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3 femmes entrepreneures et fières de l’être

Les hommes ne sont pas les seuls à se lancer dans l’entrepreneuriat, ni à réussir dans le domaine. La gente féminine répond, elle aussi, à l’appel et démontre son talent de créatrice mais aussi de dirigeante. La preuve avec trois femmes entrepreneures et fières de l’être qui ont fait, et qui continuent de faire parler d’elles.

Céline Lazorthes

À 34 ans, la fondatrice de Leetchi, leader français de la cagnotte en ligne, est une entrepreneure accomplie. Son entreprise, créée en 2009, a, en quelque sorte, redéfini l’univers du paiement en ligne.

Anne-Laure Constanza

Envie de fraises ? Sa fondatrice n’a, elle, pas hésité à fonder, en 2006, son propre site de mode pour femmes enceintes. À son actif, une autre ligne de vêtements pour femmes, Scarlett, qui démarre à partir de la taille 44.

Stéphanie Pelaprat

Petite fille de restaurateurs, l’entrepreneure a créé un service émetteur d’une carte de réduction auprès d’un réseau de restaurants partenaires, Restopolitan. Un clin d’œil à sa tradition familiale qui a porté ses fruits.

De l’ingénieur au commercial, il n’y a qu’un pas !

Tous deux ingénieurs de formation, Nathaniel Elbaz et Fabien Bidaud sont passés du « côté obscur de la force », comme le dit si bien ce dernier. À la tête d’une société de conseil et d’accompagnement au développement commercial, AbiStart, les deux cofondateurs ont passé avec succès l’étape du fameux démarrage.

« En deux ans, je n’ai jamais autant appris, lance Nathaniel Elbaz, cofondateur d’AbiStart. Même si l’aventure devait s’arrêter demain, j’en tirerais énormément de choses qu’on n’apprend pas toujours à l’école. » Depuis 2015, l’entrepreneur évolue dans le secteur du conseil aux entreprises. « Un certain nombre de start-up, TPE et PME développent leur concept autour d’un sujet technique et laissent de côté l’aspect commercial par manque de temps ou de savoir-faire », affirme-t-il. « Pour les accompagner, nous mettons à leur disposition des consultants commerciaux », ajoute l’autre cofondateur, Fabien Bidaud. À travers son activité de conseil, AbiStart accompagne les entreprises en qualifiant des besoins, en allant à des rendez-vous clients…, le tout pour les aider à se développer.

De profil ingénieur, Nathaniel et Fabien se sont rencontrés chez Bertin Technologies, qui œuvre dans l’innovation technologique et industrielle. Après s’être noués d’amitié, ils décident de fonder AbiStart. « À la base, nous étions deux ingénieurs prédestinés à une carrière technique alors qu’aujourd’hui, nous sommes 100 % orientés vers le volet commercial et, en plus, nous proposons du consulting à des entreprises. On est passé du côté obscur de la force ! », lance Fabien Bidaud, le sourire aux lèvres. Qui a dit que les profils d’ingénieur et de commercial n’étaient pas compatibles ?

« Comme une petite famille »

« – bi » pour « business », « – Start » pour « démarrage » et « A », tout simplement pour se placer en tête de liste des annuaires sur internet, classés par ordre alphabétique. « Être au démarrage du business des entreprises, telle est la volonté d’AbiStart », résume Nathaniel Elbaz. Et en parlant de démarrage, le dirigeant, Fabien Bidaud, se souvient de leurs premiers pas : « Le premier jour, on s’est tous les deux assis dans notre bureau, fraîchement débarqués, chacun sur son ordi, et on s’est regardé en se disant :  »Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? ». » Désormais, la machine, lancée, roule toute seule, enfin presque. Moins d’un an après la création, soit en septembre 2016, les deux cofondateurs décident d’embaucher leurs premières recrues. Alors qu’ils ont ouvert un bureau à Lyon il y a plusieurs mois, l’équipe d’AbiStart compte à présent sept collaborateurs. L’étape du recrutement n’a pourtant pas été facile, selon Nathaniel Elbaz.

 « Au début de l’aventure, il s’est avéré compliqué d’attirer des talents et de les conserver. Mais depuis, nous sommes comme une petite famille : on passe du bon temps tout en travaillant et en étant efficace, lâche l’entrepreneur. On organise des sorties team building, des petits-déjeuners, on va au restaurant, boire un verre, faire du sport… » Fabien Bidaud précise au sujet de l’investissement personnel : « En tant que chefs d’entreprise, nous sommes très investis étant donné qu’il s’agit de notre projet. Obtenir la même part d’implication des autres collaborateurs demeure un véritable défi. » 

Un démarrage plus qu’amorcé

Si les grands groupes sont envisagés, pour l’heure, les deux associés se concentrent sur les start-up, les indépendants, les TPE ainsi que les PME comme clients. « Il faut pouvoir trouver la bonne formule pour approcher les grandes structures et les personnes qui ont besoin de nous sont d’abord celles qui n’ont pas beaucoup d’argent à consacrer à la partie commerciale ou qui ont des commerciaux mais aimeraient en prendre un supplémentaire qui viendrait booster l’équipe », explique Nathaniel Elbaz.

En attendant, les axes de développement semblent plus qu’envisagés puisqu’AbiStart propose, d’ores et déjà, une offre au niveau international. Lancée début 2017, elle vient en aide aux sociétés étrangères qui souhaitent s’implanter en France. « Pour l’instant, c’est l’entité française qui va chercher celles étrangères. Notre prochain objectif : ouvrir un bureau au-delà de nos frontières », précise le dirigeant. Et il y a quelques mois, le service a investi dans une société, NeoDeal, spécialisée dans l’optimisation de la prospection sur les réseaux sociaux (automatisation des actions sur LinkedIn, récupération de coordonnées…). Pour Nathaniel Elbaz, le tout est de ne rien lâcher et d’aller jusqu’au bout des choses. Autant dire, qu’à première vue, l’aventure ne fait que commencer.

