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Bien choisir sa mutuelle santé lorsqu’on est indépendant

Depuis le 1er janvier 2016, les salariés peuvent bénéficier d’une mutuelle d’entreprise avec la loi ANI. Mais en ce qui concerne les indépendants, ces derniers ont la possibilité de souscrire une complémentaire santé individuelle à leur propre compte : la mutuelle TNS (Travailleurs Non Salariés). Et pour faire le bon choix, quelques critères sont à respecter afin d’éviter les mauvaises surprises…

· Utiliser un comparateur en ligne

Pour commencer, LA bonne pratique qui peut vous permettre de gagner du temps demeure d’utiliser des comparateurs de mutuelle spécialisés pour les travailleurs indépendants tels que Hyperassur ou un courtier. Ils vous permettront d’éviter la tâche fastidieuse de vous rendre sur chaque site d’assureurs. Et au vu de leur nombre, l’utilisation de ce type de moyen performant présente un avantage considérable. Une fois vos critères déterminés, les comparateurs de mutuelle génèrent alors rapidement un tableau synthétique regroupant divers résultats. Parmi eux, on trouve souvent répertoriées les prestations les plus complètes ou encore les moins onéreuses.

· L’équilibre tarifs et remboursements

Afin que votre mutuelle TNS (Travailleur Non Salarié) devienne un véritable atout pour vous et votre activité, le tarif ne doit pas nécessairement être la seule donnée à considérer. Le type de soins pris en charge ou encore le niveau de remboursement constitue également un point essentiel dans la sélection d’une mutuelle santé. Même si ce n’est pas à prendre pour argent comptant, en règle générale, plus le tarif est élevé, plus la protection se révèle efficace. Et bien que la réglementation n’impose que des minimas et des plafonds, les possibilités s’avèrent nombreuses et méritent d’y prêter une attention toute particulière. Par exemple, le seuil de remboursement fait partie des éléments à considérer.

· Bien connaître l’offre

Une fois votre complémentaire santé sélectionnée, il peut s’avérer utile de lister par écrit les raisons de votre choix en fonction de vos critères essentiels. Sans faire une liste exhaustive de l’ensemble des éléments, retranscrire ceux dits principaux tels que le remboursement des médecins spécialistes et leurs délais, les frais, le développement du tiers-payant ou le réseau de soins vous permettra de confirmer ou d’infirmer votre sélection. Notez que l’ophtalmologie, le remboursement dentaire et l’assurance hospitalisation constituent souvent des critères importants auxquels on ne pense pas toujours.

· Les conditions de remboursement

Le niveau de remboursement n’est pas le même suivant les assurances. La manière de s’exprimer non plus. Certains parleront en pourcentage du plafond de la Sécurité sociale en l’incluant (exemple : 200 %) alors que d’autres proposeront des remboursements forfaitaires (exemple : 100 €). Si la base est faible, un remboursement en pourcentage pourrait donc se révéler une mauvaise opération.

Vous renseigner également sur les mutuelles santé qui proposent le tiers payant se place comme une option à ne pas sous-estimer. Vous pourrez ainsi vous voir dispenser d’avancer le montant en cas de consultation ou d’achat de médicaments.

Les délais de carence et de remboursement demeurent également une donnée à prendre en considération. Certains contrats prévoient en effet un délai de carence, autrement dit, une période de temps pendant laquelle vous ne pourrez pas prétendre à toutes les prestations comme le remboursement de certaines prothèses dentaires.

· La concurrence comme solution

Comme lorsque vous négociez avec votre banque, n’oubliez pas que la concurrence représente souvent une opportunité pour négocier aux meilleurs tarifs les meilleurs niveaux de remboursements. L’utilisation des comparateurs de mutuelle représente, en ce sens, un gain de temps pour vous-même en ne vous contraignant pas à comparer chacune des données existantes. À ce stade, vous pouvez également faire appel à un courtier ou un agent d’assurances qui vous aidera à trouver la meilleure offre.

· Le contrat responsable, un label de sécurité

Le contrat responsable est une obligation dans le domaine des complémentaires santé en France. Il est ainsi important de vérifier que le contrat de votre choix comporte bien ce label car votre mutuelle santé devra vous proposer les prestations rendues obligatoires. Le but d’un contrat responsable est d’assurer au moins une protection de base à chaque assuré sans pour autant le déresponsabiliser. En d’autres termes, certaines prestations resteront à sa charge. Ces mutuelles sont encadrées plus strictement que les autres par la réglementation et acceptent de se conformer à un « panier de soins ». Ce dernier, défini par les autorités publiques, inclut des minimums et/ou des maximums de remboursement pour être en conformité avec la loi.

L’« escape games » : véritable tendance entrepreneuriale

Depuis plusieurs années, les escape games se multiplient partout en France et particulièrement, dans la Capitale. Le principe est simple : enfermer des joueurs au sein d’une salle qui doivent, pour en sortir, redoubler d’ingéniosité. Favorisant l’esprit d’équipe et d’entraide, ce type de jeux reste très apprécié des entreprises comme des particuliers. De quoi motiver plus d’une entreprise à se lancer dans le secteur.

Les escape games en France

Trouvant son origine au Japon, le concept s’est développé dans le monde entier, avec des salles regroupant diverses thématiques. Métro, base militaire, sous-marin, navette spatiale, prison, pièces dans le noir… Pour une immersion totale et une expérience réaliste, les concepteurs misent sur des décors impressionnants, des effets spéciaux et des histoires délirantes. Toujours accompagné d’un game master, aucun risque, a priori, de rester enfermé ou de rester bloquer trop longtemps sur la même énigme. Autant d’éléments qui font que les amateurs se bousculent pour tous les tester, et ils ont le choix. En France, plus de 1 100 salles sont dédiées à ce concept.

