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La haute couture contre le prêt-à-porter : un peu d’histoire

C’est pendant la Révolution Industrielle et avec la mécanisation du textile qu’on voit apparaître un type de vêtements qui bousculera à jamais nos habitudes vestimentaires : le prêt-à-porter. Revenons sur les évènements qui ont donné naissance à la mode telle qu’on la connaît aujourd’hui.

XIXème siècle : la révolution industrielle

Avant cette modernisation fulgurante du secteur, seules les classes les plus aisées achetaient leurs vêtements chez le tailleur, tandis que les classes ouvrières et agricoles se contentaient de tisser et de coudre leurs propres tenues ou d’acheter des fripes. C’est donc à l’apparition du métier mécanique (dit « Jacquard » en hommage à son créateur) en 1789 et surtout à l’invention de la machine à coudre, brevetée en 1830, que l’on doit l’arrivée sur les marchés du textile de ces marques capables de répondre rapidement et à moindre prix à la demande.  En 1902, le magasin de confection La Samaritaine lance l’ancêtre de la vente en ligne : le catalogue de vente par correspondance.

Confrontée à ce phénomène de démocratisation de la mode, l’aristocratie se tourne vers les maisons de haute-couture qui se distinguent du prêt-à-porter par l’élément luxueux, artistique et sur-mesure de leurs collections. Le premier grand couturier à tirer parti de la tendance est l’Anglais Charles Frederick Worth, qui ouvre sa première boutique de haute couture à Paris en 1858. Il aura bientôt parmi ses clientes des personnalités telles que l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, ou encore Elizabeth d’Autriche. Worth fut en outre le premier à employer de belles et jeunes femmes pour présenter ses créations, et c’est son fils Gaston qui fondera la première chambre syndicale de la haute couture parisienne afin de protéger les intérêts de la haute couture.

XXème siècle : les frontières se brouillent

Dans les années 60, les marques américaines sont de plus en plus nombreuses sur les marchés du ready-to-wear. De Levis à Nike, elles inondent les marchés européens de vêtements produits en série et donc tellement moins chers. Les tissus se diversifient. La haute couture, elle, se défend à grands renforts d’accessoires griffés et d’images de marque haut de gamme.

A Paris, c’est d’abord Pierre Cardin puis Yves Saint Laurent qui, les premiers, osent proposer des vêtements de luxe produits en série, au grand dam de la chambre syndicale qui exclura tout bonnement Cardin après la collection de prêt-à-porter de luxe qu’il expose en 1957 au Printemps.

XXIème siècle : la digitalisation de la mode

Aujourd’hui, les vente en lignes et les réseaux sociaux ont transformé les marchés de la mode et, si le prix d’une création de haute-couture peut encore atteindre les 100.000 euros, les marques de vêtements de luxe en ligne ne sont plus réservées qu’aux riches. Et c’est ainsi que de nombreuses plateformes et magasins en ligne, tels que Farfetch, Lyst, MyTheresa ou Net-A-Porter pour ne citer qu’eux, apparaissent et démocratisent le luxe dans le prêt-à-porter. Selon McKinsey, Net-A-Porter a vu ses ventes de vêtements de luxe augmenter de 20% depuis l’avènement de la vente en ligne, projetant sa marque synonyme d’élégance et de produits de luxe vers un chiffre d’affaire estimé à 9 milliards d’euros. De son côté, la maison de couture Chanel, pourtant à l’origine de la robe la plus chère jamais créée estimée à 300.000 euros, affiche actuellement 57 millions d’abonnés à travers ses réseaux sociaux, et la marque est d’ailleurs considérée comme la mieux représentée sur les principaux réseaux sociaux.

Les maisons de couture n’ont de cesse de conserver leur image synonyme de luxe et d’élite. Rares sont pourtant celles qui survivent encore des revenus du secteur des vêtements de luxe, et pour la plupart, il leur a fallu diversifier leur offre pour y inclure le prêt-à-porter de luxe. Des accessoires à la lingerie en passant par la joaillerie, démocratiser leur griffe pour financer les créations de luxe est devenu le mot d’ordre auprès des couturiers modernes.

Concours i-LAB : ces entreprises de technologies innovantes distinguées

Crée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et organisé par Bpifrance, le Concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes, rebaptisé i-LAB en 2014, vient de fêter ses 20 ans d’existence. Il a comme enjeux d’encourager la création de sociétés novatrices, de détecter les projets de création et de soutenir les firmes les plus prometteuses par le biais d’une aide financière qui peut atteindre jusqu’à 400 000 euros et d’un accompagnement adapté. Le 5 juillet dernier, le jury national, présidé par Ludovic Le Moan, directeur général de Sigfox (opérateur français de télécommunications, ndlr) a distingué 64 lauréats parmi les 383 candidatures reçues. Parmi eux, quatorze ont reçu des Grands Prix qui récompensent les projets les plus innovants. Découvrez plusieurs de ces start-up.

Le concours i-LAB porte un rôle essentiel dans la création et le développement de sociétés de technologies innovantes. Depuis sa création, il a permis l’édification de 1914 entreprises dont 70 % sont toujours en activité. 50 % de ces firmes sont issues de la recherche publique. 430 millions d’euros ont ainsi été attribués, plus de 22 116 candidats ont participé à l’événement et 3 412 lauréats ont été récompensés. Pour la 20e édition, quatorze entreprises ont été distinguées avec des Grands Prix. Ces trophées sont décernés aux sociétés qui portent un projet inscrit dans l’un des dix grands défis sociétaux définis par l’agenda «France-Europe 2020» comme le renouveau industriel, la sécurité alimentaire, la mobilité et les systèmes urbains durables. Avec cette récompense, les firmes seront toutes accompagnées par un entrepreneur qui les soutiendra dans leur développement, notamment pour réaliser une première levée de fonds ou lancer leur produit sur le marché. De la console de jeu de société à l’imprimante 3D en passant par des routes connectées, autant de projets novateurs portés par des entreprises et start-up.

Altaroad et ses routes connectées

Créée en 2017 par Cécile Villette, Rihab Jerbi et Bérengère Lebental, la start-up Altaroad propose une technologie qui crée des routes connectées, afin de rendre les infrastructures durables. Développée via des recherches à l’École polytechnique, au CRNS et au l’IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux, ndlr), elle repose sur un réseau de capteurs brevetés enfouis dans les routes. Ces capteurs sont capables de recueillir une série de données, qui seront alors analysées par des algorithmes auto-apprenants. Ils mettent en lumière plusieurs caractéristiques de la route, permettant de la réparer au bon moment. Ils peuvent également surveiller les flux de trafic, détecter tout type de véhicules avec leurs trajectoires et leur poids ainsi qu’anticiper les situations dangereuses. L’entreprise vise avec sa technologie, à fournir un service d’aide à la décision pour les logisticiens de la route, les constructeurs et les gestionnaires du trafic urbain. Cette solution permet des gains potentiels de 5 % du coût des chantiers et une amélioration des coûts de maintenance des routes jusqu’à 30 %. La start-up souhaite dans l’avenir, s’étendre à d’autres usages, notamment avec les voitures autonomes.

