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Domino’s Pizza dans la peau, une campagne qui se termine mal

Pour attirer de plus en plus de clients, des entreprises et marques sont prêtes à tout et surfent notamment sur la vague du tatouage publicitaire. C’est le cas de la franchise internationale spécialisée dans la préparation et la vente de pizzas livrées et à emporter, Domino’s Pizza. Le franchisé de la marque en Russie a proposé d’offrir des pizzas gratuites pendant 100 ans à ceux qui se feraient tatouer son célèbre logo en forme de domino. Avec au final, une campagne marketing qui s’est un peu trop emballée.

L’opération « pizzas à vie » fait le buzz

Domino’s Pizza Russie voulait marquer le coup avec sa campagne promotionnelle, lancée en 31 août. Via Vkontakte, l’équivalent russe de Facebook, la société annonce qu’elle met en jeu un certificat qui permettra de recevoir 100 pizzas gratuites par an, pendant un siècle, soit 10 000 pizzas offertes au total, à ceux qui se feront tatouer son logo en forme de domino. Seules conditions : se faire un tatouage dans un endroit bien visible sur le corps et publier une photo du tatouage sur le réseau social russe, Facebook ou encore Instagram, accompagnée d’un hashtag « #доминоснавсегда » (« #dominance » en français, ndlr). En seulement quelques jours, ce sont plusieurs centaines de photos qui apparaissent sur les réseaux sociaux. Certaines se font tatouer simplement le logo en couleur ou en noir et blanc, le représentent avec une pizza ou un personnage des Tortues Ninja, quand d’autres l’intègrent dans des tatouages déjà existants.

Face à l’affluence, la marque stoppe la campagne

Face au succès retentissant de la campagne et l’afflux de personnes tatouées avec le logo de Domino’s Pizza sur les réseaux sociaux, la marque, vite dépassée par les événements, a voulu tout d’abord modifier les conditions de son concours, le 3 septembre, en précisant que seuls les 350 premiers participants recevraient le précieux Graal, que la taille minimale du tatouage devrait être de 2 cm de longueur, situé sur des parties du corps comme le visage, les bras ou les mollets, pour être validé. Elle décide néanmoins d’écourter cette promotion au bout de 5 jours, le 4 septembre, alors que celle-ci était censée durer deux mois, jusqu’au 31 octobre. Dans un message transmis sur sa page Vkontakte, l’entreprise a précisé à « ceux qui sont assis chez les tatoueurs : nous vous inclurons dans la liste des participants, mais nous attendons les photos jusqu’à midi aujourd’hui. Pour ceux qui ont un rendez-vous prévu pour plus tard, nous vous recommandons de l’annuler ». Au bout du compte, sur les 350 personnes prévues par le règlement, 381 chanceux pourront bénéficier de leurs pizzas gratuites. Selon Munchies (site internet et chaîne vidéo dédiée à l’alimentation de Vice Media, groupe américain de médias, ndlr), cette campagne marketing de Domino’s Pizza n’a pas vocation à être étendue à d’autres pays, le programme ayant été activé exclusivement par le franchisé principal en Russie, d’après les déclarations d’un représentant de la maison mère américaine. Une opération qui va coûter cher à la marque, en déboursant pour plus de 14 millions de dollars, soit environ 12 millions d’euros, en pizzas gratuites aux heureux gagnants au cours des cinquante prochaines années.

Une pratique à la mode

L’engouement pour ce genre de procédé n’est pourtant pas surprenant. Elle fait partie de la tendance du tatouage publicitaire, concept marketing né dans les années 2000 aux États-Unis, consistant à louer une partie de son corps pour y tatouer une marque, un logo ou l’adresse d’un site web. C’est une pratique courante et qui fait fureur au pays de l’Oncle Sam. La première expérience qui avait fait le buzz date de 2005, celle de Karolyne Smith, une mère de famille américaine qui pour payer les frais de scolarité de son fils, avait accepté de se faire tatouer le front avec l’adresse web d’un casino en ligne « GoldenPalace.com », en contrepartie d’une somme de 10 000 dollars. De même, des salariés se sont même fait tatouer le nom de leur entreprise pour gagner plus d’argent. En 2013, l’agence immobilière Rapid Realty basée à New York a ainsi proposé à ses employés de se faire tatouer le logo de la société en échange d’une augmentation de 15 % sur leur salaire. Sur 700 membres, 5 % se sont laissés tenter. Même si le tatouage imprime sa marque progressivement dans les campagnes publicitaires françaises, le tatouage publicitaire dans l’Hexagone est encore très loin de faire l’unanimité et personne n’a tenté de s’y aventurer.

Combien coûte un site internet ?

Vous avez une entreprise et vous souhaitez la développer sur internet ? Vous êtes très occupé et souhaitez simplement obtenir un guide rapide des coûts avant de contacter quelques agences de création de sites web ? Vous souhaitez des pistes pour demander des devis à des professionnels ? Afin de vous montrer très clairement combien coûte un site internet, nous utilisons un outil d’estimation de prix qui va vous aider à déterminer les coûts de développement de votre site web. Puis nous détaillons les différentes étapes de construction d’un site : la stratégie digitale, l’augmentation du trafic et la conversion du visiteur en client.

Combien coûte un site internet ? Le site qui vous répond

Yeeply propose un outil en ligne qui va vous faire gagner du temps. Dans une interface attrayante, vous répondez à une série de 10 questions simples. En quelques minutes à peine, vous avez une idée générale du coût de votre site.

Puis, une fois le devis affiché, vous pouvez cliquer sur Créer votre projet et vous êtes dirigé sur leur plateforme d’équipes et prestataires certifiés pour vos projets digitaux. Libre à vous de demander gratuitement un devis plus précis et des informations complémentaires sur les tarifs et de laisser la marketplace vous mettre en contact avec une agence ou même plusieurs. En tout cas, vous avez bénéficié de l’outil de calcul et vous avez déjà une très bonne idée du budget qu’il vous faut.

Savez-vous comment ce budget est réparti ? Trois domaines principaux déterminent les coûts. Lorsque vous commencez à demander des devis à des concepteurs, veillez à ce qu’ils calculent les prix en conséquence.

Investir dans la stratégie digitale

C’est le travail en amont pour permettre à votre entreprise de se distinguer et de surpasser la concurrence. Cela implique une recherche du client type, une analyse de la concurrence et une stratégie marketing en ligne. C’est la partie la moins chère à financer.

Comment garantir plus de trafic ?

C’est le travail à fournir pour que les clients potentiels de votre site s’y dirige naturellement, que ce soit par les recherches sur Google ou bien sur les réseaux sociaux, etc. Il faut travailler votre référencement naturel par le biais du SEO par exemple, proposer du contenu de qualité et à fréquence régulière, souscrire à Google Adwords et avoir sur votre site un blog que vous alimentez de manière régulière en plus d’un outil de recherche de mots-clés. Le coût de cette partie est plus élevé que celui de la stratégie digitale.

La conversion du visiteur en client

C’est la partie plus technique du travail, c’est-à-dire la somme de travail qui permet à votre site de progressivement transformer les visiteurs en clients. Cela implique par exemple la construction d’un site au design attirant et facile d’accès, un programme d’email marketing afin de vous faire rappeler au bon souvenir de vos clients potentiels, et du contenu persuasif sur votre site qui, au final, donne envie de cliquer . C’est la partie la plus onéreuse du projet.

