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Babbler : les relations presse nouvelle génération ! Intervew Hannah Oiknine et Sarah Azani

« Ne jamais présenter un problème sans exposer de solutions ». Voilà le meilleur conseil que l’on ait donné à ces deux jeunes entrepreneures pétillantes et conquérantes ! Créé il y a 1 an et demi, le réseau social dédié aux attachées de presse et aux médias prévoit un chiffre d’affaires de 400 000 € pour 2014. A l’origine de ce succès : Hannah Oiknine et Sarah Azan, plus connues aujourd’hui sous le nom des « sœurs Babbler »…

Encore étudiante à l’ESC de Grenoble, Hannah ébauche son projet pendant un cours, à priori moins intéressant. « J’étais en apprentissage chez Microsoft et c’est pendant une des semaines à l’école que j’ai eu l’idée de Babbler, en m’inscrivant sur Twitter ». Avec peu d’argent et aucune expérience professionnelle dans le domaine des relations presse, elle se lance pourtant corps et âme dans son idée après l’obtention de son diplôme. Mais c’est le coup de fil passé à sa sœur aînée, Sarah, qui va donner vie au projet.

Babbler, premier emploi d’Hannah

L’aventure commence lorsqu’Hannah s’inscrit sur Twitter il y a 3 ans. Le concept des « followers » lui fait comprendre qu’il existe de nouveaux influenceurs, des journalistes avec parfois une véritable audience de 200 000 followers. Elle prend conscience de l’importance des « retweets » pour partager des informations avec les « followers » d’une personne. La jeune femme a alors l’idée de créer le premier réseau social uniquement entre les attachées de presse et les médias. Babbler se définit comme une plateforme interactive où les marques font la promotion de leur produit ou de leur service auprès de journalistes cibles. Une véritable innovation qui facilite la gestion des relations presse ! « Les journalistes peuvent s’inscrire et définir un ou plusieurs domaines de rédaction. Les marques quant à elles choisissent les médias qu’elles veulent cibler » affirme Hannah. Grâce à ce système de « matching » les « followers » sont forcément des journalistes intéressés.

Hannah, jeune femme persévérante et spontanée, mène une étude qui lui permet de se rendre compte que les relations presse sont un secteur très traditionnel et qu’il n’y a jamais eu de réelle nouveauté. Elle constate surtout deux problèmes : d’un côté les journalistes reçoivent beaucoup trop de mails ou de communiqués mal ciblés ou qui tombent au mauvais moment, et de l’autre côté les attachés de presse ont quant à eux de plus en plus de mal à faire la différence, à retenir l’attention des médias et passe encore trop de temps à échanger des contenus « lourds » par mail (ex : visuels HD). Les associées travaillent alors sur l’élaboration de fonctionnalités répondant aux besoins des deux acteurs. Avec Babbler l’échange de contenus lourds comme les vidéos ou visuels HD est par exemple simplifié. Les journalistes bénéficient d’un outil simple et interactif leur permettant de télécharger l’actualité chaude et viable depuis la plateforme avec des recherches avancées et ciblées au moment où ils en ont besoin. Ils peuvent aussi rentrer en contact facilement avec les attachées de presse via un chatlive ou appels.

Un service innovant sans concurrence

Pour financer le projet, Hannah et Sarah ont recours à la love-money, ce qui leur permet de récolter 50 000€. Très vite elles recrutent une équipe pour développer le réseau, les deux sœurs misent sur des talents de juniors très créatifs et investis mais qu’il faut former et sensibiliser ; en plus du travail que prend l’évolution de l’entreprise ! « Souvent, rien ne se passe comme on le prévoit, il ne faut pas regarder les difficultés parce qu’il y en a toujours. Il vaut mieux se projeter en avant, soutenir ses objectifs et ne jamais lâcher prise » conseille Hannah. Et la motivation finit par payer ! Les fondatrices ont fait une levée de fonds de 200 000€ il y a 6 mois auprès du groupe de télécommunications Korum. Aucune difficulté pour convaincre le groupe : Sarah et Hannah viennent de remporter le prix du concours Imagine Cup de Microsoft. « On a eu beaucoup de visibilité car beaucoup d’investisseurs étaient présents dans la salle de remise des prix ». D’autant plus qu’aucun bureau de presse ne propose une telle offre. « Babbler est un outil inédit dont les prix font partis des plus attractifs du marché. C’est un vrai gain d’argent et de temps à la fois pour nos clients et pour les médias ».

« Servez-vous de ce que vous connaissez et adaptez-le dans votre entreprise. » C’est un peu ce que l’on pourrait retenir du discours d’Hannah qui encourage les jeunes à entreprendre ! Son stage dans l’entreprise Coca-Cola et Microsoft puis aux Etats-Unis lui permet de reproduire avec ses salariés un modèle de management américain dans lequel la confiance et la motivation priment. « Ces entreprises travaillent avec des jeunes qui n’ont pas forcément fait de grandes écoles mais qui ont des fortes capacités de travail et d’investissement. Donner sa chance à toutes les idées et solliciter la créativité ses salariés. C’est cette culture américaine que j’essaye d’appliquer à mon équipe pour mettre en avant leur potentiel, les faire s’élever, tout en faisant en sorte qu’ils aient de la considération et du respect pour le travail engagé par ma sœur et moi ». La force de Babbler réside majoritairement dans cette équipe, soudée et investie où tous sont fiers de faire partie de l’aventure.

Forte de 9 salariés aujourd’hui, la société regarde vers l’avant et espère se développer à l’international pour que les annonceurs soient suivis à travers le monde. Hannah et Sarah déclinent leur modèle par secteur d’activité et ont déjà ouvert trois catégories supplémentaires (mode, beauté, design). « Chaque journaliste est souvent spécialisé sur un thème précis et l’objectif est de continuer à toujours plus se diversifier ». Le réseau Babbler vient de passer en mode SAAS, c’est-à-dire en logiciel qui se revend à d’autres agences de presse, en vue de devenir un outil global de référence.