Microlight3D et sa technologie de micro-impression 3D

Lancée en décembre 2016 par Denis Barbier, Gabriel Gonzalez, Philippe Paliard et Michel Bouriau, la start-up grenobloise Microlight3D élabore et fabrique des imprimantes en trois dimensions de très haute précision pour des micro-pièces en plastique. La société se base sur une technologie formée en 2012, dans un laboratoire de recherche de l’université Grenoble-Alpes où travaillait Michel Bouriau. Les machines ont deux particularités, celle d’utiliser une résolution d’écriture inférieure au micron (unité de mesure de la longueur qui sert à mesurer des objets ou des organismes vivants visibles au microscope, ndlr) qui se base sur la photopolymérisation (assemblage de plusieurs molécules identiques afin d’en former une plus grosse, ndlr) et celle de pouvoir écrire sur des matériaux biologiques comme des protéines ou du collagène. L’imprimante peut alors servir pour les chercheurs et ingénieurs de biologie cellulaire, les fabricants d’implants médicaux, ainsi que les médecins. Elle permet par exemple de créer en 3D des micro-squelettes qui enveloppent les cellules du corps humain, important dans la médecine régénératrice. Les machines sont adaptées aux budgets des laboratoires et des entreprises, avec un prix qui oscille entre 100 000 et 500 000 euros. Selon la start-up, elles sont deux fois moins chères que d’autres solutions de micro-impression. Pour montrer ce que leur technologie est capable de faire, l’entreprise a marqué les esprits en janvier dernier en imprimant leurs vœux du Nouvel An sur un cheveu de 0,1 mm d’épaisseur.

Wizama et sa console de jeu de société

Fondée en 2017 par Franck Botta, Florent Guitton et Damien Botta, la start-up bretonne Wizama développe une console de jeu de société connectée. Passionnés de jeux de société et des jeux vidéo, les fondateurs souhaitent  avec leur création, rassembler les générations afin de leur faire partager des moments amusants et ludiques ainsi que découvrir une nouvelle expérience de jeu mêlant tradition et numérique. La console est composée d’un plateau de jeu avec écran tactile et d’objets connectés comme des cartes, des dés et des pions. Un magasin en ligne permet aux utilisateurs d’accéder à un catalogue de jeux, dont les contenus sont issus de l’entreprise ou d’éditeurs et de studios de jeux partenaires. Six partenariats ont déjà été mis en place. Des fonctionnalités que l’on retrouve souvent dans les jeux vidéo sont disponibles : le joueur peut alors sauvegarder ses parties, modifier son profil et changer de langue. Les premiers prototypes ont été testés dans des salons professionnels et publics tels que le Salon International du Jouet à Nuremberg et le Stunfest, festival des cultures vidéo-ludiques à Rennes. Avec le financement du concours I-LAB, la start-up souhaite mettre en œuvre la commercialisation de son produit.

Les start-up distinguées par ce concours touchent donc des domaines particuliers, mais ont toutes un point en commun, celui de proposer des produits ou des services sur la base d’innovations de rupture. Ce sont des entreprises de la Deep Tech, fondées sur des avancées scientifiques, techniques et technologiques. Pour soutenir et investir dans ces sociétés, le gouvernement français a annoncé fin juin le lancement d’un fonds d’investissement, French Tech Seed, géré par Bpifrance et doté de plus de 400 millions d’euros.

Quels sont les indicateurs de performance pour un site internet de TPE ou PME ?

A l’heure actuelle, le site internet de votre société est un des (sinon le) moyens principaux de communication avec vos clients et de recherche de prospects.

C’est le moyen le plus pratique pour que vos clients et prospects sachent ce que vous faites, connaissent vos services et produits et soient attirés par eux mais à l’inverse, si eux vous voient, vous n’avez que peu d’informations sur eux.

Vous n’avez pas leur identité, leur téléphone ou leur mail, et ne connaissez pas leur intérêt.
Par un système de statistiques comme Google Analytics et quelques autres, vous pouvez cependant avoir quelques informations utiles afin de savoir si votre site répond aux besoins des internautes qui y arrivent et si surtout, votre site web sert à ce pour quoi vous l’avez mis en ligne.
La quasi-totalité des systèmes de statistiques proposent des dizaines d’indicateurs mais vous avez en général peu de temps pour tous les regarder, les croiser, les analyser et surtout apprendre comment utiliser au mieux un système de statistiques.

Voyons voir quels sont les principaux indicateurs du comportement des visiteurs que vous pouvez facilement récupérer pour en tirer des conclusions pratiques non seulement sur les performances de votre site mais aussi sur les actions concrètes à mener.

Quelle sorte de trafic ?

En premier lieu il convient de connaitre la nature du trafic vers votre site. Quel pourcentage de trafic payant, via les moteurs de recherche, via des liens d’autres sites ? En ce qui concerne le trafic issu des moteurs de recherche, inutile de tergiverser, il s’agit de connaitre l’état de votre référencement naturel, même si les internautes peuvent aussi utiliser Google pour taper directement l’adresse de votre site, qu’ils connaissent déjà.

Quel trafic naturel ?

A propos du trafic naturel, il faut savoir par quels mots clés les internautes arrivent chez vous et si ce trafic “naturel” ne dépend que de quelques mots clés (dont le nom de votre société ou site) ou est réparti sur plusieurs dizaines voire centaines d’expressions. Search Console de Google suffit à connaitre cette information de base pour travailler votre SEO, tout en indiquant le CTR ou taux de clic sur VOS pages quand les internautes ayant effectué une requête les ont vues.

Ces mots clés vous permettront de voir si votre site est bien positionné mais vous permettront surtout d’en déduire :

– les mots et expressions clés sur lesquels vous n’êtes pas présent
– les mots et expressions clés sur lesquels vous pouvez facilement gagner des places (Search Console vous indique votre position moyenne donc vous pouvez en général assez facilement améliorer les choses pour les positions entre 10 et 20, à savoir les 2èmes pages des résultats Google)
– les concurrents que vous avez sur le champ lexical de votre référencement (Bien souvent, vous y découvrirez des concurrents inconnus ou des entités que vous ne considérez pas comme concurrentes dans la “vraie vie” mais qui concrètement, occupent une part du marché de l’attention des internautes qui cherchent des choses que vous proposez)

Quelles pages les plus fréquentées ?

En connaissant les pages les plus fréquentées, vous saurez vers quelle(s) page(s) porter vos efforts, que ce soit pour ajouter des incitations à l’action sur les pages où vont le plus les internautes ou pour renforcer d’autres pages que vous voudriez voir plus vues. Les pages d’entrée et de sortie sont aussi intéressantes à connaitre. Il y a forcément un message spécial à faire passer en entrer ou en sortie et peut-être quelque chose à mettre en place pour retenir les gens à la sortie ou les aiguiller différemment. Dans le cas d’un site de e-commerce, c’est avec ces indicateurs que vous connaîtrez rapidement les lieux d’abandon d’un achat et appréhender de meilleure manière le comportement d’achat des internautes. Si votre site propose de remplir des questionnaires ou de télécharger un document en l’échange d’information, des balises statistiques bien placées vous permettront aussi de trouver ce qui bloque les visiteurs.

Quels appareils utilisent les visiteurs ?

Facile aussi à savoir : le type d’appareils qu’utilisent vos visiteurs : ordinateurs “classiques” ou mobile ou tablettes. Une répartition qui sort de l’ordinaire vous incitera peut-être à corriger quelque chose ou à proposer des choses différentes selon le support. Par exemple, si vous vendez quelque chose de difficile à configurer, est-ce vraiment le peine de la proposer pour les mobiles ? Peut-on raisonnablement acheter vos produits ou services via un petit écran ? Ne vaudrait-il pas mieux proposer une version mobile qui incite l’internaute à donner ses coordonnées pour le rappeler plus tard ? Le comportement marketing est différent selon le support.

