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La succession dans l’entreprise familiale : les clés de la réussite

Perpétuer l’héritage familial est le souhait de la majorité des dirigeants d’entreprises familiales interrogés dans le cadre de cette étude réalisée pour Deloitte par OpinionWay. Or, la transmission n’est pas suffisamment anticipée et préparée pour la plupart d’entre eux. Comment mener à bien la transmission de gouvernance ?

Un diagnostic

Selon le baromètre 38% des personnes interrogées ont rejoint l’entreprise familiale pour préserver la dimension humaine et garantir la pérennité de l’entreprise dans la famille . Ce fait souligne l’attachement à l’entreprise familiale.

76% des dirigeants d’entreprises identifient comme repreneur idéal un membre de leur famille. Ils expliquent ce choix avant tout par la volonté de maintenir le caractère familial de l’entreprise (83%) et de garder une influence dans la vie de l’entreprise (19%).

Pour désigner la personne capable de gérer cet héritage familial, les raisons évoquées sont l’expérience au sein de l’entreprise (66%), l’intérêt porté à l’affaire familiale (57%), le leadership (56%) et l’expérience hors de l’entreprise (41%).

Les dirigeants ont conscience que le travail en famille comporte des freins : près de 65% d’entre eux perçoivent le fait de travailler en famille comme une source potentielle de conflit et pour 34% comme une responsabilité trop lourde.

Mener à bien la transmission de gouvernance

Considérée par certains comme l’expérience la plus « agonisante » pour les membres de la famille, la succession est jugée également comme « l’activité la plus significative pour les entreprises familiales » par d’autres. La question de la succession représente le talon d’Achille des entreprises familiales. Elle constitue une véritable épreuve à surmonter, ce qui est d’autant plus difficile qu’elle n’est, dans la plupart des cas, pas organisée.

Au moment de la succession, est mis en jeu ce qui caractérise le plus l’entreprise familiale : sa volonté de durer. à aucun moment de son existence, elle n’apparaît autant fragilisée et menacée de disparition qu’au moment de sa succession.

L’entreprise familiale se démarque des autres entreprises dans le sens où elle présente souvent une organisation hors des limites du management traditionnel. Son mode de fonctionnement, autant que son évolution dans le temps, sont contrariés par l’aspect émotionnel, omniprésent dans l’entreprise familiale. Ceci provoque des comportements managériaux parfois irrationnels.

Ces biais comportementaux trouvent leur origine dans les deux dilemmes fondamentaux auxquels doit faire face l’entreprise familiale : d’une part celui de la place que prend l’entreprise dans la famille et, d’autre part, celui du statut de l’individu acteur dans cette entreprise au sein de la communauté familiale. Cela implique de constamment maintenir un équilibre entre les deux dimensions de la famille et de l’entreprise. Cet équilibre se trouve grâce à des outils concrets : organes de gouvernance, structure organisationnelle, répartition de la propriété, différenciation entreprise-famille.

La gouvernance de ces dilemmes qui conduit à la réalisation d’un double équilibre identité-structure et intérêts-besoins met en évidence le rôle majeur du dirigeant en place qui doit s’efforcer de lever toute ambiguïté quant à la réalité de la succession.
Pour être une réussite, la succession doit être gérée comme un processus, une série d’accords et de conduites planifiés à l’avance. Si elle est réfléchie tranquillement en amont, la succession ne devient pas un évènement précipité et, trop souvent, mal organisé.

Comment réaliser une bonne gouvernance de la succession ?

Une bonne gouvernance de la succession dans l’entreprise familiale s’articule autour de deux axes

L’élaboration d’une charte familiale afin de clarifier l’organisation des rapports familiaux. Celle-ci a pour but de formaliser et de clarifier les valeurs et les grands principes de fonctionnement de la famille en interne et vis-à-vis de l’entreprise dont elle est actionnaire.

La transmission du capital social, qui explique largement l’avantage concurrentiel et la meilleure performance des entreprises familiales.

Un constat : un manque de préparation

Selon étude réalisée pour Deloitte par OpinionWay bien que la préparation de la transmission soit perçue comme cruciale pour les dirigeants, leurs priorités pour les deux prochaines années se portent sur le développement de l’entreprise :

  • 50% se concentrent sur le développement de nouveaux produits,
  • 50% sur l’augmentation du chiffre d’affaires,
  • 47% sur le développement de nouveaux marchés
  • 47% pour améliorer la rentabilité.

Le volet transmission n’arrive qu’ensuite pour 36% d’entre eux.

Un manque d’anticipation évident :

  • 59% des dirigeants ne disposent pas d’un plan de succession, seuls 11% ont un plan de succession formel et seuls 22% sont pourvus d’une charte familiale.

Les freins et obstacles sont nombreux :

  • le poids de la fiscalité (18%),
  • l’absence d’un successeur motivé ou capable (16%),
  • des raisons intrafamiliales (16%),
  • des difficultés à gérer les disputes au sein de la famille (11%),
  • la difficulté à choisir parmi les candidats de la famille.

Malgré cela, plus de la moitié des dirigeants (59%) ont d’ores et déjà identifié un membre de la famille comme successeur, et 67% ont déjà pris des dispositions pour assurer la pérennité de l’entreprise comme le pacte Dutreil, la nue-propriété, la désignation et la formation du repreneur.

Article par Gérard Hirigoyen
Directeur du pôle universitaire de Sciences de Gestion
Professeur à l’Université Montesquieu – Bordeaux IV

Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes

Les 13 et 14 juin prochains se déroulera la 15ème édition du Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes ! Pour l’évènement, 15 000 créateurs, repreneurs, start-up et dirigeants de TPE/PME-ETI sont attendus. Au programme de ces deux jours, près de 100 conférences et workshops ainsi que 25 animations pour un total de 150 partenaires et exposants. Rendez-vous au Centre de Congrès de Lyon, de 9h à 18h30 le mercredi et de 9h à 18h le jeudi.

Descriptif de l’événement

Créer, ré-inventer, oser, innover…
2 jours pour accélérer tous vos projets de business !

