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Pourquoi s’implanter au Japon ?

Le Japon, pays très dense en population compte 127 millions d’habitants sur une superficie fort étroite. L’agglomération de Tokyo compte 37 millions d’habitants. Nouvel eldorado pour de nombreuses entreprises, le Japon a une culture dont il est essentiel de cerner les contours avant de s’installer. Malgré un fort pouvoir d’achat chez les Japonais, certaines activités rencontrent des difficultés à conquérir ce marché si porteur.

Le Japon, un leader mondial

Ce pays est un leader en matière d’innovation qui fait partie de son ADN. De nombreuses technologies issues du pays du soleil levant sont le témoignage de cette position tels que la robotique et les jeux vidéo. Pays où les ressources naturelles sont pauvres et dont la superficie est limitée par la géographie, le Japon consacre toujours une part très importante à la recherche et au développement car de ce fait il est un enjeu crucial pour son économie. Il possède 39 entreprises ou institutions de recherche publiques qui le pace dans le top 10 des pays les plus innovants au monde. De plus, il se caractérise comme un des leaders mondiaux de l’innovation particulièrement dans le B2C ou encore dans le B2B. Déterminé comme la troisième puissance mondiale, le Japon devance la France de deux places ayant une économie et un PIB en pleine croissance.

Dans le cadre de l’innovation, le Japon s’impose en première place et les entreprises françaises qui sont des innovatrices dans l’âme possèdent un atout incontestable quand elles veulent se développer dans le pays du soleil levant. Ainsi l’entreprise, Aldébaran, la société française leader de la robotique humanoïde qui s’appelle désormais Soft Bank Robotics Europe et qui a su conquérir les investisseurs japonais. En ce qui concerne les différents marchés de l’innovation, le Japon devient une opportunité d’affaires pour les entrepreneurs français et leur PME. Il reste le premier marché mondial en termes d’application et de jeux vidéo qui se révèle être une aubaine pour les entreprises françaises spécialisées dans ce secteur. Mais l’un des marchés les plus florissants pour les Français souhaitant s’implanter dans ce pays, reste le savoir-faire de luxe très prisé par les japonais  et au cœur de cet engouement le champagne, ce vin effervescent qui plaît grandement aux Japonais et qui fait partie de toutes les fêtes. Il suffit de se promener dans l’avenue Ginza, l’équivalent des Champs-Elysées pour constater combien l’implantation de l’industrie de luxe française est omniprésente.

Mais Le Japon se démarque  aussi dans de nombreux secteurs. Il occupe la deuxième sur le marché pharmaceutique, sur celui du café, des cosmétiques et troisième dans le secteur des compléments alimentaires et dans ces domaines la France a de nombreux atouts et compétences. S’implanter au Japon, c’est profiter d’une économie florissante sur des marchés émergents tout en bénéficiant d’avantages fiscaux au sein de zones exclusives pour les implantations d’entreprises étrangères.

L’économie

Le marché japonais reste très attractif et s’implanter là-bas permet de bénéficier du pouvoir d’achat de 127 millions d’habitants au niveau bien plus élevé que celui de la France. En 2015, un ouvrier chez Toyota gagnait environ 2600 euros brut par mois. Ce pays reste une opportunité pour la plupart des entrepreneurs français qui souvent s’implantent dans la région autour de Tokyo. Le PIB des habitants de cette région étant souvent comparé à celui de la Grande-Bretagne. Même si la population reste relativement dense et fan de technologie, la population ne cesse de vieillir entrainant le développement d’un secteur porteur pour les seniors. Il s’agit alors pour les entreprises françaises de concevoir de nombreux concept et services à développer. Tester des idées novatrices au Japon pour les implanter par la suite en Occident, où la population commence elle aussi à vieillir ne serait pourquoi pas une bonne stratégie.

Les tendances de l’économie

Le Japon s’impose comme le second fournisseur de la Chine et réalise plus 50% de ses exportations, ensuite dirigées vers le reste de l’Asie. Il se démarque aussi en terme de tendance et d’investissement par rapport aux autres pays asiatiques. Les secteurs des jeux vidéo, des mangas et des technologies possèdent une grande attractivité à travers le monde. Nintendo relève d’un exemple clair concernant le marché japonais, la firme désormais internationale a su convaincre le secteur particulièrement avec ses personnages Mario et Link de Zelda.

La culture et le travail

Pour développer un business au pays du soleil levant, il est absolument indispensable de connaître les habitudes des Japonais afin que le concept de votre entreprise puisse plaire et rencontrer le succès escompté auprès du public. Au sein des entreprises, le moins évident pour un Français reste de trouver des collaborateurs sur place. Les Japonais préfèrent généralement intégrer des structures bien établies. De plus, le Japon étant aussi très peu affecté par le chômage, embaucher reste compliqué, mais pas impossible.

L’avantage d’une entreprise française au Japon reste son image, les marques et les produits français sont généralement très prisés. Cependant, les consommateurs japonais restent des personnes très exigeantes en termes de services et de produits et la qualité du produit et du service est un critère rédhibitoire. Avant de s’implanter, il est nécessaire d’avoir conscience du marché et de ce que vous proposez, les exigences étant rarement les mêmes que les Français. Ainsi la pensée japonais et la pensée française sont aux antipodes : nuss avons un esprit de synthèse fort dévelopé et les japonais une culture du détail  et donc lorsqu’on présente un produit il faut passer par ce cheminement de pensée. L’essentiel avant de vouloir présenter ses produits  au Japon est de connaître la culture et les habitudes pour ne pas vexer les Japonais et que le concept soit en harmonie avec leur conception. Leur faire perdre la face vous fera perdre toute chance de réussir.

S’implanter au Japon peut paraître très compliqué, mais une entreprise française est souvent valorisée grâce à notre savoir-faire et la qualité de nos produits. Prochainement, Tokyo accueillera la Coupe du Monde de Rugby en 2019 et les Jeux olympiques en 2020, ces deux événements sont certainement une opportunité pour se lancer ou promouvoir des concepts innovants auprès des consommateurs japonais et suivre l’exemple des nombreuses entreprises ont réussi leur implantation au Japon.

Interview de Adrien Ledoux, Cofondateur de JobTeaser

Née, en 2008, d’une volonté de permettre une meilleure insertion professionnelle, JobTeaser se présente comme la première plateforme de recrutement des étudiants et jeunes diplômés en France. Rencontre avec Adrien Ledoux, son cofondateur.

Qu’avez-vous fait avant de créer JobTeaser ?

J’ai eu la chance de voyager. J’ai habité à Hong Kong, au Japon, en Angleterre, aux États-Unis…, avant de revenir en France. De là, j’ai intégré une école de commerce, l’ESSEC, pour rejoindre ensuite un cabinet international de conseil en stratégie et management, Bain and company, où j’ai rencontré mon associé actuel, Nicolas Lombard. Amenés à travailler sur les mêmes missions, nous nous sommes rendu compte de notre complémentarité. Au même moment, je remarquais le manque de fluidité dans la transition qui relie le monde étudiant de celui professionnel.

Je voyais des amis ou collègues faire ce choix très structurant du premier job avec, finalement, assez peu d’éléments. Je trouvais surprenant qu’une décision aussi importante résulte d’une volonté de « faire bien » sur son CV, plutôt que d’une conviction profonde sur ce qui nous correspondrait le mieux. En nous penchant sur le sujet, nous avons détecté, qu’à l’époque, aucun outil, destiné à mieux s’orienter et permettant de s’informer sur les métiers et les entreprises, n’existait en tant que tel. Nous trouvions aberrant qu’autant de personnes choisissent leur métier un peu par hasard. De cette réflexion, l’histoire de JobTeaser a démarré, en 2008.

Pourquoi ce choix de s’associer plutôt que se lancer seul ?

S’associer demeure fondamental parce qu’il s’avère difficile de couvrir seul l’ensemble du spectre de compétences nécessaires pour être un bon dirigeant. Le fait d’entreprendre à deux permet également de ne pas se retrouver isolé et, dans les moments compliqués, former un duo se révèle essentiel. En ce qui nous concerne, il ne s’agit pas tant d’un problème de fonds puisque nous avons commencé à vendre dès le début de JobTeaser, sans avoir réalisé de phase de test au préalable, avant même que le site internet ne soit créé.

