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Comment évaluer l’impact de l’intelligence artificielle sur votre secteur ?

L’intelligence artificielle (IA) émerge comme une évidence malgré les résistances. Elle redéfinit la manière dont nos secteurs d’activité évoluent. Dans cette ère de mutation accélérée, comment anticiper et évaluer l’influence de l’intelligence artificielle sur votre secteur particulier ? Voyons ensemble les changements profonds que l’IA peut engendrer et comment les entreprises peuvent naviguer avec assurance.

Exploration approfondie des possibilités de l’IA 

La première étape essentielle consiste à plonger dans les possibilités spécifiques que l’IA peut offrir à votre secteur. Qu’il s’agisse de la santé, de la finance, de la fabrication, ou d’autres domaines, les applications de l’IA sont vastes et diversifiées. L’identification des zones où l’automatisation, l’analyse prédictive, ou la personnalisation des services peuvent créer une valeur ajoutée est la clé de cette exploration initiale.

Analyse approfondie des tendances du marché et des initiatives concurrentielles

Surveiller attentivement les tendances du marché et les initiatives de vos concurrents peut fournir des indices inestimables sur l’influence de l’IA. Les entreprises visionnaires qui intègrent avec succès l’IA dans leur modèle opérationnel offrent des perspectives sur la direction que pourrait prendre votre secteur. Analyser ces initiatives concurrentielles peut aider à anticiper les changements à venir et à rester en avance sur la courbe.

Collaboration étroite avec des experts en IA

Les experts en intelligence artificielle sont des guides inestimables dans l’évaluation de son impact. Établir une collaboration étroite avec des spécialistes de l’IA permet de comprendre comment les technologies émergentes peuvent être adaptées de manière spécifique à votre secteur. Leurs perspectives pointues peuvent éclairer sur les opportunités uniques et les défis auxquels votre industrie pourrait être confrontée.

Évaluation méticuleuse des risques et des opportunités

Chaque révolution technologique apporte son lot de risques et d’opportunités. Évaluez attentivement les implications potentielles de l’IA sur votre secteur. Cela englobe des considérations éthiques, des changements de modèle économique, voire des ajustements réglementaires. Anticiper ces aspects permet de mieux naviguer dans le paysage changeant avec agilité.

Investissement dans la formation et l’adaptation des compétences humaines

L’introduction de l’IA peut remodeler les besoins en compétences au sein de votre secteur. Investir dans la formation et l’adaptation des compétences humaines est essentiel. Identifier les compétences qui resteront utiles, même avec l’automatisation croissante, est une stratégie préventive pour préparer votre main-d’œuvre à ces transformations.

Lancement de projets pilotes pour une évaluation concrète

Lancer des projets pilotes et des initiatives de petite envergure constitue une approche pragmatique pour évaluer l’impact de l’IA. Tester ces technologies dans des conditions réelles permet de mesurer les résultats tangibles. Cela permet d’ajuster les stratégies en conséquence, tout en minimisant les risques potentiels.

Engagement actif avec les parties prenantes

L’engagement actif avec les parties prenantes, qu’il s’agisse de clients, d’employés, ou de partenaires commerciaux, est essentiel. Recueillir des opinions, répondre aux préoccupations et communiquer de manière transparente sur la manière dont l’IA sera intégrée dans votre secteur renforce la confiance et facilite une transition plus fluide.

Développement d’une stratégie d’IA holistique

Fondée sur une évaluation approfondie des impacts potentiels, développez une stratégie d’IA holistique pour votre secteur. Cela devrait inclure des plans d’implémentation, des mesures de gestion des risques, et des mécanismes pour tirer pleinement parti des avantages que l’IA peut offrir.

Évaluer l’impact de l’intelligence artificielle sur votre secteur nécessite une approche proactive et de prendre du recul. Plutôt que de considérer l’IA comme une menace, percevez-la comme un partenaire stratégique potentiel qui peut stimuler l’efficacité, la créativité, et la croissance. 

La culture d’entreprise comme première valeur

La culture d’entreprise n’est pas une expression vide de sens inscrite dans les brochures de marketing et seulement pour faire bon effet. Au contraire, elle incarne les valeurs, les croyances et les comportements partagés au sein de l’organisation. Mais comment influence-t-elle la performance ?

La culture et les valeurs de l’entreprise

Une culture d’entreprise forte et alignée aux valeurs construit l’identité et la cohésion des employés. Elle définit d’ailleurs les normes de comportements et oriente les décisions quotidiennes. Les entreprises, qui parviennent à définir et à conserver une culture d’entreprise authentique et cohérente, s’appuient sur une base solide. Elle commence par les valeurs fondamentales que l’entreprise promeut. Ces valeurs sont un pilier et guident les actions de l’ensemble de l’organisation. Par exemple, une entreprise qui valorise l’innovation et la créativité encourage ses employés à prendre des risques calculés et à rechercher constamment de nouvelles idées.

Influence sur la motivation des employés

La culture de l’entreprise devrait motiver les employés à donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour l’entreprise, Il s’agit de valoriser, d’écouter et de respecter ses collaborateurs. Les effets boomerang se manifestent au travers d’une plus grande créativité, d’une productivité accrue et surtout d’une réduction importante du taux de rotation du personnel. Aussi, une entreprise qui a pour pivots de mettre au cœur de sa stratégie la formation, le développement personnel, et la reconnaissance développe un environnement favorable à l’excellence des employés. Lorsque les employés perçoivent que leur travail a du sens et qu’ils ont une influence dans les décisions et la croissance de l’entreprise, ils s’investissent davantage. En effet, ils développent un sentiment de responsabilité dans leur travail et s’engagent activement à atteindre les objectifs de l’entreprise.

Un lien étroit entre engagement et performance

L’engagement des employés est en lien étroit avec la performance globale de l’entreprise. Ainsi, selon le sondage « Les Français et les entreprises engagées », mené par OpinionWay pour « Les Echos » et Bpifrance, en juin 2023, 88 % des répondants estiment qu’une organisation peut être simultanément performante et engagée. Il faut dire que l’engagement se traduit par une meilleure qualité de service, une plus grande rétention des clients, une réduction de l’absentéisme, et une plus grande innovation.

Impact d’une culture d’entreprise sur la notoriété

La notoriété d’une entreprise est souvent façonnée par sa culture d’entreprise. Une culture axée sur l’éthique, la transparence ou encore la responsabilité sociale améliore la réputation de l’entreprise. Les entreprises perçues comme des entreprises citoyennes, responsables et engagées sont à même d’attirer de nouveaux clients, des investisseurs confiants et des partenaires solides. Une culture d’entreprise forte assoit la crédibilité de l’entreprise et sa réputation à long terme.

La culture comme bouclier des crises

Une culture d’entreprise éthique et responsable peut résister aux tempêtes et aux crises. Lorsqu’une entreprise se confronte à des défis, cette dernière aide à maintenir la confiance des parties prenantes. Les entreprises qui sont perçues comme transparentes et soucieuses de l’éthique sont mieux préparées à faire face à des situations difficiles. Elle préserve leur crédibilité grâce à la confiance déjà acquise mais aussi parce que les collaborateurs seront des soutiens indéfectibles.

