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Les débuts commerciaux de Dynamique Entrepreneuriale

Olivier Nishimata, cofondateur de Dynamique Entrepreneuriale revient, pour vous, sur les premiers pas commerciaux de l’entreprise et vous confie les surprises qu’il a rencontrées. 

Nous avons commencé l’aventure entrepreneuriale en tant qu’étudiants. Nous n’avions pas encore de produit tangible, seulement le contenu du magazine et l’ébauche d’une mise en page. Rien entre les mains mais des idées plein la tête. Il nous fallait à tout prix avoir le premier numéro du magazine pour être pris au sérieux. Pour réussir notre challenge et avoir les fonds pour payer l’imprimeur, il nous fallait vendre de l’espace publicitaire. Mais comment ? Nous n’avions aucune connaissance du secteur de la publicité et nous ne savions pas trop par où commencer. Nous avons rapidement mis en place deux actions : créer un argumentaire (pourquoi investir dans notre revue) et contacter les partenaires de l’école. Ainsi, nous avons réussi à créer le premier numéro.

Du passage de l’étudiant au professionnel

Après un long travail sur notre magazine (refonte de la charte graphique et de la ligne éditoriale) mais aussi du kit média, nous avons décidé de peaufiner davantage le magazine (qui ne ressemblait, à l’époque, pas du tout à celui que vous connaissez, c’est dire que nous n’avons cessé de vouloir le rendre plus performant à chaque magazine). Nous nous sommes consacrés à la prospection commerciale. Finalement, nous avons compris une chose : qu’il s’agisse d’un produit ou d’un service, le principe reste le même. Obtenir des fonds, et dans notre cas, obtenir un maximum de publicités. Pour atteindre notre objectif, nous nous sommes adressés aux publicitaires BtoB. Nos clients étaient généralement des Directeurs de communication, fonction relativement peu accessible, et souvent leur intermédiaire : l’agence d’achat d’espace publicitaire. Imaginez un instant que nous avions à peine 25 ans et que nous prétendions nous frayer un chemin dans la presse. Nous avions conscience que notre idée était novatrice et nous voulions avancer sans écouter les voix qui nous prédisaient un échec cuisant. Mais par où commencer ?

Se constituer un carnet d’adresses comme défi

Nous avions un carnet d’adresses de clients inexistants car, encore une fois, nous n’avions aucune connaissance du secteur de la publicité ni de relation qui nous permettait de faire les premiers pas. Inutile d’envoyer des emails à tous les Directeurs de la communication de la Terre sauf à vouloir passer dans les spams. Et il faut l’avouer : pas facile de comprendre qui fait quoi dans les grandes entreprises et qui décident… La première étape a donc consisté à bien identifier le décideur. Nous avons commencé par dresser une liste des différents annonceurs potentiels et nous nous sommes demandé qui étaient les clients de nos clients. En simple, la question était : qui vend à notre lectorat ? Munis de notre tableur Excel, nous avons donc commencé à remplir les différents champs.

L’analyse de la concurrence

Parallèlement à notre travail d’identification, nous avons disséqué la concurrence pour savoir quels étaient les codes du métier. Immédiatement, tout un vocabulaire métier est arrivé : dpi, SPQ, prix brut, prix net… Et il nous a fallu rapidement l’intégrer dans notre « kit média » afin de parler le langage du métier et montrer notre professionnalisme. Résultat : une profonde évolution de notre Kit (alors rose fluo) vers un plus professionnel. Nous en avons profité pour confirmer notre premier postulat sur les annonceurs et pénétrer dans les méandres de la communication de la concurrence, qui s’avérait heureusement être à l’époque peu nombreuse.

Les premiers contacts téléphoniques

Le téléphone a représenté l’une de nos plus grandes surprises. Déjà, nous avions beau appeler avec toute la conviction du monde (et le meilleur produit !), nous n’arrivions pas à obtenir la personne en ligne. Il nous a fallu apprendre à recueillir les bonnes informations en passant parfois par des interlocuteurs tiers. Cette « longue » expérience nous a surtout appris que convaincre d’acheter de la publicité dans un magazine par téléphone est loin d’être une action qui coule de source. Le b.a.-ba d’un appel téléphonique n’est pas de convaincre votre interlocuteur mais d’obtenir un rendez-vous. Inutile de débiter sans reprendre votre souffle, même avec talent votre argumentaire car il ne sera pas (ou très peu) entendu.

La réponse aux objections

Autre apprentissage des premiers contacts téléphoniques : il faut se préparer pour dépasser les objections qui se révèlent être souvent réddhibitoires. Votre produit peut être utile à votre interlocuteur mais il n’a pas le temps ou l’envie de le connaître car les interlocuteurs sont parfois murés dans leurs habitudes. Je ne pourrais citer le nombre de fois où j’ai entendu : « je n’ai pas le temps », « je ne suis pas intéressé », « j’ai déjà tout ce qu’il me faut » avant même d’avoir présenté mon produit. Nous avions préparé les réponses et en l’occurrence : « c’est bien pour cela que je vous appelle afin de vous rencontrer quand vous aurez le temps », « c’est normal que vous ne soyez pas intéressé puisque je ne vous ai pas encore présenté notre produit » ou encore « rien ne vous empêche de comparer, cela ne vous coûte rien et pourrait vous être utile dans l’avenir ». N’hésitez donc pas à les noter afin de vous y préparer pour l’avenir.

Les premiers rendez-vous

Les rendez-vous physiques ont eu leur lot de surprises. Il faut comprendre que nous avions appris notre argumentaire pour l’exposer le plus rapidement possible. Mais si l’essentiel dans un rendez-vous reste de faire gagner du temps à votre interlocuteur, il s’agit surtout de bien lui exposer le concept. Inutile de lui donner toutes les caractéristiques de votre produit, si certaines n’ont aucun intérêt pour lui. Vous cherchez à répondre à un besoin, alors écoutez-le ! Notez consciencieusement ses attentes et n’hésitez pas à vous faire préciser ce que vous ne comprenez pas. Résumez ensuite ses attentes et restructurez votre argumentaire afin de montrer en quoi votre produit y répondra ! Par ailleurs, il demeure essentiel de savoir répondre à une question : pourquoi choisir votre produit plus qu’un autre en dehors du prix ?