On parle alors de lean start-up étant donné que nous nous sommes confrontés le plus rapidement possible au marché, avant même d’avoir un produit. La vente s’est, en réalité, faite sur la base de slides PowerPoint que nous avons exposés aux clients (les entreprises, ndlr) en nous déplaçant sur des forums et en pitchant simplement notre concept. Celui-ci consiste, pour les dirigeants, à promouvoir leur entreprise afin qu’ils puissent recruter de jeunes talents, en se présentant directement aux étudiants. Une nouveauté sur le segment de la marque employeur.

À ce propos, pouvez-vous revenir sur le concept de votre entreprise ?

Côté étudiants, il s’agit de fournir une plateforme qui permet de les guider dans leur choix de métier et d’entreprise mais aussi de les aider à trouver un stage ou un emploi. Le nom de JobTeaser provient de la notion de teasing. Cette « bande annonce » de leur avenir professionnel (ou teaser, ndlr) vise à leur fournir un aperçu de ce que serait leur prochain métier, notamment via des présentations vidéo.

Côté entreprises, JobTeaser leur permet de se présenter aux étudiants afin d’attirer les meilleurs talents et de pouvoir recruter par le biais de la diffusion d’offres. La particularité de cette plateforme demeure qu’elle est directement intégrée dans les intranets des écoles et universités. Ce système présente un double intérêt : être au plus près des étudiants car nous sommes là où ils sont, c’est-à-dire à côté de leurs cours, de l’actualité de leur école et de leur emploi du temps, mais aussi, disposer d’un contenu qualitatif qu’ils ne trouveront pas ailleurs car il vient directement des recruteurs.

Globalement, avez-vous changé de business model en cours de route ?

Disons que les clients ont toujours été les entreprises et le service est toujours resté gratuit côté candidats. Au départ, nous ne disposions néanmoins que d’un modèle classique, sans passer par les écoles, et, depuis 2013, nous avons adopté une nouvelle stratégie en marque blanche. Nous avons choisi d’intégrer directement les intranets des écoles dans un système appelé le marché biface (qui implique l’existence de deux types de clientèle, ndlr). Nous équipons donc celles-ci gratuitement et monétisons grâce aux entreprises, qui occupent le rôle de recruteurs. Ce changement de business model marque un tournant décisif car, au lieu de ne toucher que 20 % des étudiants d’un établissement, nous en atteignons désormais quasiment 100 %. Un fort accélérateur pour convaincre les entreprises.

Selon vous, « les discours autour des générations X et Y tendent à souligner un rapport décousu voire infidèle à l’emploi ». Qu’entendez-vous par là ?

Les nouvelles générations sont très tournées vers les start-up et très engagées lorsqu’elles trouvent du sens à ce qu’elles font, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Il n’en reste pas moins que l’on ne fait plus sa carrière au sein d’une seule et même entreprise. Le contexte actuel fait que nous devons faire un effort pour conserver ces talents car ils montrent une volonté de mobilité assez forte en changeant de structure tous les deux/trois ans.

Pour pallier ce phénomène, chez JobTeaser, nous nous assurons que nous recrutons des personnes bien en phase avec notre culture d’entreprise et, surtout, concernées par notre mission, qui consiste à aider les jeunes talents à s’insérer professionnellement. Nous travaillons aussi intensément sur le fait que les salariés se sentent bien. Nous avons, à ce propos, été labellisés « HappyAtWork » et misons en particulier sur nos valeurs, sur les évolutions de carrière ainsi que sur l’aménagement des locaux, afin de leur donner envie de rester chez nous. 98,2 % de nos salariés disent éprouver du plaisir à faire leur travail.

Vous êtes aujourd’hui la première plateforme de recrutement des étudiants et jeunes diplômés en France. Quelle est votre stratégie pour conserver cette position voire devenir le leader européen ?

L’objectif s’avère d’abord de maintenir cette place de leader en consolidant notre réseau d’écoles/universités. Nous en équipons déjà plus de 200 en France et le but est d’aller en chercher d’autres, partout sur le territoire de l’Hexagone. Tant que nous serons présents dans leur intranet, nous resterons incontournables auprès des entreprises et occuperons la place de numéro un. Notre ambition demeure de dupliquer ce modèle biface au niveau européen comme nous avons déjà commencé à le faire sur plusieurs marchés clés tels que les Pays-Bas, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne… Plus de 40 écoles et universités sont déjà équipées en dehors de France et nous prévoyons d’élargir cet horizon à d’autres pays d’Europe de l’Est notamment.

Pour prendre cette place de leader en France, vous avez justement levé trois millions d’euros en 2015 et avez, en mai dernier, levé, cette fois-ci, quinze millions d’euros. Dans quel but ?

Dérouler ce nouveau modèle biface. Maintenant que nous avons prouvé qu’il fonctionne, l’enjeu reste de le dupliquer à l’échelle européenne. Pour ce faire, l’idée est de lancer plusieurs pays en simultané, ce qui nécessite un certain nombre de recrutements, à la fois d’ordre commercial et de R&D. Nous nous trouvons dans une course à l’équipement et le défi reste d’intégrer ces écoles/universités, qui pourraient décider d’avoir leur propre outil en interne, avant qu’elles ne s’équipent elles-mêmes d’une plateforme. D’autres acteurs commencent également à le faire, localement. Sans compter qu’il s’agit d’un monde où toutes les écoles/universités se connaissent entre elles et les meilleures de chaque pays s’inspirent de leurs voisins. Quoi qu’il en soit, après avoir levé quinze millions d’euros, il nous reste beaucoup à faire. Si notre ambition d’aujourd’hui demeure de devenir leader européen, celle de demain est d’occuper le rang de leader mondial.

Plus largement, que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat évoque le fait de changer les choses, de bouger les lignes. Pour moi, se lancer dans l’aventure entrepreneuriale n’a du sens que si l’on cherche à changer le monde. Le but n’est pas de vouloir être libre ou indépendant. Personnellement, j’ai entrepris pour répondre à un besoin. Je n’ai pas toujours souhaité créer une entreprise, cela est vraiment parti d’une volonté de répondre à un problème. Je ne me suis pas dit : « Je veux entreprendre, je vais trouver l’idée. » En effet, je perçois le fait d’entreprendre comme une contribution à rendre le monde meilleur mais chacun ses motivations ! Pour se lancer, il faut être prêt à prendre des risques.

Mis à part le fait de prendre des risques, être entrepreneur implique de bien s’organiser. Comment conciliez-vous vie pro / vie perso, et que faites-vous pour décompresser ?

Ma philosophie consiste à cloisonner les deux. J’essaie d’être à 100 % lorsque je travaille et, dans les moments perso, à 100 % déconnecté. Je m’efforce réellement de compartimenter les deux. Pour décompresser, je fais beaucoup de tennis. Je suis également passionné par l’écriture de scenarii de cinéma : j’imagine des univers. Cet aspect créatif me permet de penser à autre chose. Le premier scénario que j’ai vendu portait sur le stagiaire, ce qui démontre que cette thématique liée à la transition monde étudiant / monde professionnel m’a profondément marqué. Elle m’a inspiré une idée d’entreprise ainsi qu’une idée de comédie mettant en scène un étudiant qui intègre l’univers professionnel (celle-ci a été vendue mais pas produite, ndlr).

Quelle a été, pour vous, votre plus grande réussite ? Et votre plus grande difficulté ?

La plus grande réussite réside dans la signature de six universités en Belgique, en juin dernier. C’est la première fois que plusieurs universités décident ensemble d’adopter ce même outil. Elles semblent avoir compris qu’il permet un certain nombre de synergies mais également de profiter d’une multitude de contenus émanant des entreprises. Ces six universités représentaient 100 000 étudiants pour une seule signature et tout un pays à ouvrir. Elles constituent l’un des plus beaux succès de JobTeaser. Concernant la difficulté, elle remonte au début de l’entreprise : nous n’avions qu’un seul développeur et cette personne a souhaité partir, ce qui nous a, évidemment, posé problème. Nous en avons déduit qu’il était crucial de construire rapidement une équipe plus conséquente afin de ne plus dépendre d’une seule personne.