4 conseils pour changer de stratégie économique

En affaires, l’adaptabilité est souvent la clé du succès. Si votre entreprise envisage de changer de stratégie économique, voici quatre conseils incontournables pour vous guider à travers cette transition cruciale.

1/ Diagnostiquez avant de pivoter

Avant d’entamer un virage stratégique, il est impératif de comprendre en profondeur la situation actuelle de votre entreprise. Établissez un diagnostic précis des indicateurs économiques en vigueur. Posez-vous des questions cruciales : Quels sont les résultats actuels de l’entreprise ? Quelles sont les attentes et les écarts entre les résultats attendus et réels ? Explorez les opportunités qui s’offrent à vous. Un examen minutieux jettera les bases d’une stratégie éclairée.

2/ Communiquez le changement

La communication transparente est une étape cruciale lors de tout changement stratégique. Assurez-vous que votre équipe comprend pleinement la vision du projet. Expliquez les raisons derrière le changement, les avantages attendus et les rôles spécifiques que chacun jouera dans la mise en œuvre. Une communication ouverte et régulière renforce la confiance et l’engagement, des éléments essentiels pour une transition réussie.

3/ Devenez le pilote de la transition 

Lorsque vous changez de cap économique, endossez le rôle de pilote. Impulsez la mise en œuvre en impliquant activement tous les acteurs de l’entreprise. La gestion efficace de la transition requiert un leadership fort. Encouragez la collaboration, motivez votre équipe et répondez aux préoccupations tout au long du processus. En devenant le fer de lance du changement, vous créez un environnement propice à une transition fluide et réussie.

4/ Renforcez la qualité de vos services

Un changement de stratégie économique peut nécessiter une adaptation des compétences de votre équipe. Investissez dans des formations pour aligner les compétences des collaborateurs sur les besoins émergents. Renforcez la qualité des services en développant les compétences nécessaires pour soutenir la nouvelle direction de l’entreprise. Un personnel bien formé contribue directement à la réussite de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie.

En conclusion, la flexibilité et la préparation sont les piliers d’un changement de cap économique réussi. En suivant ces conseils, vous pouvez non seulement naviguer avec succès à travers les défis, mais également positionner votre entreprise pour prospérer dans un paysage économique en constante évolution.

La gestion des pensées automatiques négatives 

Les pensées négatives peuvent parfois s’immiscer et nous assaillir. Elles affectent notre bien-être et notre efficacité. La gestion des pensées est essentielle pour cultiver un environnement mental positif et constructif. Découvrons comment identifier, comprendre et transformer ces pensées sombres en une manière de penser propice à la réussite.

Le pouvoir des pensées automatiques

Les pensées automatiques sont ces pensées qui surgissent spontanément, souvent en réaction à des situations particulières. Cela peut être la réaction à une critique, une erreur perçue ou même une simple contrariété. Ces pensées peuvent influencer notre humeur, nos actions et, ultimement, notre succès au travail.

Étape 1 : identifiez les pensées automatiques négatives 

Le premier pas vers la gestion des pensées automatiques négatives est la prise de conscience. Prenez le temps de réfléchir sur vos pensées lorsque vous faites face à des défis ou des moments de stress. Identifiez les schémas récurrents de pensées négatives qui pourraient vous freiner.

Étape 2 : analysez et comprenez-les 

Une fois identifiées, analysez ces pensées. Demandez-vous si elles sont basées sur des faits concrets ou si elles sont le produit d’une interprétation négative. Comprenez les émotions qui les sous-tendent et explorez si elles sont proportionnées à la situation.

Étape 3 : remplacez par des pensées positives et réalistes

Le pouvoir de transformation réside dans la capacité à substituer les pensées automatiques négatives par des alternatives positives et réalistes. Par exemple, transformez « je suis incapable de gérer cela » en « je peux apprendre à résoudre ce défi en demandant de l’aide et en me formant. »

Les astuces pour la transformation positive

1/ Pratique de la pleine conscience : intégrez des techniques de pleine conscience pour vous aider à rester conscient de vos pensées et à les examiner sans les laisser automatiquement dicter votre réaction.

2/ Journal de gratitude : commencez ou terminez votre journée en écrivant quelques éléments pour lesquels vous êtes reconnaissant. Cela peut créer un état d’esprit positif qui influence vos pensées automatiques.

3/ Développement personnel : investissez dans des livres, des podcasts ou des séminaires axés sur le développement personnel. Cela peut vous fournir des outils et des perspectives pour transformer vos pensées.

4/ Environnement positif : entourez-vous de collègues positifs et encourageants. L’énergie positive peut influencer vos pensées et créer un environnement propice à la croissance.

L’impact sur la performance professionnelle

La gestion des pensées automatiques négatives n’est pas seulement bénéfique pour le bien-être mental, elle a également un impact sur la performance professionnelle. Un mindset positif favorise la résilience face aux défis, la créativité, et la capacité à prendre des risques calculés.

10 Astuces et conseils supplémentaires :

Affirmations positives :

Créez une liste d’affirmations positives et répétez-les régulièrement. Ces déclarations peuvent agir comme des rappels positifs et contrer les pensées automatiques négatives.

Tableau de visualisation :

Créez un tableau où vous pouvez visualiser vos objectifs et aspirations. Cela peut servir de rappel visuel quotidien de vos motivations, aidant à maintenir un état d’esprit positif.

Coaching en développement personnel :

Engagez-vous dans des séances de coaching en développement personnel. Un coach peut vous aider à identifier et à transformer les pensées négatives, en fournissant des conseils personnalisés et des stratégies.

Applications de méditation :

Utilisez des applications de méditation guidée ou de pleine conscience. Ces outils peuvent vous aider à développer la conscience de vos pensées et à vous concentrer sur le moment présent.

Pause réflexive :

Prenez régulièrement des pauses courtes pour une réflexion rapide. Identifiez les pensées automatiques négatives et prenez le temps de les réévaluer à la lumière de perspectives plus positives.

Écriture thérapeutique :

Tenez un journal où vous écrivez vos pensées et sentiments. Cela peut être une façon thérapeutique de clarifier vos pensées, de les examiner et de trouver des alternatives positives.

Programmation Neuro-Linguistique (PNL) :

La PNL propose des techniques pour changer les schémas de pensée. En apprenant et en appliquant ces techniques, vous pouvez influencer vos pensées de manière positive.

Éviter la catastrophisation :

Si une pensée négative commence à tourner dans votre esprit, évitez de la dramatiser. Remettez-la en perspective en évaluant objectivement la situation et en considérant des solutions.

Pratique de la reconnaissance :

Chaque jour, identifiez au moins une chose positive dans votre vie professionnelle. Cela peut contribuer à cultiver une mentalité positive même dans des contextes difficiles.

Retour sur les réussites :

Revivez vos réussites passées. Se rappeler des moments où vous avez surmonté des obstacles peut renforcer la confiance en vos capacités et contrer les pensées négatives d’auto-doute.

