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Protéger les données de votre disque dur

A l’air des nouvelles technologies, les disques durs sont de véritables petits bijoux dans votre quotidien. Mais lorsque celui-ci ne fonctionne plus : c’est la panique ! Du calme, il est possible de récupérer vos données de votre disque dur.

Un disque dur vous permet de stocker de nombreuses données. Que ce soit pour des données professionnelles ou personnelles : il est devenu essentiel. Pratique et efficace, cet outil est utilisé par toutes les entreprises. Mais il n’est pas rare que celui-ci tombe en panne.

Les pannes possibles

  • Les pannes « logiques » : le disque dur fonctionne mais impossible d’accéder aux données qu’il renferme.
  • Les pannes « physiques » : le média est altéré et ne peut pas fonctionner.

Les raisons les plus fréquentes

  • L’effacement dû à une erreur humaine ou la présence d’un virus,
  • Le nouveau partitionnement d’un disque dur sans vérification de sauvegarde ultérieure,
  • Les problèmes physiques du type : chute de disque dur,
  • Les sinistres (inondations, feu, foudre…).

La récupération de données sur disque dur est possible sur les disques durs formatés, les disques durs endommagés, ou encore les disques durs en panne. Mais cela nécessite des techniques pointues. En effet, les disques durs étant constitués de composants réglés à l’échelle du Micron, toute manipulation maladroite peut aboutir à une perte irrémédiable de ses données !

Deux procédures possibles pour récupérer les données d’un disque dur

  •  Les salles blanches : environnement contrôlé utilisé pour les pannes mécaniques. Les disques durs y sont démontés, inspectés et traités sans risque de contamination par la poussière.
  • Copie des disques durs : pour protéger les données, la récupération ne se fait jamais sur le média original. Les ingénieurs travaillent à partir de cette copie pour récupérer vos données.

Dans tous les cas, lorsque vous êtes confronté à cette situation la première règle est d’éviter de vouloir soi-même réparé la panne en touchant un peu à tout. C’est un outil fragile, vous risquez d’envenimer les choses. Gardez votre calme et renseignez-vous.

Les conseils pour protéger en amont vos données

  • Enregistrez régulièrement sur plusieurs supports les données sensibles de votre ordinateur. Aujourd’hui d’autres moyens peuvent être utilisés : comme la sauvegarde sur CD, DVD, clé usb, serveur,… Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. Mais en misant sur plusieurs outils vous jouez la sûreté.
  • Si vous habitez dans une zone inondable, ne stockez pas votre sauvegarde au sous-sol.
  • Protéger votre ordinateur via l’installation d’un antivirus sur votre ordinateur. Un moyen efficace de vous protéger contre les virus qui pourraient endommager vos données. Pensez à le mettre à jour régulièrement pour qu’il soit toujours opérationnel.
  • La mise en place d’un pare feu (firewall) peut-aussi être une solution efficace. Il bloque automatiquement les intrusions inconnues dans vos données.
  • Enfin, l’utilisation d’une composante physique comme ASI (Alimentation Sans Interruption) permet en cas de panne de courant de continuer à utiliser votre ordinateur quelques minutes afin de sauvegarder vos données avant de l’éteindre.

Des chiffres significatifs 

• 34 % des entreprises ne testent jamais leurs sauvegardes.
• 77 % de celles qui ont testé leurs sauvegardes ont découvert des sauvegardes défaillantes avant d’en avoir besoin.

Langage web : explication

Il est très difficile de s’y retrouver dans les méandres des technologies du web, surtout qu’elles évoluent très rapidement. Par exemple, les technologies utilisées aujourd’hui par le réseau social Twitter n’existaient pas il y a 10 ans. Je vais vous dresser dans cet article un panorama non exhaustif des différents langages de programmation qui font le web d’aujourd’hui. Vous aurez enfin les clefs pour comprendre votre développeur !

Il existe deux grandes familles de langages de programmation dans le web :

  • les technologies dites « front-end » qui vous permettront d’avoir un beau site, facile à utiliser mais statique.
  • les technologies dites « back-end » qui vous permettront de stocker et traiter des informations afin d’avoir plus qu’un simple site vitrine.

Les sites clefs en main

Il est important de ne pas confondre ces langages de programmation avec les sites clef en main. Vous pouvez par exemple, sans écrire la moindre ligne de code, créer un blog sur Tumblr ou sur WordPress, développer un site de e-commerce avec Magento ou Prestashop ou des sites un peu plus complexes avec Drupal ou Joomla. Ces technologies vous évitent de réinventer la roue et répondent à des besoins classiques : blog, site de e-commerce, site vitrine, forums, etc.

Comme tout site internet, même un blog WordPress repose sur les langages de programmation que je vais vous présenter. En effet, le langage « back-end » dans lequel WordPress et Prestashop sont développés est : PHP et tous les thèmes qui vous permettront d’avoir un beau design sont réalisés en HTML, CSS et Javascript.

Les technologies qui vous permettent d’afficher une page web

HTML et CSS

Le premier langage, le HTML, est à la fois le plus essentiel et le plus facile d’accès pour les débutants. Sans le HTML, les données (images, texte, vidéos, formulaires, titres) d’une page web ne seraient pas structurées et les pages ne seraient pas reliées entre elles par des liens. En revanche, le HTML seul ne vous donne pas la possibilité de créer un beau design et votre site ne passera jamais au XXIe siècle… La nouvelle version d’HTML (HTML 5) améliore le rendu des sites en mode hors connexion et offre des fonctionnalités avancées pour le web mobile et la vidéo en streaming.