3 questions à Hannah Oiknine, fondatrice de Babbler

Sincèrement, est-il compliqué d’être une femme entrepreneure ?

Non selon moi il n’est pas plus difficile d’entreprendre pour une femme car je pars du principe que L’homme et la femme sont égaux. En revanche être mère, épouse et entrepreneure n’est pas impossible, mais déjà plus compliqué à gérer. C’est à travers ma sœur déjà mariée et avec une famille que je me suis rendue compte que c’était parfois beaucoup de sacrifices ! Je pense que le bonheur est un équilibre en sa vie personnelle et sa vie professionnelle et l’un ne doit pas sacrifier l’autre.

D’où vient le nom « Babbler » ?

A la genèse du projet, le nom du réseau devait être « Profession pipelette ». Mais nous avons trouvé que ce nom sonnait trop girly, pas assez grand public et qu’il n’allait par conséquent pas toucher le public voulu. On a cherché des synonymes de pipelettes ou bavards parce qu’un attaché de presse passe la majorité de son temps au téléphone ! Lors de mon voyage aux Etats-Unis je tombe sur un mot qui veut dire bavard dans le langage familier américain et qui représente aussi les piaillements d’un oiseau : Babbler. Ce nom ressemble à Twitter, il est court, facile à retenir, et comme j’ai eu l’idée de Babbler le jour de mon inscription sur le réseau social j’ai pensé que c’était une très bonne idée !

Comment réagiriez-vous si votre sœur et associée vous annonçait un départ de la société ?

Si ma sœur venait à vouloir arrêter, il est évident que je respecterais son choix mais je mettrais en place des solutions pour que son départ n’ait pas de conséquences sur Babbler.

Mais qu’on se rassure, aucune des deux jeunes femmes ne compte mettre fin à l’aventure Babbler pour notre plus grand bonheur !

[Étude] Les salariés seraient moins honnêtes l’après-midi

On se souvient tous de l’affaire Jérôme Kerviel et de son comportement « malhonnête », qui a fait perdre des milliards d’euros à son employeur, la Société Générale. Une étude a été menée par l’université d’Harvard pour savoir ce qui influe les prises de décisions des salariés. Finalement cette étude s’est redirigée en cours de route vers ce qui peut conduire les salariés qui doivent prendre des décisions morales, à adopter des comportements malhonnêtes. Les résultats affirment que les salariés pourraient être moins honnêtes l’après-midi et que l’heure à laquelle travaillent les salariés, va jouer un rôle sur leurs comportements.

Même les plus éthiques ne peuvent éviter le phénomène

Dans les entreprises, certains salariés ont des responsabilités et doivent prendre des décisions. Les décisions qu’ils vont prendre, peuvent avoir une dimension plus ou moins honnête. Selon l’étude menée par la prestigieuse université américaine, cette honnêteté peut être influencée par le moment de la journée à laquelle est prise la décision. En effet, le matin, les salariés seraient plus enclins à avoir un comportement moral et l’après-midi, ils seraient 20 à 50% plus enclins à adopter un comportement moins honnête voire frauduleux.

L’étude menée consistait à faire gagner de l’argent à des « cobayes » s’ils mentaient. L’expérience a été répétée à plusieurs moments de la journée pour finalement conclure que le matin est une période plus propice à la prise de décision morale.

Selon les experts, ce constat peut s’expliquer par la fatigue qui s’accumule tout au long de la journée. Plus épuisés, les salariés auraient une moins bonne résistance psychologique au mensonge.
La scientifique Maryam Kouchaki explique dans Le Figaro : « Même les personnes les plus éthiques ne peuvent éviter le phénomène », ces comportements seraient d’ailleurs « encore plus vérifiés auprès des personnes qui adoptent habituellement des comportements moraux». Elle affirme également que le stress au travail, de plus en plus important, accentuerait ce phénomène.

Les entreprises sont victimes de ces comportements

Les résultats de cette étude mettent en évidence l’augmentation des comportements malhonnêtes qui sévissent dans les entreprises. Maryam Kouchaki ajoute à ce propos qu’elle « ne recommanderait pas aux entreprises d’adopter des règles très strictes pour éviter les actes de corruption. Mais il y a des voies simples pour limiter les tentations comme par exemple celle de réserver les tâches moralement sensibles pour le matin ou après des pauses, lorsque les employés et responsables sont le moins fatigués ».

La France est loin d’être épargnée par ces comportements qui mènent à des fraudes, qui peuvent avoir des conséquences très graves comme l’on a pu le constater à la Société Générale. Bien au contraire, notre pays serait un des pires en la matière, 55% des entreprises françaises auraient subi au moins un cas de fraude interne selon une étude du cabinet Pricewaterhousecoopers, contre 29% en 2009. La tendance n’est donc pas à l’amélioration.

Pour pallier ce problème, faudrait-il faire travailler les salariés uniquement le matin pour diminuer les risques ? Les chances que les entreprises puissent mettre en place un tel système semblent faibles, et même s’il était mis en place, rien ne prouve que cette situation serait efficace.

Quel étudiant-entrepreneur êtes-vous ?

Le statut d’étudiant-entrepreneur, qui vise à démocratiser l’entrepreneuriat auprès des jeunes, est dans les starting-blocks pour la rentrée 2014. Ca ne vous parle pas, vous qui avez déjà monté votre boîte hors du parcours scolaire ? Souvenez-vous pourtant. Il fut un temps où peut-être printemps rimait pour vous avec révisions, examens, stress… 

Tout n’a pas tellement changé. Encore aujourd’hui, vous êtes confrontés aux problématiques de rendu, de deadlines, de cumul de travail et de nuits blanches ou studieuses. Entrepreneur, quel étudiant en révision êtes-vous ? 

