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Comment négocier comme un pro !

Nous sommes constamment confrontés à des situations de négociation dans nos entreprises (patron, salariés, syndicats, fournisseurs, clients…) ou encore dans notre vie courante (famille, commerçants, administration, relations…). Or, les résultats obtenus à l’issue de ces négociations nous laissent souvent insatisfaits. Nous nous en voulons a posteriori de ne pas avoir été plus perspicaces ou plus aguerris, ou de ne pas avoir mieux préparé notre argumentation pour nous assurer de la réussite escomptée. La rancune s’installe et vous ne créez plus de valeurs.

Le Cube, la solution

Il faut faire appel au « Cube » et à ses 3 axes avant toute négociation ! La loi du Cube imaginée en 2006 par Vincent Eurieult, son créateur, est une démarche originale et pragmatique. Elle permet de conduire, de mesurer et de contrôler un processus de négociation qu’il soit de type personnel ou professionnel.

Cette démarche s’appuie sur les trois axes de la négociation que sont :

  1. L’enjeu (quelle est l’importance de ce que l’autre a à gagner et/ou à perdre ?)
  2. L’urgence (à quelle échéance plus ou moins courte une action est-elle nécessaire ?)
  3. La dépendance à l’égard de la solution proposée (existe-t-il d’autres solutions que celle proposée accessibles sur le marché ?)

Chaque axe est représenté par une arête du cube et comporte 3 états (Faible – Relatif – Elevé). L’axe 2 a quant à lui la particularité de s’inscrire dans la perspective du temps qui passe.

La réponse apportée aux 3 questions correspondant aux axes de la négociation évoqués ci-dessus permet de placer un point dans le cube qui détermine le niveau du pouvoir détenu sur l’autre au moment de l’analyse. Plus ce point se trouve éloigné de l’origine des 3 axes, plus ce pouvoir est important.

Prenons à titre d’exemple une situation banale : vous vous apprêtez à rentrer chez vous avec votre famille dimanche tard dans la nuit après avoir participé à une fête entre amis, quand malencontreusement votre clé se casse dans la serrure. Vous voilà coincés à l’extérieur. Vous réussissez cependant à appeler un serrurier grâce à votre téléphone mobile et on vous annonce qu’il ne pourra pas intervenir avant une demi-heure.

Le pouvoir dans des situations critiques

La situation étant critique, la mesure du pouvoir du serrurier sur vous est ici maximale (3 + 3 + 3 = 9) puisque pour vous :

  • L’enjeu est élevé (il faut absolument que vous rentriez chez vous pour vous reposer et récupérer un dossier pour une réunion chez un client le lendemain),
  • L’urgence est élevée (vos enfants pleurent sur le palier au risque de réveiller vos voisins, votre femme et vous-même êtes fatigués)
  • La dépendance est élevée (à cette heure-là et le week-end qui plus est, trouver un serrurier est une vraie gageure et vous avez eu la chance d’en trouver un pour vous dépanner).

La valeur des alternatives

En revanche, si vous pouvez être hébergés chez vos beaux-parents et qu’ils disposent d’une connexion Internet pour que vous récupériez votre dossier client dans le cloud, la mesure du pouvoir du serrurier sur vous est tout autre (1 + 1 + 1 = 3) car :

  • L’enjeu est faible (vous avez trouvé une solution de rechange pour dormir et récupérer votre dossier client),
  • L’urgence est faible (vous et votre famille allez pouvoir vous reposer sans gêner vos voisins)
  • La dépendance est faible (vous pourrez appeler demain un serrurier de votre choix pour ouvrir la porte de votre appartement).

Le temps, un facteur clef

Dans la première situation, intervenant de manière ponctuelle dans une situation d’urgence, le serrurier n’aura pas pour objectif principal de nouer avec vous une relation client durable et sera même plutôt tenté de tirer profit de la situation à vos dépens.

Au contraire, dans la deuxième situation, vous avez eu le temps de choisir votre serrurier (vous le connaissez déjà ou il vous a été recommandé) pour ouvrir votre porte. Celui-ci trouvera opportun de vous fidéliser en tant que nouveau client. Sachant que vous avez fait appel à lui plutôt qu’à un concurrent, il fera tout son possible pour vous satisfaire.

Le pouvoir de l’autre

En phase de négociation, il est souvent difficile d’appréhender avec exactitude une situation Ceci, du fait qu’on ne dispose pas nécessairement au moment voulu de toutes les informations utiles et nécessaires pour évaluer le pouvoir de l’autre, ce qui peut conduire soit à le sous-estimer, soit à le surestimer. Percevoir le pouvoir que vous avez sur l’autre constitue donc un élément essentiel dans le cadre d’une négociation.

Ainsi, quand en juillet 1980, IBM a voulu lancer aux Etats-Unis ses propres PC, ne disposant pas de système d’exploitation, elle a décidé de l’acheter à la toute jeune entreprise Microsoft dans le cadre d’un projet baptisé « Chess » plutôt que de le développer elle-même en interne. IBM s’est ainsi rendue dépendante de Microsoft et comme le contrat signé ne prévoyait pas de clause d’exclusivité, Microsoft a profité de la situation en vendant à d’autres constructeurs son système d’exploitation. Elle est devenue ainsi un acteur incontournable sur le marché de la micro-informatique.

Le rapport de pouvoir

Le rapport de pouvoir impose quant à lui de connaître le pouvoir que l’autre a sur vous et a contrario celui que vous avez sur lui. Cependant cette relation de pouvoir est amenée à évoluer dans le temps en fonction de :

  • Ce qui se passe et qui ne dépend ni de vous ni de l’autre,
  • Ce que l’autre a fait et les choses qui en ont découlées,
  • Ce que vous avez fait et les choses qui en ont découlées.

La dynamique des rapports de pouvoir

La réussite d’une négociation est grandement favorisée si le négociateur active, avec discernement et doigté, un ou plusieurs des sept leviers suivants. Ces leviers concernent l’un ou l’autre des participants à la négociation ou les deux participants à la fois.

Vous pouvez ainsi :

  • Réduire les alternatives de l’autre pour l’amener à faire un choix qui vous est favorable,
  • Accroître l’urgence de l’autre pour l’inciter à se décider plus rapidement,
  • Augmenter les enjeux de l’autre pour lui faire prendre conscience de ce qu’il risque de perdre et/ou de gagner.

A contrario, l’autre peut :

  • Diminuer ses propres enjeux pour les ramener à un niveau plus réaliste,
  • Diminuer sa propre urgence pour mieux contrôler ses émotions et son stress,
  • Augmenter ses alternatives pour ne plus être limité à un choix unique et rompre ainsi la situation de monopole.

Enfin :
Le tracé d’une perspective commune peut permettre aux participants d’aboutir à la construction d’une évolution future dans laquelle les deux parties trouveront un avantage à investir mutuellement.

Article par Danielle Gance

Peut-on redonner du pouvoir d’achat à ses clients ?

Il paraît impossible, à première vue, de redonner du pouvoir d’achat à ses clients sans rogner sur sa marge notamment car les prix restent souvent calculés au plus juste. Si vous les diminuez, vous risquez de vendre à perte. Telle est la réflexion que se font à l’heure actuelle nombre de dirigeants d’entreprise. Pourtant, il existe des solutions pour redonner du pouvoir d’achat à ses clients tout en défiant la concurrence.

Les nouvelles technologies, à utiliser sans modération

Le consommateur n’a pas changé mais ses habitudes d’achat ont été modifiées. Fini le temps du magasin unique dont il était prisonnier. Qu’il habite en province, dans une maison au milieu de la campagne ou à Paris, les nouvelles technologies lui permettent d’avoir tous les magasins à portée de main ou de clics. Pour se renseigner, il n’a qu’à surfer sur les sites internet et passer de l’un à l’autre pour comparer les prix. A titre d’exemple, le guide d’achat kibodio.com présente toute une gamme de produits liée aux besoins de la famille et des enfants, avec toujours pour objectifs d’offrir la meilleure qualité.