Au cours de votre aventure, qu’avez-vous appris d’essentiel ?

La clé de la réussite de JobTeaser repose sur sa capacité à avoir su être à l’écoute de ses clients pour, ensuite, faire évoluer son business model. Nous étions un site de recrutement avec des offres d’emploi et, d’un coup, nous nous sommes mis à équiper directement des écoles et universités. De là, l’entreprise a décollé. La leçon essentielle à retenir se traduit par l’idée qu’un business model peut être amené à changer.

Si nous ne changeons pas fondamentalement de mission, la façon de faire peut, elle, évoluer. Il ne faut pas envisager son modèle comme quelque chose de figé mais, au contraire, identifier la ou les nouvelles manières de faire puis adapter son entreprise aux différentes évolutions qui se présentent. Il est, pour cela, indispensable de rester à l’écoute de ses clients afin de répondre aux besoins de son marché. Lors de nos recrutements, nous nous efforçons de faire passer un message : le changement fait partie de notre histoire, reste quelque chose de naturel et qu’il faut provoquer.

« Nous avons commencé à vendre dès le début de JobTeaser, sans avoir réalisé de phase de test au préalable, avant même que le site internet ne soit créé. »

Interview de François Guarino, PDG du groupe FG Design

François Guarino, à la tête de l’agence évènementielle Groupe FG Design, fait partie de la nouvelle génération issue du domaine des expositions. Poursuivant son développement à l’international et en régions, le groupe fête, cette année, ses 40 ans d’existence. L’occasion de s’entretenir avec son dirigeant.

Qu’est-ce qui vous a amené à monter votre propre agence ?

Après l’obtention du baccalauréat, j’ai fait le choix d’intégrer la prépa Penninghen, une école supérieure d’arts graphiques. Je souhaitais devenir architecte mais les mathématiques n’étaient pas ma matière préférée, je me suis dirigé vers l’architecture d’intérieur. Quarante ans plus tard, il est troublant de se rappeler la manière dont tout a commencé, je n’imaginais pas un tel parcours. Pour revenir à mes débuts, le simple métier d’architecte ne m’a, au fil du temps, plus convenu. J’ai perçu dans l’éphémère un rythme beaucoup plus intéressant : on crée, on fabrique, on monte et on démonte, dans un laps de temps très court. à la suite de ce constat, j’ai décidé d’aller étudier à l’ENSA-MA au sein de la section « stands et espaces éphémères » afin d’y découvrir ce nouveau métier.

Lors de ma dernière année, les cours ne sont plus devenus mon objectif principal et j’ai commencé à travailler à droite, à gauche avant de me retrouver face à un dilemme : intégrer une agence ou fonder la mienne avec un ami. J’ai opté pour la deuxième option. Nous nous sommes jetés à corps perdu dans cette aventure, sans aucune formation en gestion d’entreprise. Nous fabriquions des stands, les démontions… En résumé, nous sommes partis de zéro. Aujourd’hui, FG Design représente une solution adaptée aux espaces de rencontres, roadshows, boutiques, salons… Ce qui nous caractérise demeure la recherche de la nouveauté dans le design, l’événementiel, le digital et la gestion de projets à l’international.

Votre associé a, depuis, fait le choix de quitter le navire… Pourquoi, selon vous ?

Le rythme de travail ne lui convenait pas. Au bout de cinq ou six ans, nous avons commencé à obtenir des résultats. Nous avons mis les pieds dans un milieu très fermé, où tout le monde se connaissait. Nous représentions, en quelque sorte, la nouvelle vague. En positionnant les stands de manière différente avec de la scénographie ainsi qu’un design spécifique lié davantage au domaine de l’évènementiel, nous faisions, pour ainsi dire, partis de la nouvelle génération. Mon associé, Patrick Herry, a, sans aucun doute, su donner les lettres de noblesse à l’agence en concevant de très beaux stands mais il s’y consacrait totalement alors que, moi, je lançais le concept puis, constituais une équipe pour la finalisation du projet. Il suscitait une bonne image de marque alors que, de mon côté, j’attaquais dans le pur et dur, à savoir, le développement commercial.

Ce sont là deux façons de faire très différentes et, à un moment donné, nous ne nous y sommes plus retrouvés. Soutenu par mes équipes projet, j’allais, naturellement, beaucoup plus vite et beaucoup plus loin. Je réalisais près de 90 % du chiffre d’affaires. Lui, se sentait un peu perdu malgré des résultats remarquables au niveau de la création et le fait qu’il ait participé à la reconnaissance de l’agence au sein de la profession et des exposants. Nous nous sommes ainsi quittés, quinze ans après le lancement de l’entreprise, mais sommes restés bons amis.

Comment passe-t-on de 2 à 180 personnes ?

Au fil des années, nous nous sommes progressivement développés à l’étranger avec des grands comptes dans l’aéronautique, l’automobile et autres grands comptes. Nous avons ressenti le besoin de nous entourer rapidement. Aussi, nous sommes alors passés de deux à cinq salariés, de cinq à dix, de dix à vingt, de vingt à cinquante, et ainsi de suite. Nous nous sommes petit à petit structurés en intégrant des mettre des minuscules des commerciaux, des designers, des chargés de production, des responsables. Dans les années 90, tout cela a commencé à prendre de l’ampleur pour donner naissance au groupe. Les quatre filiales de la maison mère, HG Créations, ont été regroupées sous le label Groupe FG Design. Cela avait du sens du point de vue de notre développement, international puis en régions avec le rachat d’entreprises basées à Lille, Bordeaux et Lyon, notamment.

Vous avez remporté le Prix UNIMEV 2014 de la Créativité en Design de la Rencontre. En quoi cet évènement fut-il particulièrement marquant ?

C’était le premier évènement impliquant un prix associé à notre activité à l’initiative de l’UNIMEV. Ensuite, dépourvus d’un solide argumentaire, d’un marketing ou même d’une communication efficace, nous étions inconnus et passions un peu pour les vilains petits canards. Nous nous prétendions agence mais n’avions pas les paramètres pour. Nous avions déjà travaillé comme agence de design & stand pour EDF puis pour ERDF et, ce dernier, avait décidé de nous passer commande d’un showroom. Peu de contrats de ce type existaient à l’époque. Nous y avons vu là une belle opportunité et avons décidé de relever le défi.

D’un côté, nous étendions notre offre pour un client qui avait décidé de nous faire confiance, ce qui nous a permis de développer une politique grands comptes avec principalement des entreprises du CAC 40 comme GRDF, Sanofi ou Orange. Un véritable socle pour FG Design car cela représente, aujourd’hui, près de 60 % de nos activités en France et, en même temps, un moyen d’asseoir notre notoriété. De l’autre, le stand se présentant comme modulable, c’est-à-dire qu’il pouvait être démonté puis remonté, nous en avons profité pour acquérir un savoir-faire éco durable et une certification Label ISO 20121. Cette année, lors du congrès des SYT (See You There) D’OR, organisé à Marseille, nous n’avons pas remporté de prix mais ce n’est pas grave car l’important reste que ce soit la profession qui le gagne.

Un an plus tard, vous rachetez Depack Design et devenez une ETI française porteuse du design de marque et de la french touch. Pouvez-vous nous en dire plus sur les raisons qui ont motivées ce rachat ?

Lorsque vous investissez dans un déploiement commercial, deux solutions se présentent à vous. La première consiste à développer une équipe commerciale en interne mais cela nécessite une année d’investissement avec plus ou moins de bonheur et de satisfaction. Lorsqu’on en a l’occasion et que l’histoire le permet, l’acquisition se place comme une seconde option. Il reste plus simple de racheter une société qui ne dispose pas des moyens financiers lui permettant de travailler avec les grands comptes. Une acquisition demeure, avant toute chose, une rencontre humaine, mais aussi un bon deal. Si l’entreprise en question a besoin de fonds, de notre côté, nous pouvons investir pour elle.

Nous bénéficions par ailleurs d’un chiffre d’affaires qui nous permet d’amortir rapidement l’acquisition. Les rachat sde Depack Design et de Maori nous ont permis de nous positionner sur la face atlantique puisque, pour nous, Bordeaux devient la référence : un LAB, celui-ci devenant une agence hybride, composé d’événements, de digital et d’architecture éphémère. Nous avons fait le choix de garder le nom de la marque, Depack Design, au vu de sa légitimité en régions et allons intégrer leurs équipes en interne afin qu’il y ait une représentation du groupe plus homogène et compréhensible par nos clients.