L’évolution du produit

Après de nombreux rendez-vous, nous nous sommes aperçus que seulement une partie de notre cible intéressait nos annonceurs. Si la cible « dirigeants et créateurs d’entreprise » intéressait, les étudiants ne semblaient pas représenter une cible privilégiée pour nos annonceurs qui préféraient les magazines spécialisés. Nous avons donc décidé de réorienter notre produit en diminuant le nombre d’exemplaires diffusés dans les écoles au profit d’autres points plus qualifiés. Comme quoi écouter son client influence votre produit. L’essentiel étant qu’il réponde à son besoin.

Les évolutions depuis la prospection commerciale

Aujourd’hui, la prospection commerciale a changé de visage. Déjà, nous utilisons davantage d’outils car le tableur Excel peut s’avérer utile quand vous avez 100 contacts mais moins à grande échelle. Il faudra prendre en compte que la migration fait toujours perdre du temps alors même si c’est moins aisé, autant mettre en place directement les solutions de suivi. A noter que les logiciels de prospection permettent un meilleur suivi et des relances plus appropriées sans avoir tous les comptes en tête. Elle se réalise aussi moins « dans le dur » car nous connaissons davantage nos interlocuteurs et nous avons compris que la Dynamique d’un réseau facilite grandement les choses notamment car votre interlocuteur est plus enclin à vous écouter quand vous êtes recommandé par quelqu’un de confiance.

Les applications, des éléments devenus indispensables

Les applications informatiques existent depuis que le virtuel existe, la connexion entre support et programme fut instantanée lorsque les premiers ordinateurs sont apparus. Depuis, notre vision de ces logiciels a bien changé, même si le procédé a toujours été le même depuis le départ. Chaque catégorie de la population s’en sert au moins une fois dans sa vie. Un véritable business s’est donc formé autour des différents programmes et les applications s’imposent de manière omniprésente dans notre quotidien.

Une application, aussi appelée app, est un programme donc, directement utilisée pour réaliser une tâche ou un ensemble de tâches complet. Les applications les plus connues sont les éditeurs de texte, les navigateurs web, les lecteurs multimédias, les jeux vidéo, parmi beaucoup d’autres. C’est en utilisant un système d’exploitation concret que les applis fonctionnent, et celui-ci est évidemment pris en compte durant leur développement. Son marché mondial devrait atteindre plus de 6,3 milliards de dollars et le nombre d’utilisateurs devrait passer d’environ 3,4 à 6 milliards à l’horizon 2021, selon App Annie (entreprises de données et d’informations sur le marché des applications, ndlr). Dans l’Hexagone, le secteur a généré 460 millions d’euros en 2016.

Les différents types d’applications

Il existe de nombreux types d’applications informatiques, mais une des catégories fortement sollicitée est évidemment celle des jeux électroniques. Jouer était l’activité principale des enfants en 1990, et celle-ci n’a fait que se renforcer au fil du temps. Maintenant, les gens gagnent même de l’argent en jouant à des jeux et est devenu un métier à part entière. L’industrie du développement vidéo-ludique l’a bien compris. Les jeux électroniques existent depuis les années 1950, et sont devenus un marché de masse depuis 1980, un marché qui ne cesse de se réinventer, comme avec la désormais bien connue réalité virtuelle. Les jeux pour mobiles sont d’ailleurs la catégorie d’applications la plus téléchargée sur les stores comme Apple Store et Google Play. Un autre type d’applications est la base de données. Vous le savez peut-être, il s’agit d’une collection de données dont on peut extraire des informations. Habituellement, ces bases de données sont utilisées par des entreprises, plutôt que par des particuliers sur leur ordinateur. Ainsi, la réservation de voyages, le listage des horaires de vols, les inscriptions à des cours, résultats d’examens, annuaires téléphoniques, les magasins en ligne, entre autres, sont les services qui ont besoin et se servent d’une base de données. Une autre application informatique phare est le traitement de texte. Il s’agit simplement du fait d’utiliser un ordinateur pour rédiger, corriger et imprimer des documents écrits tels que des lettres, des articles de presse, des factures ou encore des contrats. Si le programme est simple, il sert à faire exactement comme avec une machine à écrire. Des programmes plus sophistiqués permettent plus de choses, comme ajouter des photos ou des dessins, ou encore personnaliser les caractères et vérifier l’orthographe.

Des programmes qui s’imposent dans la vie quotidienne et professionnelle

Voici quelques-unes des applications informatiques typiques, des logiciels dont nous nous servons au quotidien, que ce soit pour le travail ou pour un usage personnel, mais chaque année de nouvelles applis apparaissent, les développeurs cherchent toujours ce qui fera craquer le public. Certes, il existe un enjeu économique derrière ces applications exponentielles. Ces dernières peuvent être payantes, cela va de soi, mais la plupart d’entre elles sont gratuites et la rémunération des créateurs se trouve dans la publicité, intégrée dans l’application et qui est proposée à l’utilisateur pendant son usage. En 2018, il doit y avoir des centaines de nouvelles applis qui sont nées, mais rares sont celles qui sortent du lot, même si on a pu remarquer que les plus innovantes sont souvent les plus téléchargées, et sur mobile les jeux sont des produits qui suscitent l’engouement. Les entrepreneurs s’y intéressent de plus en plus avec pour ambition faciliter leur travail au quotidien et de développer leur société. Des applications leur permettent notamment de gérer leur marketing et leur relation client ainsi que la logistique et les ressources humaines.

Dans un univers technologique sans cesse en mouvement, l’avenir des applications traditionnelles s’en retrouve bouleversé. Des nouveaux acteurs entrent en scène comme les progressive Web App. Programmes reposant sur les API (Applications Programming Interface, interface de programmation, ndlr) en ligne, ils peuvent prendre l’apparence d’une application web classique tout en se comportant comme une application native. Rapides, sécurisées et optimisée pour le référencement, les progressive Web app sont le futur de ce secteur, améliorant considérablement l’expérience des utilisateurs.

Rocket Internet : le secret de la réussite des start-up

Le géant, Rocket Internet, est à l’origine de grands succès dans le milieu de la start-up Internet. Zalando et certaines entreprises de la Foodtech comme Delivery Hero et HelloFresh font partie des plus belles réussites du fonds d’investissement. Alors, après un succès incroyable sur le marché européen et une valorisation totale atteignant les 30 milliards d’euros, Rocket Internet détecte aujourd’hui de nouvelles opportunités aux États-Unis.