Le langage qui permet de modifier le design de vos pages web s’appelle CSS. Sans lui, il serait très fastidieux de créer un menu, d’aligner les éléments de texte, de créer des boutons ou de changer l’opacité de certains blocs. Dans sa nouvelle version (CSS 3), il est même possible de créer des petites animations (rotation, translations, agrandissement, arrondissement des bords, ajout d’ombres, etc.).

En règle générale, votre designer vous fournira un site en images et ce sera alors le rôle de l’intégrateur de transformer ce design en une page web compatible avec les différents navigateurs (Internet Explorer, Chrome, Mozilla Firefox ou Safari pour citer les principaux) et les différents supports (smartphones, tablettes, ordinateurs portables, grands écrans, tv connectée, etc.). L’intégration d’un design, est loin d’être évidente car les différents supports et navigateurs ont chacun leurs spécificités…

Les feuilles de style peuvent alors faire plusieurs milliers de ligne. Pour gagner du temps, vous pourrez utiliser un métalangage comme SASS ou LESS afin de vous simplifier l’écriture du code CSS et partir d’une base d’éléments graphiques toute faite avec TwitterBootstrap (tableaux, boutons, titres, paragraphes, alignement des blocs, etc.).

Javascript

Avec HTML et CSS, vous aurez un beau site statique avec un menu, un beau design et du contenu. Si vous souhaiter créer un album photo, ajouter un calendrier ou des transitions un peu complexes, afficher ou cacher des parties de page, répondre au clic de souris ou valider de formulaire à la volée : vous aurez besoin de Javascript.

Le Javascript vous permet d’écrire des petits scripts pour améliorer l’expérience de navigation et l’ergonomie de votre site. Javascript vous permet notamment de ne pas recharger la page à chaque fois que l’internaute fait une action via ce que l’on appelle l’AJAX (le Javascript Asynchrone). L’un des premiers sites connus à avoir usé et abusé de cette technique est Facebook.
Afin de simplifier l’écriture du Javascript (qui n’est pas compatible de la même manière sur tous les navigateurs), je vous conseille d’utiliser des librairies toutes faites, comme jQuery. Si vous avez beaucoup de Javascript à écrire (comme dans un système de chat par exemple), vous pouvez utiliser un Framework (c’est-à-dire un kit de composants pour simplifier et structurer l’écriture du code) comme Backbone.js.

Votre site est désormais beau mais manquera un peu de corps : votre visiteur ne pourra ni créer un compte, ni recevoir des emails, ni avoir un panier, ni calculer le prix total de ce panier, ni payer en ligne. Pour toutes les actions qui nécessitent de garder en mémoire ou traiter des données, vous devrez travailler avec une base de donnée et un langage côté serveur dit back-end. Pour cela plusieurs solutions s’offrent à vous, la plus connue et ancienne étant PHP, la plus à la mode étant Ruby. Par soucis de simplification, je n’aborderai pas les autres langages comme C# ou Java qui peuvent aussi être utilisés sur le web.

Les langages de programmation côté serveur

Php

Le PHP est le langage phare des années 2000 sur le web. La force de ce langage est sa facilité d’accès. C’est un langage qui a fait ses preuves et qui n’est pas mort, loin de là. La plupart des sites clefs en main connus reposent sur PHP (WordPress pour les blogs, Prestashop pour le e-commerce, Drupal ou Joomla pour les gestionnaires de contenus ou CMS). De ce fait, il y aura toujours un fort besoin de développeurs PHP, ne serait-ce que pour développer des modules spécifiques pour ces sites tout fait !

Comme la plupart des besoins du web sont communs aux différents développeurs, des « Framework » se sont développés pour structurer la création du site en partant de zéro (par opposition aux sites clefs en main) selon les bonnes pratiques acquises par l’expérience des autres développeurs. Si la prise en main du Framework peut prendre un certain temps au développeur, sa productivité en sera décuplée car il y trouvera les réponses aux problèmes courants. Les plus connus pour PHP sont : Symfony, CakePHP ou Zend Framework.

Python

Python est un langage également populaire très utilisé pour faire des scripts d’automatisation de tâches répétitives. Ce langage est très répandu dans le monde scientifique et universitaire, ce qui lui permet d’avoir des librairies existantes très puissantes, dans de nombreux domaines fondamentaux des sciences (intelligence artificielle, traitement des images ou traitement sémantique, par exemple). Ce langage est assez populaire sur le web grâce à son Framework Django.

Ruby et son Framework Ruby on Rails

Ruby est sans doute le langage « back-end » le plus populaire du web en raison du développement fulgurant du célèbre Framework Ruby on Rails, adopté par de nombreuses start-up américaines comme Twitter, Airbnb ou Basecamp. L’avantage de Ruby on Rails est la déconcertante rapidité avec laquelle il est possible de créer une application web avec des formulaires. Or la plupart des sites web reposent sur les formulaires et quelques pages statiques. Rails est aussi très puissant pour gérer les interactions avec les sites tiers via leurs API, c’est-à-dire l’interface fournie par des sites tiers pour accéder à des fonctionnalités qui leur sont propres. Facebook donne par exemple accès à son « graphe social » via des API, Google Map à des fonctionnalités de visualisation de cartes, etc. Or c’est à mon sens l’une des révolutions du web actuel : il est dorénavant possible de créer des applications très puissantes en quelques heures en utilisant des services payants et gratuits de sites tiers. De plus, la communauté étant importante et en forte croissance, il existe de nombreuses librairies toutes faites (appelées Gem) qui répondront à vos besoins les plus divers.