Quand viennent vos visiteurs et combien de temps passent-ils sur le site ?

Même genre de raisonnement avec les heures de fréquentation. Il ne s’agit pas de se lancer dans du marketing comportemental mais d’user juste d’un peu de bon sens. Si vos visiteurs et vos acheteurs viennent à certaines heures, vous pouvez organiser des choses spécifiques pour animer ces horaires ou à l’inverse, lancer des ventes spéciales quand la fréquentation est atone.
Le temps passé sur le site est aussi intéressant car il montre assez directement l’intérêt qu’ont vos visiteurs. Il est rare d’avoir moins de 30-40% de visiteurs passant PLUS de 5 secondes sur un site. En fonction de ce que vous observez au fur et à mesure, vous pouvez voir si votre site reste intéressant, le devient ou ne l’est plus.

Et les adresses IP des visiteurs ?

Pas mal d’outils de statistiques permettent de présenter de façon claire, au fur et à mesure, les adresses IP des visiteurs ainsi que la ou les pages qu’ils ont visitées.
Si l’IP est celle d’une grosse société, l’adresse IP est en général agrémentée du nom de la société DONC de l’origine du visiteur. Cette possibilité est diablement intéressante pour les commerciaux de l’entreprise, quand celle-ci vend des produits ou des services en B2B. En effet, si on vend par exemple de la formation et qu’on voit que telle grosse société a regardé telle ou telle page de formation, on sait qu’il y a quelqu’un de ladite société qui est peut-être intéressé par cette formation.

La plupart des indicateurs précédents doivent être mesurés sur un assez grand nombre de visiteurs et de pages vues. Inutile de tirer des conclusions sur une centaine de visiteurs. Au minimum, on raisonnera sur 500 visiteurs ou pages vues s’il y a peu de pages vues par visiteur. Pour les gros sites, raisonner sur les statistiques d’un jour est une bonne option, à condition de relativiser ce qui se passe certains jours (Par exemple le samedi est en général un mauvais jour ou tout du moins un jour très spécial pour les fréquentations de sites web).

Comment surveiller l’activité en ligne de vos enfants du bureau ?

Les dangers pour les enfants ne se trouvent pas seulement au coin d’une rue, ils se trouvent à quelques clics et ce qui est le plus inquiétant au sein de votre domicile, désigné comme le havre protecteur. Comment éduquer votre enfant sur les risques encourus sur les réseaux sociaux, comment leur expliquer les dangers d’internet, et comment établir par le dialogue avec eux des règles.

Coby Persin, célèbre vlogger sur YouTube, a mené une expérience sociologique en partenariat avec mSpy, l’application de contrôle parental pour espionner un téléphone portable, et il en ressort que les enfants acceptent facilement de donner rendez-vous à un inconnu rencontré en ligne.

Le vlogger s’est lié d’amitié avec trois enfants via Snapchat et deux jours plus tard, ils se sont tous présentés au rendez-vous.

Les parents ont été choqués par la facilité avec laquelle les enfants ont partagé leur numéro de téléphone et ont accepté de le rencontrer en personne. La vidéo est assez effarante mais c’est un must pour tous les parents.

Les parents de Louis (12), Sophie (13) et Marine (14) n’ont jamais pensé que leurs enfants iraient jusqu’à rencontrer un inconnu rencontré sur le réseau Snapchat dans le monde réel. En tant qu’entrepreneur, vous êtes si occupé que le fait que vos enfants soient au sein de votre domicile vous rassure mais si c’était là justement la porte ouverte à tous les dangers.

Qu’est-ce que Snapchat ?

Snapchat est l’une des applications de chat les plus populaires chez les adolescents. Elle est également considérée comme l’application la plus utilisée pour les sextos (ou textopornographie). Rappelons que les sextos ne consistent pas seulement en l’envoi de SMS avec des indices sur le sexe mais qu’il s’agit du partage de contenu sexuellement explicite (photos avec des parties du corps à moitié nues) avec quelqu’un.

Avec l’aide du logiciel espion mSpy, les parents peuvent accéder à tous les chats que leurs enfants ont eus récemment. De plus, les parents ont aussi la possibilité de surveiller le tchat via Telegram, Facebook Messenger, WhatsApp, Viber, et plus généralement toutes les messageries de tchat qui sont largement utilisées pour les sextos, le cyberharcèlement et pour entrer en contact avec de potentiels prédateurs.

Comment vous pouvez protéger vos enfants avec le logiciel espion mSpy ?

Afin de prévenir les dangers en ligne, les parents devraient être au courant de ce qui se passe sur Internet où leur enfant va tous les jours. C’est pourquoi l’utilisation d’un logiciel espion parental comme mSpy est un must. C’est l’un des meilleurs logiciels espion de téléphone portable qui rend l’activité Internet de l’enfant visible pour ses parents.

L’appli pour espionner un téléphone portable, mSpy, peut aider les parents de différentes manières :

  • Gestion de l’utilisation d’Internet. L’application surveille les sites, les médias sociaux, affiche les signets et l’historique de navigation.
  • Contrôle de l’utilisation des applications. Les smartphones remplis d’applications font perdre du temps aux enfants. Et certaines applications sont absolument malsaines (Omegle, Yellow, Foursquare). C’est pourquoi mSpy propose de visualiser toutes les applications installées sur l’appareil de l’enfant et de les bloquer à distance.
  • Surveillance des applications de messagerie instantanée. Les parents peuvent surveiller Facebook Messenger, Telegram, WhatsApp, ou Snapchat pour identifier les sextos ou le cyberharcèlement.
  • Identification des dangers en ligne à l’aide d’un enregistreur de frappe. Le logiciel espion permet aux parents de suivre les frappes sur le clavier de l’appareil cible. Par exemple, si vous mettez en place « #roastme », ou « sexe, vous serez alerté dès que ces mots sont tapés par l’enfant.
  • Suivi de la position actuelle par GPS. Vous pouvez à tout moment obtenir des mises à jour sur la position actuelle de votre enfant avec des horodatages. Vous pouvez également consulter les journaux d’itinéraires.
  • Mise en place des géo-clôtures pour recevoir une notification dès que l’enfant s’éloigne des zones de sécurité.
  • Surveillance des appels et des SMS. Cette fonction est utile si les parents ont besoin de savoir pourquoi leur enfant est irrité ou déprimé quand quelqu’un appelle ou envoie un SMS. Ils peuvent consulter les journaux d’appels, et les messages.

Le logiciel espion mSpy est l’une des solutions les plus efficaces mais pas un remède. Assurez-vous d’éduquer votre enfant, d’avoir une conversation avec lui sur les dangers du Net, d’établir des règles et de lui donner le bon exemple.

Quels sont les différents risques auxquels sont exposés les jeunes sur Internet et les réseaux sociaux.

Les sextos

La textopornographie est définie comme l’échange de messages ou d’images sexuellement explicites via des dispositifs de communication. Ce n’est plus une pratique réservée uniquement aux adultes. En effet, 39 % des adolescents admettent envoyer des sextos. De plus, ils utilisent leur propre langage, ce qui peut rendre ces envois indétectables pour certains logiciels espions.

