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Le Capital Social : un capital essentiel pour l’entreprise !

Lors d’une création d’entreprise la question est souvent posée, pour ceux qui veulent adopter une forme sociétale, du montant du capital social de l’entité à créer. Depuis les lois DUTREIL le capital minimum d’une société de type SAS ou SARL ou dérivées, a été fixé à 1 euros. Mais est-ce bien là le bon montant ? Si sur un plan psychologique, le ministre considérait que cet euro symbolique était libérateur de l’initiative d’entreprendre. Tous les conseils d’entreprises vous diront que ce principe est illusoire ! En effet le capital d’une société se doit de correspondre à plusieurs réalités.

Capital social d’une entreprise : quelles caractéristiques ?

Le capital social est le point commun de toute société. Élément constitutif obligatoire lors de la rédaction des statuts, le capital social est composé d’apports en numéraire (sommes d’argent) et/ou d’apports en nature (biens autres que de l’argent) mis à disposition de la société par les associés ou actionnaires lors de sa création. En échange de ces apports, les associés reçoivent des parts sociales, les actionnaires des actions.

Le capital social doit répondre à 3 obligations :

  • être non fictif : l’associé se doit de jouir d’un droit incontestable sur le bien qu’il apporte au capital
  • être fixe : à l’exception des sociétés bénéficiant d’un capital variable, le capital d’une société ne saurait évoluer sans modification des statuts de la société
  • être intangible : un associé ne peut récupérer son apport au capital social avant la dissolution de la société.

Par ailleurs, selon la forme juridique de votre société, un montant minimal de son capital social peut être exigé. C’est notamment le cas pour la société anonyme et la société en commandite par actions, dont le montant du capital social est de 37 000 € minimum.Les sociétés à capital variable

Toute société, à l’exception de la société anonyme et des sociétés coopératives, peut opter, lors de la rédaction de ses statuts pour une clause de variabilité de son capital. Elle peut alors faire varier sans formalisme son capital social, à la hausse ou à la baisse, en respectant les limites d’un capital minimal et maximal, à indiquer dans les statuts.

Comment déposer le capital social de votre entreprise ?

Par Bercy Infos, le 12/02/2019 – Formalités administratives

Le dépôt de capital social est une étape obligatoire lors de la création d’une entreprise. Mais qu’est-ce que le capital social d’une société ? À quoi sert-il ? Comment et auprès de qui le déposer ? Toutes nos réponses !

Capital social d’une entreprise : de quoi parle-t-on ?

Le capital social c’est la valeur d’origine de l’entreprise, représentée par des sommes d’argents (apport numéraire, parts sociales, actions d’autres sociétés, etc.) et/ou des biens (immeubles, fonds de commerce, marques, brevets, etc.) mis à sa disposition soit par ses associés, soit par ses actionnaires.

En contrepartie de leur participation, ces derniers reçoivent des parts sociales ou des actions.

À savoir

Tous les « apports » ne peuvent pas être considérés comme du capital social. Par exemple, les apports dits « en industrie », comme les connaissances techniques ou professionnelles, le savoir-faire non brevetable, l’expérience, l’activité, les relations qu’une personne met au service de la société, etc…sont exclus du capital social. Principalement parce que l’estimation de leur valeur est complexe et que les tiers ne peuvent donc pas les utiliser comme garantie de leurs créances sur la société.

Pour en savoir plus sur la distinction entre le capital social et les autres types d’apports (actif social, actif net social, capitaux propres, patrimoine social, etc.), vous pouvez consulter le site infogreffe.fr.

Capital social d’une entreprise : à quoi ça sert ?

Le capital social est un élément indispensable et obligatoire de la création d’une société, mais son utilité perdure dans le temps. Concrètement, le capital social sert principalement :

  • de base ou de clé de répartition des pouvoirs au sein de la société : ainsi, le droit de vote de chaque associé ou actionnaire aux assemblées générales ainsi que le montant du bénéfice à percevoir sous forme de dividende, sont fixés en proportion du montant du capital social détenu. À noter cependant que cette règle n’est pas intangible et qu’une distribution différente des pouvoirs et des droits peut être prévue dans les statuts de la société
  • de mode spécifique de financement : il peut par exemple servir à compenser les pertes temporaires d’une société sans fonds propres suffisants, ou éviter au moins provisoirement sa cessation des paiements.

Dans une moindre mesure, pour les créanciers de la société, le montant du capital social représente une garantie sur leur créance ainsi qu’un voyant de contrôle de la santé financière de la société.

Capital social d’une entreprise : auprès de qui le déposer ?

Le dépôt consiste en une remise d’une somme d’argent sur un compte bloqué. Les fonds doivent être déposés et encaissés auprès d’un dépositaire qui peut être :

  • une banque
  • la Caisse des dépôts et consignations (CDC)
  • un notaire.

Dépôt du capital social : les pièces à fournir

Pour effectuer un dépôt de capital, il est nécessaire de fournir les informations suivantes au dépositaire :

  •  la demande de dépôt conforme au modèle proposé
  •  les statuts
  •  le règlement du dépôt accompagné d’une attestation indiquant la provenance des fonds
  • la pièce d’identité du déposant et des autres créanciers de l’entreprise
  •  la liste des souscripteurs l’adresse de la société et du représentant de la société.

Capital social d’une entreprise : quels apports minimum ?

Le montant minimum du capital social est de :

  • 1 € pour une SARL, SAS, SASU, SNC ou EURL (capital minimum libre)
  • 37 000 € pour une société anonyme (SA)
  • 18 500  € pour une coopérative de forme SA

Il n’est pas obligatoire de verser la totalité du capital social lors de la création de la société. Le versement peut être échelonné dans le temps (le reste du capital doit cependant être versé dans les 5 ans) avec un minimum fixé à :

  • 20 % pour les SARL
  • 50 % pour les SA et les SAS

Le dépôt de capital social s’opère par la remise de fonds (apport en numéraire) qui sauf indication contraire, peut prendre la forme :

  • d’un chèque de banque émis par un établissement bancaire domicilié en France
  • d’un virement bancaire
  • d’espèces

À savoir

Le dépôt des apports en numéraires doit intervenir avant la signature des statuts de la société.