Ainsi, dans le but de se démarquer et d’attirer les clients, ceux-ci mettent en avant des promotions. Certains magasins ont même pris l’habitude d’en réaliser régulièrement pour une durée limitée. Ces promotions arrivent, en général, le lundi matin et commencent par l’habillement, en passant par la machine à coudre pour arriver aux meubles de rangement. Celles-ci demeurent, bien souvent, adaptées au rythme de vie des consommateurs (rentrée scolaire, vacances…) et redonnent aux clients attentifs du pouvoir d’achat. La réduction des coûts engendrés par un site web permet ainsi de diminuer vos prix sans toucher à votre marge. Mais attention, la condition sine qua non reste que la navigation soit aisée et conviviale ! Si le site est lent et que la recherche du produit en question prend trop de temps, le consommateur se détournera de votre site en un clic. Attention également à ne pas l’envahir de promotions qui ne l’intéressent pas ! Conquérir votre cible doit rester la priorité.

Les méthodes traditionnelles

Les techniques visant à redonner du pouvoir d’achat s’avèrent souvent celles qui donnent à la longue un résultat satisfaisant. Offrir la livraison, choisir un moyen de paiement performant, réduire les frais d’emballage constituent d’emblée trois points sur lesquels une entreprise peut jouer afin de redonner du pouvoir d’achat au consommateur. Elles demandent néanmoins de faire quelques investigations et de ne pas se contenter de la routine. Il s’agit de prendre en compte les mesures qui pourraient impacter positivement votre client ou prospect. Il existe, par exemple, de nombreux moyens de livraison et qui ne sont pas tous aux mêmes prix. Se contenter de garder le mode de livraison auquel l’entreprise est habituée sans chercher à utiliser celui qui serait le plus compétitif peut engendrer un surcoût inutile. De la même manière, certains moyens de paiement proposent des frais réduits ou qui s’adaptent à la réalité de vie des clients. Quant aux frais d’emballage, il faut avoir en tête que le client n’a pas besoin d’avoir de multiples couches de papier pour protéger un produit qui ne se casse pas ou que ce produit  soit lui-même déjà dans un emballage qui le protège de toutes les manipulations, même les plus énergiques. En respectant ce critère, votre colis sera plus léger et, cerise sur le gâteau, vous aurez moins de frais postaux à votre charge. De son côté, le client sera satisfait car il n’aura pas à se fatiguer à défaire un emballage qu’il juge bien souvent superflu.

Les techniques des magasins d’alimentation

La boite aux lettres ne désemplit pas de propositions provenant de toutes enseignes alimentaires. Certains les jettent consciencieusement à la poubelle mais, lorsque leur porte-monnaie s’avère loin d’être rempli, les consommateurs adoptent des réflexes qui montrent combien ils sont capables de s’adapter en situation de crise. Les grandes enseignes l’ont bien compris. Mais que font les économes ? Ils regardent les promotions et vont réaliser un stock dans le magasin en question. Et pour les inciter à acheter d’autres choses, les grandes enseignes savent bien organiser leurs magasins. Un client qui est convaincu qu’il fait des économies n’hésite pas à se laisser tenter et s’offrir un produit qui ne lui est pas forcément nécessaire. Mais le processus ne s’arrête pas là. Pour fidéliser le consommateur, ces dernières n’hésitent pas à proposer des bons de réduction pour la semaine suivante avec une réduction de 30, 40 voire 50 euros selon le montant de leurs achats mais également des cartes de fidélité qui permettent de bénéficier de réductions. Le consommateur avisé en possède déjà plusieurs pour obtenir avec parcimonie son propre pouvoir d’achat…

Les comparateurs de prix, une piste à ne pas négliger

Les comparateurs de prix ont souvent été décriés. Ils ont cependant, aujourd’hui, acquis une notoriété certaine notamment car ils offrent aux clients des informations regroupées et fiables qu’ils peuvent regarder à tête reposée sans être stressés par un vendeur. Ainsi, ils permettent, sans avoir à aller fouiller dans tous les sites des enseignes, d’obtenir des renseignements et de gagner du temps. Notez qu’un comparateur de prix performant offre des caractéristiques et des détails sur les produits qui répondent aux attentes des clients ou prospects. À titre d’illustration, si vous achetez une machine à laver, vous allez rechercher, selon vos préférences, un appareil qui ne fait pas de bruit, qui vous permet de réaliser des économies d’énergie mais aussi les éventuelles promotions. L’analyse du comparateur de prix permet d’éliminer d’un seul clic les produits qui ne répondent pas aux critères du consommateur afin d’afficher une sélection judicieuse. Certains comparateurs de prix proposent même des produits issus de plusieurs marques au meilleur prix et de les visualiser ainsi que leurs caractéristiques. Kibodio présente, à ce propos, toute une gamme de produits liée aux besoins de la famille, des enfants, de la mode, entre autres.Quoi qu’il en soit, un comparateur, quel qu’il soit, a pour objectif d’offrir le meilleur prix avec la meilleure qualité.

Redonner du pouvoir d’achat à leurs clients doit être la préoccupation des entreprises. Quelles que soient les techniques employées, il faut avoir conscience que les consommateurs se sont adaptés à leur époque et leur faciliter la vie est devenu l’élément clé. Ils ont appris, en à peine une décennie, à utiliser internet et pris l’habitude de consulter et retrouver facilement l’objet de leurs recherches. Sachez donc faire une analyse minutieuse des possibilités qui vous sont offertes et ne vous contentez pas de vos habitudes.

L’art en ligne : un marché en pleine effervescence

Contrairement aux acteurs traditionnels, le marché de l’art « online » ne connaît pas la crise. En plein essor grâce aux nouvelles technologies et aux nouveaux modes de consommation, l’art en ligne pousse ses concurrents à intégrer les plateformes digitales à leur business model. Le phénomène de l’ubérisation aurait-il encore frappé ?

Face aux « pure players », les acteurs traditionnels de l’art n’ont eu d’autre choix que de s’adapter. Alors que les autres canaux se heurtent à un ralentissement des ventes, celui de l’art sur internet enregistre une hausse de 15 % soit 3,75 milliards de dollars en 2016, selon le rapport de l’assureur Hiscox. À l’échelle du marché global, l’art en ligne représente 8,4 % pour cette même année. Certes, il reste difficile de convaincre ceux qui n’ont pas l’habitude des sites marchands d’œuvres d’art. Mais pour ceux déjà adeptes, la proportion d’achats effectués en ligne ne cesse d’augmenter. Si l’on en croit l’assureur, le poids du marché devrait dépasser les 9 milliards de dollars d’ici 2022.

Un marché en voie d’ubérisation ?

« Les clients qui ont déjà fait leurs achats en ligne ont l’intention de recommencer. Ce marché se stabilise. 80 % des œuvres achetées en ligne sont à moins de 5 000 euros », explique Nicolas Kaddèche, Responsable art et clientèle privé chez Hiscox. Sans doute l’une des raisons pour lesquelles les acteurs traditionnels ont repensé leur stratégie pour intégrer les plateformes digitales à leur business model et proposer, eux aussi, des achats « online ». Au-delà des maisons de vente, les galeries pignon sur rue accélèrent leur transformation numérique, d’après l’assureur. Sans compter que, dans un marché où les « faux » s’accumulent, le poids de l’image de marque demeure un atout de taille pour la vente. 77 % des acheteurs d’art en ligne déclarent toutefois que le fait de ne pas pouvoir inspecter l’œuvre avant l’acte d’achat se place comme un frein et 58 % avancent la crainte d’acheter un faux (selon l’étude « Online Art Trade Report » menée par Hiscox, ndlr). On recense néanmoins 71 % d’entre eux qui affirment qu’ils seraient rassurés s’ils pouvaient assurer leur bien dès son acquisition.

