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3 campagnes de crowdfunding pour donner du sens à votre argent

Avec des taux historiquement bas et une opacité de moins en moins bien acceptée quant à l’utilisation des fonds qu’ils leur confient, un nombre grandissant de Français se détournent des banques pour gérer leur épargne. Il faut dire que le taux de 1% proposé par exemple par le Livret A peut pousser à s’interroger sur les alternatives disponibles.

Parallèlement, la finance participative séduit de plus en plus les Français et les sites de crowdfunding se multiplient. Que vous souhaitiez soutenir l’entrepreneuriat made in France, des associations, les stars de demain, un voyage sur la lune, la recherche médicale ou le prochain Facebook, les projets proposés sur ces sites ont le mérite d’être variés, réels, et offrent même, parfois, des rentabilités supérieures à celles des produits financiers classiques.

Les entreprises qui aiment entretenir un échange direct avec leurs clients et qui ont, de leur côté, parfois du mal à accéder aux financements classiques, notamment bancaires, plébiscitent elles aussi ce mode de financement et sont nombreuses à tenter l’aventure.
Dynamique Mag a choisi de mettre en avant 3 campagnes en cours, qui ont besoin de votre soutien, et qui ont retenu l’attention de la rédaction car elles répondent à cette ambition de donner plus de sens à votre épargne. Après tout, si on peut lier bénéfices pour l’investisseur et pour la société, pourquoi s’en priver ?

Treez, des bracelets qui plantent des arbres : www.bluebees.fr/treez

Treez, c’est une marque originale et une startup sociale qui propose de petits bracelets en bois, tendance et colorés, qui contribuent à la reforestation aux 4 coins du monde. Un code situé sur chaque bracelet permet à son détenteur de géo-localiser son arbre sur treez.fr. La marque cherche à accélérer son développement et s’imposer comme une marque de mode éthique de référence.
Objectif = 50.000€ collectés 

Reste : 33 jours

Mode de financement : Prêt à 2% annuel, remboursé sur 3 ans/

Kaizen, un magazine qui montre comment réinventer le monde, qui nous aide à agir dans notre quotidien : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/kaizen-saison-2

Kaizen est un magazine bimestriel relatant des initiatives humaines, respectueuses de la planète et de la société en France et à l’étranger. Aujourd’hui, le magazine est lu par une communauté de 70 000 personnes. Mais l’entreprise souhaite aller plus loin en termes de contenu rédactionnel mais également de recherche de nouveaux lecteurs.

Objectif : 60.000€ collectés

Reste : 41 jours

Mode de financement : Don avec contreparties

Mon Coiffeur bio, un annuaire téléphonique en ligne spécialisé dans les salons de coiffure bio : https://www.wedogood.co/campaigns/moncoiffeurbio-2

La volonté de Mon Coiffeur Bio est de proposer un annuaire en ligne qui recense tous les coiffeurs bios, éthiques et éco-responsables de France. Il en existe actuellement 150 sur le territoire français et ce chiffre est en constante progression. Ce projet souhaite développer une stratégie à la fois économique, sociale et environnementale.

Objectif : 2650€

Reste : 21 jours

Mode de financement : Avance sur chiffre d’affaires

Tout savoir sur les lois sur la formation professionnelle

Le 27 février 2014, la loi sur la création du compte personnel de formation professionnelle a été votée par le Sénat et l’Assemblée nationale. Cette loi touche aussi bien les entreprises que les salariés. De la loi mise en place pendant initialement en 2009, différents aspects ont été revus, changés ou ajoutés.

Le CPF, mis en place à partir du 1er janvier 2015

Le compte personnel de formation est un droit qui est bénéficié aussi bien par les salariés de l’entreprise que par les demandeurs d’emploi. Il succède au DIF ou droit individuel à la formation. Suite à cette loi, les salariés bénéficient de 12 heures sur un an de temps de travail, cette durée a un plafond de 150 heures. Dès qu’une personne entre dans le milieu du travail, c’est-à-dire depuis ses 16 ans jusqu’à la période de sa retraite, elle disposera toujours d’un CPF. Si une personne est en période de chômage, en transfert vers autre entreprise ou s’arrête pendant un moment donné, son compte est conservé. Même les salariés qui ont été renvoyés suite à une faute bénéficient toujours de ce droit. Leur compte personnel de formation ne peut être touché sans l’accord de son propriétaire.

Évaluer son personnel

Cette loi oblige les entreprises à faire passer à tout son personnel un entretien professionnel, tous les 2 ans. Ensuite, ces mêmes personnes doivent subir une évaluation de parcours tous les six ans. Ces exigences permettent aux salariés des entreprises de pouvoir s’améliorer et évoluer dans leur domaine. Les entreprises de plus de 50 employés doivent suivre cette loi, dans le cas contraire, ils subissent une pénalité qui consiste à verser un abondement de 100 heures dans le compte personnel de formation ainsi qu’un versement à l’Opca.

Ce qu’il faut savoir sur le CEP

Le CEP (Conseil en évolution professionnelle) a également été mis en place. Le conseil a pour rôle d’encadrer les projets d’évolution professionnelle des employés de toutes les entreprises. De ce fait, n’importe quel salarié d’une entreprise peut bénéficier de leur service gratuitement. Le CEP est le résultat de coopérations effectuées par le Pôle Emploi, les Opacif, le Cap Emploi, l’Apec, les Missions locales et les Fongecif. L’association de ces derniers a pour principal objectif de veiller à la continuité de l’orientation et du conseil entre les entreprises et leurs salariés ainsi que les différents acteurs qui entre dans l’optimisation des formations.

La loi sur le financement de la formation

Les entreprises possédant moins de 10 salariés seront soumises à un taux de 0,55 %. Pour les entreprises possédant un nombre de salariés supérieurs à 10, ils seront soumis à un taux de 1 %. La totalité de cette somme sera versée à l’Opca. Certaines entreprises peuvent également être soumises à d’autres obligations complémentaires, mais pour cela, l’Opca effectuera un suivi de ces contributions. À part cela, l’Opca a pour rôle d’encadrer les missions pédagogiques ainsi que l’accompagnement en ressources humaines.

