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[Management] De bonnes conditions de travail pour une meilleure productivité

Faciliter le bien-être des employés ne serait pas bénéfique que pour les employés eux-mêmes, mais aussi pour les entreprises. Une récente étude rapporte que, pour une entreprise, l’investissement que représente un programme de bien-être pour les salariés serait rentabilisé à neuf contre un. Parmi les bienfaits pour une entreprise, d’un tel programme, on peut retrouver une baisse globale de l’absentéisme, une meilleure productivité ainsi qu’un faible turnover qui coûte en général très cher aux entreprises.

SAS France fait figure d’exemple

L’éditeur mondial de logiciels d’aide à la décision, SAS France, fait figure d’exemple en la matière en ayant fait le choix de proposer à ses collaborateurs un lieu de travail optimal pour le bien-être de tous afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Ce n’est pas un hasard si c’est ce type d’entreprise qui joue le rôle de pionnier à ce sujet. En effet, dans ce secteur d’activité très concurrentiel, le marché exige des réponses très rapides qui sont en relation avec le big data.

Edouard Fourcade, président de SAS France confie au Figaro : «Les entreprises ont de plus en plus besoin de collecter des informations, comme par exemple les données en provenance des téléphones cellulaires. Elles ont besoin de trouver de l’intelligence, pour cibler de manière plus précise leurs clients, pour connaître leur profil et leur apporter les éléments d’informations et de sollicitation qui correspondent à leurs besoins propres», « En rendant la vie la plus aisée possible [à nos salariés], on espère contribuer au fait qu’ils vont se donner un peu plus avec joie et bonne humeur au travail quotidien ».

Les employés doivent être très réactifs et agiles dans cette entreprise, c’est pourquoi elle met un point d’honneur à offrir à ces derniers, des locaux d’une qualité incomparable. L’entreprise a donc installé ses salariés dans un château situé dans un parc de 25 hectares dans la région parisienne.

«L’objectif est de faire en sorte que nos collaborateurs donnent le meilleur d’eux-mêmes. Outre le cadre de vie, cela passe également par une très grande flexibilité dans le travail et le management. Donc, nous mettons à la disposition de notre personnel des outils de communication adéquats. En leur rendant la vie la plus aisée possible, on espère contribuer au fait qu’ils vont se donner un peu plus avec joie et bonne humeur au travail quotidien», ajoute le directeur de SAS France.

S’ajoute à cela, des moyens technologiques de pointe qui ont pour objectif de faciliter toutes les communications : systèmes de vidéoconférences sophistiqués, tablettes tactiles, smartphones et réseaux très haut débit.

Résultat, SAS France fait partie des entreprises où le travail est le plus agréable, en France. Au Etats-Unis, elle occupe la deuxième place des « Best Companies to work », juste derrière Google.

L’immatriculation de l’entreprise

Lorsque vous souhaitez créer votre entreprise, vous devez vous rendre au centre de formalités des entreprises. Les centres de formalités des entreprises s’adressent aux entreprises individuelles comme aux sociétés. Le centre de formalités dont dépend la création est différente suivant la nature de l’activité ou la forme juridique de l’entreprise.

Où s’adresser ?

S’il s’agit d’une activité/société commerciale ou industrielle n’ayant pas d’objet artisanal, vous devez vous rendre à la chambre de commerce et d’industrie. S’il est question d’une activité mixte artisanale et commerciale ou d’une société commerciale ayant un objet artisanal, adressez vous à la chambre des métiers. Les professions libérales dépendent de l’Urssaf, les sociétés d’exercice libéral ou les sociétés civiles immobilières, des greffes du tribunal de commerce et les activités agricoles de la chambre d’Agriculture.

Quels documents devez-vous fournir ?

Le centre de formalités des entreprises recueille les informations nécessaires puis les transmet aux organismes concernés. Pour réaliser cette mission, le créateur doit lui fournir différents documents parmi lesquels les imprimés administratifs PO, TNS et PO’ pour l’immatriculation d’une entreprise individuelle et MO et TNS pour une société, une copie de la carte nationale d’identité ou du passeport ou un extrait de naissance, un justificatif de domicile (facture EDF ou quittance de loyer), une attestation sur l’honneur de non-condamnation ou d’interdiction d’exercer.
Les sociétés doivent fournir également deux exemplaires originaux des statuts, deux exemplaires de l’acte de nomination des dirigeants et des commissaires aux comptes si ces nominations ne figurent pas dans les statuts et le journal d’annonces légales où figure l’avis de constitution.

Que se passe-t-il une fois votre dossier rempli ?

Une fois votre dossier validé, le centre procède à l’inscription de votre entreprise. Il se charge alors de la déclaration aux services des impôts, de l’affiliation à l’Urssaf, à Pôle Emploi et aux caisses générales de la sécurité sociale, de l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, de l’immatriculation à l’Insee pour attribution du numéro Siren, Siret et du code Naf, de la déclaration à l’inspection du travail et si des recrutements immédiats sont prévus, de la déclaration aux caisses retraite des salariés. Une fois accompli l’ensemble des formalités accomplies, l’entreprise reçoit son extrait K-bis, comparable à une carte d’identité, prouvant son existence. Lorsque le récépissé de dépôt de dossier vous est remis, vous pouvez entreprendre toutes vos démarches et justifier des formalités en cours. Attention, ce récépissé ne permet pas de démarrer l’activité mais il accorde par exemple le droit d’une déclaration à La Poste ou l’ouverture de lignes électriques ou téléphoniques.

