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L’objet publicitaire : un outil de communication puissant pour les entreprises

Pour entretenir sa clientèle, une entreprise doit savoir s’imposer et garder une certaine visibilité auprès de son public (clients, prospects, partenaires et fournisseurs). L’objet publicitaire est un véritable levier de communication pour vous faire gagner en visibilité.

L’intérêt de la distribution d’objet publicitaire

Offrir un cadeau d’entreprise est un moyen de communication qui reste original et impactant. Cependant, avant toute chose, il est indispensable que l’entreprise ait sa propre identité. Votre charte graphique doit correspondre à une image, un logo et tous autres éléments graphiques propres à votre entreprise. Votre identité va ensuite figurer sur vos objets publicitaires.

  • Un vecteur de fidélisation

Tout le monde aime recevoir un cadeau. C’est pour cette raison que la publicité par l’objet connaît toujours un réel succès auprès des professionnels. À travers des cadeaux personnalisés, l’entreprise fidélise sa clientèle en lui faisant plaisir. C’est aussi un moyen efficace pour montrer la reconnaissance de l’entreprise à ses clients et pour réaffirmer sa présence sur son marché. Ainsi, il est fréquent d’offrir un cadeau en fin d’année à ses meilleurs clients et fournisseurs.

  • Un outil de visibilité

Pour survivre, une entreprise a besoin de se démarquer de la concurrence. Pour y arriver, elle a besoin de montrer son identité à ses clients. La communication à travers l’objet publicitaire se révèle être une excellente solution pour renforcer le sentiment d’appartenance à la marque. Ainsi, l’objet publicitaire va être rattaché à l’identité propre de l’entreprise émettrice, et toutes les fois que le client utilisera l’objet offert, il se référera naturellement à l’entreprise émettrice.

  • Un outil pour lancer un nouveau produit

Quelle que soit l’envergure d’une entreprise, le lancement d’un nouveau produit doit toujours s’accompagner d’une campagne publicitaire efficace. Dès la sortie d’un nouveau produit, il faut que celui-ci attire l’œil des prospects. Ainsi, adopter un objet publicitaire comme support de lancement se révèle être une stratégie marketing efficace.

Le choix de l’objet en fonction des cibles

Le choix est large en matière de goodies, en passant par les calendriers, les stylos jusqu’aux porte-clés. Ainsi, pour assurer l’efficacité du message, il convient de bien choisir l’objet publicitaire en fonction de son audience. Pour ce faire, plusieurs facteurs doivent être pris en compte.

Avant tout, il convient de choisir la nature, la quantité et la qualité du produit. L’objet doit être choisi en fonction de vos cibles, et pour pouvoir garantir une grande efficacité, il doit être utile à votre cible.

De plus, pour être percutant, l’objet publicitaire sélectionné doit témoigner d’une grande originalité. Toutefois, pour éviter de tourner dans le ridicule, il faut trouver la balance parfaite entre originalité et utilité. En effet, il faut admettre qu’un objet trop classique ne permet pas à l’entreprise de se démarquer de ses concurrents.

Définir un budget et un mode de distribution

Le choix en matière d’objet publicitaire est très large. Stylos, t-shirt, ouvre-bouteilles, casquettes, calendriers, biscuits personnalisés, objets de déco, blocs note, clés USB personnalisée, ou encore toto bag. Le budget, la qualité et la quantité souhaitée influent grandement sur le choix de l’objet publicitaire. Vous pouvez par exemple opter pour des bonbons personnalisés, à partir de 0,52 l’unité pour 500 pièces.

Une fois le budget fixé et l’objet à distribuer sélectionné, il convient maintenant de sélectionner le mode de distribution. L’entreprise a le choix entre la remise en main propre ou l’expédition par courrier. Parmi ces différentes solutions de distribution, c’est la remise en main propre qui assure la plus grande efficacité, car ce mode de distribution permet de pouvoir échanger avec son audience.

Ces start-up à la conquête du marché de la maison connectée

L’ère du numérique et des nouvelles technologies a complètement bouleversé les habitudes de chacun à travers le monde, dans de nombreux secteurs comme la santé, le commerce ou encore l’éducation. Le logement a également été touché avec la domotique, cet ensemble de techniques de gestion automatisée visant à assurer des fonctions de sécurité, de confort, de communication ou de consommation d’énergie. La maison devient alors de plus en plus intelligente et connectée pour servir au quotidien, des consommateurs avides de systèmes et produits qui facilitent leur vie. Le secteur de la maison connectée n’en finit plus de progresser d’année en année et des start-up en profitent pour partir à sa conquête et développent un tas de produits et de services innovants. Découvrez-en quelques-uns.

La FFD (Fédération Française de Domotique, ndlr) estime le marché français de la maison connectée à 1,6 milliard d’euros en 2017. Elle se base sur les chiffres de ventes des objets connectés pour la maison publiés en début d’année par l’institut d’études de marché et d’audit marketing, GfK (Gesellschaft für Konsumforschung, « société pour la recherche sur la consommation » en français, ndlr) à l’occasion du MedPi 2018, événement consacré au business Hi-Tech du retail, qui avait lieu à Paris, en avril dernier. D’après les prévisions du Statista Digital Market Outlook (rubrique sur l’économie digitale du portail de statistiques et d’études de marché Statista, ndlr), ce secteur devrait atteindre à l’horizon 2021, un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros. La maison connectée représenterait 57 % des ventes globales de la domotique aujourd’hui et 42 % des Français et Françaises affirment savoir ce qu’est une maison connectée. Conformément à l’étude du site Immobiliare-Neuf.fr,  53 % des Français n’ont pas d’objets connectés dans leur maison, mais près de 63 % veulent s’en équiper et près de la moitié seraient intéressés par l’achat d’un logement pré-équipé de ces nouvelles technologies. Voici une sélection de deux jeunes pousses qui cherche à transformer votre maison.

Caspar.AI et ses maisons s’adaptant aux émotions et habitudes

Fondée en janvier 2015 par Ashutosh Saxena et David Cheriton, professeurs et chercheurs en informatiques, la start-up californienne Caspar.AI, prénommée auparavant The Brain of Things, a pour but de créer des maisons et appartements ayant la capacité de comprendre les émotions de ses occupants et de s’adapter constamment à ses habitudes ainsi qu’à ses attentions quotidiennes. Elle a ainsi développé une solution qu’elle a intégrée dans plusieurs de ses biens immobiliers construits et proposés à la vente. Les maisons sont munies d’une vingtaine de détecteurs de reconnaissance visuelle et sont alors capables de comprendre le contexte et de prévoir à l’avance, les besoins des habitants grâce à des technologies centrées sur le deep learning et l’intelligence artificielle. Elles collectent et analysent un ensemble de données, pour proposer un scénario adapté. En fonction de l’humeur de l’utilisateur et de l’endroit où il se situe, l’éclairage s’allume ou s’éteint et l’intensité se règle automatiquement. Rien qu’au son de la voix et selon la routine de l’occupant, le chauffage et la climatisation s’ajustent. L’habitation peut également activer la machine à café, allumer le grille-pain ou ouvrir les stores en fonction du temps et les refermer lorsque le soleil se met à éblouir intensément les occupants.

Swidget et sa solution rendant les habitations intelligentes

Les maisons du futur seront sûrement et totalement intelligentes dans quelques années. Mais une question subsiste : Comment faire pour intégrer la domotique dans des habitations qui existent déjà depuis des décennies ? La jeune pousse canadienne Swidget créée en 2017 par Lowell Misener et Chris Adamson a la solution pour les transformer en de véritables Smarthomes. Elle a ainsi conçu une prise électrique avec plusieurs inserts modulaires de différentes couleurs, capable de prendre le rôle d’un appareil connecté différent chaque jour, sur l’ensemble de la maison. Installée à l’aide du câblage existant, elle est capable de se connecter au réseau Wi-Fi et de fonctionner de manière totalement autonome. Les éléments insérés dans la prise la transforme alors en détecteur de mouvement qui informent sur des activités suspectes en cas d’absence, en bougie en diffusant un parfum et une lueur apaisante, en caméra pour surveiller les animaux et les enfants présents au domicile ou encore en capteur permettant de mesurer la température, le taux d’humidité et de monoxyde de carbone dans toutes les zones de la maison. Ces différentes fonctionnalités peuvent être contrôlées via une application installée sur un smartphone ou une tablette ainsi que par l’intermédiaire des assistants connectés comme Google Home et Alexa. Financé par une campagne de crowdfunding sur Indiegogo, le produit de Swidget est aujourd’hui en précommandé sur leur site internet : le prix varie de 28 à 441 euros, selon le nombre d’inserts choisis.