Javascript côté serveur grâce à Node.js

Il est maintenant possible d’utiliser Javascript à la fois en « front-end » et « back-end » grâce à Node.js, issu du nouveau moteur Javascript développé par l’équipe Google pour son navigateur Chrome. Node.js est une technologies qui permet de créer des sites qui s’approchent le plus des logiciels, un peu comme Gmail. Node.js est excellent pour gérer le temps réel comme les systèmes de chat.

Conclusion, comment choisir?

En somme, chaque développeur aura sa préférence pour un langage de programmation et sera affable sur ses choix. En tant que chef d’entreprise, n’écoutez pas tout ce que l’on vous dit et choisissez la solution la plus adaptée à vos besoins. Si vous n’avez pas de développeurs, je vous conseille de prendre une solution toute prête de type WordPress pour un blog, Joomla ou Prestashop pour un site de e-commerce. Vous n’aurez alors pas le choix de l’architecture et du langage de programmation sous-jacent (PHP). Dépensez alors votre budget en design et en intégration web.

Si votre site est original et qu’il demande plus de complexité, sachez qu’il souvent plus aisé de repartir de zéro que de modifier la moitié de Prestashop. Je vous invite alors à trouver un bon développeur et à faire le choix avec lui. Sachez que les coûts pourront être importants, car développer un site de zéro n’est pas anodin. Comptez bien 3 à 6 mois de travail pour avoir une première version de votre site. Vu la vitesse de développement d’un site avec Ruby on Rails ainsi que la taille de sa communauté, je pense que pour 70% des gros sites (hors e-commerce et blog), c’est la solution à utiliser. Restez cependant à l’écoute des progrès de Node.js si vous voulez être en avance sur votre temps car les grandes innovations qui permettront à des applications web d’être du niveau d’ergonomie et de fonctionnalité d’un logiciel viendront sans aucun doute de là.

Quelle stratégie de présence en ligne adopter ?

L’essor d’internet a fait de la présence en ligne un élément incontournable de la stratégie marketing menée par toute entreprise. Pour rester au contact d’un large public et d’une plus grande clientèle, il est devenu primordial d’exister en ligne. Mais avant de se lancer dans la construction d’un site ou de pages sur les réseaux sociaux, il faut impérativement définir le sens que l’on souhaite donner à sa présence online.

Avant de débuter : définir sa cible !

Attention à bien définir clairement votre clientèle type avant de vous lancer dans la jungle du web. Qui souhaitez-vous toucher ? Le produit que vous vendez est-il plutôt destiné aux 15-25 ans, aux 30-50 ans ou à une autre classe d’âge ? Souhaitez-vous étendre votre cœur de cible ? Ou renforcer le lien avec vos clients favoris ? Vous devrez apporter des réponses à chacune de ces questions avant d’envisager de développer votre présence en ligne. Dans un second temps, vous pourrez commencer à rechercher les meilleurs moyens pour toucher cette clientèle potentielle, qu’il s’agisse d’être présent sur les réseaux sociaux, de développer un site vitrine, de créer un blog ou de vous exprimer sur des forums…

Stratégie n°1 : capitaliser sur son image de chef d’entreprise

Vous pouvez choisir d’opter pour votre présence en ligne de deux manières, soit en communiquant à travers votre société, soit directement par le biais de votre image de chef d’entreprise. Avant d’opter pour cette stratégie de communication, il convient de vous demander ce que vous souhaitez véhiculer à travers votre image. Qu’est-ce que cela va apporter de plus à votre entreprise ? Une fois que vous y avez répondu, vous devrez véhiculer une image de dirigeant en adéquation avec votre secteur d’activité et vos valeurs. Attention, si vous utilisez votre image pour représenter la marque de votre entreprise, que ce soit sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn ou Viadeo ou à travers d’interviews données à la presse web, vous n’aurez pas le droit à l’erreur et devrez rester vigilant à ce que vous faites, ce que vous dites ainsi qu’à votre apparence.

Stratégie n°2 : accroître la visibilité de sa boîte

Dans le but d’accroître sa clientèle potentielle et de toucher un nombre beaucoup plus important de personnes qui pourraient faire partie de notre cœur de cible, le site vitrine demeure une solution efficace à condition de répondre aux bonnes questions. Avant de se lancer dans la création d’un site, il convient de se poser les bonnes questions, en amont. Faire un site vitrine, c’est bien, à condition qu’il constitue une valeur ajoutée pour votre société. Il faut ensuite que vous choisissiez un nom de domaine et que vous définissiez son contenu ainsi que sa structure. Pensez également à quelle stratégie vous voulez adopter concernant le référencement. Si ce dernier est mauvais, votre visibilité en pâtira. Afin que votre site vitrine soit efficace, il faut répondre à quelques critères afin d’éveiller la curiosité de votre clientèle, puis de la garder par la suite. Pour cela, le visuel se doit d’être harmonieux, agréable, dynamique et doit susciter l’envie d’en savoir plus, de faire appel à vous, de se dire c’est ce produit/service qu’il me faut. Veillez à ce que la plateforme soit ergonomique, rapide, responsive, opérationnelle. Ne surchargez pas votre page et respectez les conditions d’informations légales. Le contenu doit être concis, clair, précis sans être technique si vous incluez un discours commercial. Afin de conserver et d’attirer d’autres clients, rendez votre site vitrine vivant en intégrant du contenu régulièrement.