Comment réussir dans la restauration rapide

Abordable, tendance et rentable, la restauration rapide est en pleine expansion, de quoi ouvrir l’appétit des créateurs d’entreprise. Avec un ticket d’entrée accessible (entre 70 000 et 80 000 euros pour une petite boutique), peu de contraintes en termes d’horaires et un marché porteur (une croissance de 4% en 2013), plus de 11 000 entrepreneurs tentent leur chance chaque année.

Préférez la qualité à l’originalité

Pour percer, vous devez impérativement répondre aux attentes de la clientèle. Installez de préférence votre sandwicherie près d’un lycée, un kiosque à pizza près d’un cinéma. Évitez de vous situer dans une zone de bureau. Il est inutile d’être hyper-tendance avec un concept dernier cri. Ce qui compte aujourd’hui, c’est la qualité et la variété de vos produits. De même qu’à la télévision ou sur internet, les consommateurs zappent rapidement. Évitez les concepts mono-produits qui lassent et proposez des plats différents tous les jours, si possible à toute heure de la journée pour rentabiliser au maximum l’activité. La cuise « faite maison », les produits biologiques ou provenant du terroir représentent aujourd’hui les tendances du secteur.

Trouvez un emplacement stratégique

L’emplacement est le critère essentiel pour un point de vente qui attire la clientèle. Ciblez des zones de passage, des rues piétonnes ou adjacentes aux grandes artères commerciales. La zone géographique d’influence est déterminante : 80% de votre clientèle se trouve dans un périmètre compris entre 5 et 6 minutes de marche. Il demeure évidemment que les meilleurs emplacements sont onéreux et monopolisés par les grandes enseignes de restauration. Pour cette raison, n’hésitez pas à faire du porte à porte et rencontrer les commerçants déjà installés pour leur demander s’ils sont vendeurs.

Réduisez le nombre de formules

La restauration rapide implique par principe un service rapide. Avec une pause déjeuner d’une durée moyenne de 31 minutes, les français veulent manger vite. Pour plus d’efficacité, évitez de concevoir des formules compliquées et favorisez 2 ou 3 menus faciles à comprendre par le client. Un choix de formules trop important réduit la cadence. En restauration rapide, un client doit pouvoir être servi en 1 minute et 30 secondes. C’est le laps de temps maximum entre le moment où il passe commande et le moment où il la réceptionne. Au niveau du prix, vous devez jouer serré car les marges dans le secteur sont peu élevés. L’idéal est de proposer un menu d’appel indexé sur le tarif des tickets restaurants (environ 7,50 euros). Vous avez la possibilité de compléter ce menu par des formules un peu plus chères. Toutefois, les prix de doivent rester stables : une augmentation de 1% de votre chiffre d’affaires entraîne automatiquement une perte de clientèle équivalente.

Fidélisez votre clientèle

La fidélisation est vitale en restauration rapide. Pour durer, vous devez savoir faire revenir le client. Avec l’habitude de les égarer, les cartes de fidélité aux dix coups de tampon n’ont plus aucun impact. Vous devez jouer sur l’immédiateté de la récompense en offrant une réduction ou un produit gratuit dès la prochaine visite. Le design, la décoration et l’ambiance représentent également des leviers mais c’est avant tout la qualité du service qui crée de la valeur. N’oubliez surtout pas les connections wifi car les gens qui déjeunent en vitesse veulent rester connectés. C’est une petite attention qui ne coûte pas cher mais qui fait revenir les plus pressés.

Reste à savoir combien de lieux de restauration rapide survivent. Le secteur est moins accessible qu’il n’y paraît et compte de nombreuses règles et contraintes quevous devez connaître.

Ces médias qui suivent les entrepreneurs

De nos jours, les médias sont omniprésents et prennent une place de plus en plus importante dans notre société. Le milieu de l’entrepreneuriat fait notamment partie intégrante de leur cœur de cible …

Les médias sont très friands de ce type de milieu. Du point de vue des entrepreneurs, faire parler d’eux et de leur société peut être perçu comme une véritable opportunité. Une opportunité qui présente parfois des limites. Pas forcément accessible à tous de prime abord, cela reste-il tout de même favorable à l’entreprise ?

Quand les médias s’en mêlent …

Le nombre d’articles sur le sujet de l’entrepreneuriat a considérablement augmenté. Bien qu’elle se fasse surtout sentir dans la presse régionale, cette progression concerne aussi la presse magazine. Sans parler des médias présents sur internet … La loi Dutreil est d’ailleurs mise en place dans le but de conférer plus de visibilité au monde de l’entrepreneuriat.

En termes de politique, une prise de conscience s’effectue quant à l’impact des propos et faits divulgués par les médias.

Le « made in médias »

Selon la ligne éditoriale, les médias utilisent différents systèmes de représentation de l’entrepreneuriat et, pour ainsi dire, de l’entrepreneur.

Les entrepreneurs pouvant être perçus comme créateurs d’emplois, les articles y étant consacrés sont souvent positifs, et ont une incidence effective sur l’entreprise. Dans l’entrepreneuriat, la création est notamment bien vue par les médias et par la politique car elle se veut souvent synonyme d’une alternative à la crise. D’autant plus que, d’une manière générale, les entrepreneurs apportent une contribution économique et sociale. On identifierait donc ainsi un vrai potentiel de croissance.