Rocket Internet : une usine à start-up

Rocket Internet est, ce qu’on appellerait, une usine à start-up Internet. Ce fonds d’investissement et incubateur géant, créé en 2006 à Berlin, a lancé de nombreuses entreprises en suivant toujours le même modèle : “incubation” , “investissement” et “croissance”. Ce schéma a porté ses fruits puisque le portefeuille actif de Rocket Internet couvre aujourd’hui plus de 100 entreprises sur six continents. Parmi les plus belles réussites du fonds d’investissement, on trouve de nombreuses entreprises du secteur de la Foodtech telles que Delivery Hero, HelloFresh ou encore des entreprises de mode comme Zalando. En effet, Rocket a joué un rôle déterminant dans la création de Zalando, devenue la société de mode en ligne la plus prospère d’Allemagne. L’usine à start-up a également investi dans des sociétés prometteuses de divers secteurs comme la start-up de mobilier Westwing, dont elle détient 34 % des parts. Rocket a même investi 16,5 millions d’euros dans une agence de voyages en ligne en pleine croissance, basée à Amsterdam et appelée TravelBird. Ces entreprises, dont certaines sont cotées en bourse, portent la valorisation totale de Rocket Internet a plus de 30 milliards d’euros. Et le prix des actions de Rocket Internet n’a cessé d’augmenter depuis l’année dernière. D’autant plus que ces nouveaux investissements, comme HelloFresh, commencent à porter leurs fruits. 

Des investissements jugés risqués 

De nos jours, l’accès à l’investissement dans les pépites innovantes s’est largement démocratisé. Les start-up ne se créent plus dans les garages : elles ont besoin d’être soutenues par ces incubateurs pour éviter l’échec, puisque près de 90 % des start-up créées dans le monde ont échoué. La société berlinoise Rocket Internet essaye de remédier à ce problème et d’éviter l’échec en copiant des concepts e-business ayant fonctionné sur d’autres marchés. Toutefois, ce géant de l’investissement a dû apprendre à se relever, après quelques dégringolades. En effet, en 2016 les analystes financiers étaient très sceptiques quant à la valeur réelle des sociétés dans lesquelles l’entreprise a investi. Leur chiffre d’affaires ne cessait d’augmenter mais certaines d’entre elles n’étaient pas profitables pour autant. 

Des exemples de revalorisation réussis 

Rocket Internet profite justement d’un marché qui impose des obligations de reporting financier peu contraignantes pour aider les petites sociétés à lever du capital. Par exemple, Rocket Internet ou son concurrent Betaworks ne sont pas obligés de consolider les pertes des sociétés dont ils détiennent moins de 50 % des parts. C’est pourquoi les analystes peinent à les évaluer correctement et émettent des doutes au sujet de la réelle valorisation du portefeuille de Rocket. La start-up HelloFresh, dont Rocket détient 3 % des parts, est un exemple parfait de cette survalorisation. L’entreprise, valorisée à 2,6 milliards d’euros, enregistrait un cash-flow négatif de 60 millions de dollars en 2015. Mais HelloFresh connaît aujourd’hui une croissance incroyable qui poursuit un rythme effréné. La société allemande de boîtes-repas s’attend en 2018 à un chiffre d’affaires de 902 à 905 millions d’euros, en hausse de 51 à 52 % par rapport à 2016. La recette de Rocket Internet est donc basée sur le long terme et semble porter ses fruits malgré les réticences émises par les analystes. C’est pourquoi Rocket se lance aujourd’hui dans la création d’un nouveau fonds, aux États-Unis, de plus de 1 milliard de dollars. La société veut se tourner vers un marché en pleine croissance. Autrefois, Rocket faisait le choix d’installer ses start-up partout où il y avait des aéroports. Aujourd’hui le géant se tourne vers les États-Unis. 

Les techniques utilisées

Rocket Internet utilise une technique bien rodée basée sur ces trois leitmotiv : “incubation”, “investissement” et “croissance”.Tout d’abord l’incubateur détecte des opportunités en analysant les segments de valeur, notamment en observant ce qui se passe sur les autres continents. En effet, Rocket ne se cache pas de copier ce qui a marché ailleurs et particulièrement sur le marché américain. Zalando, l’acteur incontournable de la vente à distance de vêtements, chaussures et accessoires a clairement copié les clefs du succès de l’entreprise américaine Zappos. Et cela fonctionne puisque le géant berlinois a connu un chiffre d’affaires d’environ 4,5 milliards d’euros en 2017.  Depuis 2007, plus de 200 start-up sont nées dans le sillage de Betaworks, Rocket Internet ou encore Sparkling Partners. Ces trois usines à start-up sont des modèles hybrides situés entre l’incubateur, le fonds d’investissement et l’accélérateur. En effet, ils recrutent entièrement les équipes de fondateurs des start-up dans lesquelles ils investissent. Et comme l’a dit Martin Toulemonde, le fondateur de Sparkling Partners, “la difficulté, c’est de réussir la greffe improbable entre un projet et une équipe de fondateurs”.

Selon Oliver Samwer, le cofondateur et patron de Rocket Internet, la clé de la réussite est d’éviter d’investir dans les technologies du futur, sur lesquelles nombre d’investisseurs se ruent aujourd’hui, comme la robotique, l’intelligence artificielle ou la réalité virtuelle. Pour éviter les risques trop importants et obtenir un taux d’échec inférieur à 10 %, le succès doit être envisageable.

Un modèle économique repensé par l’ubérisation

La notion d’ubérisation fait, aujourd’hui, partie du langage courant. Depuis le succès de la célèbre entreprise américaine, Uber, nombreuses sont les start-up à s’être essayées dans ce nouveau modèle de l’économie digitale. Airbnb, BlaBlaCar, KissKissBankBank… Tous secteurs confondus, beaucoup ont tenté de repenser l’économie traditionnelle et, certaines, y sont arrivées.

Qu’est-ce que l’ubérisation ?

Formée à partir du nom de la célèbre entreprise Uber, le terme d’« ubérisation » désigne un phénomène récent par lequel un nouveau modèle issu de l’économie digitale menace un ancien issu de l’économie traditionnelle. Concrètement, il s’agit d’un service qui met en relation prestataires et clients de façon quasi-instantanée, sans avoir besoin de passer par un intermédiaire. Comment ça marche ? Tout simplement, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies, particulièrement les plateformes numériques.