Le Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes est, depuis 14 ans, le rendez-vous incontournable pour qui souhaite créer, lancer ou développer son entreprise en Auvergne-Rhône-Alpes. 15.000 entrepreneurs y sont attendus les 13 et 14 juin prochains avec plus de 150 partenaires et exposants, 100 conférences et ateliers, 25 animations thématiques et 50 personnalités emblématiques.

Lieu de l’événement

Centre de Congrès de Lyon
50, Quai Charles de Gaulle 69 463 Lyon

Dates et horaires de l’événement

Mercredi 13 et jeudi 14 juin 2018
de 9h à 18h30 le mercredi / de 9h à 18h00 le jeudi

A qui s’adresse cet événement ?

Créateurs, start up et dirigeants d’entreprise

Frais de participation

Gratuit

Ces inventions du concours Lépine 2018

À l’occasion de la 114ème édition de la foire de Paris, le concours Lépine revient comme chaque année avec des inventions toujours plus incroyables. Pas toujours entrepreneurs, les inventeurs tentent de faire connaître leur produit et d’obtenir un financement. Ils peuvent intéresser des entreprises, des investisseurs ou même les consommateurs, de quoi réussir à se lancer avec des produits parfois très originaux.

Klipski

Pour faciliter la vie des skieurs, Klipski une entreprise française présente, au concours Lépine 2018, sa solution pour se déplacer aisément avec ses skis. La plupart des skieurs connaissant des difficultés pour faire le trajet jusqu’aux pistes, l’entreprise a développé un clip où installer les skis et les battons afin de facilité leur prise. Klipski a fait le choix de développer son produit pour les professionnels et les particuliers. Les entreprises peuvent y ajouter leur logo ou bien une bannière publicitaire.

Ice bottle

À l’occasion des 117 ans du concours, un inventeur présente un objet relativement simple qui permet de conserver une bouteille au froid. Présenté sous une forme de seau à champagne, le bloc de glace repose sur un socle s’occupant de diffuser de la lumière et de récupérer l’eau de fonte. Le créateur du concept a déposé le nom d’Ice Bottle ainsi que le brevet de son produit.

La barrière à sucettes

Pour répondre à une problématique vécue régulièrement par les parents des enfants en bas âge, Doriane Mallet a inventé la barrière à sucettes. Les tétines des bambins se perdent souvent après être tombées du lit et le concept se présente comme un tour de lit laissant passer l’air et la lumière mais pas les tétines.

l’Antiselle-SIT

Deux inventeurs, Jean Pierre et Boris Bex avec leur produit l’Antiselle-SIT veulent répondre à un problème souvent rencontré par les cyclistes. Les selles des vélos étant inconfortables et inadaptées pour le périnée. Boris, le fils a eu l’idée d’une selle agréable et Jean Pierre ancien chirurgien cardiaque a pu apporter ses connaissances en médecine.

Chaussures Malefic

Le concours Lépine accueille aussi bien les inventions technologiques que vestimentaires. Le concept des Malefic Shoes repose sur une personnalisation des chaussures pour femmes. La créatrice Morgane Cabaret a conçu des accessoires à clipser sur différentes paires. Pour ce concept, elle a travaillé pendant 3 ans sur la fabrication des fixations brevetées ainsi que sur le design des chaussures.

Vetboard

Zohra Zenaïdi la créatrice du Vetboard pourra exposer son prototype du 27 avril au 8 mai. Il s’agit d’un « pilulier » vestimentaire pour ranger les vêtements des enfants en fonction des jours de la semaine. La créatrice aurait présenté son projet l’année dernière à La Start-Up est dans le pré, un lieu qui accompagne les créateurs dans leur projet entrepreneurial.

Footup

Parmi toutes les inventions du concours Lépine, les enfants restent souvent à l’honneur. L’idée de Footup provient des parents agacés par des situations du quotidien. Isabelle Milasseau a fait le choix de concevoir un repose-pied pour les sièges auto des enfants. Quand ils grandissent le siège auto ne s’adapte parfois plus à leur position. Footup améliore le confort en voiture, ce qui pourrait convaincre parents et enfants.

Magicale

Le concours Lépine accueille des concepts innovants qui révolutionnent la vie mais aussi des gadgets pouvant avoir un attrait particulier. Avec Magicale, les inventeurs veulent soulager la vie des automobilistes en leur évitant de maintenir eux-mêmes la pompe lors du plein à la station essence. Magicale fait le travail à leur place, en se « calant » à la place de la main. Déjà commercialisé, le concept se présente comme un objet personnalisable pour les entreprises, une sorte de carte de visite avec une utilité.

Paranocta

À l’occasion de l’édition 2018, l’entreprise Paranocta présente un lampadaire écologique qui peut se décliner sous différentes formes. Le consommateur peut acheter une seule lampe mais la transporter partout ou seulement l’installer dans son jardin. Présenté comme une innovation, le lampadaire ne nécessite pas d’alimentation filaire et peut éclairer jusqu’à 1000 m2. Il se recharge par une batterie en l’espace de 6H et possède 200h d’autonomie. Déjà commercialisé, le produit fait ses preuves auprès des clients, ce qui pourrait être un avantage pour le concours Lépine.

Cabine Tub’z

Une innovation qui facilitera la vie en plein air ? L’invention de la Cabine Tub’z permet de se changer ou de se doucher en toute intimité au milieu de la nature. Sous le même principe que la tente 2 secondes de Quechua, la cabine se déplie aisément pour ensuite s’accrocher n’importe où. Cet objet très utile pour les activités de plein air ravira sûrement les amateurs de camping ou même d’activités sportives.

Le concours Lépine devient une occasion pour beaucoup de créateurs et d’entreprises de présenter leur projet. Les concepts peuvent paraître étranges ou encore trop avant-gardistes. Si des idées seront récompensées d’ici la fin de la Foire de Paris, certaines seront parfois jugées inutiles ou pas suffisamment développées.