La presse insiste davantage sur la motivation des entrepreneurs mais aussi sur leurs parcours et leurs objectifs. Des chiffres ? 40% des articles soulignent un besoin d’indépendance et de liberté, 30% exposent le parcours professionnel, et 20% dévoile l’aspect relatif à la prise de risques.

L’intérêt pour les entrepreneurs

Dans le cas d’un discours en votre faveur et en faveur de votre entreprise, en tant qu’entrepreneur, vous avez tout intérêt à faire parle de vous au travers des médias.
Bien agencer, un article confère à votre entreprise une visibilité et peut ainsi lui donner une plus grande notoriété et une meilleure image.

Vous pouvez proposer quelque chose d’innovant, un nouveau concept. Cela peut être en lien avec la marque, un partenariat, le business model, … Toutefois, il n’en reste pas moins qu’il faut nuancer cette proposition. Par exemple, dans le cas d’un business model, il n’est pas toujours judicieux de dévoiler sa stratégie à ses concurrents, du moins dans un premier temps.

Certains n’hésitent d’ailleurs pas à provoquer les médias pour faire le buzz. Pas dépourvu de sens, ce pari osé est également risqué. Attention à ne pas vous laisser dépasser. Les outils médiatiques sont de plus en plus performants et rapides. Si vous laisser trainer une information volontairement sur le net par exemple, faite en sorte de ne pas changer d’avis et de ne pas le regretter. N’oubliez pas, le tout n’est pas simplement de vous faire connaître, c’est de vous faire connaître de manière positive.

L’intérêt spécifique aux médias de la presse

La presse constitue une certaine valeur ajoutée par rapport aux autres médias. Une information sur vous et votre entreprise, relayée par les médias constitue une source de crédibilité. C’est la preuve que vous avez réussi à susciter leur attention. Cela démontre une certaine qualité et fiabilité du produit ou service proposé par votre entreprise.

Plus le magazine ou le journal choisi est reconnu, dans le bon sens naturellement, et plus cela aura un impact. D’où l’importance de bien choisir son support presse. Pas facile pour autant de se voir accorder une place au sein de journaux ou magazine prestigieux, cela dépend de votre notoriété et/ou de l’originalité et de la pertinence de l’information que vous souhaitez mettre en valeur. Le jeu en vaut pourtant la chandelle. Si vous réussissez, vous vous imposez davantage et affirmez d’autant plus votre place dans le marché en présentant un avantage compétitif considérable (toucher des clients potentiels, décrocher des partenariats mais aussi des investisseurs, etc).

Les médias sociaux

En phase de croissance exponentielle, les médias sociaux voient leur plateforme se multiplier. Etant de nature publique, vous pouvez ainsi vous-même écrire sur ces réseaux sociaux. C’est un moyen de faire vous-même votre publicité. Semblable au community management, généralement fait par un tiers, consistant à animer et à fédérer des communautés sur internet pour le compte d’une société ou d’une marque. Vous gagnez ainsi en visibilité, et ce à moindre coût. Bien mené, l’investissement est rentabilisé. Les internautes peuvent partager votre information, ce qui tend d’autant plus à vous faire connaître. Tout ceci améliore votre réputation. Mais les internautes ont également la possibilité d’émettre des commentaires, aussi bien négatifs que positifs.

C’est aussi un moyen d’humaniser son image en quelque sorte. Sur les réseaux sociaux, l’entreprise démontre un engagement avec sa communauté. Cette méthode permet d’afficher l’efficacité du service client. Si par exemple un client est mécontent et le fait savoir sur les réseaux sociaux mais que vous y répondez de manière claire, intelligente et pertinente cela confère un aspect qualitatif et rassurant à vos clients et futurs clients.

Alors, les médias, servez-vous en mais à bon escient !

Utiliser une imprimante 3D : mythe ou réalité ?

L’imprimante 3D est un objet qui a le vent en poupe depuis quelques années et qui trace progressivement son chemin dans l’esprit du grand public. Certains croient lire en elle une nouvelle révolution industrielle. De quoi attiser bon nombre de fantasmes et les spéculations. 

Le potentiel créatif paraît illimité. L’impression en trois dimensions (3D), aussi connue sous le nom de fabrication additive, fonctionne par dépôt de fines couches de matières qui vont se solidifier pour obtenir un objet final réel. L’impression ne peut avoir lieu que par l’utilisation d’une imprimante spécifique dont la taille et le prix varient suivant le besoin de fabrication. 

Utilisation actuelle dans des domaines divers

La technologie de l’imprimante 3D ne date pas d’hier. La première imprimante 3D dont on attribue la paternité à Charles Hull remonte aux années 1980. Depuis, avant même l’explosion de la demande et la médiatisation du produit ces dernières années, l’impression est utilisée dans l’aéronautique pour réaliser des pièces complexes dans les moteurs d’avion que ce soit par Boeing ou son concurrent européen EADS. 

Récemment, la création de dix maisons construites en 24h à Shanghai grâce à cette technologie a beaucoup fait parler d’elle. La société WinSun Decoration Design Engineering Co a démontré sa capacité à réaliser des bâtisses de 200 m² en un temps record et pour une économie de main d’œuvre considérable (une maison coûterait 4800 dollars soit 3473 euros selon la société chinoise). Si ce ne sont que des prototypes dont la fiabilité n’a pas été testée, il n’en reste pas moins que l’utilisation de l’impression 3D, de cette envergure, ne peut laisser de marbre. Pour l’occasion, une imprimante spécifique aux mesures hors normes a été construite. D’autres projets et réflexions autour du bâtiment sont en cours notamment à Amsterdam et en Californie du Sud où des architectes et des universitaires repensent une nouvelle manière de créer l’habitat. 