Pensez bien à faire la distinction entre le coût et l’investissement en matière de création de site web. Même si le devis vous semble élevé et difficile à honorer au début de la mise en place de votre entreprise, il est fort à parier que la création d’un site internet de qualité soit la garantie du succès de votre entreprise.

Qui est Christophe Bavière, figure du capital investissement français ?

Il est à la tête du premier fonds de private equity en Europe et est pourtant bien discret. Christophe Bavière, Président d’Idinvest Partners est l’un des précurseurs du capital investissement en France, pour l’avoir importé et développé dans l’hexagone à l’aube des années 2000. Premier investisseur à avoir flairé le potentiel de Meetic, il a depuis accumulé les succès et est à la tête d’un fonds de plus de 8 milliards d’euros. Retour sur le parcours de l’homme qui a imposé le private equity en France.

Le parcours de Christophe Bavière est aussi atypique que fulgurant. Né à Paris en 1964, il obtient son diplôme de la prestigieuse École supérieure libre des sciences commerciales appliquées (ESLSCA) juste avant de s’envoler pour l’Amérique du Nord, afin de réaliser un MBA à l’Université d’Ottawa. Parallèlement à son parcours professionnel, ce père de trois enfants décide de servir son pays : il est colonel de réserve dans l’armée de l’air.

Sa carrière commence en 1990 dans les salles de marché de BNP Paribas qu’il quittera pour rejoindre la Caisse des dépôts en tant que trader. Il intègre ensuite le groupe AGF-Allianz, où il se fait progressivement un nom, devenant d’abord CIO d’Allianz Private Partners, puis CEO d’Allianz Investors.

Dans les années 90, il perçoit le potentiel de la révolution numérique qui en est pourtant encore à ses prémices et décide d’investir dans les nouvelles technologies, en développant le private equity en France. Cette intuition le propulsera à la tête d’Idinvest Partners (ex-AGF Private Equity) dès 2001, où il est nommé président du Directoire.

En 2004, il décide d’accompagner une jeune start-up française qui laisse beaucoup d’observateurs sceptiques, Meetic, qui deviendra par la suite le leader des sites de rencontre en ligne en Europe. Le succès est fulgurant et finit d’assoir la renommée de Christophe Bavière dans le private equity.

En 2006 le quotidien économique Les Echos le nomme « Personnalité du capital-investissement de l’année ». Une consécration pour ce financier qui est également membre de la Commission Consultative gestion & investisseurs institutionnels de l’AMF et Président de la Commission Capital-Investissement de l’AFG.

Cette solide réputation a permis par la suite à Idinvest Partners de séduire des grands groupes tels que EDF, Total, Air liquide, ou encore Lagardère. Christophe Bavière est aujourd’hui à la tête d’un fonds qui gère plus de 8 milliards d’euros. Son portefeuille clients compte plusieurs sociétés cotées au Nasdaq (notamment Talend, Criteo et Auris), ainsi que les plus grands groupes Français de l’innovation, comme Total, EDF, Air liquide, ou encore le groupe Lagardère.

Auto-Entrepreneur.fr, une histoire de simplicité

Interview de Charles Alexandre, Président de Auto-Entrepreneur.fr (plateforme leader d’accompagnement des autoentrepreneurs), de Simplis et dirigeant de Planete Autoentrepreneur.com

Comment t’es venue l’idée ?

Elle est venue quand j’étais en première année d’école. C’était juste avant la création de l’auto-entrepreneuriat. Hervé Novelli commençait à réfléchir à ce qui se faisait notamment chez les anglo-saxons. Il se disait que le statut pouvait régler beaucoup de problèmes et pouvait représenter une solution. Il s’agissait d’envoyer un signal très positif à la création d’entreprise. C’est le moment où nous nous sommes dit : « tiens il va y avoir un marché » et comme j’avais passé une partie de mes études en Angleterre, nous avons souhaité lancer quelque chose de très simple pour informer, aider et accompagner les créateurs dans le lancement de leur activité.

Nous nous sommes concentrés au début sur le démarrage et nous avons lancé un SAS intelligent qui permettait de faire toutes les déclarations en version très simplifiée depuis un robot que nous avons développé. Derrière, vous pouviez basculer sur un logiciel de comptabilité très simple. Il fallait garder l’ADN de l’auto-entrepreneuriat. Nous voulions que le digital soit au service de l’individu et non l’inverse.

Quelle a été la suite ?

Rapidement nous avons pris conscience qu’il fallait que nous prenions plus d’envergure, le sujet reste de rassembler les gens autour de ce statut/régime, selon le mot que l’on choisit. Personnellement je trouve que le mot « régime » est réducteur car les personnes se définissent en tant qu’autoentrepreneur et se valorisent en tant que tel : c’est un vrai fierté que de se lancer et créer sa propre activité. Nous avons développé au début Auto-Entrepreneur.fr comme une espèce de Wikipédia du démarrage d’activité et très vite nous avons créé un forum qui est devenu le plus actif de France.

Aussi, nous avons rapidement agrégé 1 000 000 de visiteurs uniques.  Nous nous disions qu’il fallait comprendre les autoentrepreneurs et que nous pouvions le faire au travers de la data. Nous cherchions déjà à agréger de la data afin de pouvoir capter les données et les analyser puis les transmettre à l’INSEE. Un seul objectif : mieux les comprendre car il ne s’agissait pas de tout mélanger car dire qu’un autoentrepreneur gagne environ 1000 € par mois, cela n’a pas de sens. La réalité est bien plus complexe et dépend du temps passé par exemple sur l’activité. Nous étions alors en 2012. Nous avons accompagné depuis en peu de temps 150 000 personnes à devenir autoentrepreneur. Aussi, nous voulions être l’unique interlocuteur et la référence. Aujourd’hui nous atteignons 4,5 millions de visiteurs uniques avec la somme de nos plateformes ! Pari qui nous semble donc réussi.

Et de là jusqu’à aujourd’hui ?

En 2016, nous avons constaté que nous étions devenu LE point d’entrée pour tous les Auto-Entrepreneurs de France donc que nous pouvions définir les besoins primaires grâce à l’ensemble des informations dont nous disposions. Au final, nous avons commencé par le flux pour construire, par la suite, notre offre de services. Nous avons construit avec eux plusieurs services même si nous avions déjà la création qui était en place et qui était payante car accompagnée par nos experts.

Nous l’avons rendue gratuite en ouvrant notre technologie à tous et nous avons lancé deux axes de travail dont le premier :  comment mieux les accompagner sur toute leur vie d’entrepreneur ? L’idée était de construire un bureau virtuel qui serait le seul endroit où les gens peuvent aller en mode SAS pour gérer toute leur autoentreprise.