Les applications de networking : un modèle qui « match »

Sur le marché des applications, des petites nouvelles ont fait leur arrivée ces dernières années. Inspiré de celles des rencontres amoureuses, la version business a su trouver sa place. Sur le principe du like et du dislike de Tinder, elles aident les professionnels à se rencontrer pour partager des idées, des projets ou encore leur expérience mais aussi à faire du business. Peu nombreuses sur le marché, les applications de networking ont bel et bien le vent en poupe.

Un modèle inspiré des sites de rencontres

Sur le même modèle que les applications de rencontres, elles proposent, en général, une interface simple, disponible uniquement sur smartphone. Les utilisateurs doivent, en principe, s’inscrire et remplir leur profil pour expliquer leur poste, leurs projets et surtout ce qu’ils recherchent dans le domaine professionnel. Utilisant des algorithmes proches de ceux de Tinder, Happn ou autres, les applications de networking sélectionnent les profils qui se correspondent. Elles proposent des profils et l’utilisateur doit alors choisir entre « rencontrer » ou « passer ». Dans cette perspective, il ne s’agit plus de s’arrêter sur le physique mais sur les qualités professionnelles. Une fois que deux personnes choisissent de se « rencontrer », l’application indique un « match ». Les professionnels peuvent alors décider d’un rendez-vous.

Pour les professionnels, le tri effectué permet un gain de temps considérable, en vous faisant éviter des profils ou projets ne correspondant pas à ce que vous recherchez. Dans la plupart d’entre elles, les utilisateurs font part de leurs volontés et de leur expérience. Le modèle des applications de networking fait largement penser à celles pour les rencontres amoureuses, lui donnant une touche de modernité et de pratique.

Les deux applications principales

Dans les applications de networking, il existe différents modèles même si les plus en vogue (Shapr et Ripple) restent celles avec des éléments rappelant Tinder. Elles se distinguent de LinkedIn puisque ce dernier se présente davantage comme un réseau social. Fait de publications et de réseautage, LinkedIn ne met pas en avant la possibilité que les profils puissent se rencontrer mais davantage une communauté.

Shapr, la Française

Parmi les applications professionnelles Shapr est devenu rapidement un incontournable. Créée par trois Français, Ludovic Huraux, Cyril Ferey et Vincent Bobin, Shapr s’inspire du même principe que les applications de rencontres amoureuses. À l’origine créateurs d’Attractive World qu’ils ont revendu, le networking est devenu un nouveau business model. Très intuitive, l’application propose seulement entre 10 et 15 profils par jour afin de préserver la qualité des rencontres. Cette solution permet d’éviter les spams et les commerciaux agressifs. Impossible alors de faire de la prospection massive. Les utilisateurs ne croulant pas sous les propositions, ils peuvent prendre leur temps pour ne pas passer à côté d’un profil pertinent. Le modèle de Shapr a su convaincre dans le milieu professionnel, au point que le succès a traversé l’Atlantique et l’entreprise a pu ouvrir des bureaux aux Etats-Unis. Grâce à son succès, l’application a été à l’origine de 4 millions de « match ». De nombreux contacts, partenariats et collaborations ont pu naître de ce concept novateur.

Ripple, un nouveau géant Américain

Sur le même principe que Shapr, une application américaine intitulée Ripple a vu le jour en janvier 2018. Créée par les dirigeants de Tinder, elle a été présentée à l’occasion du CES 2018 (Consumer Electronic Show). Ayant le même concept que Shapr, l’application de rencontres professionnelles n’a pas débuté avec les mêmes inconvénients. Financée en partie par la maison mère de Tinder, Match Group, Ripple connait un succès retentissant sur le sol américain. L’application se distingue par sa technologie de reconnaissance faciale. Les utilisateurs lors d’une rencontre réelle peuvent « scanner » le visage de leur interlocuteur pour l’ajouter à leur cercle de connaissances directement sur l’application.

Les bonnes raisons de se lancer sur les applications de networking

Si vous n’êtes pas encore convaincu par les applications de rencontres professionnelles, les petites dernières pourraient bien vous inciter à vous lancer. Elles vous permettront d’élargir votre cercle et de faire de jolies rencontres. Avec les rendez-vous, vous pourrez échanger sur des projets communs, ou des innovations dans votre secteur. Elles pourraient bien aussi vous aider à rencontrer des personnes que vous n’auriez jamais eu l’occasion de voir dans votre cercle professionnel. Ce type d’application permet de sortir de vos carcans et de vous développer plus largement. Que ce soit Shapr, Ripple ou bien d’autres vous rencontrerez peut-être votre futur associé ou votre futur salarié. Laissez-vous porter par la spontanéité.

Ces start-up qui révolutionnent les produits cosmétiques

Les salles de bains ne cessent de voir de nouveaux produits cosmétiques les envahir. Si le maquillage et les soins beauté existent depuis longtemps, des nouvelles technologies affluent sur le marché de la cosmétique. Ce secteur ne cesse d’inventer de nouveaux concepts, engendrant une révolution permanente pour les acteurs.