Des galeries d’art virtuelles

Désormais, les passionnés ou amateurs d’art n’ont plus besoin de se déplacer pour dénicher une œuvre. Depuis leur ordinateur, ils peuvent en effet naviguer dans ce qu’on appelle des « galeries virtuelles » et faire, tranquillement, leur choix, sans la pression d’un vendeur. Pour ce faire, un catalogue en libre accès conduit « les collectionneurs et les investisseurs du monde entier, en toute discrétion et à tout moment, au plus proche des tableaux les plus convoités », résume le fondateur d’ARTVIATIC, Antoine Van de Beuque. Et grâce aux nouvelles technologies telles que la réalité augmentée, les galeries virtuelles, rendues chaque jour un peu plus réelles, ne devraient qu’être de plus en plus plébiscitées. C’est à se demander si les réseaux sociaux ne deviendront pas un futur canal de choix pour le secteur. Parmi les galeries et marchands d’art, 91 % affirment d’ailleurs avoir recours aux réseaux d’un point de vue promotionnel. Et pour 57 % des collectionneurs, Instagram serait celui le plus utilisé pour l’art, toujours selon l’étude « Online Art Trade Report ».

Artsper, leader européen de la vente en ligne d’art contemporain

Parmi les nouveaux acteurs du marché de la vente d’œuvres d’art online, Artsper tire son épingle du jeu. Leader européen de la vente en ligne d’art contemporain, la plateforme fondée en 2013 par Hugo Mulliez et François-Xavier Trancart donne accès à un vaste catalogue d’œuvres. En partenariat avec plus de 1 200 galeries d’art, réparties à travers l’Europe, ce sont plus de 70 000 œuvres (triées par artiste, galerie, médium, prix, format…) qui sont proposées à la vente en ligne. Ces dernières sont créés sur des supports variés tels que la peinture, la photographie, l’édition, le dessin et même la sculpture. Et avec plus de 10 000 artistes, dont certains mondialement reconnus tels que Banksy, Andy Warhol ou encore JonOne, les suggestions sont personnalisées grâce à un algorithme intelligent. Le petit plus ? Les œuvres proviennent toutes, selon le site, de galeries européennes reconnues pour leur « travail et leur engagement auprès de leurs artistes ». Ainsi, elles ont fait l’objet d’une double expertise (celle d’Artsper mais aussi celle des galeries d’art). Autre avantage pour la vente : contrairement aux galeries en ligne, les prix sont toujours affichés par souci de transparence (ils oscillent entre 100 et 100 000 euros ndlr).

Laissez-vous guider ou révoltez-vous ! Le marketing en 8 points créatifs

Les idées vous en avez plein la tête…mais de là à vous affranchir du carcan des manuels de marketing ou des conseils en tous genres, il existe un gouffre ! Alors Dynamique vous propose d’avoir une nouvelle vision du marketing en 8 points !

1- Vous êtes le héros

Ou plutôt, votre marque est un personnage. Construisez votre identité de marque, comme vous conteriez une fabuleuse histoire.
Voyez votre marque comme un étendard, un levier d’achat, un chef de meute ! Elle n’est pas votre société, ni même le produit ou les services qu’elle vend.
#Storytelling

2- Marquez les esprits

Touchez les 5 sens et influencez l’acte d’achat de vos clients.
Votre signature doit toucher un maximum de sens, par le visuel (logo), par le toucher (le packaging), par le son (signature sonore, musique), l’émotion (Storytelling).
A produit égal, celui de marque sera préféré. Idéalement : votre produit.
#MarketingSensoriel

3- Créez une vibration

Sachez résonner, en tissant un lien imaginaire. Associez au minimum, une valeur à une émotion. Une marque qui fonctionne rencontre son public lorsqu’elle parle à ses émotions et aux idées du moment. (Par exemple : une valeur éco-responsable attachée à la saveur d’un café).
Résonner, c’est aussi créer le buzz, qui n’est autre qu’un signe de ralliement dans une meute (le « Allo Quoi » de Nabila).
#Storytelling #Communitymanagement #Buzzmarketing

4- Soyez dans l’empathie

Écoutez vos clients et leurs besoins, car n’oubliez jamais, comme disait Coluche : « il suffirait que les gens arrêtent de l’acheter pour que ça ne se vende plus ».
#CRM

5- Reliez vos compétences

Une stratégie transversale, est indispensable. Tous vos services (Communication, Marketing, Community management, Force de ventes, Direction artistique…) doivent défendre et croire à la légende de votre marque et véhiculer un discours cohérent.

6- Rangez votre égo

Lâchez prise ! Ce qui plaît à vos clients ne vous plaît pas forcement. Votre marque ne vous appartient plus, ce n’est pas votre joli miroir, mais plutôt celui dans lequel vos clients projettent d’acheter vos produits. Si votre produit est bon, si votre marque est pertinente, alors les ingrédients de la réussite sont réunis. L’exemple du Solex, inventé en 1905, abandonné en 1988, revendu en Hongrie, racheté en 2004 par le groupe Cible, lance l’E-Solex, vélo électrique dans l’air du temps. Cette marque associée à son produit, n’a jamais été abandonnée par ses clients ! Véritables ambassadeurs de la marque. Un exemple d’innovation ! D’ailleurs leur slogan est : « The future is back »
#InnovationMarketing

7- Inspirez la confiance

Vos produits sont critiqués ? Votre marque rencontre des difficultés ? Il ne s’agit pas de retourner sa veste mais d’être fier de sa marque, le dire et savoir répondre à vos clients mécontents, grâce notamment à la force des réseaux sociaux. L’exemple ces derniers temps sur les scandales de l’agro-alimentaire nous rappelle que le silence des marques n’est pas acceptable humainement. C’est un peu comme dans une histoire d’amour, les crises traversées à deux font grandir et ouvrent de nouveaux horizons. C’est presque une aubaine qu’il faut savoir saisir, pour construire une vraie relation client dans la confiance.

8- Soyez un Martien

Innover n’est pas créer. Innover c’est faire du neuf avec du vieux. Créer c’est sortir du cadre, du système, faire un pas de côté, voir le monde autrement, et inventer ! Vous pourrez toujours innover, mais ne pas toujours créer, car « la création » fait appel à l’intuition, à l’imagination. C’est un peu autoriser l’enfant qui est en nous à s’exprimer. Soyez un extra-terrestre et observez votre offre. Sortez du système, observez avec le plus d’objectivité possible, que voyez-vous ?
Faites un peu moins de la même chose pour oser créer et innover. [Qui a créé Google ? Ce n’était pas un géant de l’informatique… Qui a créé YouTube ? Ce n’est pas une grande chaine de Télévision et E-bay ?… Même pas un géant de la grande distribution.], (inspiré de « La valeur des idées » de Luc de Brabandere).
Ces propos sont inspirés du livre la valeur des idées, rédigé par Luc de Brabandere, ingénieur (mathématicien) de formation, philosophe d’entreprise, maître de conférences à l’UCL, Fellow du Boston Consulting Group.

Article écrit par l’agence Quand on parle du loup.

Des médias à bien savoir manier

Si les réseaux sociaux présentent de nombreux avantages, ces derniers impliquent néanmoins un certain nombre d’exigences à respecter. Des paramètres tels que le type de contenu, la fréquence de publication ou encore le choix de mots-clés se doivent d’être définis à l’avance. Parce que les réseaux se révèlent avant tout des médias, qui diffusent à large échelle, avant de se lancer, mieux vaut savoir les utiliser.