Ces Français qui ont réussi au Brésil

L’investissement à l’étranger intéresse aujourd’hui beaucoup de Français. Parmi les pays les plus sollicités : le Brésil qui est actuellement une destination à la mode, puisque de nombreux entrepreneurs y ont témoigné de très bons résultats.

De ce fait, comme tout autre phénomène, cette situation pertinente mérite des explications et des raisons d’être. C’est pourquoi les questions posées concernent tout de suite les avantages et les limites de cette destination. Afin de vous donner les meilleures réponses qui soient, voici quelques exemples de Français qui ont réussi dans le pays.

L’eldorado des entrepreneurs étrangers

De nombreux entrepreneurs européens sont partis au Brésil pour fuir la crise. Les Chinois et les Africains ont également investi. Depuis les années 2000, le pays n’a cessé d’attirer les investisseurs vers lui. La stabilité du marché du pays lui a permis une croissance de 7,5 % en 2010 et de 2,7 % en 2011. Entre 2009 et 2010, les cartes de séjour ont ainsi augmenté de 67 %. Pas étonnant qu’il puisse devenir un lieu de rassemblement d’envergure internationale. Ce qui est un critère idéal pour l’exercice d’une activité d’entrepreneuriat. Cette situation stable explique la préférence d’une grande variété d’investisseurs étrangers et la multiplication des opportunités d’affaires dans ce pays attrayant.

Les avantages de ce pays

La stabilité économique est le premier critère qui attire les investisseurs au Brésil. Aussi, il est inscrit dans la liste des BRICS, un groupe qui constitue les 5 pays à la plus forte croissance sur le niveau économique. L’Inde et la Chine en sont les plus connues, mais le Brésil reste un pays qui s’est transformé en véritable puissance. Les investisseurs choisissent également le Brésil, car ses habitants sont des gros consommateurs avec très peu de modération. Il s’agit par ailleurs du pays le plus peuplé de l’Amérique latine. São Paulo enregistre ainsi environ 30 centres commerciaux. Malgré le fait que la coupe du monde soit déjà passée, le pays recevra prochainement les Jeux olympiques. Il faut cependant faire très attention, car vous ne serez pas le seul à vouloir investir là-bas. Une étude préalable du marché reste importante, car la concurrence n’y est pas facile.

Les Français qui y ont réussi

Mathias Meyer représente un bon exemple des entrepreneurs qui ont réussi dans le pays. Arrivé depuis 2006 au Brésil, il n’a décidé de créer son entreprise qu’en 2013. Son activité consiste à vendre des documents originaux des célébrités : des lettres, des documents identifiés ou des photos dédicacées. Ces photos sont achetées par les Brésiliens de 160 jusqu’à 16 000 euros. Philippe Watel, de son côté, a fait fortune en proposant la gastronomie française au Brésilien. Les Brésiliens restent bien exigeants que les Français et la technologie a également pris sa place. Julien Onnenen a ainsi profité pour vendre des applications mobiles qui sont indispensables aux PME brésiliennes. La décoration maison et les objets design ont permis à Pierre Colnet et à Hadrien Lelong de faire fortune. Aujourd’hui, ils vendent de nombreux vases à 78 euros et des commodes à 2 340 euros*.

En 2015, captez plus que jamais votre audience avec la vidéo !

D’année en année, la vidéo fait partie intégrante de notre quotidien. C’est un média qui se partage facilement et rapidement sur les réseaux sociaux. En effet, l’internaute préfère aujourd’hui regarder une vidéo plutôt que de lire du texte. Mais il ne s’agit pas que de réaliser une vidéo. La bataille de 2015 se jouera plus sur la plateforme qu’il faut investir et comment votre mini-film sera publié et diffusé afin de générer du business.

Générez plus de ventes avec la publicité vidéo

Le premier réflexe lorsque l’on a une vidéo à présenter est de l’uploader sur YouTube, de partager le lien sur ses différents réseaux sociaux puis attendre que cela se passe. En fonction de son nombre d’amis ou d’abonnés, celle-ci sera plus ou moins vue. La solution pour augmenter ses vues est donc de passer par la publicité. Contrairement aux idées reçus, cela ne coûte pas très cher et il est possible de cibler son audience. Même si l’on est une petite entreprise avec un rayonnement local ou une association, on a rapidement des résultats corrects en termes de vues. Et cela peut plus facilement générer des contacts, des abonnés supplémentaires et du chiffre d’affaires. Chaque réseau social embarque la possibilité de faire de la publicité (YouTube, Facebook, Twitter, LinkedIn, etc.). Essayez avec un budget de 20 à 30 euros et vous verrez tout de suite de l’évolution.

Ne négligez pas Facebook

La plupart des internautes ont entendu parler de YouTube et savent qu’il s’agit du leader sur le marché des plateformes vidéo. Mais saviez-vous que Facebook est en train de le dépasser ? En 2014, le nombre de vidéos postées en moyenne par un utilisateur a grimpé de 75% et l’affichage des vidéos sur les fils d’actualités de 260% ! Il est courant aujourd’hui que l’internaute voit une vidéo lorsqu’il se connecte sur Facebook (facilité avec la mise en place de l’autoplay). D’ailleurs, 50% des utilisateurs actifs visionnent au moins 1 vidéo par jour. De plus, le réseau social a récemment publié que 100 millions de vidéos sont mises en ligne tous les mois sur sa plateforme. Un chiffre impressionnant qui montre que Facebook a encore de l’avenir devant lui, surtout lorsque des études récentes montrent que les interactions (commentaires, partages, favoris, j’aime, etc.) sont plus nombreuses sur Facebook que sur les autres réseaux sociaux.

Pensez à la mobilité des internautes

Lorsque que vous allez réaliser une vidéo, et quelque soit le mode de diffusion, pensez d’ores et déjà à la mobilité de votre audience ! Les internautes consultent de plus en plus Internet à l’aide de leur smartphone ou leur tablette lors de leurs déplacements, même lorsqu’ils sont courts. Pensez donc à réaliser de courtes vidéos (grand maximum 1 minutes 30 secondes) que vous pourrez ensuite intégrer dans vos publications sur les réseaux sociaux ou comme publicité vidéo. La mobilité est un élément à ne pas négliger surtout lorsque statistiquement, 65% des vidéos sur Facebook ont été regardé à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette. Rien ne vous empêchera par la suite de diffuser sur votre site web une vidéo de présentation plus longue de votre produit ou service.