Top 10 des ressources en ligne gratuites pour les entrepreneurs

Le chemin vers le succès est pavé d’opportunités à saisir et de défis à surmonter. Cependant, naviguer dans ce paysage dynamique nécessite une boîte à outils bien garnie. Heureusement, l’ère digitale nous offre une pléthore de ressources en ligne, chacune constituant une pépite d’or virtuelle pour les entrepreneurs. Voici les 10 ressources gratuites qui peuvent faire la différence pour les créateurs d’entreprise.

1/ Google My Business : la carte de visite virtuelle

Développée par le géant des moteurs de recherche, Google My Business est bien plus qu’une simple inscription. En créant votre fiche d’entreprise, vous jetez les bases d’une visibilité locale accrue. Vous ouvrez ainsi les portes de nouvelles opportunités et clientèles. Vous pouvez profiter des avis de vos clients qui en attireront d’autres à condition de les satisfaire alors pourquoi s’en priver ?

2/ HubSpot Academy : l’académie de l’excellence entrepreneuriale

Les cours gratuits de l’HubSpot Academy offrent une plongée en profondeur dans les arcanes du marketing, des ventes et du service client. Accessibles à tous les niveaux, ces cours sont un compagnon de route idéal pour affûter ses compétences. Ils vous permettent de rester à la pointe des tendances du marché.

3/ Canva : votre atelier de design virtuel

Pour les entrepreneurs désireux de créer des visuels accrocheurs sans l’expertise d’un graphiste, Canva est l’allié parfait. Des modèles de logos aux présentations marketing, cette plateforme intuitive offre une palette de possibilités créatives.

4/ SCORE : le mentorat virtuel

En tant que partenaire de la Small Business Administration aux États-Unis, SCORE offre un mentorat virtuel sous la forme de webinaires, de conseils pratiques et de modèles de plan d’affaires. Une boussole précieuse pour guider les entrepreneurs dans leur périple.

5/ TED (Talks – Entrepreneuriat) : l’inspiration en quelques clics

Les TED Talks consacrées à l’entrepreneuriat sont une source inépuisable d’inspiration. Des entrepreneurs chevronnés partagent leurs histoires, leurs défis et leurs triomphes, offrant ainsi des perspectives uniques sur le monde de l’entreprise.

6/ MailChimp : l’art de la communication digitale

La création et la gestion de campagnes marketing par e-mail sont très efficaces à condition de bien les faire. MailChimp propose une version gratuite, permettant aux entrepreneurs de démarrer leur liste de diffusion sans investissement initial.

7/ Medium : la toile des idées entrepreneuriales

Medium offre une plateforme de publication où les entrepreneurs peuvent partager expériences et conseils avec une communauté mondiale. Lire des articles pertinents peut apporter des connaissances pratiques et des perspectives enrichissantes.

8/ Khan Academy : l’école virtuelle de l’entrepreneurat

Bien connue pour son engagement éducatif, Khan Academy propose des cours gratuits couvrant un éventail de sujets, de la finance à la programmation. Une opportunité d’acquérir de nouvelles compétences pour propulser votre entreprise.

9/ WordPress : la scène virtuelle pour les entrepreneurs

La création d’un site web professionnel est impérative dans le monde numérique actuel. WordPress offre une plateforme gratuite, souple et conviviale pour établir et gérer votre présence en ligne sans maîtriser les subtilités techniques.

10/ Small Business Trends : l’oreille sur le pouls du marché

Pour rester informé des dernières tendances dans le monde des petites entreprises, Small Business Trends est votre source incontournable. Des articles informatifs et des analyses approfondies vous aident à prendre des décisions éclairées dans un environnement commercial en constante évolution.

En explorant ces trésors virtuels, les entrepreneurs peuvent renforcer leurs compétences, élargir leur réseau et propulser leur entreprise vers de nouveaux horizons. Dans une ère où l’information est le nerf de la guerre, ces ressources en ligne gratuites se posent comme des alliées de choix pour ouvrir la voie du succès.

Souplesse et économie sont-ils les seuls avantages de la location de bureaux partagés ?

La location de bureaux partagés est une solution de plus en plus prisée par les entreprises. La raison est avant tout d’ordre économique, mais ce n’est pas la seule. Quels sont les autres avantages – mais aussi les principaux désavantages – pour une entreprise de partager ses bureaux avec d’autres sociétés en 2015 ?

La location de bureaux, une nécessité pour une majorité d’entreprises

Vaut-il mieux être propriétaire ou locataire de ses bureaux de travail ? C’est une question qui ne se pose pas pour une large majorité de nos grandes entreprises. Bien souvent, elles se retrouvent avec des biens immobiliers hérités, localisés dans le centre des grandes villes prenant de la valeur et de la plus-value avec les années. Mais pour les petites entreprises et notamment toutes celles qui commencent une activité professionnelle, investir dans des biens immobiliers n’est sûrement pas l’objectif numéro un, loin de là, pour des raisons de trésorerie évidentes. Aussi, la solution de louer des bureaux dans des centres d’affaires conçus et parfaitement aménagés est fortement recommandée. Lorsque le nombre de bureaux à disposer est faible, la location peut être partagée avec d’autres entreprises.

Les avantages de la location de bureaux partagés

Le premier avantage est bien évidemment d’ordre économique. Bien souvent situés dans des centres d’affaires, les bureaux de travail sont de véritables lieux professionnels fonctionnels et parfaitement équipés en mobilier et en réseaux informatiques. Aussi, avoir la possibilité de choisir quasiment au mètre carré la surface de bureaux à disposer est un véritable atout d’un simple point de vue comptable. Quitte même à augmenter le nombre de bureaux (ou à le diminuer) selon le développement ultérieur et la situation financière de l’entreprise. La location de bureaux partagés est donc intéressante d’un point de vue flexibilité pour une petite entreprise. 

Mais l’autre énorme avantage de la location de bureaux partagés est incontestablement la possibilité de mutualiser certains services. On pensera à la réception et l’accueil, aux moyens de sécurité ou à l’entretien des bureaux et des espaces verts. C’est aussi le meilleur moyen de partager une salle de réunion lorsque son utilisation n’est qu’épisodique. D’autres services comme la photocopieuse, l’imprimante laser ou le fax peuvent également être mis en commun. Enfin, faire jouer les synergies entre entreprises colocataires peut s’avérer être un excellent moyen de développement des business respectifs de chacune.

Les inconvénients de la location de bureaux partagés

Pour des raisons liées essentiellement au type d’activités (comme par exemple la sécurité, les secteurs sensibles liés à la défense et au nucléaire ou les activités tout simplement incompatibles entre elles), certaines entreprises ne pourront pas s’engager dans la location de bureaux partagés avec n’importe quelles autres sociétés. Le suivi du règlement interne (unique) peut également dans certains cas poser problème à certaines entreprises. Ce sont les deux causes principales qui pourraient interdire une entreprise de prétendre à la location de bureaux partagés. Celle-ci reste, et de loin, la meilleure solution pour les TPE/TPI/PMI/PME. Ceci, pas seulement pour des raisons liées à la souplesse et à l’économie…

Le top 10 des signaux d’alarme que vous travaillez trop (et qu’il est temps de ralentir)

Vous jonglez constamment entre les e-mails, les réunions et les tâches interminables ? Mais que se passe-t-il lorsque la ligne entre le travail et la vie personnelle devient floue, et que même votre café a besoin d’une pause-café ? C’est le moment où les signaux d’alarme devraient sonner – et non, ce n’est pas le son de votre dernier e-mail urgent. Voici le Top 10 des signes que vous avez peut-être dépassé la limite du travail acharné et que le temps est venu de ralentir.