Quelle est la plus grande difficulté rencontrée au cours de l’aventure et comment avez-vous fait pour la surmonter ?

Le problème demeure que nous subissons une mutation de notre métier. Ceux qui le connaissaient bien constituent une génération qui a disparu du fait de la restructuration. Beaucoup font du stand mais pas de l’évènement, et inversement. Le ROI (Return Of Investment, retour sur investissement, en français, ndlr) fait partie des éléments indispensables que l’on doit produire à nos clients afin qu’ils continuent à investir. Malgré tout, il reste difficile d’amener de grands dirigeants à investir durablement dans les salons.

Pour résoudre cette problématique, nous fournissons trois guides : un support planning qui rappelle les dates incontournables et la procédure à suivre pour exposer, un guide des achats des stands et autres prestations associées ainsi qu’un guide visant à mesurer et à optimiser son ROI sur un salon. Nos confrères se montrent souvent réticents à exposer publiquement ce type d’informations. Selon moi, parler de notre métier reste essentiel et cette forme de transparence se présente aussi comme un élément de différenciation. Nous faisons partie de la médiation interentreprises afin d’entretenir de meilleures relations avec les exposants et surtout, avec les acheteurs. Plus l’on discute, mieux l’on se comprend. Avec Crealians, dont je suis le Président, nous prêchons la valorisation du savoir-faire.

Quelle vision avez-vous du monde de l’entrepreneuriat ?

Les jeunes n’ont plus qu’un seul mot à la bouche : start-up. On remarque toute une génération qui détient l’envie de créer. Auparavant, les jeunes diplômés passaient par un grand groupe et montaient leur entreprise par la suite. La question à se poser est donc : aujourd’hui, y a-t-il un marché pour tout le monde ? Je ne crois pas et il est difficile de se réaliser au sein d’un marché en totale mutation. Créer et savoir si, quelques mois plus tard, un marché existe dans le domaine visé s’avère, aujourd’hui, beaucoup plus compliqué puisqu’il se révèle fermé. Il faut également avoir la bonne idée et posséder des qualités et valeurs indispensables telles que du caractère, du dynamisme, de la volonté, de l’opiniâtreté… Beaucoup ont néanmoins regretté de ne pas avoir sauté le pas car ils estiment qu’ils n’ont pas réussi leur vie,alors, à vous de jouer !

4 Conseils de François Guarino

  • Ne pas hésiter à demander et faire appel aux professionnels. Il en existe qui sont bienveillants, il ne faut pas croire que nous vivons dans un monde funeste.
  • Être lucide quant à ses propres capacités. Chacun a son job.
  • Conserver ses valeurs. Cela passe par le simple fait de dire bonjour et de respecter l’autre.
  • Prendre les choses de manière un peu décalée, avec de la hauteur.Rien n’est grave, la vie est trop importante pour ne pas en profiter. Sans vouloir déplacer les montagnes, parfois, en étant volontaire et obstiné, on y parvient.

« Nous avons mis les pieds dans un milieu très fermé, où tout le monde se connaissait. Nous représentions, en quelque sorte, la nouvelle vague. »

Comment choisir l’emplacement idéal pour un restaurant ?

Le choix de l’emplacement ne doit pas être lié à un coup de cœur. Il ne s’agit pas d’un appartement mais d’un lieu qui générera un chiffre d’affaires et accueillera la clientèle. Il faut avant tout se poser des questions sur la sélection de l’emplacement, la superficie nécessaire, les critères pour choisir entre l’achat du fonds de commerce et la reprise d’un droit au bail ou encore comment évaluer le prix d’un restaurant à reprendre. Voici quelques pistes…

Choisissez un bon emplacement

La qualité de l’emplacement est essentielle à la réussite de votre projet. Le lieu est le premier critère pour le choix d’un restaurant par les consommateurs. Avant de vous décider pour un local, vous devez de vérifier qu’il y a suffisamment de passants et d’habitants dans la zone de chalandise (Zone d’attrait de votre future clientèle). Vérifiez également qu’il existe des commodités (parking, transports en commun, distributeur de billets…) et des équipements attractifs (commerces, bureau de poste…) ainsi qu’une présence bien dosée de concurrents. Rappelons que les angles de rue sont en général un emplacement privilégié.

Évaluez la superficie nécessaire

En restauration traditionnelle, pour calculer la bonne surface, il faut compter de 2 à 3 m2 par place. Soit :

  • 1 à 1,5 m2 par place pour le restaurant.
  • 0,5 à 0,75 m2 par place pour la cuisine
  • 0,25 m2 par place pour les annexes (vestiaire, toilettes)
  • 0,25 m2 à 0,50 m2 par place pour les réserves.

Choisissez entre l’achat d’un fonds de commerce et un droit au bail

Racheter un fonds de commerce ou reprendre un bail ne signifie pas du tout la même chose. Pour résumer, trois possibilités s’offrent à vous : vous pouvez reprendre un restaurant existant. Vous devrez alors acheter le fonds de commerce au précédent exploitant (c’est-à-dire l’activité) et, le cas échéant, les murs (c’est-à-dire l’immobilier), s’il en était propriétaire et s’il souhaite les céder avec le fonds vous pouvez reprendre, en cours de bail, un local qui était précédemment occupé pour une activité différente et que vous aménagerez pour le transformer en restaurant.

Vous achèterez alors un « droit au bail » au locataire sortant, par le versement d’une indemnité dont le montant varie en fonction notamment du loyer appliqué et de l’emplacement du local. Attention, un changement d’objet du bail peut entraîner une augmentation du loyer ; enfin, vous avez la possibilité de louer un local vide, aménagé ou non. Si ce local est commercialement bien situé ou si le loyer n’est pas très élevé, vous devrez verser au propriétaire, lors de la conclusion du bail, une indemnité appelée « pas-de-porte ».

La signature du bail commercial

Si vous n’êtes pas le propriétaire des murs, vous serez lié à celui-ci par un bail commercial. Le statut des baux commerciaux présente de nombreux avantages, dont une relative stabilité : vous bénéficiez d’un droit au renouvellement du bail, appelé « propriété commerciale ».
La durée d’un bail commercial est généralement de neuf ans. Sauf clause contraire du bail, vous avez le droit de le résilier à l’expiration d’une période triennale. En revanche, le propriétaire ne peut résilier le bail sauf s’il désire reconstruire l’immeuble existant, le surélever ou exécuter des travaux de restauration immobilière. Sachez également que de nombreuses clauses du bail sont négociables. C’est le cas pour les activités autorisées ou interdites dans les lieux, le loyer, le pas-de-porte, la répartition des charges et des travaux, le dépôt de garantie, les modalités de résiliation et de cession du bail. Avant de signer le bail, soumettez-le pour avis à un avocat d’affaires. C’est une sage précaution qui pourra vous éviter bien des ennuis pour la suite.

L’estimation du prix d’un restaurant à reprendre

La reprise d’un restaurant est souvent préférable à la création. Le local est déjà adapté, l’emplacement souvent stratégique, la clientèle existante et la licence pour les boissons déjà obtenue. Malgré les inévitables travaux, le montant de l’acquisition reste souvent inférieur à celui d’une création. Prudence toutefois, un restaurant qui change de main risque de perdre des clients, surtout s’il change aussi de chef cuisinier. Paradoxalement, plus un restaurant est réputé, plus il est difficile à vendre. En reprenant un restaurant, vous faites l’acquisition d’éléments dits « corporels » comme des agencements, des installations et des aménagements, du mobilier, du matériel, du stock. Et d’éléments dits « incorporels », plus difficiles à évaluer comme la clientèle, l’achalandage, le droit au bail, le nom commercial, l’enseigne, les licences, les marques, etc.