Ce concours représente aussi une occasion pour une entreprise ou bien un entrepreneur de se montrer et de présenter son projet. Il arrive que des investisseurs ou même d’autres entreprises visitent les stands pour proposer leur aide. Si vous avez une idée innovante pourquoi ne pas tenter votre chance l’année prochaine, pour peut-être rencontrer des personnes qualifiées qui pourront vous accompagner dans votre aventure ?

La rémunération, un choix pour vos salariés ?

En France, les entreprises déterminent le salaire des employés avant même l’embauche, il arrive que des talents puissent négocier leur salaire à leur arrivée, mais ce type de pratique reste relativement rare. Dans d’autres pays comme la Suède ou encore la Finlande, il s’avère courant que les entreprises laissent les salariés choisir leur propre rémunération. Une option encore peu exploitée en France où le sujet reste encore très tabou. Retour sur une manière de fonctionner qui peine à se démocratiser.

Le salaire, un tabou

La rémunération reste un sujet tabou dans l’Hexagone qu’il s’agisse du milieu professionnel ou non. Dans la vie de tous les jours, les personnes parlent rarement de leur rémunération. Le salaire reste un sujet mis sous scellés évoqué seulement entre les salariés et le RH. Bien que ce schéma soit considéré comme normal au sein de la société française, quelques entreprises ont fait le choix de lever ce tabou et de tout miser sur la transparence.

Des entreprises préfèrent divulguer le salaire de leur employé auprès de tous. Cette mise en place permet à chacun de discuter librement sur ce sujet. Une fois la parole libérée, il est souvent évoqué que les salariés peuvent se justifier et argumenter sur la rémunération de chacun. La transparence aiderait à développer une compétition plutôt saine, contrairement aux entreprises où les messes basses fusent sur les sommes gagnées par chacun. Une telle pratique en entreprise permettrait d’éviter les conflits et lèverait un tabou. Parmi celles ayant fait le choix de la transparence, certaines vont beaucoup plus loin en laissant leurs salariés choisir leur rémunération.

Un choix qui doit rester encadré

Elles restent encore très marginales en France mais laisser choisir sa rémunération donnerait une certaine satisfaction. La pratique reste tout de même encadrée, les entreprises déterminent des plafonds en fonction des postes. Du point de vue des salariés, il s’agit de connaître le marché de l’emploi et la rémunération qui correspond à chaque poste. Avant de se lancer dans une telle proposition, l’entreprise doit déterminer un modèle de décision. Certaines laissent les salariés choisir leur rémunération individuellement, tandis que d’autres pratiquent une décision collective pour chaque salaire.

Que ce soit de manière collective ou individuelle, le choix de la rémunération aide les entreprises à créer un climat de cohésion, particulièrement quand les salariés se réunissent ensemble pour fixer les salaires. Sur ce principe, ils se retrouvent pour déterminer les qualités, les réalisations et la motivation de chacun. Ils peuvent alors s’entraider pour fixer une rémunération adéquate en fonction des critères choisis au préalable. Ce type de réunion demande tout de même d’être supervisée et correctement encadrée pour que la jalousie ou l’incompréhension ne prennent pas le dessus.

Une meilleure relation pour le dirigeant et ses collaborateurs

Une telle mise en place demande beaucoup d’attention de la part des dirigeants. Bien que le principe de transparence peur se révéler pertinent pour les petites entreprises, la jalousie peut vite ressurgir chez les salariés. La France s’avère encore peu encline à accepter de telles pratiques et tout le monde ne se sent pas encore prêt à sauter le pas. Pour réussir à ne pas instaurer de jalousie, chaque salaire doit être justifié par les collaborateurs et si personne n’arrive à trancher, le dirigeant peut se réserver le droit d’intervenir.

L’avantage d’une telle pratique repose sur une relation assainie entre le dirigeant et les salariés. Le choix de la rémunération n’est pas détenu par une seule personne et chacun peut donner son avis. Il s’agit aussi pour le dirigeant de se décharger d’une situation parfois trop complexe en fonction des différents profils. Et si le salarié n’arrive pas à remporter la rémunération voulue, les justifications proviennent de plusieurs personnes, ce qui l’aide à prendre conscience des qualités qu’il doit améliorer.

Un choix nécessitant une bonne organisation

Bien que la pratique se démocratise très peu en France, les entreprises qui se laissent tenter restent plutôt des petites structures. Dans les grands groupes, réunir les salariés pour une telle pratique serait presque mission impossible. La taille et la multitude de postes créeraient obligatoirement des conflits et des différents trop excessifs. Reste que la transparence pourrait s’appliquer.

L’organisation nécessaire à ce projet reste assez complexe. Si en tant que dirigeant vous faites ce choix pour votre entreprise, il s’avérera utile de vous poser les bonnes questions. La première consiste à se demander si une telle idée sera bénéfique ou non pour vos équipes. Si vous pensez, qu’il y a des risques de jalousie, discutez-en sereinement avec tout le monde avant de vous lancer. Une fois le grand saut accompli, le choix de la rémunération en équipe, demande un minimum d’organisation avec au moins deux réunions par an. Elles permettront de fixer les salaires et les primes annuelles. En plus des décisions budgétaires pour chaque salaire, il s’agit aussi d’une occasion pour que les équipes expriment leur avis entre elles. En se retrouvant autour d’une table chacun pourra justifier raisonnablement d’une hausse ou d’une stagnation du salaire. Les décisions restent tout de même communes et la rémunération nécessite un encadrement pour ne pas faire face à des choix excessifs.

Pauline Pannequin, une dirigeante qui met en harmonie votre décoration et votre entreprise !

En juillet 2017, Pauline Pannequin, rattrapée par sa passion pour la décoration, crée la start-up Opale Décoration. Elle décide de mettre à profit ses 6 années d’expérience en agence de communication et ses talents pour proposer aux professionnels une prestation au service de leur image.