Aujourd’hui, ils peuvent effectuer les factures et devis, la déclaration et le paiement des cotisations, le tout dans un seul endroit grâce aux robots que nous sommes les seuls à avoir en France et qui permettent ensuite de ventiler les déclarations aux bons endroits côté Etat….et très simplement ! Il fallait aider les autoentrepreneurs à se professionnaliser et nous avons décidé de tout simplifier. Le deuxième axe est la protection. Nous avons fait un tour rapide du marché et il devait y avoir deux ou trois offres pour les autoentrepreneurs. La première question sur les questionnaires était « combien avez-vous de salarié ». J’ai pensé qu’il fallait approfondir jusqu’au bout et je me suis mis à remplir le questionnaire. Je suis arrivé sur des niveaux de tarifications hallucinantes et des offres peu en adéquation avec les attentes des auto-entrepreneurs.

C’est comme cela qu’est née Simplis ?

Nous avons voulu continuer dans la simplicité et c’est comme cela que Simplis est né, 1ere assurance dédiée d’abord aux Auto-Entrepreneurs et à leur image : simple, moderne et accessible à tous. Ainsi, nous couvrons aujourd’hui les 1300 activités alors que les rares acteurs se sont spécialisés. Nous voulons rendre l’assurance accessible à tous, compréhensible et sans surprise. Nous avons le même niveau de garanties pour tout le monde et il n’y a que deux niveaux de différenciation côté prix et les gens comprennent très facilement que l’on assure pas au même tarif un moniteur de sport extrême et un graphiste qui travaille depuis chez lui.

Grâce à la puissance de notre communauté , nous avons pu lancer une offre compétitive qui couvre l’ensemble des activités. Nous sommes partis des gens pour construire le produit, ce qui a permis, en 18 mois à peine, de signer déjà 7 000 contrats. Aujourd’hui, en trois clics, nous permettons de recevoir une attestation et d’être assuré. Nous avons réalisé notre objectif : l’assurance professionelle comme un produit Amazon

Quel est votre enjeu désormais ?

Nos enjeux désormais sont de développer ces 2 axes : d’un côté lancer ce Bureau Virtuel, véritable solution 100% digital 100% Humaine qui va changer la vie des auto-entrepreneurs en leur faisant gagner du temps et les tranquilliser…et y ajouter de nouvelles fonctionnalités comme la banque, l’assurance, la création de sites internet et toujours plus de services intégrés et à tarifs ultra préférentiels grâce à la communauté.

 Et d’autre part, étendre les vertus de Simplis à l’ensemble des Indépendants. Nous venons d’ailleurs d’effectuer une levée de fond sur cette structure dont l’enjeu est de s’étendre à l’ensemble de la communauté. Cette marque veut s’étendre à toutes les sociétés de moins de 6 personnes. Désormais nous développons en offline des solutions pour les métiers du bâtiment. Nous sommes déjà à plusieurs centaines de contrats et finalement cela se passe bien.

Sur la partie SIMPLIS, la roadmap est un peu différente puisque nous voulons davantage de transparence. Sur la partie auto entrepreneuriat, nous allons sortir un produit qui va leur faire gagner du temps et les tranquilliser. Nous cherchons également à développer d’autres services comme la banque, l’assurance et à d’autres services connexes comme la création de site internet. Nous réfléchissons également à une assurance chômage privée et également une caution logement pour aider les indépendants à louer. Aujourd’hui, un indépendant qui a un revenu supérieur peut ne pas être celui qui va être sélectionné par rapport à un CDI. Enfin sur la partie assurantielle, nous allons peut-être chercher à nous développer à l’étranger.

Tu ne t’es pas lancé seul ?

Je me suis lancé avec un développeur qui est aujourd’hui le CTO et qui est le petit génie qui a développé tous ces robots, Raphael Prevost. Je pense aujourd’hui qu’on ne peut pas se lancer dans une aventure web sans développeur et sans associer l’ensemble de ses équipes. C’est d’ailleurs pour cela que nous réfléchissons au-delà d’investisseurs institutionnels solides à associer nos équipes qui sont le vecteur clé de notre croissance et de la réussite de ces 2 aventures !

Comment réduire la note de carburant de votre flotte automobile ?

Beaucoup d’entreprises disposent d’un parc automobile pour que ses collaborateurs puissent exercer leurs activités professionnelles à quelques kilomètres de celles-ci ou aux quatre coins du pays. La gestion et l’entretien de cette flotte provoquent des coûts et en cas de mauvaise maîtrise, peuvent engendrer un impact particulièrement négatif sur l’entreprise. La question du carburant prend une place centrale et peut devenir une véritable charge. Avec la hausse du carburant, l’entreprise peut vite se trouver à sec au niveau des finances. Ils existent cependant des solutions efficaces pour faire des économies et arriver au mieux à réduire la note de carburant sur le budget attribué au parc automobile. Voici quelques actions à effectuer pour réduire la consommation de carburant de votre flotte automobile.

D’après l’OVE (l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise, ndlr) la part du carburant représente 17% du coût d’usage total de possession d’un véhicule d’entreprise. Selon une enquête de la CPME (La Confédération des petites et moyennes entreprises, ndlr) réalisée en novembre 2018 auprès de 341 dirigeants d’entreprises, la hausse du prix du carburant aurait un impact important pour les artisans, les TPE et les PME. 87 % des entreprises seraient ainsi impactés, entraînant pour 66 % d’entre elles, une réduction des marges, pour 58 %, une dégradation de la trésorerie et pour 16 %, la nécessité de reporter des investissements. Face à ces circonstances, elles ont pris certaines mesures : 35 % ont réduit ou aménagé les déplacements, 24% ont augmenté leurs prix de vente tandis que 11% ont acquis des équipements plus autonomes. Pour réduire la consommation de carburant de sa flotte et voir la note de frais diminuée, voici quelques solutions à mettre en place.

Favoriser l’éco-conduite et faire appel à des logiciels de gestion

Le comportement des collaborateurs au volant peut être la source d’un coût élevé en matière de carburant. Plusieurs études constatées par l’ADEME (L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ndlr) montrent que la consommation de carburant pouvait augmenter de plus de 40 % si le conducteur conduit de façon trop agressive et inadaptée. L’éco-conduite, la technique de conduite automobile économe en carburant, écologique et économique est primordiale. Cela permet d’éliminer les mauvaises habitudes parfois inconscientes des conducteurs. Le simple fait de vérifier la pression des pneus chaque jour, de démarrer en douceur, de réduire sa vitesse, d’éviter de surcharger la voiture ou d’anticiper le trafic permettra à l’entreprise de voir sa note de carburant diminuée. En plus d’aider à respecter les engagements en matière d’environnement, l’éco-conduite a l’avantage de consommer moins et ainsi, de réduire les coûts d’exploitation. Il est alors important de former les salariés à l’éco-conduite. Des logiciels de gestion de flottes peuvent également aider les entreprises à faire des économies. Grâce à la géolocalisation, les entreprises sont en mesure d’identifier les trajets, le style de conduite et le trafic, avec pour finalité d’optimiser la conduite de leurs salariés.

