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La responsabilité personnelle des dirigeants sociaux

De nombreuses situations peuvent justifier la mise en cause de la responsabilité personnelle des dirigeants que ce soit à l’égard de  tiers ou de la société elle-même et / ou ses associés.

Responsabilité du dirigeant à l’égard des tiers

Par principe un dirigeant de société n’est pas personnellement responsable à l’égard des tiers des actes qu’il accomplit au nom et pour le compte de la société. En effet, seule la société est engagée. Cependant, la responsabilité personnelle du dirigeant peut être exceptionnellement mise en jeu. Le législateur et la jurisprudence ont élaboré un système de responsabilité basée sur la notion de « faute séparable des fonctions ». Cette faute, bien que peu définie par la jurisprudence, est généralement reconnue lorsque le dirigeant commet intentionnellement une faute d’une particulière gravité incompatible avec ses fonctions.

Pour les dirigeants de SARL ou de sociétés par actions, où un texte spécifique existe, la prescription est de 3 ans alors que pour les dirigeants d’autres formes de société (où l’action est fondée sur le régime de droit commun), la responsabilité se prescrit par 5 ans à compter du jour où le tiers a connu ou aurait dû avoir connaissance de la faute.

Les dirigeants sociaux peuvent mettre en jeu leur responsabilité pénale personnelle à chaque fois qu’ils commettent des infractions personnelles commises dans le cadre de la vie de la société, tel par exemple un abus de biens sociaux. Cette responsabilité pourra également relever des infractions relevant de la vie sociale et économique de la société.

On notera que la Cour de cassation a estimé que lorsque le dirigeant a commis volontairement une infraction pénale, la faute est alors automatiquement considérée comme séparable des fonctions de dirigeant en sorte que sa responsabilité personnelle est engagée. Enfin, on rappellera ici que la société ou un organe de la procédure en cas d’ouverture d’une procédure collective peut demander de réparer des dommages résultant d’une faute. L’administration fiscale peut également obtenir une condamnation au paiement des impôts dus par la société lorsque le dirigeant a rendu son recouvrement impossible.

Responsabilité du dirigeant à l’égard de la société et des associés

De manière schématique, la responsabilité des dirigeants sociaux à l’égard de la société est susceptible d’être engagée pour la violation des dispositions législatives ou réglementaires applicables à la société, violation d’une clause statutaire, et la commission d’une faute de gestion (imprudence, négligence ou manœuvres frauduleuses) en sorte que la responsabilité du dirigeant peut être engagée dans de nombreux cas.

La mise en œuvre de la responsabilité des dirigeants sociaux à l’égard de la société se fait soit par l’action de la société qui peut agir en indemnisation de ses préjudices contre son dirigeant. La société pourra agir par l’intermédiaire de ses dirigeants, mais également de ses Associés représentant au moins un certain pourcentage du capital. Les associés peuvent également agir pour obtenir réparation de leur préjudice personnel. Cette action est recevable que si le préjudice subi par l’associé est distinct de celui éventuellement subi par la société.

Article par PHILIPPE RUFF | AVOCAT À LA COUR | PHILIPPE@RUFFAVOCAT.COM

3 « seniorpreneurs » à succès qui se sont lancés… tardivement !

Après ceux qui entreprennent tôt, place à ceux qui se lancent assez tardivement dans l’aventure. Les seniors entrepreneurs osent, eux aussi, relever le défi. En voici trois.

Adolf Dassler

Mieux connu sous le nom d’Adi Dassler, le célèbre fondateur de la firme allemande spécialisée dans la fabrication d’articles de sport, Adidas, s’est lancé à l’âge de 48 ans. Cette année, l’entreprise devrait dépasser la barre symbolique des 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Harland David Sanders

Le « papy du poulet », que l’on connaît mieux sous le nom de « Colonel Sanders », est à l’origine de la chaîne de restauration rapide américaine KFC (Kentucky Fried Chicken, littéralement « Poulet Frit du Kentucky », ndlr) et l’aurait créée à l’âge de 66 ans.

Charles Ranlett Flint

À l’âge de 61 ans, le senior entrepreneur fonde IBM (International Business Machines, littéralement « Machines de Bureau Internationales », ndlr). Aujourd’hui, la société américaine présente dans les domaines du matériel informatique, du logiciel et des services informatiques fait partie des célèbres multinationales.

Comment se démarquer en tant qu’artisan ?