Stratégie n°3 : toucher toujours plus de clients !

Au-delà de la simple visibilité en ligne, si vous souhaitez vendre vos produits, il vous faudra développer un magasin en ligne, une boutique e-commerce qui mette en valeur vos produits ou services et permette à votre client de payer directement sur votre plateforme. De nombreuses plateformes e-commerce comme Magento ou Prestashop existent dans le commerce. Elles vous permettront de constituer la base de votre e-shop. Il vous faudra compléter la plateforme par une solution technologique de paiement en ligne, type Paypal ou souscrire à un contrat de VAD (Vente à Distance) avec votre banque. N’oubliez pas, bien sûr, au même titre que pour un site-vitrine, de rendre votre interface ergonomique, agréable et facile d’utilisation, afin de faciliter le parcours de l’internaute pour le mener à l’achat ! Pensez à le rendre attrayant en proposant des offres promotionnelles, des cadeaux et adaptez l’interface de votre site e-commerce en fonction des fêtes (Noël, Pâques, soldes…).

Stratégie n°4 : prouver son dynamisme

Votre présence en ligne consiste à améliorer votre image de marque. Pour y parvenir, tout en prouvant que vous demeurez une entreprise dynamique, vous pouvez utiliser ces outils à votre disposition :

– Le blog vous permettra à la fois de rajouter du contenu par rapport à votre site vitrine et de donner la possibilité à vos internautes d’interagir en commentant vos publications, vos produits, ce qui augmentera votre capacité à être trouvé sur les moteurs de recherche et vous positionnera en tant qu’expert sur un sujet donné.

– Votre présence sur les réseaux sociaux est également un gain de visibilité conséquent et vous permet de vous faire connaître rapidement et d’améliorer votre réactivité face aux consommateurs. Plus vous serez présents sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram…), mieux vous serez référencé sur la toile, et plus vous pourrez échanger avec vos clients !

– L’événementiel en ligne comme la participation à des conférences en ligne (webinaires) répond à un triple objectif : celui de vous rendre plus visible mais aussi de solliciter et attirer de nouveaux clients, tout en vous montrant dynamique et expert sur votre marché !

Pour aller plus loin

Pour quelles raisons, les jeunes se lancent-ils dans la création d’entreprises ?

Selon l’Insee, ont été créées plus de 550.000 nouvelles entreprises en France en 2014. Parmi leurs créateurs, plus de 8 % sont des jeunes diplômés. La ténacité et la passion alliées au besoin d’indépendance constituent les raisons qui les poussent à entreprendre.

Le besoin d’indépendance

Faire les choses par soi-même offre l’avantage de la satisfaction personnelle. Mais si les jeunes sont de plus en plus portés sur la création d’entreprises, c’est aussi pour répondre à un besoin d’indépendance. L’exemple de Hapsatou Sy est éloquent. Diplômée en secrétariat, elle travaille dans une société informatique. Elle en fait part au portail de l’APCE : « ce poste me convenait bien, car j’étais autonome, polyvalente et on me laissait une grande liberté d’action. Pourtant, impossible de m’épanouir dans une organisation hiérarchique ! J’ai toujours rêvé d’être mon propre patron ». L’ambition et la prise de responsabilités de cette jeune passionnée l’ont conduite à approfondir sa passion pour l’esthétique et à devenir le chef d’entreprise !

Passionné par une nouvelle approche du travail

Avoir un contrat de travail dans son secteur de prédilection représente l’occasion rêvée pour approfondir une expérience et aboutir à des idées innovantes. C’est le cas de Clément Cazalot, alors qu’il travaillait dans un laboratoire de sécurité informatique. « Nous en avions assez de partager sans cesse des documents, sans savoir ce que nos destinataires en faisaient. C’est ainsi que DocTrackr a vu le jour ! » Grâce à l’énergie d’un associé, de la confiance de leur Directeur Innovation, mais aussi de l’accélérateur de start-up Le Camping, ils ont réussi à créer leur propre entreprise. Passion, fierté, mais aussi prise de risques ont joué en leur faveur. « On peut dire que le fait de n’avoir pas ou peu d’expériences permet de s’autoriser plus de choses, mais en même temps, on s’expose à plus de risques. Tout est une question de passion, de capacité à exécuter et de maturité ».

Les aides à la création

Les aides qui ciblent les jeunes semblent constituer un input primordial dans la création d’entreprises. C’est le cas de Frédéric Gouy, lauréat d’Initiatives Jeunes avec son projet de conception et fabrication de vêtements pour personnes âgées » Les trois lys ». Cela  » m’a véritablement stimulé pour créer ma propre entreprise. Ces (…) récompenses m’ont permis de croire davantage en ce projet. » En ciblant les demandeurs d’emploi, dont les jeunes de moins de 25 ou de 30 ans, l’ACCRE, lui, offre une exonération des charges sociales pendant la première année. Elle propose aussi un financement initial remboursable et des aides à la formation en création d’entreprises. Les banques et organismes de crédit mettent aussi en avant des emprunts destinés aux projets entrepreneuriaux.

Les secteurs des nouvelles entreprises

La création d’entreprises est indéniablement liée à l’expérimentation et à la passion des jeunes, mais aussi à un besoin d’indépendance. Facilitée par un large éventail d’organismes de soutien et de concours, la création d’entreprises a le vent en poupe auprès des jeunes. La hausse de 2 % pour 2014 touche, aussi, un large panorama de secteurs, que ce soit des services envers les personnes âgées, le domaine informatique ou encore l’esthétique.