Son ambition ? Augmenter la performance des entreprises au moyen d’une décoration optimale de leurs locaux. L’entrepreneure nous résume sa vision : « chaque projet est unique puisque chaque client est rattaché à un environnement et des enjeux particuliers qu’il soit une entreprise, une startup, un cabinet médical, un restaurant, un hôtel ou encore une boutique ». De ce constat naît une devise : « Aller au-delà de l’esthétique en créant des univers qui répondent aux besoins des entreprises tels que le bien-être, le recrutement, le confort, le collaboratif, la « coolitude » ou la mise en valeur de l’identité. ».

Depuis qu’elle a lancé Opale Décoration, sa vie professionnelle a pris une nouvelle dimension. Devenue son propre patron, elle veut donner « le meilleur d’elle-même du premier contact à la fin du projet. ». Elle nous confie : « Je mets un point d’honneur à quitter le chantier en étant 100 % satisfaite. Le résultat doit être à la hauteur de ce qui est annoncé ! ».

Pour traverser le chemin sinueux de l’entrepreneuriat, la décoratrice a pu compter sur « son réseau pour lancer ses premiers projets et démontrer son savoir-faire ». Véritable tremplin pour les débuts, elle réalise aujourd’hui chacune de ses propositions de décoration dans le but de faire briller les yeux de ses interlocuteurs  comme nous le rappelle la fondatrice : « Mon objectif est de proposer des éléments en phase avec les problématiques des entreprises ? J’essaye d’adapter chacune de mes idées à la situation pour qu’elle ait du sens, c’est cela qui permet aux gens de se projeter. »

Mais l’entrepreneure ne compte pas s’arrêter là et compte bien continuer à développer sa société, notamment grâce aux réseaux sociaux qu’elle exploite, chacun, de manière différente. Pour faire sa place sur la toile, la dirigeante n’hésite pas à partager des articles, des expériences et des projets qui lui ont plu. Son défi actuel ? Améliorer son référencement notamment en réservant un espace du site Opale Décoration à un blog pour booster son positionnement. En parallèle, l’entrepreneure se rend au maximum à des événements ou des rendez-vous qui peuvent lui permettre de faire des rencontres pour son activité.

Pour la dirigeante, pas de secret dans la réussite : « il ne faut jamais cesser de communiquer, faire parler de soi, être présent. C’est ce qui permet aux gens de suivre les évolutions de la société, de se familiariser avec elle et c’est ce qui engendrera les actions suivantes »

Se remettre en question pour avancer, ne jamais se reposer sur ses acquis, toujours se dire qu’on peut faire mieux, c’est comme cela que Pauline engage son chemin d’entrepreneure !

Jeux vidéo : un secteur en plein essor

Le business des jeux vidéo s’est considérablement développé ces dernières années et a connu l’émergence de nouveaux acteurs. Le schéma traditionnel, qui restait binaire avec un éditeur de jeux vidéo d’une part et les acheteurs de l’autre, s’est vu bouleversé. Aujourd’hui, les joueurs professionnels se sont multipliés, ont pris la parole et ont développé leur propre communauté. Ils deviennent désormais un moyen prisé par les éditeurs de jeux vidéo pour communiquer et de vendre leurs jeux. Bienvenue dans un monde où le jeu rapporte gros.

La France reconnue pour ses jeux et ses joueurs

La France reste une des leaders en matière de jeux vidéo. Si elle ne domine pas le secteur des consoles, elle possède (notamment avec Ubisoft et de nombreux studios indépendants) de quoi s’imposer dans le secteur de l’édition de jeux vidéo. Cette première, connue mondialement pour ses Lapins Crétins ou encore sa dernière édition de Far Cry, a su faire sa place dans ce domaine en pleine expansion. Bien que les éditeurs français ne soient pas vraiment connus du grand public, la France a toujours fait partie du top 3 européen dans le domaine et, chaque année, ses entreprises redoublent d’inventivité pour tirer leur épingle du jeu.

Le secteur intéresse de plus en plus les entreprises et les esprits créatifs. Pour preuve, des écoles n’ont pas hésité à créer des parcours ces dernières années dans le domaine de la création et du graphisme pour jeux vidéo. Elles ont voulu répondre à une demande toujours croissante et qui ne seraient pas proches de s’éteindre. Si des parcours ont été développés pour former à ce secteur, la sortie d’une prochaine école à la rentrée 2018, intitulée la Gaming Campus, achève de montrer un engouement certain pour le commerce des jeux vidéo. Les « gamers » pourront aussi intégrer cette école pour se perfectionner en étant accompagnés pour apprendre à gérer des sponsors, des campagnes, des évènements ou encore des joueurs professionnels.

L’e-sport, un vrai business

Si les éditeurs de jeux vidéo français commencent à se faire un nom, l’e-sport est devenue un véritable phénomène qu’ils doivent prendre en compte. Les joueurs professionnels représentent des interlocuteurs entre les éditeurs et les spectateurs. Souvent médiatisés à l’aide de Youtube ou des plateformes de streaming, ils deviennent une motivation à l’achat.

Ces pratiquants de l’e-sport ne sont plus désormais seulement des joueurs mais vivent comme des sportifs en s’entraînant plusieurs heures par jour pour devenir les meilleurs. Pour FIFA, par exemple, une équipe de France se constitue en ce moment dans les locaux de Clairefontaine (ndlr : là où s’entrainenet les joueurs de l’équipe de France). Traités comme des vrais sportifs de haut niveau, ils sont considérés comme des professionnels même si leur statut peine encore à être reconnu. Ils possèdent des sponsors et font des compétitions mondiales qui peuvent leur rapporter gros. Les prix remportés lors de ces compétitions peuvent s’élever jusqu’à plusieurs milliers d’euros.

Les sponsors dans les jeux vidéos, un business très florissant

De nombreuses entreprises ont compris l’importance de cette communauté. Elles encadrent les joueurs qui peuvent alors gagner de grosses sommes notamment grâce au sponsoring. Des marques comme Coca-Cola ou Redbull par exemple, n’hésitent pas à financer des joueurs et des événements ce qui leur garantit non seulement de la visibilité mais aussi de futurs gains indirects grâce à leurs petits protégés. Les sponsors ne sont pas les seuls accompagnants des e-sportifs, les éditeurs tentent eux aussi d’apporter leur soutien aux meilleurs.