Les grandes marques l’ont déjà bien compris et publient régulièrement de la vidéo. Pourquoi pas vous ?

Pour en savoir plus : http://www.socialbakers.com/blog/2335-facebook-video-is-now-bigger-than-youtube-for-brands

Entrepreneurs, misez sur la sécurité et la prévention des risques, vous serez gagnants !

La réglementation est claire et sans équivoque. Le Code du Travail impose au chef d’établissement de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs. Il doit notamment analyser les risques et mener des actions de prévention des risques professionnels, en formant le personnel et en mettant en place une organisation et des moyens adaptés. Et il a, soyons très clairs, une obligation de résultats et non de moyens ! Le cadre est posé.

Mais combien d’entreprises n’affichent pas les informations de sécurité pour chaque poste de travail ni les Fiches de Donnés de Sécurité associées pour les produits ? Combien n’ont pas les affichages obligatoires remplis ? Combien ne déclarent pas à la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) les procédés et substances susceptibles de déclencher des maladies professionnelles ? Combien de salariés ne portent pas les EPI (Equipements de Protection Individuelle comme les chaussures de sécurité, les bouchons d’oreille, les casques etc.) sur les chantiers ? Combien ont des produits mal stockés qui ne respectent pas les règles de compatibilité ? Et la liste pourrait s’étendre infiniment…

Comment expliquer de tels constats ? Face à une réglementation lourde, complexe, et contraignante, les entreprises ont tendance à subir plutôt qu’à agir ! Et de fait, la culture sécurité fait défaut en France, si l’on se compare à nos chers voisins Belges Anglais ou même Suisses…

Écoutons à ce sujet Jean-Marc Sacilotto, expert en la matière : fort d’une expérience de 10 ans dans la prévention en tant que responsable qualité et sécurité dans la sous-traitante nucléaire, il a aujourd’hui un œil aguerri d’expert et aucun risque ne peut lui échapper ou presque…Avec sa société Afairedepréventions qu’il a lancé il y a 1 an et demie, il mise sur trois missions clefs, la formation à la sécurité, l’évaluation des risques professionnels, et la formation des sauveteurs-secouristes. Sa cible : les TPE-PME dans tous les secteurs d’activité. Quand on sait que 30 % des entreprises n’ont pas encore réalisé leur document unique d’évaluation des risques professionnels pourtant obligatoire depuis 2001, on peut se dire que le marché est immense. « Oui, certes la réglementation est là, le document unique est un document écrit qui aide les chefs d’entreprise à mieux formaliser les risques présents dans l’entreprise et à engager des actions de prévention sur les risques professionnels prioritaires, mais les professionnels de l’accompagnement sur le secteur sont nombreux et les freins sont encore présents chez les chefs d’entreprise » nous assure Jean-Marc Sacilotto, passionné. Oui, la peur est bien ancrée, et la plupart du temps, les chefs d’entreprise ne voient pas l’intérêt et se braquent de suite. Seule solution, décoder la réglementation et l’appliquer intelligemment. C’est ce à quoi s’attelle Jean-Marc Sacilotto tous les jours.

Savoir prioriser les risques et rester pragmatique

C’est pourquoi, son accompagnement reste de fait adapté aux contraintes des TPE-PME et très pragmatique : « point ne sert de faire une usine à gaz, il faut prioriser les risques, et définir un plan d’actions concret, opérationnel et réaliste » nous confie Jean-Marc Sacilotto. Ce qu’il faut, c’est faire passer les messages sur les risques principaux et inciter à agir.

En général, le chef d’entreprise déploie 1 ou deux actions capitales mais guère plus. De toute façon, compte tenu des moyens de l’entreprise, il faut y aller pas à pas et poser les briques une par une. Point ne sert d’affoler encore plus le chef d’entreprise, il vaut mieux agir sur l’essentiel, avoir des résultats qui inciteront de fait à continuer la démarche et à la manager. Et oui, on ne sait gérer que ce que l’on sait mesurer, et en sécurité, il y a de quoi faire… Combien de chefs d’entreprise sont incapables de fournir le coût de leurs accidents de travail et de maladies professionnelles ?… Pour preuve, une entreprise de 100 personnes qui avait environ 20 accidents de travail par an ne se posait pas de questions et ne savait même pas que cela lui coûtait 200 000 euros par an ! Et que dire des coûts des absences ou du turn-over. Or il est un fait indéniable, « quand on se penche sur le sujet, on réalise assez vite qu’une politique de sécurité engagée et managée peut amener de sacrés résultats en termes de sécurité mais aussi en terme financiers ! » nous témoigne, convaincu, Jean-Marc Sacilotto.

Or aujourd’hui, la plupart du temps, les chefs d’entreprises s’arrêtent au Document unique pour caler à la réglementation et se donner bonne conscience ! D’après les dires de Jean-Marc Sacilotto, sur les 70 % des entreprises qui ont réalisé leur document unique, seule la moitié met en place des actions et suit le document. Du « one shot » donc, qui s’explique par les urgences du quotidien, la sécurité repassant très vite au troisième voire au quatrième plan, alors qu’elle est essentielle. La sécurité devrait faire partie de la culture de l’entreprise et de la façon de travailler : sans EPI, pas de mise au travail possible. Point.

Idéalement dans une démarche de prévention des risques, les salariés doivent être mobilisés au maximum : qui d’autre que le salarié lui-même peut mieux connaître la réalité de son poste de travail et des risques auxquels il est soumis ? Et puis pour le mobiliser sur le plan d’actions, mieux vaut qu’il soit partie prenante.