Les grands groupes industriels spécialisés dans les produits et systèmes pour installations électriques et réseaux d’informations domestiques comme Leroy Merlin ou encore les géants du web comme Apple, Google ou Samsung cherchent à surfer sur ce marché. C’est notamment le cas de groupe français Legrand. Elle vient de racheter début novembre, la start-up tricolore Netatmo, connue pour ses objets connectés, comme des caméras intérieures et extérieures intelligentes permettant d’être alerté en cas d’intrusion dans le domicile, des thermostats maîtrisant la température et économisant de l’énergie ou encore des stations météo. La jeune pousse a obtenu un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros en 2017. En réalisant ce rachat, Legrand souhaite utiliser l’expertise et la popularité de la start-up pour se renforcer dans le domaine de la domotique. Le groupe veut également transférer ses propres produits dans un monde connecté, étant donné que seulement 30 produits sur 80 sont connectés dans son catalogue. Les compétences et les innovations de Netatmo lui seront utiles notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Cadeaux d’affaires, ne perdez plus de temps !

Noël approche à grands pas et ce sera bientôt l’heure de découvrir les cadeaux que chacun a offert à l’autre. Cette fête a aussi son impact dans l’entreprise car c’est l’occasion pour son dirigeant d’offrir des présents à ses salariés et ses clients. Les cadeaux d’affaires, même en dehors des fêtes de fin d’année, sont des outils primordiaux de communication permettant de fidéliser la relation avec les clients et de motiver les collaborateurs tout en renforçant leur appartenance à l’entreprise. Pour se démarquer de la concurrence, les goodies sont les meilleurs atouts sur lesquels les entrepreneurs peuvent jouer la carte de l’originalité.

Les cadeaux d’affaires ont toujours la cote. Le marché a été évalué en 2016, à plus de 850 millions d’euros. Les entreprises sont encore nombreuses à se tourner vers ce genre de procédé marketing pour entretenir un lien avec ses clients et ses salariés. L’étude de Omyagué (salon spécialisé dans le cadeau d’affaires, ndlr) le démontre bien. Les budgets consacrés par les sociétés aux cadeaux d’affaires ne sont guère à sous-estimer : 43,1 % d’entre elles ont consacré en dessous de 30 euros, 32,8 % entre 30 et 65 euros tandis que 18,1 % alloueraient entre 65 et 150 euros. Toujours d’après l’étude, pour 65,9 % des sociétés interrogées, l’objectif prioritaire des cadeaux d’affaires est de stimuler et de motiver les partenaires et collaborateurs, quand 56,1 % déclarent que c’est pour fidéliser et entretenir l’amitié. 71 % d’entre elles choisissent les présents selon leur prix alors que 65 % les sélectionnent en fonction de l’originalité. Difficile de choisir où trouver des présents qui répondent à vos objectifs, mais des sites peuvent vous aider et vous proposer en peu de temps des goodies originaux.

Les goodies, des objets marketing efficaces

Chacun est à l’affût d’une méthode concrète et percutante pour fidéliser ses clients, ses collaborateurs tout en augmentant son image de marque. Les goodies sont des objets essentiels dans cette stratégie de séduction. On les définit souvent comme des cadeaux publicitaires, mais ils sont à tort considérés comme des gadgets de faible qualité. Ils contiennent à travers leurs différents aspects, le nom, l’adresse ou encore le logo d’une entreprise. Les goodies ont des avantages certains, comme une performance et une qualité à toute épreuve. Sous forme de stylos, sacs, clé USB ou mugs, ils ont la capacité de résister des années et donc d’imprégner sans qu’ils s’en rendent compte la mémoire des clients. Selon une étude menée en 2017 par CSA Research pour la 2FPCO (La Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’objet, ndlr), 77 % des Français conversent les objets publicitaires reçus et 75 % d’entre eux se souviennent toujours de la marque liée à ceux-ci, égalant les publicités diffusées au cinéma et dépassant celles des autres médias. Les goodies ont aussi la qualité de s’adapter aux besoins d’une entreprise et sont alors facilement personnalisables. Les firmes peuvent alors facilement se démarquer de la concurrence en proposant un objet atypique, pour une cible en particulier. Le présent publicitaire permet également de refléter l’image de son entreprise, en y transposant sa vision et ses valeurs. Reste un avantage indéniable, le prix. Les goodies s’adaptent aux budgets de chaque société, qu’elle soit petite ou grande, sans les ruiner, permettant de commander en gros volume tout en payant moins cher qu’à l’unité.

Trouver des goodies originaux en un temps record

Face à cet océan d’objets, rendant difficile et fastidieuse la démarche du chef d’entreprise, des start-up proposent de l’aider à faire son choix en lui proposant des idées de goodies originaux. C’est notamment le cas de la start-up française Besight, lancée en 2016. Via son générateur web, elle propose à l’entreprise cliente, 10 idées originales en seulement 5 minutes, en prenant contact par mail ou téléphone. Elle fixe avec son interlocuteur via un chargé d’affaires en moins de 15 minutes, un budget adapté. Les clients pourront alors sélectionner des produits respectant une charte écoresponsable et éthique comme un mug pliable, un objectif photo pour smartphone, un porte-clé batterie ou un crayon à graines capable de donner naissance à une plante. Besight joue également la carte de la personnalisation en proposant différents designs sur-mesure. Pour impliquer les salariés et les clients dans ce processus, un module de vote est accessible pour qu’ensemble, ils sélectionnent le meilleur produit. C’est notamment ce qu’a choisi la cellule prospective du grand groupe industriel de produits cosmétiques L’Oréal, en proposant à ses collaborateurs de voter pour le meilleur design sur des supports comme un sac ou un bracelet.

Anytime, votre fournisseur d’outil financier

Chaque année, des innovations majeures contribuent à améliorer considérablement le secteur bancaire sur internet, de sorte à faciliter la tâche aux différents usagers. Après l’avènement des banques en ligne classiques ou des « pure players », c’est maintenant au tour des néobanques de venir concurrencer sérieusement les structures bancaires traditionnelles, avec des propositions plus attractives et bien plus accessibles. L’une d’entre elles, c’est Anytime, un compte sans banque s’adressant aux clients en quête de simplicité et de sécurité. Focus !

De quoi est-il question concrètement ?

Comme mentionné précédemment, il s’agit en fait d’une néobanque et plus précisément d’un prestataire qui met à la disposition de sa clientèle une carte de paiement et un compte bancaire, associés à une gamme variée de services financiers. Le compte de paiement proposé est sans découvert, et accessible aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers, avec ou sans engagement. Qu’il s’agisse d’un compte pro Anytime ou d’un compte pour particulier, de nombreux autres avantages sont liés à ce type d’offre.

Quels en sont les avantages ?

L’originalité d’Anytime réside dans le fait que la création d’un compte pro permet de disposer sans surcoût d’un compte personnel, et inversement. Ouvrir un compte chez ce fournisseur d’outil financier revient en premier lieu à profiter d’une offre bancaire souple, entièrement mobile, et le tout sans engagement. Rattachée au réseau Mastercard, l’offre se veut également attrayante pour les particuliers souhaitant simplifier leur relation avec les banques tout en bénéficiant d’une grande mobilité, ainsi que d’une fluidité augmentée lors du traitement des demandes.

Les cartes de cette néobanque peuvent être aussi bien virtuelles que physiques, et donnent la possibilité de retirer de l’argent partout dans le monde, et de régler aisément n’importe quel type de service nécessitant un paiement. Par ailleurs, Anytime fournit un relevé d’identité bancaire nominatif, qui permet à ses clients d’émettre, de recevoir des virements et de domicilier leurs prélèvements. De plus ce fournisseur d’outil financier permet d’avoir non pas une seule mais plusieurs cartes bancaires, ce qui en fait une solution de paiement pratique.