Dernièrement, Blizzard Entertainment, un éditeur de jeux vidéo américain a constitué une Overwatch League. Plus précisément, elle a formé une équipe destinée à jouer professionnellement sur leur jeu Overwatch. Les joueurs recrutés deviennent des salariés de Blizzard et s’y consacrent à plein temps. L’entreprise les rémunère avec un salaire minimum de 42 900€ par an. Ils possèdent une assurance-maladie et une épargne-retraite.

Attirer les spectateurs avec des influenceurs

Si les entreprises du jeu vidéo ont bien compris qu’il fallait miser sur des professionnels pour inspirer les spectateurs et donc les possibles joueurs, elles se sont aussi attachées à aider les non-professionnels comme les streamers ou encore les youtubeurs. Ces influenceurs représentent certains sponsors. À chaque sortie de jeux vidéo, ils peuvent être payés des milliers d’euros pour jouer quelques minutes en vidéo. Pour d’autres, la campagne publicitaire va beaucoup plus loin. Certains éditeurs n’hésitant pas à faire voyager les influenceurs pour les immerger dans le décor d’un jeu vidéo, comme dernièrement avec les vidéos d’Amixem, VodkProd ou encore Cyril, tous les trois, youtubeurs français. Invités dans le Montana par Ubisoft, ils ont pu vivre des expériences similaires au jeu Far Cry 5 développé par l’éditeur de jeux vidéo. Ces influenceurs permettent aux différentes marques d’avoir une large visibilité auprès des plus jeunes. Cet investissement peut aussi rapporter gros pour les marques, puisque les spectateurs peuvent être amenés à acheter les jeux après avoir regardé des vidéos de leur youtubeur préféré.

Le business des jeux vidéo profite aux jeunes influenceurs, aux joueurs professionnels, mais surtout aux éditeurs de jeux vidéo et aux publicitaires. Bien que le milieu fasse rêver, il reste tout de même réservé à une élite. Les places pour travailler dans le milieu des jeux vidéo s’avèrent relativement limitées et demandent une vraie motivation.

Un Black Friday de printemps, une occasion pour les entreprises

Depuis quelques années, la France suit la tendance américaine du « Black Friday ». Cet évènement se déroule au mois de novembre le lendemain du jeudi de Thanksgiving. Pour le printemps, un collectif de grandes enseignes françaises a décidé de proposer des promotions nommées « French days » directement inspirées de l’évènement américain. Un second « Black Friday » pour embellir les chiffres d’affaires lors d’une période relativement creuse. 

Un nouveau « Black Friday » à la française 

Entre les soldes d’hiver et d’été, les enseignes réalisent rarement des chiffres mirobolants. Cette période souvent ponctuée par les vacances de Pâques et les nombreux ponts du mois de mai reste peu attractive. Seules les entreprises du tourisme profitent du printemps en commençant une belle période estivale. Pour les autres, il s’avère difficile de réaliser du chiffre. Afin de répondre à ce problème et motiver un peu plus les consommateurs, 6 enseignes françaises ont fait le choix de lancer une opération commerciale durant 3 jours, du 27 avril au 1er mai. Étant pourtant des concurrentes, Cdiscount, Boulanger, La Redoute, Fnac Darty, Showroomprivé et Rue du commerce se sont associés sur cette idée pour lancer les « French Days ».

Sur le même principe que le « Black Friday », les entreprises pourront réaliser des promotions allant jusqu’à 50%. Les enseignes ayant développé ce principe évoquent un évènement commun mais avec une directive individuelle. Chaque entreprise reste libre de pratiquer ses prix pour cet évènement. Selon le dirigeant de CDiscount, Emmanuel Bennier, son site proposera des réductions sur le mobilier de jardin, sur l’habillement et les télévisions à l’horizon de la prochaine coupe du Monde de Football. L’évènement se déroulera essentiellement sur les plateformes d’e-commerce, mais les enseignes ne précisent pas s’il est uniquement réservé aux sites internet. Pour les « organisateurs », il s’agit d’encourager les Français à consommer via le web pour ainsi les familiariser avec le commerce digital. Les 6 initiateurs du projet « French days » font appel aux autres entreprises pour que l’évènement se démocratise durant les prochaines années.

Un concept qui a déjà fait ses preuves

Comme son nom l’indique les « French days » reste une initiative française sans pour autant concurrencer le « Black Friday« . L’évènement se déroulant au mois de novembre continuera d’avoir lieu comme chaque année. Concept américain à l’origine, il a réussi à convaincre les Français à l’approche des fêtes de Noel.

Depuis son lancement en France, le « Black Friday » rassemble de nombreux adeptes et les marques se laissent elles aussi tenter. S’il s’impose plus largement sur le web, les grandes enseignes en profitent aussi en magasins pour attirer les acheteurs lors de la préparation des fêtes. L’évènement a pris de l’ampleur seulement ces deux dernières années, malgré un lancement de la part d’Amazon et d’Apple sur le sol français il y a 7 ans. Grâce à un tel engouement sur les plateformes d’achats, Cdiscount attendait 6 à 7 millions de visiteurs lors de l’édition 2017, prêts à dépenser un panier moyen conséquent. Consommant de plus en plus sur internet, le panier moyen durant cette période s’élevait tout de même à 118 euros.

Les conseils pour se lancer pour les « French Days »

Comme l’ont proposé les enseignes à l’initiative du « Black Friday » printanier, les entreprises sont encouragées à suivre l’évènement. Chaque enseigne pouvant inciter ses consommateurs à venir en magasins ou bien sur leur plateforme, ce qui permettra de populariser la pratique et d’acheter plus facilement pour les consommateurs grâce aux promotions.