1/ Votre café est tellement fort que même les cuillères tremblent de peur

Si votre café est plus fort que la conviction de vos résolutions du Nouvel An, vous pourriez être sur la voie rapide vers un abonnement chez les torréfacteurs anonymes. Si vos collègues se cachent chaque fois que vous faites un expresso, c’est peut-être un signe subtil qu’il est temps de reconsidérer votre relation avec la caféine.

2/ Votre bureau ressemble à un champ de bataille post-apocalyptique

Si votre bureau ressemble à une zone de quarantaine après une invasion de post-it et de documents, vous avez peut-être dépassé le stade de l’organisation et atteint le niveau « scientifique fou ». L’archivage virtuel ne devrait pas se sentir comme la recherche d’une aiguille dans une botte de foin.

3/ Vous réservez votre sourire pour les selfies

Si votre sourire est devenu un acteur de soutien dans votre vie professionnelle, apparaissant uniquement lors des selfies du week-end, il est temps de le sortir pour une représentation principale au travail. Un sourire au travail est comme une bouffée d’air frais dans une salle de réunion pleine de tableaux Excel.

4/ Vous avez épuisé la corbeille de « bons plans pour plus tard »

Si votre corbeille à idées déborde de projets géniaux que vous n’avez jamais eu le temps de concrétiser, peut-être est-il temps d’accepter que votre rêve d’ouvrir une pizzeria hawaïenne dans l’Arctique est peut-être un peu trop ambitieux.

5/ Vous discutez avec Siri comme s’il était votre thérapeute virtuel

Si vos conversations les plus intimes sont avec votre assistant virtuel plutôt qu’avec de vraies personnes, vous pourriez être en train de glisser doucement dans la dimension de la solitude numérique. Siri ne peut pas remplacer un véritable échange humain, surtout quand il s’agit de décider où déjeuner.

6/ Vous faites du multitâche tellement bien que même vos rêves sont surchargés

Si vos rêves ressemblent à une chorégraphie de tâches à accomplir, avec des alarmes qui sonnent et des e-mails flottant dans l’air, il est peut-être temps de réaliser que même votre subconscient a besoin d’une pause. Le multitâche a ses limites, même dans le royaume des rêves.

7/ Votre playlist de travail est une série ininterrompue de balades mélancoliques

Si votre playlist de travail ressemble à une bande-son de film dramatique, vous pourriez inadvertamment avoir transformé votre bureau en une scène de mélodrame. Il est peut-être temps d’ajouter une touche de jazz ou de pop pour réveiller l’atmosphère et peut-être même organiser un « vendredi danse » occasionnel.

8/ Votre lampe de bureau est devenue votre étoile polaire

Si votre lampe de bureau est la seule source de lumière que vous voyez pendant des jours, vous pourriez être sur le point de devenir un expert en ergonomie mais un novice en ce qui concerne la lumière naturelle. Quitter la clarté artificielle et se plonger dans la lumière du jour peut être une révélation.

9/ Votre boîte de réception est un labyrinthe sans fin

Si votre boîte de réception ressemble à un labyrinthe sans issue, avec des e-mails se transformant en Minotaure, il est temps de déposer le fil d’Ariane du tri numérique. Un nettoyage de printemps virtuel pourrait faire des merveilles pour votre productivité et votre santé mentale.

10/ Vous planifiez vos vacances à la retraite

Si vos plans de vacances les plus concrets sont situés à l’horizon lointain de votre retraite, peut-être est-il temps de reconsidérer votre équation entre le travail et le temps personnel. Les vacances ne devraient pas être une odyssée mythique, mais plutôt un rendez-vous régulier sur votre calendrier.

Si ces signaux d’alarme vous semblent familiers, il est peut-être temps de lever le pied ! Le travail acharné est certes admirable, mais vous avez besoin de moments de répit. Alors, faites une pause, respirez profondément, et rappelez-vous que le vrai succès réside dans un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle.

Prêt immobilier : pouvez-vous choisir votre assureur ?

Lorsque vous souscrivez un prêt immobilier, vous devez prendre des décisions connexes, dont le choix de l’assureur. Ce dernier peut en effet avoir des répercussions significatives sur le coût de l’assurance, les conditions de couverture et même la flexibilité en cas de modifications ultérieures du contrat. Lorsque vous choisissez un bon produit d’assurance, vous pouvez réaliser de nettes économies sur votre investissement. Vous êtes sur le point de faire un prêt immobilier ? Nous vous donnons des informations importantes sur le choix de votre assureur afin de vous permettre d’optimiser financièrement l’achat de votre bien immobilier.

À quoi sert l’assurance emprunteur dans le cadre d’un prêt immobilier ?

La souscription de l’assurance emprunteur n’est pas une obligation légale, mais elle peut être exigée par votre organisme préteur lorsque vous demandez un prêt immobilier. Lorsque la banque vous prête de l’argent, elle prend le risque de ne pas recouvrer ses fonds suite à une invalidité qui vous empêcherait de travailler ou un décès. Elle demande donc cette assurance emprunteur pour se prémunir et garantir la solvabilité de son prêt.

L’assurance emprunteur ne protège pas uniquement l’organisme prêteur, mais également l’assuré. Elle vous permet de vous prémunir contre le risque de ne pas pouvoir rembourser les échéances de votre prêt. Ainsi, en cas d’aléas de la vie, votre assureur prendra le relais pour rembourser le capital et/ou les intérêts restants. C’est également une formule idéale pour protéger vos proches en évitant la saisie de vos biens pour honorer la dette. Une assurance emprunteur est ainsi un excellent outil de la protection de la cellule familiale. Elle vous donne la certitude de léguer à vos enfants ou à votre conjoint un actif immobilier net de remboursement de crédit en cas de coup dur de la vie.

L’assurance emprunteur couvre de nombreux risques de la vie. Les garanties obligatoires de ce type de contrat sont le décès et la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA). Elles sont soumises à certaines conditions liées à l’âge qui peuvent varier d’un établissement prêteur à un autre. Les garanties invalidité (totale ou partielle) et incapacité de travail peuvent également être incluses dans le contrat d’assurance emprunteur. Si vous êtes un salarié avec un contrat à durée indéterminée, vous pouvez également choisir la garantie perte d’emploi. Elle est facultative et vous protège en cas de perte involontaire d’emploi causé par un licenciement hors de la période d’essai.

Pouvez-vous choisir vous-même votre assurance emprunteur ?

Avant, les institutions financières imposaient leur propre assurance emprunteur ou celle de l’un de leurs partenaires dans le cadre d’un prêt immobilier. Aujourd’hui, la législation offre une grande flexibilité. Il est désormais possible, voire recommandé de choisir soi-même son assurance emprunteur. Vous pouvez donc vous adresser à l’assureur de votre choix pour couvrir votre prêt immobilier.