Les canaux efficaces pour toucher votre client

Pour les entreprises commerciales, la conversion des prospects en clients est une étape-clé dans leur processus de développement. Afin d’optimiser cet aspect, il est conseillé de mener des actions sur de multiples canaux afin de toucher plus efficacement les consommateurs. Des techniques marketing élaborées facilitent cette démarche. Quels sont donc les moyens et les canaux efficaces les plus pertinents pour toucher une plus large clientèle ?

Le routage emailing

Réaliser des actions ciblées d’email marketing est nécessaire pour toutes les sociétés : il s’agit en effet du moyen le plus simple et le moins coûteux pour maintenir auprès de ses clients une communication active, essentielle pour les fidéliser et finaliser des ventes. Il existe sur le marché des sociétés spécialisées qui fournissent des solutions complètes en matière de routage emailing. Les envois bénéficient d’une délivrabilité proche de 100 % pour des campagnes de masse, garanties anti-spam, disponibles en plusieurs langues et optimisées pour tous les supports de lecture.

Une étude marketing sur une zone géographique précise fournit aussi de précieux renseignements qui permettent d’affiner sa stratégie commerciale. Les PME peuvent mener une étude poussée sur leur territoire d’analyse, en général une région. Le geomarketing sert notamment à optimiser le réseau de distribution et à mettre au point des actions à l’échelle locale. Les données géographiques sur la clientèle constituent également des informations de choix, qu’il est indispensable de savoir utiliser au sein d’une approche marketing. Des actions commerciales géolocalisées peuvent être réalisées simplement grâce à un Systèmed’Information Géographique (SIG).

Le geomarketing

Le datamining

Ce procédé comprend de nombreux outils fournissant une aide pertinente dans le domaine de la relation client. Il consiste à analyser l’ensemble des informations concernant les clients et les prospects, dans l’entreprise mais aussi àl’extérieur. Des techniques statistiques servent ensuite à étudier les habitudes d’achat et à prédire les comportements des consommateurs. Des entreprises proposent des solutions logicielles performantes qui s’avèrent cruciales pour développer un ciblage optimisé et un contenu adapté lors de ses campagnes marketing.

Le SMS appending

Pour réaliser des campagnes de prospection ou fidéliser des clients, le SMS constitue encore à ce jour un canal trop peu exploité par les entreprises. Contrairement aux emails classiques, les SMS sont lus très rapidement par les destinataires (dans les 3 minutes après réception dans plus de 90 % des cas !)et n’ont pas de filtre anti-spam. Ce canal contribue également à renforcer la proximité avec l’entreprise, et permet de toucher un grand nombre de personnes de manière plus directe et personnalisée. Le marketing par SMS fait figure en cela de solution innovante, qui peut être utilisée notamment pour réaliser des opérations de promotion auprès de sa base de prospects.

Aujourd’hui de nombreuses start-up se sont créées autour de ces différents canaux pour optimiser leur approche marketing. Le groupe La Poste par le biais de son accélérateur  Start’inPosta pour ambition d’aider les start-up à développer leur business. C’est à cette occasion que la start-up Doz et le Groupe La Poste ont réuni leur force afin de proposer aux entreprises de gérer de manière efficace leurs campagnes commerciales en ligne. Ils mettent à disposition une plateforme complète donnant des accès à des outils performants en matière de data de prospection,de routage emailing, de geomarketing et de datamining, pour mener facilement des campagnes marketing B2B et B2C : http://get.doz.com/laposte/.

Une occasion pour vous de découvrir leur accélérateur : http://legroupe.laposte.fr/Start-up/Accelerer-son-projet/Start-inPost-qui-sommes-nous

Attention aux arnaques !

On pense que ça n’arrive qu’aux autres… Et pourtant ! Retour sur « l’arnaque au faux patron ». 

En trois ans,  »  »  a fait des ravages ! la police aurait décelé 500 tentatives de fraudes. Certaines ont réussi, de justesse à repousser ces attaques, c’est le cas notamment d’Areva, Quick, Nestlé, ou Michelin. L’Elysée a aussi été une des cibles: mais son service comptable a finalement déjoué l’escroquerie… Mais, toutes les entreprises n’ont pas eu cette chance comme cette entreprise de bois bretonne, qui a transféré 14 millions d’euros sur des comptes en Chine, sous la contrainte d’un présumé patron.

Le procédé

La tactique adoptée, est d’attaquer tout en restant à l’autre bout du monde. Le développement de la technologie de l’information et de la communication est leur plus grand atout. Ces escrocs sont très bien préparés ! Grâce à internet, ils récupèrent toutes les informations nécessaires sur les coutumes, l’organisation, de la société ciblée. « De plus, ils utilisent également les vidéos de présentation des chefs d’entreprise, afin d’apprendre à parler « comme le patron », ils assimilent jusqu’à ses tics de langage. » expliquait le commissaire Souvira, de l‘Office Central de Répression de la Grande Délinquance Financière (OCRGDF)

Ils savent également jouer sur les ressorts sentimentaux, auprès de leur victime. Ils passent de la flatterie à la menace à peine masquée.

Ensuite, pour faire disparaître l’argent ils ouvrent des comptes en Asie ou en Chine. Le gang profite ainsi du décalage horaire de 8 heures, pour transiter l’argent sur d’autres comptes. Le temps que les victimes réalisent l’arnaque, il est trop tard…

Au final, les malfaiteurs prennent peu de risques car il suffit d’un téléphone et d’un ordinateur.