L’entrepreneur zéro défaut, l’étudiant intello

Vous avez poli les premiers bancs des amphithéâtres, vous asseyant juste en face du maître de conférences pour qu’il ne vous oublie pas. On dit de vous que vous êtes l’intello de la promo, le « Monsieur je-sais-tout » qui le fait bien entendre autour de lui. Pas besoin de réviser à la dernière minute, vous avez revu, corrigé et stabiloté vos cours chaque soir avant de dormir. Ça aide à se souvenir ! En tant qu’entrepreneur, vous avez un parcours sans tâche. Vous avez géré la création de votre entreprise avec brio et l’avez mené à la baguette jusqu’à son entrée en bourse. Vous savez tout, avez réponse à tout ! Vous ne comprenez pas que les autres soient confrontés à des problèmes d’investissement, au management de leur équipe ou à la recherche de nouveaux clients. Des problèmes, quels problèmes ? 

L’entrepreneur freestyle, l’étudiant « je-m’en-foutiste »

La veille des partiels, c’est une habitude. Vous donnez rendez-vous à vos révisions rue de la soif. Un puis deux puis trois bars sur votre chemin vous empêchent de mener à bien votre mission sérieusement. Tant pis. Vous ferez mieux au rattrapage. Ce n’est pas comme si vous n’aviez pas l’habitude. Au fond, c’est juste une histoire de motivation. En tant qu’entrepreneur, vous êtes souvent en mode « freestyle ». Certains de vos rendez-vous professionnels l’ont expérimenté à leurs dépens. Vous n’avez jamais su comment fonctionnait un agenda. Pourtant il y a ce je-ne-sais-quoi qui joue toujours pour vous. Vous savez retourner les situations en votre faveur et faire d’un banquier mécontent votre associé. 

L’entrepreneur débordé, l’étudiant à la dernière minute

Les dates de partiels sont surlignées depuis le début de l’année sur votre agenda et vous avez boycotté la moitié des vacances entre amis pour mettre du temps de côté. Cette fois-ci est la bonne ! Vous ne tomberez plus dans les écueils des années précédentes. Pourtant, sans savoir au juste comment, vous vous retrouvez la veille des examens la tête dans le guidon, une pile de bouquins pour oreiller… débordé par tant de choses à réviser. On vous confond parfois avec le premier de la classe quand on vous voit réviser aux portes de l’amphi le matin même. Que nenni … ! En tant qu’entrepreneur, vous êtes de ceux qui prévoient de longue date les timings sans jamais les respecter. Vos impôts, vos rendez-vous, vos dossiers, vos projets de partenariats… Vous y passez du temps, oui, mais à 24h de la deadline. Le stress est le compagnon de l’audace. Peut-être. 

L’entrepreneur sur le tard, le papy de l’amphi

Vous vous êtes dit un matin « et bien, pourquoi pas moi ? ». Et vous avez sauté le pas qui vous séparez de l’aventure en vous inscrivant à l’université. Vous êtes le papy de l’amphi, celui que les étudiants, intrigués, ont regardé le jour de la rentrée avant de s’habituer à votre présence. Vous manquez de réflexes scolaires mais votre expérience vous permet de saisir plus facilement les leçons. Pas sur que les autres étudiants ne zyeutent pas votre copie le jour de l’examen ! En tant qu’entrepreneur, vous n’en êtes pas à votre premier poste et vous avez côtoyé le salariat. Créer votre boîte est une vocation tardive mais que vous prenez à bras le corps, grâce aux bagages dont vous vous êtes jusque là munis. Vous êtes d’ailleurs prêt à faire bénéficier de votre expérience les jeunes entrepreneurs qui le veulent bien. 

L’entrepreneur multitâche, l’étudiant débrouille

Vous avez un pied à l’université et un pied dans la supérette d’à côté pour raison de survie. Votre job, c’est la méthode « débrouille » que vous avez trouvée pour arriver à joindre les deux bouts en fin de mois. Sans papa ni maman derrière, vous vous autoproclamez indépendant avec tous les paris que cela implique. Alors aux heures des examens, vous êtes fier de pouvoir assumer vos choix… Quitte à échouer. En tant qu’entrepreneur, vous êtes de ceux que personne n’a poussé sur ce chemin-là. Alors oui, vous enchaînez les petites et grosses galères, seul ou avec vos associés. Mais vous gardez le cap et restez motivé. Quoiqu’il en coûte et malgré les échecs éventuels, vous êtes heureux et fier de vous débrouiller par vous-même. Et ça, c’est la meilleure des formations…

[Financement] Crowdfunding : investissez dans un commerce près de chez vous

Vous rêvez depuis longtemps d’ouvrir un commerce de proximité ou de redonner un élan de jeunesse à votre point de vente ? Vos souhaits sont exhaussés grâce à une jeune plateforme de crowdfunding, Bulb in Town, qui vous propose l’appui de vos voisins pour lever des fonds.

Une plateforme de quartier

Comme beaucoup de plateformes de crowdfunding, le principe de Bulb in Town est de financer des projets par des internautes. Toutefois, Bulb in Town s’adresse exclusivement aux porteurs de projets de création de commerces et d’activités dans un quartier. Le principe de cette jeune plateforme de crowdfunding vise le financement des projets avec un ancrage local comme les restaurants, les librairies, les musées et les associations de quartier… Néanmoins, la particularité de ce mode de financement réside dans les contreparties effectuées en nature telles que l’obtention de réductions sur le prix des menus, la possibilité de donner son nom à un sandwich à la carte, posséder une plaque gravée à son nom dans un restaurant, etc.

Un fonctionnement accessible à tous

Bulb in Town vous accompagne durant la préparation de votre levée de fonds. Cette plateforme privilégie des projets suffisamment mobilisateurs pour inciter les riverains à financer le développement de leur quartier. Les levées nécessaires à la réalisation des projets se situent entre 1000 et 2000 euros. La moyenne s’élève à 4500 euros.