Uber, leader des applications de VTC

À l’origine du néologisme « ubérisation », la société américaine Uber (anciennement UberCab, ndlr) a vu le jour en 2009. Conçu par Garrett Camp, Travis Kalanick et Oscar Salazar, le service de transport implanté à San Francisco met en relation des utilisateurs avec des conducteurs, déstabilisant ainsi le modèle traditionnel des taxis. Leader des applications de VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur), l’entreprise californienne a pourtant fait l’objet de polémiques. Accusée de concurrence déloyale et de travail dissimulé, elle est désormais officiellement reconnue et son succès est tel que son modèle se voit copié dans le monde entier. Pour le client, Uber offre un service simple, rapide et sécurisé par l’intermédiation des plateformes, à prix égal voire moins élevé, pour une qualité égale ou supérieure. Côté prestataires, l’accès à la clientèle est démultiplié et facilité. Certains s’en servent d’un moyen pour compléter ses revenus ou de diversification d’activité, tout en profitant d’une certaine autonomie et souplesse. Pour ceux qui n’occupent que cette fonction avec un statut de travailleur indépendant, en revanche, le salaire reste généralement moins élevé que dans le salariat et la couverture sociale, plutôt minimaliste. Pour des raisons concurrentielles, les revenus demeurent en effet conditionnés à l’évolution tarifaire des différents acteurs du marché. Quoi qu’il en soit, le modèle fonctionne et son concept a été étendu à plusieurs autres secteurs économiques.

Airbnb, « le point de départ de voyages inoubliables »

Qui n’a jamais songé à louer son appartement pour financer ses vacances à l’autre bout du monde ? Airbnb, lui, y a pensé. En concurrence avec l’hôtellerie classique, la société californienne repense, elle aussi, le modèle traditionnel en ubérisant le secteur du tourisme. Créée en 2008 par Brian Chesky et Joe Gebbia, cette plateforme communautaire payante permet la location et la réservation de logements entre particuliers. Le principe est simple : l’internaute se connecte sur l’interface et y entre le lieu de la destination souhaitée (ville, pays…). Puis, une série d’annonces de logement (triées par catégorie et par prix) mises en ligne par d’autres particuliers et correspondant à ses critères apparaît. L’internaute n’a alors plus qu’à réserver directement en ligne ! L’entreprise établie à San Francisco connaît d’ailleurs un franc succès en France. Alors que la Capitale voit son nombre de condamnations pour locations illégales en forte hausse, le site a fait de Paris sa première « ville Airbnb » au monde. De son côté, l’hôtellerie déplore une baisse de son niveau de fréquentation et accuse, bien évidemment, la plateforme communautaire, qui compte désormais de grands noms du secteur parmi ses concurrents comme le groupe AccorHotels. Après avoir levé 119,8 millions de dollars en 2011, l’entreprise a effectué un nouveau tour de table quatre ans plus tard pour un montant avoisinant les 20 milliards de dollars, avant de remettre le couvert plusieurs fois et atteindre une valorisation estimée à 31 milliards de dollars.

Faire du covoiturage entre particuliers avec BlaBlaCar

Encore une fois, l’ubérisation semble avoir frappé. Relier conducteurs et usagers cherchant un moyen de transport pour aller de tel à tel endroit : voilà le défi relevé par BlaBlaCar (anciennement Covoiturage.fr, ndlr) grâce à sa plateforme communautaire. Plus simplement, le service met en relation des personnes allant d’un point A à un point B. Le petit plus ? Créer du lien avec ceux avec qui on partage le trajet. Fondée en 2006 par Frédéric Mazzella, la licorne « made in France » se place comme le leader mondial du covoiturage et affiche désormais sa présence dans 22 pays. Gratuite pendant un certain nombre d’années, la plateforme de mise en relation est devenue payante en 2011 et a levé, quatre ans plus tard, 200 millions de dollars, soit 177 millions d’euros, en plus des 10 millions de dollars levés en 2012 et des 100 millions en 2014. Valorisée aujourd’hui à plus d’un milliard et demi de dollars, le site n°1 du covoiturage en France compte plus de 500 salariés et réunit 60 millions de membres, dont un quart se situe en France. En réunissant de la sorte, conducteurs plus ou moins occasionnels et usagers, fini le TGV et bonjour la voiture de particulier. La SNCF a d’ailleurs décidé de passer à l’offensive en affichant ses offres « petits prix » (TGV Max, TGV Ouigo…) et les cars longue distance semblent de plus en plus convoités. Autant de raisons pour lesquelles BlaBlaCar s’avère en passe d’affiner son offre en mettant l’accent sur les trajets porte à porte grâce à un algorithme qui propose automatiquement des points de rendez-vous sur la route des conducteurs.

Investissement : les avantages de loger des parts de SCPI dans une assurance-vie

Entrepreneurs, salariés, retraités, cadres, toutes ces catégories de la population ont un moment donné dans leur existence, l’envie de faire des bénéfices utiles avec leur argent. Différents types d’épargnes sont disponibles sur le marché. La SCPI et l’Assurance vie remplissent une place importante dans le cœur des épargnants hexagonaux. Certains contrats d’assurance-vie proposent même de souscrire à une SCPI, dans l’optique de cumuler les avantages de ces deux types d’investissements. Des plateformes de recensements sur ce marché comme SCPI-8 sont présentes pour aider et conseiller un large public s’il envisage de placer leurs économies dans ces produits. Découvrez-en plus.

Selon un sondage réalisé par Opinionway pour Atland (promoteur, investisseur et gestionnaire d’actifs dans le secteur du logement et de l’immobilier d’entreprise, ndlr) en août 2017 consacré aux Français et à l’investissement immobilier, 46 % des personnes interrogées affirment connaître les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier, ndlr) notamment à 65 % chez les 65 ans et plus. Seulement 13 % d’entre elles déclarent en posséder ou en avoir détenu mais 24 % évoquent la possibilité d’en obtenir. Ces nouveaux fonds immobiliers incarnés par les SCPI et les OCPI (organismes de placement collectif immobilier, ndlr) intéressent de plus en plus les épargnants  français qui investissent dans des produits notamment dédiés à l’immobilier d’entreprise. Les SCPI ont traversé une nouvelle année record, avec 6 milliards d’euros de souscriptions en 2017 tandis que 4,2 milliards d’euros ont été placés dans les OCPI.