Mais bien souvent sur le terrain, la réalité est tout autre… « Les dirigeants ont peur et manquent de transparence, ils ont peur de mobiliser leurs salariés, donc le travail sur le terrain est parfois complexe à mener » nous rapporte Jean-Marc Sacilotto. Un travail qui demande donc de la rigueur et de l’adaptation. Et Jean-Marc Sacilotto d’insister « Les pistes d’actions pertinentes sont la plupart du temps dans la tête des dirigeants et des salariés mais il n’est pas toujours évident de les faire émerger. » Parfois-même, les chefs d’entreprise font de la rétention, et ne relatent pas tous les accidents ou presqu’accidents qui ont eu lieu sur le site : et c’est vraiment dommage car une part des situations dangereuses et des événements dangereux peuvent être identifiés à postériori en les analysant de façon pertinente ! Même si idéalement, il faut miser sur les actions préventives plutôt que les actions correctives (à postériori). D’ailleurs, avec Jean-Marc Sacilotto, tous les risques sont passés au crible, mais Jean-Marc sait les aider à mettre le doigt là où ça fait mal, à focaliser sur les risques qu’ils ne connaissent pas ou qu’ils ne veulent tout simplement pas voir, volontairement ou inconsciemment d’ailleurs. Le maître mot c’est la priorisation, et l’appropriation. Or la plupart du temps, les documents uniques finissent dans un tiroir ! Aucun intérêt dans ce cas car le document et les actions qu’il préconise ne sont pas appropriées par le chef d’entreprise et ses salariés !

Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, l’écrit a tout de même de belles vertus, qui ne sont pas à négliger dans un pays comme le nôtre ultra réglementé et procédurier.

Un écrit nécessaire pour responsabiliser chacun 

Certes, les PME fonctionnent en culture orale donc point ne sert de faire une usine à gaz mais le fait de formaliser permet d’agir sur deux leviers.

Tout d’abord, cela permet de sécuriser le chef d’entreprise, de fait responsable civilement et pénalement devant la loi. Les coûts d’un accident du travail peuvent se chiffrer à des milliers d’euros, un accident mortel pouvant même monter jusqu’à 300 000 euros sans parler de l’horreur du drame humain que cela occasionne, et il faut savoir que le chef d’entreprise paye sur son patrimoine personnel les dommages et intérêts. S’il ne peut fournir toutes les preuves des actions mises en place, il sera de fait attaqué pour « faute inexcusable ». Une faute inexcusable étant reconnue quand le chef d’entreprise ne pouvait ignorer les dangers : pour décoder de façon simple, ceci veut dire que le chef d’entreprise doit tout faire pour prouver sa bonne foi et montrer qu’il a identifié les risques et agit en conséquence ! Le document unique a donc une importance capitale, et toutes les actions menées doivent être tracées. Et le fameux port des EPI en est une preuve irréfutable : si le chef d’entreprise ne peut prouver par écrit qu’il avait pris toutes les mesures pour faire porter ces équipements de protection, il peut clairement être mis en cause mais s’il prouve qu’il avait inscrit le port des EPI dans le contrat de travail, dans les fiches de poste et dans les affichages, il a plus de chance d’en sortir indemne !

Avec cet exemple, j’en viens au second levier qui est de responsabiliser les salariés : écrire ce fameux document unique permet très clairement de les responsabiliser : n’oublions pas que le code du travail précise bien que les salariés sont responsables de leur sécurité et de celles des autres « La faute inexcusable du salarié est certes un cas rare mais elle est de plus en plus reconnue en France » nous assure Jean-Marc Sacilotto.

« Les salariés doivent prendre soin de leur capital santé et ils ne prennent pas toujours la mesure des risques qu’ils prennent chaque jour » renchérit Jean-Marc Sacilotto. Quand un accident arrive, l’assurance maladie paye puis au bout de 6 mois, l’entreprise est obligée de licencier le salarié déclaré inapte et qu’elle ne peut pas toujours reclasser… Et que se passe-t-il au final ? Le salarié attaque aux prudhommes ! Une perte pour tous au final…

Ce n’est pas étonnant nous dit Jean-Marc, « Les salariés et les gens en général ont bien du mal à prendre la mesure du risque, à l’accepter et surtout ils ont tendance à s’y habituer…Combien de fois n’entend-on pas, mais je fais comme cela depuis des années, et il ne m’est rien arrivé, jusqu’au jour où …»Certes, le risque zéro n’existe pas, « mais la réglementation est nécessaire, il faut des règles et des gardes fou, rien que si l’on prend l’exemple de la route, sans réglementation nous roulerions très certainement à 110 voire 130 » nous dit Jean-Marc Sacilotto. Convaincu cette fois ? On espère mais il y a encore beaucoup de chemin…

Des lacunes récurrentes sur le terrain

Oui, certains salariés peuvent accéder à des compteurs électriques sans habilitation, ou conduire des chariots élévateurs sans autorisation. Incroyable, non ? Et comment réagir quand Jean-Marc raconte qu’une des entreprises qu’il a accompagnées en 2014 a encore en sa possession un harnais de sécurité qui date de 2002 ! On ne peut qu’être ébouriffé… certes, il n’a jamais servi mais quid de la date de péremption, de l’usure des fibres etc. ?

Soyons clairs, une organisation souvent défaillante et une méconnaissance de la réglementation sont la plupart du temps à l’origine des accidents. Rendez-vous compte que sur 18 millions de salariés, il y a 38 millions de jours d’arrêts de travail en France (source INRS) ! Et 1000 morts par accident du travail ou maladie professionnelle par an ! Mais c’est tout simplement inacceptable ! Ce sont 1000 morts de trop. Comment peut-on aller au travail et risquer sa vie ?

Et ne vous méprenez pas, tout le monde est concerné, même un cabinet d’experts comptables… Dire que certains envoient leurs salariés se déplacer en clientèle sur leurs assurances personnelles et qu’ils ne sont pas couverts en cas d’accident de la route, on croit rêver ou plutôt vivre un mauvais cauchemar.