Contrairement au « Black Friday », les « French Days » se déroulent sur une période de 5 jours. Elles nécessitent d’être bien préparées en amont du fait de sa nouveauté. Si vous souhaitez vous lancer dans l’opération, n’hésitez pas à informer vos clients avec une campagne annonçant l’événement sur les réseaux sociaux par exemple. Cette édition étant la première, les entreprises ne seront pas forcément informées ou prêtes. Il s’agit, avant tout, de bien communiquer avec votre communauté, pour qu’elle ne rate pas l’évènement.

Avant de vous lancer dans ces 5 jours de promotion, il s’avère utile de déterminer les produits dont vous comptez baisser les prix. Contrairement aux apparences, les produits soldés ne sont pas toujours les plus sollicités par les acheteurs, ils permettent parfois d’introduire d’autres produits plus pertinents chez le consommateur. En ce qui concerne les prix, essayez de savoir si la concurrence compte participer à l’événement et quels prix elle souhaite pratiquer. A noter que des promotions trop excessives comme 70% de réduction pourraient paraître suspectes pour les clients.

Pouvoir supporter un pic

Les « French Days » pourraient bien vous mettre sur le devant de la scène. Avoir de la visibilité peut entraîner de nombreuses ventes, ce qui demande une bonne préparation. Avant de vous lancer, assurez-vous d’avoir des stocks suffisamment garnis ainsi que des délais de livraison raisonnables pour ne pas décourager le client dans son achat. Si vous possédez une plateforme e-commerce, pensez à bien vérifier que votre site peut supporter un nombre de connexions simultanées conséquent. Ce détail peut vous faire perdre des clients si le site n’est plus disponible lors de la réalisation des achats.

Bien préparer sa reprise

Reprendre une entreprise permet d’avancer plus rapidement du fait du rachat d’acquis, clients, fournisseurs, partenaires. Contrairement à la création d’entreprise, le candidat à la reprise bénéficie d’un historique qui lui permet de se projeter avec plus de certitudes. Afin de mettre toutes les chances de votre côté lors d’une reprise et de faire de cette acquisition une réussite, voici quelques conseils et pistes de réflexion.

Clarifiez vos motivations

Un projet de reprise s’inscrit souvent dans le contexte d’une rupture accidentelle d’un parcours professionnel. Tentez d’analyser votre projet sous cet angle. N’oubliez pas qu’un projet de création ou de reprise d’entreprise intègre une composante personnelle forte : bouleversement de vos codes sociaux (changement de statut social, modification souvent substantielle des revenus), évolution de vos relations, perception différente de votre entourage.

Assurez-vous du soutien de votre conjoint ainsi que de celui de vos parents et enfants. Ceux-ci seront tous, plus ou moins directement, concernés par ce changement.

Cette nouvelle étape dans votre existence vous fournit peut-être également l’occasion d’intégrer la dimension « rêve » à votre univers professionnel. Par exemple, si vous avez travaillé 20 ans dans l’édition et que, par ailleurs, vous êtes passionné de marine, vous pouvez chercher s’il existe-t-il un éditeur « dédié marine » à reprendre.

Interrogez-vous sur vos capacités et vos compétences

Assurez-vous de posséder les compétences et les capacités techniques, mais aussi commerciales et de gestion, acquises lors de votre formation initiale, et/ou pendant votre parcours professionnel. Autrement, votre plan d’action devra intégrer une étape d’acquisition de connaissances, afin de combler vos lacunes.

Plus la société que vous reprenez est de taille réduite et détient une technique spécifique, plus vous devrez maîtriser cette technique. Dans ce cas, la distance entre le métier de chef d’entreprise et le savoir-faire de l’entreprise doit être la plus réduite possible.

En effet, un financeur n’attend pas les mêmes compétences vis-à-vis d’un candidat qui souhaite racheter un atelier de mécanique, que de la part d’un candidat qui devra manager une structure de mécanique de 100 personnes. Le seuil de 50 salariés, lié à des obligations d’instances représentatives du personnel, constitue une barrière dont il faut bien mesurer la portée.

Recensez vos atouts

Si votre formation et votre expérience constituent vos points forts, vous détenez un autre atout précieux, à savoir votre réseau, constitué de vos clients, fournisseurs, partenaires, collègues, ou personnel, anciens de l’école, membres d’une association, d’un club.

Votre réseau vous soutient tout au long de votre démarche de reprise. Vos conseils (coach, avocat, comptable), mais aussi les repreneurs de votre entourage ayant concrétisé leurs projets, peuvent vous appuyer.

Accordez-vous les services d’un coach qui possède l’expérience de l’accompagnement spécifique d’une démarche entrepreneuriale. Réaliser un bilan de compétences peut également constituer une étape nécessaire à votre reconstruction avant de commencer à vous préparer mentalement et à vous équiper pour vous lancer dans l’aventure de la reprise d’entreprise.

Inventoriez votre patrimoine

Le candidat doit prendre conscience de l’engagement financier que représente la mise en œuvre de son projet. Il doit faire face aux dépenses initiales de déplacements, documentation, formation, coaching, alors même que, bien souvent, son pouvoir d’achat est restreint. Par la suite il devra financer des frais complémentaires d’avocats et d’audits, tout en affectant la majeure partie de ses ressources au financement du rachat de la société cible.

Définissez votre projet

Prenez le temps d’élaborer votre projet. Votre cible doit être choisie en adéquation avec votre expérience, vos compétences et vos capacités ainsi qu’à la mesure de vos moyens financiers et de votre ambition. Le candidat à la reprise doit se positionner dans une cohérence par rapport à ces différents paramètres personnels.

Comprenez les étapes de votre démarche

Clarifiez bien les questions suivantes en faisant appel à des spécialistes de la reprise : Comment se passe une reprise d’entreprise ? Quelles en sont les étapes ? Quel prix donner à une entreprise ? Quels sont les engagements que je prends en signant une offre de rachat ? Que doit comporter une garantie de passif et de consistance d’actif ?