Ce nouveau type de divertissement, qui coûte à peine 30€ par personne, plaît au plus grand nombre et présente l’avantage de rassembler des amis en une seule et même équipe. Favorisant également la cohésion, il devient de plus en plus populaire auprès des entreprises. En résumé, il s’agit d’un moyen unique de s’amuser et de communiquer, tout en rapprochant les collaborateurs.

Différents types d’escape games existent pour satisfaire l’ensemble des enquêteurs. Le format « enquête » se démarque. Il ne s’agit plus d’essayer de sortir d’une salle mais de mener à bien une mission. Une autre formule se popularise aussi, les escape games en réalité virtuelle. Pour vous embarquer dans des décors et histoires encore plus incroyables, ces derniers utilisent un casque de réalité virtuelle accompagné d’un ordinateur surpuissant et de capteurs, pour vous emmener dans un monde où vous pourrez résoudre des énigmes en collaboration avec le reste de votre équipe. Depuis quatre ans l’escape game ne cesse de se diversifier, de se métamorphoser et, en plus de tous les thèmes disponibles, il est apparu, dernièrement, un tout autre concept : le « laboratoire » d’escape games.

The Escape Lab’, un espace collaboratif

« The Escape Lab’ est un complexe d’escape games au cœur de Paris. Un lieu unique qui regroupe des escape rooms de créateurs indépendants et français », définit Clarisse Bougon, cofondatrice de The Escape Lab’. Pour intégrer l’espace collaboratif, les créateurs doivent proposer un projet innovant et différent des traditionnels escape games, déjà présents sur le marché parisisen. La dirigeante témoigne : « Nous souhaitions des escape rooms de qualité et des créateurs capables de mener à bien la création mais aussi les évolutions de leurs jeux et leurs animations grâce à leur propre équipe. »

En plus de favoriser la création et la découverte de différents concepts, cette approche permet une offre variée pour toujours « se réinventer ». Côté pratique, les salles peuvent accueillir entre 2 et 10 joueurs. Une « Break Room » (une salle destinée à se défouler en cassant des assiettes, ndlr), une salle dans le noir, un escape game en réalité virtuelle mais aussi d’autres jeux un peu plus basiques se cachent dans les étages de The Escape Lab’. Toujours dans l’idée de varier les thématiques, un escape game dit « éphémère » a également vu le jour au sein du laboratoire. Le concept est simple : tous les deux mois, voire tous les mois, le thème associé à la salle change. Avec plus de 1 300 m² et des espaces encore disponibles, ce n’est, selon la cofondatrice, que le début…

Créée avec Matt Lemercier, fondateur de Wescape.fr, la plateforme de réservation d’escape games, The Escape Lab’ se place comme une plateforme participative. Elle se positionne ainsi comme un espace plus accessible pour les créateurs de jeux grâce à des locaux clé en main et aux normes, difficiles à obtenir au sein de la Capitale, d’après Clarisse Bougon. S’occupant entièrement de toute la partie communication et webmarketing ainsi que de l’accueil du public, l’espace collaboratif facilite d’autant plus l’accès aux créateurs, qui peuvent alors gérer leurs espaces à distance. Côté ciblage, le premier public de The Escape Lab’ demeure les entreprises. Contrairement aux escape games de la Capitale, il permet une plus grande capacité d’accueil : jusqu’à 100 personnes. Ces dernières peuvent en effet venir accompagnées de leurs équipes et faire plusieurs jeux en simultané. Plusieurs espaces privatisables sont également disponibles pour accueillir des séminaires ou des cocktails.

Pionnière sur son marché, la structure cherche désormais à s’étendre à l’échelle nationale puis internationale en se focalisant sur des espaces de grandes envergures pour faire découvrir de nouvelles facettes de l’escape game, au même titre que le talent des créateurs français.

Pourquoi s’implanter en Suède ?

Vous avez déjà conquis le territoire français et cherchez à vous développer, alors, pourquoi ne pas envisager un autre pays ? Parmi tous les pays d’Europe certains se révèlent très pertinents pour les entrepreneurs. Et la Suède en fait partie. Ce pays qui pullule de start-up possède de nombreux avantages en la matière. Embarquement immédiat en territoire scandinave. 

L’entrepreneuriat facilité

Depuis plusieurs années, la Suède connaît un véritable succès grâce à ses start-up et ses entreprises connues à l’international. Que ce soit Skype ou encore Spotify, elles représentent la Suède et son innovation. Le pays reste relativement ouvert aux nouveaux concepts et n’hésite pas à aider les entrepreneurs étrangers. Pour bénéficier d’une aide pour se lancer, il existe, par exemple, le Nyföretagar Centrum, un centre pour entrepreneurs. Environ 200 structures sont présentes sur tout le territoire et mettent à disposition des contacts et des experts du secteur. Le moyen de bénéficier de conseils et de cours gratuitement pour vous aiguiller dans le monde de l’entrepreneuriat suédois. Ces centres vous accompagneront également dans les procédures et les éléments à connaître pour bien démarrer votre activité.

Une bonne situation économique

La Suède, souvent prise en exemple pour élaborer des stratégies économiques, connaît une bonne situation économique. Les habitants étant peu nombreux (environ dix millions contre plus de 67 millions pour la France, ndlr), la Suède dispose d’une économie assez singulière, contrairement à la situation globale de l’Europe. Le PIB par habitant reste assez élevé, à savoir 57,783 USD, l’endettement de l’État suédois ne cesse de diminuer et le chômage aussi. Tous ces éléments prévoient donc une belle croissance pour la Suède. En tant qu’entrepreneur, sachez néanmoins que de tels critères ne constituent pas nécessairement un avantage, selon votre activité. Si vous comptez développer une structure autour d’un produit ou d’un service, connaître la situation du pays peut cependant vous être utile.