Les artisans sont au cœur de l’entrepreneuriat qui n’est pas seulement l’apanage des grandes entreprises et des start up. Pour vous démarquer en tant qu’artisan et développer votre visibilité et votre notoriété, acquérir un véritable savoir-faire dans la communication et se servir de vos atouts uniques pour conquérir une clientèle pérenne et internationale, vous demande d’appliquer quelques principes.

Communiquer sur votre originalité et savoir-faire

L’artisan a pour réputation de réaliser un travail de qualité, aux finitions irréprochables, et de créer des produits qui protègent l’environnement grâce à leur côté indestructible. Privilégier le savoir-faire, le fait main, des produits fabriqués en peu d’exemplaires et produits par un artisan qui représentent une tradition donnent une plus-value sans conteste à vos produits. Pour réussir à vous démarquer, profitez de vos valeurs pour sans cesse le mettre en exergue aussi bien dans votre magasin que sur les réseaux sociaux.

Miser sur votre accueil, votre sourire et votre écoute

Les grands magasins n’offrent que des vendeurs éparpillés qu’il est difficile de trouver et d’aborder et parfois obtenir un renseignement fiable s’avère un parcours de combattant a contrario de l’artisan qui dans son magasin dont la superficie est à taille humaine est à la disposition du client. Mais attention n’ayez pas l’écouteur à l’oreille, soyez à sa disposition du client car il ne doit jamais sentir qu’il vous dérange, il doit sentir que vous lui consacrez votre temps et votre attention. N’oubliez pas de bien sélectionner des personnes motivées et passionnées par votre travail qui seront plus à même de transmettre votre histoire aux clients pour accueillir les clients. Le personnel dans le milieu de l’artisanat représente la vitrine de l’artisan. Une caractéristique doit être leur enthousiasme quand ils parlent de vos produits.

Fidéliser sa clientèle

Fidéliser sa clientèle est un incontournable pour un artisan car ils sont les premiers à pouvoir faire des éloges de vos produits et de votre savoir-faire. Les grandes enseignes utilisent des newsletters, des cartes de fidélité ou encore des ventes privées. Ces outils de fidélisation ne sont pas seulement réservés à ces marques, les utiliser pourrait vous aider à conquérir une clientèle qui recherche des avantages. Les clients satisfaits pourront en parler autour d’eux, créant alors un bouche-à-oreille bénéfique pour votre enseigne. A cette fin, n’hésitez pas à récolter les adresses e-mails de vos clients et leur téléphone pour leur faire parvenir les promos…, vos ventes privées ou votre dernière création.

 

Développer votre e-reputation

Les artisans contrairement aux idées reçues sont des adeptes de smartphone dont ils ont bien compris l’enjeu. Aujourd’hui dès que l’on recherche un produit, le geste naturel est de se tourner vers internet et son intérêt c’est qu’il vous propose en premier les commerçants de proximité. Ainsi depuis l’avènement des réseaux sociaux et d’internet, les artisans peuvent développer visibilité et notoriété grâce à la simple création d’un site vitrine qui ne constitue pas un investissement onéreux. Celui-ci permet de diffuser des photos de vos créations et des informations sur votre savoir-faire et s’il est réalisé avec intelligence s’attirer une clientèle en dehors de son cercle de proximité augmentera votre clientèle.

Communiquer en dehors de ses clients fidèles constitue un véritable atout, vous pouvez faire connaître votre enseigne avec des vidéos ludiques, des posts et des images attrayantes représentant votre métier. Et si vos produits peuvent être commercialisés via un site d’e-commerce pourquoi ne pas vous lancer ? Il permettra de pouvoir vous étendre en dehors de votre ville et de déterminer votre cible. Il faut savoir que 30 % des exportateurs français sont des entreprises artisanales. De nombreuses entreprises artisanales françaises sont reconnues dans le monde entier pour leur savoir-faire. Et c’est grâce à leur savoir-faire unique qu’elles attirent des clients internationaux. Le « made in France » est, plus que jamais, gage de qualité à travers le monde entier. Et donc les réseaux sociaux restent leur principal allié et pourquoi pas offrir votre site en deux langues français et anglais !