Capital social d’une entreprise : comment est-il notifié ?

Le capital social n’est pas figé, et peut évoluer par la suite. Pour autant, lors de la création de la société, son montant doit :

  • être inscrit à l’actif de la société
  • être déclaré lors de l’immatriculation de la société au Registre du commerce et des sociétés (RCS)
  • être mentionné dans les statuts
  • apparaître à la suite de la dénomination sociale et de la mention de la forme juridique de la société, sur tous les documents destinés à des tiers, notamment : les courriers, les devis, les factures, les annonces, les publications diverses, les mentions légales du site internet, etc.

Capital social d’une entreprise : comment débloquer les fonds ?

Après le dépôt du capital social effectué et l’immatriculation de la société réalisée, les fonds peuvent être débloqués. Pour cela, le ou les gérants doivent présenter l’extrait Kbis (extrait constatant l’immatriculation de la société au registre du commerce et des sociétés).

Les fonds peuvent alors être virés sur un compte courant ouvert au nom de la société et le ou les gérants peuvent donc en disposer librement pour les besoins de la société.

Sur le plan économique

Lorsque le créateur est en phase d’élaboration de son projet, il prépare un plan d’affaires qui se traduit par un compte de résultat prévisionnel pluriannuel, et une prévision de trésorerie y attachée. Ces deux éléments vont mettre en exergue, le fonds de roulement nécessaire au cycle d’exploitation, et le besoin en fonds de roulement immédiat pour assurer le passage des premiers mois. Car, il faut toujours se rappeler que la trésorerie de l’entreprise, nerf de la guerre entrepreneuriale, lors d’une création, est d’abord une trésorerie négative, tant il faut assumer le règlement de fournisseurs, de salariés, de l’état et des organismes sociaux, avant que d’avoir encaissé des sommes en provenance des clients. Un axiome existe, dans les grands équilibres comptables, qui est le suivant : « Fonds de Roulement – Besoin en Fonds de Roulement = Trésorerie +/- » En conséquence à la création d’une entreprise, par le capital social, il faut prévoir cette trésorerie qui constituera l’engagement irréversible du créateur dans son entreprise.

Sur le plan de la confiance

L’absence de capital social vis-à-vis des tiers est un point négatif. L’entreprise « ne fait pas sérieuse » si elle sous-capitalisée. La valeur minimum du capital social est fonction, aussi, de l’activité prévue pour l’entreprise. Il est clair qu’une entreprise de services en matière de conseil aura un besoin de fonds de roulement différent de l’entreprise à vocation industrielle travaillant avec la grande distribution. Il s’agira donc d’adapter le curseur vis-à-vis d’un montant de capital social qui rassure, et donne de la « crédibilité »

Sur le plan financier

Le capital social (et lors de la vie sociale de l’entreprise – les capitaux propres- [Capital social + réserves + ou – report à nouveau]) est ausculté par les financiers de l’entreprise qu’ils soient banquiers ou investisseurs. Par exemple le ratio d’endettement rapporté aux capitaux propres, sera facteur déclencheur ou non soit d’un financement d’investissements, soit de la possibilité de mettre en place une facilité de caisse. Sur un autre plan, les banques contraintes par les règles de Bâle 2 puis bientôt de Bâle 3, ont désormais des impératifs de s’assurer que la hauteur des capitaux propres de l’entreprise emprunteuse, correspond à une hauteur suffisante permettant ainsi de ne pas déclencher une présomption de risque à venir.

Sur le plan juridique

La vie d’une entreprise n’est pas toujours un long fleuve tranquille, et des épisodes de déficits peuvent intervenir. La hauteur du capital social peut permettre d’éviter de constater que les capitaux propres soient devenus inférieurs à la moitié de celui-ci. Outre les formalités juridiques que cela procure, ce fait entraîne immédiatement une information au greffe du tribunal de commerce et en conséquence, a, des répercussions sur les rapports avec l’ensemble des tiers de l’entreprise.

À quel moment le capital doit-il être déposé ?

Le capital social doit être déposé dans une banque, à la caisse des dépôts et consignation ou chez un notaire, avant l’immatriculation de votre société et même avant la signature des statuts. La somme déposée sera bloquée jusqu’à l’obtention de votre Kbis. Sur présentation du kbis, preuve d’immatriculation au greffe du tribunal de commerce de votre entreprise, la banque ouvrira un compte au nom de votre société et vous aurez ainsi accès à cette somme. Sachez que si vous avez des difficultés à trouver une banque, vous pouvez toujours vous rendre à la caisse des dépôts et consignations.

Selon les formes juridiques, les exigences ne sont pas les mêmes :

  • pour la SCI, aucune preuve de dépôt n’est exigée par le tribunal de commerce lors de l’immatriculation ;
  • pour l’EURL et la SARL, il convient de fournir au dossier une attestation de dépôt des fonds de la banque, du notaire ou de la caisse des dépôts et consignation. À défaut, il faut indiquer dans les statuts, les coordonnées précises de la banque ;
  • pour la SASU et la SAS, il faudra obligatoirement fournir une attestation de dépôt des fonds.

Attention, la date du dépôt des fonds devra être antérieure à la date de signature des statuts.

Peut-on facilement modifier son capital ?

Une fois votre société immatriculée, si vous souhaitez modifier le capital, il faudra procéder à un dossier complet :

  • la rédaction d’un procès-verbal de réduction ou d’augmentation de capital ;
  • une modification des statuts ;
  • une annonce légale dans un journal habilité ;
  • une formalité au tribunal de commerce.

À noter qu’il existe la possibilité d’opter pour un capital variable. Ce mécanisme est peu fréquent et adapté à certaines situations bien particulières. Il permet de fixer un capital minimum et un capital maximum. Entre ces deux montants, le capital pourra varier de manière plus flexible.