Un pays où il est simple de réaliser des affaires

Vous implanter en Suède pourrait s’avérer bénéfique, d’autant plus que la Banque Mondiale a diffusé en 2017, un classement des pays en fonction de la facilité à faire des affaires. Au sein de ce palmarès, la Suède arrive à la 10ème place. Elle s’y positionne grâce à des indicateurs précis comme la création d’entreprise, l’obtention de prêt, le paiement des impôts ainsi que l’exécution des contrats, et bien d’autres. La Suède reste largement devant la France, qui se positionne à la 31ème place au classement général. Le pays est donc considéré comme l’un des plus attractifs en Europe. Il atteint, certes, la 77ème place pour l’obtention de prêt mais reste devant la France qui, elle, se trouve à la 90ème place sur ce même sujet.

Un esprit tourné vers l’entrepreneuriat

Le style de vie en Suède s’avère bien différent de celui de l’Hexagone. Les Suédois posséderaient un peu plus la fibre entrepreneuriale pour une bonne et simple raison. Le pays mise sur un apprentissage de cette vocation dès le plus jeune âge. Les grandes institutions s’attachent à diffuser l’esprit d’entreprise à l’école. Avec plusieurs initiatives, les jeunes ont accès à des projets et au développement de concepts à l’école pour favoriser la création d’entreprises. En tant qu’entrepreneur, vous rencontrerez alors des profils intéressés par la culture d’entreprendre, ce qui vous permettra de vous faire un réseau et de, qui sait, vous trouver des associés suédois.

En finir avec le casse-tête de l’administratif

Lancer son entreprise en France est relativement simple et ne demande pas beaucoup de temps mais la gestion n’est pas toujours aussi aisée entre les différentes organisations à gérer. En Suède, un site est entièrement dédié à toutes les démarches à effectuer pour votre entreprise. Un avantage qui peut paraître peu intéressant mais quand l’on vit au pays de la phobie administrative, cela peut tout de même être un atout de taille.

Une fiscalité intéressante

En Europe, la fiscalité sur les entreprises demeure relativement élevée. En France, une loi prévoit de baisser le taux d’imposition sur les sociétés aux alentours des 25 %, à l’horizon 2020. Pour le moment, le taux reste de 33,3 % pour les entreprises avec des bénéfices supérieurs à 500 000 euros par an et descend à 28 % pour celles réalisant des bénéfices inférieurs à cette même somme. En Suède, le taux d’imposition sur les sociétés est de 22 %. Et, en tant qu’entrepreneur, débuter son entreprise avec un taux inférieur à la moyenne française constitue bel et bien un avantage. Attention toutefois si par la suite vous possédez des stock-options réalisant des bénéfices, vous serez alors taxé à hauteur de 53 %.

Se lancer à l’étranger représente une décision à ne pas prendre à la légère. À la 10ème place parmi les pays les plus heureux au monde, la Suède reste très tournée vers l’entrepreneuriat et l’innovation. Au sein du pays, des start-up fleurissent et des licornes se développent rapidement. Vous connaissez désormais les raisons pour vous implanter en Suède, alors, lancez-vous !

Quelles méthodes pour évaluer mon entreprise ?

L’évaluation d’une entreprise est une tâche complexe mais qui est  une obligation incontournable dans la vie d’une entreprise. Il est important d’établir avec exactitude la valeur de l’entreprise, elle sera ainsi plus crédible aux yeux des investisseurs et des clients. Comment faut-il procéder ? Nous levons le voile sur ce sujet.

Des méthodes d’évaluation d’une entreprise à la portée de tous

L’évaluation d’une entreprise est importante pour l’entreprise notamment si vous envisagez de la vendre. Si vous souhaitez n’en céder qu’une partie, il est nécessaire de connaitre les parts qui reviendront aux investisseurs. Si vous la vendez en totalité, vous devez connaître son montant exact.
Pour évaluer votre entreprise, vous avez le choix entre plusieurs techniques. Si la première est basée sur les résultats et les flux de trésorerie, c’est-à-dire l’actualisation des flux de trésorerie et la valeur d’exploitation, la seconde est basée sur des éléments d’actif, à savoir la valeur comptable et la valeur de liquidation.
L’actualisation des flux de trésorerie n’est autre que l’estimation des rentrées de fonds de l’entreprise. Elle permet de déterminer le taux de rendement sur le capital investi par l’investisseur. Avec cette méthode, vous pouvez savoir la valeur exacte de votre entreprise en fonction de vos revenus. Vous pouvez estimer le taux de rendement que l’acheteur ou l’investisseur gagnera.

En ce qui concerne l’évaluation basée sur les éléments d’actif, elle représente la valeur économique ou marchande du bien en question, moins les amortissements cumulés. Ainsi donc, on utilise la valeur comptable qui vise à obtenir le capital de risque. C’est une méthode réaliste pour calculer la valeur nette d’une petite entreprise.
L’entreprise peut également procéder par liquidation qui est une vente effectuée afin de satisfaire ses créanciers. La valeur de liquidation des éléments d’actif corporels, comme les terrains, équivaut à leur valeur marchande. Par contre, on attribue une valeur moindre aux stocks et aux comptes clients.

Les méthodes d’évaluation d’entreprises

Les méthodes dites « patrimoniales ».

Elles évaluent les actifs de l’entreprise (ce qu’elle possède) puis soustraient la valeur de ses dettes pour obtenir l’actif net, appelé encore situation nette.