Wired Beauty

Grâce à cette start-up, la beauté devient désormais une activité connectée. Le produit de Wired Beauty se présente sous la forme d’un masque sur-mesure. Il adopte toutes les formes du visage pour que les capteurs présents puissent prendre en compte les bonnes mesures. Le masque calcule l’hydratation de la peau afin d’adapter les soins nécessaires. Connecté à un smartphone à l’aide d’une application qui en fonction des calculs propose alors des solutions, Wired Beauty fait d’un produit cosmétique une nouvelle technologie High-Tech totalement personnalisée pour l’utilisateur. Le principe consiste à recevoir un diagnostic digne des plus grands spécialistes tout en restant dans sa salle de bain. Cette technologie a nécessité plus de 2 ans de recherches pour développer le produit.

Romy Paris

Dans le même style de concept, l’entreprise Romy Paris a fait le choix de proposer un outil personnalisé pour une peau plus belle. Sous forme d’une machine à café, Romy propose son distributeur de soin. Il s’agit d’un outil relié à une application où l’utilisateur peut faire part de son environnement et de ses besoins. Une fois l’analyse réalisée l’application se charge de conseiller les soins nécessaires. L’utilisateur peut ensuite les insérer sous forme de capsules dans l’outil intitulé Figure. Matin et soir, il accompagne et réunit les meilleurs actifs en une solution. Cet outil entièrement personnalisable a nécessité 9 brevets et 5 ans de recherches et de développement. Il révolutionne la cosmétique avec un produit high-tech misant sur une production locale de soins. Avec son concept innovant, l’entreprise a réussi à séduire les investisseurs lors de l’édition 2018 du CES de Las Vegas.

La Bouche Rouge

Ce concept très français se focalise uniquement sur un produit de maquillage : le rouge à lèvres. Très différentes des autres entreprises, La Bouche Rouge ne développe pas un concept high-tech mais cherche à développer un concept éco-responsable. Étant un des premiers produits à se périmer, des tubes sont jetés par milliers chaque année. La Bouche Rouge a souhaité apporter une solution avec un écrin rechargeable, tout en gardant l’élégance à la française grâce au cuir. L’entreprise fait le choix de respecter l’environnement et la santé, ces produits étant garantis sans produits chimiques. Grâce à son concept respectueux et son élégance, la société rencontre un véritable succès avec différentes publications au sein de magazines féminins. Avant son arrivée les produits biologiques et écologiques étaient déjà d’actualité, mais La Bouche Rouge a su allier luxe avec utilité pour a planète.

Energie Fruit

Présentée comme une marque très « girly », Energie Fruit est une start-up française qui souhaite promouvoir les cosmétiques locaux et respectueux de la santé. Elle révolutionne le secteur en proposant des produits « cruelty free » (ndlr : sans cruauté ») à l’heure où des marques internationales testent encore les produits sur les animaux. D’autres marques se penchent déjà sur ce point éthique, mais avec une approche qualitative sur les produits sans silicone, paraben, savon et méthylisothiazolinone, Energie Fruit répond à une demande des consommateurs. Depuis le scandale des perturbateurs endocriniens, les acheteurs font d’autant plus attention aux contenants de leurs produits. Plusieurs start-up se démarquent dans ce secteur mais Energie Fruit reste une pionnière et peut se réjouir des différents prix reçus dans le secteur cosmétique.

Genoskin

Toujours dans une perspective respectueuse, des start-up tentent de pouvoir contrôler les tests sur les animaux. Genoskin, une start-up toulousaine a trouvé une solution pour faire du secteur des cosmétiques, un milieu plus éthique. Créée en 2014, l’entreprise a pour concept de récupérer des morceaux de peau afin de réaliser des tests dermatologiques sur l’épiderme humain. Provenant souvent d’opérations abdominales, les échantillons de peau sont souvent destinés à être détruits. Genoskin s’occupe de les « recycler ». Une fois les morceaux de peau récupérés, des échantillons sont prélevés pour ensuite être plongés dans une matrice, un gel nourrissant la peau pour qu’elle ne se désagrège pas. Redistribués, aux laboratoires pharmaceutiques et aux entreprises de cosmétologie, les échantillons se présentent sous forme de kit. La start-up a réussi le pari d’éviter les tests sur les animaux, ce qui pourrait bien changer prochainement le domaine de la cosmétique.

DeBlanguy

Parmi tous les cosmétiques, un produit reste souvent un des incontournables selon de nombreuses femmes : le vernis. Très esthétique, il engendre souvent de la frustration quant aux couleurs et à sa tenue. DeBlanguy a fait le pari de rassembler les deux à l’aide d’une technologie. Elle propose des vernis changeant de couleur en fonction d’une exposition au froid ou à la chaleur. Le changement de couleur reste stable tant que les mains ne sont pas plongées dans une eau au-dessus de 41°C ou en dessous de 6°C. Pouvant être considéré comme un gadget, le créateur de la start-up a tout de même mis 3 ans à trouver la technologie. Le procédé repose sur une molécule particulière qui en changeant de forme, change aussi de couleurs. Par rapport aux autres cosmétiques farfelus, DeBlanguy propose une petite touche d’originalité. Comme quoi un domaine peut se retrouver chamboulé avec une innovation en apparence simple.

Les start-up françaises de la cosmétique continuent de se développer pour partager des solutions high-tech, éthique ou encore faisant appel à la physique-chimie. Ces différentes start-up s’imposent à leur manière dans le domaine tout en réussissant à révolutionner le secteur jusqu’ici trusté par les grands groupes.

Ces business qui profitent du beau temps

À l’arrivée des beaux jours, les activités de plein air fleurissent et nombreux sont ceux à profiter du beau temps. Ce dernier donne des nouvelles envies aux consommateurs et différentes entreprises surfent sur ces business qui riment avec soleil et chaleur.