Penser à faire des partenariats avec d’autres artisans

La plomberie, la maçonnerie, la restauration, la boucherie, la coiffure ou l’aide à la personne, …tous ces métiers sont regroupés sous la bannière de l’artisanat. Les métiers de l’artisanat sont regroupés en quatre grandes familles : l’alimentation, le bâtiment, la production et les services.  Il y a plus de 510 activités différentes, des plus traditionnels (maçonnerie, menuiserie, boucherie…) aux plus modernes (micro-électronique, son et image, génie climatique…) y compris les services (mécaniques, coiffure, confection…) et la création artistique (céramique, bijouterie, arts graphiques, décoration). Envisager un partenariat pourrait vous apporter une certaine visibilité.

Si vous êtes par exemple, un créateur dans l’habillement, une collaboration avec un créateur de bijoux pourrait vous apporter une autre clientèle. Dans l’artisanat, les partenariats s’avèrent réellement avantageux, vous pouvez envisager de vous associer avec une boutique loin de votre localisation. Ils permettent de vous étendre et de toucher une clientèle différente. Une collaboration constitue une véritable plus-value pour deux artisans qui souhaitent gagner en visibilité. Par exemple un artisan en mosaïque peut facilement devenir le partenaire d’un artisan en réfection d’appartement et leur association peut être bénéfique car l’originalité de l’artisan en mosaïque peut séduire plus d’un client qui souhaite refaire sa salle de bains et ne pas avoir la salle de bains de tout le monde…

Intégrer une collectivité pour se mettre en avant

Les associations de quartier, de la ville sont d’excellentes ambassadrices car elles tissent des liens avec l’environnement de proximité et vous aideront à rencontrer des personnes elles aussi passionnées par leur métier. A contrario des grandes enseignes qui développe avec les enseignes du même secteur une concurrence féroce, en tant qu’artisan, vous rapprocher des personnes de votre secteur peut se révéler porteur car l’univers de l’artisanat se caractérise par la créativité et donc suscite une diversité de la clientèle.  En vous rapprochant des collectivités vous aurez l’occasion de mettre les commerçants de votre quartier en avant, ce qu’ils feront volontiers si vous entretenez de bonnes relations. Pour vous faire connaître, n’hésitez pas à intégrer une collectivité !

Vérifier la rentabilité de son idée : mode d’emploi d’un emploi à la mode

Tout entrepreneur s’est posé une fois cette question : arriverai-je à vivre de mon entreprise ? Il est pourtant prétentieux, voire même inconscient de prétendre détenir la formule sécrète pour « rentabiliser son idée ». En revanche il faut reconnaître qu’il existe quelques indicateurs qui vous permettent de savoir s’il est opportun d’entrer dans cette 4e dimension qu’est  l’entrepreneuriat…

Vérifier l’évolution financière de votre projet sur du court terme (environ 3 ans) est essentielle mais au delà, l’expérience conjoncturelle récente nous a durement rappelés à l’ordre.

Deux possibilités s’offrent alors à vous :

  • soit vérifier la cohérence économique de votre projet par soi même
  • soit vous faire aider !

La vérification par le Business Plan

La rédaction du Business Plan financier est, dans ce sens, incontournable. Ce document vous sera demandé par tous les partenaires, organismes et structures que vous solliciterez (banques, chambres de commerce…). Il s’agit d’un véritable retro planning économique qui identifie le profil du créateur, le produit ou le service, la fiche d’identité de l’entreprise, l’étude de marché, la stratégie de développement, les tableaux financiers……

Au travers de ce Business
plan, 3 tableaux doivent permettre à l’entrepreneur de vérifier cette fameuse rentabilité :

  • Le plan de financement d’abord, qui permet de mettre en corrélation les besoins et les ressources de départ.
  • Le compte de résultat, ensuite, qui au travers de la différence des produits et des charges indique une certaine rentabilité de l’activité.
  • Enfin, le tableau de trésorerie qui récence les flux d’argent (entrées et sorties).

Il existe de nombreux logiciels sur le marché qui peuvent aider à produire ces tableaux. Vous pouvez également penser aux formations courtes qui initient à  la réalisation du business plan.

N’oubliez pas que vous pouvez vous faire accompagner par des organismes tels que les chambres consulaires (CCIP) ou les boutiques de gestion, qui font preuve d’une réelle expertise en matière d’aide et  d’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise.

Pour conclure, Il faut savoir que les trois principales causes de mortalité des entreprises sont :

  • le manque de trésorerie
  • le conflit d’associés
  • et, en dernier lieu, l’absence de clientèle (de chiffre d’affaire).