Avec cette possibilité de choix, les emprunteurs peuvent comparer les différentes offres disponibles sur le marché pour sélectionner une assurance qui correspond le mieux à leurs besoins. Cela vous permet de personnaliser les options selon vos besoins et d’obtenir une formule plus avantageuse financièrement. Vous pouvez ainsi choisir le coût de la prime, les garanties offertes, les exclusions et les modalités de modifications en cas de changement de votre situation personnelle.

L’établissement prêteur ne peut pas revoir les conditions du prêt immobilier qu’il vous a accordé ou proposé lorsque vous choisissez un contrat d’assurance emprunteur externe. Vous devez cependant vous assurer que l’assurance choisie répond aux critères requis par la banque prêteuse pour éviter les éventuelles complications lors de l’acceptation du prêt. Il est généralement nécessaire de fournir à la banque des garanties équivalentes à celles de l’assurance qu’elle propose.

Comment payer moins cher votre assurance emprunteur ?

Pour optimiser votre investissement, vous devez chercher à réduire le coût de votre assurance emprunteur lorsque vous contractez un prêt immobilier. La première astuce pour y arriver consiste à comparer méticuleusement les offres du marché. N’acceptez pas automatiquement l’assurance proposée par votre banque prêteuse. Cherchez des alternatives qui proposent des solutions plus économiques, mais avec la même qualité de couverture. Il existe de nombreux assureurs. Demandez donc des devis auprès de différents organismes et choisissez une police sur mesure qui est adaptée à vos besoins.

La négociation est également une solution optimale pour payer moins cher votre assurance emprunteur. Les compagnies d’assurance peuvent en effet personnaliser les tarifs en fonction de certains critères. Par exemple, les emprunteurs ayant un profil de risque plus favorable peuvent négocier des taux plus avantageux. N’hésitez donc pas à demander des ajustements ou des réductions. Vous pouvez également profiter de la loi Lemoine. Cette dernière met en place 3 dispositifs intéressants pour réduire le prix de votre assurance emprunteur :

  • l’extension du droit à l’oubli,
  • la résiliation du contrat à tout moment,
  • la fin de la sélection médicale sous condition.

Le premier dispositif permet aux personnes guéries d’une hépatite C ou d’un cancer depuis 5 ans au moins de ne pas déclarer ladite maladie dans le questionnaire de santé. Le deuxième dispositif de la loi Lemoine permet aux nouveaux emprunteurs de résilier leur contrat en cours à n’importe quel moment sans attendre la date d’anniversaire pour le remplacer par une offre à couverture similaire et moins chère. Lorsque vous sollicitez un prêt de moins de 200 000 euros remboursé avec votre 60e anniversaire, le troisième dispositif vous autorise à ne pas remplir le questionnaire de santé.

La solution de renégocier votre assurance : comment ça marche ?

Il est possible de renégocier votre assurance avec votre banque. Pour cela, vous devez trouver une formule plus avantageuse et transmettre les conditions générales du nouveau contrat à votre banque pour validation. Vous aurez une réponse dans un délai de 10 jours (le seul motif de refus est la non-équivalence des garanties). Le nouveau contrat peut être signé après confirmation de la banque. Vous pouvez enfin résilier votre ancien contrat en envoyant par courrier avec accusé de réception une demande de résiliation à l’établissement prêteur.

Avant de résilier votre ancienne assurance, nous vous conseillons de toujours attendre l’acceptation formelle de la banque pour éviter une rupture de couverture. Dans cette situation, le prêteur peut exiger que vous remboursiez immédiatement l’intégralité du capital dû restant avec les intérêts.

Vous avez également la possibilité de trouver un établissement tiers pour faire racheter votre crédit afin de profiter de conditions plus avantageuses. En dehors du gain sur les intérêts, vous devez prendre en compte le coût de l’opération comme les frais de transferts de garanties et de dossier et les indemnités de remboursement anticipé. Vous devez également considérer l’écart de taux, la durée de remboursement restant et le capital restant dû.

Comment évaluer la réputation en ligne de votre entreprise et y réagir ?

Chaque clic peut façonner la perception de votre entreprise. La gestion de la réputation en ligne est devenue un art délicat qu’il vous faut maîtriser. Évaluer et réagir de manière stratégique ne se limite pas à une simple surveillance, mais nécessite une compréhension profonde des multiples facettes qui composent le paysage complexe de la réputation en ligne. Penchons-nous sur ces intrications et explorons comment les entreprises peuvent non seulement survivre, mais prospérer au sein de cet environnement.

La danse complexes des médias sociaux

Les médias sociaux, les agoras numériques modernes, sont le point de départ incontournable. L’observation active des discussions sur des plates-formes telles que Facebook, X (Ex-Twitter), Instagram ou encore TiK Tok offre une fenêtre sur les préoccupations, les éloges, et les attentes des clients. Cependant, la gestion de la réputation ne se limite pas à la simple surveillance. Elle s’étend, en effet, à une participation éclairée, répondant aux commentaires avec un mélange d’efficacité et d’authenticité. Pas facile ! 

Les avis en ligne…

Les plateformes d’avis en ligne, telles que Yelp, Google Reviews, ou Trustpilot, ne sont pas seulement des tableaux de bord pour les clients. Elles servent également de miroir reflétant l’image perçue de votre entreprise. Analyser les retours, qu’ils soient élogieux ou critiques, offre une opportunité unique d’ajuster les voiles de votre entreprise en fonction des vents changeants de l’opinion publique.

… Et ceux des employés

Les sites de notation d’entreprises, tels que Glassdoor, ne doivent pas être négligés. Les avis d’employés peuvent influencer non seulement les candidats potentiels, mais aussi les clients. Une équipe heureuse transmet une énergie positive qui se traduit souvent dans les interactions avec les clients. Prendre en compte ces perspectives internes permet de bâtir une réputation solide de l’intérieur vers l’extérieur.

Les contours des médias en ligne

Les médias en ligne, avec leurs articles et critiques, peuvent être des alliés ou des adversaires. Surveiller les mentions dans les médias traditionnels et en ligne donne une vision holistique de la perception publique. Savoir comment réagir à une couverture médiatique peut faire la différence entre un problème mineur et une crise de réputation.

La navigation à travers les moteurs de recherche

Maîtriser les résultats des moteurs de recherche est un art subtil. Les consommateurs d’aujourd’hui font confiance aux premiers résultats affichés. S’assurer que les contenus positifs sont bien en évidence, tout en abordant les aspects négatifs de manière constructive, peut influencer grandement la première impression des clients potentiels.

Stratégies de réaction : l’art de la conduite en eaux agitées

Réagir à des commentaires, qu’ils soient élogieux ou critiques, nécessite une approche délicate. La rapidité est essentielle, mais la transparence et l’empathie sont tout aussi importantes. Reconnaître les erreurs, le cas échéant, et démontrer un engagement envers l’amélioration continue, construit une confiance à long terme.

Créer une symphonie positive en ligne

Au-delà de la réactivité, l’entreprise peut orchestrer une symphonie positive en ligne. Encourager les retours constructifs, partager des réussites, et créer des contenus positifs contribuent à un équilibre positif dans la perception générale.