L’impression tridimensionnelle pourrait bientôt être utilisée dans l’industrie automobile pour pallier la lenteur de l’innovation, soumise à la robotisation standardisée. D’autres applications plus étonnantes concernent le domaine de l’agroalimentaire où des recherches en biotechnologie et en impression de cellules et de tissus humains sont menées. Et dans le domaine de la santé, une équipe chirurgicale néerlandaise a implanté pour la première fois en mars dernier un crâne en plastique imprimé par la technologie 3D sur une jeune femme souffrant d’une maladie rare. Le secteur de la mode se lance aussi et des fabricants de chaussures de marque et de sport comme Puma ou Nike valident grâce à cette nouvelle technique les nouveaux designs de chaussures. 

Les recherches poussées laissent de plus en plus place à la créativité, preuve que la technologie de l’impression tridimensionnelle recèle des limites jamais atteintes jusqu’alors. IBM a fait la démonstration fin avril d’une impression 3D à échelle nanométrique. En s’associant avec National Geographic Kids, l’entreprise a pu reproduire la couverture d’un des magazines pour enfant sur une surface de seulement 11 x 14 micromètres, rapporte numerama.com. La technologie pourrait servir à la miniaturisation de processeurs ultra-rapides. La NASA envisage quant-à-elle très sérieusement d’utiliser la technologie dans l’espace. 

Vers de nouveaux business models ? 

Médiatisées grâce à ces utilisations et lors de salons notamment, ces machines séduisent de plus en plus le grand public et les entreprises de taille plus modestes que celles que nous venons de voir. Surtout le prix des imprimantes devient abordable pour les particuliers et les petites structures. Les premières peuvent être acquises pour 1500 euros environ (certaines, affichant des prix bien inférieurs pour les particuliers, commencent autour de 500 euros). Mais comptez jusqu’à 100 000 euros pour certaines utilisations ! Les logiciels de modélisation sont également de moins en moins chers et plus faciles à prendre en main. Toutefois, même si l’utilisation de l’imprimante se démocratise, savoir toucher à la modélisation est un pré-requis. La conception assistée par ordinateur est nécessaire pour modéliser l’objet que l’on veut créer. Une complexité qui refrène la plupart des entreprises et des professionnels à sauter le pas. 

Pour autant en arrive-t-on bientôt à une révolution industrielle comme au 19e siècle ? L’imprimante 3D va-t-elle révolutionner la manière de produire de nos entreprises ? Impossible encore de savoir si réellement la messe est dite ni si cette technologie va devenir un réflexe pour bon nombre d’entreprises en terme de production et de commercialisation. L’engouement pour des entreprises françaises pionnières dans la 3D comme Phenix Systems rachetée en novembre dernier par la firme américaine 3D Systems, numéro 2 mondial de l’impression 3D, ne laisse pas planer de doute sur le potentiel de croissance de la technologie. Pourtant depuis quelques semaines, les marchés financiers ne s’emballent plus autant pour le procédé technologique et les cours des grandes sociétés de l’impression 3D en bourse sont redescendus. En cause certainement la multiplication des acteurs due à la démocratisation de la machine et des cours redevenus « normaux » après une surévaluation excessive. 

Quoiqu’il en soit, l’imprimante tridimensionnelle redéfinit le rapport au prototype sans passer par des sous-traitants. Dans le livre L’impression 3D, Mathilde Berchon et Bertier Luyt mettent en avant le point que « dans l’industrie, l’impression 3D est susceptible de modifier en profondeur le prototypage et la fabrication des produits, en accélérant leur cycle de développement, en permettant la customisation de masse et en autorisant des formes de plus en plus précises et complexes. » 

L’impression 3D permet de réaliser rapidement des pièces et de les ajuster aux besoins de l’industrie et des petites structures. Pour les start-ups, la technologie repense de nouveaux business models. Son potentiel est plein de promesses et de défis pour l’avenir. L’impression 3D augmente le droit à l’erreur en perfectionnant les produits avant commercialisation. Elle pourrait aussi adapter la production à la proximité du lieu de distribution plutôt que produire en série, l’une de ses principales limites actuelles.

Francis Mulot : un entrepreneur caméléon

L’expérience entrepreneuriale, Francis Mulot connaît bien. Depuis plus de 35 ans, cet homme épanoui par son travail nous a raconté son parcours…que les aléas de la vie ont fait dévier plus d’une fois, mais Francis. M a toujours rebondi.

Les débuts dans l’entreprise familiale

Francis Mulot devient entrepreneur très jeune. Il commence dans le bâtiment en reprenant l’entreprise familiale qu’il dirige de 1973 à 1997. Jeune entrepreneur, il emploie jusqu’à 110 personnes sur Pontoise. Cette première expérience n’est pas vaine même si Francis. M quitte l’aventure en 1997 suite à la transmission de l’entreprise à un collaborateur après un passage par un dépôt de bilan. L’entreprise porte toujours le nom de son fondateur, « Mulot »

Les dérives de la lassitude

En 1990, l’héritier de l’affaire « Mulot » tente d’enclencher un développement d’entreprise en construisant un nouveau siège avec une utopie sociale. Celle-ci consiste à organiser l’entreprise non plus en hiérarchie mais en réseau avec des collaborateurs garants de chacune des activités. Malheureusement, la limite du système instauré par Francis. M se précise.