Pour bien comprendre l’intérêt de faire bon usage des réseaux sociaux, partons d’un exemple. Imaginez que l’un des grands titres de la presse politique quotidienne (peu importe son nom), publie un numéro sans respecter sa ligne éditoriale : le contenu mêlerait football, cuisine, mode…, rien à voir avec de la politique. Le journal paraît et les lecteurs fidèles se trouvent décontenancés par le contenu. Si ces derniers ont pour coutume d’acheter ou de s’abonner à ce quotidien et non à un autre, c’est parce qu’ils estiment qu’il correspond à leurs attentes. Ces lecteurs paient pour un contenu de nature politique ainsi que pour une publication journalière. Bouleverser le contenu sans avoir pris le soin de prévenir vos lecteurs, changer de rythme et passer d’un quotidien à un hebdomadaire risque de les détourner de votre journal. Ce cas de figure s’applique à vous et votre entreprise lorsque vous publiez sur les réseaux sociaux. Vous ne détenez peut être pas de journal mais vous proposez un produit/service et revendiquez des valeurs ainsi qu’une ADN, qui forment votre image. Vos clients ou prospects s’attendent donc à retrouver, à travers vos publications, une certaine cohérence avec celle-ci. Autrement, ils pourraient se sentir trahis ou trompés et changer de page…

Définir sa ligne éditoriale

Qu’il s’agisse de la presse ou des médias sociaux, la ligne éditoriale indique l’orientation à suivre. Véritable fil conducteur, elle présente la manière dont l’on souhaite communiquer en précisant les règles à respecter pour l’ensemble des publications. Globalement, la ligne éditoriale définit le ou les thèmes à aborder en fonction de sa cible, le ton et le vocabulaire à employer, la fréquence de publication, les formats adaptés (textes, photos, vidéos ou liens),… Son objectif principal demeure de conférer à l’entreprise une forme de cohésion et de clarté dans la publication de ses contenus. Elle permet également d’acquérir une identité qui lui est propre et de fidéliser. Vous devez néanmoins garder à l’esprit que, pour chaque type de réseau utilisé, créer une ligne éditoriale unique demeure essentiel. Selon vos objectifs : développer votre notoriété, élargir sa base de données clients ou faire de nouveaux partenariats, par exemple, le choix de votre réseau et donc celui de votre ligne éditoriale varient. Pour trancher, il vous incombe de connaître vos priorités.

S’adapter à chaque type de réseau social

Pour savoir comment utiliser chaque réseau, commencer par identifier leur fonction fait partie des fondamentaux. Prenons l’exemple de Facebook, Twitter et Google+.

  • Le premier, Facebook, se place plutôt comme un média de divertissement alliant humour et créativité. Les contenus publiés se doivent d’être relativement courts et concis. Si la promotion directe est à utiliser avec modération, les interactions avec sa communauté sous la forme de quizz, jeux ou questionnaires s’avèrent les bienvenus. En clair, faites-la participer ! Ce média social constitue également un bon moyen pour communiquer sur vos évènements ou sur ce que la presse dit sur vous. Rebondir sur l’actualité et proposer des conseils permet, dans le même temps, de se différencier de la concurrence.
  • Du côté de celui au logo du petit oiseau bleu, on a tendance à le catégoriser comme un média d’information. À consonance plus sérieuse et professionnelle, notamment pour les entreprises, une URL renvoyant vers un article ainsi qu’un tweet accompagné d’une photo s’avèrent plus appropriés. Inutile de trop en faire, allez à l’essentiel ! Vous pouvez tout aussi bien rebondir sur l’actualité de façon générale ou celle de votre entreprise, retweeter, faire la promotion de vos produits/services, donner des conseils, offrir des réductions à vos followers,…
  • Enfin, Google+, à mi-chemin entre l’information et le divertissement, regroupe humour, sérieux et discussion. Des images, infographies, liens ou vidéos informatives comme des tutoriels sont à privilégier. S’il n’est pas possible d’organiser des concours sur la plateforme (Google l’interdit, ndlr), poser des questions à sa communauté et susciter le débat est permis voire encouragé.

Ces plateformes étant complémentaires, sachez que vous pouvez très bien en utiliser plusieurs afin d’élargir votre diffusion et maximiser vos chances d’atteindre votre cible.

Proposer du contenu à forte valeur ajoutée

Comme on l’a déjà évoqué précédemment, les médias sociaux, dont le potentiel de diffusion se révèle considérable, peuvent toucher un grand nombre d’internautes. Retenez néanmoins ce point : ce n’est pas parce que vous disposez d’un site internet où vous y publiez régulièrement des contenus que vous devez impérativement tous les poster sur les réseaux, bien au contraire. Ceci pour deux raisons. Premièrement, publier l’intégralité des contenus parus sur son site web ne présente pas nécessairement d’intérêt, mieux vaut ne poster que ceux susceptibles d’avoir une longue portée. Secundo, dans le cas d’un réseau type Facebook, publier des articles ou autres n’ayant touché, au final, que peu de personnes engage des pénalités en termes de trafic. L’enjeu demeure de faire valoir uniquement les contenus à forte valeur ajoutée. S’il n’est pas toujours évident de les différencier des autres, comparer le nombre de vues ou partages qu’ils génèrent sur votre site constitue un bon indicateur.

De la justesse dans le choix des mots

Écrire sur le web et sur les réseaux implique de choisir les mots justes. On parle alors de « mots-clés ». Ces derniers renvoient aux mots ou expressions saisis par les internautes dans la barre d’un moteur de recherche comme Google. Plus vos contenus contiennent de mots-clés, plus vous optimiserez votre référencement naturel et génèrerez de trafic. Lorsque vous publiez un contenu sur un média social, privilégiez ainsi l’utilisation de mots-clés. Pour les dénicher, des outils tels que Google Trend permettent d’afficher les dernières tendances des internautes, notamment en ce qui concerne leurs thématiques de recherche. Autrement, il s’agit de se mettre à la place de votre cible et de se demander quels mots-clés elle taperait dans la barre de recherche pour trouver du contenu en lien avec le vôtre (et tomber par la suite sur celui-ci !).

Choisir LE bon moment pour publier

Publier du contenu au bon moment et sans trop en faire détient son importance. Pour s’assurer de l’impact de ses posts/tweets, nombreux sont ceux qui se demandent à quelle heure vaut-il mieux faire paraître un contenu sur un réseau social donné. En réalité, il n’existe pas de règle universelle mais plusieurs études ont été menées sur le sujet. Sous la forme d’une infographie, Hubspot (logiciel d’inbound marketing et de vente, ndlr) en compile une dizaine.

  • Selon l’étude, mieux vaut publier, sur Facebook, entre 12 heures et 13 heures le weekend. Concernant les horaires de la semaine, si les lundis et mardis semblent à proscrire, les mercredis entre 15 heures et 16 heures ainsi que les jeudis et vendredis entre 13 heures et 16 heures, se révèleraient un bon timing.
  • Pour Twitter, privilégié pendant les temps de pauses, les weekends ne semblent pas convenir alors que, du lundi au vendredi, entre 12 heures et 15 heures, l’impact serait important. Entre 17 heures et 18 heures le mercredi, notez qu’un pic de connexion aurait également lieu.
  • À propos de LinkedIn, du mardi au jeudi, les périodes entre 7h30 et 8h30, les pauses déjeuners ou les fins de journée vers 17 heures, seraient propices.
  • En ce qui concerne Pinterest, que l’on soit en semaine ou en weekend, l’idéal serait de poster la nuit, entre deux heures et quatre heures du matin (des outils permettent toutefois de programmer à l’avance les épingles) ! Après le travail, l’infographie présente néanmoins un pic de 20 heures à 23 heures.
  • Du côté d’Instagram, les connexions seraient plus régulières : toute la journée du lundi au jeudi, sauf de 15 heures à 16 heures.