Le principe de la SCPI et ses différents types

Connue sous le nom de « Pierre Papier », une SCPI se définit comme un placement immobilier locatif de longue durée qui permet la distribution d’un potentiel revenu à des épargnants. Cet investissement est géré par une société de gestion qui utilise les fonds apportés par les clients pour les doter dans un parc immobilier. Les bénéfices sont obtenus grâce aux loyers perçus au prorata des parts investies. En fonction du patrimoine de l’investisseur, plusieurs types de SCPI existent comme celui de rendement, de plus-value, Pinel ou de déficit foncier dit « Malraux ». La première est composée essentiellement de bâtiments professionnels comme des bureaux, entrepôts et locaux commerciaux et propose un bail protecteur pour le propriétaire. La deuxième a pour objectif de faire acquérir aux clients des biens à fort potentiel de revente et de revalorisation en sélectionnant des logements aux loyers attractifs. Les deux dernières permettent de bénéficier d’une réduction importante d’impôts en acquérant des biens neufs pour l’une et très anciens nécessitant des travaux de rénovation pour l’autre. Avec ces différentes solutions, tout contribuable peut investir dans l’immobilier selon ces moyens.

Ces avantages avec l’assurance-vie

Ils existent différentes manières d’investir dans une société civile de placement immobilier comme en cash, à crédit, en démembrement ou encore en Perp (Plan d’épargne retraite populaire, ndlr). Reste que loger des parts de SCPI dans une assurance-vie présente certains avantages non négligeables, notamment fiscaux. Les SCPI sont soumis à l’impôt foncier et l’impôt sur le revenu, mais les investir via ce système d’épargne permet d’éviter une forte fiscalité. Pour les investisseurs qui n’ont pas besoin des loyers pour vivre, les parts sont considérées comme des unités de compte et sont donc non soumises aux cotisations sociales. Si l’épargnant veut néanmoins revendre ses fonds du contrat, la fiscalité à prendre en compte est celle de l’assurance vie, permettant une réduction sur la plus-value. Après 8 ans, elle est uniquement taxée à 7,5 % en plus des taxes prélevées sur les revenus. Du côté des avantages successoraux, les bénéficiaires sont exonérés de droits de succession avec des primes versées jusqu’à 152 500 euros, à condition qu’un versement soit effectué sur le contrat avant l’âge de 70 ans. Un épargnant pourra acheter avec son assurance plus de parts de SCPI qu’en règle générale, car la plupart des contrats offrent une décote d’environ 2,5 %. En souscrivant en direct à une société civile de placement immobilier, un délai de jouissance s’applique qui peut avoisiner 4 à 5 mois tandis qu’avec l’assurance-vie, il tombe à un mois permettant aux clients de recevoir plus rapidement leurs bénéfices. Ce type de prestation comporte néanmoins quelques contraintes : le client n’a pas la possibilité d’acheter des parts à crédit, doit payer des frais supplémentaires notamment de gestion et d’arbitrage qui diminue le rendement et doit obligatoirement garder ses parts pendant trois ans.

SCPI-8, une référence en la matière

Pour permettre aux épargnants de se retrouver dans cet océan d’offres et choisir le bon investissement, le site web de référence sur les SCPI, intitulé SCPI-8, créé en 2012 par le cabinet de gestion de patrimoine parisien indépendant, Euodia Finance est la solution. Composé d’un groupe d’experts, il vient en aide au potentiel investisseur en le conseillant et en facilitant ses démarches. Plusieurs pages sont ainsi dédiées à la présentation et la composition des différents SCPI sur le marché pour que les utilisateurs y reçoivent une explication concrète et nette. Un simulateur est également disponible pour les assister dans leurs choix : en quelques clics, après avoir indiqué le montant qu’ils seraient prêts à donner et leurs moyens, ils peuvent évaluer le capital disponible à l’échéance ainsi que le revenu mensuel obtenu par leur investissement. Le service de SCPI-8 est un gage de qualité puisque sur 218 avis déposés sur Trustpilot (plateforme qui publie des avis pour les entreprises en ligne, ndlr), 99 % sont satisfaits.

WineTech : ces start-up françaises qui révolutionnent le secteur du vin

Véritable emblème et produit culturel tricolore, le vin est énormément apprécié dans l’Hexagone, souvent associé aux repas et aux moments conviviaux. Son marché est important, mais restait encore fermé il y a quelques années au grand public. Face à ce succès qui ne se fatigue pas d’année en année, des start-up, sous le nom de WineTech, y voient une opportunité pour se lancer dans ce secteur grâce à leurs innovations basées sur la technologie. Sites de e-commerce, box à domicile, applications permettant de découvrir de multiples informations sur un produit, machine de dégustation, cellier intelligent et connecté, autant de solutions digitales qui arrivent sur le marché au service de l’expérience client. Zoom sur deux jeunes pousses novatrices.

Selon un sondage effectué par Buzzpress France, 84 % des Français apprécient de boire du vin. Le secteur mondial de cette boisson est puissant : il devrait atteindre 224,5 milliards de dollars à l’horizon 2021 conformément aux prévisions du rapport de Vinexpo (entreprise spécialisée dans la création et le développement d’événements pour les professionnels de la filière de l’alcool, ndlr)  et IWSR (International Wine & Spirits Research, société de données et d’analyse sur les vins et spiritueux, ndlr). En France, le domaine du vin a réalisé en chiffre d’affaires, plus de 12,9 milliards d’euros en 2017. Quant au marché de la vente de vin en ligne, il est devenu depuis une dizaine d’années, un intermédiaire crucial pour la distribution de vin. D’après une étude intitulée « ePerformance Barometer 2017 » et réalisée par KEDGE Business School (école française de commerce, ndlr), environ 1,3 milliard d’euros de vin a été vendu en ligne en France en 2016 et en 2018, elle fait une prévision de plus de 1,5 milliard d’euros, représentant 10 % des achats de cet alcool, tous canaux de distribution confondus. Tout en étant conscientes de l’énorme potentiel de ces différents marchés, des start-up françaises proposent un certain nombre d’innovations techniques et technologiques pour les révolutionner en profondeur.