Un autre avantage lié à service financier différent d’une banque en ligne (en savoir plus sur Gataka.fr), c’est qu’il donne la possibilité au client de choisir entre deux options : soit un abonnement par mois avec des frais de dossier de 35 euros, soit un paiement annuel de 114 euros. Quoi qu’il en soit, plusieurs autres bénéfices sont envisageables avec Anytime, en fonction du type de compte (compte particulier standard, compte pro standard, compte premium) et il est donc important de choisir en fonction de ses besoins et de ses réalités.

La comptabilité intégrale et l’affacturage, l’intégration du bouton de paiement à un site internet, la possibilité d’effectuer des virements dans 230 pays et 30 devises, de demander un chéquier et un dépôt de chèque en son propre nom, sont autant d‘autres atouts liés à cette néobanque.

Comment procéder pour ouvrir un compte ?

Pour créer un compte Anytime, il suffit de se connecter sur le site officiel de ce fournisseur d’outil financier, puis de préciser le type de compte souhaité selon son statut (pro ou particulier). Il faut ensuite renseigner ses informations personnelles, et installer l’application dédiée sur son smartphone. Certaines pièces justificatives peuvent être demandées (justificatif de domicile, pièces d’identité en cours de validité, etc.), comme c’est d’ailleurs le cas avec la majorité des services financiers en ligne. Un premier virement à partir du nouveau compte Anytime peut toutefois être requis selon le cas.

Lancement de Coyote Business : une solution complète pour les professionnels

Qu’elle soit grande ou petite, votre entreprise a souvent besoin de véhicules pour que vos collaborateurs puissent exercer leurs activités professionnelles. Mais une mauvaise maîtrise des ressources et d’optimisation des déplacements ainsi que les risques de voitures volées ou de suspension de permis de vos collaborateurs peuvent engendrer un impact particulièrement négatif sur votre société. Pour gérer ces différentes problématiques, Coyote, pionner de l’assistant d’aide à la conduite depuis 2006 propose désormais aux entreprises une nouvelle solution : Coyote Business. Elle repose sur trois piliers fondamentaux, celui de la maîtrise et la protection des collaborateurs lors de leurs déplacements, de la sécurisation du parc et de la réduction des coûts de gestion.

Un parc automobile piloté et maîtrisé à distance

Coyote Fleet permet la gestion du parc automobile de votre entreprise en temps réel. Vous gagnez en efficacité, en réactivité et vous contrôlez mieux vos coûts. Il vous donne ainsi la possibilité de suivre en direct vos véhicules lors de leurs déplacements quotidiens tout en identifiant quel conducteur se trouve au volant. Grâce à la géolocalisation, il retrace l’historique complet des trajets de vos collaborateurs tout en respectant leur vie privée. Pour avoir accès à ces informations, rien de plus simple : une interface simple et intuitive disponible sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone. Vous disposez de tableaux de bord et de rapports personnalisés notamment sur les kilomètres parcourus et la durée d’utilisation du véhicule. Des notifications vous sont même envoyées concernant l’entretien à effectuer sur les véhicules, mais aussi dès le franchissement de zones géographiques définies en amont.

Une protection des collaborateurs sur la route

Coyote Business protège vos salariés face aux nombreux dangers de la route qu’ils peuvent rencontrer lors de leurs déplacements professionnels. L’Assistant d’aide à la conduite Coyote indique aux conducteurs en temps réel et tout au long du trajet, les différents aléas de la route comme les zones de dangers permanentes ou temporaires, les bouchons, les accidents ou encore les perturbations météorologiques. La vitesse limite autorisée est indiquée en permanence ainsi que la vitesse à laquelle le conducteur roule. Ces limitations sont constamment mises à jour pour assurer leur sécurité. En adaptant leur conduite grâce à la prévision des dangers sur trente kilomètres, vos collaborateurs optimiseront leurs déplacements, tout en évitant de perdre des points de permis et leur outil de travail.

La sécurisation des véhicules en cas de vol

S’appuyant sur la technologie Traqueur®, la seule permettant de détecter les véhicules en souterrain et zone blanche, Coyote Secure sécurise votre flotte via un boîtier autonome dissimulé dans chaque véhicule de votre parc automobile. 154 000 véhicules ont été volés dans l’Hexagone en 2017 [1]. En cas de vol, une équipe de détectives dédiée en partenariat constant avec les forces de l’ordre se charge de retrouver les véhicules partout en Europe, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. 90 % des véhicules sont retrouvés en moins de 24 h [2]. Un service qui offre de nombreux avantages à votre entreprise : vous récupérez rapidement vos voitures, votre activité n’est pas paralysée par cet incident et vous réduisez vos primes d’assurance automobile.

Coyote Business propose ainsi une nouvelle approche de la gestion de flotte. Une offre unique, complète et modulable afin de piloter et sécuriser votre flotte ainsi qu’alerter et protéger vos collaborateurs sur la route. Cette offre répond à toutes les problématiques de votre entreprise et propose un modèle gagnant-gagnant pour l’ensemble de vos membres. Vous pourrez travailler dans un climat social plus serein et réduire vos formalités administratives en gagnant en efficacité et réactivité, pour vous concentrer essentiellement sur votre business. Du côté de vos collaborateurs, ils rouleront en toute sécurité, optimiseront leurs déplacements et adapteront leur conduite tout en conservant leur outil de travail.

[1] Source : ministère de l’Intérieur 2018

[2] Source : Données Traqueur 2017

Plus d’informations : business.moncoyote.com ou au 01 76 49 31 31

Devenir le numéro un dans les services numériques, Thibault Lanxade

Créateur d’entreprises et d’associations, ancien vice-président du Medef, auteur d’ouvrages sur la thématique, Thibault Lanxade cultive, depuis une vingtaine d’années, une véritable passion pour l’entrepreneuriat. À 47 ans, il s’est lancé un nouveau défi en reprenant les rênes de Jouve, spécialisé dans les services numériques pour les entreprises et institutions. Son objectif : faire du groupe le leader de son secteur.

Qu’est-ce qui vous a donné cette envie d’entreprendre ?

Après un master, j’ai travaillé pendant plus de dix ans au sein de l’entreprise pétrolière, Shell. J’ai commencé en tant que chef de secteur et deux ans plus tard, j’étais promu secrétaire général et directeur des opérations d’une des filiales du groupe. Je régissais l’ensemble des stations du réseau autoroutier pour la société. J’ai réalisé plusieurs fusions-acquisitions pour le groupe Shell et géré, pendant quatre ans, l’une de ses entreprises, Gazinox (leader sur le marché des tuyaux et accessoires pour le gaz depuis 1993, ndlr). Cette expérience m’a donné le goût de l’entrepreneuriat.

Comment en êtes-vous arrivé à reprendre le groupe Jouve ? Et quel est son concept ?

À la suite du départ du précédent dirigeant, les administrateurs m’ont demandé spontanément de reprendre le groupe. C’était, pour moi, une surprise. Dirigeant de deux autres entreprises, dont une que j’ai revendue, il m’a fallu plusieurs jours pour m’organiser. Cette mission représentait un véritable challenge. Je devais conduire la transformation de l’entreprise et accélérer sa croissance. Je suis maintenant à la tête de Jouve depuis plus d’un an. Le groupe est une entreprise de services numériques qui propose également des services d’impression.

Si, depuis sa création en 1903, Jouve continue d’imprimer des livres, l’entreprise a su opérer sa transformation digitale et se diversifier dans les services numériques : BPO (Business Process Outsourcing, soit l’ « Externalisation des Processus d’Affaires », en français, ndlr) et création d’expériences digitales. Aujourd’hui, Jouve compte 2 000 salariés et près de 450 clients, essentiellement des ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire), des grands groupes, des organisations du service public mais aussi quelques PME. Côté chiffre d’affaires, on a atteint les 100 millions d’euros.

Qu’est-ce qui vous a conduit à fonder plusieurs entreprises depuis 2008 ?