Moralité : ne croyez personne si ce n’est votre bon sens et votre flair. Comme le dit Malamine Koné (président d’Airness), la réussite d’un business c’est TTC : Travail, Talent, Chance…… et aussi être bien entouré !

La vérification par le terrain

Si la validation de l’idée peut se faire notamment de manière économique par les moyens précités (Business plan, les logiciels etc…), la première source de validation reste votre entourage qui vous permettra de valider votre idée et de l’enrichir au besoin.

Enfin et peut être surtout, la première validation de l’idée passe par la confrontation avec le terrain, avec les futurs clients.

Article par Mano Madi, responsable de la pépinière Soleillet

La prospection téléphonique efficace

Quelle que soit l’activité professionnelle, la préparation est la clef de la réussite. Se créer un tableau qui permet de pointer tous les aspects et d’être prêt à se lancer à la conquête des clients, est non seulement judicieux mais se révélera fructueux. Une prospection téléphonique efficace repose sur une préparation minutieuse. Voici les étapes clés à suivre :

Étape 1 : la préparation des appels

Que ce soit le matériel, les fichiers, le scénario, tous ces points doivent être étudiés avec professionnalisme.

  • Le matériel : on ne téléphone pas sur un coin de table. Installez vous dans un coin tranquille, calme et isolé, avec du matériel qui fonctionne bien.
  • Le fichier prospects : deux solutions, soit vous le créez à partir de votre réseau, soit vous l’achètez, par exemple à la CCI. Attention aux fichiers bons marchés qui souvent ne sont pas mis à jour. L’investissement dans un fichier qualifié qui cible bien vos prospects sera vite rentabilisé.
  • L’informatisation : noter des informations sur des bouts de papier devient vite improductif ! L’informatisation permet de mémoriser des données et de programmer des alertes pour ne pas oublier les prospects à rappeler.
  • Le scénario d’appel : en prospection téléphonique, rien de pire que l’improvisation. Il faut anticiper et préparer des réponses pour toutes les questions ou les objections que pourra vous faire votre interlocuteur. Autre règle : ne pas mettre votre produit ou service en avant mais les orientations de votre activité La prise de rendez-vous est comme l’apéritif, il doit ouvrir l’appétit et ne pas rassasier !
  • La définition du volume d’appels : ne jamais organiser sa prospection sur un nombre d’appels, mais plutôt sur un CA visé. Définir le nombre de rendez-vous nécessaire pour atteindre cet objectif c’est votre savoir faire de vendeur. Puis définir le nombre d’appels à effectuer pour atteindre le nombre de rendez-vous nécessaires: c’est votre savoir faire de prospecteur.

Étape 2 : la période d’appel

La période d’appel demande une connaissance aiguisée des habitudes des clients et des contraintes comme les jours fériés, les vacances, les heures.

  • La structure d’une période d’appels : ne pas passer trop d’heures à la suite sur la prospection. L’idéal est de réaliser des sessions de 1 à 2 h, puis de faire un break. Attention à ne pas être interrompu pendant cette session afin de rester concentré. Les périodes de prospection téléphonique doivent être planifiées clairement dans votre agenda.
  • Un temps d’appels rentable : divisez votre temps de prospection en deux. D’une part des premiers appels et d’autre part des rappels d’interlocuteurs, absents lors du premier coup de fil, pour lesquels vous avez des dates ou des moments précis de rappel.

Étape 3 : la période post-appels

Les relevés statistiques sont un atout de taille. Veillez à confirmer les rendez-vous avec le prospect 48 h à l’avance. Faites des statistiques afin de définir les jours et heures de la semaine les plus favorables pour joindre vos prospects. Programmez ensuite vos plages d’appels à ces moments-là.

Les fautes à éviter

1/ Improviser son discours.
2/ Ne pas cibler ses prospects.
3/ Ne pas s’entrainer. Si votre discours fait « récité », cela rebutera le client.
4/ Se décourager. Plus on est confiant, plus on est efficace. Il est normal de connaître des échecs dans la prospection.
5/ Éliminer des prospects du fichier. Un client qui n’a pas accepté est un client qui n’a pas encore accepté ! Attendez quelques mois et rappelez la personne. Les résultats sont parfois étonnants !
6/ Arrêter de prospecter dès qu’on a des rendez-vous (manque de temps) c’est risquer une baisse d’activité dans les mois suivants. Il faut prospecter en permanence et régulièrement pour générer un CA régulier.