75% des entrepreneurs financés

Avec Bulb in Town, 75% des entrepreneurs parviennent à mobiliser une communauté suffisante pour boucler leur levée. Lancée en février 2013, Bulb in Town a déjà financé 90 projets pour environ 270 000 euros. Parmi les bénéficiaires de ce mode de financement, la librairie Les Orgues qui est devenue un lieu hybride de détente avec un café et un restaurant. Cette idée des propriétaires était parvenue à fédérer 110 riverains et de réunir 10000 euros contre 6000 demandés.

Business Planers : l’entrepreneuriat au cas par cas

Portrait de Yacine Touati, un caméléon de l’entrepreneuriat. A 23 ans et encore étudiant, le jeune homme est un autodidacte, passé maître dans l’art de la débrouille et à la tête de Business Planers.

Ce qu’il y a d’étonnant avec Yacine Touati, outre sa maturité et son bagout, c’est sa capacité à prendre du recul. A lancer à brûle pourpoint, « Oh fait ! Vous en pensez quoi du site ? », friand d’une analyse à vif et de remarques qui s’avéreraient constructives. Il est comme ça, Yacine Touati, franc et curieux, en alerte constante d’apprentissage, lui qui a créé en mai 2013 sa start-up dans le domaine du conseil. Une particularité qu’il tient peut-être de sa double casquette. Quand il n’est pas entrepreneur, Yacine Touati est étudiant en troisième année de diplôme de gestion et de comptabilité à l’Ecole Nationale de Commerce. Il ambitionne d’intégrer l’année prochaine, l’école de commerce de l’INSEEC.

Conseiller les entrepreneurs dès le début

Depuis l’âge de 17 ans, Yacine Touati goûte à l’entrepreneuriat. Il commence par créer une marque de t-shirt personnalisable dont il fait la communication via le réseau social Facebook. Il finit par revendre l’activité au bout de six mois à un fournisseur pour se concentrer sur ses études. A 21 ans, après une période de stage, il occupe un poste de manager au sein d’ISOVY développement durable. L’équipe qu’il encadre durant une courte période compte sept commerciaux. Ces expériences lui permettent de mûrir déjà des envies et des idées professionnelles

Elles prennent réellement vie lorsque Yacine Touati se lance dans une licence en alternance en cabinet d’expertise-comptable. « L’analyse d’un expert comptable est trop souvent réduite à un tableau Excel alors qu’il peut être force de proposition » estime le jeune homme. « Surtout quand je me suis aperçu que les entrepreneurs manquent d’accompagnement dans la création des business plans ».

Fort de ce constat, le jeune homme a l’idée de proposer aux entrepreneurs de se charger du processus rédactionnel de leur business plan, le document qui explicite la stratégie de l’entreprise sur plusieurs années. Il crée Business Planers qui accompagne les entrepreneurs de l’étude de marché jusqu’à la proposition du business plan aux investisseurs. Yacine Touati s’entoure de quatre consultants spécialisés dans des compétences différentes (comptabilité et audit, industrie, communication, juridique) mais au leitmotiv commun : « promouvoir l’entrepreneuriat ». 

« On travaille sur chaque projet comme si c’était le notre » affirme t-il sur le site de Business Planers. L’entrepreneur vise une prestation de qualité fondée sur une offre personnalisée. Quand commence sa deuxième vie, après les cours ou son alternance, Yacine Touati prend rendez-vous avec ses clients. Il confie avoir l’habitude de travailler le samedi et de caler certains de ses déplacements le dimanche.

La stratégie des petites économies

La principale difficulté à laquelle a été confronté Yacine Touati, outre celle de faire comprendre l’importance du Business Plan aux entrepreneurs débutants, a été le manque de moyens. Au départ, le jeune homme ne finance son entreprise que par ses fonds propres. « En étant malin et astucieux, on arrive à économiser pas mal de trésorerie ».

Et côté astuce, Yacine Touati n’est pas en reste. Les consultants de Business Planers ne sont pas une masse salariale pour son entreprise mais des intervenants indépendants payés à la mission. Pour les locaux, l’entrepreneur mise sur le partenariat. Quant au site internet, il l’obtient à moitié prix en faisant un appel d’offre à la communauté étudiante d’une école d’informatique après avoir demandé un devis auprès d’une agence web. En ce qui concerne l’aspect communication, Yacine Touati n’a rien déboursé et « cela fonctionne très bien depuis un an » assure t-il. Le bouche à oreille et les réseaux sociaux sont mis à profit.

Depuis la création de la société, 22 entreprises ont été accompagnées. Actuellement le nombre de clients est de 3 par mois. « Nous misons sur une politique d’accompagnement et une qualité de service plus que sur le développement des chiffres » atteste le chef d’entreprise. « Là est peut-être la limite de notre business model. Nous ne pouvons pas nous démultiplier ».

L’ambition du réseautage humain

Plus que le réseautage, Yacine Touati est un jeune homme de pédagogie et de communication attaché au contact avec les personnes. Il participe régulièrement en qualité de conférencier à des événements organisés par des écoles de commerce ou des associations sur le thème de entrepreneuriat ou des start-ups. Il met également en avant son entreprise lors d’événements de networking.

Dans son temps rarement libre, Yacine Touati développe une  autre start-up avec trois associés. L’application mobile « ViiZU » dont ils sont en train de créer la charte graphique, vise à faire exploser les réseaux professionnels en dehors des liens numériques tels que le conçoivent les sites de LinkedIn et Viadeo. L’application basée sur la géolocalisation permet de créer des rencontres physiques entre les utilisateurs en fonction de leurs besoins et compétences. Le lancement de la version beta privée est prévu pour la fin du mois de juin.