Le fameux barbecue

Le temps influent sur les envies de repas à l’extérieur entre amis ou en famille. Le barbecue reste souvent le symbole de cette pratique. Parmi les premières idées des Français lorsque l’on parle de beau temps, il arrive sur le podium. Des entreprises comme Weber avec son barbecue rond et pratique font partie des plus réputées. Pour d’autres, le concept va plus loin, comme pour Oh my Garden qui propose de louer un jardin de particulier pour profiter d’un barbecue entre amis. L’entreprise aide les afficionados du barbecue à trouver l’endroit idéal. Le business des barbecues demeure un des premiers à prendre de l’ampleur dès que le soleil pointe le bout de son nez.

Les activités en plein air

Une fois que le soleil brille les entreprises dont les activités se déroulent en plein air retrouvent leur sérénité. Une météo clémente entrainant quasi-systématiquement une amplification du nombre de clients. Ce business s’étend sur de nombreuses activités propres à chaque région. Souvent associées au tourisme, les activités de plein air peuvent pourtant se pratiquer en dehors des périodes de vacances. Ces entreprises communiquent dès que les beaux jours reviennent. Pour les activités nautiques ou bien l’accrobranche par exemple, les clients affluent très vite avec un peu de soleil.

Le tourisme

Si le tourisme et la réservation de voyage arrivent à convaincre toute l’année, une fois les beaux jours arrivés, il profite souvent de deux fois plus de réservations. Le beau temps donne envie aux consommateurs de partir en vacances et le tourisme hexagonal prend de l’ampleur. Les réservations d’hôtels et de trajets connaissent souvent une démultiplication allant jusqu’à créer des encombrements routiers bien connus. Les business autour du voyage profitent largement de la météo et les entreprises comme les comparateurs de vols et de séjour voient les visites augmenter sur leur site.

L’événementiel

Le business de l’événementiel regroupe de nombreuses entreprises et concepts. Il connaît de l’activité toute l’année mais un grand soleil est aussi l’occasion de proposer des lieux incontournables. À Paris, par exemple, les rooftops et les parcs deviennent essentiels pour le secteur de l’événementiel. Les entreprises peuvent en profiter pour organiser d’autant plus d’évènements n’ayant pas forcément besoin de faire autant d’installations que dans une salle à l’intérieur. Le soleil donne souvent beaucoup de charme aux lieux un peu atypiques.

La climatisation / ventilation

Le beau temps signifie souvent chaleur. La climatisation ou la ventilation deviennent alors désirées dans les habitations et les entreprises. Les entreprises spécialisées réalisent souvent des chiffres d’affaires conséquents sur cette période afin d’alimenter tout le monde. Ce phénomène se produisant très souvent lors des canicules, les entreprises comme Dyson produisant des ventilateurs ou encore Daikin, installateur de climatisation, se retrouvent débordées par les demandes. Ce business rencontre un large succès dès que le thermomètre monte rapidement.

Les produits frais et les glaces

Le soleil et les beaux jours entrainent un besoin de se désaltérer ou encore de manger léger. La plage et les objectifs de régime engendrent une grande consommation de produits frais. Les salades pour manger léger et les glaces pour s’accorder un petit plaisir frais deviennent alors un marché très fructueux. Les vendeurs de glaces se multiplient grâce à une demande accrue de la part des consommateurs. Fermés tout le reste de l’année, de nombreux glaciers vivent du tourisme et d’une météo clémente, les obligeant souvent à adapter la taille de leurs équipes pour faire face aux journées ensoleillées.

Les parcs d’attractions

Très appréciés des petits et grands, les parcs d’attractions connaissent un pic d’activité à l’arrivée des beaux jours. Il s’avère toujours plus agréable de faire la queue pour les attractions lors d’une belle journée plutôt que sous la pluie. Le parc Astérix, par exemple, ferme ses portes à la fin de l’automne, pour les rouvrir à l’arrivée du printemps. Ce parc proposant des attractions aquatiques doit coïncider avec une météo clémente. Peu importe les thèmes, ils attirent plus souvent lorsque le beau temps est au rendez-vous.

La restauration

La France fait partie des rares pays possédant le plus de terrasses de restaurants. Le beau temps est l’occasion pour ce business de se développer d’autant plus. Les clients, désirant profiter du beau temps, veulent manger tout en profitant du soleil et de la chaleur. Que ce soit dans les grandes villes ou bien en bord de mer, l’arrivée des beaux jours entrainent un regain d’activité pour le secteur.

Ces business profitent régulièrement du beau temps. Si les chiffres d’affaires deviennent très conséquents, pour certains, il ne faut pas oublier que les entreprises ayant ces différents business rencontrent souvent des difficultés lorsque la météo décide de faire des caprices. Dépendantes d’elle, elles sont parfois contraintes d’ajuster leurs offres en fonction des saisons pour éviter une perte conséquente.

Pauline Laigneau, l’entrepreneure qui rend la joaillerie haut de gamme plus accessible

À 34 ans, Pauline Laigneau a cofondé avec son conjoint, Charif Debs, la marque de joaillerie Gemmyo. Dotée, au départ, d’un profil littéraire, l’entrepreneure n’a, aujourd’hui, qu’une idée en tête : apporter à la haute joaillerie française une touche de fraîcheur pour en faire un univers plus attrayant et plus accessible.