Le cyberharcèlement

Le cyberharcèlement est la même forme d’intimidation dont nous avons tous été témoins à l’école. Il se produit au moyen des smartphones et des PC où les enfants taquinent ouvertement et font des farces à leurs amis, camarades de classe, etc.

Les enfants peuvent être confrontés au cyberharcèlement de plusieurs façons :

  • Sur les médias sociaux comme Instagram, Facebook ou Snapchat. Les taquineries, les plaisanteries et les farces peuvent facilement se transformer en cyberharcèlement et en moqueries ouvertes, comme ce fut le cas avec Marion. La fillette de 13 ans qui vivait dans l’Essonne s’est suicidée après avoir été intimidée en ligne pendant plusieurs mois.
  • Les applications de messagerie anonyme et les sites Web permettent de fournir des liens vers les comptes sociaux des enfants. En les suivant, n’importe qui, ami ou inconnu, peut laisser des commentaires tout en restant inconnu. Ce genre de plates-formes est souvent une pépinière de brimades, de rumeurs et de mauvaises blagues.
  • Le hashtag #roastme, utilisé indifféremment en France et dans les pays anglophones est une demande que les enfants laissent sous des photos ou des vidéos, demandant intentionnellement aux internautes de les taquiner. Souvent, les blagues se transforment en insultes directes, car n’importe qui peut laisser des commentaires.
  • Les chats vidéo en streaming en direct fournis par les applications concernées. Ils permettent à des amis et des étrangers de se joindre aux salles de chat et d’échanger des vidéos. Ils sont largement utilisés pour le cyberharcèlement ainsi que par les prédateurs en ligne. Un exemple ? En 2012, deux garçons de 17 ans se sont suicidés après avoir été piégés. Les ados se sont déshabillés devant leur webcam en pensant que des filles les regardaient. En réalité, il s’agissait d’un homme qui les a menacés de diffuser la vidéo sur le Web s’ils ne lui versaient pas de l’argent.

Les prédateurs sexuels sur Internet

Selon plusieurs études, il y aurait plus de 750’000 prédateurs sexuels connectés en permanence sur Internet. Et selon une enquête de la police suisse, un prédateur sexuel entre en contact avec un enfant toutes les 2,6 minutes. Leurs astuces évoluent autant que les sites et applications Internet. Par exemple, l’application Omegle apparie aléatoirement des utilisateurs via webcam, les nomme « You » et « Stranger ». Les utilisateurs tournent de courtes vidéos et se les échangent. C’est une excellente plateforme pour les prédateurs en ligne…

Les sites de rencontres pour adolescents se sont également multipliés, attirant de nombreux prédateurs sur ces réseaux particuliers. Les prédateurs en ligne s’y cachent sous de faux et se lient d’amitié avec les enfants. Ils font semblant d’être gentils, et vont à la pêche aux informations comme le nombre de personnes à la maison, si l’enfant sort ou reste seul, s’il a un téléphone portable, etc.

Manager son entreprise comme Didier Deschamps

Vingt ans après, l’équipe de France de football est à nouveau championne du monde. Au terme d’une finale intense, les Bleus ont battu la Croatie, 4 à 2 et s’offrent une nouvelle étoile, la seconde de leur histoire, après le sacre de 1998. Après un parcours loin d’être de tout repos et semé d’embûche, les joueurs ont su renouer avec la victoire. Si elle est en grande partie leur œuvre, le sélectionneur en est la pièce maîtresse. Didier Deschamps a réussi à diriger son groupe pour l’amener au sommet. Entre le rôle d’un coach et celui d’un entrepreneur, il existe de réelles similitudes. Ils doivent construire et constituer une équipe afin de réussir dans leur projet. L’expérience de l’entraîneur des Bleus peut inspirer les managers et les dirigeants d’entreprise. En voici quelques exemples.

À la tête des Bleus depuis 2012, Didier Deschamps est l’unique entraîneur français à les avoir guidés en finale de deux compétitions sportives importantes, l’Euro 2016 et la Coupe du Monde 2018. Lui-même a été champion du monde en 1998 et champion d’Europe en 2000. L’attitude et le style de management du sélectionneur de l’équipe de France de football peuvent inspirer tout manager ou entrepreneur. Se fixer des objectifs, faire face aux crises, former une équipe composée de jeunes et d’anciens, autant d’enseignements à mettre en place.

Se fixer des objectifs malgré les échecs

Lors de la finale de l’Euro 2016, l’équipe de France de football a subi une énorme désillusion en échouant sur la dernière marche, contre le Portugal. À la suite de cette compétition, Didier Deschamps et son équipe se sont tout de suite donné un objectif, celui de gagner la Coupe du monde 2018 en Russie, pour tourner la page de cette défaite. L’entraîneur n’a pas renoncé malgré la peur de l’échec et a recherché à faire progresser son équipe en permanence. Le sélectionneur a analysé ses erreurs tout en étant compétiteur et instaurant une culture de la gagne, cet état d’esprit qui pousse à s’engager et à être efficace totalement pour atteindre les buts fixés. L’entrepreneur ou le manager doit établir les objectifs, il est celui qui doit les rendre clairs auprès de ses collaborateurs puis y croire quoiqu’il arrive. Faire des erreurs et faire face à des défaites constituent des moyens pour le dirigeant et son entreprise de s’améliorer et de mieux rebondir. La quête de résultat et l’esprit de compétition permettent aux salariés de se motiver, d’élever la productivité et la rentabilité dans leur société.

Faire face aux crises pour le bien d’un collectif

Le coach des Bleus a pu faire face à de nombreuses crises comme l’affaire Mathieu Valbuena/ Karim Benzema en 2014, qui lui ont imposé à ne plus sélectionner ces footballeurs. En mai dernier, Adrien Rabiot, déçu de ne pas faire partie de la liste des 23 joueurs, a refusé son rôle de réserviste, ce qui a provoqué une réelle polémique. Au lieu de se défiler, Didier Deschamps a assumé ses décisions en les expliquant d’une façon claire. Le sélectionneur a ainsi fait le choix de se séparer de grands joueurs individualistes au profit du collectif. Son but est de développer des relations de confiance et des valeurs de solidarité et d’entraide au sein d’un groupe. Il favorise les joueurs qui ont un esprit d’équipe même s’ils ont moins de qualités techniques que des personnes talentueuses qui pourraient être des éléments perturbateurs. L’entraîneur reste à l’écoute de ses joueurs tout en instaurant une certaine autorité.

Il en va de même du côté de l’entrepreneuriat. Assumer ces choix est la première qualité d’un manager. Il prend des décisions parfois difficiles, urgentes et risquées pour le bien de son entreprise et ses salariés. L’état d’esprit doit correspondre à celui du dirigeant, pour qu’il soit étroitement lié avec ses collaborateurs. Il pourra ainsi établir une équipe cohérente et complémentaire aux rôles définis dès le départ, pour que la société puisse se développer pleinement. Lors d’un recrutement, l’entrepreneur doit choisir un candidat qui puisse s’intégrer au groupe et qui a le même état d’esprit. Si cela ne fonctionne pas, l’ambiance risque de se dégrader et l’entreprise va en pâtir.