A 23 ans, le jeune homme ne s’ennuie pas. L’un de ses principaux projets est de poursuivre son master à l’INSEEC et de « sécuriser au maximum mon avenir et atteindre mes objectifs » glisse t-il dans un sourire. Il continuera le développement de ses deux entreprises au gré de l’activité et des clients de Business Planers et au fil de la campagne de communication de l’application « ViiZU». « Et puis peut-être que je ferai totalement autre chose par la suite» laisse entendre le jeune chef d’entreprise. Comme une promesse.

3 questions à Yacine Touati, fondateur de Business Planers

• Comment gérez-vous vos études et votre société en parallèle ?

C’est une équation simple. Je dors moins. C’est ce qui me permet de combiner les deux. Je ne cache pas non plus à mes clients que je suis encore étudiant. Ils comprennent vite qu’il n’y a pas nécessairement de corrélation entre la réussite entrepreneuriale et mon parcours scolaire.

• Quelles sont les trois qualités à avoir pour être un bon entrepreneur ?

L’optimisme, la confiance en soi et l’audace. Dans le domaine du conseil, la confiance en soi est une attitude indispensable. Si je laisse paraître des zones d’ombre ou d’incertitudes, je perds toute crédibilité.

• Est-ce un atout d’être jeune dans le monde de l’entrepreneuriat ?

Je le pense, car en étant jeune, nous apportons de l’énergie et de la fraîcheur. Il n’empêche, je prends du recul sur mon activité en regardant des vidéos d’entrepreneurs plus émérites et expérimentés sur Internet. J’essaie parfois de rentrer en contact avec certains.

Ces modes de recrutement qui font le buzz

Certains postulants sont prêts à tout pour attirer l’attention et atteindre le job de leur rêve en créant des CV délires. Ils ne sont plus les seuls ! Les recruteurs s’y mettent aussi et misent sur le buzz pour dénicher le talent qu’ils souhaitent intégrer à leur équipe. Ils y gagnent au coup de com’ si le buzz est réussi. Zoom sur cinq modes de recrutement qui ont fait le buzz et qui ont surfé sur la vague de l’internet. 

Recrutement 2.0. : miser sur la créativité comme Jung Von Matt

C’est le dernier buzz en terme de recrutement. L’agence de publicité allemande Jung Von Matt a trouvé en avril une manière étonnante pour embaucher son nouveau designer : en mettant en ligne, une police d’écriture nommée « Trojan Font ». Sur les 14 000 personnes qui l’ont téléchargées, seules 23 ont découvert qu’elle renfermait en réalité une offre d’emploi : «Jung Von Matt is looking for art directors with passion for typography talent@jvm.de ». Et parmi ces postulants malins, Paul est l’heureux gagnant. Après avoir déposé son CV, il a décroché un job de designer dans l’agence de publicité. Surfant sur le buzz et la communication virale, la même agence s’est illustrée en février dernier avec le clip Supergeil, une vidéo délirante pour le groupe de supermarchés Edeka.

Un CV qui s’autodétruit en 10 secondes comme l’agence DDB Oslo

Pas de blah blah ! L’agence norvégienne DDB Oslo a choisi en janvier dernier Snapchat comme mode de recrutement pour un poste de stagiaire. Snapchat, c’est cette application mobile de partage de photos et de vidéos dont la particularité est de ne pouvoir être visible par son destinataire que durant une période allant de une à dix secondes. Un processus de recrutement qui mise donc sur la créativité et l’imagination. « The Snapchat Pitch » du candidat doit être original au possible pour marquer les mémoires des recruteurs. « Les meilleurs concepts sont souvent les plus simples et peuvent être énoncées en moins de dix secondes » explique Finn Knudsen, le directeur de la création chez DDB Oslo. Les résultats des candidatures (clôturées en avril) doivent être donnés incessamment sous peu !

Un entretien d’embauche en 140 secondes comme chez Pizza Hut

A l’occasion du festival culturel South by Southwest aux Etats-Unis, en mars 2013, la chaîne Pizza Hut se lance dans un recrutement un peu spécial. Un entretien d’embauche en 140 secondes chrono. A cette occasion, les candidats ne doivent pas se munir de CV avec eux ni porter une tenue de rigueur. Par contre, leur profil LinkedIn est examiné via le téléphone portable du postulant. A la clé, pas n’importe quel job. Celui de manager des réseaux sociaux. La réduction du temps de chaque entretien d’embauche n’est donc pas le seul point positif ! En se vendant en deux minutes devant des recruteurs, le candidat parfait révèle ses talents à condenser l’essentiel en peu de mots. Et justement ! 140 n’est pas un chiffre anodin pour les utilisateurs de twitter notamment.

Amener son candidat finaliste au Juventus stadium comme Heineken

Sortir des entretiens standards. Telle est la mission de la marque de bière Heineken qui en 2013 crée le buzz avec sa vidéo de recrutement « The candidate ». L’entretien d’embauche sort des sentiers battus. Les postulants se retrouvent dans des entrevues très peu conventionnelles : tenus par la main par la secrétaire, soumis au malaise du recruteur… Les trois candidatures retenues par la marque ont été postées sur internet, soumises au vote des internautes. C’est sur un écran géant lors d’un match au Juventus stadium que le gagnant a appris qu’il décrochait le poste. La vidéo a fait le buzz sur les réseaux sociaux avec plus de 5 millions de vues sur Youtube.

Lancer une campagne de recrutement absurde comme l’armée suédoise

Les Försvarsmakten ou Forces armées suédoises se sont associées à leur agence de communication DDB Stockholm pour une campagne de recrutement pour le moins…. burlesque ! La campagne qui date de janvier 2013 s’appelle « Vad håller du på med ? » que l’on pourrait traduire littéralement par « Que faites-vous ? » ou par « Vous vous ennuyez ?». On y voit des situations surréalistes où de potentiels candidats à l’armée sont en train de se livrer à des divertissements peu communs. Une communication qui détonne puisqu’elle lie l’absurde à une institution beaucoup plus… sérieuse !