10-Vins et sa machine de dégustation, D-Vine

Créée en 2012 par Thibaut Jarrousse, Jérôme Pasquet et Luis Da Silva, la start-up nantaise 10-Vins propose une machine de dégustation de vin au verre qui recréé les conditions parfaites d’aération et température, à l’intention des professionnels de la restauration et de l’hôtellerie ainsi que des particuliers. Dénommé D-Vine et surnommé le «Nespresso du vin» en référence aux machines à capsules à café de la célèbre marque, cinq ans de recherche et développement ont été nécessaires pour la mettre au point. L’engin est capable de servir des verres à bonne température et aération en moins d’une minute, pour proposer une expérience de dégustation inédite aux amateurs de bons vins. Des « dosettes » de 10 cl de plusieurs types de vins équivalant à un verre disposant d’une puce doivent être insérées à la machine. La technologie RFID (Radio Fréquence Identification, méthode pour mémoriser et récupérer des données à distance via des étiquettes, ndlr) permet ensuite aux différents flacons de transmettre à D-Vine les informations de température et le carafage à apporter. L’utilisateur n’a plus qu’à déposer son verre et appuyer sur un bouton pour pouvoir déguster la boisson alcoolisée. Une invention qui séduit puisqu’aujourd’hui plus de 300 établissements, hôtels et restaurants ainsi que près de 1000 foyers de particuliers en sont équipés. La machine est proposée au prix de 1490 euros tandis qu’il existe également des packs « Découverte » et « Prestige » proposant une sélection de flacons de vins, de verres et d’accessoires, respectivement à 1590 et 1920 euros.

Twil et son application de scan et d’achat

Retrouver l’origine d’une bouteille de vin, découvrir de nombreuses informations sur la boisson et être directement mis en relation avec les personnes qu’ils l’ont produite. C’est le concept qu’à imaginer la start-up Twil ( « The Wine I Love », « le vin que j’aime » en français, ndlr) fondée en 2014 par Erwann De Barry avec son application. Disposant également d’un site e-commerce consacré au vin, la jeune pousse l’a lancée en 2016. Une fois téléchargée sur un smartphone, l’utilisateur doit simplement prendre en photo ou scanner l’étiquette d’une bouteille de vin qu’il ne connaît pas, mais trouve intéressante. Des renseignements utiles sont ainsi dévoilés comme le cépage, l’année de fabrication, la région d’origine ou encore le prix. Des conseils pratiques sont également présents pour la dégustation proposant des suggestions de plats qui accompagnent parfaitement le vin sélectionné. Dans le cas où le client souhaite acheter l’un des produits, il est directement mis en relation avec le producteur partenaire qui peut ensuite en moins de 48 heures, accepté et préparé sa commande. L’idée séduit puisque la start-up dispose aujourd’hui d’un réseau de plus de 2000 producteurs, elle est parvenue à vendre 70 000 bouteilles et son application a été téléchargée plus de 100 000 fois, l’année dernière.

Pour accélérer les échanges et soutenir le développement de jeunes pousses dans le secteur, un label est né en 2016 dans l’Hexagone, celui de « La WineTech » lancée par Arthur Tutin et Vincent Chevrier, des entrepreneurs spécialisés dans le vin. Environ soixante-dix start-up de toutes nationalités ont rejoint ce mouvement en tant que membres pour mettre en place la première coordination mondiale des sociétés qui innovent dans le marché du vin et pour gagner de la visibilité auprès du public. Toutes ses entreprises ont pour ambition de rapprocher la population de l’univers de cette boisson alcoolisée, souvent jugée élitiste. Elles cherchent également à proposer de nouvelles solutions de découverte, de choix, de conservation, de consommation ou d’achat de vin, via leurs innovations techniques et technologiques basées sur l’Intelligence artificielle, le blockchain ou les objets connectés. Du côté des multinationales, Moët Hennessy qui constitue la branche « Vins & Spiritueux » de LVMH (Moët Hennessy Louis Vuitton, groupe français centré dans l’industrie du luxe, ndlr) a même créé le MH Lab 78, une structure d’accueil et de travail qui accompagne une trentaine de start-up afin d’échanger et de présenter leurs innovations pour mieux vendre les alcools de la marque.

Mutation de carte grise : quelle est son importance ?

La mutation de carte grise est une démarche obligatoire lors de la vente, de l’achat ou de la cession de véhicule sur le territoire français. Dans ces cas, l’automobile change de propriétaire et le ministère de l’Intérieur doit en être informé afin qu’il y ait une nouvelle immatriculation au nom et aux coordonnées du nouveau propriétaire. Ne pas effectuer ces différentes démarches expose les nouveaux et anciens propriétaires à d’importantes amendes.

La carte grise, l’élément essentiel de votre véhicule

La carte grise est ce document qui constitue la pièce d’identité de votre véhicule. Il doit être présenté aux agents de police lors des contrôles, afin qu’ils s’assurent que la voiture que vous conduisez est en votre nom et que vous êtes en règle. Sur le certificat d’immatriculation, figurent les informations suivantes : les coordonnées du titulaire, la date de délivrance, de première mise en circulation et du contrôle technique, la puissance fiscale, le numéro d’immatriculation ainsi que le coupon détachable et les caractéristiques techniques du véhicule. Lorsqu’il y a changement de propriétaire, certaines informations doivent être mises à jour. Vous devez donc procéder à des démarches carte grise en ligne ou à la préfecture à cet effet. Au cas où vous aurez aussi besoin d’information sur l’assurance automobile, consultez le site www.magazine-assurance.fr.

Les démarches à suivre en cas de mutation

Lors de l’achat ou de la vente d’un véhicule d’occasion déjà immatriculé, la réglementation en vigueur exige que non seulement l’acheteur, mais aussi le vendeur, entament les démarches carte grise pour la mutation. Le nouveau propriétaire du véhicule devra dans un délai d’un mois au plus, faire sa nouvelle demande de carte grise en son nom. Il pourra circuler durant ce délai avec un certificat provisoire ou le coupon détachable du certificat d’immatriculation. Passé ce délai, la non-présentation de la carte grise lors d’un contrôle policier, est punie par une contravention de niveau 4 et est soumis aux amendes suivantes : une amende forfaitaire de 135 euros, une amende minorée de 90 euros, une amende majorée de 375 euros et une amende maximale de 750 euros ajoutant à la possible immobilisation et la mise en fourrière de son véhicule.

De son côté, le vendeur devra aussi faire une déclaration de cession de son ancien véhicule, mais dans un délai de quinze jours après la date de la vente. Il informera donc le ministère de l’Intérieur de la mutation de la carte grise, de l’identité de l’acquéreur et de son adresse, soit en ligne, soit directement à la préfecture. En cas de retard de déclaration de cession dans un délai de quinze jours, ou en cas d’absence de cette dernière, le vendeur est aussi puni par une contravention de niveau 4 et soumis aux amendes suivantes : une amende forfaitaire de 135 euros, une amende minorée de 90 euros et une amende majorée de 375 euros. Pour entamer une démarche de mutation de carte grise, vous devez fournir la déclaration de cession du véhicule, la carte grise, le certificat de non-gage et le procès-verbal de contrôle technique.

