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Si un marché fonctionne en France, doit-on penser à le lancer immédiatement aux États-Unis ?

Beaucoup de start-up françaises, fortes de leur succès dans l’hexagone, entreprennent de se développer sur le marché américain. Bénéficiant d’une image attractive en termes de fiscalité et pour les levées de fond, les États-Unis apparaissent souvent comme un eldorado très prisé. Mais quelles sont les conditions pour réussir à conquérir le marché américain ? Que faut-il considérer afin d’éviter un échec qui peut s’avérer coûteux ?

Les États-Unis : un marché dont il faut connaître les atouts et les risques

Le succès d’une start-up en France n’est pas reproductible de manière mécanique aux Etats Unis. C’est un peu l’enseignement que l’on peut tirer de l’arrivée des conférences de Failcon, un rendez-vous des entrepreneurs qui viennent parler en public de leurs échecs. L’évènement s’est déroulé dans plusieurs villes françaises. A de nombreuses reprises, l’attraction parfois illusoire pour la Silicon Valley a été mentionnée.

 A Grenoble, Martin Génot, investisseur et entrepreneur, a évoqué sa société, Inspirationnal Stores, dont le modèle original fondé sur du commerce en ligne s’est avéré dysfonctionnel. Malgré une levée de fond importante, l’entreprise n’a pas pu percer. Elle a dû changer son business model et se restructurer pour partir sur de nouvelles bases. Les raisons de l’échec sont multiples : des difficultés propres à l’implantation à l’étranger (fiscalité, droit social, mode de vie sur place) aux difficultés propres au projet (contraintes et limites mal définies).

Les États-Unis attirent pour la facilité de trouver des financements grâce aux fonds de capital-risque, largement plus développés outre atlantique, et pour une fiscalité avantageuse. Et pourtant, ces facilités peuvent aussi constituer un piège : elles s’accompagnent d’une concurrence accrue qui nécessite une compétitivité plus importante. Dans ces conditions, on ne peut que conseiller de se faire aider, et pour cela, des dispositifs sont mis en place pour les jeunes start-up françaises.

De nombreux programmes d’aide à l’implantation

De nombreux systèmes d’aides aux jeunes entreprises existent en France. Citons par exemple le programme Netva (New Technology Venture Accelerator), pour lequel un jury franco-américain sélectionne une vingtaine de jeunes start-up qui recevront une aide gratuite pour s’implanter en Amérique. Plusieurs start-up dont le chiffre d’affaire ne dépasse pas quelques millions d’euros ont ainsi pu bénéficier d’une aide ciblée, très utile pour se constituer un carnet d’adresse aux États-Unis et pour développer leurs connaissances de son marché. Parmi ces entreprises, on retrouve par exemple Mathym (secteur des nanotechnologies) ou Otosense (logiciels)…

Du côté des acteurs institutionnels, de jeunes entrepreneurs peuvent bénéficier de l’expertise de la Banque Publique d’Investissement (BPI). Cette année, huit start-up ont été sélectionnées pour dix semaines d’immersion dans le milieu dynamique de la Silicon Valley. Des rendez-vous importants ont été programmés avec de potentiels gros clients. Netva a déjà connu un succès certain l’année dernière, car 6 des 8 start-up participantes ont signé des contrats aux Etats-Unis et y poursuivent désormais leur implantation.

En somme, si le marché américain comporte ses risques, il offre aussi des opportunités essentielles au développement d’une entreprise. Véritable foyer d’innovations, s’y implanter peut rapporter beaucoup à une jeune start-up, à condition que cela soit fait avec intelligence, où le bon dosage entre appétit pour le risque et prudence sera crucial pour une réussite durable.

Ces idées de business qui vont (vraiment) changer le monde

On ne compte plus les révolutions qui changent nos modes de vie et transforment notre travail : qu’elles soient numériques, écologiques, biotechnologiques ou encore robotiques… De nombreux domaines sont touchés par des innovations qui font évoluer notre économie et notre société, construisant jour après jour un avenir radicalement différent. Quels secteurs d’activité sont à l’œuvre dans ces nouvelles dynamiques historiques ?

1. Impression des pièces jointes en 3D

Au sein du fourmillement d’innovations à même de changer radicalement notre économie, l’impression 3D fait de plus en plus parler d’elle. La plupart des secteurs industriels sont ici concernés par la possibilité de concevoir et commander par ordinateur l’impression de nombreuses pièces qu’il suffira ensuite de monter. Au début de cette année 2015, des astronautes à bord de la Station Spatiale Internationale ont pu ainsi imprimer en orbite un outil mécanique dont les schémas leur avaient été envoyés par mail, depuis la surface terrestre : une prouesse qui a de l’avenir !