Et même des activités qui ne paraissent pas dangereuses à priori peuvent avoir des risques : j’en veux pour preuve avec ce magasin de chaussure qui possède un escalier pour descendre à la cave sans rambarde et sans lumière. Un des salariés a eu un accident dans cet escalier et la société a dû verser des dommages et intérêts au salarié très importants ! Et pourtant à priori, l’activité n’était pas dangereuse ! Eh bien, rendez-vous compte, 4 ans après cet accident, il n’y a toujours pas de lumière ni de rambarde !… Comme quoi, certains ne tirent pas les leçons. Mais rassurez-vous d’autres en font une force et une réelle valeur ajoutée pour leur entreprise, au-delà de la responsabilité qui leur incombe. D’ailleurs, Jean-Marc se veut rassurant sur ce point, « en formalisant par écrit toutes les actions déjà mises en place, on se rend compte qu’il y a déjà des choses en place et ressortir le positif permet d’entraîner la dynamique ». Donc restons optimistes !

Comment en faire une force plutôt que subir

Soyons clairs, je ne dis pas que la réglementation va empêcher les accidents, le risque zéro n’existe pas ! Autrement dit, si on prend l’analyse des résultats, une entreprise qui a 0 accident n’a pas pour autant une bonne politique mais si elle a beaucoup d’accidents, c’est certain qu’elle n’a pas une bonne politique sécurité.

En tout cas, la réglementation a le mérite de poser les bonnes questions et bien appliquée et contrôlée, elle permet de réduire les risques tout simplement !

Et oui, il faut l’appliquer intelligemment, car mettre des Fiches de Données Sécurité illisibles de 16 pages à un poste de travail n’a pas grand intérêt, il vaut bien mieux extraire les principales consignes sur les dangers, et former les salariés sur les bonnes façons d’utiliser, de stocker le produit et surtout pour savoir comment réagir en cas d’accident ! Je connais un salarié qui s’est projeté un produit acide dans l’œil et qui, formé aux consignes, a su réagir rapidement en se mettant de l’eau claire pour se rincer !

De toute façon, il est évident qu’anticiper a beaucoup de vertus : cela coûte moins cher et le personnel est plus respecté et motivé, l’absentéisme diminue, le turn-over aussi et l’organisation est améliorée.

Écoutons à ce sujet Sylvain Carmine, dirigeant de la société Carmine SA, une entreprise de 30 personnes spécialisée dans le bâtiment, la valorisation de patrimoine et le ravalement de façades, « En 1995, confrontée à de fortes difficultés financières, nous nous sommes résolus à analyser en détail notre taux d’accident du travail et le constat fut plus que sidérant… Notre coût d’accident du travail représentait 15 à 20 % des coûts de production ! Et rien que sur l’année 1995, sur 189 personnes, nous avions eu 57 déclarations d’accidents du travail. Un véritable gouffre financier ».

Partant de ce constat, la Direction décide alors de se lancer dans une analyse plus profonde des risques et décide de mettre les bouchées doubles pour redresser la barre, elle se lance alors dans un intense programme de formations, formations aux risques professionnels, formation aux gestes et postures, formation en hygiène et sécurité, et instaure des primes incitatives à la prévention. Mais au-delà de ces actions préventives et correctives, il leur fallut aussi engager un bras de fer avec certains salariés pour démêler le vrai du faux et faire la part des choses entre les accidents bien réels de fait et les autres…Écoutons à nouveau Sylvain réagir à ce sujet, « Un certain nombre d’accidents du travail étaient contestables, certains salariés pouvaient même aller jusqu’au faux témoignage ». Et oui, rien n’est jamais si simple dans le monde de l’entreprise, chaque partie devant quelque part faire son autocritique. Mais l’entreprise Carmine a su rester ferme et humaine ; en misant sur un nouveau cap et en se posant les bonnes questions organisationnelles, elle réussit finalement à prendre le tournant ! Et quel tournant ! 31 mois sans Accident du travail, c’est un sacré résultat, surtout dans le secteur du bâtiment.

Si l’on s’intéresse à l’absentéisme, l’entreprise tourne aujourd’hui autour de 2 jours par personne et par an, quand la moyenne du secteur affiche 10 jours par personne et par an. Le turn-over est quasi nul, et toute cette démarche s’inscrit dans une démarche plus globale et cohérente d’amélioration des conditions de travail : système de prévoyance, mutuelle abondée à 75 % par l’entreprise (instaurée bien avant la loi), tickets restaurants, chèques cadeaux, etc. sont proposés aux salariés… pas mal pour une petite entreprise de bâtiment !

Et oui, la démarche de prévention des risques professionnels est d’autant plus crédible qu’elle s’inscrit dans une démarche globale, une vision que les chefs d’entreprise ont encore du mal à avoir. « Poser un nouveau regard et mettre de nouvelles lunettes suppose d’accepter de se remettre en question » nous dit Sylvain Carmine. Et pourtant, c’est que de cette façon-là que l’entreprise peut avancer et allier économie et performance sur tous les plans ! Et pour ce faire, il faut rester pratico-pratique et mettre en place des actions concrètes, Sylvain Carmine nous en préconise 3 : « quand on sait que dans le bâtiment le taux d’accidents du travail peut devenir rapidement la charge principale, et que la faute inexcusable de l’employeur est de plus en plus reconnue au tribunal, je ne peux que conseiller au chef d’entreprise de se lancer dans une démarche gagnante à coup sûr : réaliser le document unique, et le mettre à jour, instaurer une délégation de pouvoir qui permet au chef d’entreprise qui ne peut pas être présent sur le chantier de donner à une personne l’autorité, les compétences et les moyens d’agir et de rectifier le tir, et s’assurer que l’entreprise est assurée contre la faute inexcusable, car en cas de reconnaissance de cette faute, les indemnités peuvent être prises sur les deniers du chef d’entreprise ». Et de fait pour mener toutes ces actions, l’entreprise n’est pas seule. L’OBBPTP (organisation professionnelle du BTP) est un précieux allié mais les assurances aussi et on y pense que trop peu… Il suffit juste pour cela de poser un autre regard sur eux, et de les voir comme de précieux partenaires et non pas uniquement comme de simples fournisseurs ou pire encore comme un unique poste de dépense. Sylvain Carmine nous le confirme d’ailleurs « sans notre assurance SMA BTP, nous n’en serions pas là, ils nous ont toujours soutenu, et prodigué formation et assistance ». Sans parler de la CARSAT (ex CRAM) qui leur a permis de différencier leur taux de cotisation accident de travail en fonction des branches de l’entreprise, les taux d’accidents du travail n’étant pas les mêmes en atelier, sur chantier ou dans les bureaux, « l’entreprise peut économiser jusqu’à 3 à 5 % de la masse salariale avec cette approche différenciée » conclue Sylvain Carmine. Une sacré démarche donc ! Qui vient d’ailleurs d’être récompensée par deux prix, le prix d’excellence sur la qualité, la sécurité et la prévention des risques professionnels remis par la SMA BTP et le prix de la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) remis par Chef d’entreprise pour sa 8ème édition…