Trouver un équilibre entre jeunes talents et individus expérimentés

Didier Deschamps a décidé de constituer une équipe qui mêle des individus expérimentés et jeunes talents encore peu connus ou n’ayant pas encore participé à une Coupe du monde. Des piliers comme Steve Mandanda, Hugo Lloris, Adil Rami, Blaise Matuidi et Olivier Giroud ont dépassé la trentaine tandis que des petits nouveaux comme Benjamin Pavard, Lucas Hernandez ou Kylian Mbappé ont moins de 23 ans. L’équipe de France possède l’effectif le plus jeune du Mondial, avec une moyenne d’âge de 25 ans et 10 mois. Le sélectionneur a réussi à faire fonctionner cette équipe et à créer une alchimie et un état d’esprit entre les joueurs, malgré la différence d’âge. Les riches bagages des uns et les nouvelles énergies et techniques des autres ont chacun contribué à la victoire. Dans une entreprise, l’équilibre entre collaborateurs expérimentés, qui ont de l’ancienneté, et jeunes salariés qui apportent une certaine fraîcheur et des techniques nouvelles, est primordial. Avec le « reverse mentoring », les deux parties peuvent mettre en commun leurs connaissances. Les nouveaux collaborateurs partagent leur savoir-faire en matière de nouvelles technologies tandis que les seniors leur transmettent leur connaissance du métier. Une manière de développer une entreprise grâce aux compétences de chacun.

Les différentes méthodes de Didier Deschamps pour manager son équipe peuvent ainsi inspirer les entrepreneurs dans le développement de leur entreprise et la solidification des liens avec leurs collaborateurs. Pour féliciter et rendre hommage aux joueurs ainsi qu’à leur sélectionneur, la RATP a rebaptisé le lendemain de la victoire, six de ses stations de métro. La station Victor Hugo est ainsi devenue «Victor Hugo Lloris», Bercy s’est transformé en  «Bercy les Bleus», tandis que Notre-Dame des Champs et Champs-Elysées – Clémenceau ont pris le nom de «Notre Didier Deschamps» et de «Deschamps Elysées – Clémenceau». Une démarche insolite qui n’est pas nouvelle puisque la société de transports en commun avait déjà renommé plusieurs stations à l’occasion du 1er avril 2016 et de la mort du chanteur Johnny Hallyday en décembre 2017.

Altran : fixation du cap et nouvelles ambitions pour 2022

Les ruptures technologiques brouillent les frontières entre les secteurs industriels, et participent à créer un mouvement général de digitalisation des industries. Spécialiste des services de recherche et développement mais aussi de services d’ingénierie, Altran table sur ces disruptions pour augmenter sa marge opérationnelle d’ici 2022.

Un plan structuré autour de la demande industrielle en R&D

9% par an, c’est le taux de croissance du marché de l’ingénierie et de recherche et développement sur lequel se base Altran. Cette forte croissance correspond à une demande exponentielle de la part des industriels. Et pour y répondre Altran s’est doté officiellement depuis mars d’Aricent, en vue d’accélérer sa croissance en Amérique du Nord et conforter sa position de leader européen, pour se tourner aujourd’hui vers l’Asie qui intéresse l’entreprise en raison de ses capacités économiques.

C’est à Londres qu’Altran a eu l’occasion de présenter le 28 juin dernier son plan The High Road, Altran 2022, lors d’une journée d’échanges entre les différents acteurs de la société. Une stratégie a été décidée sur une période de cinq ans pour non seulement étendre l’influence d’Altran dans les régions clés à l’international, mais aussi accompagner les clients de l’entreprise dans leur transformation digitale afin de coller aux réalités des ruptures technologiques qui interviennent aujourd’hui dans le secteur de l’industrie.

La volonté perpétuelle de répondre aux nouveaux enjeux

La demande client est en pleine évolution et la stratégie d’Altran consiste à y répondre le plus possible. Pour cela, l’entreprise prévoit de développer des modèles R&D qui entrent en adéquation avec les réalités technologiques d’aujourd’hui. En effet, il est nécessaire que soient pris en compte les nouveaux facteurs de transformation du numérique, à savoir l’intelligence artificielle, l’hyper-connectivité et l’autonomisation des services. Il s’agit alors pour Altran de profiter de son fort positionnement sur le marché pour proposer des solutions à ces nouvelles problématiques rencontrées par le secteur de l’industrie.

Les hautes technologies ne sont pas négligées et sont intégrées dans la feuille de route d’Altran. Les logiciels, le secteur automobile et les sciences de la vie connaissent aujourd’hui une croissance à deux chiffres sur les continents américains et asiatiques. Altran ambitionne d’adapter son offre selon les évolutions de ces marchés émergents qui sont dynamiques mais qui surtout, deviendront incontournables dans les cinq ans à venir.

« Cement Lab » : la filière du ciment tend la main aux start-up innovantes

Lancé le 18 janvier dernier par le SFIC (Syndicat français de l’industrie cimentière, ndlr), le « Cement Lab » a pour vocation de créer des liens entre start-up, sociétés du secteur de la construction et des BTP, mais aussi du monde de la recherche académique. Ce laboratoire d’idées spécialisé dans le ciment et son utilisation cherche à promouvoir et réunir les talents innovants. Objectif : comprendre et prendre en main les transformations du marché, qui est bouleversé par les nouvelles technologies, par l’émergence du développement durable et des modes novateurs de production énergétiques. Pour faciliter les échanges, deux workshops (ateliers collaboratifs, ndlr) sont organisés dans l’année. Le premier événement s’est déroulé le 4 juillet dernier à La Station F, campus de start-up créé par Xavier Niel. Huit entreprises ont eu la possibilité de mettre en avant leur projet. En voici quelques-unes.

Le marché du ciment dans l’Hexagone générait un chiffre d’affaires d’environ 2,4 milliards d’euros en 2015, selon le Syndicat français de l’industrie cimentière. Environ 15,9 millions de tonnes de ciment ont été produites en 2016. Le secteur cimentier emploie aujourd’hui près de 5000 personnes. L’ensemble de la filière béton représente plus de 55 000 emplois et génère 350 000 emplois directs et indirects selon Infociments (plateforme d’information de l’industrie cimentière française, ndlr). Pour adapter l’offre, répondre aux nouveaux besoins des clients et faire évoluer les pratiques, le « Cement Lab » met en lumière des start-up en mesure de moderniser ce marché.

EtNisi : transformer les déchets en matériaux de parement

Crée en 2017 par un ingénieur, Espérance Fenzy, la start-up EtNisi propose de concevoir des objets à partir de matériaux recyclés. Verre, marc de café, coquilles de moules, balles de tennis ou encore du béton. Plus de quatre cents déchets ont été testés. Autant de produits qui sont transformés pour devenir des matériaux de parement. Le but : créer des matières formées au minimum de 80 % d’éléments recyclés. Les produits qu’il fabrique par son procédé, où le déchet est jeté dans un liant (produit chimique servant à agglomérer en masse solide des particules solides sous forme de poudre ou de granulats, ndlr), le dirigeant la dénommé « Wasterial ». Par la suite, différents objets sont ainsi modelés comme des tabourets fabriqués à partir de café, des carrelages, des pavés et des dalles extérieures aux couleurs atypiques fabriqués à partir de sable ou de calcaire.