Le prix d’acquisition

Le prix d’acquisition englobe la valeur de tous ces éléments, à l’exception des stocks qui sont évalués séparément. Pour estimer ce prix, il suffit de se référer au chiffre d’affaires annuel moyen ou au résultat brut d’exploitation (RBE). Sachez que le prix d’un restaurant s’élève de deux fois et demie à trois fois le RBE. L’emplacement occupe une place prépondérance dans l’évaluation, ainsi que l’état du local, l’équipement, les mises aux normes à réaliser, la réputation de l’établissement, le nombre de jours d’ouverture par semaine, etc. Il est prudent de se faire assister par un spécialiste, expert-comptable ou avocat. À titre indicatif, en 2015, 39 835 fonds ont changé de main, pour une valeur moyenne de 179 874 €
Bloquée à 175 000 € de 2008 à 2010, la valorisation des fonds de commerce avait franchi le seuil des 180 000 € à partir de 2011, jusqu’à approcher 200 000 € en 2012. Depuis, le prix de cession s’effrite. En 2015, la valeur moyenne se fixe aux environs de 180 000 €, en retrait de 5,1 % par rapport à 2014. (selon le Bodac)

Aménagez le local et équipez-vous en matériel

Outre le pas de porte et les frais de premier établissement, le montant moyen de l’investissement par place (aménagement, équipements professionnels, mobilier et matériel) se situe entre 2300 euros à 4600 euros suivant les locaux, les matériaux et les décors. Les technologies étant de plus en plus sophistiquées, le prix d’achat des équipements professionnels a tendance à grimper sensiblement. Prenez garde à ne pas tomber dans le suréquipement. De même, soyez attentif à la localisation des fournisseurs, renseignez-vous sur leur service après-vente. Calculez vos besoins en énergie, le gaz étant plus économique que l’électricité par exemple.

8 start-up au concept responsable

Le concept responsable est d’actualité et concerne de nombreux projets. Que ce soit les consommateurs ou les investisseurs, de nombreuses personnes s’intéressent à l’impact que génère un produit ou un service sur l’environnement ou le social. Pour s’inscrire dans une politique RSE (Responsabilité sociale et environnementale), des start-up ont imaginé leur concept dans ce sens. 

L’increvable

En 2015, Julien Phedyaeff et Christopher Santerre s’associent pour créer une machine qui va révolutionner le marché de l’électroménager. Le concept éco-responsable vise à produire une machine à laver qui durera plusieurs décennies contrairement aux machines actuelles qui dépassent rarement les 10 ans. Pour correspondre à ses objectifs, elle promet d’être « durable, réparable, évolutive et unique ». En effet avec sa façade démontable, il est possible de la réparer facilement et de l’agrémenter avec de futures technologies pour qu’elle soit toujours optimale.

Skipping Rocks Lab avec Ooho

Cette start-up londonienne a fait le choix de créer une bulle d’eau consommable pour éviter les déchets plastiques. La sphère composée d’algues et de plantes emprisonne l’eau et se consomme en une seule fois. Cette entreprise a pour but avec ses Ooho de répondre à une problématique conséquente celle de la production mondiale de plastique qui ne cesse d’augmenter et de polluer depuis plusieurs années. Ces bulles peuvent être ingérées directement par le consommateur ou bien en faisant un petit trou dans la sphère pour boire l’eau qu’elle contient.

Batiphoenix

Lucile Hamon et Késia Vasconcelos ont conçu leur start-up sous forme de marketplace, pour créer un circuit court des matériaux du BTP. Le concept a pour but d’éviter les déchets et pour cela les entreprises, les bâtisseurs et les démolisseurs peuvent vendre directement le surplus de matériaux sur la plateforme. L’accès est d’autant plus simple avec une plateforme digitale qui permet de réemployer des matériaux de construction, se basant donc sur un principe de blue economy. Avec leur concept Batiphoenix, envisage une perspective zéro déchet.

Paulette à Bicyclette

Un concept responsable peut aussi se traduire par une politique éthique, c’est le cas de Paulette à Bicyclette qui se positionne comme une joaillerie éthique. Les matériaux nobles de la joaillerie impliquent régulièrement des pays où les droits de l’homme ne sont pas respectés, particulièrement pour le cas de l’or. Hélène de Paulette à Bicyclette a donc fait la découverte du label Fairmined destiné à l’or. Il garantit des bonnes conditions de travail et de rémunération pour les mineurs d’or travaillant essentiellement en Amérique du Sud. Grâce à cette matière première éthique, la créatice fabrique des bijoux respectueux des droits de l’Homme.

Dream’Act

Cette plateforme lancée par Diane Scemama et Claire Chouraqui consiste à mêler un concept en deux outils. Le site propose des bonnes adresses éco-responsables dans plusieurs villes et un e-shop avec des produits éthiques et durables. L’entreprise à l’aide de la plateforme promeut la consommation responsable en proposant des adresses et des produits de créateurs engagés. En développant leur site, les deux entrepreneures ont fait le choix d’informer les citoyens sur leur consommation et des solutions disponibles près d’eux afin qu’ils les améliorent.

Yoyo France

Le concept de Yoyo créé par Eric Brac de La Perrière, répondre à la problématique de la consommation de plastique et de son tri. Les villes étant très peu axées sur le recyclage, Yoyo a décidé de lancer une initiative collaborative. Les consommateurs gardent leur bouteille en plastique pour les distribuer auprès d’un « coach » inscrit sur la plateforme Yoyo. Récupérés régulièrement par Yoyo, les déchets sont acheminés dans un centre de recyclage à proximité. Cette initiative est déjà disponible dans plusieurs villes de France, mais pas encore dans la Capitale.

Phenix :

Cette entreprise française s’occupe de récupérer des déchets ou des produits en fin de vie pour les revaloriser. Avec son concept Phenix a souhaité toucher tous les secteurs, en évitant le gaspillage alimentaire mais aussi en reprenant des produits qui pouvaient être réutilisés autrement. Grâce à son initiative solidaire, l’entreprise a déjà réussi à revaloriser 14,5 millions de kilos de produits alimentaires, 1,6 million de kilos de matériel et créer l’équivalent de 29 millions de repas.

MobilyGreen

Comme son nom l’indique, cette entreprise se spécialise dans le développement des véhicules propres. Elle propose différents services autour des bornes de recharge pour les véhicules électriques. Encore très peu utilisés par les Français, installer des bornes permet une démocratisation et une promotion d’une vision éco-responsable du transport. Avec son concept, MobilyGreen s’inscrit dans la loi de la transition énergétique qui promet 7 millions de bornes à l’horizon 2030, ce qui pourrait bien faire grimper les ventes de voitures électriques.

Les politiques responsables deviennent une véritable préoccupation dans de nombreux domaines. Les start-up tentent donc de se diversifier pour proposer des concepts afin d’aider les entreprises aussi bien que les consommateurs à s’installer dans une visée éco-responsable. Que ce soit autour de la suppression/réduction du plastique, des moyens de transport écologiques ou encore à pratiquer des actions éthiques, les entreprises regorgent de solutions innovantes.

Tesla : quand l’humour fait tâche !

À l’occasion du 1er avril, Elon Musk a voulu en profiter pour donner une touche humoristique avec son poisson d’avril. Il a annoncé par un tweet la faillite de Tesla. Le canular était bien trouvé, mais les investisseurs et la bourse ne l’ont pas vu sous le même angle. La blague a fait un tel flop que depuis plusieurs jours, Tesla rencontre une baisse de l’action en bourse. 

Elon Musk, l’humour au quotidien

Le mania des nouvelles technologies a désormais à son actif plusieurs entreprises florissantes aux Etats-Unis, comme Space X, qui développe des nouvelles technologies pour aller dans l’espace. S’il a déjà fait le buzz dernièrement avec cette entreprise et son lancement d’une Tesla dans l’espace, il profite régulièrement des réseaux sociaux pour y faire des blagues. Toujours présent sur Twitter, il aime s’exprimer avec ironie sur les sujets les plus divers. Par son tempérament blagueur nombreux de ses projets, sont passés pour des inventions loufoques, comme avec son entreprise The Boring Company qui a pour projet de créer des routes souterraines.