Capital social : pourquoi le modifier ?

La modification du capital social peut poursuivre plusieurs objectifs.

Son augmentation peut viser à consolider financièrement une entreprise rencontrant des difficultés, afin de rembourser des dettes par exemple. On procède alors à une recapitalisation.

La modification du capital social peut aussi faire suite à l’arrivée d’un nouvel associé, qui intègre la société et fournit un apport au capital afin de se voir attribuer des parts sociales.

Renforcer le capital social de votre société peut permettre de renforcer sa crédibilité et constitue une plus-value à mettre en avant dans sa communication.

Enfin, vous pouvez aussi souhaiter réduire le capital social de votre entreprise, notamment afin d’optimiser sa gestion financière.

Modification du capital social : quelles démarches effectuer ?

Les démarches à effectuer afin de modifier le capital social de votre entreprise varient en fonction de la nature de la modification (augmentation ou réduction) et les caractéristiques de l’apport (en numéraire ou en nature).

Ce qu’il faut faire pour réduire le capital social ou l’augmenter en numéraire

  1. Tenir une assemblée générale extraordinaire décidant de la réduction ou de l’augmentation du capital social
  2. Publier un avis de modification dans un journal d’annonces légales
  3. Faire enregistrer le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire auprès d’un service de la publicité foncière de votre département
  4. Faire inscrire les modifications au registre du commerce et des sociétés auprès du greffe du tribunal de commerce en adressant:
    • les statuts actualisés de votre entreprise
    • le cerfa n°11682*04 complété
    • le procès-verbal de l’assemblée général extraordinaire

Ce qu’il faut faire pour augmenter en nature le capital social

  1. Faire évaluer l’apport en nature par un commissaire aux apports*, désigné à l’unanimité des associés ou actionnaires, ou à défaut d’accord, par le Président du tribunal de commerce
  2. Déposer au greffe du tribunal de commerce le rapport du commissaire aux apports
  3. Tenir une assemblée générale extraordinaire, 8 jours après le dépôt au greffe du tribunal de commerce, afin de décider de l’augmentation du capital social
  4. Publier un avis de modification dans un journal d’annonces légales
  5. Faire enregistrer le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire auprès d’un service de la publicité foncière de votre département
  6. Faire inscrire les modifications au registre du commerce et des sociétés auprès du greffe du tribunal de commerce en adressant:
    • Les statuts actualisés de votre entreprise
    • le cerfa n°11682*04 complété
    • le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire

* Les associés d’une société à responsabilité limitée (SARL) peuvent décider à l’unanimité de ne pas recourir à un commissaire aux apports lorsque la valeur de chaque apport en nature est inférieure à 30 000 € et que le montant total des apports en nature n’excède pas 50 % du capital social.

A la création de l’entreprise, il ne faut pas négliger de constituer un véritable capital social pour l’entreprise que l’on crée. Dans la vie de l’entreprise, il faut savoir conforter les capitaux propres, et parfois pratiquer des augmentations de capital. Il est à noter que sur ce dernier point quelques incitations fiscales demeurent. N’hésitez pas à consulter votre expert-comptable et votre avocat, ensemble ils sauront vous orienter sur la bonne voie.

Des images accessibles à tous !

L’accessibilité n’est pas forcément très technique et très compliquée ! Les conseils de cet article vous permettront de faire un premier pas dans l’accessibilité ! Pour vous aider à améliorer l’accessibilité de votre site, prenons l’exemple des images et quelques bonnes pratiques.

Comment peut-on percevoir des images quand on ne voit pas ?

Effectivement ceci paraît compliqué pour ceux qui voient correctement ! Une personne aveugle utilise une aide technique qui s’appelle un lecteur d’écran. Ce logiciel retranscrit par synthèse vocale (et/ou sur un afficheur braille) ce qui est affiché sur l’écran d’un ordinateur et permet d’interagir avec le système d’exploitation et les autres logiciels. 

Dans le cas d’une image, le lecteur d’écran va donc retranscrire le nom du fichier image ainsi qu’un court texte qui est nommé « alternative textuelle » de l’image (attribut « alt » en termes techniques). Ce champ est proposé par défaut par les CMS (système de gestion de contenu), comme par exemple WordPress ou Joomla, lors de l’insertion d’images.

L’alternative textuelle n’est pas réservée à l’usage des lecteurs d’écran

Parfois votre navigateur ne peut pas afficher les images. C’est le cas si le débit internet est trop faible ou si vous avez choisi de ne pas afficher les images pour gagner du temps. Il en est de même sur votre tablette ou votre mobile.

Qu’allez-vous voir à la place des images ? Rien si l’alternative textuelle est inexistante !

Les différents types d’images

Il y a cependant plusieurs types d’images à considérer :

• Les images porteuses d’information : o images porteuses de sens : sans elles il n’est pas possible de comprendre la page correctement.
o images-liens : elles sont essentielles à la navigation, par exemple, la traditionnelle icône représentant une silhouette de maison et suggérant un lien vers votre page d’accueil
o textes en image : par exemple le slogan de votre entreprise, transformé en image

• Les images de décoration : o images qui n’apportent pas d’information : elles ne sont pas nécessaires à la compréhension.

Voyons maintenant comment traiter ces différents types d’images.

Quelques bonnes pratiques pour rendre des images accessibles

1. Utilisez un nom de fichier pertinent : plutôt que IMG28312.jpg qui n’est pas très parlant. Préférez un nom du type « logo.jpg » si l’image est celle de votre logo. Le lecteur d’écran cité plus haut énoncera donc un titre que l’utilisateur pourra comprendre, et qui le renseignera sur le contenu de l’image.

2. Evitez de remplir le champ « title », inutile et redondant la plupart du temps. Les CMS proposent ce champ quand vous insérez des images sur votre site.