Faire le choix des voitures électriques et hybrides

Les véhicules électriques ne sont pas encore très répandus dans la plupart des flottes d’entreprises, malgré ses avantages. La crainte des dirigeants et entrepreneurs : un coût d’usage élevé et une autonomie qui serait assez limitée. En 2017, les flottes d’entreprises n’ont ainsi compté que pour 26 % des ventes de voitures électriques, soit 6599 véhicules sur 25 000 écoulées. Elles ont donc acheté moins que les particuliers. Reste que selon une étude de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir publiée en octobre 2018, les véhicules électriques et hybrides rechargeables seraient moins onéreux au bout de quatre ans que celles roulant à l’essence ou au diesel. Pour cela, elle a récolté des données des différents véhicules.  Selon l’association, pour une voiture neuve, « le coût total d’un véhicule électrique est plus faible que celui d’un diesel (coût total de propriété inférieur de 3%) ou d’une essence (5%) dès quatre ans de possession » notamment au moyen de la prime à l’achat et d’un coût en énergie et en entretien faible. Le coût total par an d’une voiture électrique neuf serait alors de 940 euros, puis de 1017 euros pour une voiture qui date de 10 à 16 ans, soit bien loin des 1181 et 1461 euros par an de l’automobile diesel et essence. À cela, s’ajoute un régime fiscal avantageux comme la prime d’achat écologique de 6000 euros. Des entreprises comme La Poste ont fait le choix de l’électrique : elle dispose de 36 000 véhicules, soit la plus grande flotte électrique du monde.

Avec le développement de plus en plus important des véhicules autonomes et électriques, quelques start-up proposent aussi de développer des carburants alternatifs pas comme les autres. La jeune pousse écossaise Celtic Renewables crée en janvier 2012 par le professeur Martin Tangney a une solution pour éviter de consommer des carburants traditionnels, en proposant un biocarburant atypique. Son nom : Biobutanol. Celui-ci vient des résidus de la production de la boisson alcoolisée qu’est le whisky. Produit via les grains d’orges concentrés en sucre, les « draff » et le liquide de la levure le « pot ale », utilisés pour la fermentation, ce carburant pourrait selon la start-up remplacer l’essence ou le gazole et fournir 25 % d’énergie en plus dans un litre que les autres biocarburants. L’entreprise a testé le produit dans le réservoir d’une Ford Fiesta, qui s’est mise à rouler normalement. Le potentiel est énorme puisque l’industrie du whisky produit plus de 750 000 tonnes de « draff » et 2 milliards de litres de « pot ale », qui pourraient alors se transformer en millions de litres de biocarburants. Quant à Quantafuel, une start-up norvégienne, elle a fait le pari de transformer les déchets plastiques en carburants et estime qu’elle pourrait fabriquer à l’aide de son savoir-faire, 350 barils de diesel et d’essence par jour dès 2019 et de 30 000 à 40 000 barils d’ici une décennie.

Weezevent : révolutionner et innover la billetterie en ligne

Fondée en 2008 par Pierre-Henri Deballon, Sébastien Tonglet et Yann Pagès, Weezevent, spécialisée dans la billetterie en ligne, est l’un des acteurs qui bouscule le secteur de l’événementiel. Face à un marché vieillissant, l’entreprise dijonnaise propose une solution innovante et peu coûteuse aux organisateurs d’événements. Malgré les difficultés qui peuvent survenir à tout moment, son maître mot est de se réinventer et d’innover sans cesse. 

« Weezevent, c’est une solution qui permet à des organisateurs d’événements, en quelques secondes et en quelques clics de façon très simple de créer une billetterie, qui va leur permettre de vendre des billets lors d’événements professionnels, de spectacles ou encore de conférences. » résume Pierre-Henri Deballon, son cofondateur. Un concept qui marche puisqu’aujourd’hui, la société a permis de distribuer plus de cinquante millions de billets pour des événements de tout type et de toute taille. Elle a équipé plus de 400 festivals comme le célèbre Hellfest et les Vieilles-Charrues ainsi que des marques comme Red Bull et des clubs de Ligue 1 notamment le PSG.

Elle a remporté le prix Deloitte de la société européenne à la plus forte croissance en 2014. L’idée germe lorsque Pierre-Henri Deballon et Sébastien Tonglet, organisateurs d’événements, ne trouvent pas d’inscriptions en ligne qui répondent à leurs besoins et se décident avec Yann Pages à créer une solution performante, qu’ils ne peuvent obtenir auprès de leur confrères.

Une stratégie en trois points

Pour s’imposer sur le marché de la billetterie, les fondateurs ont choisi une stratégie basée sur trois axes essentiels. Dans un marché avec un monopole historique, dominé par des acteurs comme Fnac, le premier axe de Weezevent était d’innover dans un secteur qui ne se renouvelait plus et qui était uniquement concentré sur un modèle pré-établi. Le deuxième axe était de mettre l’accent sur ce que souhaitaient les clients et de ne pas se tromper dans leurs choix, en proposant le produit qui était attendu sur le marché.

Le troisième axe a été de se focaliser sur l’aspect économique avec un business model assez basique avec lequel l’entreprise ne prend une commission que sur les billets vendus. Si des organisateurs proposent des événements gratuits ou s’ils ne rencontrent pas le succès espéré, ils n’ont ainsi pas à engager des frais et des investissements trop conséquents. « Avec ce modèle-là, avec des commissions faibles, un euro par billet, cela nous a permis d’apporter une innovation, qui convient bien aux clients et qui diffère de ce que font les acteurs existants » explique le cofondateur.

Des difficultés et des défis permanents…

Tout n’a pas été facile pour autant puisque la société a traversé des difficultés et des défis, qu’ils ont parfois dû débaucher sur des échecs. Mais Pierre-Henri Deballon relativise ces épreuves qui permettent à chacun de s’améliorer :« Pour créer une entreprise, il faut aimer les soucis, si vous n’aimez pas résoudre les problèmes, il ne faut surtout pas créer d’entreprise. Le plus important, et ce qui explique le succès de Weezevent, c’est que nous avons rencontré une succession d’échecs, mais qui n’étaient assez graves pour que la société périclite et surtout nous nous sommes efforcés à ne pas les répéter afin d’apprendre et de nous améliorer. ». Les fondateurs ont eu beaucoup de mal à lever des fonds.

Cinq années, avec beaucoup de temps et d’énergie dépensés, ont été nécessaires pour y arriver après des revers en business angel et en série A (second tour de table d’investissement, ndlr). « Après c’était aussi formateur, cela nous a permis d’affiner notre business model, de continuer à prouver, par les chiffres et par l’attraction de la société, qu’il y avait un vrai modèle derrière. Nous étions focus dessus pour prouver à tous ceux qui ne voulaient pas investir chez nous, qu’ils avaient tort. Je crois que nous leur avons plus que prouvé. » souligne l’entrepreneur.

… mais aussi du côté des équipes

Du côté des équipes de produits et de développeurs, les débuts ont été un peu timides, tant il n’était pas évident pour les dirigeants de trouver les mots justes pour les amener là où ils voulaient aller. Mais leur principale erreur, c’est d’avoir voulu se lancer trop tôt à l’international en faisant notamment une traduction de leur site. Une perte d’énergie et de temps au détriment du marché français selon Pierre-Henri Deballon : « En réalité, il ne fallait pas seulement traduire un site, il fallait qu’il y ait une équipe sur place qui nous suive. L’ambition était prometteuse mais les moyens et le timing n’étaient pas pertinents, nous aurions pu nous concentrer encore davantage à ce moment sur le marché français, dans lequel nous n’existions pas encore. »

Se réinventer pour marquer l’innovation et le dynamisme

Face à la concurrence, l’entreprise veut se différencier et montrer qu’elle est là pour durer. « Nos concurrents aujourd’hui sont pilotés par des managers, qui n’ont pas été des organisateurs d’événements, qui n’ont pas créé de sociétés mais plutôt qui se sont concentrés sur une carrière. Ils sont de passage. Ils ont une vision à très court terme sur deux ou trois ans. Nous, nous sommes en train de construire un modèle, nous ne sommes pas là pour prendre quelques parts de marché et de plus-value puis nous en aller. » Afin de montrer que Weezevent est une entreprise dynamique, qui se réinvente constamment et innove toujours autant, les dirigeants ont décidé de faire évoluer son image, à l’occasion des dix ans de la société.