2. Aux portes de l’intelligence artificielle

Une autre révolution se prépare aussi du côté de l’informatique, par les progrès incessants réalisés en direction de l’invention d’une intelligence artificielle. Tous les géants de l’internet s’y emploient : Google, Facebook, Amazon, mais aussi de très nombreux laboratoires autour du monde (par exemple à Grenoble, en France). On n’obtiendra pas de robot conscient de lui-même si facilement, les progrès en la matière se faisant graduellement. L’ampleur des changements induits ici se mesure à celle des fantasmes et des peurs qu’ils génèrent : des questions éthiques fondamentales se poseront sur la route de ses innovations.

3. Les énergies renouvelables à la conquête du monde

On ne les présente plus, tellement elles font l’objet d’attentes et d’espoirs multiples. Mais qui dit électricité solaire, dit aussi machines électriques, lesquelles peinent à émerger dans les transports. C’est pour se débarrasser des carburants fossiles que le fabricant américain Tesla a pu concevoir les véhicules électriques les plus rentables et les plus performants à ce jour. Convaincu de son modèle économique, son PDG, Elon Musk, va jusqu’à offrir publiquement ses brevets, dans l’idée de faire naître des concurrents pour diminuer les coûts et encourager ce secteur naissant !

4. La finance coopérative pour soutenir une économie plus juste

C’est un secteur à forte croissance dont on ne parle pas souvent et c’est dommage. Car il tend à redistribuer de manière plus citoyenne la richesse par une gestion transparente de l’activité bancaire. Représenté en France par le  » Crédit Coopératif  » ou la « Nef, il s’agit d’investir l’argent du client dans des activités qui obéissent à des exigences environnementales et sociales précises et connues. Ici, le client et son banquier s’associent au-delà de la relation commerciale, dans un engagement commun pour soutenir un secteur d’activité ou une association humanitaire.

5. Possibilité de vivre bientôt dans l’espace ? 

SpaceX, Orbital Science, Boeing, Virgin Galactic, Sierra Nevada Corporation, EADS Astrium… La liste des start-up et des entreprises investissant dans l’espace est devenue très longue en quelques années. La réduction des coûts d’accès à l’orbite prépare une révolution sur le moyen terme et dont on ne parle que trop peu. L’homme dans l’espace, c’est pour bientôt, et ce ne sera pas que l’affaire de quelques touristes fortunés. Elon Musk, également président de SpaceX, affirme vouloir fonder une cité d’un million d’habitants sur la planète Mars d’ici deux décennies. Une ambition qui témoigne de l’importance que va prendre l’espace ces prochaines années, de la colonisation de Mars aux mines d’astéroïdes…

Ces 5 entreprises françaises qui cartonnent dans le secteur aéronautique

L’industrie aéronautique est un secteur qui ne connaît pas la crise. Avec 75% de son chiffre d’affaires réalisé à l’export, il s’agit du premier secteur français d’exportation. Outre le groupe EADS, qui représente le leader international du secteur, voici 5 exemples d’entreprises françaises qui cartonnent dans le domaine.

1. Airbus Helicopters

Cette filiale d’Airbus constitue le premier concepteur d’hélicoptères civils dans le monde et l’un des principaux constructeurs d’hélicoptères militaires. L’entreprise a remporté récemment un contrat colossal qui vise à équiper l’armée polonaise de 50 hélicoptères multirôles, ce qui représente une victoire importante face à son concurrent américain Sikorsky. Lors du salon du Bourget, le groupe Airbus a réussi à faire état de 124 commandes fermes pour un montant total de 16,3 milliards de dollars.

2. Dassault aviation

Entreprise familiale présente sur les 5 continents, Dassault aviation constitue le dernier groupe dans le monde appartenant encore à la famille de son fondateur. Elle est à la seule entreprise à produire différentes sortes d’avions : avions d’affaires (le Falcon) et avions de combat (le Mirage ou le Rafale). La société a rencontré un franc succès avec l’avion de chasse Rafale, un avion de combat de quatrième génération considéré comme l’un des appareils les plus performants. Preuve de la bonne santé de l’entreprise, une commande de 36 avions a été passée récemment par l’Inde et un contrat de vente de 24 Rafale a été signé avec l’État du Qatar.