Pourquoi opter pour un aménagement utilitaire ?

L’avantage d’un utilitaire comme le fourgon est de vous permettre de stocker beaucoup de matériels et matériaux à l’intérieur. C’est pourquoi, bon nombre d’entreprises du BTP en possèdent un. Mais, plutôt que de tout y entreposer en vrac, l’aménagement d’utilitaire va vous changer la vie. Découvrez vite en quoi en lisant cet article !

Protégez votre véhicule pour qu’il dure longtemps

Votre fourgon est un de vos outils de travail et il représente un réel investissement. Tout comme pour vos autres matériels, vous devez en prendre soin si vous souhaitez qu’il dure le plus longtemps possible. L’aménagement d’utilitaire vous aide à cela grâce à la pose d’habillages en bois. Ils comprennent le plancher, le passage des roues, la porte latérale. C’est la protection de base mais les accessoires pour utilitaire existant vous permettent aussi de protéger le plafond, les portes arrière, l’arrêt de charge… Tout l’intérieur est ainsi protégé en cas de chocs avec vos machines et outils. Certains sont lourds et imposants et peuvent causer d’importants dégâts sur le véhicule à force de cogner contre les parois ou de frotter sur le plancher, ce qui est notamment le cas quand ils ne sont pas bloqués et se déplacent de droite à gauche à chaque fois que vous tournez. Un aménagement d’utilitaire vous permet de conserver un fourgon en bon état dont vous pourrez vous servir plus longtemps.

Gagnez en efficacité avec un aménagement d’utilitaire

Rechercher votre matériel dans le camion parce qu’il n’est pas rangé a un côté agaçant lorsqu’il se répète plusieurs fois par jour mais représente aussi une perte de temps conséquente. Un bon aménagement de fourgon vous évite ce type de désagrément. Pour vous aider à mettre de l’ordre dans tout votre matériel, vous pouvez mettre en place des accessoires pour utilitaire comme des casiers en bois ou des établis que vous avez la possibilité de fixer sur les latéraux. De même, un double plancher peut être mis en place pour y stocker des outils et le rangement y est optimisé pour que vous ayez accès facilement à vos outils. De même, vos caisses à outils peuvent être arrimées grâce à des serre-valises comme expliqué sur 123automoto.fr.

Le but de l’aménagement de fourgon est que vous puissiez ranger dans votre véhicule tout ce dont vous avez besoin pour travailler de façon ordonnée de manière à retrouver vos outils facilement. Avec un tel aménagement d’utilitaire, vous y gagnez en efficacité puisque chaque chose est parfaitement rangée à sa place. Vous ne perdez plus de temps à tout chercher et vous augmentez ainsi le temps de travail effectif sur vos chantiers. De plus, cela transmet une image plus positive de votre entreprise. Elle apparaît comme sérieuse et professionnelle et on vous reconnaît de nombreuses qualités dont celle de l’organisation. Cela est rassurant pour vos clients.

Pensez à votre sécurité

L’aménagement de fourgon vous fait gagner du temps mais il est aussi la solution pour vous garantir des déplacements et transports d’objets en toute sécurité. En effet, avec des accessoires pour utilitaire comme des rails, des sangles, des barres d’arrêt de charges, vous optimisez votre aménagement d’utilitaire afin que tout soit solidement fixé et qu’il n’y ait aucune projection d’objets en cas d’accident ou de freinage brutal. Dans les cas contraires, vous pourriez vous retrouver blessé par un outil ou un matériau éjecté de l’arrière du fourgon. L’aménagement d’utilitaire peut être effectué sur tout type de fourgon et les différents accessoires existants permettent de répondre aux diverses problématiques que vous pouvez rencontrer en fonction de votre métier. Vous n’avez donc aucune raison de ne pas le faire ! Si vous avez besoin d’aide pour le réaliser, cliquez ici pour vous poser les bonnes questions.

VTC Online, un nouvel acteur du transport avec chauffeur

Le secteur du transport avec chauffeur avec ces leaders, Uber et Chauffeur Privé, est devenu omniprésent au sein de la capitale. Les Parisiens sont les adeptes les plus fervents de VTC en Europe : 48 % d’après un sondage de l’institut ORB. Un marché envahi par de nombreux acteurs disposant de services complémentaires et prestations flexibles, comme l’entreprise VTC Online. Il n’aura sans doute jamais été aussi facile de réserver son chauffeur privé.

Créée en 2016 par Lotfi el Guedri, l’entreprise de transport de personnes VTC Online ambitionne d’être une alternative aux taxis traditionnels. Pour réserver votre chauffeur privé, il suffit de contacter la société par téléphone ou SMS, ou bien de remplir un formulaire en ligne. Un client peut réserver en un clic un trajet ou une mise à disposition pour une heure, une journée voire une semaine. Un chauffeur privé met à la disposition des clients, à bord de son véhicule, internet, télévision, boissons fraîches, chargeur pour smartphone ou tablette et même, pour les fumeurs, une cigarette électronique.

Des prestations modulables et adaptables pour tous

Les prestations de l’entreprise de transport sont aussi bien réservées aux particuliers qu’aux professionnels. Pour les sociétés, il est possible de sélectionner plusieurs voitures pour transporter leurs collaborateurs. Des solutions sur mesure existent pour les voyages d’affaires et pour des mises à disposition dans l’heure, dans la journée ou le week-end pour les commanditaires et leurs proches.

Des offres sont proposées pour emmener les particuliers en gare, à l’aéroport, dans des lieux touristiques comme le château de Versailles ainsi que pour des sorties au restaurant. Un service est même proposé pour transporter les futurs mariés et leur famille. Un forfait « aéroport » – par exemple le trajet Paris Sud-Roissy CDG – commence à partir de 68 euros tandis qu’un forfait « parc d’attractions », de la capitale jusqu’au parc Disneyland, se situe à partir de 95 euros pour quatre passagers et trois bagages. Un service qui a conquis de nombreuses entreprises comme l’enseigne de grande distribution Carrefour et le site d’e-commerce Vente-privee.com. Des clients réguliers font le choix de VTC Online en raison de l’efficacité et de la rapidité de ses services.