L’histoire de Gemmyo (jeu de mots avec la gemmologie, désignant la science qui étudie les pierres précieuses, ndlr) débute, en 2011, sur une demande en mariage. Sur un « oui » de Pauline Laigneau, les deux fiancés s’en vont faire le tour des joailliers dans l’espoir d’y trouver les alliances de leur rêve. « Cette expérience ne s’est pas du tout passée comme on l’espérait. Les joailliers de grandes maisons se montraient hautains voire intimidants et les bijoux coûtaient très chers », témoigne l’entrepreneure.

Insatisfaits d’une offre qui ne correspond pas au budget moyen des Français mais également du service, Pauline Laigneau et Charif Debs perçoivent alors dans ce secteur une véritable opportunité. « Nous voulions créer une marque de joaillerie qui mêle fraîcheur, humour et décalage afin de rendre cet univers plus agréable et le démocratiser. En clair, du haut de gamme, de fabrication française, mais plus accessible que les magasins de la Place Vendôme », résume la cofondatrice.

Pauline Laigneau affiche, au départ, un profil littéraire. Douée dans le domaine et sur l’avis de ses professeurs, elle a d’abord intégré l’ENS. « Une fois passée les portes de l’école, je me suis aperçue que je n’étais pas faite pour cela ». Ne sachant pas, pour autant, ce qu’elle souhaite faire de sa vie, elle décide de tenter un autre concours, celui de l’ENA. Les épreuves écrites passées avec succès, Pauline se retrouve à l’oral : « J’ai fait mon entretien avec le sentiment que tout s’était bien passé mais le jour où les résultats sont tombés, j’ai découvert une note catastrophique », confie l’entrepreneure. « Sur le coup, cette épreuve s’est révélée très dure mais m’a permis de réaliser que ce n’était pas du tout ma vocation. »

Au bout du compte, Pauline change de voie pour se tourner vers l’entrepreneuriat. Envisageant un énième concours, elle intègre cette fois-ci la « Majeure Entrepreneurs » à HEC. Une formation qui lui ouvre alors les yeux sur la création d’entreprise « de façon concrète et pas seulement théorique ». Pour la dirigeante, l’entrepreneuriat symbolise une nouvelle vie, porteuse de sens notamment sur le plan professionnel. « Lorsque j’œuvrais dans le secteur public, je voyais déjà les vingt prochaines années de ma vie défiler ».

Avec, actuellement, 83 % de son chiffre d’affaires issu de ventes réalisées en France, principalement sur internet, la marque est également présente à l’international. Si, au moment de sa création, tout ne s’est pas révélé évident, selon sa cofondatrice, Gemmyo projette d’ouvrir plus de boutiques physiques et de se diversifier : « Pendant trois mois, nous avions du mal à obtenir les contacts. Jusqu’à la dernière minute, nous avons cru que nous n’y arriverions peut être pas. » Mais pour l’entrepreneure qui a su relever le défi, « mieux vaut vivre avec des remords qu’avec des regrets ».

Qu’est-ce que « l’impact investing » ?

Difficile de s’y retrouver pour placer son argent, entre les fonds d’investissement, les Business Angels, les plateformes de crowdfunding… Trouver l’entreprise qui correspond à votre vision tout en identifiant celle qui parviendra à lever suffisamment de fonds pour pouvoir se développer dans le futur peut représenter un casse-tête. Pour vous aider, une nouvelle stratégie d’investissement est en passe de se démocratiser : « l’impact investing ». Définie pour la première fois en 2007 par la Fondation Rockfeller, elle désigne les stratégies d’investissement alliant explicitement recherche de performance sociale et environnementale avec des objectifs financiers ambitieux.

Investir dans une stratégie responsable

« L’impact investing » consiste à placer son argent dans des entreprises innovantes dont l’activité principale est dédiée à l’atteinte d’un objectif positif pour l’environnement et/ou la société. Cette pratique dont la renommée croît chaque jour n’en est qu’à ses débuts et devrait, dans les mois qui suivent, devenir une tendance majeure de l’investissement.

Par « l’impact investing », les investisseurs font le choix de financer un projet, soit une entreprise qui va aider un secteur, qui fera partie de l’innovation durable. Les projets sont très divers : cela peut être des entreprises issues du domaine de l’énergie renouvelable, des structures qui ont pour objectif de faire avancer la médecine ou encore qui veillent à ce que leur chaîne de valeur soit inclusive pour les personnes en situation de précarité. Que ce soit à court ou à long terme, elles représentent un impact positif pour les populations et la Planète.

Une évolution vers la démocratisation

Si « l’impact investing » demeure une pratique qui émerge encore, elle n’est pas vraiment nouvelle. Les problématiques durables et sociétales prennent une place de plus en plus importante dans notre manière de gouverner les entreprises et d’investir, de manière générale. En 2008, par exemple, la loi de modernisation de l’économie (loi Fabius) a rendu obligatoire la proposition d’un fonds solidaire pour les dispositifs d’épargne salariale, systématisés dans les entreprises de plus de 50 salariés. Et c’est depuis cette loi qu’ont massivement émergé les fonds communs de placement d’entreprises solidaires (FCPES), plus connus sous l’appellation « 90-10 », devant investir entre 5 et 10 % des montants sous gestion dans des entreprises agréées sociales et solidaires.

Autre exemple : depuis 2010, les entreprises cotées en bourse et réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros ou dont la masse salariale est supérieure à 500 personnes sont dans l’obligation de rédiger un rapport RSE annuel. Ce dernier doit comporter toutes les mesures prises par l’entreprise en faveur de la société et de l’environnement, dans les pratiques internes ou par rapport aux parties prenantes externes. Enfin, en 2015, les Nations Unies ont établi 17 recommandations sur le développement durable pour 2030, censées inspirer les entreprises, gouvernements et citoyens dans leurs actions quotidiennes.