Color my Factory, Gaëlle Delahaye : réinventez les couleurs de votre univers professionnel !

Pourtant pas dans les ambitions de Gaëlle Delahaye de prime abord, après avoir développé un certain goût pour la communication, elle décide de sauter le pas et crée son entreprise : Color my Factory.

La genèse du projet

Le besoin de Gaëlle Delahaye de fonder son entreprise se manifeste progressivement. La fondatrice travaille à l’époque pour un festival de musique classique dans lequel elle s’occupe de toute la communication visuelle, ce pour une petite structure. Elle développe une fibre pour la communication, et apprend seule le métier, ce qui lui plaît. Passionnée, il lui vient alors l’idée de créer sa propre structure et de monter son projet.

Elle créée ainsi courageusement son entreprise, seule, sans chercher d’associé. Il en est de même à l’heure actuelle bien qu’elle souhaiterait travailler avec des collaborateurs afin enrichir d’autant plus ses idées.

La dirigeante prend conscience du fait que le modèle de l’entrepreneuriat c’est, avant tout, d’être créatif, d’avoir des idées mais aussi de les mettre en place. Elle se rend compte, par ailleurs, que cela lui plaît. Elle s’attache toutefois à exercer au sein d’un domaine spécifique, un domaine qui la passionne davantage.

La particularité d‘un double concept

L’entreprise est un atelier de communication visuelle. Gaëlle Delahaye propose donc des prestations en communication allant du graphisme au web. Ces prestations passent ainsi par l’élaboration de chartes graphiques ainsi que la réalisation de sites web. Attaché historiquement au secteur musical, Color my Factory conseille de nombreux acteurs de la musique. Il est également question d’accompagnement de projets émanant de divers domaines comme la formation, l’immobilier, le coaching, la décoration d’intérieur, … 

En marge de cette activité, elle développe le projet nommé « Raconte-moi ton métier ». C’est un projet éditorial dans lequel il est proposé, par le biais du livre, d’expliquer aux enfants le métier de leurs parents.

L’idée du concept lui est propre. Cette idée tire sa provenance de plusieurs sources. En discutant avec son entourage professionnel ou amical, Gaëlle Delahaye comprend la difficulté qu’il existe chez les enfants notamment, « de savoir ce que font réellement les gens, dans quel secteur ils travaillent, ce que sont leurs métiers ». Elle fait un deuxième constat : un constat sur la société en général. « L’image du travail n’est pas véhiculée de manière très positive ». Il en découle un objectif simple : « inculquer aux petits, leur suggérer, en tout cas, que travailler peut être intéressant pour peu qu’on le fasse avec envie et que cela ne soit pas perçu comme une contrainte ». Avec ses compétences, la créatrice met ainsi en œuvre des outils permettant, d’une part, d’expliquer les secteurs d’activité existant et, d’autre part, de proposer une image positive du secteur du travail.

Développement du projet et stratégie utilisée

Dans sa démarche entrepreneuriale, Gaëlle Delahaye a recours au conseil : ayant participé à un incubateur d’entreprises, elle bénéficie de conseils de professionnels, elle suit également un certain nombre de formations d’ateliers annexes. « Il faut vraiment s’entourer de gens qui ont créé eux-mêmes leur entreprise, il faut aller sur tous les sites professionnels et sur les sites qui encadrent les entrepreneurs comme la chambre de commerce. Il faut rencontrer des entrepreneurs et surtout, aller au contact des gens, solliciter les services pour leur poser des questions directement plutôt que de les contacter seulement en cas de problème », estime la dirigeante.

La stratégie liée au projet s’articule suivant plusieurs points. Comme il ne demande pas un apport considérable, la fondatrice se sert de son activité de graphisme et de web pour nourrir son autre projet « Raconte-moi ton métier ». Sans entamer de recherche de fonds.

La stratégie du livre repose sur le fait de proposer le projet uniquement aux entreprises, aux services de communication interne ou externe, et de ne pas le proposer au grand public. L’intérêt est d’aller rechercher le secteur qui, par l’ouvrage, intéresse, et de prendre contact avec lui directement. La communication, c’est essentiellement du réseautage et de la présence sur internet, éléments primordiaux à la notoriété d’une marque et de son entreprise.

A l’avenir, Gaëlle Delahaye souhaite développer son entreprise à l’échelle nationale et pouvoir ensuite embaucher des personnes.

« Raconte-moi ton métier » pourrait s’apparenter une diversification et donc une prise de risque. La dirigeante affirme au contraire que « cela reste dans le domaine de la communication visuelle, c’est juste un outil en plus qui peut être proposé pour communiquer. Il s’agit certes, d’un produit particulier mais on reste quand même dans le même esprit ».

3 questions à Gaëlle Delahaye, créatrice et dirigeante de Color my Factory

• Quel est le meilleur conseil que vous pourriez donner à quelqu’un qui souhaite créer son entreprise ?

« Tout est possible quand on se donne les moyens, il est difficile de sauter le pas mais il y a beaucoup d’opportunités, beaucoup de choses à faire. Mon conseil c’est croire en son projet et savoir bien s’entourer ».

• Votre premier livre traite de l’assurance, pourquoi avoir choisi ce secteur ? 

« Les métiers qui m’intéressent sont ceux difficiles à expliquer et répandus. Il y déjà beaucoup de livres sur les pompiers, un métier facile à expliquer car il est très visuel mais on trouve peu d’ouvrages sur les métiers de service. La fédération française des sociétés d’assurances recense 150 000 assureurs, autant d’enfants qui ont du mal à appréhender le métier de leurs parents. Nos livres proposent de vulgariser un secteur d’activité complexe et donne des clés pour comprendre l’environnement de travail d’une entreprise ». 