Un nouveau logo et un nouveau site web ont été mis en place tandis qu’une clarification de son offre a été entreprise. Un moyen de mettre en lumière la réalité actuelle de l’établissement. « En termes de stratégie, il y avait un enjeu pour nous. Au début, nous avons créé un produit d’un seul bloc, dans lequel nous pouvions réaliser plein de choses, puis nous nous sommes rendu compte qu’il y avait des usages incontournables comme le ticketing pour éditer des billets ou des invitations, la partie contrôle d’accès et puis la partie cashless que nous avons lancées et qui équipent pratiquement tous les festivals français et de plus en plus de festivals européens. » indique le cofondateur. A partir du diminutif « Weez », ils ont alors adapté leur produit autour de 4 applications : WeezTicket, WeezAccess, WeezPay et WeezTarget.

Les trois solutions en détail

La première est une solution de billetterie, d’inscription en ligne et de vente sur place qui effectue notamment la gestion d’invitations tandis que la deuxième permet un contrôle d’accès et de suivi des entrées pour tous les types d’évènements via une application mobile ou des terminaux de scan professionnels. La troisième est une solution de paiement cashless (« sans monnaie » en français, solution de paiement dématérialisé via technologie NFC offrant la possibilité d’utiliser une carte, clé, bracelet comme porte-monnaie, ndlr) tandis que la dernière est un logiciel de Gestion de Relation Client qui permet aux organisateurs d’analyser et d’exploiter leurs bases de données pour des communications ciblées et personnalisées. « Cette nouvelle stratégie fait partie de la maturation de notre entreprise, qui va continuer à grossir et à se structurer. »

Un projet de développement clair

Niveau projet dans l’avenir, Weezevent a un objectif clair et précis. L’entreprise souhaite accélérer son développement à l’international. « Aujourd’hui, 95 % de nos chiffres sont réalisés sur le marché français et tout l’enjeu, c’est que notre société fasse plus de 50 % à l’étranger dans les années qui viennent. Réussir là où beaucoup d’entreprises françaises échouent et faire un bon cocorico avec notre drapeau dans tous ces pays. » En très forte croissance, la société a implanté cinq bureaux à Paris, Montréal, Madrid, Londres et Lausanne et réalise des ventes dans plus de trente pays.

Son enjeu est de continuer à avancer et de surtout devenir un acteur incontournable. Pour cela, elle a changé son logiciel, passant d’une entreprise franco-française à une firme plus ouverte sur le monde. « Nous cherchons à recruter des gens qui soient au minimum bilingues et des profils avec plus d’expérience, qui nous font gagner du temps et nous aident à structurer car ils sont meilleurs que nous sur des sujets que nous leur confions alors qu’au début, nous avons travaillé plutôt avec des stagiaires et nous étions souvent plus expérimentés qu’eux. » précise Pierre-Henri Deballon.

La fin des levées de fonds ?

Si les deux fondateurs ont cherché à réaliser des levées auprès de Business Angels au début de l’entreprise, aujourd’hui le but n’est plus de le faire par ce biais. « Nous ne souhaitons pas faire d’autres levées de fonds. Avec ces dernières, vous vous associez avec vos actionnaires, avec des contraintes et un cadre un peu moins libre. Nous avons envie de garder le plus de liberté possible et surtout, nous avons le luxe de pouvoir le faire car la société est rentable. Nous finançons plutôt nos projets avec de la dette ou en allant chercher des fonds par le biais d’emprunts qui nous permettent ensuite de faire des acquisitions et de continuer le développement de l’entreprise. »

À vous de l’appliquer dans votre boîte !

  • Beaucoup travailler. Il faut être prêt à bosser sans compter les heures car cela finit par payer.
  • Être bien accompagné. Quand on crée une société, cela prend beaucoup de temps et d’énergie. Il faut que les personnes l’acceptent pour qu’il n’y ait pas de poids qui pèse en plus.
  • Former une équipe avec son associé. Le succès de Weezevent, c’est la voix d’un duo. Sans cela, nous n’aurions pas pu créer celle-ci.
  • Bien recruter. C’est vous qui portez le projet, mais pour qu’il marche, il faut que vous recrutiez des personnes qui ont des qualités et un profil identique au vôtre.
  • Se servir et s’appuyer sur les défauts des concurrents. Leur immobilité vous permet d’être plus fort qu’eux.
  • Être malin c’est-à-dire, au début, faire avec peu de moyens mais être inventif.
  • Casser les codes. Ne pas hésiter à sortir des lignes tracées dans lequel on veut vous enfermer et être en rupture avec les pratiques habituelles du marché.
  • Ne pas se lancer trop tôt à l’international. Il faut ne pas sauter les étapes. D’abord être champion dans son pays.
  • Savoir se séparer des gens de façon intelligente en prenant beaucoup de recul si cela s’avère nécessaire.
  • Communiquer avec ses équipes, s’aligner et faire passer des messages pour pas être seul à porter tout le projet.

Yapuka, une entreprise qui forme les jeunes à la réussite

Interview de Sandra le Grand, Co-fondatrice de Yapuka avec Valérie Falala. Après la success story kalidea. Une belle preuve que lancer une nouvelle entreprise à 50 ans est loin porteuse d’une nouvelle énergie.

Quel a été votre parcours avant de créer canalce, devenu par la suite kalidea ?

Je suis diplômée de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Paris. J’ai commencé ma carrière en 1989 au sein du groupe Coca-Cola où j’ai passé 11 ans. J’y ai fait mon ascension professionnelle en débutant comme négociatrice grands comptes puis en occupant successivement les postes de responsable du développement des ventes, manager d’une équipe de vente en grande distribution et directrice Channel marketing. J’avais 34 ans et 2 enfants. Tout allait très bien pour moi.

Pourquoi avoir pris le risque de vous lancer ?

Parce que j’en avais profondément envie, une envie plus forte que le salaire, le confort de vie, la voiture de fonction ou le statut professionnel ! Depuis quelques années déjà, l’idée de créer m’habitait. Et puis, en 2000, j’assiste au bouillonnement d’Internet et je regarde un reportage à la télévision sur des jeunes qui lèvent 5 millions de francs pour créer leur boîte. Cela a été le déclic. Quand j’ai réfléchi au marché à intégrer, l’idée des comités d’entreprise m’est venue spontanément. Chez Coca-Cola, j’étais spécialisée dans le marketing par circuit et le premier est celui du travail. J’étais donc déjà en contact avec des comités d’entreprise. En commençant à m’intéresser à ce marché, j’ai constaté qu’il pesait 15 milliards d’euros pour 30 000 comités d’entreprises. Je me suis dit qu’il y avait des choses à faire avec Internet !