Si les investisseurs ne font pas encore des critères sociaux et environnementaux leur préoccupation numéro une, il paraît, cependant, de plus en plus évident de soutenir les entreprises dont l’activité et l’organisation sont orientées vers la résolution d’une problématique sociale et/ou environnementale majeure. Les entreprises de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) se démarquent et séduisent de plus en plus de parties prenantes et clients par leur engagement fort et les valeurs qu’elles véhiculent. Les modes de consommation évoluent, les clients sont de plus en plus soucieux de la traçabilité des produits, de leur impact environnemental et social, et sont de plus en plus engagés dans une démarche éco-responsable, ce qui n’échappe pas aux investisseurs. Il en va de même pour les épargnants, de plus en plus attentifs à la destination de leurs fonds.

Faire du social, tout en étant rentable

S’agissant d’un investissement, il faut réfléchir à un réel retour. Impact positif ne signifie pas mécénat ni philanthropie. Les pratiques sociales et environnementales séduisent les consommateurs mais ce n’est pas forcément parce qu’une entreprise a un tel concept qu’elle va générer du profit. Investir dans ce type de projets demande du discernement pour chaque financement. Dans ce cadre, la démarche d’investissement est intimement conditionnée à l’atteinte d’objectifs de viabilité économique et de rentabilité. Si ceux-ci sont peut-être moins ambitieux que pour les entreprises sans recherche d’impact positif, ils ne restent pas moins essentiels et sont nécessaires au développement et à la croissance de ladite structure.

Et pour regrouper ces deux aspects, des plateformes d’investissements étudient scrupuleusement les candidatures des entreprises. Elles disposent de projets avec un impact positif, tout en permettant un retour optimal sur investissement. C’est le cas, par exemple, de Sowefund, une plateforme française qui a développé une filière d’investissement à impact, s’attachant à proposer des projets ayant une visée environnementale et solidaire, en plus de ses opportunités classiques. Depuis 2014, le service propose aux particuliers d’investir au capital de start-up innovantes et dédie, depuis cette année, une partie de son portfolio aux projets innovants à impact positif. Le but étant de permettre aux investisseurs de choisir parmi une sélection de projets divers et variés, au plus proche de leurs attentes (financières et durables) et de leurs valeurs.

Même si « l’impact investing » ne parle pas encore à tous, il commence réellement à se démocratiser partout dans le monde. Selon une étude de la banque JPMorgan, cette pratique devrait représenter 1 000 milliards de dollars d’ici 2020. Et bien qu’en France l’engouement reste encore limité, à l’international, « l’impact investing » devient une réelle tendance.

Le marché des box a le vent en poupe

Depuis quelques années, le marché des box mensuelles ne cesse de s’étendre. Toujours plus nombreuses, elles abordent tous les sujets, en allant de la beauté, aux animaux, en passant par la bière. Les box sont parvenues à convaincre un large panel de personnes. Les détails.

Des concepts variés

Appartenant à My Little Paris, My Little Box leader du marché est connue pour ses produits cosmétiques et « lifestyle ». Elle s’inscrit comme une pionnière dans le domaine des petites boîtes. Chaque mois, 150 000 abonnées reçoivent leur box pour y découvrir des nouveautés autour d’un theme donné. Son style décontracté et chic a su convaincre de nombreuses femmes partout en France et au Japon. L’idée demeure de susciter une émotion et non simplement de fournir des produits comme le ferait n’importe quel site d’e-commerce.

Si les box cosmétiques pullulent sur le marché, d’autres commencent à se démarquer. Pour les fans de culture geek, une box dédiée a vu le jour ces dernières années, la Wootbox. Chaque mois, les abonnés reçoivent des goodies autour de différents jeux vidéo, films ou séries. Cette box connaît un véritable engouement auprès de la population et ses partenariats le prouvent. Associée avec AlloCiné et Jeuxvidéos.com, la Wootbox séduit de plus en plus d’addicts.

Certains propriétaires de chiens aiment leur fidèle compagnon au point de s’être abonné à une box mensuelle lui étant entièrement dédiée. La Woufbox, par exemple, renferme plusieurs produits pour chérir son petit animal de compagnie. Entre produits d’hygiène, friandises et jouets adaptés, tout est fait pour amuser son compagnon à quatre pattes.

Dans le domaine des box, il existe aussi de quoi satisfaire les papilles. Mise à part celles alimentaires  (produits artisanaux…), Une Petite Mousse, lancée depuis peu, s’occupe d’envoyer des bières à ses abonnés. Elle aussi sous forme de box mensuelle, elle offre six bières différentes à des amateurs.

Un marché concurrentiel

Devenant une réelle tendance, le marché des box ne cesse de s’étendre à tous les domaines. Vestimentaire, alimentaire ou encore divertissement, il y en a pour tous les goûts. Ces entreprises qui ont fait le choix de ce concept e-commerce rencontrent un véritable succès ces dernières années. En France, près de 300 box différentes existent. Malgré un marché très vaste, le nombre de box reste relativement stable, la concurrence étant déjà bien rude.

Le paysage des box dominé par le secteur de la beauté 

Au sein du marché des box, le secteur de la beauté domine. Avec des offres plus ou moins haut de gamme, les entreprises misent sur ce concept qui rencontre un large succès. Celles à grande échelle comme Birchbox, Ma Beauté Luxe de l’Oréal ou Beautiful Box d’Aufeminin.com, représentent une grande partie du marché. Mais des start-up comme My Little Box ont, elles aussi, su se démarquer. Si la plupart ont réussi à obtenir des partenariats avec des marques pour remplir leurs petites boîtes, ce secteur des box de la beauté reste fortement concurrencé.