Notez que cette infographie est à suivre dans le cas où votre cible s’avère grand public et ne fonctionnera pas forcément si vous vous adressez à des étudiants, freelances, femmes au foyer,… Pour vous assurer de l’efficacité de vos posts/tweets, faites des tests en publiant à des heures et jours différents un même type de contenu. Grâce à des outils statistiques, mesurez-en ensuite l’impact par rapport au timing choisi afin de trouver les horaires pour lesquels votre cible sera susceptible d’être le plus connectée et augmenter votre visibilité.

À chacun son rythme… ?

La fréquence de publication sur les réseaux sociaux fait partie des paramètres à prendre en compte et varie en fonction du type de média visé. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que la « durée de vie » d’une publication n’est pas la même selon le réseau choisi. N’abusez pas non plus des publications, au risque de vous faire pénaliser par les plateformes en question. À titre d’illustration, pour Twitter, dont l’instantanéité reste le maître-mot, la durée d’un tweet se révèle d’environ quatre heures. En ce sens, publier environ une dizaine de tweets par jour semble judicieux. Pour le réseau professionnel LinkedIn, elle s’étend sur douze heures : poster son contenu le matin s’avère fortement conseillé. Facebook, quant à lui, détient l’avantage de pouvoir rallonger la durée de vie d’une publication, qui peut ainsi continuer de paraître quatorze heures après avoir été postée. Un voire deux posts quotidien(s) constitue(nt) une bonne moyenne pour ce réseau. La plateforme YouTube est toutefois à placer dans les cas particuliers : la durée de vie des publications parues sur celle-ci dépend essentiellement de la manière dont elles ont été promues par les autres réseaux comme Facebook ou Twitter. Respecter les critères liés à la fréquence de publication permet de rapporter un maximum d’engagements (propension d’un consommateur ou internaute à interagir avec une marque ou une entreprise, ndlr).

L’achat de bannières publicitaires et de fans, quel intérêt ?

S’enquérir de bannières (ou espaces publicitaires) sur les réseaux sociaux peut s’avérer une bonne idée pour faire connaître un nouveau produit / service, une nouvelle offre ou réaliser une campagne de pub. Deux conditions entrent toutefois en ligne de compte : un budget plus ou moins conséquent et surtout, choisir les bons médias de diffusion. Rien ne sert de payer le prix fort pour afficher une publicité sur un réseau qui n’intéresse pas votre cible. Une fois le réseau cerné, vous pouvez vous aider d’outils tels que Google AdWords pour créer vos propres annonces. Ce programme de publicité en ligne de Google présente l’avantage de lier vos annonces aux mots-clés utilisés dans les requêtes. Pour calculer le coût que cela représente, il faut prendre en considération des critères tels que le nombre de fois où la bannière sera affichée, le temps passé sur le site, le nombre de clics ou la nature de la cible. Autre possibilité : acheter de « faux likes » ou fans sur Facebook, des tweets sur Twitter, des vues sur YouTube,… Certes, cela permet d’augmenter son trafic mais l’intérêt demeure de toucher sa cible afin d’acquérir des prospects qualifiés. Avoir 10 000 fans mais aucun intéressé par son produit ou service ne sert, finalement, pas à grand-chose… L’engagement des fans compte avant tout.

Dirigeants, comment faire face à la grève ?

Le 2 avril dernier, la SNCF a entamé une grève perlée de deux jours sur cinq durant trois mois pour contester la réforme du gouvernement qui vise, entre autres, à supprimer le statut de cheminot pour les futurs employés et à privatiser la SNCF. Cette mobilisation engrange de fortes perturbations sur l’ensemble du réseau ferré français. Mais, plus généralement, en quoi consiste la grève concrètement ? Est-elle légalement possible pour tous ? Si oui, dans quelles conditions ? Et surtout, comment l’éviter, voire y remédier ? 

Des limites bien définies

En résumé, la grève consiste en une cessation d’activité collective et concertée pour attester de revendications professionnelles. La grève représente d’ailleurs un droit fondamental du salarié, selon le Préambule de la Constitution de 1958. Il est déterminé comme un droit individuel. Pour qu’il y ait grève, deux  salariés réunis et concertés autour de revendications suffisent. Cette condition fait partie de celles devant être respectées pour que la grève puisse se dérouler légalement. Les salariés grévistes doivent alors arrêter de travailler totalement durant toute la période dite de grève. En dehors de ces conditions, cette dernière est considérée comme illégale. C’est notamment le cas des grèves perlées où le travail est saboté volontairement ou ralenti, des grèves basées sur des fondements politiques ou encore des actions successives dans l’entreprise sans concertation collective et arrêt du travail.

Dans le secteur privé, les salariés peuvent décider de faire grève à tout moment, aucun préavis n’est nécessaire. Pour ceux du secteur public, des règles différentes s’appliquent, particulièrement pour les entreprises responsables d’un service de transports en commun ou aérien. Les salariés du secteur privé ont donc le droit de démarrer une grève sans même prévenir l’employeur. Même s’ils sont dans leur bon droit, un tel mouvement n’autorise cependant pas des dégradations de l’entreprise ni même le blocage de celle-ci. Les grévistes ont pour obligation de respecter les salariés ne faisant pas la grève et, si tel n’est pas le cas, des sanctions peuvent être mises en place par la suite.

En ce qui concerne le contrat et le salaire du gréviste, ils se voient suspendus durant toute la période de grève, sauf en cas de faute grave. Dans le cadre d’un manquement grave de l’employeur à l’origine de la grève des salariés ou si l’accord de fin de grève le mentionne, la rémunération des grévistes peut tout de même être versée. Notez bien qu’une fois la grève terminée, l’employeur ne peut licencier un salarié pour cette raison puisqu’il s’agit d’un droit fondamental du salarié.

Des solutions pour éviter les grèves

En tant que dirigeant, la grève fait souvent peur puisqu’elle engendre un arrêt total ou partiel de votre activité et peut grandement impacter l’entreprise. Le meilleur moyen reste donc de la contourner avant que vos salariés aient le temps d’y penser. La première étape consiste ainsi à communiquer largement dès qu’une nouvelle mesure pourrait impacter vos salariés. Informez-les et expliquez-leur clairement ce qui pourrait être amené à changer, à être supprimé,… La communication vous aidera à comprendre les revendications de vos salariés avant même qu’ils ne déclenchent une grève. L’éviter n’est, en revanche, pas toujours une mince affaire. Si vous rencontrez des tensions au sein de votre entreprise, donnez la possibilité à vos employés de s’exprimer librement afin de comprendre leurs revendications et pouvoir trouver des solutions ensemble. Une fois que vos salariés et vous-même ont pu exprimer leurs volontés respectives, la prochaine étape reste de construire un dialogue social au quotidien.

Pour éviter une grève, l’entreprise est parfois tentée de céder à la volonté de ses employés : attention toutefois à ce genre de pratique ! Si vos salariés vous font part de réclamations et que vous acquiescez trop fréquemment, il est possible de se retrouver dos au mur et qu’ils abusent de la situation. Dans le cas de tensions, certaines entreprises font, elles, un geste envers leurs salariés. C’est le cas de Carrefour, par exemple, qui a dernièrement proposé 350 euros par salarié pour éviter une possible grève. Envisager un geste financier ou stratégique permet de sortir de situations délicates.

Une grève déclenchée : que faire ?