Le bâtiment construit à l’effet de la volonté de développement est inauguré par les salariés en 1991. Cette démarche participative vise à fédérer tout le monde. Mais le marché en 1993 ne « casse pas des briques » dans le domaine du bâtiment. Et l’année 1997 sera fatale.

Président de la fédération du bâtiment du Val d’Oise de 1990 à 1997, notre entrepreneur s’engage entièrement sur la démarche qualité. De sa lassitude de piloter des gens, Francis. M reconnait là une des raisons du dépôt de bilan de l’entreprise « la lassitude, quand cela vous prend, vos collaborateurs le sentent et la dynamique de l’entreprise devient nulle ».

Les années creuses

Après la liquidation de son entreprise en 1997, Francis. M part sur une activité de conseil précédée d’une période d’inactivité d’un an, jusqu’au jour où il ne reçoit ni ne donne plus d’appels. Il se rend alors compte que c’est à lui seul de développer son projet pour sortir de cette situation. Un groupe d’amis entrepreneurs qu’il rencontre une fois par mois le soutient et lui promet de l’accompagner. Chaque fois, il entendait « Francis, nous t’aiderons le jour où tu auras un nouveau projet » tandis qu’il se répétait « facile à dire, difficile à recevoir… ». En effet, dès que Francis. M a un nouveau projet sur l’aide au passage aux 35 heures, ses amis lui confient immédiatement la gestion de cette démarche dans leurs entreprises. Voyant de nouveau la lumière, Francis. M se répète la même phrase : « retrouvons nos propres forces et encore faut-il être accompagné pour aller les rechercher ».

Un nouveau départ

Quelques années après la réalisation de ce projet, l’entrepreneur se dirige en 2002 vers une activité de recrutement, fort des recrutements faits dans sa vie antérieure. Il travaille même pour Pôle Emploi de 2002 à 2006 dans le but d’accompagner les demandeurs d’emploi. Puis il rencontre BNI (Business Network International) en 2007 et développe alors ce réseau leader de la recommandation d’affaires dans le Val d’Oise. Aujourd’hui, il compte 12 groupes et plus de 230 membres. Mais d’entrepreneur du bâtiment à entrepreneur associatif il n’y a qu’un pas pour Francis. M. Membre du club de tennis de Cergy, Francis. M en prend la présidence en décembre 2005 pour assurer le développement du club en faisant construire par la ville de Cergy un nouveau complexe tennistique de 4 courts couverts, club house, vestiaires et salle de formation. Il sera inauguré en Mai 2012 par Yannick NOAH qui lui donnera son nom, avec un match exhibition devant 3.500 personnes. Pour cet homme que nous avons eu la chance de rencontrer, c’est évident, « on peut être entrepreneur dans tous les domaines »

QUESTIONS :

Si vous n’aviez pas hérité de l’entreprise familiale depuis deux générations, seriez-vous devenu entrepreneur ?

Je pense que le fait de devenir entrepreneur était intrinsèque. Mon côté entrepreneur s’explique par le fait que je suis le dernier enfant d’une famille de cinq, et du coup, j’ai sans doute toujours senti le besoin de prouver que j’existais. Cela fut pour moi une force. Mais aujourd’hui j’ai encore à donner même si je n’ai plus besoin de prouver ce dont je suis capable. Ce qui m’est absolument nécessaire, c’est de me libérer de l’affection que je dois recevoir aujourd’hui et de ne plus en être dépendant très vite. Pour cela, je me dirigerai sans doute vers une démarche de sagesse spirituelle.

Vous avez été employeur durant de nombreuses années : quels sont les trois mots qui vous caractérisent le mieux en tant que tel ?

« Faire confiance » parce que la personne en face de vous le ressent. Faire confiance, c’est donner le droit de rater ; « valoriser » par le compliment, par la reconnaissance de ce qui fonctionne et de ce qu’il reste à améliorer. Tout est dans la relation et la manière d’être avec l’autre ; enfin, « reconnaitre » car un compliment ne change pas votre mode de vie, mais il encourage votre collaborateur à donner plus de lui-même.

Vous êtes nouveau retraité et vous continuez malgré tout : diriez-vous que vous êtes un entrepreneur dans l’âme ?

Ma retraite n’est qu’un moyen de subsistance qui m’est apporté parce que j’y ai droit. Seulement, je compte poursuivre mon activité d’indépendant. Je compte enfin développer une démarche de lâcher prise auprès des dirigeants qui le voudront. Il faut permettre aux dirigeants de découvrir que leur bien être et la confiance engendre des ondes positives sur ses salariés et son entreprise.
C’est cela que je souhaite promouvoir dans les années à venir, que ce soit dans l’entrepreneuriat, dans le milieu de la générosité, auprès des créateurs et des repreneurs : toutes ces personnes, il faut les aider à se réaliser, et donc les accompagner.

Codéveloppement professionnel et énergie positive : redonner du « peps » !

« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir…» une chanson populaire qui reflète bien l’époque actuelle, où le moral est au plus bas. Crise, faillites, chômage… Chaque jour nous amène son lot de mauvaises nouvelles et nous encourage à penser aux problèmes. Un contexte qui n’épargne pas les entreprises. 