Article par Jean-Claude CONCHE – Ascom

5 bonnes raisons d’oser se lancer dans son idée de création

Les porteurs de projet sont trop souvent arrêtés par la peur de l’échec, peur qui les pousse à laisser parfois leurs belles idées au fond d’un tiroir. Et c’est dommage ! 5 bonnes raisons d’oser se lancer dans son idée de création

Vos risques ne sont pas si énormes que cela

Les porteurs de projet sont trop souvent arrêtés par la peur de l’échec, peur qui les pousse à laisser parfois leurs belles idées au fond d’un tiroir. Et c’est dommage ! Savez-vous que, dans la plupart des cas, les risques liés à la création d’une entreprise sont relativement limités ? Et quand bien même vous subiriez un échec, vous en ressortiriez avec un solide bagage d’expériences qui vous permettra partir plus fort vers de nouvelles aventures.

Vous pouvez décider de repartir vers le salariat à tout moment et avec succès après une expérience entrepreneuriale

Ce n’est pas parce que vous vous lancez dans la création d’une société que vous êtes condamné à rester entrepreneur toute votre vie. Si, pour une raison ou pour un autre, vous choisissez de revenir vers une situation salariée, votre expérience entrepreneuriale constituera pour vous un précieux atout. Ainsi, nombre de recruteurs apprécieront vos capacités à mener un projet de A à Z et votre personnalité dynamique et créative. Les profils d’entrepreneurs représentent des éléments qui peuvent s’avérer très précieux pour une entreprise.

Vous regretterez de ne pas l’avoir fait

Pour ne pas finir rongé par les remords de n’être pas allé au bout de votre rêve, osez vous lancer ! Si vous n’essayez pas, comment saurez-vous si votre produit ou service plaît aux clients ? Vous pouvez déjà tester votre offre à petite échelle et auprès des quelques clients qui vous donneront leurs retours. Une fois cette première expérience terrain réalisée, vous pourrez prendre la décision de vous lancer ou pas, mais en connaissances de causes. Il existe ainsi des moyens de limiter les risques de la création. Car le seul véritable échec que vous pourriez connaître de cette manière, serait celui de n’avoir pas tenté votre chance !

Vous aurez la sensation de mener votre vie dans la direction qui vous convient

Tous les entrepreneurs vous le diront, bien qu’assortie de nombreuses difficultés, la création d’entreprise représente pour un individu un extraordinaire moyen d’épanouissement professionnel. En vous lançant dans la concrétisation de votre idée, vous connaîtrez sûrement cette heureuse impression de créer un chemin professionnel qui vous convient en tous points.

Vous avez des chances que cela fonctionne !

Si vous menez votre projet de manière intelligente, en étant bien accompagné par des professionnels de la création d’entreprise, vous avez tout de même de grandes chances de créer une société prospère. Vous ne deviendrez peut-être pas Bill Gates ! Mais vous pourrez sûrement vivre de votre projet au bout de quelques temps. à ce moment là, vous vous féliciterez d’avoir osé vous lancer !

3 entrepreneurs qui ont entrepris jeunes et qui ont réussi

Dans la série des entrepreneurs qui ont réussi, en voici trois. Pas n’importe lesquels puisqu’il s’agit d’Alexandre Malsch, d’Elizabeth Holmes et de Marjolaine Grondin. Leur particularité ? Ils étaient tous très jeunes au moment où ils se sont lancés dans l’aventure.

Alexandre Malsch

Alors qu’il avait tout juste la vingtaine, l’entrepreneur a cofondé le célèbre groupe média meltygroup. Après avoir quitté sa direction il y a plusieurs mois, l’ex dirigeant est, aujourd’hui, Global Digital Brand Manager pour les marques Quiksilver et Roxy.

Elizabeth Holmes

Dirigeante de Theranos, société spécialisée dans les services médicaux qu’elle a fondée à l’âge de 19 ans, l’entrepreneure aurait fait partie des plus jeunes self-made-woman milliardaire du monde, selon Forbes.

Marjolaine Grondin

Cette jeune entrepreneure de 26 ans a codéveloppé Jam, une plateforme qui répond à vos questions sur Facebook en utilisant l’intelligence artificielle. Avec plus de 100 000 utilisateurs, l’application connaît un succès grandissant.