3. SNECMA

SNECMA conçoit, développe, produit et commercialise des moteurs pour des avions civils et militaires ainsi que pour les lanceurs spatiaux et satellites. Une gamme complète de services pour les moteurs aéronautiques est également proposée aux compagnies aériennes et aux armées. Son excellence et sa performance sont reconnues dans le monde entier. L’entreprise, grâce à sa recherche et sa technologie, développe des moteurs de plus en plus économes et silencieux.

4. Thales Aliena Space

C’est une entreprise franco-italienne, filiale du groupe Thalès, dont le siège est basé à Cannes. En fin d’année 2014, son PDG Jean-Loïc Galle a déclaré avoir réalisé une très belle année commerciale en concluant environ 2,2 milliards de prises de commandes. La plus grande part du chiffre d’affaires de l’entreprise concerne la commercialisation des satellites de télécommunications. Thales Alenia Space emploie près de 8000 personnes au total sur treize sites industriels.

5. Arianespace

Cette société française est chargée de la commercialisation des systèmes de lancement spatiaux développés par l’Agence spatiale européenne. Créée en 1980, elle compte aujourd’hui 21 actionnaires de 10 Etats européens. Elle a lancé plus de 370 satellites et 400 contrats de services de lancement ont été conclus au total. Actuellement, près des deux tiers des satellites en action dans le monde ont été lancés par Arianespace. La société dispose aujourd’hui d’un carnet de commandes de plus de 40 satellites à lancer.

5 outils originaux utiles à l’entrepreneur

Diriger une entreprise n’est jamais chose évidente. Fort heureusement, il existe divers outils originaux utiles, simples et économiques susceptibles de venir en aide aux entrepreneurs et dirigeants de TPE et de PME au quotidien. En voici 5.

1. Myfacture.com : une facturation simplifiée

Afin de tenir les comptes de son entreprise, il est nécessaire de posséder un outil de gestion performant. De nombreux programmes sont disponibles sur le marché, mais ils se révèlent bien souvent difficiles d’utilisation et onéreux. Myfacture.com constitue une solution pratique et économique. Ce service en ligne conviendra à tous les entrepreneurs, quelle que soit la taille de leur structure. Il permet de gérer ses comptes avec une interface ergonomique, en créant des comptes clients et des factures personnalisées. La version gratuite peut être testée pendant un mois, et la version payante est résiliable à tout moment.

2. AVG Air Space : un outil de sauvegarde

Gérer une entreprise requiert de contrôler les données qui s’y rapportent. Tout dirigeant de PME en a fait l’expérience, il faut sans cesse copier les informations relatives à son activité (rapports, factures, fichiers clients, etc.). Un même outil peut assurer tout cela : AVG Air Space. Il s’agit d’un logiciel de sauvegarde et de synchronisation des données, qui permet de naviguer aisément à travers tous vos répertoires de sauvegarde. Les données sont conservées automatiquement, et classées de manière simple et lisible.

3. Team Lab : l’aide à la gestion de projets

La collaboration et la gestion de projets sont deux éléments-clés dans toute entreprise. Afin de pouvoir superviser les différentes étapes de vos projets, vous pouvez utiliser Team Lab. Ce programme garantit le suivi détaillé des projets, avec une interface épurée et une prise en main rapide. Il est possible de l’utiliser pour définir toutes les tâches au sein d’un même projet, les répartir entre différents collaborateurs et y joindre des fichiers. Un must dans son domaine, entièrement gratuit qui plus est !

4. CRM : la modernisation de la relation client

Zoho CRM est un outil particulièrement utile pour les entrepreneurs. Il est en mesure de gérer les données de vos fichiers clients, pour vous fournir une efficacité optimale au quotidien. Le programme réunit sur une seule interface listes de contacts et rapports, en centralisant l’historique rattaché à vos clients. Quelques clics suffisent pour visualiser l’ensemble des informations qui s’y rapportent, permettant de donner à chacun une réponse personnalisée adaptée à ses besoins. Utilisable en version gratuite, le programme peut être accessible par trois collaborateurs à la fois.