D’où vous est venue cette envie de créer votre entreprise ?

Avant de rentrer chez Coca-Cola, j’ai eu une première expérience professionnelle chez McDonald’s. En 1983, j’avais participé à mettre en place les anniversaires enfants, ce qui était à l’époque tout nouveau. Dans le restaurant où je me trouvais, à Marseille, j’avais monté tout le package, j’animais les après-midis et je le vendais. Je trouvais cela tellement extraordinaire que je voulais monter un business autour des enfants. J’ai hésité à ce moment-là mais je ne l’ai pas fait parce que je n’avais pas encore fini mes études et que je m’apprêtais à venir à Paris. Plusieurs années après, j’ai concrétisé mon rêve. Il n’y a pas d’âge pour créer.

Quelles ont été les grandes étapes du développement ?

La société a été lancée en 2000. Nous avons fait une première acquisition en 2001 qui nous a permis d’obtenir un portefeuille d’offres et l’abonnement des premiers CE. Cela nous a permis d’autofinancer une croissance dynamique avant de faire entrer des investisseurs capital-développement en 2008. Cette étape a vraiment accéléré notre croissance et nous avons pu réaliser une dizaine d’acquisitions entre 2008 et 2012 grâce aux dix millions d’euros levés. Dans le développement d’une entreprise, la plus grosse difficulté est toujours le financement. Chercher de l’argent ne signifie pas qu’on ne va pas bien, au contraire ! Mais il faut le prévoir et l’anticiper de façon volontaire.

Notre dernière interview s’est déroulée en 2014, que s’est-il passé depuis ?

En 2016, après une belle croissance de Kalidea, j’ai décidé d’adosser l’entreprise à un groupe industriel, au Groupe UP, pour que la courbe de croissance continue, que de nouveaux projets puissent se développer et que la société puisse bénéficier des synergies. Il y avait presque 180 salariés et 60 millions de CA. Je voulais passer à autre chose et j’avais des idées en tête, comme celle d’écrire avec Evelyne Platnic Cohen notre livre : #Ambition. Je voulais redonner au mot « ambition » ses lettres de noblesse face au constat que dire « celui-là, il a de l’ambition » était perçu comme une petite critique et « celle-là n’en a aucune » en représentait une grosse . On a pris beaucoup de temps pour écrire le livre, faire des conférences, la promotion et il a rencontré un beau succès avec près de 5 000 exemplaires vendus. Parallèlement, j’avais mes deux mandats d’administratrice et j’en ai pris deux autres. J’ai continué mes conférences surtout pour les clubs de femmes d’entreprises notamment car ils sont au cœur de tout ce qui touche aux soft skills et à l’ambition.

Comment s’est déroulé ce nouveau lancement ?

J’avais une amie de 30 ans, Valérie Falala, experte RH, qui avait fait partie de la première aventure et s’était retirée pour entrer chez Danone puis dans le retail où elle a beaucoup recruté. Parallèlement, son réseau lui a demandé d’aider les jeunes à réussir leurs entretiens, notamment pour les concours d’entrée aux écoles, stages, emploi. Nous nous sommes dit : « Pourquoi ne pas développer un business autour de ce besoin qui est celui d’entraîner les jeunes à l’entretien oral ? ». Nous avons fait le lancement fin 2017 et avions travaillé sur le projet depuis une petite année. Il y a le temps de gestation, d’étudier le marché et de définir le business model. Nous avons fait d’ailleurs appel aux HEC entrepreneurs qui nous ont bien aidées.

Pourquoi ce domaine en particulier ?

Finalement, nous aimons transmettre que ce soit au travers de conférences ou de cours. Nous nous sommes dit que le faire pour les jeunes, c’était très utile et gratifiant. On a donc monté la plateforme yapuka.org, qui regroupe d’un côté les entraîneurs et de l’autre les jeunes pour les mettre en relation et leur permettre de s’exercer à l’entretien oral. Notre différenciation est que c’est Valérie directement qui sélectionne les entraîneurs (déjà une centaine en fin d’année) qui peuvent être des étudiants des grandes écoles, des professeurs, des cadres, des recruteurs. Il s’agit d’aider à l’entretien et à se démarquer notamment quand ils ne restent que des bons dossiers. L’oral est une dernière marche qu’il faut réussir.

Quelle est votre offre concrètement ?

Valérie a expérimenté une méthode que les entraîneurs aujourd’hui appliquent. Il s’agit d’une méthode en 3 modules : se connaître pour parler de soi de façon authentique pour que le pitch soit le reflet de la personnalité, et la mise en situation. Il existe aussi des packs express qui démarrent à 99 € et donc les prix varient suivant la durée. Ceci est pour la partie B TO C. Je suis surtout fière que notre taux de réussite soit de 95 %. Il y a une partie B TO B et je pense qu’il est toujours bien d’essayer d’équilibrer les deux. Les prépas sont notamment intéressées car ils veulent préparer les jeunes avant les entretiens oraux mais également les écoles et notamment sur le parcours carrière-emploi. Nous intervenons parfois aussi au travers des séminaires qu’ils organisent. Nous travaillons également pour des associations voire des entreprises qui cherchent à attirer des jeunes au travers de nouveaux services.

Qu’est-ce qui te plaît le plus ?

Je pense qu’au-delà de la réussite que nous apportons, l’important reste que les jeunes soient fiers de leur parcours, qu’ils comprennent qu’ils ont réalisé de belles choses et qu’ils peuvent révéler leur talent

Comment vois-tu ta boite à 5 ans ?

Je vois qu’il y a un vrai besoin et que cela va exploser. Il y a 800 000 terminales, 3 millions d’étudiants et tout le marché de l’emploi. En plus, il y a désormais un oral au bac qui vient d’être mis en place par le ministère de l’éducation donc je pense qu’on va avoir du travail ! En entreprise, l’un des premiers stress reste d’intervenir à l’oral donc il y a des possibilités énormes de développement. Je pense que le défi sera d’arriver à toujours équilibrer B TO B et B TO C et de développer l’international.

Cela ne te fait pas bizarre d’être passée d’une structure rodée à une plus petite ?

Je dis souvent à mes enfants qu’il ne faut pas s’habituer à son confort. Il est clair que je ne suis pas attachée à un bureau paysagé, avec une belle salle de réunion, une machine Nespresso ! Nous devons faire davantage par nous-même mais l’énergie du projet, notre équipe nous porte également de manière positive. Il y a aussi d’autres différences : à 50 ans, quand on recrée, on a davantage de temps car les enfants nous occupent un peu moins, un peu plus de moyens qui nous permettent d’être rassurées, un réseau étoffé et des expertises qui nous permettent d’aller plus vite, de se repositionner avec agilité. Après on se fatigue, peut-être un peu plus vite, quoique Valérie et moi disposons d’énergies positives. Comme dans toutes choses, il y a du bon et du plus difficile dans les deux cas en fait !

Quelle différence avec ta première expérience ?