J’ai souhaité racheter et gérer l’entreprise Gazinox. J’avais réalisé le montage financier de la reprise et mobilisé des équipes clés pour m’accompagner dans cette aventure. Malheureusement, les actionnaires n’ont pas réussi à se mettre d’accord. Malgré cette décision, je savais que j’avais attrapé le virus de l’entrepreneuriat. Avec un associé, nous avons alors fondé en 2008, Aqoba, première société agréée comme établissement de paiement grâce à une nouvelle directive européenne. Nous l’avons ensuite revendue à Edenred en 2013, premier acteur des titres restaurants. Fort de cette vente, j’ai créé, un an plus tard, une autre société, AlgoLinked, spécialisée dans l’univers du numérique, qui permet de digitaliser l’ensemble des processus de relations presse. Celle-ci se trouve, aujourd’hui, entre les mains de mon associé qui poursuit son développement.

Comment percevez-vous le marché des services numériques ? Et en quoi Jouve se distingue-t-il de la concurrence ?

Le marché des services numériques est en constante évolution ! Une multitude de start-up ne cessent d’innover et de proposer de nouveaux services ou modèles économiques, dont certains disruptifs. Les entreprises doivent constamment se réinventer.

Dans ce marché concurrentiel, nous devons agréger tous ces savoir-faire, être toujours plus agiles, audacieux et innovants. Apporter une solution globale n’est désormais plus d’actualité, il faut aujourd’hui disposer de ressources extrêmement pointues et répondre aux demandes spécifiques des clients. Sur ce sujet, Jouve apporte des solutions innovantes notamment sur les processus d’identification de flux entrants et de vérification d’identité lors des ouvertures de comptes au sein d’une banque ou d’une compagnie d’assurance. Grâce à ses technologies de reconnaissance de documents et d’intelligence artificielle, elle peut accélérer le parcours de vente de produits complexes. Jouve a également une agence digitale, experte dans la conception UX-UI, le développement d’applications natives et sites responsive. Enfin, le groupe dispose d’une vision européenne et mondiale grâce à sa présence à l’étranger notamment en Allemagne, en Serbie, aux Pays-Bas et aux États-Unis.

Parlez-nous de votre engagement au sein du Medef…

En parallèle de ma vie professionnelle, j’ai toujours voulu m’engager pour la cité. En tant que délégué pétrolier auprès de la préfecture de la Meurthe-et-Moselle (département situé en Lorraine, ndlr), j’ai aidé bénévolement le préfet en ce qui concerne l’approvisionnement et la gestion des stocks de carburant. J’ai écrit plusieurs ouvrages comme « Génération 35 heures » qui revient sur la génération Y et sa relation par rapport au travail. Le livre rencontrant un certain succès, j’en ai édité un deuxième, « Jeunes et Entreprises : réussir la connexion » qui m’a conduit à travailler avec le Medef sur la problématique de l’embauche des jeunes. Ensuite, j’ai créé une association, Positive Entreprise, qui connecte les jeunes et l’entreprise, et aide à créer sa société.

Fort de mon engagement dans l’univers patronal, Laurence Parisot m’a chargé de réfléchir à un « Small Business Act européen » pendant trois ans. À la fin de son mandat, je me suis présenté à sa succession avec la certitude de ne pas être élu, mais de pouvoir influencer et apporter des idées. Pierre Gattaz m’a alors nommé vice-président en 2015, ce qui m’a permis de représenter le patronat notamment en matière de PME / TPE et d’œuvrer pour leur développement. Tour d’observation permettant de comprendre les enjeux de la France en matière d’entrepreneuriat, le Medef m’a permis de visualiser les modèles économiques, de rencontrer des dirigeants d’entreprise répartis sur l’ensemble du territoire et de comprendre leurs attentes ainsi que leurs difficultés. Je mets à profit cette expérience au sein du groupe Jouve.

En quoi la création d’associations professionnelles et de « think tank » comme Positive Entreprise et Anaxagore vous aide à entreprendre ?

Depuis que je n’œuvre plus au Medef, Jouve est ma priorité. L’enjeu reste de porter des projets de transformation et de développement à l’international. Malgré tout, je garde un œil sur l’activité économique, sur les futurs projets de loi, bien que je le fasse de manière moins engagée. Pour cette raison, j’ai lancé le « think tank » (« groupe de réflexion », en français, ndlr) Anaxagore avec François Perret. Grâce à lui, je continue à réfléchir sur des sujets connexes à mon entreprise. Cette source d’enrichissement me permet également de lever de temps en temps la tête du guidon et s’avère, dans le même temps, un moyen de poursuivre mon engagement envers la cité. De cette manière, je reste impliqué dans les projets sociétaux, toujours avec l’intention de continuer à être inspiré, de partager mes savoir-faire et d’appréhender les enjeux réels des entreprises et les moyens dont elles doivent disposer pour s’améliorer.

Quelles sont les perspectives d’avenir en ce qui concerne votre entreprise ?

Accélérer le développement de nos activités dans les services numériques… Notre dynamique de croissance doit être soutenue et je poursuis notre projet de transformation CAP 2020. Il devrait permettre au groupe d’accélérer sa croissance et de devenir un acteur de référence dans le secteur des services numériques, tant en France qu’en Europe. Pour y parvenir, nous nous donnons dix-huit mois. Autant dire que le défi est de taille.

Quelles ont été votre plus grande difficulté et votre plus grande satisfaction ? Et comment gérez-vous l’aspect vie professionnelle / vie personnelle ?

Ma plus grande difficulté a été de ne pas parvenir à racheter l’entreprise Gazinox. J’avais pourtant réussi à doubler le chiffre d’affaires de la société et réuni une équipe motivée pour mettre en place ce projet entrepreneurial. Malgré cela, les actionnaires n’ont pas été convaincus. Si j’ai réalisé plusieurs de mes ambitions professionnelles, ma plus grande satisfaction reste ma famille, ma femme et mes trois enfants. Ma priorité a toujours été de réussir ma vie privée et je suis fier d’avoir une vie familiale équilibrée. Même si ma vie professionnelle est dense au vu de tous mes engagements, j’essaye de ménager du temps avec mes proches notamment les week-ends. Pour conserver un équilibre, je pratique aussi la course à pied. Ce sport m’offre un véritable espace de liberté. Je décompresse durant l’effort, je ressens pleinement ma liberté et je suis souvent inspiré durant ce temps solitaire.

Qu’est-ce qui vous passionne tant dans l’entrepreneuriat ?

Cette capacité à réaliser et à prendre rapidement des décisions… C’est le fait de pouvoir, à partir d’une feuille blanche ou d’un constat, mettre en œuvre une série de décisions en équilibre et coordonnées. Ceci dans le but de faire grandir une entreprise et de générer du chiffre d’affaires. C’est, aussi et tout simplement, le fait de pouvoir renverser une situation avec une pluralité de décisions qui forme la richesse de l’entrepreneuriat et permet de surmonter les difficultés. Entreprendre, c’est un peu comme la souris blanche qui cherche son chemin et tape dans des murs, mais qui, au bout d’un certain temps, finit par trouver la sortie.

5 Conseils de Thibault Lanxade

  • Faire preuve de détermination mais pas d’obstination.
  • Savoir s’entourer.
  • Être curieux.
  • Être pressé… Ce n’est pas tant un signe d’impatience mais plutôt un élément nécessaire dans un monde qui bouge sans cesse et où les concurrences sont fulgurantes.
  • Ne pas être égoïste et avide. Il faut savoir être soudé avec ses équipes et fixer des objectifs partagés.

« Entreprendre, c’est un peu comme la souris blanche qui cherche son chemin et tape dans des murs, mais qui, au bout d’un certain temps, finit par trouver la sortie. »

Comment développer son entreprise à l’international ?

Plusieurs entreprises souhaitent partir à l’assaut des marchés internationaux. Pour la plupart des entrepreneurs, c’est l’un des principaux moyens pour développer et grandir sa société. Le monde regorge de potentielles vertus pour les firmes françaises. C’est l’opportunité de trouver de nouveaux relais de croissance, de renforcer son attractivité avec le recrutement et la fidélisation des talents tout en diversifiant ses sources de revenus. L’international peut également servir à relancer une activité qui fonctionne moins dans l’Hexagone ou à trouver des innovations de produits et de services permettant de rester compétitif et de faire face à la concurrence. Voici les quelques clés pour développer votre entreprise à l’international.