Les politiques de prévention constituent donc un domaine d’investissement très rentable, y compris sous un angle purement financier, la majorité des études démontrant qu’un euro investi dans les politiques de prévention génère en moyenne une économie de coûts pouvant atteindre 4,81 euros…Une étude de l’OPPBTP montre d’ailleurs un rapport coût-bénéfice de 2 et montre que la grande majorité des actions rapportent plus qu’elles n’ont coûté ! Mieux, le retour sur investissement se chiffrerait à une année et demi en moyenne ! Pour plus d’informations sur les impacts financiers d’une politique en santé-sécurité du travail, vous pouvez vous référer à l’article suivant, http://managementrse.blogspot.fr/2014/11/sante-et-securite-au-travail-3-bonnes.html?m=1

Convaincu cette fois ? Allons maintenant compléter les bons petits tuyaux qui peuvent vous faciliter la démarche et dont Sylvain Carmine nous a donné un avant-goût…

Les bons petits tuyaux

Tout d’abord, il faut penser aux OPCA qui peuvent prendre des formations en charge ou à la CARSAT (ex CRAM) qui peut proposer des formations gratuites. Il y aussi les experts qui sont là tels que Jean-Marc Sacilotto de la société Afairede préventions, il est motivé et compétent, alors n’hésitez pas à faire appel à lui…

Mais les aspects juridiques sont aussi à prendre en compte. Autrement dit, pensez à vérifier que votre contrat d’assurance est bien adapté aux risques encourus. Et n’oubliez pas d’étudier aussi avec votre assureur la possibilité de diminuer le coût de vos polices d’assurance grâce au système de la gestion de la sécurité mis en place.

Il faut aussi savoir se renseigner auprès des avocats, qui peuvent vous aider à rédiger vos contrats de travail, votre Règlement intérieur, etc…; et surtout n’oubliez pas la bonne astuce dans les contrats d’assurance, où il existe un coût de protection juridique ! Des avocats sont mis à votre disposition gratuitement, alors utilisez-les !

Pour conclure, entrepreneurs, dès que vous avez 1 salarié, vous êtes concerné ! Alors misez sur la sécurité et vous serez gagnant sur tous les plans : humain, organisationnel et financier ! 2 maîtres mots pour vous aider : du GBS (Gros Bon Sens) et du pragmatisme !

Comment réussir sa campagne Adwords ?

Mener une campagne Adwords reste relativement simple. Mais comment gagner des clics sans faire trop d’efforts ? Cette campagne est-elle rentable ou non ? Notons que la concurrence est très rude sur la toile, donc avant de fixer une stratégie, définissez les objectifs, tout en gardant à l’esprit que le but demeure de maximiser les visites qualifiées sur votre site.

Être en tête dans la liste ?

Vous n’êtes pas forcément obligé d’être présent dans la tête de la liste des résultats du moteur de recherche de Google. Si votre budget est élevé, vous pourriez vous le permettre, mais dans le cas contraire, abstenez-vous en car cela peut rapidement représenter un budget conséquent. L’essentiel demeure de figurer dans les premières pages car un internaute qui désire vraiment acheter un produit aura tendance à penser implicitement que les prix des produits qui y seront proposés seront plus chers. D’usage, un internaute fera toujours un comparatif avant de se décider (prix, marque, qualité…) et consultera donc plusieurs sites. Les internautes, qui cherchent seulement des informations, entrent sur le premier site proposé. La position idéale pour vendre un produit peut donc se révéler être à la 5ème ou à la 6ème place.

Veiller à la qualité de l’annonce 

Faites attention à la qualité de vos annonces. Elles doivent être en cohésion avec la page de destination pour attirer les clients et répondre à leurs attentes. Les mots-clés doivent être présents dans le contenu. Les annonces qui manquent de qualité sont triées par Google et sont très peu diffusées (uniquement pendant les heures creuses). Si vous rencontrez des difficultés avec l’insertion des mots-clés et son rapport avec l’annonce, il peut se révéler plus prudent de faire appel à un rédacteur web ou un expert du SEO.

Le choix des mots-clés

Les mots trop généraux sont à éviter et il vous faut choisir des mots-clés ciblés. Le prix d’un mot-clé qui est peu concurrentiel est d’environ 0,10 euro par clic. A noter que pour avoir une position plus favorable, un site paye environ en moyenne de 0,15 à 0,25 euro par clic. Ce chiffre augmente de 1 ou 2 euros pour les mots plus concurrentiels comme « bourse » ou « vacances » et il peut atteindre 4 ou 8 euros au maximum. Notons tout de même que le coût à payer pour les mots-clés diminue en fonction du nombre de clics que vous obtenez. La bonne technique à adopter est de ne choisir que peu de mots clés, mais de bien les cibler. Cela vous permettra d’attirer les internautes qui sont vraiment intéressés par votre produit.

Tester la campagne

Beaucoup d’annonceurs n’effectuent pas ce test qui est pourtant très important pour la réussite de votre campagne. Tous les sites y ont pourtant le droit avant de mettre la campagne en marche. Il vous permet de tester votre qualité rédactionnelle ainsi que de vos mots-clés. Le nombre de nouveaux sites inscrits dans Google Adwords ne cesse d’augmenter et se démarquer devient de plus en plus difficile. Faites une veille permanente de vos concurrents, analysez ce qu’ils font et améliorez ce qui peut l’être.

Ces idées de business qu’on aimerait avoir

Beaucoup de créateurs d’entreprises savourent aujourd’hui la réussite, tandis que d’autres sont sur le point de fermer leur porte. Une bonne gestion de l’entreprise, la présentation d’un bon produit au bon moment ou une adaptation dans l’environnement du marché, nombreux sont les facteurs qui peuvent conduire une entreprise à la réussite !