Lorsque vous n’avez pas réussi à éviter la grève dans votre entreprise, un point primordial s’avère de réagir rapidement. Étant donné que la grève peut survenir à tout moment et ne comporte pas de durée minimum, elle peut avoir un lourd impact sur votre activité. C’est pourquoi il faut des mesures claires, rapides et efficaces. La première étape consiste à écouter les revendications de vos salariés pour trouver des solutions le plus vite possible. Dans ce genre de cas, mieux vaut préparer une cellule de crise avec vos associés et managers. Si une personne ou un syndicat s’est déclaré pour représenter les grévistes, invitez-le à discuter de la situation et des revendications. La négociation devient alors l’étape suivante afin que votre activité reprenne rapidement et que les tensions disparaissent. L’enjeu, vous l’aurez compris, est de trouver un terrain d’entente. Que ce soit une question financière, de droit du travail ou autres, entourez-vous de personnes compétentes qui vous donneront les conseils adéquats pour dériver sur un accord de fin de grève. Si jamais la grève se poursuit par des actions illégales de la part de vos salariés, pensez à toujours conserver vos documents importants sous format dématérialisé au cas où vous n’avez pas accès à votre entreprise et à bien sécuriser au préalable les documents confidentiels.

La ou les grève(s) menée(s) par vos salariés peuvent devenir un réel handicap sur le moyen ou long terme. Pour éviter ce type de situation, restez attentif aux besoins de vos salariés. En cas de tensions, des entretiens réguliers permettront de résoudre les éventuels problèmes. N’oubliez pas non plus que, même si certains différents vous paraissent superficiels, ils peuvent, à eux seuls, être à l’origine d’une grève.

Télétravail : Nos conseils !

Le télétravail attire près de 4 salariés sur 10 Interrogés sur leur intérêt pour le télétravail, quatre salariés sur dix se disent prêts à travailler à distance, proportion en progression par rapport à 2009 (+ 8 points) selon une enquête réalisée par le Conseil Général de l’Économie, de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies (CGE), l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (Arcep) et l’Agence du numérique. Or, décider de quitter les bureaux pour travailler depuis votre domicile avec l’émergence du web et de ses nombreux métiers rien d’étonnant. Mais comment s’adapter à ce nouveau lieu si familier ? Être aussi performant qu’un salarié lambda ? Nos conseils pour vous aider dans votre démarche.

1. Créez un vrai espace de travail

La tentation la plus fréquente est de s’occuper de toutes ces petites choses quotidiennes que l’on peut faire du coup, chez soi, durant ses heures de travail. Pour ne pas être tenté il est très important de bien séparé votre espace de travail du reste de votre domicile. Il est déconseillé de travailler directement dans votre salon. Mettez en place une pièce aménagée spécialement pour vos heures de travail. Et organisez-la à votre guise : couleurs, tableaux, ergonomie, musique… Faites-vous plaisir.

2. Pensez à une salle de repos

Ce n’est pas parce que vous êtes chez vous que vous n’avez pas le droit à la fameuse pause-café. Si vous ressentez le besoin de discuter avec des collègues, des logiciels comme Skypes vous permettent de parler avec eux à distance. Si vous avez la place, vous pouvez aussi créer un espace détente : canapé, lectures, téléphone personnel, …

3. Imposez-vous des règles

Attention aux dérapages… Gardez une rigueur professionnelle. Le télétravail vous permet d’organiser votre emploi du temps comme vous le souhaitez, mais ce n’est pas une raison pour buller ou pour au contraire vous tuer au travail. Soyez deux fois plus exigeant avec vous-même, dans un bureau le chef joue ce rôle de « pression », à votre domicile c’est à vous d’être capable de vous gérer tout seul.

4. Conservez des horaires normaux

Quand on travaille de chez soi, la tentation est forte de ne pas se caler sur des horaires de travail classique. Il demeure toutefois que vos clients et fournisseurs continuent de travailler à heure fixe ainsi que vos collaborateurs avec qui vous souhaitez peut-être échanger. Pour rester dans de bonnes conditions même à distance, il reste conseillé de conserver vos horaires habituels de travail.

5. Gardez le contact avec le siège

Continuez à garder le contact avec vos collègues par mails, ou par téléphone. Ne vous contentez pas simplement des informations formelles reçues dans des mails collectifs. Restez au courant des dernières news, des informations informelles qui rythme la vie des bureaux. Pensez le cas échéant à mettre en place une messagerie qui vous permettra de rester en contact à tout moment avec vos collaborateurs les plus proches.

6. Mettez en place un bon matériel

Travailler à distance signifie souvent que vous ne disposerez plus du matériel de bureau. Pensez à vous équiper des outils qui vous servent au quotidien au bureau tels que scanner, agrafeuse, imprimante … Vous éviterez de perdre inutilement du temps ou de reporter certaines actions que vous ne pourrez plus effectuer qu’au bureau.

Et si vous ouvriez un restaurant !

Vous êtes passionné par la gastronomie et votre entourage et vos amis ne cessent de vous féliciter pour vos talents culinaires. D’ailleurs ils sont tous unanimes pour dire que vous devriez ouvrir un restaurant et que vous feriez fortune. Vous appréciez l’indépendance tout en ayant un bon sens du relationnel, vous avez toujours rêvé d’ouvrir un restaurant et vous avez la chance d’avoir une santé de fer, alors n’attendez plus, foncez !

Commencez par mesurer vos compétences et motivations

Synonyme de convivialité et plaisir des papilles gustatives, la restauration est une activité qui vous fait rêver. Cependant, vous n’êtes pas seul à vous intéresser à ce secteur qui se hisse dans le Top des créneaux les plus porteurs en termes de nombre de créations d’entreprise. Si vous voulez régaler et fidéliser vos clients, vous allez devoir faire preuve de créativité et de rigueur.
En ville ou à la campagne, l’ouverture d’un restaurant reste une aventure. Cependant, si vous ne voulez pas assister à la transformation de votre rêve en galère cauchemardesque, ne tombez pas dans l’improvisation. En effet, l’aboutissement de votre projet dépend avant tout de vos motivations et compétences. La restauration est un métier formidable mais difficile. Il requiert en effet de nombreuses aptitudes comme la gestion et le management ainsi qu’une forte motivation pour travailler sans compter les heures.

Avez-vous toutes les cartes en main ?

Avant de vous lancer, vous devez être en mesure de répondre à certaines questions comme les raisons pour lesquelles vous souhaitez ouvrir un restaurant, votre connaissance du métier, votre capacité à enchainer de lourdes heures de travail ainsi que vos compétences en gestion et en management. En revanche, si votre unique motivation réside dans le changement de métier ou la sortie du chômage, mieux vaut choisir une profession moins risquée et moins difficile. Par ailleurs, prenez en considération votre entourage familial car il peut vous apporter un soutien financier et moral et partager ses compétences dans le domaine. Enfin, il est préférable pour votre couple que votre conjoint(e) adhère à votre projet dans la mesure où celui-ci vous mobilisera beaucoup.

Choisissez le type de restauration de votre projet

Lorsque vous aurez réglé les premières questions, vous devrez choisir un type de restauration parmi les nombreux existants sur le marché. Vous pouvez vous consacrer à la restauration dite « par nécessité » qui vise une clientèle localisée, des salariés d’entreprises concomitantes, etc. ; votre projet peut également tendre vers la restauration rapide pour les gens de passage ou pressés; vous pouvez vous tourner vers la restauration dite « de sortie » pour la clientèle des spectacles et autres loisirs à laquelle vous devrez offrir convivialité et originalité ; vous pouvez également viser une clientèle « touristique » souvent amatrice de spécialités nationales ou régionales ; enfin, il peut s’agir d’une restauration gastronomique pour une clientèle identifiée. Naturellement, votre établissement pourra être de nature hybride. De toutes les façons, soyez le plus précis possible, car la réussite de votre projet en découlera.