3. Vérifiez que chaque image a un attribut « alt » et que celui-ci :

a. est vide pour les images de décoration (alt= » »)

b. est rempli pour les images porteuses d’information. Dans le cas de l’image-lien représentant l’accueil de votre site, l’alternative textuelle sera « accueil» (alt= »Accueil »)

Voilà, c’est plutôt simple, non ? Comme quoi l’accessibilité ce n’est pas forcément très technique et très compliqué ! Il ne vous reste plus qu’à vérifier les images de votre site et vous aurez fait un premier pas dans l’accessibilité !

Soyez acteur de l’avenir du Crowdfunding en Europe

Le Crowdfunding est en train de modifier la façon de penser la finance. A quoi ressemblera le Crowdfunding dans quelques années? Dans une publication sur l’avenir de Crowdfunding en Europe, des experts et des responsables de plates-formes européennes de Crowdfunding tentent d’y répondre. Chacun, chacune d’entre vous peut soutenir la discussion autour du Crowdfunding en partageant la publication jointe à cet article.

De nombreuses plates-formes internet de Crowdfunding opérationnelles

En Europe, à ce jour, nombreuses plates-formes internet de Crowdfunding sont opérationnelles et ont permis à des porteurs de projets créatifs, sociaux ou entrepreneuriaux, de lever, dans leur ensemble, des centaines de millions d’euros sous diverses formes : dons ou souscription avec contreparties en nature ou financières dites « rewards » ou « production », fonds propres avec prises de participation dans le capital d’une entreprise, ou sous forme de prêts rémunérés, ou non rémunérés.

Le marché devrait continuer à croître de manière exponentielle, permettant au Crowdfunding de devenir une réelle alternative au financement de projets, et de contribuer ainsi à l’amélioration de l’accès au capital pour les entreprises et porteurs de projets.

Nouvelle Publication : « Visions de l’avenir du Crowdfunding en Europe »

Afin de vulgariser le Crowdfunding, également dénommé financement participatif, et d’approfondir la réflexion sur le sujet, un nouveau rapport vient de paraître.

Dans cette publication, quatre spécialistes du Crowdfunding en Europe, Daniela Castrataro, Fabien Risterucci, Gijsbert Koren et Karsten Wenzlaff, exposent leur vision quant à la croissance de cette industrie naissante, la nécessité d’une réglementation au niveau supranational, le champ des possibles du Civic Crowdfunding et l’intérêt du partage de données. Des responsables de plates-formes européennes de Crowdfunding et des experts présentent également leur vision.

Cet ouvrage fait suite à deux conférences européennes sur le crowdfunding: Crowdfunding Day (Amsterdam 15 Avril 2013) et The Future of Crowdfunding (Berlin, 17 avril 2013), et a été rendu possible avec l’appui d’Epirot Ludvik Nekaj (organisateur de Crowdsourcing Week), Wolfgang Gumpelmaier (Gumpelmedia/ikosom), Nina Passerelli (étudiante) et toutes les plates-formes de crowdfunding, les experts qui ont bien voulu partager leur vision.

Soutenez la discussion autour du Crowdfunding en partageant la publication, consultable gratuitement en ligne.

Consulter le document Visions on the Future of Crowdfunding in Europe

Eliminez 100 fautes d’orthographe de vos e-mails

Certaines fautes d’orthographe font dresser les cheveux sur la tête de vos destinataires. Il est pourtant facile d’éliminer ces 100 fautes d’orthographe qui exaspèrent certains au point qu’ils perdent confiance en vous. Inutile, après la lecture de cet article, de vous cacher derrière, « je l’ai écrit rapidement », « c’est à cause des sms »…

Les 10 fautes de verbes courants

1. Je me permet → je me permets
2. Je vous joints → je vous joins
3. Je garanti → je garantis
4. J’envoies → j’envoie
5. je résout et il résout → je résous, il résoud
6. Je craints → je crains
7. Il exclue → il exclut
8. Il convaint → il convainc
9. J’appele, nous appellons → j’appelle, nous appelons10. Je rejete, nous rejettons → je rejette, nous rejetons

Les 3 accords des participes passés

  • Ont été + un verbe en er→ écrivez ont été + é + accord avec le sujet qui répond à la question qui est-ce qui
  • Quand deux verbes se suivent (en dehors avoir être et quelques verbes d’état) le deuxième verbe se met à l’infinitif
  • Les terminaisons des participes passés que l’on rencontre tous les jours
  • Permis, construit, mis, omis, admis, conclu, exclu, prévu, déduit, introduit, réduit, joint, rejoint,

Les 15 confusions verbe et nom

Un accueil →il accueille, un appui →il appuie, un attribut →il attribue, un concours→ il concourt, un recours →il recourt, un entretien →il entretient, un envoi →il envoie, un emploi →il emploie, un soutien→ il soutient, un travail →il travaille, un conseil →il conseille, un défi → il défie, un détail →il détaille, un maintien →il maintient, un souci →il se soucie

Les 10 mots toujours avec un s au singulier comme au pluriel

Ailleurs, en suspens, un héros, plusieurs, certes, volontiers, un relais, un recours, un préavis, aux dépens de

Les 6 mots jamais avec un s

au singulier bien sûr
un délai, un écho, un exclu, malgré, parmi, un souci

Les 7 mots inséparables du y

Anonyme, une hypothèque, une hypothèse, un prototype, un pseudonyme, un symptôme, un synonyme

Les 7 mots inséparables du h

Une adhésion, l’appréhension, la cohabitation, l’éthique, exhaustif, pléthore, rédhibitoire

Les 7 traits d’union 

au-dessous-de, au-dessus de, au-devant de, c’est-à-dire, ci-contre, par-dessous, par-dessus, peut-être(à ne pas confondre avec il peut être)

Les 10 mots à l’écriture subtile

un acompte, un concurrent, confidentiel, développer, un dilemme, en définitive, intéressant, intéresser, intérêt, rémunérer