Et s’il existait une autre réalité du monde, dans laquelle la fatalité n’a pas sa place ? Où chacun peut devenir davantage acteur de sa situation… où tout devient possible et réalisable? Une approche optimiste au service des entreprises, que prône Fabien Rodhain, fondateur de Codéveloppement Academy (www.codeveloppement-academy.com)

Le codéveloppement professionnel , qu’est-ce que c’est ?

Le codéveloppement professionnel est une approche innovante créée dans les années 2000, qui consiste à affiner son leadership au sein d’un groupe d’appartenance. Elle s’adresse en particulier aux dirigeants, aux managers hiérarchiques ou fonctionnels, mais aussi aux équipes qui doivent coopérer.

Généralement organisé par groupe de 8 personnes, sur plusieurs séances de 3h chacune, le codéveloppement professionnel repose sur un principe simple en apparence : le groupe se met en intelligence collective autour de la situation (projet, préoccupation ou problème) qu’apporte un des participants. A l’issue de la séance, non seulement de nombreux feed-back et solutions sont proposés à celui-ci, mais chaque participant repart fort de nombreux apprentissages pour sa pratique professionnelle.

Les bénéfices du codéveloppement

Cette approche permet aux participants de développer leur leadership, autrement dit leur puissance professionnelle. « Nos entreprises ont trop de managers, et pas assez de leaders ! » nous indique en ce sens Fabien Rodhain. Elle leur offre aussi un espace de solutions et de respiration appréciable voire indispensable, à une époque où ils ont le sentiment de ne jamais pouvoir se poser. Elle « génère cohésion et intelligence collective dans les entreprises, ce qui répond à l’une de leurs premières demande » selon notre spécialiste.

« C’est magique ! » est un des commentaires les plus fréquents. On le comprend : les dirigeants trouvent dans ces séances une approche pragmatique, qui leur apporte directement des clés pour leur métier. Cerise sur le gâteau, elle n’est pas plus coûteuse que les classiques formations managériales.

Chaque séance est animée par un « facilitateur » ou animateur professionnel spécialisé en codéveloppement, dont le but est de faire en sorte que le groupe fonctionne au mieux et que « la magie opère ». Un véritable métier.

Et l’optimisme, dans les entreprises françaises… est-ce vraiment possible ?

« En France, Descartes étant passé par là, nous partons de la croyance erronée que la bonne démarche est la recherche d’une solution à chaque problème. Du coup, nous avons le réflexe maladif de dresser la liste de ce qui ne va pas. La plupart des dirigeants, des managers et des consultants fonctionnent de cette manière. Or, la plupart du temps, c’est inefficace », explique Fabien Rodhain, « car s’absorber dans ce qui ne va pas,nous remplit d’énergie négative, même si on imagine ensuite des solutions. La motivation est faible, comme le niveau d’énergie. Résultat : au bout d’un an, on fait le constat de n’avoir pratiquement pas avancé, faute d’avoir réussi à mobiliser les troupes. Et alors, on recommence… »

La bonne idée ? C’est la psychologie positive qui la lui a donnée. Pourquoi passer par la case « problèmes » pour trouver des solutions ? Réussite ou échec dépendent avant tout de l’état d’esprit de chacun : nos pensées, positives comme négatives, ont un impact sur tout ce que nous entreprenons. Et c’est tout aussi vrai sur le plan collectif qu’individuel.

Concrètement… comment semer de l’optimisme dans les entreprises ?

Il est évident que claironner une injonction paradoxale (« soyez optimistes ! ») est insuffisant, voire contre-productif. Pour faire pousser de l’optimisme, il faut le semer, en l’ancrant dans l’action et en l’incarnant.

Fabien Rodhain utilise des méthodes qui mettent en œuvre la psychologie positive, sur le plan collectif. Il fait en sorte que le groupe se remplisse de ce qui va bien, de ses réussites, de ses talents… et qu’il l’apprécie. Puis il lui propose de se projeter vers une « vision partagée », qui génère du sens. Car l’absence de sens est, selon lui, une des plus grandes déficiences de la période actuelle, que ce soit sur le plan sociétal ou dans les entreprises.

Or, « en l’absence de sens, point de mobilisation ! ». Enfin, il convient d’entretenir les actions en restant positifs et optimistes, notamment en célébrant chaque petite victoire car « tout grand voyage commence par un petit pas ».
Encore faut-il le décider…

Les Marchés Citoyens : Quand l’entrepreneuriat s’engage !

Potrait de Sébastien Ravut, un citoyen responsable dont l’intérêt pour l’économie solidaire et sociale a vite pris le pas sur sa vie professionnelle. Après avoir travaillé à la mairie de Montreuil, un passage dans la start-up Be-Citizen où il communiquait sur les enjeux du développement durable et l’agence de communication en coopérative Incidences, il décide en 2006 de développer sa propre activité. Il combine alors sa passion pour les nouveaux médias et nouvelles consommations et crée Les Marchés Citoyens.

Du citoyen à l’entrepreneur

Cette évolution qu’il considère comme logique, il l’a doit surtout à un passif professionnel riche et varié. C’est en travaillant avec d’autres personnes qui sont dans la production, en comprenant les tenants et les aboutissants de cette nouvelle économie et en explorant les nouveaux médias, qu’il se met à faire du conseil.
Alors qu’il cherche à allier sa passion pour le développement durable et son activité de conseil, l’idée des Marchés Citoyens apparait. Il s’agit de valoriser les entrepreneurs dont l’activité favorise un équilibre entre l’apport environnemental, social et économique mais aussi de s’adresser aux structures qui veulent communiquer de manière responsable sur internet ou sur leurs engagements.