Les méthodes dites « de rendement »

  • Elles estiment la capacité future de l’entreprise à dégager des bénéfices,
  • Elles en déduisent sa valeur, en tenant compte du risque de non réalisation de ces bénéfices.

Elles sont performantes pour le cédant car il s’appuie sur l’historique qu’il peut projeter dans le futur, et pour le repreneur qui lui s’appuie sur la rentabilité future espérée de l’entreprise.

Les méthodes dites « comparatives » ou méthodes des barèmes

Elles mettent en perspective l’entreprise avec d’autres entreprises « similaires » et dont la valeur de transaction est connue. Ces méthodes sont particulièrement adaptées à des cessions de commerce pour lesquelles existe une cote officielle.

Pouvez-vous tout de suite accéder à la vente ?

L’application de ces méthodes présente des limites. Vos études ne seront fondées que sur des hypothèses et des projections de rendement futur. Il est clair que si vous désirez connaître la valeur exacte de votre entreprise, mais éviter de l’évaluer vous-même, l’idéal est de prendre contact avec un professionnel ou un consultant dans le domaine financier.
Gardez toujours à l’esprit que de nombreux facteurs ont un impact direct ou indirect sur la valeur de votre entreprise. Pensez alors à faire appel à des experts ou à des conseillers financiers pour l’évaluer. Ils ont la capacité nécessaire à attirer des investisseurs et à négocier avec eux la valeur ou le prix de vente de votre entreprise.

Se servir des campagnes publicitaires payantes

Parce que la simple utilisation des réseaux sociaux ne suffit pas toujours, l’option des campagnes publicitaires payantes se révèle parfois utile pour promouvoir une offre ou simplement gagner en notoriété. Cela nécessite néanmoins d’établir une stratégie efficace en réglant quelques paramètres tels que le ciblage ou la définition du tarif. Petite page de publicité.

Si les internautes ne souhaitent pas toujours être assaillis de bannières ou vidéos publicitaires, les principaux acteurs des médias sociaux comme Facebook ou Twitter, n’hésitent pas à encourager ce phénomène. Disposant de leur propre régie publicitaire, ils proposent aux marques de monnayer leur visibilité. Des prix estimés attractifs par rapport aux médias traditionnels tels que la presse, la radio ou la télévision, feraient partie des causes de cet engouement pour la publicité « sociale ».

Une cible à ne pas manquer

Encore une fois, rien ne sert de payer pour de la publicité si celle-ci n’atteint pas votre cible. Pour éviter ce (petit) désagrément, optimiser au mieux sa campagne à l’aide de critères préalablement définis (âge, sexe, situation géographique, intérêts…) demeure primordial. À vous de connaître vos objectifs ! Pour rendre son offre attractive, le leader des réseaux sociaux, Facebook, a d’ailleurs développé diverses fonctionnalités permettant d’atteindre des buts précis. Les campagnes sont pour cela regroupées en trois thématiques : sensibilisation, considération et conversion (permise par le biais de « boutons », une interconnexion entre la page et le site de l’entreprise facilite la conversion de l’utilisateur en prospect, ndlr). Si auparavant, le média n’incitait qu’à l’abonnement de la page de l’entreprise ou de la marque, il appelle désormais à une action plus directe : cliquer, s’inscrire, acheter…, pour le plus grand plaisir des principaux intéressés. Notez bien que les publicités achetées ne s’afficheront que sur le réseau social concerné, et non sur les moteurs de recherche comme Google.

Le Responsable acquisition : un poste stratégique

Pour vous aider à bien cibler vos campagnes, le Responsable acquisition détient un rôle clé dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des performances de ces dernières. En fonction des différents canaux d’acquisition, il établit une stratégie d’acquisition en coordonnant l’ensemble des outils dont il dispose : ajustement des budgets alloués pour chaque canal, envoi des objectifs aux agences et négociation des tarifs, pilotage des leviers d’acquisition, choix d’internaliser ou d’externaliser ces leviers, création d’un fichier de suivi et reporting, analyse des résultats,… Globalement, cela permet d’évaluer l’impact de vos campagnes publicitaires et d’ajuster votre stratégie selon les résultats obtenus.

Comment définir le tarif ?

Le budget reste extrêmement variable. Selon le paramétrage de votre annonce, s’il s’agit d’une bannière ou d’une vidéo et en fonction de la qualité de votre contenu, les prix fluctuent de façon notable. Préférer un petit budget pendant les premiers jours ou les premières semaines de campagne est fortement recommandé. De la sorte, vous aurez une bien meilleure idée de sa portée et du taux d’engagement correspondant. En mesurant leur retour sur investissement, il vous sera plus facile d’ajuster le montant dédié, si besoin est. À titre d’illustration, sur Facebook, un onglet « Statistiques » permet de comparer la portée naturelle et celle payante.

Attention aux « bad buzz » !

Le principe « d’être vu » implique souvent d’avoir des retours sur tel produit ou service. Certains insatisfaits pourraient profiter de l’occasion de cette visibilité pour exprimer leur mécontentement. Inutile de le rappeler mais les publicités à connotation raciste, misogyne, homophobe et autres s’avèrent, bien entendu, à proscrire. Autrement, vous vous attirerez les foudres de toute une communauté et nuirez à l’image de votre entreprise… Pour résumer, soignez vos contenus !

Vendredi 13 : entre chance et mauvais œil en entreprise

En cette année 2018, les « vendredis 13 » se comptent au nombre de deux, l’un en avril, le second en juillet. Si pour beaucoup de personnes cette date n’a pas réellement de signification, les superstitieux n’en diront pas autant. Certains le perçoivent comme synonyme de chance, alors que d’autres préféreront rester cloîtrer chez eux en attendant le lendemain… Chance ou malchance, comment agir en tant que dirigeant en ce jour un peu spécial ?