La toute première usine se situe à Roubaix tandis que le showroom, qui permet découvrir les produits de l’entreprise se trouve à Marcq-en-Barœul. Leurs premiers clients étaient des architectes de l’usine de Fives-Cail en reconstruction où la société a créé de la faïence pour la cuisine avec des matériaux récupérés sur le chantier. Le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière a indiqué que quarante projets sont en cours d’étude pour la réutilisation de béton dont le projet de reconversion d’un ancien bâtiment des 3 Suisses en logements, à Roubaix. D’ici 2020, Espérance Fenzy souhaite réaliser cinq millions de chiffre d’affaires afin de pouvoir ouvrir cinq à six unités de production transportables afin de disposer de toutes les matières nécessaires. Pour développer l’entreprise, il a lancé une campagne de crowdfunding sur le site Popcity. Plus de 5460 euros ont été récoltés, pour un objectif attendu de 5000 euros.

Basilisk et sa solution de béton auto-cicatrisant

Fondée par Bart van der Woerd en 2015, la start-up Basilisk a créé et breveté, en collaboration avec l’Université de technologie de Delft aux Pays-Bas et le Dr Henk Jonkers, microbiologiste spécialiste du comportement bactérien, un additif auto-cicatrisant pour le béton. Celui-contient des bactéries spécifiques qui commencent à produire du calcaire, au contact de l’air et de l’eau, créant un système de réparation autonome qui ferme les fissures dans le béton. Les brèches jusqu’à 0,8 mm de largeur peuvent être traitées et colmatées. Le produit permet ainsi d’augmenter la durabilité et la durée de vie des structures, tout en réduisant les coûts d’entretien, les réparations et les interruptions des travaux. Il a également la capacité de réduire considérablement l’empreinte carbone (quantité de carbone émise par la consommation d’énergie et de matières premières d’une activité, ndlr) du secteur qui représente aujourd’hui 5 % des émissions mondiales de CO2. Des expérimentations ont été réalisées entre 2015 et 2016, sur Groninger Forum, bâtiment dans le centre-ville de Groningen et un parking de 12 000 m² de la commune de Apeldoorn. Elles ont été couronnées de succès et l’entreprise est présente aujourd’hui en Allemagne, en Belgique, au Royaume-Uni, au Japon, en Corée du Sud, en Chine et en Inde. Le dirigeant souhaite investir massivement en Asie, puisque 70 % de la consommation mondiale de béton y est concentrée.

Dataswati et son assistant intelligent au service des processus de production

Lancée en 2016 par Aurélien Verleyen et Amine Benhenni, la start-up offre une intelligence artificielle dénommée « PowerOP »  qui vient en aide aux entreprises afin d’améliorer l’efficacité de leurs processus de production comme la productivité et la consommation d’énergie. En servant des données dites structurées comme des automates et des capteurs, le programme va réduire les déchets rigoureusement, utiliser agilement la matière première et réduire la facture énergétique de l’entreprise. Il peut être employé dans les industries chimique et pharmaceutique ainsi que dans l’agriculture. Dans le cas de l’industrie cimentière, la solution sera capable de prévoir la qualité d’un ciment en production vingt-huit jours avant sa sortie de l’usine, en effectuant des analyses instantanées toutes les heures.

L’industrie cimentière tricolore avec le « Cement Lab » cherche donc à évoluer en faisant appel aux start-up. Début juillet, la WCA (World Cement Association, l’Association mondiale du ciment en français, ndlr) a lancé un appel au marché international du ciment afin de renforcer ses efforts pour mettre en place des nouvelles technologies et favoriser l’innovation. L’objectif est de combattre le réchauffement climatique, en diminuant les émissions de CO2.

Les start-up à l’assaut du secteur du voyage

Envie de partir en vacances… Les beaux jours arrivent, le soleil pointe le bout de son nez et la période estivale est enfin là. Grâce aux nouvelles technologies, le monde entier est à portée de clic. En réservant simplement sur une plateforme web, c’est l’occasion de voyager et découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures. Mais pour organiser leur périple, les vacanciers doivent faire face à un ensemble d’offres touristiques et l’organisation du voyage peut vite se transformer en casse-tête. À côté des agences de tourisme traditionnelles, des start-up se lancent dans ce domaine en proposant de nouveaux services afin de simplifier l’expédition de ces baroudeurs. Pour se différencier, chacune développe sa propre démarche pour offrir aux voyageurs des expériences inédites et des moments inoubliables afin qu’ils profitent au mieux de leurs vacances.

En 2017, ils sont 64,2 % des plus de 15 ans contre 63,1 % en 2016 à être partis en vacances, soit 34,2 millions de Français, selon le 16ème baromètre annuel réalisé par Opodo et le cabinet Raffour Interactif. Ils sont de plus en plus nombreux à utiliser les plateformes de réservation de voyages en ligne. 79 % ont préparé sur internet leur séjour, soit 2 % de plus par rapport à 2016. Plus d’un Français sur deux a choisi de se laisser tenter par la réservation en ligne pour l’ensemble ou une partie de ses vacances, soit une augmentation de 3 % par rapport à cette même année. Les Français veulent également choisir des excursions personnalisées, obtenir le meilleur prix et partager leurs expériences avec leurs proches. Pour surfer sur cet engouement, des start-up se lancent dans l’aventure. Destinations surprises, voyages éco-responsables ou agences en ligne pour trouver des compagnons d’excursion, autant de concepts qui se développent.

Baroubing : partir avec des voyageurs qui vous ressemblent

Cofondée début 2017 à Aix-en-Provence par Johan Bernard et ses quatre associés, la start-up Baroubing a développé une plateforme pour mettre en relation différents globe-trotters. Le concept est né à partir d’un constat : lorsqu’on part en vacances, les proches ou connaissances avec qui l’on voyage peuvent ne pas partager les mêmes envies et goûts. Les relations tendues se révèlent, la cohabitation peut vite se transformer en quelque chose d’insupportable et les voyageurs ne profitent pas pleinement de leur séjour. L’entreprise propose de faire partir à l’aventure des vacanciers qui ne se connaissent pas mais qui disposent de personnalité, de passions et de comportements de voyage similaires, tout cela dans le souci de vivre des expériences authentiques. Lorsque l’utilisateur s’inscrit sur la plateforme, il est soumis à un test de personnalité composé de cinq questions. À la suite de la constitution de son profil, des excursions lui sont proposées en fonction du résultat au questionnaire, de ses destinations préférées, des informations personnelles comme l’âge et le lieu d’habitation ainsi que des personnes qui ont les mêmes caractéristiques. Un groupe de quatre à douze individus peut alors se constituer. La plateforme met en avant plusieurs destinations comme le Népal, les Philippines, le  Mexique ou la Bolivie. Ils pourront ainsi partager de vrais moments de vie et créer de nouvelles amitiés, à travers différentes activités autour d’un thème spécifique. Une expédition « Zen Au Sri Lanka », par exemple, est l’occasion de faire un safari dans le Parc national de Minneriya, de visiter un jardin d’épices et suivre un cours de cuisine à Matale ou encore de méditer avec un moine bouddhiste dans un monastère. Aujourd’hui, 35 000 baroudeurs sont inscrits sur le site et la start-up devrait prochainement entamer une levée de fonds à hauteur de 300 000 euros.