D’après une étude de BCG (Boston Consulting Group, cabinet international de conseil en stratégie, ndlr) et IMD Business School (International Institute for Management Development, école de management situé à Lausanne en Suisse, ndlr) auprès de 362 dirigeants d’entreprise, 72 % d’entre eux sont attirés par l’aventure internationale. Mais ils ne sont que 10 % à penser qu’ils maîtrisent les capacités et les codes pour s’implanter dans des pays étrangers. Selon une enquête de HSBC France ( filiale du groupe bancaire international britannique, ndlr) publiée en février 2018, les ETM (Entreprises de Taille Moyenne, disposant entre 200 et 2000 salariés, ndlr) seraient des contributeurs à l’économie de par leur développement à l’international. Les 1 400 ETM interrogées dans 14 pays emploient ainsi plus de 208 millions de personnes, collaborent à hauteur de 9 milliards de dollars au PIB mondial et engendrent environ 3400 milliards de dollars d’exportations. Découvrez à travers ces différents conseils, comment vous pouvez commencer à développer votre entreprise à l’international.

Bien choisir son pays et son marché

Avant de sélectionner un ou plusieurs pays pour développer l’activité de son entreprise à l’international, il est primordial de bien passer en revue sur le terrain, le marché. Il convient d’en analyser le potentiel, les modes de distribution ou encore de savoir s’il existe une forte concurrence. Il faut aussi s’informer sur les différentes contraintes de l’endroit désiré, qu’elles soient politiques et financières ou encore sur les réglementations en vigueur, afin d’éviter des déconvenues menaçant l’entreprise. Des études et dossiers thématiques par pays sont effectués par l’Agence Business France, qui encourage l’internationalisation de l’économie française. Ces nombreux documents facilitent les recherches des entrepreneurs tricolores. En plus de cette collecte d’informations, l’entrepreneur doit disposer de relais et d’un réseau sur le terrain, qui faciliteront les démarches auprès des gouvernements et des chambres de commerce. Les réseaux sociaux de type LinkedIn ou autres groupes et forums peuvent être utiles pour trouver ces perles rares. Selon la structure et les investissements que l’entreprise peut mettre sur la table, le choix du pays peut être différent. Les grandes entreprises puissantes et en croissance seront susceptibles de pouvoir s’attaquer aux pays émergents tandis que les TPE et les PME s’investiront plutôt vers les secteurs frontaliers, notamment en Europe.

Créer une équipe de confiance

Pour se développer à l’international, il est important de créer des liens et d’établir des relations professionnelles à long terme avec des talents et de potentiels collaborateurs issues du pays où le dirigeant décide de se lancer. Sans cela, le démarrage et le développement du service ou produit de l’entreprise à l’étranger risque fort d’échouer. S’immerger pendant quelques jours dans le pays concerné est alors l’opportunité de nouer des rapports plus agiles avec de futurs partenaires, collaborateurs ou investisseurs. Assister à des salons professionnels internationaux peut s’avérer utile pour accélérer l’expansion internationale de son entreprise, afin de découvrir de nouveaux talents et de les convaincre de s’impliquer au sein de celle-ci. Il est important de dresser une liste de critères précis que doivent remplir ces futurs membres de l’entreprise. Les personnes sélectionnées doivent être assez solides et particulièrement expertes dans leur domaine ainsi que connaître sur le bout des doigts, le marché ciblé. Une fois, l’équipe formée, il est important de la gérer efficacement. Le dirigeant devra faire preuve de confiance, de compréhension et de soutien tout en expliquant ce qu’il veut exactement mettre en place. Celui-ci ne peut pas être à deux endroits à la fois, il a donc besoin de déléguer à des personnes dignes de confiance, qui assureront le développement de sa société à l’international. Il est également important que le chef d’entreprise les rencontre plusieurs fois par an. La réussite ou l’échec de ce projet d’exportation dépend du choix et de la confiance envers les partenaires étrangers.

Demander de l’aide auprès de structures spécialisées

Pour financer et accompagner le développement de son entreprise à l’international, le dirigeant peut demander différentes aides financières comme des crédits d’impôt ou encore des prêts export. Divers organismes français comme Bpifrance, Business France, la Coface ou Le Réseau des Experts Internationaux peuvent guider le chef d’entreprise pour faciliter ses démarches à l’étranger et lui faire bénéficier de dispositifs et programmes particuliers. Les trois premières structures ont d’ailleurs créé le label « Bpifrance Assurance Export » pour contribuer au développement de l’export, via des offres multiples. Il existe alors une assurance-crédit à l’exportation qui permet de sécuriser le projet contre les risques, un prêt Croissance International pour garantir les cautions et les préfinancements ou une assurance prospection qui prend en charge les risques financiers. Quant au Réseau des Experts Internationaux, il propose d’assurer le montage et le suivi de dossiers de subventions et accompagne l’entrepreneur dans son étude de marché, via des rendez-vous sur place avec des prospects, des prescripteurs ou des expertes de l’activité concernée. Il offre également une aide à l’implantation, avec un associé de l’organisme sur place qui met à disposition ses propres locaux ainsi que des experts juridiques et comptables pour ancrer correctement l’entreprise dans le pays choisi.

Aircall révolutionne la téléphonie d’entreprise

Il n’y a pas d’âge pour entreprendre… À 31 ans, Jonathan Anguelov a créé, avec trois autres associés, Aircall. Alors qu’il a récemment levé 25 millions d’euros, le système de téléphonie d’entreprise 100 % Cloud vise la première place. Son ambition : atteindre une valorisation à un milliard de dollars et rejoindre le club des licornes.

Qu’est-ce qui vous a conduit à entreprendre ?

J’ai commencé par étudier en école de commerce, à l’ESCP. L’économie et la finance me passionnaient mais je gardais en tête l’idée de monter, un jour, mon entreprise et de prendre les risques qui vont avec. Très jeune, j’avais déjà cette fibre entrepreneuriale. J’achetais de petits appartements localisés à Paris avec des prêts pour les louer à des étudiants ou les revendre. Je m’intéresse beaucoup aux immeubles et à l’architecture. J’aime me dire que, de rien, on peut construire quelque chose.

Pendant mes études, j’ai également créé une entreprise de recyclage de téléphones mobiles (qui n’existe plus, ndlr). J’achetais des téléphones portables, les retapais et les revendais. C’était un petit business d’étudiant. Puis, je suis parti à Londres, dans le monde de la finance, pendant un peu plus d’un an. Le marché du travail ne se portant pas hyper bien au vu du peu d’embauches et de perspectives, entreprendre m’est apparu comme une évidence. J’ai rencontré mes associés grâce à notre premier investisseur, eFounders, et, mi-2014, Aircall est née. Cela fait désormais quatre ans.

Aircall, qu’est-ce que c’est ?

C’est un système de téléphonie pour les entreprises. Un logiciel 100 % Cloud disponible dans le monde entier, en quelques clics. Quand je parle de téléphonie d’entreprise, on pense souvent à la fameuse boîte noire installée dans les bureaux. La différence est que notre système s’intègre directement aux outils d’une société. En clair, Aircall dématérialise la téléphonie pour la rendre accessible depuis les ordinateurs ou Smartphones des collaborateurs et leur permettre de passer des appels.

Le système connecte les téléphones et le logiciel métier, afin de remonter les informations et donner du contexte à chaque appel. Il n’est donc, par exemple, plus question, pour le service client, de demander à la personne en ligne son numéro client ou de commande puisqu’on a désormais accès à toutes ces informations telles que la date et le montant des derniers achats. Avant, il fallait prendre son téléphone, taper manuellement le numéro puis, attendre que cela sonne. Désormais, il suffit de cliquer sur le numéro pour lancer l’appel. Les commerciaux deviennent plus rapides en termes d’exécution et, de fait, plus productifs.

Finalement, ce système est-il plus cher ou moins cher que ceux de la téléphonie d’entreprise classique ?