Société PBM Import Pacé : le coup de fil à 14 millions d’euros

En janvier 2013, le gang de « l’arnaque au faux patron» avait pris pour cible le comptable de la société PBM Import à Pacé.

A midi, les bureaux presque vides, il reçoit un coup de fil de quelqu’un qui se présente comme l’un des principaux dirigeants de l’entreprise. Il demande 14 millions d’euros pour acheter des matériaux. « Il faut faire un virement de 14 millions d’euros, explique-t-il, pour acheter des matériaux. Il faut aller vite pour être sûr de conclure une bonne affaire ». Une somme courante dans l’entreprise de l’entreprise de bois bretonne.

L’interlocuteur connaissait bien les habitudes d’achat de PBM Import. Et donc, « comme d’habitude », le comptable reçoit par la suite, un mail, portant effectivement le nom d’un des dirigeants, confirmant l’ordre de virement. Le comptable pense alors avoir toutes les garanties. Il appelle la banque pour exécuter le virement sur un compte à l’étranger.

PBM Import s’est rendu compte assez rapidement que le virement n’avait pas été commandé par la direction. Mais il était déjà trop tard, quelques minutes après le transfert des fonds en Israël, l’argent a été dispatché sur plusieurs comptes dans le monde entier pour brouiller les pistes.

5 questions pour tout savoir sur les coffres-forts numériques

Face aux nombreuses possibilités de problèmes informatiques et au risque de vol de matériel, les professionnels ont tout intérêt à sécuriser leurs documents professionnels dans un coffre-fort numérique.

Le coffre-fort numérique : qu’est-ce que c’est ?

Depuis quelques années se développe de plus en plus dans les entreprises le réflexe de la conservation numérique des documents. Problème : les ordinateurs professionnels ne sont pas à l’abri de soucis informatiques tels que la perte des données ou la contamination du système par un virus par exemple. Les risques de vol du matériel informatique ou encore de sinistres ne sont pas à négliger non plus. Les conséquences peuvent en être très préjudiciables pour le professionnel. Imaginez le cas d’un docteur perdant l’intégralité de son fichier de patients suite au vol de son ordinateur ou d’un professionnel voyant toutes ses factures partir en fumée lors d’un incendie dans ses locaux… On voit bien ici qu’il est essentiel de trouver des solutions externalisées de sauvegarde des informations et documents.

Quels documents sauvegarder en priorité ?

Dans le cadre d’une entreprise, de très nombreux documents doivent impérativement être conservés et sauvegardés. C’est le cas de tous les papiers liés aux banques et aux assurances ainsi qu’aux documents administratifs tels que les bulletins de salaires, les contrats et factures, les papiers officiels, quittance de loyer… à savoir tout de même : les documents conservés dans le coffre-fort numérique n’ont pas la même valeur juridique que les originaux.

Comment choisir son prestataire ?

Il existe beaucoup de plateformes qui proposent un service de coffre-fort numérique. Parmi ces différents acteurs, le professionnel se doit de choisir une solution sécurisée, auprès d’un prestataire de confiance et reconnu. Quelques critères permettent de différencier les solutions : l’ergonomie, la diversité des formats acceptés, la présence d’un outil de recherche pour retrouver facilement les documents ou encore le mécanisme de dépôts des documents. Le prix de la solution sera bien entendu un critère important de choix.

A qui s’adresser ?

Pour être conseillé sur le type de solution à choisir pour sécuriser ses documents numériques, le professionnel peut s’adresser à son expert-comptable. L’entrepreneur peut également s’entretenir avec son banquier qui le guidera vers des solutions de stockage personnel sécurisées dans le cadre du service de banque à distance, comme le propose le CIC par exemple.

Quels sont ses avantages ?

Opter pour un coffre-fort numérique intégré à une solution de banque à distance apporte de nombreux avantages. Le service est modulable et sans limite de taille de stockage. Il suffit que le client adapte la capacité de stockage à ses besoins qui évoluent. Autre point fort : le professionnel peut classer et réorganiser à l’envie ses documents dans l’espace de stockage. Il peut accéder quand il le souhaite à ses documents, les visualiser ou les imprimer, simplement à partir d’un ordinateur connecté à Internet, où qu’il se trouve dans le monde ! Enfin, les documents sont garantis confidentiels et accessibles uniquement au client qui saisit son code secret d’accès à son espace de banque à distance.

Délocalisez … en province !

De nombreux franciliens réfléchissent à partir s’installer en Province. La création et la reprise d’entreprise est une voie que certains d’entre eux explorent pour choisir librement là où ils vivront demain. Exemples et conseils pour réussir sa création et son installation.

La Silicon Valley serait-elle la capitale planétaire de l’entrepreneuriat sans le soleil californien et sans le Pacifique ? Probablement pas. Entreprendre c’est avoir la liberté de faire des choix et c’est en particulier choisir là où l’on souhaite s’installer, vivre et travailler. En France aussi, de nombreuses régions proposent une belle qualité de vie, des opportunités intéressantes et même des aides à l’installation… Si vous réfléchissez à créer ou à reprendre une entreprise, n’hésitez pas à regarder ailleurs qu’à Paris !

Des exemples d’aventures qui ont marché… partout en France

En Province, on connaît bien sûr Airbus (Toulouse), Casino (Saint Etienne), Lactalis (Laval), CMA CGM ou encore Eurocopter (Marseille)… mais ce sont surtout les PME, traditionnelles ou innovantes, qui font le tissu économique régional. CDiscount.com, le premier site d’e-commerce en France est ainsi né à Bordeaux. GIFI, l’un des leaders européens de la distribution discount se développe depuis Villeneuve sur Lot. Léa Nature, le leader des cosmétiques bio, a carrément déménagé de Paris à la Rochelle pour prendre son envol dans les années 90 ! N’ayez pas peur : votre entreprise peut se développer partout. En particulier là où vous êtes « bien », c’est-à-dire là où vous voulez vivre !