Facebook F8, une conférence riche en annonces

À San José, le 1er mai se tenait la conférence annuelle de Facebook communément appelée F8. Ce nom fait référence aux hackathon de 8 heures qu’organisait l’entreprise à ses débuts. À l’occasion de cette conférence, des entreprises sont conviées ainsi que des développeurs et des créateurs. Cette conférence se déroule chaque année pour faire part des dernières nouveautés sur toutes les créations que possède Facebook comme Instagram, Whatsapp ou encore Occulus.

Facebook se lance dans le dating avec une nouvelle plateforme

Parmi toutes les nouveautés présentées par Facebook lors de sa conférence, celle qui a fait sensation reste la création d’un service de rencontres amoureuses. Annoncé par Mark Zuckerberg en personne, il proposera prochainement la possibilité de créer un profil distinct de celui de Facebook. Le dirigeant à travers son allocution a assuré que la présence sur le service de rencontre sera « invisible » de tous et que le service ne proposera pas les amis comme âme sœur potentielle. Vu comme un des réseaux sociaux phare ces dernières années, le géant Américain tente de se démarquer et de faire oublier ses déboires à la suite des dernières accusations avec Cambridge Analytica. Cette nouvelle fonctionnalité qui pourrait bien profiter des milliards de personnes inscrites sur la plateforme fait peur aux géants du secteur. Après cette annonce du 1er mai, lors de la conférence F8, le groupe Match propriétaire de Tinder a enregistré une chute considérable en Bourse. Le cours de l’action a perdu 20 % en seulement quelques heures, prouvant l’impact que pourrait bien avoir l’arrivée de Facebook sur le secteur du dating.

Casque Occulus Go, la démocratisation des casques de VR

Facebook a aussi annoncé des nouveautés pour l’Occulus. L’entreprise créatrice des casques de réalité virtuelle a présenté l’Occulus Go, le dernier de la gamme. Il devrait se placer comme le premier casque de réalité virtuelle accessible à tous avec un prix relativement abordable contrairement aux concurrents. Prochainement commercialisé à 219 euros en Europe, il devient le casque de réalité virtuelle le moins cher du marché. Plus simple d’utilisation, puisqu’il ne nécessite plus d’être branché à un ordinateur, il se différencie des concurrents. Samsung et Google ont commercialisé des produits similaires qui nécessitent cependant au moins un téléphone. Son  casque de réalité virtuelle devrait démocratiser la technologie d’ici peu, s’il s’avère répondre à la performance annoncée.

Des nouvelles fonctionnalités pour Facebook

Après le scandale de Cambridge Analytica qui a secoué la firme américaine, Mark Zuckerberg tente de trouver des solutions afin que la vague de désinscription finisse par s’arrêter. Pour que les utilisateurs retrouvent une confiance en Facebook, il compte développer une fonctionnalité appelée Clear History. Celle-ci permettra que chacun puisse effacer son historique de navigation sur la plateforme. Les données transmises par les sites et les applications reliés à Facebook pourront donc être supprimées. Intégrer cette nouvelle fonctionnalité représentera certes un manque à gagner pour le géant Américain mais il a bien que les utilisateurs recherchaient une sécurité optimum concernant leurs données et sa création fait donc sens. Et les nouvelles contraintes sur la cybersécurité sont devenues la préoccupation de toutes et tous.

Avec ses multiples annonces Facebook affiche un choix de se refaire une beauté avec d’autres fonctionnalités comme Watch Party. Sur un groupe, les utilisateurs pourront regarder une vidéo simultanément avec leurs amis tout en la commentant. Elle permettra des interactions en direct sur une vidéo commune, comme le fait déjà le live Facebook.

Une nouvelle interface pour Messenger

Si le réseau social va subir des petits changements, l’application de messagerie instantanée Messenger subira elle aussi face à une légère refonte. Le design sera plus épuré selon Mark Zuckerberg pour améliorer la navigation. En plus d’un nouveau design, l’application proposera de la réalité augmentée dans ces stories. Les utilisateurs pourront utiliser leur téléphone ou leur tablette afin de visualiser des éléments virtuels dans le monde réel. Plusieurs marques feront partie du lancement comme Sephora, Kia, Nike et Asus. Les utilisateurs pourront par exemple se voir maquillé à travers la réalité augmentée de Sephora pour ensuite poster leur nouveau look sous forme de photo ou de vidéo. Les marques proposeront un côté immersif pour que les utilisateurs s’amusent et deviennent ainsi de potentiels consommateurs.