L’origine des croyances autour du vendredi 13

Synonyme de chance ou malchance, le vendredi 13 et sa signification proviennent de diverses croyances. L’une des plus connues reste celle de la Cène. Le fameux repas a en effet eu lieu la veille de la mort de Jésus, un vendredi avec treize personnes présentes autour de la table. Pour les historiens, le vendredi 13 concernerait plutôt une croyance païenne basée sur les treize cycles lunaires, entre la mort de la nature en hiver et sa renaissance au printemps. Les croyances divergent ainsi autour du vendredi et du nombre 13, en fonction des religions et des populations.

Mettre toutes les chances de son côté

Depuis des décennies, le vendredi 13 est perçu par certains comme un jour où la chance sourit à tous. Pas nécessairement superstitieuses, des personnes tentent tout de même leur chance à la loterie en comptant sur leur bonne étoile. La Française des Jeux en profite d’ailleurs chaque année pour faire une édition spéciale du loto, afin d’augmenter le nombre de participants. Faites de même dans votre entreprise en organisant une loterie ou une tombola avec de petits prix à gagner. L’occasion de rapprocher vos salariés et de diffuser de la bonne ambiance dans vos bureaux.

Une distribution de trèfles à quatre-feuilles

Le trèfle à quatre-feuilles a toujours rencontré un succès fou. Les superstitieux supposent qu’il apporte chance et bonheur. Avec un peu d’humour et pour rassurer les salariés qui croient au mauvais œil, pourquoi ne pas entamer une distribution de trèfles à quatre-feuilles au sein de vos bureaux ? Il se peut que vous ne preniez pas ce jour au sérieux mais n’oubliez pas que le vendredi 13 reste une occasion de plaisanter avec vos salariés. Ce geste simple devrait apporter un peu de légèreté et de la bonne humeur dans votre entreprise.

Communiquer sur votre entreprise

Tout le monde ne croit pas au vendredi 13 mais il n’empêche que chacun connaît sa signification. En ce sens, il pourrait être intéressant de communiquer dessus. Les réseaux sociaux sont là pour que vous puissiez vous exprimer sur tous les sujets. Et pour dynamiser votre communauté, partagez une petite anecdote sur le vendredi 13 ou faites profiter vos clients d’une promotion pour l’occasion du type : « Profitez du vendredi 13, c’est votre jour de chance ! »

Faire le ménage pour chasser le mauvais œil

Toutes les occasions sont bonnes pour faire un peu de ménage dans votre entreprise. À l’approche du printemps, faire du rangement et un peu de tri peut vous détendre l’esprit (et pourquoi pas, chasser les mauvais esprits…). Vous vous sentirez plus libre d’avoir effectué ces tâches que vous repoussiez depuis trop longtemps. Vous pouvez motiver vos salariés (sans trop les détourner pour autant de leurs missions) pour qu’ils mettent, eux aussi, la main à la pâte.

Programmer de grosses réalisations ?

Synonyme de chance pour certaines personnes, le vendredi 13 reste une occasion de vous motiver, vous et vos troupes. Si vous le percevez comme tel, programmez une grosse signature ! L’ambition et la confiance en soi engrangent régulièrement de très bons résultats. Qui sait, la chance du vendredi 13 sera peut-être avec vous !

Ne pas se laisser désarçonner par le mauvais œil

À l’inverse, si vous partez du principe que le vendredi 13 n’apporte que de la malchance, vous ne ferez que renforcer cette croyance en vous renfermant sur vous-même. Très peu de personnes sont « paraskevidékatriaphobiques », c’est-à-dire phobiques du vendredi 13, mais si tel est le cas, pour vous ou vos employés, prenez un peu plus de recul sur la question et parlez-en à vos proches.

Décaler vos rendez-vous importants

Dans le cas où le vendredi 13 révélerait de fortes angoisses chez vous au point de ne pas vouloir vous lever le matin, reportez vos rendez-vous clients à l’avance ou n’en programmez pas. Le fait d’être trop stressé pourrait vous rendre pessimiste et impacter votre activité du jour. Pour les angoissés, travailler de chez soi peut s’avérer une solution. Mieux vaut ne pas insister tant que vos émotions ne sont pas, en grande partie, maîtrisées.

Éviter de faire des blagues sur les malédictions…

Que vous soyez superstitieux ou non, les blagues sur les malédictions en rapport avec le vendredi 13 restent à proscrire. Certains salariés croyant au mauvais œil risqueraient de mal le prendre, et puis, mieux vaut ne pas tenter le diable. Ramener un chat noir, disposer des échelles un peu partout ou casser des miroirs peut sembler amusants pour les non-superstitieux mais, pour les autres, une simple blague pourrait bien se transformer en mélodrame.

Pensez positif !

Les croyances sur le vendredi 13 amènent souvent les personnes à être pessimistes tout au long de la journée. Pensez plutôt positif ! Être optimiste demeure bon pour vous et votre activité. Ne vous laissez pas abattre par des détails insignifiants et sans importance. Voyez le verre à moitié plein.

Comment identifier les trouble-fête ?

Cerner la personnalité d’un candidat en un seul entretien est une gageure. Il est parfaitement possible qu’il vous semble avoir toutes les qualités au premier abord mais qu’une fois engagé dans la société, il joue les trouble-fête et perturbe vos équipes. Il est bien évidemment indispensable de repérer ces éléments qui peuvent nuire à votre entreprise, pour cela voici une liste d’attitudes qui reviennent chez les trouble-fête.