Un choix rendu plus libre par le TGV et les technologies !

Aujourd’hui de nombreuses barrières sont tombées. Il est possible de vendre ses produits et ses services partout en France et dans le monde depuis n’importe quelle ville et n’importe quel village. L’effet TGV a eu (presque) raison des distances qui nous séparent. Internet permet aujourd’hui de travailler en réseau, avec des fournisseurs chinois, un graphiste dans le Nord de la France et des clients aux états-Unis… qui se moquent bien de savoir où se trouvent vos bureaux ! 

L’exemple de Brieuc Pernes est parlant. Fou de voile et d’océan, il plaque la région parisienne et la boutique d’instruments et d’accessoires de musique qu’il gère en banlieue parisienne pour s’installer à Royan. C’est là qu’il passe au commerce en ligne, en créant différents sites spécialisés en vente d’instruments de musique. Sa société, MProshop.com réalise près de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires cette année et se développe sur d’autres niches ! Son exemple n’est pas isolé. D’autres ex-parisiens ont créé leur business en province. Le site d’accessoires pour enfants mes-habits-cheris.com a été lancé par Stéphanie Guinet lors de son installation à Marseille en 2003… avec succès ! Si elle avoue s’être lancée dans l’aventure parce qu’elle ne trouvait pas de job dans son ancien domaine, elle ne semble pas regretter son installation dans le sud une seule seconde.

Des avantages réels à aller voir ailleurs !

Se lancer en province, c’est aussi mettre certains atouts de son côté. Les prix de l’immobilier sont un point fort. Les loyers d’un bureau ou d’un local d’activité (stockage, commerce) peuvent être jusqu’à 5 fois moins importants en province qu’en région parisienne… même dans une grande ville comme Lyon ou Marseille ! Si vous recrutez, les salaires y sont aussi moins élevés en moyenne qu’en Île-de-France. Selon les fonctions, l’économie réalisée varie de 3 à 15 % à compétence égale. Et ces économies se répercutent sur de nombreux postes de coûts chez vos fournisseurs ! On peut donc « délocaliser » en France ! Brieuc Pernes souligne d’autres avantages à tenir son business depuis Royan. « Je suis nettement plus considéré par mon banquier que je ne l’étais en région parisienne ! ». Un autre atout de poids quand il s’agit d’obtenir des financements… 

S’implanter dans une grande ville, une ville moyenne ou… à la campagne ?

Bien sûr, tous les business ne sont pas facilement « déménageables » ! Les métiers des médias, l’expertise financière et le consulting restent encore très parisiens… et fonctionnent beaucoup sur un réseau qu’il faut entretenir quotidiennement. Malgré tout, certains acteurs émergent en régions dans des secteurs réputés « parisiens » comme l’édition. Harmonia Mundi, le célèbre label musical de musique classique en est l’exemple. Née à Paris dans les années 50, l’entreprise déménage en province dans les années 60 où elle poursuit son développement.

Elle réalise aujourd’hui environ 60 millions d’euros de chiffre d’affaires depuis son siège social, un véritable mas provençal à côté d’Arles. Si vous misez sur la demande locale, une étude de marché approfondie s’impose. La demande en sushis n’est pas la même à Paris qu’à Tulle ! Dans les réseaux de commerce, il peut être conseillé de se rapprocher de réseaux de franchise. Aujourd’hui, 85 % des ouvertures de ces enseignes se font en province… dans des grandes villes, mais aussi à la campagne ! Si vous recrutez, il vous faut connaître précisément vos besoins car certaines compétences peuvent être difficiles à trouver en province, notamment certains profils techniques (informatique, ingénierie…). Pensez-y à l’avance avant de vous installer !

Des régions particulièrement accueillantes pour vos projets !

Les porteurs de projets sont particulièrement bien accueillis en région. Des structures d’accueil leurs sont souvent dédiées qu’il s’agisse des agences de développement économique, des CCI, de la collectivité territoriale ou d’associations locales. Dans certains cas, un accompagnement sur-mesure sera proposé, voire des aides financières ou matérielles (locaux, matériels informatiques…). Il est vivement conseillé de les contacter pour leur présenter votre projet ! Un bon exemple avec le Conseil Général de la Lozère qui propose de très nombreux dispositifs aux entrepreneurs et aux repreneurs. Une aide à l’accueil (allant jusqu’à 2 000 €) est proposée dès l’étude de votre projet pour financer vos frais et votre emménagement. Bonne installation !

Article par Antoine Colson | Organisateur de Provemploi, le salon pour vivre et travailler en province

Le business model des start-up est-il scalable ?

Le business model des start-up est-il scalable ? C’est la question récurrente que se posent les investisseurs avant de se décider à investir dans une start-up. En traduisant dans notre langage économique, la question est de savoir si une jeune entreprise est capable de passer du stade artisanal au stade industriel !

Business model

Pourquoi un tel intérêt? Et bien parce que cela justifie pleinement l’investissement qui va permettre ce changement de dimension (d’échelle) en augmentant considérablement les revenus.
La question annexe est de vérifier la rentabilité du business model en fonction de la croissance de l’activité de l’entreprise. Car, générer un chiffre d’affaires élevé avec une faible rentabilité, cela n’attire que très rarement les investisseurs !