Proposer un produit original pour se démarquer de la concurrence : cas d’Afrimarket

Beaucoup de banques et d’opérateurs effectuent le transfert d’argent sous plusieurs formes : virer l’argent dans le compte bancaire de la personne ou le lui transmettre en cash. Afrimarket a su exploiter les failles constatées dans les entreprises qui œuvrent dans le même domaine.

Cette entreprise propose un transfert d’argent sous forme de bons d’achat pour des produits de consommation indispensables quotidiennement. Ce service est valable en Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Togo ou au Bénin. Le projet facilite la gestion d’argent des consommateurs, mais favorise également la vente des partenaires, ce qui permet à l’entreprise de proposer un coût de transfert très faible de 5 %. Depuis sa création en 2013, la société enregistre plus de 25 000 clients et ce chiffre ne cesse de s’accroître avec une augmentation des flux de 50 % par mois. Des projets d’extension sur toute l’Afrique sont aujourd’hui en cours.

Tirer une idée de vos expériences : cas de Costockage

Les créateurs de Costockage ont eu l’idée de créer cette entreprise après un séjour en camping. Ils ne savaient pas où poser leurs matériels, c’était aussi simple que ça. Costockage est une entreprise de garde meuble entre particulier grâce auquel les clients peuvent déposer leurs meubles dans des espaces comme des greniers, caves ou pièces inutilisées. Ils en proposent dans toute la France. Le concept leur a permis de prospérer dans le secteur du self-stockage. Ils possèdent aujourd’hui plus de 50 000 mètres carrés de stockage et séduisent quelques centaines de locataires. Ils envisagent aujourd’hui une expansion dans les 50 villes les plus prospères de France.

Répondre au besoin du marché : les cigarettes électroniques proposées par Clopinette 

Les cigarettes électroniques sont très demandées aujourd’hui par les fumeurs grâce aux nombreux avantages qu’elles offrent. Le créateur n’a pas eu besoin de beaucoup d’argent pour élargir son marché grâce à la franchise. Depuis la création de ses boutiques en 2011, ils n’ont cessé d’accroître le nombre de leurs enseignes. Aujourd’hui, l’entreprise possède 85 boutiques dont les 65 en franchise. Grâce à cette technique, la société Clopinette est le premier fournisseur de cigarette électronique en France. Les créateurs s’implantent aujourd’hui en Russie et en Belgique.

Entrer dans un marché pas encore ouvert : le bio pour les enfants 

Les produits bios sont connus pour assurer la bonne santé des consommateurs, cependant, personne n’avait eu l’idée de donner des plats bios aux petits nourrissons. Cette idée a permis à la société « Good Goût » d’accroître son entreprise et d’arriver à leur place actuelle. Quelques mois seulement après la création ses plats, ils sont recommandés par de nombreux magasins bios. On peut aujourd’hui trouver leurs plats dans toutes les grandes enseignes comme Géant, Auchan, Carrefour, Casino ou encore Franprix. Et ce marché ne cesse de s’accroitre. Depuis sa création en 2010, la société triple chaque année son chiffre d’affaires.

Pourquoi l’entretien professionnel est-il une procédure obligatoire ?

Suite à l’établissement de la loi sur la formation professionnelle ainsi que la loi sur le compte personnel de formation de chaque salarié, depuis le 1er janvier 2015, toutes les entreprises doivent faire passer un entretien tous les deux ans à son personnel. Pendant cet entretien, l’évolution professionnelle du salarié sera évaluée.

Le déroulement de l’entretien

Selon la loi, tous les salariés d’une entreprise doivent passer tous les deux ans un entretien professionnel effectué par son supérieur ou par le responsable RH. L’entretien n’est pas basé sur l’évaluation des travaux effectués par le salarié, car il ne doit pas ressembler à l’évaluation effectuée par les entreprises tous les ans. L’entretien est plutôt centré sur l’évolution professionnelle du salarié dans son domaine de qualifications ainsi que d’emploi. Cet entretien est également obligatoire lorsqu’une personne entre à nouveau dans l’entreprise suite à un congé maternité, un congé de soutien familial, un congé parental d’éducation, un congé sabbatique, un congé d’adoption ou une période de mobilité volontaire sécurisée.

La nécessité de l’entretien

L’entretien est désormais exigé dans le but de veiller à ce que les employés possèdent toujours une place qui convienne à ses capacités. Il donne la possibilité aux salariés de pouvoir évoluer aussi bien au niveau des compétences qu’au niveau du salaire qu’ils touchent. De ce fait, l’entretien permet aux salariés de partager leurs dispositions professionnelles, leurs perspectives d’évolution ainsi que leurs envies de formation. Les participants à l’entretien peuvent également chercher ensemble un projet de formation qui permettra l’évolution professionnelle du salarié. Du côté de l’entreprise, l’entretien lui permet de définir plus facilement la formation qu’il donnera à l’employé. Aussi, grâce à ces entretiens, l’entreprise partagera plus facilement les prochaines tâches à ses employés. Cette évolution mobilisera la motivation de l’employé et le poussera à perfectionner son travail pour obtenir l’évolution maximum qu’il peut atteindre dans son domaine.

Ce qui doit résulter de l’entretien

Il faut que l’entretien se distingue des autres évaluations effectuées tous les ans au sein d’une entreprise. Pour veiller à cela, une évaluation tous les 6 ans est réalisée pour vérifier que le salarié a effectué cet entretien professionnel tous les deux ans. Ensuite, il faut voir s’il a reçu des formations pendant cette période, s’il a progressé au niveau salarial ou au niveau de sa position dans l’entreprise. Des vérifications des certificats de formation sont également établies pendant ce temps. Dans le cas du non-respect de cette loi, le salarié bénéficiera d’un abondement de 100 heures, voire même de 130 heures pour les employés qui ne travaillent qu’à temps partiel. Concernant l’entreprise concernée, elle versera la totalité de la somme équivalant à cette durée à l’OPCA. Toutes les entreprises possédant un nombre de salariés inférieur à 50 sont touchées par cette loi. Dans le but de permettre aux organismes compétents d’effectuer des vérifications, tous les entretiens doivent déboucher sur des supports écrits type compte-rendu ou grille de synthèse. Le salarié concerné peut réclamer la copie de ce document.