La gestion de la réputation en ligne est un défi continu. Elle nécessite une compréhension subtile des nuances numériques et une approche réfléchie. L’évaluation va au-delà de la simple surveillance pour impliquer une réelle compréhension des opinions et des sentiments. A vous de vous forger une réputation numérique robuste qui résiste aux marées.

La Maison Convertible : un succès familial

Interview de Réuel Mizrah qui a rejoint l’entreprise familiale et la direction depuis une dizaine d’années. Il nous confie son analyse des raisons du succès et nous raconte le déroulement de l’intégration des membres de la famille dans le groupe.

Pouvez-vous me raconter ce qui s’est passé avant que vous arriviez à la direction de La Maison Convertible ?

La Maison Convertible, c’est une entreprise familiale française qui, depuis les années 1980, œuvre pour que les gens se sentent bien chez eux. Depuis la création, nous proposons des canapés et lits, design, confortables, qui permettent de gagner de la place. Nous sommes spécialistes du mobilier intelligent et plus précisément, nous sommes numéro 1 français du canapé convertible.
L’histoire débute donc en 1980 avec deux familles qui décident de s’unir. A l’origine, tout part d’un dépôt-vente. Un dépôt-vente, c’est un magasin où les gens viennent et déposent des produits d’occasion. Mon père établit rapidement le constat que les canapés convertibles rencontrent un fort engouement. Cela semble logique puisque le mètre carré coûte alors de plus en plus cher à Paris. En peu de temps, il a l’idée d’ouvrir le premier magasin La Maison Convertible dédié aux canapés-lits à Paris, dans le 19ème arrondissement. C’est pourquoi nous avons un ADN assez parisien, même si aujourd’hui, nous nous développons dans toute la France.

Quand est-ce que vous êtes arrivé à la direction ?

Moi, j’arrive bien après. La seconde génération dont je fais partie arrive dans les années 2010. Nous sommes quatre cousins à avoir rejoint la société, l’un d’entre nous vers 2005, moi, en 2012. En réalité, nous sommes arrivés, à différentes années, parce que nous avons huit ans d’écart entre le plus jeune et le plus âgé de la nouvelle génération. Nous sommes entrés selon le calendrier des fins d’année d’études ou d’expériences professionnelles. En résumé, nous avons tous rejoint l’entreprise sur huit ans. Pour la seconde génération, nous sommes ainsi quatre directeurs généraux et nous formons une codirection. Cependant, la société est dirigée par mon père qui est toujours PDG.

Qu’est-ce qui s’est passé avant votre arrivée ?

Ce qui s’est passé en l’espace de 40 ans peut se résumer par l’ouverture successive de magasins. Nous avons eu beaucoup de chance parce que nous nous sommes rendu compte du potentiel du marché. Il y a eu beaucoup de facteurs qui ont contribué à notre expansion, c’est-à-dire l’augmentation du prix du mètre carré, mais aussi le fait que les gens ont de plus en plus de plaisir à être bien chez eux. Vous avez des tendances comme le « feng shui » ou le « bien-être chez soi », qui se sont accélérées d’ailleurs pendant la Covid, ou encore le travail indépendant qui a favorisé notre essor. Bref, de nombreux facteurs qui a fait que l’intérieur des gens a été révolutionné et que les gens veulent du confort et des produits multifonctionnels. C’est notre métier, cela tombe bien !

Comment vous êtes-vous répartis les rôles ?

Les rôles se sont répartis en fonction des compétences, des besoins de l’entreprise et de nos appétences. Assez naturellement, moi, par exemple, j’ai repris toute la partie marketing et finance parce que j’ai suivi des études de mathématiques appliquées à la finance. Cela me semblait logique. De plus, je suis très intéressé par le digital donc je me suis vite retrouvé dans ce pôle. Deux de mes cousins, eux, avaient vraiment une sensibilité produit sur : « qu’est-ce qu’un beau canapé ? Qu’est-ce qu’un beau produit ? Qu’est-ce qu’un vrai confort ? » Donc, eux se sont consacrés d’emblée aux achats.
Mon frère, lui, a une réelle aisance commerciale, ce qui fait qu’il est devenu rapidement directeur commercial et directeur du développement.
Nous avons de la chance parce que nous sommes très complémentaires. Tout a été dirigé par mon père qui reste le PDG, qui tranche s’il le faut et qui dresse les axes stratégiques importants.

Quel a été votre apport pour l’entreprise ?

Nous avons apporté beaucoup de fraîcheur et beaucoup d’ambition. Il est difficile de savoir ce que serait l’entreprise aujourd’hui sans nous, mais c’est vrai que depuis que nous sommes arrivés, nous nous sommes beaucoup développés en France. Nous avons ouvert un réseau de « corners », qui sont des espaces de shopping d’affiliés en France. Cela nous a permis d’avoir plus de 50 magasins. Depuis, nous avons démarré un vrai développement en propre avec aujourd’hui plus de 20 magasins et avec trois enseignes. Parce que nous avons également développé une enseigne cousine de La Maison Convertible qui s’appelle « Le lit » et qui est spécialisée dans la literie haut de gamme et accessible.

« Nous sommes passés depuis 2010, d’une PME familiale rentable et à taille humaine, qui était composée d’une trentaine de salariés, à aujourd’hui, une centaine. C’est passionnant, vraiment. »

Quels ont été les grands défis ces dernières années ?

Quand vous me posez la question, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est la Covid, évidemment, qui a été un sacré défi. Quand elle est arrivée, je pense que nous avons tous ressenti une espèce de « Qu’est-ce qui se passe ? Ouh là là ! ». Nous avons stoppé toutes les livraisons et nous avons eu peur. Nous avons eu peur de mettre la vie en danger de certaines personnes en les livrant. Au final, nous avons tous un petit peu naturellement paniqué.

Comment avez-vous réagi ?

Nous sommes précurseurs dans le monde du digital dans notre secteur qui est l’ameublement. Nous avons eu notre premier site Internet dans les années 2000, mais depuis, le site est devenu puissant. Il génère plus de 2,5 millions de visiteurs à l’année. Nous avons rapidement vendu des canapés en ligne et par téléphone, ce qui nous a permis d’être actifs malgré la crise sanitaire et de redémarrer sans perdre de temps le business.

Bien que tous les magasins soient fermés, nous avons ainsi pu réaliser du chiffre d’affaires et être en contact avec les clients par Internet et par téléphone. Aussi, la Covid, au final, a incité les gens à revisiter leur intérieur et cela nous a dynamisés. Cela nous a permis de nous remettre en question et d’accélérer encore plus sur le digital pendant cette période. Ainsi, nous avons fait +250 % sur la vente en ligne pendant cette période.

Depuis, les choses sont revenues à la normale ? Quels sont les changements avant ou après la Covid ?