Globalement, le prix reste identique. Beaucoup d’entrepreneurs, lorsqu’ils créent leur société, veulent révolutionner le marché par les prix, par le bas. C’est l’erreur à ne pas faire. Aujourd’hui, vendre du prix en BtoB ne fonctionne pas car cela signifie vendre quelque chose de non qualitatif. Ainsi, nous ne souhaitons pas nous différencier par le prix mais par l’expérience utilisateur. Traditionnellement, la téléphonie d’entreprise implique une personne en interne qui s’occupe au quotidien de la maintenance du système. Aircall, quant à lui, se met en place en l’espace de seulement quelques heures étant donné qu’il s’agit de software.

Il peut déployer la téléphonie d’entreprise à 500 personnes en s’intégrant aux outils internes. Ce logiciel a été conçu pour que les choses s’effectuent de façon simple et rapide, à la manière d’un plugin (module d’extension, ndlr). Et même si nous restons sur un prix similaire en matière d’outil, il revient moins coûteux aux entreprises en raison de l’absence de maintenance.

Vous enregistrez actuellement une hypercroissance de 10 % par mois. Qu’est-ce que cela implique ?

Au début de l’année 2018, nous étions 80 personnes. Aujourd’hui, nous sommes 120 et nous devrions être 200 d’ici la fin de l’année. En résumé, nous devrions doubler la taille de l’entreprise actuelle et tripler notre chiffre d’affaires. Cela implique de mettre en place du middle management (« management intermédiaire », en français, ndlr), d’apporter de la séniorité et passer d’une équipe talentueuse à une équipe expérimentée qui suit des process.

C’est un virage essentiel. Nous voulons garder notre efficacité, cet esprit jeune (la moyenne d’âge chez Aircall est d’environ 27 ans, ndlr), « let’s do it », et ne pas s’imposer comme une structure lourde. Le plus important, pour nous, reste notre culture d’entreprise. Souvent après la journée de travail, des salariés vont prendre des verres ensemble. Beaucoup diront qu’Aircall est leur deuxième, voire leur première maison, car nous passons plus de temps au bureau avec les collègues que chez nous. Il doit y avoir une vingtaine de nationalités différentes mais tous se rassemblent autour d’un même objectif, celui de révolutionner la téléphonie d’entreprise et de la rendre plus simple et accessible dans le monde entier.

Récemment, vous avez levé 25 millions d’euros, Soit, au total, 36 millions d’euros depuis la création de l’entreprise. Quel en est le but ?

Du recrutement et de la recherche. Nous voulons aller toujours plus loin en termes de produit et de fonctionnalités. Nous souhaitons le faire évoluer vers de l’intelligence artificielle et de l’interconnexion avec une multitude d’outils. Inévitablement, il nous faut recruter des talents pour soutenir notre croissance de 10 % par mois. Certes, nous pourrions rester en croissance organique mais nous avancerions plus lentement. Et qui dit plus lentement, amène à se demander si le marché ne risque pas de nous passer devant.

Cette levée de fonds de 25 millions d’euros va donc nous permettre d’aller plus vite encore et d’apporter des solutions innovantes aux entreprises. Nous souhaitons évangéliser le marché et devenir le leader mondial de la téléphonie d’entreprise. Nous voulons changer les codes. Revendre n’est pas un objectif en soi. L’objectif est que, demain, pour n’importe quelle entreprise dans le monde, Aircall soit la brique de référence en la matière. Nous avons la très forte conviction de pouvoir atteindre la valorisation à un milliard de dollars et rejoindre le club des licornes. Nous sommes d’ailleurs déjà présents à l’international. En France, nous ne réalisons que 20 % de notre chiffre d’affaires, 30 % pour les États-Unis, 60 % pour l’Europe et 10 % pour l’Asie et l’Océanie.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’aventure. Être entrepreneur, c’est être un nageur avec un océan à traverser. Nous partons d’une terre où tout est beau, et nous devons nous jeter à l’eau sans jamais nous retourner car cela reviendrait à nous demander si nous pouvons faire demi-tour. Commettre l’erreur de se retourner reste un classique. Nous pensons à ce moment-là que cela prendra trop de temps, que nous pouvons revenir sur la terre ferme et nous nous demandons si nous pouvons revenir en arrière. Alors qu’en tant qu’entrepreneur, il faut se dire : « Je vais tout droit puisque, de toute façon, je vais de l’autre côté ! » Soit on va à fond et on fait tout ce qui est possible pour atteindre son objectif, soit mieux vaut laisser tomber.

Je n’ai pas pour ambition d’avoir un certain train-train et de me reposer sur mes acquis. Je ne fais d’ailleurs pas coïncider la vie professionnelle avec celle privée étant donné qu’elle en fait partie, et inversement. Il n’y a pas de séparation. Je passe un bon moment, le weekend, à consulter mes emails. Quand je constate que des salariés ont échangé, un samedi ou dimanche, sur le chat de la boîte, je me dis qu’on a réussi à créer quelque chose et que c’est maintenant que cela se joue. Pourquoi ? Parce que nous avons la chance de pouvoir laisser notre empreinte dans la vie d’une entreprise.

Depuis le début de l’aventure, qu’est-ce qui a été le plus difficile ? Et, à l’inverse, quelle est votre plus grande satisfaction ?

D’abord, nous nous sommes attaqués à un marché très difficile, celui des télécommunications. Nous avons rencontré des difficultés financières, nous avons dû convaincre les investisseurs, apprendre le management grande vitesse en passant d’une équipe de quatre à vingt personnes très rapidement. Et, au début de l’activité, nous ne maîtrisions pas correctement notre logiciel. Le produit ne faisait pas ce que nous voulions qu’il fasse et nous nous sommes même demandé si nous allions y arriver. À ce moment-là, il a fallu se remettre en cause et se montrer humble. Nous avons réalisé qu’avoir une bonne idée ne fait pas tout.

Été 2015, nous sommes alors partis quatre mois à San Francisco rejoindre un accélérateur américain. Tout est reparti ! C’était exceptionnel, nous étions soudés et avons pu reconstruire le produit en y rajoutant des fonctionnalités. Nous nous sommes volontairement confrontés au marché américain, qui s’avère très exigeant, ce qui nous a permis de savoir ce que nous voulions réellement faire d’Aircall et comment appréhender les années à venir. Pour ce qui est de la plus grande satisfaction, c’est d’avoir créé une entreprise au sein de laquelle les salariés sont autant impliqués que les cofondateurs. Aircall représente l’homme invisible. On parle de lui comme d’une personne car nous travaillons tous pour lui.

5 Conseils de Jonathan Anguelov

  • La résilience dans le travail. Quand on dit qu’on va faire quelque chose, on le fait jusqu’au bout. Il faut savoir suivre un plan.
  • Faire confiance aux autres. Il ne faut pas vouloir partir seul et se dire que l’on sait tout mieux que tout le monde. Vous allez embaucher des collaborateurs qui deviendront des piliers de l’entreprise. Autrement, soit ce n’est pas les bonnes personnes, soit vous devez vous remettre en question.
  • Jour 1 : créer une culture d’entreprise. Les collaborateurs ne doivent pas venir au travail juste pour faire leur job mais parce qu’ils souhaitent vivre une vraie aventure et progresser dans leur carrière.
  • Écouter son marché. Ne prenez aucune décision sans comprendre. Ne foncez pas tête baissée. Certains se lancent avec une idée qu’ils jugent révolutionnaire mais oublient qu’une idée seule ne vaut rien. Tout réside dans son exécution.

« Être entrepreneur, c’est être un nageur avec un océan à traverser. On part d’une terre où tout est beau, et on doit se jeter à l’eau sans jamais se retourner car cela reviendrait à se demander si on peut faire demi-tour. »

Ces start-up françaises qui innovent dans le marché du jeu vidéo

Le marché des jeux vidéo s’est considérablement développé depuis quelques années et atteint des records. Les éditeurs de jeux vidéo comme Rockstar Games, Activision Blizzard ou encore Electronic Arts ont réussi à se hisser au rang des entreprises les plus lucratives. Le jeu vidéo s’est également professionnalisé, notamment avec l’émergence de l’E-sport, où les joueurs professionnels ne cessent de se multiplier. De nouveaux acteurs émergent pour proposer de multiples innovations, touchant un large public et parfois d’autres secteurs. Voici deux start-up françaises qui mettent toute leur énergie pour proposer de nouveaux services et produits dans l’univers vidéoludique.