Business et écologie, une bonne idée ?

Partout dans le monde, de plus en plus de personnes, d’organismes et d’entreprises développent des produits liés à l’écologie. Certains trouvent des idées ingénieuses en associant l’écologie au business et le terme écobusiness s’est répandu. Voici quelques idées de l’étranger qui peuvent être transposées en France.

Une sacoche solaire

Créée par l’américain Reware, la sacoche solaire a reçu le prix environnemental de l’innovation. Ces sacoches énergétiques permettent de recharger les batteries de vos appareils électroniques grâce à un chargeur solaire de 6 Volts. Vous pouvez recharger votre téléphone en moins de quatre heures, en plein soleil. Une version 12 Volts a été lancée pour 275 dollars et 6 Volts.

Le green pizza

Après la pizza sans sauce tomate, la pizza verte vient faire son apparition. Il ne s’agit pas d’une couche d’épinards sous de la mozzarella, mais plutôt d’un mode de livraison et de production qui la rendent green. Des ingrédients bios, une cuisson à l’énergie éolienne et une livraison à domicile par véhicule hybride. Un concept plutôt innovant.

Ecolotel

Le concept d’écolotel vient du modèle écolo à la scandinave. La chaîne hôtelière suédoise Scandic a pris le pari de faire en sorte que ses chambres soient construites à 97 % au moyen d’éléments recyclables. De la réduction sur les usages de produits d’entretien chimiques à la carte magnétique en bois, tout a été repensé pour que la filiale du groupe Hilton reçoive l’écolabel « The Sawn ». Des chambres d’hôtes ou des gîtes écologiques avec repas bio pourraient ainsi être lancés. Une idée encore inexploitée en France.

Le design écolo

Le gagnant du design écologique pour cette année est Showa Shell Solar. Mais il ne s’agit pas de rivaliser avec ce fabricant de toits solaires japonais pour pouvoir se lancer dans le business vert. Retravailler le design de produits de la vie quotidienne ou industriels pourrait vous permettre d’inscrire votre projet au Good Design Awards. Une manière de vous faire connaitre et d’entrer par la porte de l’« écobusiness ».

Auto éco-impact

Fiat a lancé un programme Ecodrive en partenariat avec Microsoft. Un programme qui a pour fonction de recueillir des informations concernant votre mode de conduite grâce à un logiciel aménagé à bord d’une voiture. Une réalisation assez improbable, certes, mais pourquoi ne pas proposer une licence à Microsoft et installer une solution particulière sur la flotte de véhicules des grandes entreprises françaises?

Déménagement, des boites qui cartonnent

Earthfriendlymoving est une société californienne qui propose aux déménageurs particuliers la livraison de boîtes en plastique pour remplacer les cartons traditionnels. Ces boîtes en plastiques recyclées sont à la fois empilables, légères, solides et de tailles différentes. Plus pratiques et écologiques, elles connaissent un véritable succès. Elles sont conçues pour empaqueter les affaires afin qu’après que le déménagement, la société puisse les récupérer et les revendre à d’autres clients. Apparemment, aucune société n’aurait encore lancé ce type de business en France.

2015 : tendances et business

Que vous ayez une entreprise à développer ou un projet à réaliser, la connaissance et le suivi de votre marché restent indispensables pour atteindre vos objectifs. Malgré la crise qui persiste, de nombreux dirigeants ont pu sauver leur entreprise en sachant prendre en compte les tendances, mais le temps passe et ces dernières changent. Pour réussir, les entrepreneurs doivent chercher des stratégies toujours plus innovantes. Voici quelques tendances et business 2015 prévisionnelles qui pourront vous inspirer pour vos futurs projets.

La priorité à la santé

Les Français se préoccuperont de plus en plus de leur santé, du bien-être et de la remise en forme. Les entrepreneurs les plus avisés en profiteront pour proposer des produits qui favorisent la santé de leurs consommateurs, qui lui protège contre telle ou telle maladie ou qui développe leur bien-être.

L’écologie au centre des préoccupations

L’écologie demeure également un domaine qui intéresse le monde. Sur deux produits, le consommateur choisira celui qui protège l’environnement, que cela soit par la composition du produit, l’emballage, la conservation ou le transport.

Le pouvoir des réseaux sociaux persiste

Même si la proximité est une tendance de l’année 2014 et persistera toujours pendant l’année 2015, l’essor des réseaux sociaux n’est pas à négliger. Les entreprises se serviront du web pour être paradoxalement plus proches de leurs clients. Aussi, ils devront les maîtriser et être très efficaces afin de provoquer le premier achat. Profitez de cette tendance, car les réseaux sociaux vous permettent de réduire les coûts d’acquisition et d’obtenir des retours du client en temps réel.

La récompense d’achat de produit

Pour être plus compétitif et apporter un plus, vous pouvez récompenser les clients les plus actifs. On peut citer l’exemple d’une réduction pour une consommation dépassant un prix fixé, un cadeau ou une remise. Les clients prendront en compte le prix des produits et les avantages financiers. Si un client satisfait peut être votre meilleure source d’acquisition de nouveau client, un client insatisfait peut s’avérer une véritable source de critiques notamment sur les réseaux sociaux.

Un service plus aisé

Les livraisons à domicile, les ventes de lingeries ou des produits cosmétiques à domicile qui facilitent la vie des consommateurs se sont beaucoup développées cette année, mais les entrepreneurs devront encore améliorés leur processus cette année. On s’attend à des services encore plus innovants qui facilitent encore plus la vie de ses utilisateurs. Les enseignes doivent faire de leur mieux pour faciliter l’achat en magasin tout comme à distance : un design irréprochable, une expérience enrichie ou un suivi amélioré de la livraison.

Une location entre particuliers et professionnels

Les sites et les blogs ont favorisé les échanges entre particuliers que ce soit pour la vente entre eux ou la location. Cette tendance devrait se confirmer dans les domaines plus professionnels pendant l’année 2015. Les économies réalisées devraient inciter les acheteurs à faire davantage appel à la location.