5. MailChimp : le perfectionnement des campagnes e-mailings

Les entrepreneurs le savent, les campagnes d’e-mailings constituent une étape nécessaire pour dénicher de nouveaux clients puis fidéliser vos acheteurs. Cet élément de base de toute approche marketing réclame beaucoup d’organisation et de vraies connaissances informatiques pour se révéler efficace. Il existe cependant des outils qui sauront donner un coup de pouce aux entrepreneurs, comme MailChimp. Ce programme permet de gérer facilement tout votre dispositif e-mailing, y compris les newsletters. Il est possible de créer des designs pour personnaliser vos e-mails, puis d’analyser les retombées de vos envois. Un outil précieux, qui facilitera grandement votre prospection en ligne.

Quels impacts va avoir la recherche vocale sur le référencement ?

Google Now, Cortana, Siri : les géants du secteur de l’informatique affinent leurs solutions d’assistance vocale. Bien que balbutiantes, ces technologies impactent progressivement les habitudes de recherche sur le web. Un changement fondamental est donc en œuvre, de plus en plus pris en compte par les techniques de SEO. Que va changer la recherche vocale en matière de référencement ?

La recherche vocale, une technique en plein développement

Voici quelques années, les recherches vocales étaient encore marginales. Une récente étude de Google démontre que celles-ci sont désormais devenues monnaie courante. Ainsi, 55 % des adolescents américains utilisent la recherche vocale au moins une fois par jour (pour 41% des adultes) et une écrasante majorité d’entre eux – 89 % – estiment qu’il s’agit du futur de la recherche Web.
L’adoption de cette technique par le grand public, et plus particulièrement par les jeunes est due à deux facteurs principaux. D’une part, Apple, Microsoft et Google investissent massivement dans cette technologie tout en l’améliorant continuellement. D’autre part, l’explosion du marché des smartphones : 2014 est l’année où, pour la première fois, les recherches de terminaux mobiles dépassent celles des ordinateurs fixes et portables. Or, la recherche vocale sur mobile a une place prépondérante. Les analystes du secteur lui prédisent une forte croissance dans les prochaines années.

Conséquences de la recherche vocale sur les requêtes

L’impact de la recherche vocale sur la nature et la formulation des requêtes est important. Si le recul manque pour une analyse fine de l’ensemble des conséquences, quelques enseignements peuvent déjà être tirés.
Les requêtes ont tendance à s’allonger avec les recherches vocales. Les mots-clés, si chers aux techniques de SEO, pourraient perdre de leur importance au profit de phrases ou d’expressions complètes. Quand les préposions sont souvent omises lors d’une recherche au clavier, celles-ci le seront donc beaucoup moins à la voix.

Par ailleurs, la bonne syntaxe et l’orthographe juste sont mieux représentées. L’assistant de recherche vocale reformule avec un taux d’erreur de plus en plus faible (8 % seulement pour Google Search anglophone soit 3 fois moins qu’il y a trois ans.)
Les recherches vocales sont privilégiées par les utilisateurs en mobilité et favorisent ainsi les recherches circonstanciées : transport, adresses, itinéraires.

Les requêtes effectuées vocalement sont davantage du ressort de la conversation. Ainsi, par exemple, les questions tiennent une place conséquente dans ce type de recherche.

Des solutions simples pour le référencement

Le SEO doit donc s’adapter à cette nouvelle donne. Le plus rapidement possible en ce qui concerne des sites dont la cible est jeune et habituée aux nouvelles technologies.Quelques solutions simples peuvent répondre à ce défi. Tout d’abord, rédiger davantage de contenu répondant à de simples questions, par exemple : « comment réparer ma voiture de marque X ? » ou « quelle est la capacité du disque dur Y ? ».

Une autre solution serait de développer les espaces de conversation, comme les forums ou des espaces de questions/réponses. Le langage naturel, proche de la conversation dans ce genre de structure, favorisera l’adéquation avec les recherches vocales.
Les requêtes s’allongeant et se diversifiant, privilégient les stratégies de référencement répondant à l’effet de « longue traîne » qui sont déjà bien connues des professionnels.

Les recherches vocales bouleversent d’ores et déjà le référencement et ce n’est vraisemblablement que le début. Le mot-clé va perdre de son importance et les techniques de SEO devront s’adapter au plus vite, à ce changement fondamental pour profiter de cette évolution et non la subir.

Quels métiers vont disparaître avec les nouvelles technologies ?

Avec l’avènement des nouvelles technologies et du numérique, bon nombre de métiers sont vouées à disparaître. Marche inéluctable vers le progrès, quelles sont cependant ces professions qui n’ont pas su ou pu s’adapter aux changements dus au virage technologique ?