Les 10 mots complexes qui aiment multiplier les complexités pour mieux installer les fautes dans vos écrits

à bon escient, distinct, fascicule, scinder, scission, succinct, susciter, susceptible, un plébiscite, un schéma

Les 8 mots masculins qu’on prend pour le féminin

un alvéole, un antidote, un aparté, un armistice, un autographe, un en-tête, un intervalle, un paraphe,

Les 8 mots féminins  que l’on peut confondre avec le masculin

une agrafe, une avant-garde, une autoroute, une échappatoire, une éphéméride, une enzyme, une sentinelle, une volte-face

et un test pour améliorer votre orthographe

1 Cochez les auxiliaires correctement écrits :

 1 – que nous ayions

 2 – que nous ayons

 3 – que vous ayiez

 4 – que vous ayez

 5 – que nous soyions

 6 – que nous soyons

 7 – que vous soyiez

 8- que vous soyez

2 Complétez par l’auxiliaire correct :

Il faut qu’il…… avant demain à Paris.

 a – soit 

 b – sois 

 c – soi

3 Complétez par l’auxiliaire correct :

Il faut qu’elle…… un magasin à Paris.

 a – ait  

 b – est 

 c – ai

 d – aie

4 Cochez les verbes correctement orthographiés au présent de l’indicatif :

 1 – je rappelles 

 2 – j’amoncelles 

 3 – je rejete

 5 – vous appelez

 4 – j’étiquette

 6 – nous rappelons 

 7 – nous rejetons 

 8 – nous renouvellons

 9 – j’admet 

 10 – je soumet

 11 – je transcrits

 12 – je ressents

 13 – je construits

 14 – j’induits

 15 – je vous envoies

 16- j’inscrits

 17 – j’offres

 18 – je me permet

 19- j’acquières

 20 – je fuits

 21 – je soutients

 22- j’écrits

 23 – je consents

 24- je parcourts

 25 – j’attends

 26 – je joints

 27  – je vaus

 28 – je contraints

 29 – nous ometons

 30 – j’enfreins

 31 – je convains

 32 – il restreind 

 33 – je conclus

 34 – il contraind

 35 – j’exclus

 36 – j’inclu

 37 – il convainc

 38 – je comprend

 39 – je remets

 40- je garanti

 41 – je veux 

 42 – je transmet

 43 – je feints

 44 – j’interompts 

 45 – il corrompt

 46- il répant

 47 – je résous

 48 – vous faisez

 49 – je recquière

 50 – il résoud

5 Cochez les verbes correctement orthographiés au futur de l’indicatif :

 1 – tu conclueras

 2 – tu concluras

 3 – tu avoueras

 4 – tu avouras

 5 – tu plieras 

 6- tu pliras 

 7 – tu feras

 8 – tu fairas

 9 – j’assoierai 

 10 – j’assoirai 

 11- j’envoirrai

 12 – j’enverrai

 13 – je sursoierai 

 14 – je sursoirai 

 15 – je prévoirai

 16 – je préverrai

6 Cochez les verbes correctement écrits au passé simple :

 1 – ils omettèrent 

 2 – ils omirent 

 3 – ils nuisirent

 4 – ils nuirent

 5 – ils soutinrent

 6 – ils soutenirent 

 7 – ils écrirent

 8 – ils écrivirent 

 9 – ils convainquèrent

 10 – ils convainquirent

 11 – Ils vivèrent 

 12  – Ils vécurent 

 13 – Ils finirent 

 14 – Ils finissèrent 

 15 – Ils inscrivirent

 16  – Ils inscrivèrent 

 17 – je résolus 

 18 – je résolvai

7 Cochez les verbes correctement orthographiés au conditionnel présent :

 1 – tu concluerais 

 2 – tu conclurais

  3 – tu avouerais

 4 – tu avourais

 5 – tu plierais

 6 – tu plirais

  7 – tu fairais

 8 – tu ferais

 9 – j’assoierais 

 10 – j’assoirais

  11 – j’envoirrais 

 12 – j’enverrais

 13 – je surseoirais 

 14 – je sursoirais

  15 – je prévoierais

 16 – je prévoirais

8 Cochez les phrases mal orthographiées au subjonctif présent :

 1 – Nous avons peur qu’ils ne signent pas le contrat.

 2 – Il souhaite que vous appuyiez notre dossier.

 3 – Il a peur qu’il aie une maladie infectieuse.

 4 – Nous redoutons qu’il croie ses paroles.

 5 – Il faut qu’il acquiert des diplômes pour obtenir ce poste.

 6 – Le directeur désire que vous étudiez ce projet.

 7 – Il est préférable que j’ai un rendez-vous avec lui avant d’aller le rencontrer.

 8 – Voulez-vous que je revois les dossiers.

 9 – J’aimerais qu’il envoie ce mail avant demain.

 10 – Il est impératif que je m’asseoie à mon bureau pour finir ce travail.

 11  – Il est nécessaire que nous recueillions les résultats avant demain.

 12- Il souhaite que je sursois cette décision.

 13 – Il faut qu’elle s’en tienne à son idée.

 14 – Il faut qu’il voie

 15 – Il faut qu’il voit

 16 – Il faut qu’il vut

 17- Il faut qu’il vit

 18 – Il faut que je croye ses paroles.

 19 – Il faut que je crois ses paroles.

 20 – Il faut que je croie ses paroles.

Résultats des tests

1 :  2 – 4 – 6 – 8

2 :  a 

3 : a

4 : Il aurait fallu écrire : 1 – je rappelle ; 2- j’amoncelle ; 3- je rejette 8 – nous renouvelons ;9 – j’admets ; 10 – je soumets ; 11- je transcris ;12 – je ressens ; 13 – je construis ; 14  – j’induis ; 15  – je vous envoie ; 16  – j’inscris ; 17 – j’offre ;  18 -je me permets ;  19  j’acquiers ; 19  20 je fuis ; 21 – je soutiens 22 – j’écris ; 23 je consens 24  – je parcours  26  – je joins ; 27 – je vaux ;  28 – je contrains ; 29 – nous omettons ; 31 je convaincs ; 32 – il restreint ; 34 – il contraint ; 36  – j’inclus ; 38  – je comprends ; 40  – je garantis ; 42  – je transmets  43 – je feins 44 – j’interromps  ; 46 – il répand;  48- vous faites (pas d’accent circonflexe) 49 – je requiers ; – 50 – il résout.