Pendant la Covid, tous les magasins étaient fermés, tout le monde achetait en ligne. Logiquement, nous avons vu une normalisation avec une légère baisse de la vente en ligne. C’est normal puisqu’il y a eu une explosion qui était, elle, anormale. Le +250 % s’est rationalisé à +100 % mais cela reste en nette augmentation par rapport aux périodes antérieures.
Finalement, nous avons gardé une très belle croissance et cette année, nous sommes encore à plus de 60 % d’augmentation sur la vente en ligne. Ce que nous avons vu, c’est qu’il y avait un changement générationnel et qu’il y avait de plus en plus de gens qui étaient prêts à mettre 2 000, 3 000, 4 000 € en ligne pour acheter un canapé. C’est vrai que nous avons aussi la chance d’avoir une marque qui est connue. Nous avons fait de la pub à la télé, à la radio, ce qui fait que les gens nous ont fait confiance pendant la période COVID. Il faut dire que nous avons livré plus de 500 000 clients depuis 40 ans. Je pense que les gens se recentrent aussi beaucoup sur les marques dans ce genre de période. Ils ont besoin d’être dans un cercle de confiance.

Pourquoi ne pas d’envisager un développement à l’international ?

Nous avons ouvert un magasin à Lille, à Bordeaux, à Nantes, à Marseille, Or, c’est est extrêmement prenant. Nous avons vraiment un marché porteur dans toutes les grandes métropoles de plus de 100 000 habitants, parce que c’est toujours des espaces où le mètre carré coûte cher et le client souhaite toujours avoir un mètre carré en plus. S’il a 64 mètres carrés, il aimerait en avoir 80. S’il en a 120, il aimerait en avoir 140. En ce sens, nous voulons d’abord nous installer dans ces villes et nous sommes encouragés par le potentiel. Par contre, c’est sûr que cela génère énormément de challenges. D’abord, pour trouver des locaux, ce qui n’est pas si simple. Ensuite, cela soulève des questions de ressources humaines.

« Le client. C’est un élément sur lequel nous n’avons jamais rogné et que nos parents nous ont mis vraiment dans la tête. Et la qualité des produits, pour satisfaire le client quand il arrive. Je pense que c’est la valeur principale qui est la satisfaction du client. »


Comment est-ce qu’on fait pour recruter des commerciaux qui sont censés être des experts ?

La qualité et le conseil, cela fait partie de notre ADN. C’est pour cette raison que les gens viennent chez nous. Comment est-ce que nous créons du lien quand les commerciaux ne sont pas à Paris, à 10 minutes de chez nous à pied, mais qu’ils sont à trois heures de TGV ? Comment est-ce que nous faisons pour les driver, pour les former aussi ou pour nous assurer que le client soit aussi bien servi, qu’il soit à Paris ou à Marseille ? Cela fait partie de nos nouveaux challenges. Cela affecte l’organisation. Il y a donc une logistique à prendre en compte et cela d’autant plus que nous livrons la moitié de nos clients en 48 heures et nous tenons à garder cette force-là.
D’autres questions se sont posées comme : « Comment est-ce que nous faisons pour continuer tout en étant dans un cercle éco-responsable ? Comment est-ce que nous faisons pour livrer tous nos clients partout en France avec un dépôt qui aujourd’hui est situé à Paris et ceci, très rapidement ? »

Il y a des défis liés à la croissance ?

Nous sommes passés depuis 2010, d’une PME familiale rentable et à taille humaine, qui était composée d’une trentaine de salariés, à aujourd’hui, une centaine. C’est passionnant, vraiment. Nous avons assisté et nous avons été acteurs du changement de la structure. Comment est-ce que nous avons fait pour passer d’une PME familiale à une structure organisée où nous nous entourons de gens très compétents ? Il a fallu mettre des processus clairs pour pouvoir se donner les moyens de se développer. Cela prend du temps parce qu’il faut bien mettre en place des choses, il faut apprendre beaucoup et il faut aussi changer les mentalités en interne.
L’essentiel est que tout se déroule bien pour le client. Aujourd’hui, nous sommes à même d’ouvrir quatre magasins par an. Nous sommes contents qu’un client se rende dans notre boutique en centre-ville de Bordeaux et achète un produit qui a été designé à Paris, fabriqué en Italie et transporté de Paris jusqu’au centre de la France et livré chez lui. Nous sommes satisfaits quand tout se passe bien et qu’à la fin il le confirme sur Internet en disant « qu’il est ravi parce que tout s’est bien passé ». Il est agréable de se dire que nous ne travaillons pas pour rien et nous sommes plutôt fiers de ce que nous faisons.

Le développement régional a commencé quand ?

En 2012, nous avons démarré par un développement avec des ateliers. C’est ce que nous appelons les « corners ». L’idée, c’était de travailler avec des commerçants en France qui ne sont pas dans des régions dans lesquelles nous avons nos propres magasins en prenant 100 mètres carrés dans leur espace, dans des grands magasins de 5 000 mètres carrés, voire en prenant un magasin complet.

L’idée, c’était que nous leur vendions des produits, nous leur vendions notre PLV et surtout, nous leur vendions de la place sur le site Internet, parce que comme je dis, nous avons un site Internet ultra-puissant et quand les gens tapent « canapé convertible » sur Google, ils tombent sur nous. Et derrière, ils revendaient notre produit. Cela a été du win-win. C’est ce qui nous a permis rapidement de nous développer en France et de commencer à comprendre le marché, comprendre ce que cela voulait dire d’être à Clermont-Ferrand, à Strasbourg ou encore à Nice.

Quels sont vos objectifs dans les années à venir ? Vous développer en France encore plus ?

Nous avons plusieurs objectifs. Déjà, oui, de continuer à nous positionner comme le leader national. Nous voulons continuer à développer notre notoriété, notre chiffre d’affaires en France et être présents dans les villes où les clients ont besoin de nous. Cela signifie principalement dans les grandes métropoles. Il y a également un challenge parce que, comme nous l’avons évoqué, nous avons une deuxième enseigne qui s’appelle « Le lit ». Cette dernière est spécialisée dans la literie haut de gamme accessible. Aujourd’hui, nous sommes partis sur un concept de double enseigne. C’est-à-dire que nous considérons que nous sommes légitimes sur le canapé convertible, sur les matelas et que nos deux produits sont complémentaires.

Il y a une complémentarité entre les deux produits qui semblent évidentes ?

En effet, souvent, les gens qui viennent chez nous, sont dans un changement de vie, dans un déménagement, par exemple ou dans des travaux. Ils remeublent tout leur intérieur et ils ont besoin d’un canapé et d’un matelas. Ce que nous essayons de faire, quand c’est possible, quand la surface de vente est suffisamment grande pour nous le permettre, c’est d’avoir un seul lieu. Dans ce même lieu, nous implantons nos deux magasins. C’est important pour nous de rester hyper spécialistes dans nos deux domaines, ce qui fait notre force. Cela fait partie des challenges avec des questions qui se posent comme : « Comment est-ce que nous faisons pour faire vivre les deux enseignes ensemble ? Comment est-ce que nous faisons pour le faire connaître aux clients ? Est-ce que cela fonctionne ? ». Pour l’instant, nous avons fait quelques tests qui sont assez concluants et nous continuons !

A quelle date a été lancée la deuxième enseigne ?

En 2012. Cela fait dix ans que nous faisons ce métier-là. Au départ, c’était une enseigne complètement indépendante. Aujourd’hui, nous essayons de créer de la « cross enseigne » et de les faire vivre ensemble.