Les stories revues avec la réalité augmentée

En ce qui concerne les stories des applications Messenger et Instagram, elles bénéficieront de certains ajouts pour être reliées à d’autres applications. Les utilisateurs à travers leurs « stories » pourront désormais partager des chansons provenant de Spotify ou autres. Les fonctionnalités ne cessent de se développer autour de cet outil très utilisé par les jeunes générations.

Propriétaire d’Instagram et aussi WhatsApp, Facebook compte bien développer ses deux autres applications. Pour se moderniser, elles proposeront prochainement la possibilité de réaliser des appels groupés.

La conférence par Facebook de San José fut l’occasion d’annoncer de nouvelles avancées dans différents secteurs. Le scandale ayant ébranlé le géant Américain nécessite le développement de nouveaux outils pour que les utilisateurs continuent d’utiliser les divers réseaux et applications. À l’arrivée du RGPD en Europe, Facebook tente de faire des efforts pour se rattraper auprès des utilisateurs. Les nouvelles fonctionnalités annoncées dans tous les secteurs devraient permettre une navigation plus simple mais avec des éléments toujours plus futuristes. Cette conférence reflète l’émergence de la réalité augmentée et la réalité virtuelle qui deviennent des technologies qui ne cessent d’être explorées et développées par les entreprises.

Business plan : convaincre les investisseurs

Quel que soit le domaine d’activité envisagé, le business plan, ou plan d’affaires, est un document incontournable permettant de présenter le projet de façon détaillée.

Essentiel à la compréhension du concept par les investisseur et autres partenaires, le business plan doit être réalisé avec méthode. Outil de travail, de communication, d’aide à la décision, ce dossier doit renfermer tous les éléments qui démontreront le potentiel de la future entreprise.

Bien qu’il existe des méthodes ou des documents type, le business plan doit avant tout correspondre à l’activité envisagée et en présenter tous les avantages. Il faudra, toutefois, veiller au respect de l’ordre chronologique des opérations.

Les questions auxquelles le business plan doit répondre

Au sein de ce document, les investisseurs potentiels devront trouver les réponses aux questions suivantes : en quoi consiste le concept ? Comment est composée l’équipe dirigeante ? Quels sont les clients visés par ce concept ? Comment est organisée la concurrence ? Dans quel délai l’entreprise sera-t-elle rentable ? Quelles sont les stratégies conduisant à pénétrer le marché ?

Les caractéristiques du business plan (plan d’affaires)

Simple, clair, concis, argumenté, convaincant, telles sont les qualités d’un bon business plan. Un investisseur a avant tout besoin d’être séduit par le projet. Le business plan devra donc refléter les qualités commerciales de l’équipe dirigeante.

Chaque étape doit se conclure par la validation du projet en fonction des paramètres extérieurs (le marché, les données financières, la réglementation…).

Dans la pratique, il est essentiel que ce document ne soit pas trop long, une trentaine de pages complétées par des annexes suffisent généralement à la compréhension du projet.

Par ailleurs, un investisseur est une personne souvent très occupée. Il ne peut généralement pas consacrer beaucoup de temps à la lecture d’un business plan, sachant qu’il en reçoit de nombreux chaque jour. Dans ce contexte, un résumé appelé également « executive summary » permet à l’investisseur de comprendre tout de suite de quoi il s’agit. Véritable exercice de style, ce résumé doit contenir, en deux pages maximum l’essence du projet qui a sûrement nécessité des mois de gestation.

De ce document découleront l’ensemble des moyens à mettre en place afin d’assurer le bon démarrage de l’entreprise.

Article par Alexandra Barth
Agence Pour la Création d’Entreprises
Consultante

Racisme : Bad buzz assuré

Les bad buzz restent souvent provoqués par des propos ou des actes racistes ou sexistes. Depuis l’avènement des réseaux sociaux, les mauvaises pratiques des entreprises ne restent plus dans l’ombre. Dernièrement, Starbucks a vécu une polémique autour d’un acte raciste de la part d’un de ses baristas. Reconnu comme un crime ou un délit puni par la loi, il peut dégrader fortement l’image d’une entreprise. Alors comment faire face à de telles polémiques et  revenir dans le droit chemin ?