5 : 2 – 3 – 5 – 7- 10 – 12 -13 – 16

6 : 2 – 3 – 5 -8 -10 -12 – 13-15 -15-17

7 :  2 – 3 – 5 – 8 – 10 – 12 – 13 – 16

8 : 

3 – il aurait fallu écrire : il a peur qu’il ait.

5 – il aurait fallu écrire : il faut qu’il acquière des diplômes.

6- il aurait fallu écrire : le directeur désire que vous étudiiez.

7- Il aurait fallu écrire : que j’aie ;

 8-  il aurait fallu écrire : que je revoie ; 

10  – il aurait fallu écrire :   que je m’assoie ;

 12 – il aurait fallu écrire : que je sursoie

14  – il aurait fallu écrire : qu’il voie

20  – il aurait fallu écrire :  Il faut que je croie ses paroles 

Pour aller plus loin : en poche orthographe – un fascicule en 48 pages qui vous donne toutes les clefs www.lextenso-editions.fr

Quels types de sauvegarde pour protéger vos données

Très simple à effectuer mais cependant beaucoup négligé, le service de sauvegarde permet d’avoir des traces datées des données. Il permet de se prémunir contre toute modification ou suppression accidentelle de celle-ci. Elle doit être programmée et effectuée de manière périodique. Dans l’idéal faites-la sur un site distant afin de prévenir une catastrophe naturelle ou un vol.

La sauvegarde copie

Tout est sauvegardé sans distinction et le bit d’archivage n’est pas remis à zéro ce qui veut dire que les fichiers ne sont pas déclarés comme sauvegardés pour le système.

La sauvegarde complète

Dans ce cas, tous les fichiers sont sauvegardés sans distinction et le bit d’archivage est remis à zéro.

La sauvegarde incrémentale

Toutes les données modifiées et ajoutées depuis la dernière sauvegarde (complète ou incrémentale) sont prises en compte. Ainsi, dans le cas d’une planification hebdomadaire débutant le lundi par une sauvegarde complète, la bande du mercredi sauvegardera les fichiers modifiés depuis le mardi. La restauration nécessitera potentiellement plusieurs bandes si les données ont été modifiées à des jours différents.

La sauvegarde différentielle

Toutes les données modifiées et ajoutées depuis la dernière sauvegarde complète sont prises en compte. Dans le cas d’une planification hebdomadaire débutant le lundi par une sauvegarde complète, la bande du mercredi sauvegardera les fichiers modifiés depuis la complète du lundi sans tenir compte de celle du mardi. La restauration nécessitera au plus la dernière bande et la complète.

La sauvegarde de recyclage

Les bandes sont effacées et réutilisées. Il va falloir avoir plusieurs jeux de sauvegarde recyclés à des moments différents pour s’assurer que tout n’est pas effacé en même temps et garantir un historique constant.

L’innovation : origine, financement et impact sur l’avenir – Part 1

L’innovation est un mot de plus en plus galvaudé par le marketing politique. Celui-ci promet plus de moyens pour la recherche universitaire tout en continuant à accorder son crédit d’impôts recherche à l’industrie…L’innovation semble être la nouvelle arme contre la crise mais quelle est l’origine de cette fameuse « innovation » révolutionnaire tant attendue et son résultat réel sur l’économie ?

Sur les bancs de nos universités et écoles d’ingénieurs ?

L’adage du Général de Gaulle sur le sujet serait-il encore d’actualité : « des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche. » ?

Repartons de la définition première de l’innovation qui est une rupture radicale de l’utilisation d’un produit ou d’un service. Cette explication s’accompagne obligatoirement d’un esprit de créativité et d’entreprise corroborant parfaitement le raccourci fait par nos politiques. « Innovation = Start-up = Compétitivité = Emploi = Croissance = …. »

Donner plus de moyens à la recherche académique devrait faire émerger un nombre certain d’innovations dont le transfert vers l’industrie serait palpable dans nos vies quotidiennes …De ce principe nous devrions voir les prochaines sociétés du CAC40 prendre vie dans des laboratoires universitaires à l’instar de Google sorti tout droit des couloirs de Stanford, Palo Alto en Californie.

Pourquoi ce manque d’engouement pour la recherche ?

Ce doux rêve ne verra très certainement jamais le jour, non pas par faute de moyens, puisqu’ils sont mis à disposition par le gouvernement, mais tout simplement par manque d’engouement pour la recherche de la part de nos étudiants.

Il suffit de regarder le prestige et le respect que nous accordons à nos chercheurs pour comprendre rapidement que nos esprits créatifs et brillants ne suivront pas le chemin de la recherche…pourquoi ?
Le simple coup d‘œil sur le salaire d’embauche entre un ingénieur et un chercheur en dit long sur la reconnaissance de nos industries sur la valeur accordée à ces longues études. Ce peu d’intérêt se traduit tout autant par le nombre anecdotique de contrats passés entre l’industrie et la recherche, offrant ainsi l’un des meilleurs rapports qualité-prix pour de la R&D innovante.

Enfin une prise de conscience

Cette prise de conscience a été actée par les universités qui ont fait un pas considérable en suivant l’exemple des universités américaines ayant toutes depuis des années, un département dédié à la valorisation de la propriété intellectuelle produite dans les laboratoires …d’où les SATT (sociétés d’accélération du transfert de technologies) en France.

Changer les grilles salariales

Tant que les grilles salariales de nos entreprises françaises ne changeront pas de politique vis-à-vis de ces hommes et femmes qui investissent du temps et de l’énergie pour acquérir plus de connaissances que la moyenne, l’innovation ne sortira pas en grande majorité de nos universités.