Est-ce que ce n’est pas difficile, en tant que membre de la famille, d’arriver et de prendre des postes de direction ? Est-ce que les salariés, ont apprécié ?

Le fait que nous soyons une structure familiale fait que nous avons des salariés qui sont chez nous depuis plus de 20 ans. En effet, certains nous ont vus grandir. C’est vrai que quand nous arrivons dans la société, au départ, et qu’ils nous ont vu tout petits, cela peut leur faire bizarre. Mais les choses ont été bien faites parce que chacun d’entre nous, est arrivé doucement. Nous avons travaillé à tous les postes de la société et gagné ainsi en légitimité.

Comment l’avez-vous vécu ?

Personnellement, j’ai travaillé à la comptabilité, à l’administratif, aux ventes. J’ai essayé d’être au maximum humble et prudent. Je suis arrivé après mes études et après différentes expériences. Nous avons pris tout notre temps pour faire nos armes et démontrer que nous étions compétents et pas seulement « fils de ». C’était extrêmement important. Au fil des années, les choses se sont construites assez naturellement.

Nous avons encore des gens avec qui nous travaillons depuis plus de 20 ans et aujourd’hui, forcément, nous avons des relations très fortes parce que nous les connaissons très bien. Il y a également de nouveaux salariés qui arrivent alors que nous sommes déjà là depuis longtemps. Au final, les choses se déroulent assez naturellement. Il n’y a pas eu de clash. J’ai plutôt ressenti de l’envie, du plaisir de construire cette famille ensemble, parce que je considère que nous sommes tous une famille et une grande communauté de personnes qui ont du plaisir à travailler ensemble. Et nous ressentons du plaisir dans le fait que d’autres personnes rejoignent la famille.

Quelles sont les valeurs de La Maison Convertible ?

Le client. C’est un élément sur lequel nous n’avons jamais rogné et que nos parents nous ont mis vraiment dans la tête. La qualité des produits de manière parallèle, pour satisfaire le client quand il arrive. Je pense que la valeur principale est donc la satisfaction du client.
Après, je peux vous dire également qu’il y a l’innovation, parce que les produits que nous vendions il y a 40 ans n’existaient pas et nous avons eu la chance de nous associer avec les bonnes personnes pour pouvoir construire, innover… Nous vendons des canapés convertibles qui sont extrêmement confortables et qui sont aussi beaux que n’importe quel canapé fixe, ce qui n’existait pas, il y a 15 ans. Un canapé convertible, c’était avant deux accoudoirs et un « truc » un peu dur. Aujourd’hui, nous sommes capables de tout faire et d’arriver à des produits raffinés. Et cela, nous avons pu le faire parce que nous avons innové, parce que nous avons travaillé avec des designers, des ateliers, sur la technologie des produits… Nous avons révolutionné ce produit, ce qui nous a permis d’arriver à ce que nous réalisons aujourd’hui.

Vous produisez vous-même tous vos canapés ?

Nous ne produisons rien. Nous, notre métier, c’est d’acheter et de vendre. C’est le métier de base et nous sommes vraiment des commerçants. Cependant, nous nous présentons également comme concepteurs. Pourquoi ? Parce que nous vendons que des produits exclusifs La Maison Convertible. Nous travaillons avec nos propres designers qui conçoivent les produits et ensuite, avec des ateliers, des usines qui se situent en Europe, majoritairement en Italie. Ce sont des usines qui travaillent quasi exclusivement pour nous et qui fabriquent les produits. Au final, nous, nous les achetons et nous les revendons. Donc, nous avons le statut de concepteur. Par contre, nous n’avons jamais voulu nous occuper directement de la production. Je pense que chacun a son métier et que nous préférons être partenaire avec des experts plutôt que d’aller dans un métier que nous ne maîtrisons pas.

Comment est composé le conseil d’administration ?

Il est composé de la famille. L’actionnariat est 100 % détenu par nous. Tout ce qui est transmission purement capitalistique a été prévu depuis de nombreuses années par mon père. Tout cela est déjà en place. Pour tout ce qui est transmission, de l’ordre de la gouvernance, ce sont des sujets qui sont sur la table et que nous préparons. Mon père est toujours là et tout se passe bien, mais c’est un sujet d’actualité. Nous essayons de trouver des conseils et d’en discuter entre nous pour voir quelle serait la meilleure solution.

Est-ce que ce n’est pas un petit peu difficile de travailler tout le temps avec sa famille ?

Nous n’avons pas tous la même façon de vivre. C’est beaucoup de points positifs. Parce que forcément, comme nous sommes en famille, nous nous disons les choses plus facilement, plus rapidement. Peut-être que parfois, l’émotion arrive, mais il faut réussir à la mettre de côté. Mais je vois surtout des avantages parce que cela permet d’aller beaucoup plus vite. Nous travaillons tous dans le même sens, nous sommes tous dans la même équipe et il n’y a aucun problème. Il n’y a pas vraiment de souci d’ego et nous dialoguons. En plus, nous sommes de la même famille et nous avons vraiment du plaisir à travailler ensemble.

Un point à ajouter ?

Ce que je peux ajouter, c’est que nous avons refait notre site Internet cette année et que cela a représenté un énorme challenge pour nous. Nous nous sommes lancés dans une stratégie omnicanale et nous devons pouvoir proposer la même expérience aux clients, que ce soit en ligne ou en magasin, quel que soit le support de communication qui soit utilisé, par téléphone, en ligne, par tchat, en magasin… Du coup, nous le refaisons et nous sommes plutôt très satisfaits.

3 Conseils de Réuel Mizrah

  1. Être patient parce que les choses ne se font pas du jour au lendemain. Nous ne pouvons pas tout espérer, tout avoir tout trop vite. D’ailleurs, cela ne marche pas dans le cas inverse. Avec l’expérience, je me suis rendu compte que quand nous voulions aller trop vite, nous nous trompions et nous n’arrivions pas forcément non plus à inclure les gens.
  2. Considérer que la communication est extrêmement importante. Si nous voulons que cela marche, il faut réussir à faire adhérer les gens à notre projet et à nos idées. Parce que tout n’est qu’une question de travail d’équipe. J’adore le proverbe africain qui dit : « Tout seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin. » J’y crois énormément. Ce qui compte quand nous sommes dans une société, c’est d’aller loin, de construire ensemble et d’avoir le maximum de cohésion pour construire quelque chose de beau ensemble.
  3. Garder la passion. Moi, j’aime bien le terme de passion. Il y a plein de livres qui expliquent qu’en effet, que quand nous sommes passionnés, nous perdons la raison et que rapidement, nous allons tomber dans l’émotionnel. Le terme passion, il faut faire attention. Je dirais plutôt « aimer ce qu’on fait ». Ce qui est chouette, c’est quand nous nous levons le matin et que nous n’avons qu’une seule envie, c’est d’aller sur le terrain et rester proche du terrain, construire, fabriquer. Avec du recul, quand nous voyons tout ce que nous avons réussi à faire, nous avons de la fierté et nous avons envie de continuer. Gardez du plaisir, c’est cela le conseil.