J’avais des associés au capital mais pas de la même manière. Aujourd’hui nous sommes des co-fondatrices et des associées complémentaires ! Chacun son talent ! Nous avons sélectionné nos investisseurs initiaux qui peuvent nous apporter non seulement des capitaux et aussi de l’expertise. Nous sommes aussi dans un secteur plus tech.

Comment l’a pris ta famille ?

Ils sont contents de voir que notre projet concerne les jeunes et que l’on a donné les prénoms de nos enfants à la dénomination de la société. Il faut réaliser que quand on se sépare d’une société, cela fait un grand vide. On passe de 200 emails à 20, du jour au lendemain. C’est un peu comme lorsque les enfants grandissent, mieux vaut  construire son histoire suivante !

5 Conseils de Sandra Le Grand

  • Construire son histoire d’après. À défaut, vous pourriez mal vivre votre cession d’entreprise.
  • Toujours avoir pour baromètre le plaisir. Que ce soit de travailler, avec le produit, avec les clients, avec les gens. Il ne faut pas faire quelque chose contre valeurs. Cela ne marche jamais dans ce cas.
  • Être patient. J’avais oublié combien il est difficile de démarrer et que cela ne va pas très vite. Il faut prendre vite des décisions par contre.
  • Se mettre à la technologie et toujours apprendre. Il faut vraiment se mettre à toutes les nouvelles technologies. Les manières de travailler évoluent rapidement. À 50 ans, j’apprends encore beaucoup. N’attendez pas à ce quelqu’un vous explique. Il faut être proactif.

« Je pense qu’au-delà de la réussite que nous apportons, l’important reste que les jeunes soient fiers de leur parcours, qu’ils comprennent qu’ils ont réalisé des choses et qu’ils peuvent en être fiers »

Le succès du démarrage d’une entreprise espagnole d’affrètement de bateaux

Il n’y a rien de mieux que de louer un bateau pour passer un agréable moment de détente quand on est en vacances… Auparavant, cela n’était possible que pour quelques personnes, mais aujourd’hui, grâce à Nautal et à son économie collaborative, c’est beaucoup plus abordable pour une grande partie de la population.

La première agence de location en ligne.

Cette startup à succès est née en 2013 et est actuellement la première agence de location en ligne de bateaux skippés et non skippés en Espagne. L’entreprise possède 9000 bateaux dans le monde entier avec un service personnalisé en 6 langues. L’entreprise est née, comme la majorité des entreprises collaboratives, de la réflexion sur la sous-utilisation des navires dans les ports. Cela est dû en partie au coût élevé de la navigation. De cette idée simple est née Nautal, qui a maintenant des ramifications en France, en Allemagne, en Italie et sur le marché britannique.

Cette société compte 10 000 marins. La société  reçoit plus de 500 000 visites par an. Elle est en passe de devenir le leader mondial de la location de bateaux en ligne. Elle offre des conseils d’experts et de transparence quant aux conditions de location, d’évaluation et concernant l’état des navires.

Nautal a pour objectif d’offrir la location de bateaux pour tous.

Son offre de base est supérieure à 1.000 euros par semaine. Mais si vous partagez la location du bateau avec un groupe d’amies, vous pouvez obtenir la location d’un voilier à partir de 1.500 par semaine. Si votre groupe comprend six personnes et cela pendant une semaine, le coût par personne sera inférieur à 36 euros par jour. Cela devient tout de même plus abordable en soi.

Le plan d’expansion de l’entreprise

Cette startup a clôturé dernièrement un plan de financement avec un capital de plus de 2 millions d’euros.

Avec ce financement, Nautal entend commencer son expansion aux Etats-Unis et prévoit de tripler son chiffre d’affaires par rapport à l’année dernière.

Cet investissement est le plus important jamais réalisé par la société espagnole nautica.

Ses principaux domaines d’activité.

Les dernières études ont montré que le loyer moyen est compris entre 500 et 7.500 euros, selon le type de bateau. Les lieux ou les villes avec la plus grande demande sont les îles Baléares, Alicante et Barcelone. La société espère que son lancement aux États-Unis et l’augmentation du capital conjugués lui permettront de faire face à la concurrence d’autres concurrents établis.

Quand des start-up technologiques s’investissent dans l’entrepreneuriat social

Apparu au cours des années 1990 en Europe et aux États-Unis, l’entrepreneuriat social est une autre façon d’entreprendre qui séduit petit à petit les individus qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entreprise. Elle place l’efficacité économique au service de l’intérêt général, porté par des projets liés à des enjeux fondamentaux, notamment le développement durable. Conscientes que les nouvelles technologies sont une source impressionnante de moyens possibles pour résoudre au quotidien des problèmes sociétaux comme le chômage ou encore environnementaux comme le réchauffement climatique, de nombreuses start-up s’impliquent de plus en plus dans cette manière d’entreprendre. Découvrez des jeunes pousses qui mettent leurs solutions innovantes au service des questions sociales et sociétales.

Selon la 5e édition du Baromètre de l’Entrepreneuriat Social réalisée en 2017 par Convergences (groupe français de réflexion, de mobilisation et de plaidoyer en faveur du développement durable) en partenariat avec des instituts de sondages, banques et associations comme OpinionWay,Bnp Paribas et FranceActive, l’entrepreneuriat social séduit. Pour un Français sur trois, les entrepreneurs sociaux sont les acteurs les plus innovants dans la résolution des problèmes sociaux et environnementaux. 60 % des jeunes de 18-24 ans sont attirés par le secteur de l’économie sociale et solidaire, dont 45 % souhaiteraient lancer leur propre entreprise. Dans une enquête publiée en 2018 par Opinion Way pour Ashoka (organisation internationale soutenant les solutions entrepreneuriales les plus innovantes, ndlr), les entrepreneurs sociaux sont 49 % à résoudre en priorité le changement climatique, 41 %, le chômage et 28 %, la pauvreté. 57 % des personnes interrogées considèrent que leurs perspectives de développement sont assez bonnes dans l’Hexagone, quand ils sont respectivement 65 % et 64 % à le penser pour l’Europe et le monde. Enfin, 60 % des entrepreneurs sociaux associent le numérique à l’entrepreneuriat social. Zoom sur quelques start-up qui utilisent leurs innovations pour tenter de résoudre les problèmes de société.

Zéphyr Solar et sa plateforme aérienne autonome en énergie

Lancée en février 2016 par deux étudiants, Julie Dautel et Cédric Tomissi, la start-up Zéphyr Sola a mis en place une technologie de panneaux solaires, intégré à un ballon de trois mètres de diamètre, recouvert d’un matériau photovoltaïque. Objectifs avec leur produit : avoir un impact sociétal positif, en fluidifiant l’action des services d’urgence, un impact environnemental en proposant une solution propre en lien avec la biodiversité et un impact financier, en réduisant les besoins d’infrastructures. Gonflés à l’hélium en quelques minutes, les ballons se déploient rapidement et sans infrastructure au sol, disposant de fonctionnalités embarquées comme une caméra, une antenne et d’autres technologies en cas de besoins. Ils peuvent transporter en hauteur plusieurs panneaux solaires, permettant d’installer des unités de production énergétique propres et durables selon les contextes et les nécessités. En cas de crises ou d’urgence humanitaire, la plateforme aérienne peut établir un réseau de télécommunications en une heure, facilitant la coordination des secours et le contact avec la population. Elle permet de couvrir des terrains isolés et étendus, réduisant les risques d’intrusion et de détérioration de sites importants comme une zone industrielle ou la faune locale. En complément de l’accompagnement des populations en situation de précarité énergétique, le dispositif peut aussi être déployé dans le cas d’événements culturels et sportifs pour désengorger le réseau télécom et soutenir efficacement les services de protection civile. Des PME et des grandes entreprises comme Nokia ont montré leur intérêt pour le produit. Des organisations non gouvernementales sont également séduites par ce dispositif comme la Croix-Rouge française.