Bien choisir la thématique

Très en vogue, notamment dans les grandes villes, les restaurants à thème sont souvent plébiscités par les consommateurs. Certains misent sur une spécialité culinaire, d’autres sur un décor ou sur une activité comme le karaoké. Pour choisir votre thème, penchez-vous sur les différentes thématiques à exploiter : vous pouvez vous inspirer d’un goût personnel ou d’une passion. Pour exemple, la voile peut devenir le prétexte d’une décoration « nautique », à des menus « marins » ou « sportifs ». Vous pouvez également faire une analyse de terrain, avec enquête et interviews, afin de vous distinguer de la concurrence ou transposer dans votre ville un concept qui a fait ses preuves dans une autre ville ou un autre pays.

Prudence néanmoins car la clientèle, sensible aux effets de mode et au changement, se montre parfois infidèle.
Pour un restaurant à thème, l’alternative est de centrer le restaurant autour de la cuisine d’un chef. Vous misez là sur une valeur sûre : la gastronomie rassemble toujours lorsque la qualité est au rendez-vous. Cependant, ce n’est pas sans risque : vous dépendrez totalement du bon vouloir de ce chef et, qu’il soit salarié ou associé, vous perdrez une partie de la maîtrise de votre établissement.

Comment adapter votre restaurant à la clientèle ?

La clientèle c’est le seul secret de la réussite d’un restaurant car tout le monde le sait le client est roi mais le restaurant est un lieu où le roi prend ses quartiers pour se nourrir, pour se distraire, se faire plaisir …et donc il suffit de l’attirer pour qu’il attire une foule de courtisans. Soyons sérieux ! Quels que soient le type de restauration, la thématique choisie, la clientèle ciblée, les menus cuisinés, le rapport qualité/prix et les cadre et mobilier de l’établissement, votre restaurant doit offrir à ses consommateurs ce à quoi ils s’attendaient ou davantage…

Ciblez la clientèle

Vous auriez tort de vous adresser dès le début à tous les types de clientèle : cadres et employés le midi, des couples et des célibataires en chasse le soir, de fins gastronomes le week-end, des enfants et leurs parents durant les vacances scolaires et des touristes pendant les grandes vacances. Suivant le choix de votre concept, votre activité sera plus ou moins saisonnière et par suite, il ne sera peut-être pas rentable d’ouvrir midi et soir, 365 jours par an.
En réalité, vous pouvez définir votre clientèle en ciblant un type de consommateurs ou en privilégiant l’emplacement de votre restaurant. Vous avez la possibilité de prendre un local disponible et de bâtir votre concept en fonction de la clientèle de proximité et de ses besoins.

Mettez vos méninges au travail et trouvez la carte idéale

Mettez l’eau à la bouche avec votre carte et attribuez à vos plats des noms alléchants en mettant en avant des produits témoins d’une cuisine et d’ingrédients de qualité. Si c’est réalisable, faites appel à un professionnel pour le graphisme afin d’offrir une lecture facile tout en mettant en valeur les produits dont vous souhaitez favoriser la vente. Telle la main avec le bras, la carte proposée doit être le prolongement du thème ou de l’image que vous voulez donner à établissement. Par ailleurs, il est important de savoir que l’assortiment des mets, la fréquence de leur renouvellement et la position des menus par rapport à la carte auront une forte influence en cuisine : ils doivent donc être définis avec le chef. Une carte courte et peu renouvelée est certes plus facile à gérer mais il n’est pas rare d’avoir au moins un plat du jour pour ne pas rompre avec la fidélité de votre clientèle.
Par conséquent, l’élaboration de la carte nécessite de régler le « back office » avec rigueur : vous devrez déterminer de manière précise le rôle de chacun pour les approvisionnements, le choix et la présentation des produits d’appel et de toute évidence, la fixation des prix. Une fois dans la salle, la carte doit adhérer aux attentes de la clientèle ciblée : ce que votre clientèle a dans son assiette doit correspondre à ses attentes en termes de rapport qualité-prix. Votre réussite est corollaire de la satisfaction des clients.

Dans quel décor et quelle ambiance vos clients seront-ils accueillis ?

À la recherche d’originalité et de confort, le client analysera chaque détail du décor et remarquera très vite l’ambiance agréable. N’omettez pas de concevoir la façade et l’enseigne de votre restaurant qui devront être harmonie avec l’intérieur. Ce dernier ne s’arrête pas au mobilier et à la couleur des murs mais prenez soin aussi de la présentation vestimentaire de votre personnel, du choix de la musique, de l’éclairage… et de la propreté de vos toilettes. Soyez méticuleux et restez attentif au confort des sièges, à la qualité du système d’aération, etc.

Quel(s) prix pour quelle(s) proportion(s) ?

Le prix du plat le plus cher ne doit guère dépasser trois fois le prix du plat le moins cher. Quant aux vins, le différentiel peut aller de 1 à 9. L’équilibrage des plats dans cette fourchette doit être tel que la moitié des plats doit être dans la zone médiane. Le prix moyen demandé par le client doit être un peu inférieur au prix moyen que vous offrez. Faites le ratio entre les deux prix : il vous indiquera si votre affaire est rentable ou au contraire si elle se porte mal. Idéalement, il faut qu’il soit compris entre 0,9 et 1. En-dessous de ce seuil, le ratio témoigne de la mévente des produits onéreux et au-dessus, que les produits peu chers ne se vendent pas. Il faudra alors revoir vos recettes et menus.

Abordez sereinement la qualité de votre accueil

Tout comme vous, un client reviendra dans un restaurant après avoir reçu un accueil chaleureux et cela, malgré la cuisine modeste que vous servez. En revanche, il n’y mettra plus les pieds si l’accueil était mauvais. Or, la première impression ressentie est cruciale. Votre attitude et celle de votre personnel est naturellement déterminante. C’est pourquoi il est essentiel de définir dès le départ le concept de votre accueil et la mission de chaque membre de votre équipe. Il vous appartiendra de préparer votre équipe de salle à adopter un accueil prévenant en respectant les règles élémentaires du « savoir-vivre » et du « savoir recevoir ». Au-delà du premier contact, c’est la qualité de toute la prestation qui entre en jeu : gestion du back office, délai d’attente d’une table ou entre les plats, connaissance des mets et des vins, attentions particulières pour certains clients et soyez poli en pensant à dire au revoir.

Trouvez un nom aisément mémorisable

Réfléchissez bien au nom de votre restaurant puisqu’il sera votre premier outil de communication : le nom doit être à la fois explicatif, évocateur, symbolique, lié à l’emplacement et toujours avec votre concept. Organisez pour cela un brainstorming avec des amis ou des associés. L’union fait la force ! Vérifiez auprès de l’institut national de la propriété industrielle qu’il n’est pas déjà utilisé par un concurrent ou déposé en tant que marque.

Choisissez le meilleur emplacement

La qualité de l’emplacement est un point clé pour l’aboutissement de votre projet. La proximité et l’attrait de la devanture sont des éléments stratégiques pour choisir un restaurant. Avant de vous décider pour un local, il est donc indispensable de vérifier qu’il y a suffisamment de passants et d’habitants dans la zone occupée et qu’il existe des commodités (parking, transports en commun, distributeur de billets…) ainsi que des équipements attractifs (commerces, bureau de poste…). Enfin, pensez à une présence bien dosée des concurrents. Un angle de rue est un emplacement idéal.
Comme vous l’avez constaté, ouvrir son restaurant implique de réfléchir à de nombreux paramètres, tant d’un point de vue matériel qu’humain. Vous êtes déterminé à monter votre affaire et ce, malgré les obstacles rencontrés ? Alors plus de doute, passez à table !