L’enjeu de cette « scalability » est donc de bien comprendre comment le niveau d’activité d’une start-up peut arriver en 2 ou 3 ans à des multiples de 10, 20 ou d’avantage tout en confortant sa rentabilité. Cela va dépendre essentiellement du type d’activité que va exercer l’entreprise. Le business model d’un prestataire de service est bien évidemment différent de celui d’un éditeur software ou d’une plateforme en ligne.

Parmi les nombreux modèles économiques existant, celui des plateformes en ligne est le plus valorisé sur le marché car il a la particularité de fournir un environnement technologique dans lequel des tiers utilisateurs produisent le contenu (Meetic, Facebook, etc.), ce qui limite considérablement les charges internes.

Indicateurs

Les indicateurs sur lesquels il faudra être particulièrement vigilant sont côté clients, le taux de satisfaction, la récurrence des achats, le buzz et l’adoption virale, côté marketing & communication, la rentabilité des outils d’acquisition et de fidélisation, côté organisation, l’efficacité des processus métiers et supports, et enfin, côté financier le rapport coûts fixes-coûts variables qui doit être le plus faible possible.

La finalité d’avoir un business model « scalable », bien plus que séduire les investisseurs, est d’acquérir un fort avantage concurrentiel qui va constituer une barrière difficile à franchir pour les concurrents actuels ou futurs.

Recruter des jeunes : mettre fin aux blocages

Lever les freins au recrutement des jeunes : c’est le pari de la CGPME Paris Ile-de-France et de ses partenaires. Trop souvent les PME repoussent une embauche, faute de temps ou de bons contacts. La solution passe donc par un accompagnement de proximité, pour faciliter, fluidifier et finalement réussir la procédure de recrutement.

Ouvrir les PME aux jeunes

Les chiffres sont là, rappelés régulièrement. Le taux de chômage des jeunes reste élevé en France. Plus de 22 % des 15-24 ans sont tenus en marge du marché du travail. Chaque année, 120 000 jeunes sans diplôme sortent du système scolaire. Il existe pourtant des besoins de main d’œuvre. L’enquête menée par Pôle Emploi en 2012 sur les besoins de main d’œuvre prévoit une augmentation des projets de recrutement pour l’année. En Ile-de-France, cela représente près de 290 000 emplois nouveaux à pourvoir. L’ensemble des activités de services concentrent plus de 75 % des intentions avec 20 % des projets (contre 22 % en 2011), les services scientifiques et techniques constituent le principal pôle de recrutement ; autre secteur dynamique, celui de l’information-communication avec 11 % des projets. Alors où sont les blocages ? Recruter comporte toujours des risques pour les TPE et PME. La même enquête mettait en avant le fait que 36,5 % des projets de recrutement sont jugés difficiles par les employeurs. Où trouver le bon candidat ? Quel contrat choisir ? De quel type d’aide peut-on bénéficier ?

La clef : le contrat de professionnalisation

La CGPME Ile-de-France a choisi de valoriser l’alternance, parce que cette solution assure tant de développer les compétences du salarié que de couvrir les besoins d’une entreprise. Le contrat alterne des périodes d’enseignement général, technologique et professionnel et des périodes de travail en entreprise dans une activité en rapport avec la qualification visée.

Le jeune acquiert une véritable expérience professionnelle et a plus de chance d’obtenir un emploi durable. L’entreprise quant à elle comble un besoin bien précis, anticipe le départ d’un salarié senior ou assure l’intégration de nouvelles compétences. Soutenue par ses partenaires en Ile-de-France – la Préfecture, AGEFOS PME, Pôle Emploi et AGEFIPH – la CGPME Ile-de-France a lancé depuis deux ans déjà une grande campagne de sensibilisation des PME avec pour objectif, la signature de contrats de professionnalisation.

Les Développeurs de l’alternance, facilitateurs d’embauche

La CGPME Paris Ile-de-France va à la rencontre des entreprises, grâce à son réseau de Développeurs de l’alternance. 

1re étape : diagnostic des besoins de l’entreprise

Les Développeurs de l’alternance proposent un rendez-vous avec les dirigeants pour faire le point sur leur besoin en matière de ressources humaines. Cette rencontre est une prise de recul sur les compétences disponibles dans l’entreprise, leur évolution et les recrutements potentiels. Le Développeur présente également les différents contrats aidés : contrat de professionnalisation, contrat de génération, emploi d’avenir… et des démarches que l’entreprise devra entreprendre pour embaucher.
c de + 700 diagnostics réalisés en 2012

2e étape : optimiser le réseau emploi des entreprises

Pour une entreprise qui veut recruter, le Développeur alternance est le contact pivot qui lui permet d’accélérer et réussir son embauche. Il l’oriente vers les acteurs de l’emploi qui peuvent lui être utiles : vers qui se tourner pour bénéficier d’une aide ? Comment trouver un centre de formation adéquat ? Où trouver un jeune motivé ? Le développeur veille à ce que les difficultés habituelles du chef d’entreprise soient résolues rapidement, en donnant plus de souplesse à l’embauche.

3e étape : retour d’expérience

Rien ne vaut les conseils entre pairs. C’est un des principes qui anime le réseau de chefs d’entreprise de la CGPME Paris Ile-de-France. Les PME disposent donc d’un guide mettant en avant les bonnes pratiques et soulignant les écueils à éviter, en se basant sur le témoignage de dirigeants.