il est tout de même parvenu à récupérer une partie de son capital et son titre de co-fondateur.. au terme d’un procès. 

Steve jobs viré de sa propre boite avant de revenir

C’est probablement l’exemple le plus célèbre. Steve Job fut licencié en 1985 par ses propres actionnaires et remplacé par John Sculley (que Steve jobs avait recruté de chez Pepsi). A la décharge des actionnaires, la société venait d’enchainer quelques échecs commerciaux et les tensions au sein de la direction étaient nombreuses. Il reviendra en 1997, afin de relever la société, avec le succès qu’on lui connaît.

Andrew Mason : je veux passer plus de temps avec ma famille… Non je plaisante, j’ai été viré !

Face à la baisse incessante du titre Groupon en bourse et aux résultats financiers calamiteux (perte de 82M$ lors de son dernier trimestre), le conseil d’administration remercie Andrew, le fondateur de Groupon. Il était à la tête pourtant d’une des entreprises ayant connu la croissance la plus rapide. Mais l’introduction en bourse lui fut fatale, l’obligeant à devenir plus rapidement que prévu une entreprise rentable

Andrew Mason sera resté célèbre par sa lettre dans laquelle il annonce son licenciement : « Après quatre ans et demi comme directeur général de Groupon, j’ai décidé de consacrer plus de temps avec ma famille. Je plaisante. J’ai été viré aujourd’hui »

La dernière solution des investisseurs

Néanmoins, gardez en tête que l’idée n’est pas de dire que les investisseurs sont des loups affamés, aux dents longues, prêts à licencier le fondateur au premier échec. Au contraire ! Il s’agit souvent de la solution de dernier recours car les investisseurs ont tout intérêt à garder à la barre le fondateur qui connaît et maîtrise mieux que quiconque son entreprise et son marché. La plupart du temps, quand un fondateur est débarqué par ses investisseurs, il existe des raisons tangibles. Un peu comme le divorce pour un couple est souvent la dernière solution envisagée, le licenciement d’un fondateur est souvent le dernier objectif des investisseurs. Des signes avant coureurs existent dans la plupart des cas. L’entrepreneur doit avoir conscience des objectifs des investisseurs et des contraintes qui résultent d’une levée de fonds (perte d’une partie du pouvoir décisionnel, objectifs de rentabilité à aligner avec ceux des investisseurs, devoir d’information). Ces objectifs et contraintes sont normalement clairement annoncés lors de la levée de fonds.