Maintenant que vous êtes clair quant à vos motivations, que votre projet est crédible et recevable, vous pouvez préparer votre argumentaire et votre planning, qui intègre chacune de vos étapes : votre formation, votre plan d’action de recherche de cibles.

De la confirmation de votre décision de reprendre une entreprise jusqu’à la concrétisation de votre reprise, comptez une bonne quinzaine de mois. Le candidat à la reprise doit bien prendre conscience que la reprise d’entreprise constitue une expertise à part entière : le choix des conseils est encore ici affaire de prise de décision.

L’accélération de développement par la croissance externe

Les conseils énumérés dans cet article sont également valables pour un chef d’entreprise qui souhaiterait développer son entreprise par le biais d’une croissance externe.

Là encore, il s’agit de se poser les bonnes questions : Quelles sont mes motivations ? De quelles ressources je dispose ? Quel est mon projet ? Comment je me projette à 5 et à 10 ans ? Quelles sont les différentes étapes qu’il lui faudra franchir pour y arriver ?
Une opération de croissance externe présente tous les avantages pour acquérir, dans les meilleures conditions, de nouveaux moyens de production avec les personnels pour les faire tourner ou bien un nouveau territoire sur lequel s’implanter.

Mais il n’en demeure pas moins que l’opération doit être préparée avec précaution en amont, notamment dans la préparation.

Article par Alexis de Bertren / DBLE
Consultant FUSACQ

Quel héros de jeux vidéo êtes-vous ?

Chacun engagé dans une mission, les héros de jeux vidéo bravent toutes les épreuves pour réussir à atteindre leur Graal. Ils possèdent des qualités particulières les amenant à se surpasser dans leur environnement. Être entrepreneur relève parfois des mêmes difficultés. Saurez-vous braver tous les dangers pour que votre activité perdure ? Découvrez le héros de jeux vidéo qui sommeille en vous ! 

Mario

Considéré comme un pitre dans votre entreprise, personne ne vous prend au sérieux. Comme Mario, vous êtes en apparence très simple et agréable, ce qui amène de nombreuses personnes à se dire que vous êtes un peu naïf. Malgré cette image que vous renvoyez, l’entreprenariat ne vous fait pas peur, au point que braver les tâches compliquées ne devient plus un problème. Rencontrant parfois des difficultés, vous avez l’habitude de retomber sur vos pieds pour repartir de plus belle.
Être un entrepreneur multifonctions fait partie de vos qualités. Vous êtes fier d’avoir plusieurs casquettes et rien ne vous décourage.

Link

Entrepreneur avec un esprit fort, vous possédez d’énormes responsabilités et vous ne vous laissez jamais abattre. Très conscient de vos atouts, il est possible que vous vous brûliez les ailes lors de situations un peu trop complexes. Votre entreprise représente un Graal que vous comptez protéger au quotidien. Rien ne vous stresse, pas même vos concurrents, prêt à vous battre pour les distancer. Bien que vous soyez fort, il vous arrive de vous retrouver en face de votre meilleur ennemi, vous-même. Il arrive que vos propres choix et décisions vous excédent parfois. L’ambivalence fait partie de vous, la motivation vous pousse au quotidien mais vous perdez parfois foi en vous, seulement le temps de quelques instants. L’entrepreneur que vous êtes possède deux facettes, la force et la peur de se décevoir.

Héros d’Assasin’s Creed

Très habile, l’entrepreneuriat ne vous fait pas peur et vous avez confiance en vous, au point de vous jeter dans le vide. Au quotidien, vous tenez vos objectifs sans jamais dépasser votre credo. Vos valeurs restent primordiales et votre entreprise doit pouvoir y correspondre. Vous aimez prendre des risques en toute discrétion, puisque vous exposer sur la place publique ne fait pas partie de vos ambitions. Réussir tout en restant dans l’ombre vous satisfait suffisamment. Bien que vous réussissiez, il arrive que vous preniez de mauvaises décisions. Pas d’inquiétude, vous remettre en question fait aussi partie de votre personnalité ce qui vous aide à avancer vous et votre entreprise. En plus de pouvoir compter sur vous, vous avez un cercle de proches qui ont à cœur de vous soutenir. Le réseau constitue un point essentiel pour vous.

Lara Croft

Entrepreneur / aventurier, vous aimez découvrir de nouvelles choses pour ne jamais cesser de vous instruire. Faire grandir votre activité fait partie de vos objectifs, mais vous préférez le faire en prenant votre temps et en vous cultivant sur votre domaine. Les étapes difficiles ne vous font pas peur. Elles vous obligent parfois à retourner sur vos pas, ce qui entraînera une meilleure progression par la suite. Partir à l’aventure et prendre des risques fait partie de votre quotidien, ce qui vous motive à rechercher la vérité, l’objectif à maintenir pour mener à bien votre entreprise. Vous êtes une personne qui ne se repose pas sur son entourage ou encore sur un cercle, la solitude vous convient. Le dicton « mieux vaut être seul que mal accompagné » vous correspond et vous êtes fier de réussir seul.

Sonic

Vous êtes habile et très rapide dans tous les domaines, vous aimez progresser et ne jamais vous arrêter. Vivre à 100 à l’heure, vous correspond totalement et vous ne pouvez vous défaire de ce rôle. Votre rapidité vous mène parfois à rater des opportunités mais vous êtes toujours apte à faire face aux situations difficiles. Comme Sonic, vous avez de la détermination quitte à réitérer les mêmes épreuves régulièrement, vous n’abandonnez jamais. Pour vous, les projets s’avèrent toujours réalisables et vous êtes sûr de vous. Dans votre domaine la concurrence n’est pas un problème et vous savez vous protéger pour conserver votre territoire et vos idées.

Sacha de Pokemon

Votre entreprise est pour vous un terrain de jeu. Vous êtes sans cesse motivé par l’aventure, au risque de tomber de haut quand vous êtes trop confiant. Les échecs vous aident à comprendre comment fonctionnent votre entreprise et ce que vous désirez au quotidien. L’entrepreneuriat reste pour vous un moyen de vous amuser et de rencontrer beaucoup de personnes pertinentes pour votre entreprise. Vous recherchez régulièrement des nouvelles têtes faisant de vous un professionnel du networking. Avec vos salariés, vous êtes à l’écoute et vous préférez les mettre en avant afin qu’ils évoluent pour faire de votre entreprise, une organisation plus forte.