Ces start-up qui vous font découvrir le patrimoine culturel

Lancées tout d’abord en 1984 par le ministère français de la Culture, sous le nom de « Journée portes ouvertes dans les monuments historiques », les Journées européennes du patrimoine sont aujourd’hui des événements nationaux instaurés dans plus d’une cinquantaine de pays et qui attirent des millions de visiteurs chaque année. Ce grand rendez-vous permet de dévoiler les richesses, beautés et mystères des monuments culturels. La 35ème édition de cette manifestation se déroulera ce week-end, les 15 et 16 septembre, avec pour thème, « l’art du partage ». En cette circonstance particulière, zoom sur quelques start-up qui valorisent et cherchent à ouvrir l’accès au patrimoine culturel à l’ensemble de la population.

Les Français ont un lien de plus en plus fort avec leur héritage culturel. 9 personnes sur 10 se disent attachées à celle-ci et 65 % d’entre eux ont déjà participé ou comptent se joindre aux journées consacrées au patrimoine d’après un sondage réalisé en 2016 par l’institut Odoxa pour le journal Le Parisien. Le patrimoine hexagonal suscite également un intérêt pour les téléspectateurs, qui devant leur écran regarder par millions des émissions, magazines et reportages notamment Le Village préféré des Français ou encore Secrets d’Histoire diffusés sur France Télévisions. Selon un sondage effectué par l’IFOP en 2010, 93 % des personnes interrogées seraient favorables à une chaîne complètement dédiée à cette thématique. Pour valoriser ce patrimoine culturel français, des start-up tentent de le promouvoir et d’en ouvrir avec simplicité son accès grâce à leurs solutions numériques.

Histovery et ses solutions de « visite augmentée »

Cofondée en 2014 par Bruno de Sa Moreira, la start-up Histovery propose des solutions de mise en valeur pour les sites et monuments culturels ainsi que les musées grâce aux technologies numériques novatrices. Avec une mission ambitieuse, celle de donner la possibilité au public français de découvrir ou de revoir la valeur du patrimoine culturel via des moyens interactifs qui frappe l’imagination, accessibles pour petits et grands, tout en respectant avec rigueur les  connaissances scientifiques et historiques. L’équipe de l’entreprise composée d’experts chercheurs, artistiques et techniques, accompagne à chaque étape, ses clients partenaires dans leur projet de « visite augmentée » en offrant un dispositif sur-mesure. Tout se concentre sur un objet innovant, une tablette intitulée l’HistoPad. Centrée sur la technologie Huawei (entreprise chinoise spécialisée dans les solutions technologiques de l’information et de la communication, ndlr), elle fonctionne par Bluetooth et dispose d’un dispositif traduit en six langues dont l’Anglais et le Chinois. Casque sur les oreilles, l’utilisateur est ainsi plongé dans le passé, en découvrant la reconstitution identique des lieux il y a quelques siècles, modélisés en 3D. Par le biais d’un système de géolocalisation, il peut se déplacer dans les différentes pièces et obtenir des informations sur les œuvres d’art ou éléments autour de lui en tenant sa tablette près d’eux. Un bon moyen de remplacer l’audioguide ennuyeux. La jeune pousse a déjà a permis à plusieurs lieux historiques du patrimoine tricolore de redonner une nouvelle jeunesse à leurs visites comme le château Edmond de Rothschild situé à Boulogne-Billancourt, le Palais des Papes à Avignon ou le domaine de Bois-Héroult en Seine-Maritime.

Rendr et sa technologie de réalité virtuelle

Transformer son Smartphone en machine à remonter le temps et percevoir des lieux et bâtiments détruits ou complètement disparus. C’est la prouesse qu’à réaliser la start-up Rendr lancée en 2015 par Laurent Lefebvre et Nicolas Mondange. Pendant dix ans, elle a développé une technologie assemblant des algorithmes d’imageries de synthèse, de l’intelligence artificielle & du cloud computing pour faire renaître un environnement, visible à 360 degrés via un casque de réalité virtuelle. L’entreprise propose sa solution à des communes et des villes, mettant à leur disposition des expériences de visites sur-mesure. Elle a ainsi reconstitué le château des Ducs d’Alençon en 1592 pour l’Office de Tourisme de la ville normande. Grâce à une application développée par la  start-up intitulée VRLIB, l’utilisateur est guidé dans sa visite de la municipalité durant les siècles derniers en redonnant vie aux lieux disparus ou inaccessibles tout en étant ponctué lors de sa balade par des anecdotes et des petits détails historiques. Un autre service est disponible, dénommé VisionR, destiné aux architectes et acteurs de l’immobilier, qui permet de découvrir de futurs projets de politique urbaine.

Dartagnans et sa plateforme de financement participatif

La start-up Dartagnans créée fin 2015 par Romain Delaume et Bastien Goullard a développé une plateforme de crowdfunding qui permet au public de soutenir financièrement des projets d’acteurs du patrimoine et de l’art afin de sauvegarder des lieux et des monuments menacés de destruction ou de détérioration. Elle accompagne les protagonistes dans leur développement de leur campagne et offre également plusieurs services pour favoriser l’accès de la culture pour tous avec une agence de communication et un cabinet d’expertise afin de rendre celle-ci plus attractive. Tout cela se faisant par le biais de la numérisation en 3D, la réalisation de vidéos, la création de sites internet et l’organisation d’événements. L’année dernière, la société a réussi à récolter 1,6 million d’euros pour sauver le château de la Mothe-Chandeniers, en Nouvelle-Aquitaine, auprès de 20 000 contributeurs  de 115 pays autour du monde en moins de 2 mois. Une façon intelligente et engagée de faire participer les particuliers à la préservation du patrimoine culturel, tout en disposant d’avantages comme des visites privées et la défiscalisation de leur don.

Avec ces start-up et leurs solutions, chacun peut découvrir le patrimoine culturel français et ouvrir son esprit à la culture. D’autres initiatives sont mises en place dans l’univers entrepreneurial pour  contribuer activement à son rayonnement et à sa sauvegarde. Le Centre des monuments nationaux (établissement public sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication, opérateur culturel et touristique, ndlr) vient de lancer en juin dernier, son incubateur du patrimoine afin d’accompagner six jeunes pousses, porteurs de projets culturels, souhaitant apporter leur  contribution au secteur et mettre en valeur l’histoire, l’architecture, l’existence des monuments historiques et sites patrimoniaux tricolores via des solutions numériques innovantes.