• Quelle a été la difficulté majeure dans la création de votre entreprise et comment l’avez-vous surmontée ?

« La difficulté c’est d’être seul dans son projet. Même entouré, on reste seul à prendre les décisions et a impulser une ligne directrice au projet qu’on souhaite avoir. Pour pallier cela il faut s’entourer un maximum, rencontrer d’autres entrepreneurs. Finalement, la démarche de création en entrepreneuriat, est la même pour tout le monde, c’est juste les sujets qui changent ».

Le shopping masculin réinventé par Chictypes.com

Un tout nouveau concept d’achat de vêtements sur internet vient de voir le jour. Les deux fondateurs de Priceminister.com, Pierre Kosciusko-Morizet ainsi que Pierre Krings, ont été au même titre que le patron de Showroomprivé.com, Thierry Petit, séduits par le concept de la start-up Chictypes.com, créée par deux jeunes amis d’HEC, Antoine Régis et Etienne Morin. Ils font parti des premiers investisseurs de la start-up. Autant dire qu’avec la confiance accordée à ce nouveau concept par de tels parrains, on peut s’attendre à un avenir prometteur pour les deux jeunes entrepreneurs.

Une rupture avec l’univers du textile en ligne

L’idée est toute nouvelle en France et n’a aujourd’hui pas d’égal. Chictypes.com propose un nouveau concept qui crée une rupture avec le marché de la mode en ligne. En quoi consiste le site ? Un service de « personal shopping » à distance qui permet d’acheter vos vêtements sans effort, au point que vous n’avez pas besoin de choisir vos vêtements. Vous vous inscrivez sur le site, lors de cette inscription, vous allez fixer un rendez-vous avec une styliste qui va s’entretenir avec vous par téléphone pour réaliser votre profil vestimentaire qui sera ensuite adapté à vos besoins et vos moyens (tailles, budget, besoins, mode de vie…).

Une fois l’inscription et l’entretien réalisés, la styliste va composer pour vous, une sélection d’une dizaine d’articles qu’elle aura choisi en fonction du profil qu’elle aura fait de vous, les articles seront envoyés chez vous dans une malle « rétro » et dont vous ne connaissez pas le contenu.

A la réception du colis, vous avez ensuite sept jours pour sélectionner les articles que vous souhaitez garder et ceux que vous désirez renvoyer. Les frais de transports sont entièrement à la charge du site et ne sont débités de votre compte, uniquement les articles que vous avez décidé de garder.
L’objectif du site est de « lever la totalité des freins à l’achat de vêtements pour hommes » tout en palliant le manque de temps dont est victime le cœur de cible de la start-up : les CSP+ entre 30 et 45 ans et en majorité parisiens.

La recette du site

Pour dégager des revenus, le site réalise des marges sur les vêtements en pratiquant des prix identiques à ceux que l’ont peut trouver en magasin. Bien que Chictypes.com se différencie des sites classiques de ventes de vêtements en ligne, la start-up reste un distributeur mais avec des services associés en plus. Antoine Régis précise dans le journal Les Echos que « Le conseil, la livraison et le retour de marchandises sont à nos frais ». En clair les services qui permettent à la start-up de faire la différence face à ses concurrents sur la toile, n’engendre pas de coûts supplémentaires pour les clients.

Pour l’instant, une cinquantaine de marques sont proposées sur le site ce qui est relativement faible par rapport à ce que l’on peut trouver sur les sites classiques. Mais ce qui fait la force Chictypes.com, c’est la fidélisation que permet la relation personnalisée entre le site et le client. De plus le panier moyen est plus élevé que la moyenne du secteur, les malles envoyées contiennent environ 1000 euros de vêtement ce qui permet de dégager en général plusieurs centaines d’euros de chiffre d’affaires par envoi car rares sont les clients qui gardent la totalité des colis qu’ils ont reçu.
Pas encore rentable, la jeune entreprise devrait pourtant rapidement se développer grâce notamment au soutien de ces investisseurs biens connus du e-commerce.

Entreprises et véhicules électriques, l’impossible entente ?

L’électrique est bien présent dans les médias mais les ventes tardent pourtant à décoller.

Le véhicule électrique, un démarrage assez lent

Il y a deux ou trois ans, les spécialistes nous annonçaient l’hégémonie prochaine de la technologie électrique. Elle était censée devenir incontournable et balayer le diesel et l’essence. Force est pourtant de constater que ce n’est pas le cas. Les prix diminuent, les constructeurs proposent des modèles de plus en plus attractifs, plus performants, l’état apporte également son aide… et pourtant, les véhicules électriques peinent à séduire les entreprises et les particuliers.

Une technologie pourtant adaptée à des besoins spécifiques

Cela a de quoi surprendre à première vue, puisque les premières ventes de véhicules électriques aux particuliers ont permis d’affiner la technologie et donc d’apporter une fiabilité qui faisait défaut auparavant. Les avantages de cette technologie ne manquent pas : absence de pollution et de bruit, confort de conduite… Si vos véhicules sont amenés à parcourir moins de 100 km par jour et à être stationnés systématiquement au même endroit alors, dans ces conditions, l’électrique est même certainement la solution la plus pertinente. De plus, même si le coût d’achat d’un véhicule électrique reste plus élevé qu’un véhicule classique, la donne commence à changer. Certains constructeurs proposent des formules qui dissocient le coût du véhicule et celui des batteries. Les batteries sont proposées en location, ce qui a pour conséquence d’en diminuer le poids financier. L’évolution du bonus écologique contribue également à rendre les véhicules électriques plus abordables.