Il se montre sympathique uniquement avec certains membres du groupe

Attention, le trouble-fête n’est pas forcément désagréable avec toute l’équipe et il est souvent très affable envers ses supérieurs. Il peut parfaitement choisir ses cibles et se montrer sympathique avec les autres personnes, créant ainsi le phénomène du clan néfaste à la cohésion d’équipe.

Il ne lance pas de conversation lors des réunions

Généralement, il ne se sent pas du tout impliqué dans l’entreprise. Pour cette raison, il ne prend pas la peine de participer activement lors des réunions. Il ne propose rien qui sorte des tâches présentes dans la description de son poste mais surtout il évite de donner son opinion. Pas vu pas pris serait sa devise.

Il exclut certains membres des discussions

Lors des conversations, il n’a pas envie de parler avec tout le monde, il affiche une préférence claire et ne parle qu’à certaines personnes et pour cela il sélectionne ses partisans lors de la pause-café et lorsqu’une personne qui n’appartient pas à son cercle se présente, il baisse la voix.
Il baisse les yeux quand on lui parle
Il ne vous regarde pas dans les yeux quand vous lui parlez. De plus, il vous donne l’impression que ce que vous dites est inintéressant.

Il divise l’équipe en considérant que certains membres ne lui plaisent pas

Il nuit à l’harmonie du groupe en décrétant que certaines personnes ne lui plaisent pas. Il cherche à diviser les équipes et pour cela tous les moyens sont bons.

Il pense qu’il a toujours raison, qu’il est le meilleur

Il pense que son avis a plus d’importance que celui des autres. Par ses actes ou ses paroles, il veut montrer qu’il est le meilleur et si de plus il possède un certain charisme, il est conforté dans une autosatisfaction.

Il s’oppose à sa hiérarchie

Il n’accepte pas l’autorité et à tendance à s’opposer à la hiérarchie présente dans l’entreprise. Mais ne le fait pas ouvertement s’évitant ainsi d’être perçu par que le trouble vient. D’une façon générale, l’organisation pyramidale lui permet en utilisant les autres de se glisser en haut de la hiérarchie.

Il parle dans le dos des gens

Il critique les membres de l’équipe mais pas en face, il parle dans le dos des gens. Il peut parler à une première personne pour vilipender un autre membre de l’équipe puis critiquer par la suite la première personne avec qui il discutait, lors d’une autre conversation.

Il complote

Il essaie d’entraîner les autres membres dans ses démarches pour perturber l’équilibre au travail et souvent il y parvient.
Il lance des rumeurs
Il prend plaisir à lancer des rumeurs totalement infondées sur les autres membres de l’équipe dans le but de blesser les personnes concernées.

Bref, il est donc indispensable que vus découvriez son vrai visage avant de l’embaucher !

5 conseils pour faire parler de vous dans les blogs

Le blogueur est si sollicité qu’il devient difficile de le conquérir. Or les blogs sont devenus des moyens de communication incontournables. Comment attirer leur attention sans être opportuniste ?

De nombreux dirigeants rêveraient de passer sur Télé Matin de France 2 ou d’être écouté sur France info afin de déclencher un pic de visites sur leur site Internet, voire des ventes exponentielles. Mais y parvenir est souvent un parcours du combattant.
Il est utile dans ce cas de faire comme le dit Dominique Restino, le président du MoovJee, lors d’une rencontre avec Dynamique entrepreneuriale « Voir grand mais commencer petit ».
Faire parler de son activité sur les blogs peut être un excellent moyen de commencer à communiquer à moindres frais et avec un maximum d’impact. Pourquoi ? Les blogueurs ont peut-être moins d’audience que les médias classiques, mais ils ont souvent une communauté plus engagée.
Voici quelques conseils de blogueur pour les dirigeants souhaitant faire connaître leur entreprise sur ces médias digitaux.

Mettez-vous à la place du blogueur

Lorsque vous échangez avec un blogueur, pensez avant tout à la personne plutôt qu’au site qu’il représente. Il peut :

  • avoir beaucoup de sollicitations (pensez donc à être clair, concis et percutant)
  • avoir peu de temps car il a une autre activité professionnelle (faites-lui gagner du temps)

L’empathie est une clef essentielle en communication, il en est de même pour des échanges à distance.
Pour cela n’hésitez pas à vous renseigner sur cette personne en cherchant :

  • des interviews qu’elle aurait pu donner
  • ses articles en rapport avec son activité
  • ses activités sur les réseaux sociaux comme sur Facebook, Twitter, YouTube, LinkedIn…

Vous pourrez ainsi trouver des points communs qui pourraient vous rapprocher et construire vos premiers échanges sur cette base.

Identifiez la meilleure manière d’entrer en contact avec lui

Chaque personne a une manière privilégiée de communiquer. Cela peut être par Twitter, emails, téléphone… En effectuant vos recherches sur le blogueur que vous ciblez, identifiez la façon de communiquer qu’il privilégie. Pour cela regardez sur son site s’il partage plus facilement son email, son numéro de téléphone (assez rare…) son compte Twitter, etc.
Mais la « voie royale » pour entrer en contact avec une personne que vous ne connaissez pas reste la mise en relation directe avec une connaissance commune. Si possible, faites-vous introduire par un contact commun pour que vos premiers échanges soient encore plus solides.

Faites-lui gagner du temps

Comme écrit dans le premier paragraphe, le blogueur peut avoir peu de temps. Il apprécie donc quand on cherche à le lui en faire gagner. Pour cela, assurez-vous que vous suivez la procédure si elle est clairement indiquée par le blogueur.