La fidélisation, essentielle au modèle des box

L’un des éléments clés du succès des box repose sur la fidélisation. Proposant, pour la plupart, des abonnements sans engagement, les box ont pour mission de satisfaire leurs clients. Pour fidéliser les abonnés, elles misent sur l’expérience et l’effet de surprise. Les personnes n’ont en effet pas connaissance, à l’avance, des produits que contiendront ces petites boîtes. Ce concept d’e-commerce mise tout sur l’expérience client et sur un profil personnalisé. La plupart des box beauté, par exemple, demandent des indications personnelles avant l’abonnement pour envoyer des produits adaptés au client, en fonction de sa carnation, sa couleur de cheveux ou encore son type de peau.

Les personnes abonnées à des box recherchent, certes, des produits autour d’un thème donné mais surtout, en veulent pour leur argent.
Si la box coûte le même prix que les produits s’y trouvant à l’intérieur et disponibles sur d’autres sites, à quoi bon s’abonner ? Autant sélectionner soi-même ses produits sur une autre plateforme. En tant qu’entreprise, pour abaisser le prix de la box, il vous suffit de négocier ceux pratiqués par vos fournisseurs (notez que, plus vous commanderez de produits à la fois, plus la marge de négociation sera grande, et inversement). Attention cependant à ne pas commander en trop grand nombre et risquer de vous retrouver avec un stock d’invendus trop important.

Bien-être en entreprise : top 10 des choses à ne pas faire

Lorsqu’on occupe la lourde responsabilité du dirigeant, il arrive que l’on ruine le bien-être de ses salariés sans même s’en rendre compte. Être heureux au travail est pourtant un facteur essentiel à votre activité. En plus de favoriser la productivité, il facilite le recrutement de talents, les nouvelles générations se souciant davantage de leur bien-être. Voici donc dix choses à ne pas faire si vous ne voulez pas risquer de rendre vos salariés malheureux.

Adopter une décoration aux tonalités mélancoliques

Dans une entreprise, la décoration est un point à ne pas négliger. Des murs fades ou des accessoires qui relèvent d’une faute de goût peuvent nuire au moral des troupes. Préférez plutôt quelque chose de coloré (sans pour autant aller dans l’excès) pour procurer de la joie à vos collaborateurs. Évitez les animaux empaillés, les décorations trop sombres ou encore les posters d’adolescents. Un espace de travail sobre et convivial mettra tout le monde d’accord.

Disposer d’une mauvaise luminosité

La luminosité se place, elle aussi, comme un élément à considérer. Des locaux mal éclairés peuvent, certes, agacer vos salariés mais également les déprimer. Des bureaux sans fenêtre pourraient vite donner l’impression d’une structure hospitalière voire d’une prison… À l’inverse, pouvoir jeter un œil dehors de temps en temps permet aux salariés de s’évader quelques instants, avant de se remettre au travail, l’esprit un peu plus libre.

Trop mettre la pression à vos salariés

Certaines pratiques de management placent le bien-être totalement à l’écart pour ne conserver qu’un climat gorgé de stress. Mais mettre sans cesse la pression à vos salariés aura tendance à faire peser une mauvaise ambiance dans vos locaux. Faites-leur davantage confiance ! S’ils sont là c’est qu’a priori,  ils sont talentueux. Gardez en tête l’idée que toute pression inutile n’aura pour effet que d’abaisser leur motivation.

Ne pas faire attention aux mauvaises odeurs

Le bien-être repose souvent sur les cinq sens. Une odeur d’humidité, de renfermé ou encore d’un plat réchauffé qu’un collaborateur mange à son poste de travail peut rapidement devenir désagréable. Il est de votre responsabilité, en tant que dirigeant, de veiller à ce que ce genre d’incidents n’arrivent pas ou, auquel cas, d’y remédier au plus vite.

Laisser l’espace de travail devenir trop bruyant

Tout comme l’odeur, des bruits mal venus peuvent venir perturber vos salariés au quotidien, d’autant plus lorsqu’on fonctionne en open space. Des appels répétés ont vite fait de déconcentrer ces derniers, au même titre qu’une conversation sans lien avec le travail entre deux collaborateurs. Veillez à ce que les appels s’effectuent un maximum dans un espace dédié du type salle de réunion et à ce que les échanges personnels aient lieu pendant les pauses.

Ne pas résoudre certains conflits entre collaborateurs

Vous pouvez offrir à vos salariés le meilleur espace de travail au monde, si ces derniers ne s’entendent pas entre eux, ils n’en seront pas plus heureux. Si chaque conflit n’est pas à régler au cas par cas, certains pourraient entacher la cohésion du groupe. Lorsque de mauvaises relations impactent directement l’ambiance générale, prenez les choses en main pour ne pas laisser les relations s’envenimer. Tentez de trouver avec eux une solution si celle-ci concerne leur travail. Autrement, rappelez-leur simplement qu’ils se trouvent dans un environnement professionnel et qu’ils doivent agir comme tel.

Fournir un salaire en décalage avec le travail réalisé

Bien que ce ne soit pas la seule, lors du recrutement, le salaire constitue souvent l’une des principales motivations de vos salariés. Cet aspect financier détient en effet une incidence sur leur part de bien-être. Un salaire insuffisamment élevé par rapport au travail effectué générera un sentiment de frustration chez vos employés. Un sentiment qui pourrait bien conduire à une baisse de motivation.