Des lacunes subsistent cependant

Malgré les atouts indéniables de cette technologie, les mêmes problèmes l’empêchent toujours de décoller : l’autonomie limitée (70 à 120 km), le temps de recharge prolongé, les infrastructures de recharge trop peu nombreuses et le coût total d’utilisation élevé. Au-delà des prix affichés, il est à noter que les remises sont d’une manière générale beaucoup plus élevées pour les modèles thermiques. à noter également, les rivalités entre les standards de prises entre les fabricants de bornes qui ne sont pas vraiment rassurantes. La faiblesse du marché de l’occasion pour les véhicules électriques rend difficile toute projection des chefs d’entreprise concernant une éventuelle revente. Il est logique en cette période difficile d’hésiter à prendre des risques et de consentir à des investissements incertains.

Le choix de l’hybride

Les véhicules hybrides séduisent un nombre croissant d’entreprises. En plus des faibles rejets de CO2, ils offrent désormais des conditions économiques acceptables. Si les ventes de modèles 100 % électriques sont encore balbutiantes, il n’en est pas de même des modèles hybrides. Alors que 5 663 véhicules électriques ont été vendus en 2012, ce sont 21 297 véhicules hybrides qui se sont vendus sur la même période. Les premiers mois de l’année ont confirmé cette tendance, sur le premier semestre, ce sont déjà 23 058 véhicules hybrides qui ont été immatriculés. Si l’hybride émerge aujourd’hui, c’est en grande partie dû à l’investissement dans cette technologie du constructeur japonais Toyota, avec sa Yaris « Hybrid », modèle s’étant écoulé à 6 283 exemplaires sur les six premiers mois de l’année. Le prix de l’essence ne cessant d’augmenter, il ne serait pas étonnant que celle-ci devienne monnaie courante.

IRYSEE : un projet qui en met plein la vue !

L’équipe issue de l’école EBI est venue présenter son projet appelé IRYSEE au concours de Zee entrepreneurs. Sans être les premiers lauréats, les jeunes entrepreneur(e)s de demain ont été récompensés. Après la remise des prix, nous les avons rencontré(e)s.

Un projet venant du cœur

Au fondement de ce projet, l’histoire de Marielle dont le père est plongé dans l’obscurité de la non voyance. Cette expérience personnelle va fédérer d’autres jeunes gens, sensibilisés par le mode de vie de ces personnes et les moyens qui leur sont destinés. Pour ces raisons, l’équipe porteuse du projet IRYSEE souhaite depuis le début porter le projet au-delà du simple projet scolaire. Le projet a vu le jour en septembre 2013. 
Les membres de l’équipe porteuse du projet IRYSEE se compose d’étudiants issus de l’Ecole de la Biologie Industrielle (EBI) à Cergy. Chacun d’eux a suivi des spécialisations différentes au sein de l’école et sont par conséquent complémentaires. Ces jeunes personnes, le cours de marketing a été une révélation et leur professeur une véritable source de motivation. Ces encouragements n’auront pas été vains parce que sans cette expérience, il est évident qu’ils n’auraient pas cru être capable de monter un projet de cette manière. Mais voilà, les jeunes gens se prennent au jeu, goûtent au domaine de l’entrepreneuriat et se découvrent une passion pour la création, la réalisation d’une idée, l’aboutissement d’un souhait profond, etc.

« Homo … Ecce homo » ? Non, juste humain

Ce projet est né d’un besoin que ces jeunes gens ont pu constater : en effet, beaucoup d’outils aujourd’hui aident les malvoyants ou non voyants dans leur quotidien. Toutefois, les moyens déployés pour aider les personnes atteintes de cet handicap visuel ne résolvent pas toutes les difficultés rencontrées par ces dernières et de plus, sont d’un coût fort onéreux. Pour exemple, lorsqu’il se retrouve seul chez lui, le déficient visuel a tout comme nous des envies précises concernant ce qu’il souhaite manger. Cependant, sans aide extérieure, comment savoir si la boîte choisie contient des raviolis ou de la ratatouille… Pour le savoir, il faudrait l’ouvrir et cela risque de faire désordre. Devant de tels obstacles à une vie normale, IRYSEE a trouvé une solution beaucoup plus accessible financièrement. Le concept consiste en un appareil de petit format mobile qui renseigne ceux qui ne peuvent lire sur le contenu et la marque du produit ainsi que son mode de préparation. Outre les solutions apportées par IRYSEE aux personnes malvoyantes ou non voyantes, ce projet est moins couteux que les instruments prévus pour l’handicap visuel actuellement sur le marché.

Questions :

Comment envisagez-vous l’avenir ?

Il est remarquable de constater combien, de jour en jour, tout devient de plus en plus intéressant. Il faut vraiment se lancer pour vivre ce genre d’exaltation. Dans l’entrepreneuriat, c’est réaliser chaque jour une partie de son rêve. Nous sommes impatients de voir comment va se dérouler la suite du projet.

Quels sont les 3 mots par lesquels vous caractériseriez votre projet ?

Social, innovant et… découverte ! En effet, ce projet nous sensibilise à des choses auxquelles nous, voyants, ne pensions pas forcément. Il nous ouvre l’esprit en quelque sorte.

Pourquoi vous êtes-vous inscrits à ce concours au dernier moment ?

En réalité, nous ne comptions pas participer à ce concours dans la mesure où nous sommes déjà en pleine préparation de la compétition nationale d’ENACTUS et c’est tout à fait par hasard, suite à une discussion avec Mr Celestin de la pépinière de Neuville que nous nous sommes lancé, juste sur un coup de tête ! ENACTUS c’est une association de notre école qui a été créé l’année dernière par quelques étudiantes a présent en stage de fin d’étude et que nous avons repris cette année. ENACTUS regroupe une communauté d’étudiants présent dans le monde entier, qui s’engage à utiliser l’entrepreneuriat pour améliorer les vies et façonner un monde meilleur et durable. Nous présenterons ainsi deux projets à la compétition nationale : Irysee, bien entendu, et Halocare qui est un projet porté sur la sécurité routière. Finalement, nous sommes heureux d’avoir participé au concours Zee entrepreneurs puisque cela nous a donnée de l’énergie pour la suite.