Du manuel à l’intellectuel : tous les secteurs sont touchés

Les secteurs les plus touchés sont indéniablement l’industrie, l’agriculture, les différentes administrations et les services aux entreprises. Les secteurs liés aux nouvelles technologies comme l’informatique, le numérique et la robotique ont transformé radicalement le monde du travail. Forcées d’évoluer ou de disparaître, de nombreuses professions sont ainsi en pleine mutation. Ce sont près de 3 millions d’emplois en France qui pourraient disparaître d’ici 2025. Ainsi, entre 1980 et 2012, le secteur industriel a observé une chute de 40 % du nombre d’employés avec une probabilité de voir 42 % des emplois français automatisables.

À l’instar de ce secteur et des manufacturiers, la robotique a permis une automatisation des tâches et une meilleure productivité. Les métiers ont été peu à peu remplacés par des robots.

99 % des téléconseillers sont amenés à disparaître, de même que les techniciens en informatique et les assureurs qui font partie des professions les plus menacées selon le magazine Challenges. 99 % des couseuses subissent aussi de plein fouet l’automatisation, tout comme les généalogistes. D’autres métiers comme les réparateurs de montres, les développeurs photos et les techniciens de saisie informatique font aussi partie de la liste. Sur 702 métiers étudiés par les chercheurs de l’Université d’Oxford, 47 % de ces métiers pourraient être supprimés rien qu’aux États-Unis entre 2020 et 2030.

De même, les professions intellectuelles supérieures ne sont pas épargnées, et les agents de bourse et traders souffrent du développement exponentiel de logiciels gérant des algorithmes complexes. Il n’est pas inenvisageable que voir disparaître 3 millions d’emplois, d’ici 2022 selon les chercheurs d’Oxford et d’Harvard.

Le secteur du numérique et de la robotique

La robotique industrielle pourrait atteindre un niveau record à l’horizon 2020. Ainsi, des robots magasiniers vont peu à peu remplacer les manutentionnaires, les postiers sont également voués à disparaître à l’avenir. Il devrait y avoir près de 1 659 500 unités dans la robotique industrielle en 2016 selon l’International Federation of Robot, ce qui générerait un chiffre d’affaires de près de 22,7 milliards d’euros.

La disparition à terme des informaticiens est aussi envisageable et selon l’économiste Tyler Owen : seuls 15 % de ceux-ci seraient épargnés par la destruction de l’emploi.

L’impression 3D, l’avènement du cloud et des services connectés, sonnent le glas des agents de production, des commerces de proximité et de nombreux services à la personne. Le télétravail, la vidéo-conférence, le cloud et le big data, représentent alors une opportunité non-négligeable et les entreprises qui ne s’adaptent pas à la dématérialisation sont en voie de disparition.

Le secteur du e-commerce impacte directement les commerces et boutiques traditionnelles, aux coûts plus élevés. Paiement en ligne, prix de plus en plus bas et concurrence féroce sur Internet, jouent en faveur du consommateur. Celui-ci n’a alors plus à se déplacer grâce aux smartphones et tablettes numériques qui permettent d’acheter à moindres coûts une grande majorité de produits et services.

Les domaines technologies de l’information et de la communication

Le secteur du recrutement souffre aussi de la concurrence des réseaux sociaux spécialisés. Facebook, Twitter, Instagram et surtout Viadeo et LinkedIn, représentent des relais idéals. Nul besoin de faire appel à une société, quand, d’un clic,  des milliers d’offres permettent d’être en relation avec les professionnels.

Les technologies numériques et de l’information possèdent cet avantage de simplifier les contacts et la mise en relation, tout en épargnant des coûts aux entreprises. Ainsi caissiers, machinistes, conducteurs d’engins compteront de moins en moins de recrutements. Les outils multimédias permettent de facilement remplacer les documentalistes et archivistes, grâce à des programmes de classement et d’archivage de plus en plus perfectionnés. Avocats et juristes pourraient également subir de plein fouet la concurrence des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Les robots vont-ils remplacer les salariés ?

Le stock mondial de robots ne cesse de se multiplier. Des machines ultra-performantes/sophistiquées, capables d’une certaine diversité de fonctions pourraient venir menacer le poste de certains salariés. Certaines d’entre elles ont déjà été programmées pour disposer d’une totale autonomie de décision.

L’essor de la robotique : pour le meilleur ou pour le pire ?