Waynabox, des week-ends à destination surprise

Créée en 2015 en Espagne puis lancée en France fin 2016 par trois jeunes espagnols, Pau Sendra, Ferran Blanché et Dani Jiménez, la start-up Waynabox propose des séjours surprises à travers toute l’Europe. Leur concept est parti d’un constat simple : internet a facilité l’organisation d’un voyage avec des villes accessibles rapidement et à moindre coût, mais face aux multiples choix, il est difficile d’opter pour tel ou tel endroit. Sur le site web de l’entreprise, le vacancier peut ainsi indiquer le nombre de passagers et sélectionner les dates de disponibilité ainsi que la ville de départ. Il peut aussi écarter les villes qu’il ne souhaite pas visiter. Le premier retrait est gratuit, mais s’il désire en supprimer d’autres, un supplément de cinq euros est demandé. Avec 52 destinations disponibles comme Milan, Liverpool ou Oslo, un voyageur parisien réglera deux cents euros pour les billets d’avion et l’hébergement pour deux nuits. La destination n’est révélée que 48 heures avant la date de départ, par e-mail, avec tous les documents nécessaires et un guide de la ville sélectionnée. Depuis son lancement, la start-up a opéré deux levées de fonds de 250 000 euros et 1,2 million d’euros. Au total, plus de 29 000 voyageurs ont testé Waynabox.

Voy’Agir, organiser son voyage en fonction de critères environnementaux et sociaux

Fondée par Marine de Beaufort et Mathieu Chevalier en 2016, la start-up montpelliéraine Voy’agir offre une plateforme collaborative de voyages responsables permettant aux vacanciers de se baser sur les recommandations d’autres voyageurs pour pratiquer un tourisme durable. La mission de l’entreprise est de faciliter en France comme à l’étranger l’accès et la visibilité à ce type de tourisme. Elle valorise alors les efforts sociaux et environnementaux de plusieurs organismes comme les hôtels, les restaurants et les magasins. Les « voy’acteurs » (utilisateurs ambassadeurs, ndlr) partagent ainsi leurs bons plans, leurs coups de cœur et notent les logements et activités en se basant sur les critères éco-responsables qui correspondent à leurs valeurs. 2 000 clients du site alimentent la plateforme où plus de 400 établissements ont été notés dans 55 pays. La société a récolté en avril 2017, 11 000 euros grâce à une campagne de crowdfunding qui devrait lui permettre de développer prochainement une application pour Smartphones.

Les start-up ont développé de nouvelles démarches de voyages pour plaire aux vacanciers ainsi qu’aux touristes. Et pour cause, le secteur du tourisme mondial est en pleine forme. Les arrivées de voyageurs internationaux ont bondi en 2017 de 7 % en 2017 pour atteindre un total de 1,322 milliard selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). En 2016, la France affichait 34,37 milliards d’euros de recettes liées à ce marché, selon l’institut.

L’entrepreneuriat, une grande préoccupation des Danois

Petit pays d’Europe en taille et en population, avec une superficie de 42 924 km² et 5 887 565 millions d’habitants, le Danemark rencontre un succès dans le domaine de la création d’entreprise. Ses grandes sociétés comme Lego et Mærsk avec, respectivement, 5,1 et 5,64 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016, font la fierté de toute la nation. Arrivé en tête du « World Happiness Report » des Nations Unies en 2012 et 2013, le territoire scandinave fait figure de champion du bonheur toutes catégories, et notamment au travail. 62 % des Danois se déclarent heureux dans leur milieu professionnel. Avec 30 000 entreprises créées chaque année, le Danemark reste l’un des pays les plus propices à l’entrepreneuriat. En voici les principales raisons.

Le Danemark se trouve sur la troisième marche du podium des pays les plus favorables aux entrepreneurs, derrière la Nouvelle-Zélande et Singapour, selon le nouveau classement de Doing Business 2018, effectué par la Banque Mondiale et son organisation, la Société financière internationale (SFI). Le territoire scandinave est premier du classement concernant l’octroi de permis de construire et la facilité à commercer avec les pays étrangers ainsi que 34ème sur la création d’entreprise. Éducation centrée sur l’entrepreneuriat, système social flexible, démarches administratives simplifiées, autant de raisons qui font que le Danemark reste un modèle du genre dans le secteur entrepreneurial.

L’entrepreneuriat, essentiel dans le système éducatif

Les Danois attachent une grande importance à la créativité et à la prise d’initiatives. Les jeunes n’ont pas peur de lancer leur propre business. C’est, en partie, grâce au système scolaire danois que l’entrepreneuriat se développe. En dehors des connaissances académiques, les professeurs mettent tout en œuvre pour que les élèves s’enrichissent d’autres capacités comme le dialogue, la confiance en soi ainsi que la capacité à prendre des décisions et à apprendre de ses erreurs. Le système de notation n’est, par exemple, instauré qu’à l’âge de 14 ans. Selon les scientifiques danois, cela permet aux enfants de prendre des initiatives, sans avoir peur de récolter une mauvaise note. Le pays scandinave encourage la promotion de l’innovation et de l’entrepreneuriat à travers son enseignement depuis une vingtaine d’années. L’International Danish Entrepreneurship Academy (IDEA) et des universités se sont ainsi associés pour organiser entre 2005 et 2007, plus d’une dizaine de camps qui ont mis en relation des étudiants, des entrepreneurs et des enseignants afin de travailler sur des concepts d’entreprise. Mais c’est surtout avec la création de la « Danish Foundation for Entrepreneurship » en 2010 que l’apprentissage en matière de constitution d’entreprise s’est considérablement développé. Instaurée par un partenariat interministériel entre quatre ministères, la fondation vise à développer l’entrepreneuriat à tous les niveaux du système éducatif. Plusieurs programmes sont proposés. Tout d’abord, le NextLevel, projet au primaire et au collège, qui vise à former les élèves en plusieurs étapes avec le développement d’idées et de concepts sur l’entreprise. Ensuite, la « Start-up programme » qui implique des enseignements, des étudiants et des représentants d’entreprises travaillant ensemble sur une étude qui favorise l’esprit d’équipe. Enfin, le « Project Edison », un concours d’inventeurs proposé aux élèves de l’enseignement secondaire, par équipe, pour découvrir le concept, la création et le développement d’une société. Selon la fondation, 15 % des élèves et des jeunes Danois participent à un programme de ce type et près de 1,2 million d’élèves et d’étudiants ont participé à une formation sur l’entrepreneuriat en 2012.

Un système social connu pour sa grande flexibilité

Le Danemark demeure connu en Europe pour sa croissance riche en emplois et un taux de chômage assez faible (4,8 % en février 2018, ndlr). Le secret de ce succès est attribué au système de la « flexisécurité », une organisation qui consiste à combiner flexibilité pour les employeurs et sécurité pour les salariés. Instauré il y a plus de vingt-cinq ans, ce principe repose sur plusieurs fondements. Premièrement, les entreprises peuvent embaucher et licencier plus facilement. Un moyen pour ces dernières de prendre plus de risques sans avoir peur de l’impact que les recrutements auront en cas de difficulté. Le Code du travail est très allégé et l’État intervient peu dans la législation. Côté salariés, des allocations journalières généreuses leur sont accordées dès leur premier jour de chômage. Le pays danois incite fortement les chômeurs à retrouver un emploi : des indemnités sont ainsi versées aux chômeurs en contrepartie d’une formation professionnelle continue.