Elon Musk aime très souvent tweeter et n’hésite pas à interagir avec ses fans en faisant des blagues sur ses projets ou sur les réalisations de ses entreprises. Le 24 mars 2017, sur Twitter, il a ironisé sur les noms des différents modèles de Tesla. Les modèles s’appelant respectivement Model S, X et 3, l’association des trois donnant S3X, puisque le modèle 3 était destiné à s’appeler Model E. Son engouement pour l’humour a rarement des limites, puisqu’il n’a pas hésité à créer The Boring Company en connaissant le double sens en anglais de Boring (signifiant « forage » ou « ennuyant »). Grâce à son humour et son autodérision, il a séduit de nombreux internautes et fans, ce qui a aussi convaincu les investisseurs. Mais la blague du 1er avril s’est avérée un peu démesurée.

Un poisson d’avril en demi-teinte

Comme tout le monde le sait, Elon Musk est un fervent adepte de l’humour et il s’avère très difficile de démêler le vrai du faux car il multiplie les canulars en même temps que des idées innovantes. Et c’est ce qu’il a tenté lors du 1er avril pour son poisson d’avril. Tout commence par un tweet qui annonce que des informations capitales vont être transmises dans la journée. Le verdict tombe, le 2 avril à 15h, sous forme d’un communiqué non officiel sur Twitter, il publie : « Tesla fait faillite. Malgré des efforts intenses pour collecter de l’argent, y compris une dernière vente massive d’œufs de Pâques, nous sommes tristes d’annoncer que Tesla est complètement et totalement en faillite. Tellement ruinée, vous ne pouvez pas l’imaginer. » Même si le tweet par sa date et son allusion à une vente massive d’œufs de Pâques fait bien comprendre la supercherie, la blague n’a pas plu aux investisseurs et pour cause.

Elon Musk ne s’est pas arrêté à ce simple tweet, il a continué tout au long de la journée avec des tweets se moquant des détracteurs de Tesla. Le dernier de la journée comprenait une photo de lui inconscient au pied d’une Tesla avec inscrit sur un carton « faillite ». Certes, le texte associé faisait largement comprendre la supercherie, mais de tels enfantillages n’ont guère rassuré les investisseurs sur la situation de la marque automobile. Même si le poisson d’avril était évident, Tesla vit actuellement des moments difficiles et ironiser sur la situation paraissait déplacé.

 

Tesla : des difficultés financières considérables

Le Tweet d’Elon Musk du 1er avril faisait bel et bien référence à l’actualité, depuis le 28 mars, la rumeur d’une possible faillite a fait le tour de la toile. À cette date, l’action de Tesla a chuté de 8%, en raison de dépenses de plus d’un milliard par mois selon le Wall Street Journal mais aussi à cause d’un terrible accident en Californie au mois de mars. Une voiture Tesla positionnée en mode automatique a provoqué la mort de son conducteur dans un accident. Toutes ces multiples informations négatives génèrent d’autant plus de l’anxiété chez les investisseurs, puisque l’entreprise n’arrive pas à trouver une stabilité. En 2017, elle a engrangé une perte nette de 675 millions de dollars, ce qui justifie de réels problèmes financiers.

Même si Elon Musk a préféré ironiser sur la situation plutôt que de s’apitoyer sur son sort, sa blague a fait chuter l’action de l’entreprise qui était à -5,13% lundi alors qu’elle remontait vendredi dernier à 3,24%.
Certains investisseurs, déjà inquiets par la situation de Tesla, qui a aujourd’hui plus de 15 ans d’activité, mais qui n’est toujours pas rentable, ont préféré se retirer.
Et les mauvaises nouvelles ne cessent de s’accumuler pour l’entreprise automobile, puisque peu avant le 1er avril l’Agence financière Moody a baissé la note de Tesla, l’associant à une perspective négative dans les prochaines années. On peut comprendre la méfiance des investisseurs envers la marque automobile et son dirigeant. Même si Elon Musk est connu pour être un fanfaron qui ironise très souvent, son poisson d’avril a été vu comme une provocation envers les actionnaires.

En tant qu’entreprise ou entrepreneur, communiquer sur les réseaux sociaux est judicieux mais la blague d’Elon Musk a fait un flop considérable. Il est vrai que les poissons d’avril peuvent toujours donner une image détendue d’une marque, mais il faut les utiliser à bon escient.

Comment créer une marque ?

Après la création de votre entreprise, s’en suit généralement la création de votre marque. En se positionnant comme vecteur, cette marque constitue l’essence même de l’image et de la notoriété de votre entreprise. Afin que votre marque soit correctement mise en place et qu’elle soit établie de manière stratégique, il est nécessaire d’avoir connaissance de toutes les informations relatives et de respecter certaines étapes lors de sa création …

Selon le site de l’INPI, depuis le 16 octobre 2017, les demandes d’enregistrement de marque se font uniquement par voie électronique grâce à un outil simple et rapide, incluant une aide en ligne et un espace de paiement sécurisé.

De même, les échanges de procédure avec l’INPI, les déclarations de retrait, les requêtes en rectification d’erreur matérielle ainsi que les observations de tiers se font désormais uniquement en ligne.
Cet outil offre de nombreux avantages :

  • disponibilité : 24heures/24, 7jours/7 ;
  • simplicité : une aide en ligne vous guide à chaque étape avec la possibilité d’être rappelé par notre service client ;
  • rapidité : transmission de documents simplifiée, calcul automatique des redevances, paiement en ligne ou par prélèvement sur un compte client INPI, transmission immédiate des éléments constituant le dépôt tels que la date, le numéro national, l’accusé de réception ;
  • transparence : la demande d’enregistrement et ses pièces jointes telles que reçues à l’INPI sont immédiatement accessibles dans l’espace marque ;
  • vous avez la possibilité de sauvegarder vos projets de dépôt pendant 30 jours.

Définie comme la propriété intellectuelle d’une entreprise, une marque constitue un élément distinctif permettant de différencier les produits ou prestations de services d’une entreprise de ceux de ses concurrents. Elle permet par ce système de différenciation, une certaine reconnaissance. En principe, la marque est assimilée à un signe qui peut se définir comme étant un mot, un nom, un slogan, un logo, un dessin, … ou encore tous ces éléments réunis. Élément d’identification, mais aussi stratégie de communication, la marque se présente comme un composant capital de votre entreprise. Elle associe directement ce signe à votre entreprise et influe donc sur la valeur perçue par le consommateur quant à votre produit ou entreprise. Votre marque détient un impact considérable en termes de crédibilité et ainsi de capacité de vente. De cela découle l’importance de la connaissance des informations amenant au respect des étapes de création de la marque, notamment en termes de protection.

Les modalités donnant droit au dépôt de la marque

En tant qu’entrepreneur, peu importe le statut juridique de votre entreprise, il vous est rendu possible de déposer une marque auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Ce qui vous confère, en tant que déposant, le monopole d’exploitation de cette marque sur le territoire français, pendant une durée de 10 ans, renouvelable indéfiniment. Ces renouvellements se font par tranche de 10 ans successifs permettant ainsi de conserver la propriété de la marque. Le renouvellement doit être fait dans les 6 mois précédant la fin de la protection décennale. Son expiration se fait le dernier jour du mois au cours duquel la protection doit prendre fin.
Dans le cadre de la protection industrielle, par ce dépôt, vous devenez le seul à pouvoir utiliser votre marque. L’action en justice vous est permise contre toute personne qui utiliserait ou imiterait votre marque.
Ce dépôt vous permet d’acquérir un droit exclusif sur votre marque dans les secteurs d’activité protégés. Ces secteurs d’activité sont divisés en 45 classes de produits et de services. C’est le créateur, autrement dit, vous, qui choisissez les classes dans lesquelles il souhaite une protection. Il est bien entendu obligatoire de choisir au moins l’une de ces classes. Toute autre personne physique ou morale se voit interdit d’utiliser la marque dans ces secteurs d’activité sous peine de sanctions. Ces sanctions se divisent en deux catégories : civiles ou pénales.
Pour ce qui est des sanctions civiles, on note principalement : l’interdiction d’utiliser le signe, la saisie des objets contrefaits, des dommages-intérêts (DI) en cas de préjudice subi (avec prescription de 3 ans).
Par rapport aux sanctions pénales, on relève : une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 ans, et/ou une amende de 300 000 ou 500 000 euros suivant les cas, une peine complémentaire (fermeture temporaire ou définitive, dissolution de la personne morale, interdiction à titre définitif ou temporaire d’exercer une ou plusieurs activités professionnelles ou sociales, placement temporaire sous surveillance judiciaire, exclusion des marchés publics, confiscation des produits, etc.).