Les entreprises du secteur robotique créent des emplois, c’est indéniable. Elles en auraient créé une dizaine de millions en 2013 et le chiffre devrait d’ailleurs continuer de croître. Mais la robotique en détruira également. Les géants du marché robotique affirment pour la plupart aujourd’hui qu’un robot est moins cher et plus productif qu’un employé. Un argument qui touche de plus en plus d’entreprises, tous secteurs confondus. Les chiffres évoquent plusieurs millions d’emplois menacés. Une étude prospective réalisée par des chercheurs de l’Université d’Oxford démontre que d’ici 2020, plus de 45% des employés aux États-Unis seront ainsi remplacés par des machines.

Quels métiers en péril ?

Aujourd’hui, l’utilisation des robots augmente de 5% chaque année pour atteindre un inventaire mondial de plus d’un million de robots en 2016. Face à cet essor du marché robotique, quels sont les métiers qui sont amenés à disparaître ?

– Magasinier
Amazon utilise aujourd’hui des centaines de robots magasiniers. Ces machines s’occupent de la préparation des commandes. Ils se déplacent pour aller trier les produits pour ensuite les apporter d’un point A (zone de stockage) à un point B (zone d’expédition). De nombreuses autres entreprises envient cette technologie et ne devraient pas tarder à l’adopter.

– Chauffeur de taxi/autobus
Tout roule pour les voitures dites « autonomes », c’est-à-dire celles capables de circuler sans chauffeur. Les hommes font de plus en plus confiance à la robotisation et certaines sources concordantes évoquent le fait qu’il existe aujourd’hui 89% de probabilités que les chauffeurs de taxi ou autobus soient amenés à disparaître. Pour l’instant, Google est l’une des rares entreprises à utiliser les voitures autonomes (avec la Google Car, ndlr), mais cette tendance devrait s’accélérer dans les années à venir.

– Astronaute
Et si l’exploration spatiale pouvait se faire sans astronaute à bord ? C’est d’ailleurs déjà le cas, car la NASA affirme avoir développé des robots astronautes qui n’attendent qu’à être envoyés dans l’espace. Dans les prochaines années, on pourrait compter trois robots pour un astronaute.

– Agent de sécurité
Les caméras ont depuis longtemps remplacé les yeux des hommes. Bientôt, leur présence pourrait être complètement remplacée par celle d’un robot. Les constructeurs conçoivent des agents de sécurité robotisés de plus en plus performants, à l’image du K5 de Knightscope.

Les entreprises impactées par le nouvel algorithme Google

Le célèbre moteur de recherche Google a lancé le 21 avril son nouvel algorithme « mobile-friendly » donnant la priorité aux sites adaptés aux Smartphones. Deux mois après, quels sont les sites perdants du « mobilegeddon »», comme l’a surnommé le journal The Guardian ?

91,5 % des clics s’effectuent sur la première page Google, ce manque de visibilité sur celle-ci peut avoir de lourdes conséquences et provoquer une baisse considérable du trafic : les chiffres peuvent se compter en plusieurs millions de dollars pour certains contributeurs. En revanche, un site « mobile-friendly » apparaîtra devant ses concurrents, avec un meilleur référencement, davantage de visibilité, de flux et bien sûr de recettes (publicitaires notamment) ou de ventes. Or selon l’analyse du spécialiste du référencement Yooda, 64 % des sites en français ne sont pas au point sur l’affichage mobile et qui ne correspondent pas aux règles du nouvel algorithme. Voici 5 sociétés qui en ont fait les frais.

1. www.premiere.fr. 

Le spécialiste du cinéma est en tête des pertes de visibilité avec – 25.7 % au lendemain de la mise à jour puis 22 % une semaine plus tard. Le site n’est clairement pas «mobile-friendly » avec ses liens rapprochés et son contenu flash. De son côté, la société ne semble pas réagir et continue ses avancées dans le monde des Smartphones via son application.

2. Le site Canalplus.fr 

Canalplus.fr perd plus de 19 % de visibilité ce qui est particulièrement marquant lorsque l’on connaît l’implication du groupe Canal dans les médias. Leur site n’est pas du tout optimisé pour les portables et dans l’immédiat, ils semblent vouloir se focaliser sur leur application tout comme Premiere.fr

3. BNP-Paribas

Ici, le problème ne vient pas du site, mais de l’algorithme lui-même. Lorsque vous sollicitez bnpparibas.net via un Smartphone, vous arrivez sur une page d’accueil demandant si vous désirez continuer vers l’application ou si vous préférez la version mobile optimisée de leur site. Google ne prenant pas en considération cette page choix, son algorithme estime qu’il n’est pas « mobile-friendly ». Avec ce problème de page qui n’est pas prise en compte, le site bancaire perd 14.4 % de visibilité. Ils attendent une mise à jour de Google.