Ce changement de mentalité ne pourra prendre forme que lorsque la hiérarchie des salaires sera respectée en fonction des années d’études passées tout comme aux Etats-Unis, ou moins loin, chez nos voisins Allemands, où le Docteur (PhD) est le mieux rémunéré dans l’industrie.

Donc si nous ne pouvons compter sur le « Sacerdoce » de ceux et celles qui prennent malgré tout le chemin de la recherche, d’où l’innovation viendra-t-elle en France ? De nos industries ?

Suite le mois prochain dans Part 2 – La R&D de nos industries.

Ces villes où il fait bon d’investir

Le classement 2013 de L’Entreprise-L’Expansion et Coface Services, met en avant les métropoles les plus « business friendly » et les villes où il fait bon d’investir. Trois domaines à l’honneur : infrastructures, écosystème et éducation… Un palmarès exclusif établi par L’Entreprise-L’Expansion et Coface Services. 

Lyon, en tête de file

En misant sur l’attractivité, Lyon prend la tête du classement 2013 exclusif – établi par L’Entreprise-L’Expansion et Coface Services – des 120 agglomérations françaises de plus de 70 000 habitants où il fait bon entreprendre. Un résultat qui n’est pas un hasard. En effet,  dès le premier trimestre 2013, on note un bond de 66 % dans la commercialisation des bureaux, un pas de géant au vu de l’année précédente. Ce fait tient de trois grosses réalisations effectuées par Sanofi, la SNCF, et Alstom. « La pluralité de quartiers d’affaires permet aux entreprises d’avoir un vrai choix, précise Benoît de Fougeroux, directeur régional de BNP Paribas Real Estate. Mais attention au risque de pénurie : un seul immeuble neuf sera livré intra-muros en 2014″.  La société Amaris, connue pour son conseil en organisation et ingénierie et qui réalise en France le quart de ses 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, à fait de lyon sa tête de réseau :  » Nous avons choisi la Part-Dieu parce que c’est bien situé. On est connecté à Paris par le TGV et à de nombreuses villes européennes par le hub d’easyJet « .

Selon son directeur, Jean-François Thunet, « L’agglomération de Lyon est un vivier de compétences », avec de nombreuses écoles d’ingénieurs et de commerce. « Dans nos autres bureaux européens, il n’existe pas une telle richesse », assure-t-il. 

Le nombre création d’entreprises s’inscrivent dans la même embellie. En comptant les quelque 14 810 entreprises créées en 2012, le grand Lyon sort du rang et en dehors de Paris et Lille,  laisse loin derrière les autres agglomérations françaises. Pas étonnant de voir de nouvelles pépinières écore. Par exemple,  Rives numériques et Vaise. La première héberge neuf startup – des développeurs de logiciels – et peut en accueillir neuf autres et la deuxième une autre dans le cadre du pôle régional de l’image et des loisirs numériques Pixel, doublée d’un espace de coworking.

Marseille, des infrastructures qui font la différence

La dauphin du classement 2013 exclusif, Marseille, se distingue  pour la qualité de ses infrastructures. Voila qui en étonnera les provinciaux. C’est vrai qu’il y a encore des soucis  sur l’engorgement quotidien des autoroutes, l’harmonisation des transports collectifs de l’aire métropolitaine, l’achèvement de la rocade L2 de contournement de la ville ;  mais il faut reconnaître aussi que de nombreux efforts sont faits.

Par exemple, la réalisation du tunnel de la Joliette a renforcé la fluidité du trafic autour du projet Euroméditerranée ou encore le prolongement du métro et le futur « bus à haut niveau de service » qui  rapprocheront du centre-ville les zones d’activité des quartiers nord.  D’ailleurs l’aéroport de Marseille-Provence a séduit 1 million de passagers supplémentaires en 2012 pour atteindre un record de 8,3 millions de passagers. Réseau ferré de France investit par ailleurs des dizaines de millions d’euros pour la modernisation des voies.Enfin, le Grand Port maritime de Marseille (85 millions de tonnes) rattrape son retard dans le traitement des conteneurs (+ 12 % en 2012), grâce à une fiabilité restaurée.

Pour voir le classement complet, cliquez ici

Comment réussir la reprise d’une entreprise après une vie au service des grands groupes ?

Beaucoup de repreneurs, au sortir de grands groupes, calibrent la volumétrie de leur projet de reprise sur leurs responsabilités passées, en termes de chiffres d’affaires (« je n’ai jamais dirigé de BU de moins de 50 M€ »), ou en termes d’effectif (« j’ai toujours eu à manager des équipes de plus de 100 personnes). Bien sûr, ces « high potentials » ne sont pas faits pour reprendre une TPE. Pour autant, un travail de deuil est nécessaire à ces repreneurs-séniors. En effet, la position de dirigeants de haut-vol les a amené à être « locataires » de postes prestigieux, et les incite tout naturellement à envisager une reprise en « propriétaire » de cibles de mêmes dimensions, et, osons le dire, de même standing. C’est faire peu de cas des réalités du marché de la reprise.

Quelles sont les difficultés qui les attendent ?

  • La raréfaction des cibles potentielles dès lors que l’on s’intéresse à des sociétés de plus de 10M€ de CA.
  • L’intermédiation quasi-systématique de ces dossiers par des cabinets privilégiant bien souvent les offres d’acheteurs stratégiques (sorties industrielles).
  • La nécessité d’être adoubé par des fonds d’investissement indispensables au montage financier. Pour le dire vite, et compte tenu de l’exigence de ces fonds, beaucoup de candidats et peu d’élus (moins d’une centaine par an, toutes activités confondues).

Quels sont les choix qui sont à leur portée ?