Réseaux d’entrepreneurs : ensemble, c’est mieux !

Le networking constitue un point essentiel de l’entrepreneuriat. Il est nécessaire pour développer son réseau et, par la même occasion, son entreprise. Mais il reste compliqué de se faire des contacts lorsqu’on démarre. Pour y remédier, de nombreux réseaux d’entrepreneurs existent. De toutes sortes, de toutes tailles et avec des objectifs différents, ils répondent à des problématiques diverses et variées mais surtout, liées de près ou de loin à l’entrepreneuriat.

Le networking constitue un point essentiel de l’entrepreneuriat. Il est nécessaire pour développer un réseau et, par la même occasion, son entreprise. Mais il reste compliqué de se faire des contacts lorsqu’on démarre. Pour y remédier, de nombreux réseaux d’entrepreneurs à rejoindre existent. De toutes sortes, de toutes tailles et avec des objectifs différents, ils répondent à des problématiques diverses et variées mais surtout, liées de près ou de loin à l’entrepreneuriat.

Réseau Entreprendre

Créé par André Mulliez, Réseau Entreprendre forme un réseau d’entrepreneurs pour faire face à des licenciements massifs. Contrairement aux autres réseaux d’entrepreneurs, ce club se base en effet sur la création d’emplois. Pour pouvoir y adhérer, il faut s’engager à créer cinq futurs postes sur les cinq prochaines années. Ainsi, le concept de ce réseau s’articule autour des rencontres et du développement des entreprises. Et pour aider ses membres, Réseau Entreprendre propose des prêts d’honneur destinés à se constituer une base nécessaire au développement de leur entreprise. Dès lors qu’une nette progression se fait ressentir, les entrepreneurs doivent alors rembourser le prêt attribué pour ensuite redistribuer l’argent à d’autres membres du réseau. Établi en 1986, Réseau Entreprendre comprend plus de 14 000 chefs d’entreprise répartis sur tout le territoire et ainsi des clubs dans différentes régions.

Business Network International (BNI)

Si vous êtes indépendant, que vous débutez ou que vous cherchez avant tout à trouver des partenaires business, le Business Network International (BNI) France devrait vous permettre de développer votre activité. Ce réseau met en place des rencontres régulières autour d’une table afin de discuter de problématiques communes particulièrement liées au business.

En d’autres termes, c’est le moyen d’échanger des contacts tels que des futurs clients ou partenaires. Regroupant plus de 17 000 entrepreneurs, BNI France vise à agrandir le réseau d’un point de vue commercial, à la différence des autres réseaux. En établissant différents groupes, BNI France se charge de la mise en relation de professionnels. Si chaque personne n’appartient qu’à un seul groupe, l’entreprise peut être représentée au sein d’autres cercles avec un cofondateur ou un Directeur commercial. Le réseau BNI ouvre donc ses portes à d’autres postes que celui de dirigeant mais le point essentiel reste qu’il met en relation des personnes issues de professions diverses et variées dans le souci d’éviter la concurrence.

Notez toutefois que ce type de réseau d’entrepreneurs vous plaira si, et seulement si, vous êtes assidu et ouvert aux négociations frontales du business. Chaque groupe réunissant en effet entre 25 et 50 personnes, possède un président, un vice-président ainsi qu’un secrétaire-trésorier afin de pouvoir répertorier le chiffre d’affaires global du cercle généré grâce aux relations. Si vous n’avez pas le profil commercial de l’entreprise, alors le réseau BNI n’est pas fait pour vous puisqu’il privilégie le business et non l’échange d’expérience. De plus, faire partie de ce réseau nécessite du temps étant donné qu’il faut pouvoir s’investir régulièrement : au-delà de trois absences par semestre, BNI se réserve le droit de vous exclure…

Club Dynamique (Ce club n’existe plus)

Si dans votre quête de club et de réseau, vous cherchez à optimiser votre emploi du temps pour le moins chargé et à être dans une perspective plus humaine, le Club Dynamique se place comme une opportunité pour vous. Sa mission, entre autres : vous faire rencontrer des dirigeants autour d’évènements tels que des petits-déjeuners, des déjeuners, des afterworks mais aussi de grandes soirées type conférence et de networking. Mais avant toute chose, l’esprit du Club Dynamique est basé sur la convivialité et le matching, l’intérêt restant de regrouper des personnes qui peuvent partager du business au même titre que des retours d’expérience.

Chaque dirigeant est ainsi amené à rencontrer d’autres entrepreneurs du réseau, selon les affinités professionnelles de chacun et en fonction de ses besoins présents et/ou futurs. Plusieurs formats de rencontre sont alors proposés : que ce soit autour d’un café, d’une bière ou même d’un repas pendant le “lunch & learn”, où les entrepreneurs peuvent débattre autour d’une problématique entrepreneuriale. Notez bien que chaque entrepreneur reste libre de choisir les évènements et dates qui lui conviennent. Le but étant de rapprocher dirigeants et dirigeantes dans un cadre convivial et adapté au développement de son réseau.

Tous les deux mois, des grandes conférences viennent également s’ajouter aux rencontres matchées. Trois ou quatre intervenants s’invitent alors à la fête et échangent autour d’un sujet business / entrepreneurial donné en lien avec leur domaine d’expertise, tout en présentant leur entreprise. Tous les membres peuvent ainsi se réunir et discuter entre eux mais aussi avec les intervenants afin de créer du lien durant le cocktail-networking qui suit la conférence. « Le Club Dynamique a la conviction que le succès des entreprises d’aujourd’hui et de demain réside avant tout dans l’Humain. Des expériences de chacun et chacune au carnet d’adresses, en passant par les anecdotes, le club offre l’opportunité aux entrepreneurs de partager et d’échanger entre eux. En se rencontrant lors de grandes conférences, d’ateliers ou par petit groupe lors des rencontres matchées, chaque membre profite d’une communauté de dirigeants où il peut à la fois donner et recevoir », résume son Directeur, Nayir Chami.

Le petit plus ? Le Club Dynamique se présente, non seulement, comme un lieu de partage mais il permet aussi une large visibilité des entrepreneurs grâce à son magazine papier, Dynamique Entrepreneuriale, auquel il est affilié, et son site internet, Dynamique-mag.

MEDEF (Mouvement des entreprises de France)

Lors de votre recherche de réseau, sachez que le MEDEF, Mouvement des entreprises de France, accompagne, lui aussi, les dirigeants d’entreprise. Premier réseau d’entrepreneurs en France, il comprend de nombreuses spécificités pour suivre de près les dirigeants dans leur quotidien. Ce réseau vise à favoriser la liberté d’entreprendre ainsi qu’à valoriser l’entrepreneuriat. Et comme bon nombre de réseaux d’entrepreneurs, il permet à ses membres de se retrouver pour échanger et développer un réseau de contact.

L’accompagnement demeure l’atout principal du MEDEF. Il apporte en effet des conseils et de l’aide en cas de difficulté aux chefs d’entreprise. Grâce à des experts et des conseillers, les membres pourront être assistés sur de nombreux sujets.

Si ce réseau est très souvent mis en avant pour sa valeur syndicale, le dirigeant reste au cœur de cet organisme. Le MEDEF regroupe principalement des entrepreneurs de PME (95%) et le reste provient de TPE. En ce qui concerne son fonctionnement, le réseau s’étend de manière territoriale et les chefs d’entreprise se rencontrent par région. Ce réseau s’avère d’ailleurs très célèbre pour sa taille et sa médiatisation.

Allez à la rencontre d’autres dirigeants et dirigeantes d’entreprise, échangez, partagez, faites des affaires. L’entrepreneuriat est une grande et riche aventure, qui mérite d’être vécue entourée de ses pairs. Tout seul, on va vite, ensemble, on va plus loin.