L’exemple de Starbucks : un acte raciste qui coûte cher

L’histoire part d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux qui accuse la célèbre chaîne représentée par une sirène de racisme. Elle montre l’arrestation de deux hommes de couleur dans un Starbucks à Philadelphie. Prise par une cliente du café, elle présente deux hommes qui attendent calmement à une table sans rien avoir commandé et qui se font arrêter par des policiers. Les deux hommes non-violents affirment attendre un ami, ce qui n’a pas suffi pour les policiers prévenus par le signalement d’une barista de l’établissement. Le troisième homme qu’ils attendaient arrive lorsqu’ils se font arrêter. Le commissaire de police de Philadelphie a indiqué que ses agents avaient demandé aux deux hommes de sortir du café, ce qui aurait justifié l’arrestation après un semblant de refus.

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux et a indigné bon nombre d’internautes accusant Starbucks de racisme envers certains clients. L’affaire a pris directement des allures de bad buzz, obligeant alors le PDG de Starbucks, Kevin Johnson à réagir. Ce dernier s’est exprimé sur la polémique en commençant par des excuses aux deux hommes. Au sein de son message, il rappelle qu’aucune forme de discrimination ne peut être admise dans ses cafés.

Les problèmes de racisme étant quotidiens, les excuses du dirigeant ne suffisent pas pour calmer les internautes et pour redorer l’image d’une marque prise en défaut. Pour montrer sa bonne foi, l’entreprise Starbucks a annoncé mettre en place une sensibilisation contre le racisme dans tous ses établissements du pays. En tout, 8 000 d’entre eux fermeront leurs portes durant toute l’après-midi du 29 mai prochain. Une mesure radicale qui fera perdre un chiffre d’affaires considérable à l’entreprise américaine mais qui évitera de possibles dérives. L’entreprise espère ainsi se racheter auprès de ses clients et ne pas subir un possible boycott. Starbucks avec ce bad buzz pourrait bien ne pas être la seule à mettre en place une sensibilisation après des propos ou des actes racistes.

H&M, deux mois plus tard, les retours de la polémique

Deux mois plus tôt, H&M a fait polémique avec sa campagne publicitaire, on ne peut plus contestable. Ayant présenté un enfant noir portant un t-shirt précisant « Le singe le plus cool de la jungle » aux côtés d’un enfant blanc avec un t-shirt « expert en survie », la marque a créé une polémique dont l’ampleur a eu des effets désastreux sur la marque. Les allusions semblent claires et l’indignation des internautes sur la toile n’a pas tardé à se faire sentir, précisant qu’une erreur pareille restait inconcevable, au vu de la taille des équipes publicitaires qui auraient dû percevoir le racisme inhérent à cette publicité.

Les internautes ont relayé en masse l’information créant alors un bad buzz conséquent. Après deux mois, il a impacté les ventes de la marque et les excuses ne suffisent pas pour éviter un boycott. Des manifestations ont eu lieu dans certains pays comme en Afrique du Sud pour lutter contre le racisme généré par  la marque.

Comment se rattraper ?

Quand le racisme surgit au sein des entreprises ou bien à travers leur communication, comment peuvent-elles survivre à de tels propos ?

D’abord et même si elles ne suffisent généralement pas, la présentation des excuses sincères par le dirigeant se révèle fondamental. La réaction doit être rapide et forte pour éviter que l’image de marque se voit entachée. Avec le choix qu’elle a fait de réunir tous ses salariés pour traiter le problème, l’entreprise américaine Starbucks montre que perdre de l’argent au profit d’une lutte contre le racisme est un bien moindre de mal. Bien que radicale, une telle intervention marque les esprits et la polémique perd vite de son ampleur. Une réaction forte demeure donc, en général, une excellente manière de communiquer.

Ensuite, les équipes publicitaires doivent sans cesse se remettre en cause. Les spécialistes pointent souvent un manque de diversité, ce qui mène à des erreurs considérables. La mise en place de process de vérification des campagnes publicitaires représentent également une bonne option pour éviter toute polémique, chaque campagne devant passer par un filtre.

La sensibilisation des salariés à la lutte contre le racisme demeure la bonne pratique et l’inscription dans une charte peut s’avérer primordiale notamment lorsque la taille de l’entreprise grandit. L’inscription dans les valeurs et son rappel régulier éviteront en amont ce type de polémique nuisant fortement à l’image de marque.