4. Le Bon Coin 

Le site Le Bon coin cède 14 % de visibilité. Il a pourtant un espace mobile optimisé, mais qui n’invite pas l’internaute (qui navigue sur leur site via un mobile) à aller vers l’application ou le site optimisé. Une erreur qui devrait être réparée rapidement.

5. Le Crédit Mutuel

Le site du Crédit Mutuel a perdu 10 % de visibilité en raison des différents facteurs qui ne le rendent pas pratique aux yeux du consommateur : contenu flash, liens peu visibles obligeant l’utilisateur à zoomer pour comprendre les titres… La société ne compte pas modifier son site internet et se repose davantage sur son application.

Ces sociétés qui utilisent des robots

De nombreuses sociétés utilisent des robots, principalement dans l’industrie, et pour des usages très variés. Apparus progressivement depuis le début des années soixante, les robots se sont rendus incontournables, mais quelle place occupent-ils réellement dans le paysage industriel ?

Dans l’automobile, des bras par milliers

En France, le principal utilisateur de robots industriels reste le secteur automobile. Des cohortes de bras articulés et re-programmables, quasiment à l’infini, assemblent chaque jour des dizaines de milliers de véhicules. L’ancienne régie nationale des usines Renault fut d’ailleurs parmi les pionnières en créant une division robotique en son sein (ACMA, aujourd’hui absorbée par un des leaders mondiaux : ABB).

Paradoxalement, ces robots, capables de manipuler des charges dépassant la tonne, d’enchaîner les points de soudure sans relâche, de peindre et d’être insensibles à la répétitivité des tâches qu’on leur assigne, ont contribué à préserver l’emploi dans le secteur automobile en augmentant la productivité globale des usines (et donc leur rentabilité). Sans robot, on peut supposer qu’on ne fabriquerait plus de voiture en France en raison du faible coût de la main d’œuvre en Corée par exemple.

Des technologies high tech pour préserver les traditions

D’autres secteurs bénéficient eux aussi d’un apport important de la robotique : l’industrie horlogère en Suisse, pays réputé pour la cherté de sa main d’œuvre. Patrick Fleury, PDG de la société CLA à Delémont (spécialisée dans l’automatisation pour l’horlogerie et dans la micro-technique) l’affirme : il n’aurait pas été possible à l’industrie horlogère helvète de prospérer et de développer l’emploi local sans l’apport des solutions robotiques.

Une autre entreprise suisse, Crevoisier Sa aux Genevez, a même développé un robot polisseur programmé par vidéo : un opérateur humain exécute le polissage parfait d’une pièce sous les caméras, puis le robot est capable de reproduire le geste à l’infini. Face à la pénibilité du métier de polisseur et à la difficulté de trouver du personnel pour ces tâches, le robot apporte une solution idéale. Ainsi, l’horlogerie, activité de tradition en Suisse romande, perdure et prospère dans un contexte mondial pourtant difficile.

Les robots : de précieux auxiliaires

Dans la logistique, les activités de conditionnement pénibles et fastidieuses conduisent à de nombreux troubles musculo-squelettiques (première cause d’arrêt de travail). La robotisation de ces activités permet de résoudre ce problème tout en permettant d’augmenter les cadences de travail.

Les robots humanoïdes dans notre quotidien

La société française Aldebaran, passée sous contrôle japonais, a conçu Nao : un petit humanoïde de moins de soixante centimètres de haut et capable d’interagir verbalement avec les humains. Nao n’est pas le seul robot humanoïde, puisqu’en 2009, est créé son grand frère Roméo nettement plus grand, capable de venir en aide aux personnes âgées et en 2014 c’est le robot Pepper, capable de reconnaître les émotions.

Ces machines donnent naissance à une nouvelle ère en quittant le monde de l’industrie et de la logistique pour entrer dans celui des services. Dans nos pays occidentaux vieillissants, les robots seront amenés à prendre en charge toujours plus de choses. Dès cet été, l’hôtel Henn-na au Japon, accueillera ses clients avec des humanoïdes !