Si un processus est créé et indiqué, le suivre facilitera la publication de l’article sur le blog que vous avez ciblé.
Pour faire gagner du temps à tout le monde, rédigez des emails clairs, précis et concis :

  • Évitez les demandes de partenariats en espérant que le blogueur vous fasse une proposition. Si vous avez une idée, présentez-la sans tourner autour du pot.
  • L’objet de votre email est la clé qui donnera envie de lire votre message. Soignez le bien et réfléchissez à chaque mot que vous utilisez en les questionnant avec le « Pourquoi ? »
  • Faites des phrases simples
  • Évitez les fautes d’orthographe

Soyez courtois

Le blogueur est une personne comme les autres : elle aime la courtoisie. Utilisez une des clés de l’empathie : adressez-vous à cette personne comme vous aimeriez qu’on s’adresse à vous.
La recherche de clarté, précision et concision peut amener à une certaine « rudesse ». Un équilibre doit être atteint pour rester humain et cordial. Pour cela, peut-être que vous pouvez faire des « smalltalks digitaux » en échangeant avec le blogueur sur son blog à travers les commentaires ou sur les réseaux sociaux. Cela vous permettra de vous montrer de manière douce avant la prise de contact directe.

Pensez au gagnant-gagnant

Si vous contactez un blogueur avec l’intention de « profiter de visibilité gratuitement », cela se ressentira, même à travers des échanges de mails. D’où, encore une fois, l’importance de l’empathie en réfléchissant à ce que pourrait gagner le blogueur en parlant de vous sur son site. Si vous arrivez à trouver une collaboration motivante pour chaque partie, alors vous verrez plus facilement votre entreprise figurer sur le blog que vous avez ciblé.
Enfin vous l’aurez compris, pour muscler votre communication sur les blogs, la clé sera l’empathie.

Article par Jérôme HOARAU

Faut-il faire confiance aux études de marché ?

Aaron Levenstein, statisticien et professeur américain, disait avec humour :  « Les statistiques, c’est comme les bikinis. Ce qu’elles révèlent est suggestif mais ce qu’elles dissimulent est essentiel ». Dans une ère où nous sommes de plus en plus entourés de chiffres et d’études politiques et marketing pour déterminer le comportement actuel et à venir de nos contemporains, difficile de savoir à quelles recherches se vouer. La question sous-jacente est : peut-on faire confiance aux études de marché

Avant que Sarenza n’ouvre sa boutique en ligne, une étude du Credoc pour le ministère de l’Industrie rapportait que jamais la chaussure ne pourrait se vendre comme un autre produit sur Internet. Dix ans plus tard, les ventes ont explosé, la chaussure est devenue une valeur sûre du e-commerce et le marché est encore et toujours en progression.

Steve Jobs déclarait ne jamais faire d’étude de marché. « Nous n’embauchons jamais de consultants. Nous souhaitons simplement créer de beaux produits » expliquait-il pour soutenir le fait que l’ambition première d’Apple n’est pas de se conformer au marché pour gagner de l’argent mais d’innover dans la création.

Inutiles, les études de marché ou bien dépassées ?

Pas tout à fait. Lors de la création d’entreprise, il est toujours utile, avant de se lancer dans le grand bain, de mener une analyse simple pour identifier clairement les tendances et de vérifier si vous avez (bien) cerné les opportunités. Une étude de marché vous permet également de mieux connaître vos clients cibles pour affiner à la fois votre stratégie, vos objectifs et vos hypothèses. En prenant en compte l’ensemble des données sur l’environnement dans lequel il s’apprête à se lancer , le créateur réduit ses risques. Une analyse de la concurrence permet également de définir sa particularité pour développer ses avantages et cibler les marchés de niche.

L’étude de marché n’est pas un passage obligé pour les créateurs, mais elle est plus que conseillée et indispensable pour obtenir un prêt par exemple. L’une des écoles de pensée à l’origine du mass marketing met l’accent sur le rôle des marketeurs à trouver les idées de produits qui vont satisfaire le consommateur. Ils s’appuient sur un nombre important d’études de marché pour analyser l’ensemble des données qu’ils recueillent.

Les chiffres sont-ils une science exacte ?

Questionnaires quantitatifs, analyses sectorielles et prise en compte des chiffres obtenus avec minutie ne doivent pas berner le créateur d’entreprise. Les tendances, parce qu’elles sont chiffrées, n’en sont pas plus vraies pour autant. La prise de décision et de stratégie de la part du créateur ne doit pas s’appuyer seulement sur une seule source mais se baser davantage sur plusieurs études autour de l’environnement intégré.

Bien qu’elles recueillent des données réelles, ces études ne sont pas exhaustives car elles ne prennent en compte l’ensemble de la population. Elles seront d’autant plus vraies que l’échantillon choisi est grand mais peuvent se révéler inexactes sur un autre échantillon donné.

Il est aussi fortement recommandé de faire le point sur la méthodologie à la base de l’étude. Combien de données ont été prises en compte ? Est-ce que les personnes réunies au sein du sondage forment l’audience la plus concernée ? Est-ce que cette audience est la plus représentative du marché concerné et de votre cible ? Faites attention à l’ensemble de ces critères et lors de la réalisation de l’étude, évitez les différents pièges qui peuvent se glisser dans la gestion de l’analyse comme une mauvaise délimitation du territoire et de la zone de chalandises.

Surtout ayez constamment à l’esprit que les chiffres ne sont qu’une base et qu’il n’y aurait rien de pire que de suivre aveuglément ce qu’ils disent. La plus belle étude ne pourra jamais vous assurer que votre projet sera un succès !

et se servir des réseaux sociaux, une utopie ?