L’engagement 2.0

L’activité de l’entreprise se concentre d’abord sur la production d’un annuaire web, LeMarcheCitoyen.net, qui aide les citoyens à consommer autrement. Ce dernier permet de trouver près de chez soi des services qui participent à une transition positive de la société. L’entreprise étoffe son annuaire et valorise aujourd’hui 4 000 commerces et services engagés dans le développement durable, et ce, quel que soit le secteur d’activité. Pari réussi puisque le site totalise en moyenne plus de 70 000 visites par mois.

Mais l’activité de Sébastien Ravut ne s’arrête pas là. Son agence web spécialisée dans l’exploration des nouveaux médias, accompagne les entrepreneurs et les organisations qui sont des acteurs du développement durable. Créée en 2011, l’entreprise développe son offre puisque depuis deux ans, l’agence dispense des formations en communication 2.0, en mindmaping et en communication responsable sur internet.

Une activité freinée par la crise

Bien que la crise de 2009 ait calmé les engagements des entreprises et des particuliers, Sébastien Ravut a su entretenir la relation de confiance qu’il a instaurée avec ses collaborateurs. C’est d’ailleurs ce réseau qui a permis aux Marchés Citoyens de la surmonter. Malgré le fait qu’il constate aujourd’hui l’émergence de nouvelles démarches responsables originales et alternatives, « le développement durable est une tendance qui intéresse les citoyens et les médias, toutefois, elle n’est pas pour autant une tendance de fond. Même si de plus en plus de personnes sont sensibles à cette cause, la mise en application prend beaucoup plus de temps » selon le fondateur. Pour lui, Les Marchés Citoyens doivent offrir des solutions qui permettent d’embrayer de nouvelles habitudes de la vie de tous les jours.

3 questions à Sébastien Ravut :

Quel entrepreneur vous impressionne aujourd’hui ?

Je suis particulièrement admiratif de Xavier Niel, notamment pour Freenews et la communauté qu’il a réussi à rassembler autour de son entreprise. Ce n’est pas quelque chose que je suis tous les jours et je ne sais pas où ça en est aujourd’hui, mais je suis quand même impressionné par le fait qu’il ait réussi à créer un réseau d’utilisateurs qui a permis à son business de se développer beaucoup plus vite. C’est quelque chose de très différent de la communauté Apple par exemple. J’apprécie aussi la démarche d’Olivier Demaegdt qui est le fondateur d’Ecolutis : fournisseur de prestations autour du co-voiturage. Je le vois comme quelqu’un qui travaille sur l’humain et les ressources humaines. Il a sous sa direction une trentaine de personnes, qui sont fières de travailler pour lui. La manière qu’il a de gérer les relations humaines m’inspire énormément.

Comment créer son entreprise aujourd’hui en France ?

Tout d’abord, il faut avoir envie d’être un leader. Je ne suis pas sûr que tout le monde soit fait pour gérer ce stress, ça peut être extrêmement angoissant d’être entrepreneur. En tout cas, j’aimerais qu’il y ait plus de soutien concret envers les entrepreneurs en France. Il faut se lancer quand on a une idée de la mission de son entreprise : quel service va-t-on rendre à la société et pourquoi cela est cohérent ? La cohérence est extrêmement importante. Un entrepreneur porte une mission qui va être le fil conducteur de sa société.

Si vous aviez l’opportunité de revenir en arrière et de développer votre entreprise de manière différente, que changeriez-vous ?

Je pense que j’aurais fait une école de commerce. J’ai fait des études d’économies, ce qui m’a permis d’entrevoir d’autres problématiques. C’est d’ailleurs à ce moment que j’ai connu internet. Ensuite par rapport à l’entreprise, je me ferais accompagner, beaucoup plus rapidement, par les organismes qui existent en France et qui aident à la création d’entreprises. J’utiliserais notamment les ressources des incubateurs, ce qui constitue un énorme gain de temps. En France, on a peut-être un peu trop d’organismes qui aident à la création d’entreprise, alors que l’on manque sévèrement d’entrepreneurs. Autant utiliser celles qui regroupent des personnes compétentes et qui proposent des conseils utiles pour démarrer.

Prévoyance et santé des salariés : mieux vaut gérer que subir !

Au 1er juillet 2014 les entreprises qui ont déjà mis en place un régime de prévoyance et/ou santé pour les cadres devront prévoir une couverture minimale pour les non cadres. Les Sociétés, qui n’ont pas mis en place de couverture mutuelle, ont jusqu’à janvier 2016 pour le faire mais attention car il peut y avoir obligation de la mettre en œuvre avant si la convention collective l’impose.

Faire le point sur les aspects de formalisme liés aux régimes salariés :

L’entreprise qui a mis en place une mutuelle et une prévoyance (outre celles imposées par sa convention collective) pour ses salariés doit respecter un formalisme écrit :

1. Remise d’un écrit à chaque salarié détaillant les prestations et cotisations
2. Signature par les salariés de ce document

Faute de ce formalisme l’entreprise s’expose à un redressement très onéreux puisqu’il correspond à 10% de l’ensemble des cotisations mutuelle et prévoyance des trois dernières années plus l’année en cours !