Glowee et sa source de lumière naturelle

Fondée en 2014 par Sandra Rey, la jeune pousse Glowee réinvente la production de lumière en utilisant la technologie que la nature a sous la main, la bioluminescence. Cette réaction chimique permet à certains organismes marins comme des poissons, des calamars et des méduses de faire naître une source lumineuse. Cette énergie d’éclairage vivante, provenant directement de l’environnement naturel, à la croisée du biomimétisme (désignant les ingénieries inspirées du vivant, ndlr) et de la biologie synthétique, peut permettre de révolutionner la façon de produire, de consommer et d’illuminer. Sans consommation d’électricité ni émission de pollution lumineuse, cette lumière biologique est une alternative crédible permettant de réduire l’impact environnemental de la lumière électrique et de protéger l’environnement tout en offrant un confort, un bien-être et de nouvelles possibilités d’adaptations de mise en lumière. Elle répond donc aux problématiques écologiques, mais aussi aux problématiques économiques et commerciales. La start-up prélève les bactéries bioluminescentes dans une coque organique, biodégradable, transparente et adhésive aux surfaces vitrées, la solution de Glowee est transparent le jour et luminescent la nuit, permettant à terme, d’éclairer les panneaux publicitaires, les rues, les magasins pour ensuite se concentrer sur l’éclairage des villes. La lumière naturelle et instantanée peut aussi être intégrée dans des produits en lien avec le sport, les cosmétiques ou le luxe. La jeune pousse a déjà séduit plusieurs marques et entreprises comme Adidas, LVMH ou AccorHotels, pour des présentations de produits ou des événements.

Les acteurs français de la « Tech For Good », qu’ils soient entrepreneurs, accélérateurs de start-up ou investisseurs issus de l’innovation technologique et scientifique, se fédèrent aujourd’hui autour d’un mouvement, la FEST (France Eco-Sociale Tech, ndlr), abrité au sein de France Digitale (association d’intérêt général qui réunit entrepreneurs et investisseurs du numérique pour promouvoir l’économie numérique auprès des pouvoirs publics, ndlr). Réunissant plus de 70 adhérents, la structure a pour ambition de renforcer l’émergence d’un véritable écosystème d’entrepreneurs utilisant leurs technologies et leurs innovations pour répondre aux dix-sept objectifs de développement durable mis en place par les Nations Unies. Les enjeux sociétaux comme le chômage, le changement climatique, les inégalités sociales ou encore la pauvreté sont ainsi pris en compte. La FEST veut via ses actions, promouvoir des exemples inspirants, des solutions et des bonnes pratiques pour susciter des vocations et faire évoluer les mentalités des citoyens sur ces sujets importants, tout en portant avec elle, des propositions concrètes pour les communiquer  auprès des institutions publiques et privées. D’autres structures qui portent en eux l’innovation sociale existent dans l’Hexagone comme Le Mouves ou le Social Good Accelerator.

Transmission d’entreprise : que dit le Pacte Dutreil ?

Le pacte Dutreil est l’outil par excellence de la transmission d’entreprise familiale. Il favorise notamment la réduction des droits de succession et de donation. Autrement dit, la transmission des parts ou actions des sociétés et des entreprises individuelles ayant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, bénéficie d’une exonération sous certaines conditions, qu’il s’agisse de la transmission par donation ou par succession. Et ce, en pleine propriété comme dans le cadre d’un démembrement de propriété.  Faites le point sur toutes les informations clés pour savoir ce que dit le Pacte Dutreil de la transmission d’entreprise.

Les conditions de l’exonération Dutreil pour les sociétés

Quant aux sociétés, quel que soit leur régime fiscal, les donations d’usufruit ou avec réserve d’usufruit peuvent jouir de l’exonération partielle qui s’applique lors d’une transmission d’entreprise à la valeur de l’usufruit ou de la nue-propriété. Aussi, les titres des sociétés holdings animatrices de groupes sont éligibles à ce dispositif. Néanmoins, il est nécessaire que les titres fassent l’objet d’un engagement collectif de conservation d’une durée de deux ans à compter de la date de l’enregistrement fiscal ou de la signature de l’acte le constatant. En outre, cet engagement doit porter sur au moins 20 % ou 34 % des titres. Il est réputé acquis lorsque le défunt ou le donateur détenait depuis deux ans au moins le quota sus indiqué (20 % ou 34 %) avant l’opération de transmission d’entreprise et exerçait la fonction de direction requise ou son activité principale au sein de la société depuis au moins deux ans. En l’absence d’engagement collectif pris avant la transmission par décès, l’engagement collectif de conservation peut encore être conclu dans les 6 mois du décès par les héritiers ou légataires.  Cela étant, il ne faut pas ignorer qu’au moment de la transmission par décès ou donation, chacun des héritiers, légataires ou donataires doit à son tour s’engager à conserver les titres transmis pendant quatre ans. L’un d’eux doit, pendant la durée de l’engagement collectif et pendant les trois années qui suivent la transmission d’entreprise, exercer son activité principale ou des fonctions de direction dans la société transmise.

Les conditions de l’exonération Dutreil pour les entreprises individuelles

Les entreprises individuelles peuvent bénéficier également du pacte Dutreil. La première condition étant que la structure soit détenue par le défunt ou le donateur depuis au moins deux ans. Mais, aucun délai n’est exigé en cas d’acquisition à titre gratuit ou de création de l’entreprise transmise. Chacun des héritiers, légataires ou bénéficiaires, doit prendre l’engagement individuel dans la déclaration de succession ou l’acte de donation de garder la firme pendant une durée minimale de 4 ans après la transmission d’entreprise. De plus, l’un d’eux doit poursuivre l’exploitation de l’entreprise pendant 3 ans à compter de la transmission. Enfin, afin d’être éligible à l’application du pacte Dutreil Transmission, il est nécessaire que la société ait une activité opérationnelle prépondérante (industrielle, commerciale, agricole ou libérale), donc pas une activité civile prépondérante.

Pour en savoir plus sur la cession de fonds de commerce, c’est par ici.

Un engagement additionnel pour les bénéficiaires

Le pacte Dutreil impose aux donataires et héritiers de conserver leurs actions ou parts sociales pendant quatre années supplémentaires à la fin de l’engagement collectif de deux ans (soit un total d’au moins six ans). Par ailleurs, il faut préciser que l’engagement collectif et l’engagement individuel ne se succèdent pas automatiquement après la transmission d’entreprise. Enfin, s’il arrivait qu’un signataire ne respecte pas son engagement individuel de conservation, cela ne saurait affecter l’avantage fiscal des autres bénéficiaires du pacte.