Selon Newzoo (société centrée sur les analyses de marché couvrant le secteur du jeu, de l’e-sport et du mobile, ndlr), l’industrie du jeu vidéo, que ce soit au niveau des consoles de salon, des jeux PC et smartphones, a généré en 2017, environ 120 milliards de dollars en termes de revenus. Les vingt-cinq premières firmes du marché pèsent à elles seules, plus de 94 milliards de dollars. En France, le secteur est florissant et ne s’est jamais aussi bien porté. Il a progressé de 18 % dans l’Hexagone l’an dernier et a enregistré un chiffre d’affaires record de 4,3 milliards d’euros, dont 1,693 milliard venu des ventes de consoles, PC Gaming et accessoires et 2,61 milliards venus des ventes de jeux sur consoles, PC et mobile. Le jeu vidéo est devenu le quatrième plus grand marché de divertissement au monde, dépassant l’industrie du cinéma. Selon un sondage de l’Ifop, réalisé à l’occasion de la Paris Games Week, fin octobre, 68 % des Français jouent aux jeux vidéo. Des jeunes pousses, conscientes de l’énorme potentiel de ce marché, se lancent de plus en plus et cherchent à innover.

Ironova et son bracelet connecté, Ankkoro

Fondée en 2012 par Yann Frachi, ingénieur financier de formation, la start-up française Ironova a mis au point un bracelet connecté, dénommé Ankkoro, qui pourrait révolutionner l’univers du jeu vidéo ainsi que ses nombreuses productions. Experte en neurosciences, en Intelligence artificielle et IoT (L’Internet des objets, ndlr), elle a développé depuis ses débuts, une technologie brevetée Emotion Sense, capable de détecter et de quantifier l’état émotionnel d’une personne via des bracelets connectés équipés de différents capteurs, qui mesurent le rythme cardiaque, la température de la peau ou encore les mouvements. L’entreprise vise trois secteurs avec cette technologie, comme la e-Santé avec sa solution Iro Scare et le marché des technologies du futur avec Iro Smart. Ankkoro se concentre sur le divertissement permettant aux aficionados du jeu vidéo de découvrir leur profil et leurs émotions pendant les phases de gaming tandis que les plateformes de jeu reçoivent ces informations pour adapter le gameplay de leurs jeux en fonction des émotions ressenties comme la peur, l’excitation ou la tristesse. Actuellement en phase de développement, le produit d’Ironova a été présenté lors de l’E3 2018, l’un des plus grands salons internationaux du jeu vidéo. Il sera mis sur le marché prochainement et la jeune pousse a déjà signé plusieurs partenariats avec des éditeurs de jeux vidéo, notamment la plateforme de streaming et de VOD, Twitch. Les joueurs pourront par exemple avec le jeu CoolSpy, se mettre dans la peau d’un espion en pleine infiltration, dont le but est de rester calme pour passer des portiques et ne pas être découvert.

NaturalPad et sa plateforme de jeux au service de la santé

Faire du jeu vidéo, un élément à visée thérapeutique. C’est l’objectif de la start-up montpelliéraine Naturalpad. Lancée en 2013 en association avec Antoine Seilles, Ines Di Loreto, Tristan Le Granche, Benoit Lange et Sébastien Andary dont quatre sont des docteurs en informatique et robotique, l’entreprise a mis en place une plateforme de physio-gaming pour les seniors, intitulé MediMoov. Elle propose des solutions pour favoriser le processus de soin via des serious games, associant la capture de mouvement ainsi qu’une activité physique et sportive adaptée. Les patients âgés peuvent alors effectuer de nombreux mouvements excellents pour la rééducation tout en effectuant des exercices ludiques. Les médecins peuvent également suivre plus facilement et efficacement l’évolution des progrès de leurs patients. Validés cliniquement et co-conçus avec des professionnels de santé comme des kinésithérapeutes, les jeux associent des exercices notamment l’inclinaison du buste et les transferts d’appui. Avec le jeu Skyes par exemple, les utilisateurs devront incliner et bouger le haut du corps pour diriger un avion, afin qu’il évite des obstacles dans les cieux. Constituée d’une box, la MediBox et d’un capteur de mouvement, il est possible de connecter MediMoov à tout dispositif de projection et écran munis d’un port HDMI. Le service est commercialisé dans plus de 70 maisons de retraite et établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes dans l’Hexagone et 225 parties de MediMoov seraient jouées par jour, selon la jeune pousse.

Si de nombreuses jeunes pousses se lancent dans le marché du jeu vidéo, des géants du web comme Google sautent également le pas. La firme américaine a décidé de créer sa propre start-up destinée aux jeux vidéo sur smartphones en mai dernier. Son nom : Arcade. Elle est dirigée par un jeune de 21 ans, entrepreneur en applications mobiles, Michael Sayman Gálvez, célèbre pour avoir créé l’une des applications de jeux smartphones à la croissance la plus rapide, « 4 Snaps », à l’âge de 16 ans, et d’avoir rejoint Facebook à 17 ans en tant qu’ingénieur logiciel. Avec ce talent naissant, la société fondée par Larry Page et Sergueï Brin veut développer une gamme de jeux mobiles, centrée sur le social gaming pour séduire les plus jeunes. Mais ce n’est pas la première fois que Google s’intéresse à l’univers du jeu vidéo. Selon The Information (société américaine de médias numériques par abonnement, ndlr), la firme de la Silicon Valley planche depuis bientôt trois ans sur Google Yeti, un service de jeu vidéo en streaming qui pourrait s’assortir d’une console et d’une manette totalement dédiée aux abonnés, accédant à un catalogue de jeux stockés via un serveur.

Faire de l’immobilier, au sens large !

À 58 ans, Éric Duval fait partie de la génération des entrepreneurs formés sur le tas. Il a fait ses premiers pas dans l’entreprise familiale et aujourd’hui, il est à la tête d’un groupe de plus de 3 500 salariés, réalisant plus de 700 millions d’euros de chiffre d’affaires. Spécialisé dans l’immobilier depuis sa création, en 1994, le Groupe Duval ambitionne de faire de ses sociétés les leaders de leurs marchés. Et le pari semble en passe d’être relevé.

Qu’est-ce qui vous a conduit à entreprendre ?

Je suis originaire de Rennes (préfecture de la région Bretagne, ndlr). En 1978, mon père détenait une entreprise de BTP et avait, en parallèle, créé une petite structure nommée Maisons de Bretagne, qui existe toujours et s’occupe de biens individuels au coup par coup. À cette époque-là, les entrepreneurs se formaient sur le tas. Il m’a alors proposé d’abréger mes études afin de le rejoindre. Ainsi, peu de temps après mon bac, je suis allé apprendre le métier sur les chantiers de l’entreprise de construction.

Deux ans plus tard, je reprends la structure familiale, qui œuvrait essentiellement dans le BTP, avant de m’orienter vers les métiers de la promotion immobilière, secteur dans lequel je me sentais plus à l’aise. Et en décembre 1994, je décide de fonder mon propre groupe, de façon autonome, d’abord sous le nom de la holding Financière Duval puis, du Groupe Duval, formé autour du métier de l’immobilier. Au départ, j’étais seul. Aujourd’hui, nous sommes 3 500 salariés en France. J’ai toujours souhaité entreprendre et je continue !

Le Groupe Duval exerce, aujourd’hui, plusieurs métiers autour de l’immobilier. Lesquels ?

Nous avons organisé le groupe en plusieurs divisions. D’abord, nous sommes promoteurs. Nous nous occupons de la construction de centres commerciaux, de l’immobilier d’entreprise, qu’il s’agisse de bureaux, de plateformes logistiques ou encore d’usines, et de logements vendus en bloc aux bailleurs sociaux ou à la découpe aux particuliers. Aujourd’hui, notre métier de promoteur affiche un carnet de commandes de 2,5 milliards d’euros répartis sur une dizaine d’agences sur l’ensemble du territoire français, y compris dans les D.O.M.-T.O.M. (départements et territoires d’outre-mer, ndlr).