A partir du moment où votre marque est distinctive et n’est pas déjà utilisée par une autre entreprise concurrente, ce peut être une marque de fabrique, de commerce ou de service, ou simplement du nom de l’entreprise.
Distinctifs et disponibles, on distingue 3 types de signes qu’il est possible d’utiliser en tant que marque :
• Un signe verbal, c’est-à-dire un signe pouvant s’écrire ou se prononcer (nom, mots, slogan, lettres, chiffres, etc.)
• Un signe figuratif (logos, dessins, formes, hologrammes, etc.)
• Un signe sonore (sons, phrases musicales, etc.)
Toujours dans le respect de protection de la marque, vous ne pouvez pas porter atteinte à des droits antérieurs en vous servant, par exemple, d’une marque déjà utilisée, et surtout, déjà déposée. Cela dans le souci d’éviter d’éventuelles confusions dans l’esprit du public. Il en est de même concernant certaines terminologies, jugées irrecevables en tant que marque car elles pourraient également porter à confusion dans l’esprit du public.

Les étapes du dépôt de la marque

On pourrait classer le dépôt d’une marque en 5 étapes clés.

Recherche d’antériorité

Afin de partir sur de bonne base, et de ne pas prendre le risque de reprendre une marque déjà déposée ou déjà utilisée dans les secteurs d’activité concernés, il est préférable d’effectuer une recherche d’antériorité auprès de l’INPI. Cette recherche peut se faire, gratuitement, notamment par le biais du site : http://bases-marques.inpi.fr/. Vous pouvez ensuite opter pour une recherche plus approfondie en vous rendant à l’INPI ou en commandant une recherche, qui devient alors payante.

Demande d’enregistrement

Vous avez le choix soit de déposer directement votre demande à l’INPI, soit d’envoyer un dossier à l’INPI en recommandé avec accusé de réception ou encore en ayant recours à la voie électronique. Il faut compter 250 euros pour une demande d’enregistrement comportant jusqu’à 3 classes (210 euros par voie électronique). A cela s’ajoute 42 euros par classe de produits ou de services supplémentaires.

Publicité de la demande

S’il s’agit d’une marque française, cette dernière est enregistrée à la date de publication de l’enregistrement au Bulletin officiel de la propriété industrielle (Bopi). Cette publication s’effectue 6 semaines après le dépôt de la marque.

L’opposition à enregistrement

Dans un délai maximum de 2 mois à compter de la publication de la demande d’enregistrement au Bopi, les personnes détentrices d’une marque antérieure en lien avec la marque déposée peuvent faire opposition auprès de l’INPI. C’est le directeur de l’INPI qui est en charge de statuer sur cette opposition, et ce dans un délai maximum de 6 mois.

Délivrance du certificat d’enregistrement de la marque

Juste avant d’être publiée au Bopi et après avoir vérifié la régularité de la marque et du dépôt après l’écoulement du délai d’opposition, la marque est enregistrée.

Les 3 voies de protection des droits de propriété industrielle

La voie nationale renvoie à une demande de protection visant le territoire français. La procédure de délivrance ou d’enregistrement étant effectuée par l’INPI.

La voie européenne se caractérise par une demande de protection par la procédure européenne de délivrance des brevets qui peut se faire auprès de l’Office européen des Brevets (OEB). Il est rendu possible, depuis 1996, de faire une demande pour protéger ses marques dans les pays de l’Union européenne auprès de l’Office de l’Harmonisation dans le Marché Intérieur (OHMI).

La voie internationale confère, quant à elle, la possibilité d’effectuer une demande de protection en vertu du Traité de coopération en matière de brevets, du système de Madrid pour l’enregistrement international des marques et du système de La Haye pour les dessins et modèles.

Faites-vous aider par notre partenaire, pour déposer votre marque : cliquez ici

Le Conseil en évolution professionnelle, pour un projet bien ficelé

Le CEP (conseil en évolution professionnelle) a pour rôle d’aider toute personne qui le souhaite à faire évoluer sa situation professionnelle. Peu connu jusqu’à présent, de nombreuses personnes ont pu pourtant en bénéficier et elles s’avèrent relativement satisfaites par ce service et son suivi. Le CEP revient sur le devant de la scène avec la réforme de la formation professionnelle proposée par le ministère du travail. 

Aide à l’évolution professionnelle

Sous forme d’offre de service, le Conseil en évolution professionnelle vise à accompagner, conseiller et informer sur les possibilités qui s’offrent sur le plan professionnel à toute personne qui le sollicite. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce type de service n’est pas uniquement destiné aux demandeurs d’emploi. Il concerne tout autant les salariés du secteur public et privé mais aussi les jeunes ayant quitté le système scolaire sans diplômes ou encore les indépendants. La plupart des travailleurs peuvent bénéficier du CEP pour évoluer dans leur environnement que ce soit au sein de leur entreprise, pour se reconvertir dans une autre branche ou même acquérir de nouvelles compétences par le biais de formations.

L’intérêt du CEP est qu’il consiste en un accueil individualisé qui aide à comprendre la situation professionnelle de la personne, et ce qu‘elle attend du CEP. Grâce à ce dispositif, le conseiller peut apporter les clés nécessaires pour permettre de réaliser une évolution professionnelle pertinente. Comme le conseiller exerce en dehors du cadre de l’entreprise, le salarié est libre d’évoquer ses souhaits ou ses inquiétudes et il sera conseillé en toute impartialité. Il sera accompagné pour faire des choix cohérents et réalisables par rapport à son profil. Par un tel suivi, il est possible de créer un réel projet professionnel ou en tout cas une évolution de carrière qui permet d’envisager l’avenir plus sereinement. Le CEP peut s’avérer bénéfique pour les salariés un peu perdus autour des possibilités d’évolution professionnelle, et de même pour les indépendants qui souhaiteraient s’adapter lorsque leur métier s’est transformé en raison des nouvelles technologies et qu’ils ne voient pas de solutions pour évoluer.

Comment ça marche ?

Jusqu’à ces derniers jours, le Conseil en évolution professionnelle était aux oubliettes étant très peu financé et donc peu proposé. Depuis l’annonce de la réforme de la formation professionnelle, l’Etat a fait le choix de développer le droit à l’accompagnement renforcé pour les salariés. Le choix s’est porté sur le CEP pour redonner ses lettres de noblesse à la formation. Mettre en avant ce service permet de créer des salariés plus motivés par leur travail et d’orienter les demandeurs d’emploi sur un projet professionnel. Pour le moment cinq opérateurs disposent de ce service, Pôle emploi, Cap emploi, l’APEC (Association pour l’emploi des cadres, la mission locale et l’OPACIF (Organisme Paritaire Agréé au titre du Congé Individuel de Formation). Prochainement, selon la réforme de la formation professionnelle, les CEP seront sélectionnés dans les régions par des appels d’offre.

Comme ce service est accessible à presque tous les salariés, les entreprises ont pour possibilité de les informer sur l’existence du CEP. À l’occasion de l’entretien professionnel, le salarié discutera de sa situation au sein de l’entreprise et le diriger vers un conseiller en évolution professionnelle peut lui apporter de nouvelles informations et différentes propositions. L’employeur n’a aucune obligation à mentionner le CEP, c’est une information supplémentaire qui peut aider le salarié s’il a besoin de conseils, d’autant plus qu’une telle pratique n’est pas encadrée par l’entreprise et donc ne lui incombe pas. Si le salarié souhaite faire appel à ce type de service, il doit le faire en dehors des heures de travail, sauf si l’entreprise fait le choix d’aménager des heures pour consulter un CEP.

Une pratique qui plaît aux bénéficiaires

L’IFOP vient de réaliser un sondage sur les bénéficiaires du CEP auprès de Fongecif Ile de France afin de connaître leur avis sur le service. Il remporte un franc succès pour les personnes qui ont pu en bénéficier. Sur les personnes interrogées 84% se déclarent satisfaites du service et 9 personnes sur 10 le recommandent à un proche. Le CEP commence à se démocratiser et l’information est surtout diffusée à travers les recommandations. Les bénéficiaires sont 27% à avoir été informés par leur proche, contre seulement 12% par l’employeur. Selon les chiffres recueillis par l’IFOP, les personnes concernées sont satisfaites et le conseil a pu dériver sur des actions utiles, comme une formation, un bilan de compétences ou encore une VAE (39%).