Protection des données personnelles : un respect limité

En pleine polémique Facebook et Cambridge Analytica, la DGFiP (La direction générale des finances publiques) a fait le choix de livrer les données personnelles des visiteurs de son site. À l’occasion de la déclaration de revenus, Bercy impose le visionnage d’une vidéo hébergée sur Youtube. L’obligation amène les internautes à être redirigés vers la plateforme de Google relevant les données personnelles de chaque utilisateur.

Une bonne intention

Pour expliquer la prochaine mesure du prélèvement à la source, l’État a fait le choix de le faire à travers une vidéo, une décision moderne. Celle-ci étant obligatoire, les internautes doivent patienter 5 secondes avant de pouvoir accéder au site pour faire leur déclaration. La DGFIP comptait seulement informer les internautes à travers cette vidéo, pour que le prélèvement à la source soit bien compris d’ici les prochains mois. Elle explique les différentes situations fiscales et le fonctionnement en cas de chômage ou bien de départ à la retraite.

Mais un faux pas du gouvernement

Cette vidéo, hébergée sur Youtube, engendre des questionnements sur le respect des données personnelles. Si elle ne redirige pas l’internaute sur le site Youtube sa présence sur impots.gouv suffit pour que Google collecte les données des visiteurs. Rendue obligatoire, la vidéo a déjà généré plus de 4,5 millions de vues.

Mais le problème se situe ici : Google enregistre automatiquement les données personnelles des internautes à l’aide du navigateur et de ce que l’on appelle les cookies. Avec ces informations, Google peut retracer le trajet effectué avant le visionnage de la vidéo. En récupérant des données sur tous les utilisateurs, le géant Américain peut enrichir les profils publicitaires. Avec un compte Google, les données personnelles deviennent d’autant plus pertinentes pour exploiter un profil. Les habitudes et le trajet de l’internaute peuvent être rattachés à une véritable identité, le moteur de recherche pouvant même associer les données personnelles avec celle de l’agenda, des mails et des préférences.

Autrement dit, le géant Américain Google, peut désormais se réjouir de posséder les données de toutes les personnes déclarant leurs revenus sur le site impôts.gouv.

Une obligation qui a choqué

La pratique a choqué plus d’un internaute, se voyant alors obligé de visionner une vidéo pour entrer sur un site. La DGFiP s’est justifiée sur Twitter en évoquant : « Cette vidéo est temporaire. Et quelques minutes d’attention pour une réforme d’envergure qui va concerner 37 millions de foyers fiscaux et plus de 3 millions d’entreprises, il nous semble que c’est acceptable. De nombreux Français estiment être peu informés, dont acte. » La pratique étant légèrement dérangeante, elle choque d’autant plus par le choix du gouvernement de ne pas avoir utilisé le mode « Confidentialité avancée » sur Youtubequi permet de limiter l’accès aux données personnelles. Avec la multiplication des commentaires concernant le choix du gouvernement de diffuser une vidéo via la plateforme Youtube, la DGFiP s’est justifiée en précisant que Youtube était la plateforme la plus répandue et qu’elle était capable de supporter un très grand nombre de connexions simultanées.

Le RGPD, bientôt instauré

Un mois avant le lancement du RGPD (Règlement général pour la protection des données), l’Etat se voit beaucoup critiqué. Le géant Américain Google bien connu pour s’accaparer les données personnelles des utilisateurs, génère des publicités ciblées. Le nouveau règlement va pourtant modifier la gestion des entreprises en matière de traitement des informations. Avec le RGPD, un registre interne de tous les traitements de données personnelles sera mis en place dans les entreprises à la place d’une déclaration à la CNIL. Par cette mesure, l’Union européenne tente de dissuader les entreprises de conserver des données personnelles non-pertinentes pour leur activité. Le RGPD ne s’applique pas seulement aux données en ligne mais concerne aussi celles des salariés, des clients, des prospects. Tout ce qui concerne des personnes et pouvant être sauvegardé par une entreprise ? Les salariés, les citoyens et les utilisateurs de site auront le droit de faire des réclamations en cas de manquement au règlement. La CNIL s’engage d’ailleurs à accompagner les entreprises dans ce changement pour qu’elles soient au point à la date prévue. Celles ne respectant pas le RGPD encourent une amende de 20 millions d’euros (pour les PME) et 4% du chiffre d’affaires global pour un grand groupe.

Facebook ou comment traquer les utilisateurs

Le comportement du gouvernement avec le peu de protection des internautes sur son propre site rappelle aussi la polémique actuelle de Facebook et Cambridge Analytica. Le réseau social américain a permis un détournement d’informations personnelles par la société de communication stratégique britannique. Des millions d’internautes ont été touchés et leurs données ont été exploitées afin de déterminer des profils psychologiques et politiques. La réaction de Facebook fut moindre face aux révélations et le géant Américain passe désormais aux aveux. Le 16 avril, Facebook a publié un communiqué expliquant ce que le réseau social traque ses utilisateurs même quand ils n’utilisent pas Facebook d’après ce communiqué. Le réseau social américain atteste aussi récupérer des données des applications et des navigateurs. Les internautes n’ont même plus besoin d’avoir un compte Facebook pour que leurs données soient répertoriées. À partir du moment où une action sur un site en rapport avec Facebook a lieu, les informations personnelles sont directement envoyées au réseau social.

La vidéo du site impôts.gouv a de nouveau relancé le débat sur la protection des données personnelles. Les révélations faisant froid dans le dos engendrent des campagnes de désinscriptions de la part des internautes. Et bon nombre d’utilisateurs de Facebook ont eu la curiosité de télécharger les données possédées par le réseau social, des informations inquiétantes pour le respect à la vie privée.