Ne pas réguler la température des locaux

Que l’on soit en hiver ou bien en été, un chauffage trop bas ou une mauvaise climatisation risque de peser sur le moral de vos salariés. Quand il fait trop chaud ou trop froid, il devient difficile de se concentrer. Une température inadaptée pourrait d’ailleurs mettre vos salariés mal à l’aise.

Ne pas disposer d’espace de détente

Il n’est pas nécessaire de disposer de bureaux de 350m² pour offrir à ses salariés un espace propice à la détente. Une simple pièce composée de quelques petits poufs, d’un matelas ou d’une console de jeux fait parfois largement l’affaire. Le tout est qu’ils se sentent bien et qu’ils puissent penser à autre chose qu’à leur travail le temps d’une sieste ou d’une partie de cartes.

Laisser le désordre envahir les bureaux

Des bureaux mal ordonnés peuvent suffire à affecter le moral des troupes. Travailler quotidiennement au sein d’un espace désordonné voire qui manque d’hygiène peut vite devenir problématique. En plus de la propreté, il est indispensable d’avoir des bureaux, dans l’ensemble, bien rangés. Ils reflètent, aux yeux de vos salariés comme de vos clients, l’image de votre entreprise, alors, ne la négligez pas.

Les nouvelles générations s’attachent de plus en plus à la question du bien-être en entreprise. À défaut de pouvoir assurer le bonheur de chacun de vos salariés, vous pouvez, du moins, y contribuer sur leur lieu de travail grâce à de simples gestes. Pensez-y !

Le BYOD en phase avec le RGPD ?

Si l’expression n’est pas des plus connues, le phénomène derrière le sigle BYOD se répand au sein de nombreuses entreprises en France. Les dirigeants sont d’autant plus concernés que le BYOD fait partie intégrante de la gestion de son entreprise. Mais que signifie-t-il au juste ? Que faut-il savoir ? Avec la mise en place du RGPD le 25 mai, la remise en cause des process internes et donc du Byod devient incontournable. Selon la CNIL « L’employeur est responsable de la sécurité des données personnelles de son entreprise, y compris lorsqu’elles sont stockées sur des terminaux dont il n’a pas la maîtrise physique ou juridique».

Qu’est-ce que le BYOD ?

Le BYOD : « Bring Your Own Device » traduit de l’anglais, signifie littéralement « Apportez vos appareils personnels ». En français, on parle de PAP : « Prenez vos appareils personnels ». Ou encore, d’AVEC : « Apportez votre équipement personnel de communication ».

En remettant les choses dans un contexte professionnel, c’est tout simplement le fait d’apporter et d’utiliser ses équipements personnels sur son lieu de travail. Ce matériel désigne généralement un ordinateur portable, un téléphone mobile, une tablette électronique, … Le BYOD concerne la manière dont les entreprises gèrent l’introduction de ces différents outils, à la base personnels, par leurs salariés.

Vous l’aurez sans doute compris, la pratique du BOYD pose quelques problèmes au niveau de la sécurité de l’information et de la protection des données. Des questions d’ordre juridiques et sociales émergent également.

La sécurité de l’entreprise compromise

La technique du BYOD est considérée comme risquée par les entreprises. Et pour cause, elle n’implique aucun contrôle.

L’un des problèmes principaux est la sécurité de l’information et la protection des données. Qu’il s’agisse en effet de perte de données, de vol ou d’espionnage industriel, d’opérations pour le moins frauduleuses qui visent à récupérer des données (virus, logiciel malveillant, mise sur écoute téléphonique), … nombreux sont les risques auxquels se trouve exposée l’entreprise. L’augmentation du nombre d’utilisateurs d’appareils électronique, l’apparition de la génération Y (18-30 ans) en phase avec les outils mobiles et le web 2.0, ainsi que la rapidité de transmission des informations semblent y être pour beaucoup. La frontière vie privée / professionnelle s’en trouve fortement amincie.

Avec la mise en place du RGPD le 25 mai, la remise en cause des process internes et donc du Byod devient incontournable. Selon la CNIL « L’employeur est responsable de la sécurité des données personnelles de son entreprise, y compris lorsqu’elles sont stockées sur des terminaux dont il n’a pas la maîtrise physique ou juridique ».

Les appareils entrants au sein de l’entreprise constituent une menace potentielle. Ils ont accès au réseau interne, à divers documents, source d’informations confidentielles, peuvent stocker des e-mails. En cela, ils détiennent une capacité pouvant se révéler nuisible à l’entreprise (sécurité informatique, confidentialité des données). Imaginez l’impact si ces informations parvenaient à la concurrence …

Certaines sociétés s’attachent tout de même à trouver une réponse à cette problématique. L’idée serait de scinder en deux parties le dispositif. Une partie privée et une partie professionnelle rendrait ainsi possible la sécurisation de ces appareils mobiles.

Dans une logique juridique et sociale, ça donne quoi ?

Le contrat de travail ou règlement intérieur par exemple, subissent un impact de nature légal et réglementaire.

D’un point de vue social, un salarié détient désormais la possibilité de travailler à distance. Le télétravail occasionnel est ainsi mis en lumière. Certains dirigeants d’entreprise abordent le BYOD sous un angle différent en y voyant des avantages non négligeables. Ils perçoivent cette pratique comme un gain de productivité : traitement de dossiers ou de mails pendant les weekends ou congés, … En plus d’être un gain de productivité, c’est également un gain de coût puisque le BYOD permet « d’acquérir » du matériel informatique sans avoir à les acheter.

Vous le savez, le BOYD n’est pas totalement dépourvu de risque loin de là mais il confère de nombreux avantages. Alors, à chacun sa politique d’entreprise !

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