Doit-on percevoir ces humanoïdes comme une menace pour les humains ? Peuvent-ils les remplacer ? Si on considère les aspirations toujours plus grandes à une société du bien-être et des loisirs, la réponse est non. Laisser les machines travailler aux taches peu gratifiantes, n’est-ce pas l’idéal ?

La protection de la marque sur Internet

Le « squat » des noms de domaines reste une pratique courante sur le web. Il est donc essentiel de préserver votre marque des « cyber-squatteurs » qui risquent de nuire au succès de votre société. Pourquoi et comment protéger votre marque sur Internet ?

Pourquoi faut-il protéger sa marque sur internet ?

Les « cyber-squatteurs » peuvent aisément choisir un nom de domaine qui se rapproche du vôtre. Ils s’imposent alors en tant que concurrents directs en optant pour une nouvelle extension. Par exemple, si vous avez en votre possession « Transportmaritime.fr », ils peuvent choisir « Tranportmaritime.com ou .org » en toute impunité.

Ainsi, vous devez prendre au sérieux la protection de votre marque pour éviter :

  • que vos concurrents se positionnent mieux que vous sur les moteurs de recherche en utilisant votre marque.
  • que vos clients se dirigent sur le site de vos concurrents par erreur en pensant qu’il s’agit de votre société.
  • que vos clients soient victimes de « pishing » en tombant sur un « site-piège » identique au vôtre, mais conçu pour voler leurs informations personnelles.

Si les « cyber-squatteurs » s’approprient votre marque, ils peuvent vous la revendre à des prix très élevés, alors qu’elle vous revient en premier lieu. Insensé et déloyal ! Mais sachez que cela peut arriver.

Comment protéger sa marque sur internet ?

Pour protéger votre marque sur internet, il faut, dans un premier temps, l’enregistrer à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI).
Cependant, le véritable travail de protection concerne précisément le nom de domaine.

  • Conseil n°1 : achetez le plus grand nombre d’extensions

Pour contrer le travail des « cyber-squatteurs », il est essentiel de réserver un maximum d’extensions pour votre marque (.com, .fr, .eu, .biz, .info, .org, etc.). Sachant que le prix moyen d’un nom de domaine ne peut pas dépasser les 20 euros par an, n’hésitez pas à réserver tous ceux qui se rapportent à votre marque. Cet investissement peut ainsi vous éviter d’avoir à perdre du temps pour trouver les solutions à ces problèmes. Combien et quelles extensions faut-il choisir ? Vous pouvez opter pour un service d’experts. Par exemple, l’hébergeur Amen vous accompagne sur la protection de la marque et la gestion personnalisé d’un portefeuille de nom de domaine.

  • Conseil n°2 : examinez régulièrement les noms de domaines libres

Sachez que les noms de domaine peuvent être réservés un jour et se retrouver libres le lendemain. Il est important de bien les surveiller afin d’acheter celui qui correspond à votre marque dès qu’il est de nouveau disponible. Plusieurs services de surveillance de noms de domaines comme cscglobal ou Namebay sont disponibles pour vous aider à vous tenir au courant des nouveaux enregistrements.

Quelles sont les démarches pour protéger
sa marque sur internet ?

Si surveiller les noms de domaines reste essentiel pour la protection de votre marque, vous devez également connaître des démarches juridiques qui préservent vos droits.

Pour mieux protéger les cyber-entreprises, un organisme a été mis en place. Il s’agit de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), qui vous permet de signaler l’appropriation illégale de votre marque par quelqu’un d’autre. Cette procédure extrajudiciaire vous garantit les droits de propriété de ce qui vous revient, même si la procédure peut coûter assez cher : entre 1000 et 5000 dollars.

Attention : la France ne réserve aucune sanction pénale pour ce type de « squattage ». Néanmoins, en cas de conflits entre commerçants, un affrontement devant le tribunal de commerce ou le tribunal de grande instance peut être envisagé.

Par ailleurs, notez qu’il existe deux services fondamentaux en matière de protection de marque sur internet : le TMCH (Trademark Clearinghouse) et le DPML (Domains Protected Marks List). Il s’agit de deux dispositifs distincts qui permettent de protéger sa marque sur internet. Le premier, le TMCH, est une base de données géante qui va centraliser, authentifier, stocker et diffuser les informations relatives aux droits de marques. Quant au dispositif DPML, il s’agit d’un service payant qui permet aux marques déjà enregistrées par la TMCH de bloquer l’ensemble des labels identiques à la marque avec toutes les nouvelles extensions.