Nul n’est censé ignorer…

Comme aime à l’indiquer Isabelle Chevrier Consultante en Régime Sociaux , on peut constater qu’en dessous de cinquante salariés et sans une personne réellement affectée à la fonction RH, ces questions sont rarement intégralement traitées. L’empilement et l’évolution des obligations légales, conventionnelles, cadres / non cadres (…) rend le sujet opaque, et les salariés « poussent » pour obtenir plus d’avantages. Comment trouver le juste équilibre milieu entre fidélisation des salariés et équilibre des comptes ?

Quelle que soit la taille de votre entreprise, n’oubliez pas que vous êtes pleinement responsable de la bonne gestion de votre entreprise. Vous devez prendre le temps de gérer ces obligations ou l’affecter à une autre personne : Office Manager, RAF, conseils…

Appliquer ce bon formalisme légal reflètera une bonne image de votre entreprise, notamment en cas de contrôle URSSAF !

Les nouvelles économies : l’exemple d’Epson

Depuis des années, les produits ont des durées de vie de moins en moins longues, chacun le constate. De nos téléphones qui ne restent plus qu’une année dans nos mains avant que la batterie ne fonctionne plus à nos fameux lave-linges qui étaient incassables, toutes les durées de vie se sont abaissées. Les nouvelles économies apparaissent et tendent à contredire cette manière de fonctionner. Ils augmentent la durée de vie de nos produits.

Une nécessité pour la planète

7 milliards d’individus occupent la planète bleue qui est de moins en moins capable de subvenir aux besoins d’une population qui devraient atteindre 9,3 milliards en 2050 et plus de 10 milliards d’ici la fin du siècle. On le sait, nous consommons trop et déjà plus que la planète ne produit (1,1 planète). Pire il est prévu que nous consommions 2,3 planètes en 2050. La nécessité de consommer moins mais mieux se fait ressentir partout. Pour reculer ce qui apparait désormais comme de plus en plus inévitables, les consommateurs sont de plus en plus responsabilisés mais l’effort semble être insuffisant.

La modification des schémas de pensées

Les entreprises sont de plus en plus éco-responsables. En témoigne, le nombre de labels apparus ces dernières années et les efforts de communication de la plupart des grandes enseignes. Au-delà d’un effet de mode, ce sont tous les produits qui sont affectés par cette éco-responsabilité : emballages recyclables, produits moins polluants… Au-delà de ce changement, de nombreux business ont émergés afin de protéger notre planète. Pur Projet, créé par Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco, et Vittel, appartenant au groupe Nestlé Waters France, très engagée dans la préservation de l’eau, via le programme Agrivair, en sont un exemple. En 5 ans de collaboration, près d’un million d’arbres ont été plantés en Amazonie et 30.000 hectares de forêt primaire préservés. 

L’exemple d’Epson : le changement par l’innovation

Mais le changement ne s’arrête pas là. Ce sont tous les business models qui sont repensés. L’illustration parfaite est le cas d’Epson qui vient d’apporter une innovation sur l’impression jet d’encre, PrecisionCore et son RIPS, annoncé lors de la conférence de presse à Vienne le 19 mars dernier.

Première innovation, elles coutent moins en énergie (jusqu’à – 80%). Jusque là une bonne nouvelle mais le schéma reste assez classique. 

Plus intéressant, l’innovation d’Epson réside principalement dans la durée de vie des cartouches grâce à l’option RIPS (Replace Inkjet Pack System). Celle-ci permet l’impression jusqu’à 75 000 copies en noir et blanc sans remplacer les cartouches, soit la consommation moyenne d’une PME sur 3 ans (en moyenne 2000-2500 copies par mois)

Comme nous l’a déclaré, M.Kubota, Global COO of the printer division; , lors d’une interview réalisée par Dynamique à l’occasion du lancement : « Nous sommes à l’écoute de nos clients et de nos partenaires. Nous avons créé les technologies PrecisionCore et RIPS suite à plusieurs remarques qui nous ont poussé à trouver des solutions pour imprimer plus, plus vite, tout en respectant la planète. Nous avons vraiment pris conscience de l’impact environnemental depuis la catastrophe nucléaire (Fukushima) au Japon ».

Un changement profond

Cette innovation représente en réalité un changement plus profond qu’il n’y parait. Déjà, la priorité d’Espon n’est plus de vendre un « maximum » des cartouches, la facturation étant générée en fonction du nombre de pages imprimées. Le tout étant contrôlé par son réseau de revendeur à distance.

En analysant le nouveau business, on s’aperçoit que plus la cartouche tient longtemps et que plus les dysfonctionnements de la machine sont rares, moins l’entreprise aura de frais qui viendront affecter le prix final. D’une économie basée sur le renouvellement permanent du produit, nous passons à une économie basée sur la qualité du produit. Le but de l’entreprise devient d’assurer une continuité de service sans interruption à toute heure et tout moment.

Autre avantage : plus besoin de changer les cartouches et donc plus besoin de générer des « frais » supplémentaires pour la planète et les clients notamment ceux relatifs à l’acheminement pour lesquels les entreprises ne gagnent (en général) aucune marge. Le prix peut être diminué de ces frais et rendre plus compétitif le produit auprès de l’acheteur en termes de prix.

Les manipulations, moins nombreuses des cartouches, diminuent également le nombre de dysfonctionnements et d’interventions de technicien, ce qui permet à l’utilisateur et à l’entreprise d’avoir moins de problèmes à gérer et une meilleure image pour cette dernière.

Désormais, on le comprend, l’ensemble des business models vont (et doivent) évoluer. Ce premier exemple devrait être suivi par de nombreux constructeurs… du moins on l’espère.