Avec la prise de conscience du big data, les entreprises sont amenées à ne plus faire appel à des prestataires externes pour leurs études de marché. Les études de marché traditionnelles, amenées à évoluer, sont celles qui touchent davantage à la connaissance des clients. En intégrant les réseaux sociaux, les communautés, les blogs, les forums, une nouvelle école du marketing one-to-one émerge. Le créateur ne se base plus seulement sur sa propre idée, il la confronte aux utilisateurs. Il peut y lire aussi de nouvelles tendances, notamment via les moteurs de recherche et le monstre Google en suivant des outils comme Google Insights et Google trends. Le créateur ne doit cependant pas oublier que c’est la connaissance intime du marché, de ses clients et surtout du terrain qui constitue une étude. Davantage que le rapport que l’on peut donner à faire à l’un de ses salariés.

Et vous ? Faites-vous confiance aux études de marché ? Livrez-nous votre avis.

Ce que vous devez savoir sur la journée de solidarité 2018

La liberté de date laissée pour la journée de solidarité est souvent un casse-tête pour les entreprises. Mais en fait quel est son objectif ? La journée de solidarité destinée à financer l’autonomie des personnes âgées et des personnes en perte d’autonomie est souvent fixée le lundi de Pentecôte dans les entreprises. D’autres possibilités existent. Les connaissez-vous ?

Comment choisir la journée de solidarité ?

Il existe trois solutions pour choisir le jour destiné à financer l’autonomie des personnes âgées. Cette journée de solidarité peut concerner le travail d’un jour précédemment chômé. Ce peut être le lundi de Pentecôte ou un autre jour célébrant quelque événement civil ou religieux. Attention, le 1er mai, fête du travail, ne doit en aucun cas servir de journée de solidarité aux personnes du troisième âge. Ce jour privilégiant le lien social d’engagement envers une catégorie de la population peut être sélectionné parmi les jours de RTT (réduction du temps de travail) ou suivant une modalité permettant le travail de sept heures précédemment non travaillées en application de dispositions conventionnelles ou selon des modalités d’organisation propres aux entreprises.

La date de ce jour férié est choisie par accord d’entreprise ou par secteur.

Si votre entreprise n’a mis en place aucun accord fixant la journée de solidarité, vous devez engager des négociations avec les partenaires sociaux. Dans le cas où les pourparlers n’aboutiraient pas, la décision concernant l’accomplissement de cette journée de solidarité revient à l’entreprise. Avant de prendre votre décision, n’oubliez pas de consulter le comité d’entreprise (CE) et les délégués du personnel DP).
Pour éviter tout désavantage à votre entreprise par un jour chômé, vous avez la possibilité de fractionner cette journée de travail perdue. Mais votre fractionnement doit être effectif et correspondre à un travail supplémentaire de sept heures par an.

Quels sont les salariés concernés ?

Tous les salariés sont concernés par la journée de solidarité, donc les vôtres aussi… Ce jour spécial concerne l’ensemble des salariés relevant du code du travail. En revanche, les salariés mineurs ne sont pas touchés si ce jour coïncide avec un jour férié. Sachez en effet que le travail des salariés de moins de 18 ans est interdit les jours fériés sauf si des dérogations sont admises par décret. Les conditions dans lesquelles les jeunes salariés accomplissent cette journée sont régies par les partenaires sociaux. Quant aux stagiaires, ils ne sont pas concernés dans la mesure où ils ne possèdent pas le statut de salarié.
Il est probable qu’un de vos salariés tombe malade précisément ce jour. Par malchance (pour vous, évidemment), vous n’êtes pas en droit d’imposer à ce salarié (excusé mais peu excusable) d’effectuer la journée de solidarité un autre jour. Vous devez appliquer les règles habituelles d’indemnisation dès qu’un ou plusieurs salariés s’absentent pour maladie ou accident du travail durant la journée de solidarité. Vous vous en doutez, pas plus que dans ces deux dernières situations, vous ne pouvez demander à une salariée en congé de maternité de rattraper ce jour à son retour (ce serait la meilleure !).

Quand la journée de solidarité doit-elle avoir lieu ?

Vous pouvez convenir de plusieurs dates possibles convenir de plusieurs dates possibles pour la journée de solidarité. Aucun texte ne l’interdit. En principe, la journée de solidarité doit s’appliquer à l’ensemble des salariés. Suivant la loi, le salarié est-il obligé de travailler ce jour-là mais si vous êtes d’accord, votre salarié a le droit de poser un jour de congé payé, de congé conventionnel (congé d’ancienneté) ou une journée de RTT. Attention, quoi que vous décidiez, vous ne pourrez pas exiger de votre salarié en congé de revenir effectuer la journée de solidarité si celle-ci coïncide avec la période de prise de congés.
Dans le cas extrême où un ou plusieurs de vos salariés refuseraient d’effectuer la journée de solidarité, rappelez-lui/leur que la Cour de cassation considère que lorsque la journée de solidarité est fixée un jour précédemment chômé pour lequel le salarié aurait été rémunéré par l’effet de la mensualisation, l’absence de l’intéressé vous autorise à pratiquer une retenue sur salaire (arrêt du 7 avril 2010). Il en est de même en cas de grève du salarié ce jour-là (arrêt du 14 mai 2008).
Il peut arriver qu’un de vos salariés nouvellement arrivé dans votre entreprise ait déjà effectué sa journée de solidarité dans sa précédente entreprise. S’il effectue une seconde journée de solidarité chez vous, n’oubliez pas que les heures travaillées ce jour-là donneront lieu à une rémunération supplémentaire. Le cas échéant, ces heures s’imputent sur le contingent annuel d’heures supplémentaires (ou sur le nombre d’heures complémentaires s’il est question d’un salarié travaillant à temps partiel). Elles donnent lieu à repos compensateur. En tous les cas, le refus d’un salarié concernant l’exécution de cette journée supplémentaire de travail ne constitue pas une faute ou un motif de licenciement.