Quand bien même le repreneur ferait parti des « happy few », ne se retrouverait-il pas dans une position de repreneur-locataire ayant pour propriétaire…le fonds d’investissement ? Évitons tout manichéisme, cette configuration peut convenir à certains repreneurs, pour peu qu’ils aient clairement fait le choix entre un « grand chez les autres plutôt qu’un petit chez soi ».

Il existe une position intermédiaire consistant pour le repreneur à choisir pour partenaire financier un fonds d’investissement minoritaire. Cette option, pour peu qu’il dispose d’un apport en fonds propres suffisant (apport >500k€), peut permettre aux repreneurs d’envisager des cibles de 5 à 10 M€ de CA, ce qui présente un grand nombre d’avantages :

  • Conserver une position majoritaire dans l’opération.
  • Eviter la forte concurrence de repreneurs personnes physiques qui convoitent le plus souvent des cibles inférieures à 5M€ de CA.
  • Eviter la compétition avec les fonds majoritaires et les groupes en se positionnant au dessous de leur « radars » (CA > 10M€).

10 conseils pour faire connaître sa jeune entreprise sans avoir de budget comme Lulu Frenchie

Les 10 points à retenir pour faire connaître sa jeune entreprise, sans avoir de budget communication, comme Lulu Frenchie.

Parier sur la débrouille plutôt que sur des levées de fonds 

Trouvez des moyens malins et peu onéreux, comme la communication alternative, pour vous faire connaître.

S’appuyer sur des leaders d’influence pour faire connaître son produit

Identifiez et contactez les influenceurs qui ont un impact sur votre cible. Un moyen très efficace de convaincre vos clients potentiels de vous faire confiance.

Acheter des mots clés sur Google AdWords 

Cela vous permettra toujours de récupérer quelques clients sans trop dépenser non plus.

Proposer un plus par rapport à la concurrence

Faites les choses mieux, plus vite, ou moins cher que vos concurrents.

Être au top sur la qualité 

Vos produits seront vos meilleurs ambassadeurs. Un bon produit fait parler de lui !

Être hyper réactif

Profitez d’être une petite entreprise pour faire preuve de souplesse et de rapidité. Un message pertinent tombé à point sur les réseaux sociaux peut vous apporter beaucoup de visibilité en peu de temps par exemple.

Parler de son parcours personnel 

Les journalistes adorent les belles histoires !

Faire jouer le bouche-à-oreille 

Multipliez pour cela les canaux de diffusion d’information concernant votre entreprise (réseaux sociaux, clubs d’entrepreneurs, relations presse, influenceurs…)

Cultiver son réseau 

Il y a sûrement dans votre réseau une personne qui peut vous présenter les bonnes personnes ou les gros clients. Cherchez bien !

Accepter d’incarner l’image de son entreprise

Ne entreprise ne fait jamais autant parler d’elle que quand elle est menée par un entrepreneur charismatique.

Le vote de la rémunération des dirigeants de SARL et SAS

Un long fleuve tranquille ? Loin de là.

Rémunération des dirigeants : les modalités juridiques

Sans aborder ici l’aspect social de la rémunération du dirigeant, ni les cas particuliers des dirigeants minoritaires ou non associés, intéressons-nous un instant aux modalités juridiques de fixation de la rémunération des gérants de SARL et présidents de SAS. Un long fleuve tranquille ? Détrompez-vous.

Des distinctions de rémunération selon la forme de société

La rémunération du dirigeant est fixée par l’assemblée générale. Une fois ceci affirmé, on pourrait croire le sujet clos mais hélas, un récent arrêt de la cour d’appel de Bastia du 24 juillet 2013 est venu compliquer le sujet.

La cour d’appel souligne que lorsqu’il s’agit d’une SAS, tout dépend de la formulation des statuts et que dans le silence de ceux-ci, la rémunération du président d’une SAS relève des conventions réglementées.

Vérifiez bien le mode de fixation de la rémunération 

Sans entrer dans de longs développements doctrinaux, il faut garder en mémoire que dans une SAS la rémunération du dirigeant a une nature contractuelle entre la société et lui. Si les statuts ne déterminent pas le mode de fixation de cette rémunération (proportionnelle ou fixe et dans quels montants), alors cette convention doit être approuvée par l’assemblée auquel cas le dirigeant ne participe pas au vote. C’est le principe des conventions réglementées et omettre de vérifier ce point statutaire peut entraîner l’irrégularité de la décision.

A contrario si les statuts sont précis, les associés ne peuvent que les appliquer et le vote de la rémunération ne relève pas de la procédure de contrôle. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !

Tel n’est pas le cas dans une SARL où la rémunération ne relève pas de ces conventions réglementées, le dirigeant, s’il est associé, pouvant alors participer à son vote sans risque d’erreur.

Évitez les pièges : soyez vigilant lors de la préparation de l’assemblée

Aucun dirigeant n’étant à l’abri d’un retournement d’alliance, le rejet de la résolution fixant sa rémunération n’est pas seulement une hypothèse d’école. Le juge ne pouvant en aucun cas se substituer au vote des associés, le dirigeant ne pourrait pas agir en justice pour obtenir la fixation judiciaire de sa rémunération.

Tout au plus pourrait-il agir en responsabilité contre les associés ayant voté contre la résolution sans pour autant obtenir nécessairement gain de cause. Il devra classiquement prouver que ce refus non seulement lui cause préjudice, ce qui se conçoit aisément, mais encore est abusif ce qui devient plus complexe. 

A contrario, le vote d’une rémunération peut relever d’un abus de majorité avec la même complexité de définir ce qui caractérise un abus.

On peut considérer comme tel tout vote intervenu en violation de l’intérêt social et dans le seul dessein de favoriser une majorité d’associés au détriment d’une minorité (ou vice-versa car n’oublions pas que l’abus de minorité existe aussi).

Ainsi la fixation de la rémunération du dirigeant peut s’avérer plus complexe qu’à première vue. Une vigilance dans la préparation de l’assemblée permet d’éviter les pièges sans pour autant faire disparaître les surprises et aléas liés au vote !