Pour les personnes qui ont pu rencontrer un conseiller, elles reconnaissent avoir récolté de nombreuses informations. Basé sur la formation, le conseil et l’accompagnement, les bénéfices du CEP sont multiples et les bénéficiaires apprécient de nombreux points :

  • Préciser un projet professionnel : 56%
  • Être mieux informé sur les formations : 33%
  • Connaître les différents types de financements possibles : 27%
  • Avoir connaissance de ses atouts professionnels : 24%
  • Connaître les postes où candidater : 18%
  • Se renseigner sur différents dispositifs : 34%
  • Choisir le prestataire pour une formation : 22%

Que ce soit en entreprise, ou même en tant qu’entrepreneur, le CEP (Conseil en évolution professionnelle) peut être efficace pour la construction d’un projet professionnel et des organismes comme Fongecif arrivent à proposer des conseillers compétents qui peuvent correctement orienter les salariés comme les indépendants. Ce service vise à créer de l’emploi en déterminant le profil des bénéficiaires et les aiguiller sur un projet cohérent. Pour un salarié, un indépendant, un demandeur d’emploi, les conseils seront personnalisés pour permettre à chacun de s’épanouir dans le cadre de ses compétences et de ses connaissances. Alors pourquoi ne pas essayer ?

Ces geeks qui ont fait fortune

Pendant que les jeunes de leur âge écument les entreprises pour trouver leur premier emploi, certains « geeks » occupent déjà le poste de gérant d’entreprise. En effet, beaucoup de jeunes qui approchent la trentaine possèdent aujourd’hui des entreprises et font annuellement des millions de chiffres d’affaires. Qu’ils soient diplômés ou non, ils sont nombreux à faire fortune sur un concept particulièrement original et internet a multiplié le champ des possibilités.

Les jeunes qui réussissent dans leur entreprise

Selon une étude effectuée par l’APCE (Agence pour la création d’Entreprise), 47% des jeunes Français de 18 à 29 ans envisagent de créer leur propre entreprise. C’est la motivation, l’audace et le sens de l’innovation qui poussent ces jeunes à se lancer dans l’auto-entreprenariat. Les fonds d’investissement importent peu en fin de compte. Beaucoup de geeks ont commencé par travailler dans un petit local, comme un garage. Ils ont élargi leur activité en fonction des ventes qu’ils ont réalisées. Se tenant toujours loin des médias, les geeks ont rassemblé leur fortune en toute discrétion.

Pour trouver les fonds d’investissement nécessaires pour lancer une affaire, une personne à deux choix. Soit elle se trouve un associé ou investisseur, soir elle met de côté l’argent dont elle a besoin. Tout le monde est passé par là, excepté les personnes qui ont hérité d’un patrimoine important. En France, le capital nécessaire pour pouvoir monter une entreprise est de 30.000 euros.

Quelques exemples des geeks qui ont fait fortune

Ils sont loin de connaître l’étonnant succès du créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, mais ils ont déjà un compte en banque bien rempli. Parmi ces geeks qui ont fait fortune, on note plusieurs Français. Les plus célèbres sont Simon Istolainen, le fondateur de PeopleForCinema, Daniel Marhely, le fondateur de Deezer, Boris Saragaglia, le créateur de Spartoo ou Frédéric Montagnon le créateur d’Overblog.

Les geeks millionnaires sont tous passés par des chemins différents, si les uns sont diplômés, les autres ne le sont pas. On peut citer l’exemple de Daniel Marhely qui a arrêté l’école à 16 ans. Il a ensuite renforcé ses connaissances en internet en restant devant son poste chez lui. Ce jeune homme de 26 ans a connu de nombreux échecs qu’il s’est toujours empressé de surpasser avec entrain.

On peut également citer l’exemple de Sean Belnick, le fondateur de BizChair.com. Il a commencé à vendre des chaises de bureau sur ce fameux site internet depuis qu’il a 14 ans. Vous êtes dans l’erreur si vous pensez que ce geek a galéré pour faire décoller son affaire. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il a effectué un chiffre d’affaires de 48 millions de dollars rien qu’en 2010. Il a ensuite élargi son activité en vendant des bureaux d’écolier, des sofas dans les salles d’attente et des fauteuils. À 24 ans à peine, il est PDG de son entreprise.

D’autres jeunes geeks ont connu un succès incroyable grâce au web. On peut citer l’exemple de Christian Owens, un Britannique actuellement de 17 ans et qui est entré dans la cour des millionnaires en 2010. Il a créé à 14 ans un site de packings d’applications appelé Mac Bundle Box. Cette plateforme lui a permis de toucher 700 000 Livres sterling. Il a ensuite créé Branchr, mais ce dernier n’a pas eu le même succès. Néanmoins, il a tout le temps pour se rattraper et pour créer un nouveau projet, puisqu’il n’a que 17 ans…

et vous alors…

Communiquer mais en fonction de quoi ?

Croire que les clients vont tomber dans notre escarcelle sans que l’on ait fait un geste relève d’un optimisme dangereux ! Aujourd’hui ce n’est plus un secret pour personne : pour qu’une entreprise fonctionne elle doit communiquer. Image de marque, notoriété, buzz… tout est bon pour se faire remarquer et apprécier auprès de sa cible. Cependant les dépenses de communication sont souvent difficiles à quantifier et à justifier. Alors comment fixer votre budget de communication ? Petit tour d’horizon…

Le budget de communication d’une entreprise prend en compte l’ensemble des moyens financiers qui contribuent à la mise en œuvre des actions envisagées. Il est attribué, annuel, limitatif et validé par la hiérarchie.

A partir de quelle base fixer son budget de communication ? Plusieurs solutions s’offrent à vous.

1) En fonction de l’historique

Pour fixer un budget de communication une entreprise peut choisir un fonctionnement administratif qui consiste à établir le budget de communication en fonction de l’historique de la société. Attention à l’absence d’originalité !

Avantages :
• Facile à élaborer
• Prend peu de temps

Inconvénients :
• Ne tient pas compte de la stratégie de l’entreprise
• Tendance à l’inflation
• Peu impliquant pour la société

2) En fonction du Chiffre d’Affaires de l’entreprise

Cette technique permet d’utiliser un pourcentage du chiffre d’affaires de la société pour les actions de communication à venir. Pour les PME cela représente environ 1%, pour les grosses entreprises 2 à 3%. Mais certains secteurs comme celui du parfum, ou des lessives consacrent plus de 10% de leur chiffre d’affaires. Le budget ouvre des portes mais la créativité en est sa source !

Avantages :
• Facile à élaborer
• Prend peu de temps
• Et permet de suivre les résultats de l’entreprise

Inconvénients :
• Limitatif
• En cas de crise financière de l’entreprise, le budget de communication peut être supprimé
• Laisse peu de place à la stratégie de l’entreprise

3) En fonction des concurrents

On peut aussi choisir d’élaborer le budget de communication en regardant le budget de ses concurrents directs. Regardez ce que les autres font peut inspirer mais chaque société à sa réalité propre !

Avantages :
• Pour les startups cela permet de partir d’une base concrète
• Cette méthode offre une certaine cohérence

Inconvénients :
• Difficulté pour obtenir les budgets de communication des concurrents
• Ne prend pas en compte le passé, et la réalité de la société

4) En fonction des objectifs de communication de l’entreprise

Cette technique consiste à élaborer un plan de communication, en fonction des objectifs de l’entreprise. Elle permet de justifier en amont le budget souhaité.

Avantages :
• Réflexion stratégique sur les priorités de l’entreprise
• Permet une crédibilité
• Implique toute l’entreprise dans les démarches de communication

Inconvénients :
• Demande beaucoup de temps
• Projet lourd à élaborer pour une seule personne

A vous de choisir !

Et quel que soit votre choix, il est conseillé d’intégrer dans votre budget de communication des « post-test » qui vous permettront d’évaluer a posteriori, chacune de vos actions de communication. Communiquer c’est avoir en tête ces quatre points pour utilise la force de chacun d’entre eux à bon escient.