Des démarches simplifiées pour créer une entreprise

Le secteur public agit positivement sur l’entrepreneuriat avec une administration rapide et dynamique. Au Danemark, il est facile de créer son entreprise. Avec un minimum de documents, une société peut être constituée en cinq minutes. Il faut d’abord obtenir un NemID, identifiant permettant d’accomplir un certain nombre de formalités en ligne. Le futur entrepreneur doit déposer le capital de l’entreprise sur un compte en banque puis s’inscrit sur le site de registre des nouveaux commerces, indberet.virk.dk. Un formulaire est à remplir concernant le type de société. Le dirigeant a le choix entre l’Aps (Anpartselskab, entreprise privée à responsabilité limitée, ndlr), l’A/S (Aktieselskab, société publique à responsabilité limitée, ndlr), l’I/S (Interessentskab, firme détenue et exploitée par deux ou plusieurs associés, ndlr) et la K/S (Kommanditselskab, établissement en commandite, dont les collaborateurs sont divisés en deux groupes, ceux qui participent à la gestion de la société et ceux qui investissent sans s’immiscer, ndlr). L’administration valide ensuite la procédure de création sous une dizaine de jours avec la confirmation des impôts et l’autorisation d’exercer l’activité en toute légalité.

Au Danemark, l’entrepreneuriat est donc un moteur essentiel pour son activité éducative et économique. Souvent considéré comme un précurseur dans le secteur de l’e-commerce et de l’e-administration, il reste au top des nouvelles technologies. Le domaine public est pratiquement digitalisé grâce au site borger.dk : 90 % des échanges administratifs se font aujourd’hui par voie électronique. La nation danoise a fait le choix du tout numérique et favorise ses liens avec les géants du web. En février 2017, elle a créé le premier poste au monde d’ambassadeur du digital auprès des entreprises emblématiques de la Silicon Valley. Un moyen de conduire les GAFA (pour Google, Apple, Facebook et Amazon, ndlr) à investir au sein du pays.

Piloter son entreprise comme Sébastien Loeb

« Piloter son entreprise ou son écurie automobile, même combat. » C’est à partir de ce leitmotiv que Sébastien Loeb, le célèbre pilote français, a participé le 14 juin dernier à une conférence sur l’entrepreneuriat à Haguenau, dans le département du Bas-Rhin. 600 dirigeants ont assisté à l’évènement pour écouter le nonuple champion du monde de rallye WRC et lui poser des questions sur son vécu en tant que conducteur, mais aussi en tant qu’entrepreneur. Nombreux sont les points communs entre la direction d’une écurie et celle d’une entreprise. En voici quelques exemples.

L’association Terre de Réussites et la communauté d’agglomération d’Haguenau ont lancé le débat avec leur colloque intitulé « Piloter son entreprise ou son écurie, même combat ». Animé par le journaliste Antoine Latham, cet événement a mis en vedette Stéphane Fauth, PDG de la PME industrielle Norcan (une entreprise de services d’installations industrielles et de fabrications de profilés aluminium, ndlr), Michel Munzenhuter, ancien directeur de SEW Usocome (une filiale française du groupe allemand SEW-EURODRIVE, concepteur de solutions d’entraînement et d’automatisme, ndlr), et le pilote automobile Sébastien Loeb. Ce dernier a créé en 2011, avec l’aide de Dominique Heintz, sa propre entreprise, une écurie de course, Sébastien Loeb Racing, basée à Soultz-sous-Forêts, en Alsace. Elle a pour objectif de disputer des championnats avec des sport-prototypes (des véhicules conçus exclusivement pour participer à des épreuves de compétition automobile, ndlr). La société emploie trente-cinq personnes, dont une vingtaine à temps plein. Du fait de son expérience, l’homme d’affaires a expliqué que les qualités nécessaires pour diriger une écurie ou une société ne sont pas tant différentes. Avoir l’esprit d’équipe, prendre des risques et apprendre de ses erreurs, autant de points communs.

Faire preuve d’un esprit d’équipe et déléguer

Au sein d’une écurie, se trouvent un ingénieur en chef ainsi qu’un ingénieur de piste par voiture. Ce dernier s’avère être celui le plus en contact avec les pilotes et il est responsable du véhicule. Le team manager, lui, est au-dessus d’un point de vue hiérarchique, c’est le grand dirigeant, celui qui gère tout, tant au niveau sportif que technique, sur la piste comme à l’extérieur. Sa vision doit être globale et il doit prendre des décisions importantes si les choses tournent mal. Mais ses résolutions sont toujours la conséquence d’une concertation avec les autres ingénieurs. La confiance est donc primordiale et la communication se doit d’être parfaite pour former une équipe soudée. En entreprise, l’esprit d’équipe est essentiel pour atteindre les objectifs fixés. Si les associés et les salariés ne se sentent pas à l’aise à cause d’une mauvaise ambiance ou sont mis à l’écart d’un programme collectif, le projet risque davantage d’échouer. La hiérarchie doit, certes, être respectée mais le groupe doit comprendre les forces et les faiblesses de chacun. L’entrepreneur doit, dès le début, déléguer les tâches et répartir les rôles en fonction des compétences et des inclinations de chacun pour assurer la cohésion. Seul, le dirigeant n’arriverait alors pas à faire fonctionner correctement son entreprise, mais au sein d’une communauté qui lui apporte du soutien, il peut surmonter les défis les plus difficiles.

Prendre des risques

Pour gagner une course, l’équipe automobile doit faire des choix en décidant d’une tactique à adopter : demander au pilote de rouler plus vite, d’attaquer l’adversaire pour en sortir vainqueur ou être prudent en cas de dommage en faisant un arrêt au stand afin de ravitailler la voiture en essence et changer de pneus. Deux cas de figure peuvent apparaître : la victoire ou l’accident. Plus le risque est élevé, plus le groupe a de chance de remporter le championnat. Au sein d’une société, prendre des risques est, bien souvent, une nécessité pour se développer. La pondération entrave parfois l’évolution et la nouvelle direction que le dirigeant souhaite entreprendre. La firme se doit, à certains moments, de sortir de sa zone de confort. Par exemple, l’entreprise peut miser sur un nouveau concept afin de conquérir de nouveaux marchés et concurrencer les autres sociétés, avec le danger de perdre de l’argent ou de mal gérer le budget. Quoi qu’il en soit, il ne faut toutefois pas oublier de maîtriser le risque notamment en créant un prévisionnel budgétaire, qui chiffre et matérialise les objectifs.

Apprendre de ses erreurs

L’écurie se fixe un objectif, celui de gagner le plus de courses afin de remporter le championnat. Tout au long de la compétition, le pilote doit faire preuve d’exigence pour performer sur la piste. S’il n’échappe pas aux défaites et aux erreurs, il tient bon pour parvenir à la victoire. Le conducteur et son équipe prennent le temps d’analyser ce qui ne va pas pour améliorer ou corriger la situation. Beaucoup d’entrepreneurs ressentent l’échec comme quelque chose de négatif, ce qui les freine dans leurs actuels ou futurs projets. Ils préfèrent les ignorer pour « aller de l’avant » et prennent ainsi le danger de reproduire ces erreurs, menaçant l’avenir de leur société. Apprendre de ses erreurs permet de progresser, de tirer le bon du mauvais et de souligner ses faiblesses mais aussi ses forces. L’échec favorise l’innovation puisque les bonnes idées surviennent, la plupart du temps, dans les périodes difficiles et douloureuses.

Les qualités communes entre la direction d’une écurie de course et celle d’une entreprise sont réelles. Éric Descamps a repris ce concept en créant Floo, une petite société de consulting qui forme des cadres et dirigeants au management en leur faisant piloter un avion. Il est parti du principe qu’il existe des similitudes entre gérer un engin volant et une firme comme l’anticipation et la maîtrise de soi dans les situations de stress.