Nos équipes multidisciplinaires nous permettent de proposer aux collectivités des opérations mixtes de cœur de ville, qui intègrent toutes les problématiques de l’immobilier. Nous sommes également « property managers » (gestionnaires d’actifs immobiliers, ndlr) et gérons près de 20 milliards d’actifs en France, essentiellement dans le secteur de l’immobilier d’entreprise et commercial.

Parallèlement à cela, nous sommes assistants maîtres d’ouvrage grâce à ALAMO, un outil technique qui conçoit, livre et fabrique des immeubles pour le compte du groupe mais aussi pour d’autres opérateurs. Enfin, nous sommes aussi propriétaires d’actifs, qui représentent environ 1,8 milliard d’euros. En résumé, lorsque nous allons voir une collectivité ou un opérateur quel qu’il soit, nous pouvons à la fois nous positionner comme un fabricant, un gestionnaire et un propriétaire ou copropriétaire d’immeubles. Autant de raisons pour lesquelles, quand nous nous engageons sur une opération, nous nous engageons, généralement, sur le long terme.

Quatre ans après la création, vous rachetez Odalys, spécialisée dans le tourisme. Pourquoi ce choix ?

Au-delà de nos activités de promoteur immobilier et de gestion de patrimoine, nous détenons une partie « exploitation », qui implique les métiers de moyen terme. Odalys entre dans cette catégorie. Alors qu’elle n’était encore qu’une entreprise naissante, nous l’avons rachetée en 1998 car elle allait nous permettre de générer des revenus récurrents. Disons que c’était un pied de plus à notre tabouret, de sorte à ce que le groupe devienne plus solide et plus stable financièrement.

Lors du rachat, pas mal d’acteurs nous ont critiqués en nous reprochant de trop nous diversifier et de nous disperser. Au final, nous avons eu raison, d’une part, parce que nous avons bien réussi dans ces métiers-là : en démarrant avec 8 000 lits, nous sommes passés à 138 000 lits et sommes devenus, grâce à Odalys, le numéro deux européen de la résidence de tourisme. Mais surtout, tous les autres groupes nous ont copiés. Ils ont, au bout du compte, eux aussi, créé des structures d’exploitation comme des résidences d’affaires, pour seniors ou encore pour étudiants.

Comment percevez-vous le marché de l’immobilier actuellement ?

Très bon. Il n’y a qu’à regarder les chiffres ! Tout le monde est satisfait. Nous restons toutefois très prudents à l’égard du risque de surchauffe du marché. Auparavant, il était assez mauvais mais, depuis quelques années, un rattrapage du marché s’opère donc il faut rester attentif à son évolution. Mais quoi qu’il en soit, c’est positif !

Face à un marché « en surchauffe », en quoi la structuration du groupe fait-elle la différence ?

La stratégie que nous avions à l’époque se confirme maintenant. D’abord, par la solidité de notre bilan. Ensuite, par le fait que nos concurrents se sont mis à adopter ce modèle. Nous nous sommes positionnés sur les segments de résidences pour étudiants, d’affaires, du tourisme, à la mer, à la montagne ainsi qu’à la campagne. Nous avons également développé une chaîne de résidences pour seniors, Happy Senior, et nous sommes positionnés sur quasiment l’ensemble des métiers d’exploitation des logements. Sur ce segment, nous sommes leader en France et détenons une compétence multiple que d’autres n’ont pas. Nous avons cette capacité à réagir rapidement et à nous montrer créatifs. Lorsque nous somme capables de faire tous ces métiers, la structuration du groupe fait la différence.

Vous œuvrez aussi dans le secteur du golf. Quel lien avec l’immobilier ?

Grâce à Ugolf (anciennement NGF Golf, ndlr) et LeClub, nous nous plaçons comme le leader mondial (avec 54 golfs en France et 700 golfs en réseau dans le monde, ndlr). Le changement de nom fait d’ailleurs partie de notre stratégie d’internationalisation du modèle. Plus concrètement, nous nous sommes tournés vers le secteur du golf dans cette logique de diversification. Nous avions regardé les métiers émanant du sport et des loisirs et avons opté pour celui du golf étant donné qu’aucun acteur ne possédait plus de 3 ou 4 % de parts de marché. Ce positionnement nous a permis de devenir un opérateur consolidateur.

Lorsque nous avons démarré, nous n’avions que 300 000 euros de recettes, alors qu’aujourd’hui, nous en générons près de cinq millions et sommes devenus le plus gros opérateur français. Toujours en matière de diversification, nous avons créé une holding dans le secteur des nouvelles technologies. Celles-ci impactant nos métiers traditionnels, nous avons investi dans tout un tas de structures qui se développent très rapidement. Nous sommes d’ailleurs considérés comme le groupe immobilier le plus impliqué dans les nouvelles technologies ainsi que dans la digitalisation de nos métiers. Nous continuons à le faire et apprenons beaucoup grâce à cela.

Plus globalement, comment avez-vous fait pour surmonter les difficultés tout au long de l’aventure ?

Des difficultés, nous en rencontrons tous les jours. Pour les dépasser, il faut être capable de se montrer sélectif, pragmatique et avoir le sens des priorités. Et surtout, une entreprise ne se fait pas toute seule mais avec des talents. C’est primordial. J’ai toujours recruté des gens bien meilleurs que moi. Ils forment aujourd’hui le socle, les fondamentaux du groupe. J’ai la chance d’être bien entouré. Il est possible de réussir en France. C’est un message important que je tiens à diffuser. Les talents ne doivent pas fuir notre pays.

Vous êtes également cofondateur de la fondation DUVAL. En quoi cela consiste-t-il ?

À travers la fondation Duval, nous menons des actions humanitaires en Afrique et en Asie au sein d’orphelinats, de dispensaires, d’écoles… Nous nous rendons régulièrement sur place, une démarche que j’ai eue au niveau familial et que nous poursuivons. À partir de ces démarches, nous avons par ailleurs développé une activité de transformation de riz, désormais rentable. Nous transformons ainsi du riz et l’exportons en France. Au vu du développement du groupe en France, nous avons considéré que nous avions atteint la taille suffisante pour nous développer à l’international.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

La liberté. L’entrepreneuriat permet de décider de ce que vous souhaitez faire. Je détiens 100 % du capital de la holding et peut ainsi faire plein de choses. Je ne me suis pas uniquement limité à un seul métier mais j’ai préféré diversifier le groupe en démarrant par une entreprise. Quand nous sommes entrepreneurs, nous sommes souvent contraints mais nous restons libres d’entreprendre.

Vous codirigez l’entreprise avec votre fille. Parvenez-vous à trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ?

Il est vrai que l’entreprise n’est jamais bien loin de la maison. Ma fille, Pauline, a grandi dedans, mon fils, Louis-Victor, a également la fibre entrepreneuriale et mon père est, lui-même, entrepreneur. Cette envie d’entreprendre fait partie de nos gènes. Je fais toutefois attention à bien faire le distinguo entre vie familiale et vie professionnelle, malgré la place importante qu’occupe cette dernière !

5 conseils d’éric duval

  • Soyez curieux. Il y a plein de choses qui nous entourent et que les gens ne regardent pas. Il faut aller les chercher, car de temps à autre, il y a des évidences que nous ne voyons pas, faute de s’y intéresser. C’est en étant curieux que nous finissons par nous ouvrir et être créatifs.
  • Soyez créatif. La curiosité amène à la créativité et, quand nous sommes créatifs, nous dépassons souvent ceux qui ne le sont pas.
  • Soyez rigoureux. Il s’agit d’un passage obligé car ceux qui sont créatifs font parfois de très belles choses mais les contraintes économiques doivent être respectées pour que le projet se fasse. Être rigoureux permet au créateur de pouvoir concrétiser sa création.
  • Soyez agile. Au vu de nos différents métiers, être agile est une nécessité. Et cette agilité permet aussi de devenir créatif.
  • Amusez-vous, et encore amusez-vous !

« Une entreprise ne se fait pas toute seule mais avec des talents. C’est primordial. J’ai toujours recruté des gens bien meilleurs que moi. »