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La Direction Financière à temps partagé : les avantages

Depuis quelques années on assiste à l’éclosion d’offres en temps partagé qui impactent désormais des métiers plus hautement qualifiés : DSI, DRH et même DAF. La direction financière en temps partagé existe depuis trois ans et demie et a conquis un grand nombre de Dirigeants de TPE et de PME allant jusqu’à cent personnes voire plus.

Les entreprises concernées

Elle intéresse principalement des Sociétés qui connaissent un développement qui ne permet plus au Chef d’Entreprise de faire face à la charge de travail administrative et financière, sans pour autant avoir les moyens ou la nécessité de recruter en interne.

La Direction Financière à temps partagé s’adresse également à un autre marché : celui des Créateurs d’Entreprise et/ou Sociétés en création qui souhaitent éviter des erreurs et qui ont besoin de bénéficier d’une large palette de conseils au niveau du business plan, du plan de financement, de la recherche de fonds d’amorçage ou encore sur la création d’entreprise du dépôt de marque, des statuts, des pactes d’associés, et sur les aspects fiscaux et sociaux.

Elle concerne aussi les entreprises qui sont en phase de déploiement et/ou de développement commercial pour :

  • Mettre en place un cadre administratif et financier aussi professionnel qu’évolutif ;
  • Préparer une deuxième ou troisième levée de fonds ;
  • Etudier et mettre en place un plan d’intéressement ou de Stock pour toute ou partie des effectifs ;
  • Permettre au Dirigeant de se recentrer sur le développement de son entreprise.

Les autres avantages du DAF

Faire appel à un Daf en temps partagé c’est aussi pour l’entreprise l’assurance d’avoir un conseil dédié avec une vraie expertise et des expériences diversifiées puisqu’il travaille de front avec d’autres entreprises.
Il a aussi l’avantage de ne pas impacter la masse salariale de l’entreprise puisqu’il est considéré comme une charge d’exploitation, etdonc déductible des impôts sur les Sociétés.
C’est avant tout et surtout une formule souple et aménageable :

  • de temps : de quelques heures par mois à quelques jours
  • de prix : tarification à l’heure, à la journée, au forfait

Les qualités nécessaires pour une bonne prestation du DAF

Comme aime à le préciser Eric Bonnet Président d’Haxone, première Société Française dédiée au temps partagé de DAF, le confort de ce mode de fonctionnement repose sur plusieurs points :

  • Un(e) spécialiste dédié(e) et interlocuteur(rice) privilégié(e) du Dirigeant
  • Une souplesse de fonctionnement.
  • Une expertise pointue pluriactivités.
  • Une présence physique dans l’entreprise pour aussi transférer certaines compétences et répondre en temps réel.
  • Un accompagnement du Dirigeant pour l’aider à entretenir et développer des bonnes relations avec son ou ses banquiers, les organismes financiers et/ou d’états, ses investisseurs…
  • Ponctuellement des interventions ciblées et stratégiques pour favoriser des opérations de croissance : fusion, acquisition, cession, levée de fonds, LBO
  • En fonction de la vie de l’entreprise et de l’évolution de son activité un rôle opérationnel pour assurer certains recrutements : comptables, contrôleurs de gestion
  • Quand l’entreprise est arrivée à un certain seuil de maturité le passage de relai passant alors par le recrutement et l’aide à l’intégration d’un RAF ou d’un DAF

Le Profil d’un bon Daf en Temps partagé :

C’est avant tout quelqu’un qui a eu une ou plusieurs expériences significatives dans le monde de l’entreprise et principalement en PME dans des fonctions liées au contrôle de gestion, à la finance ou dans une fonction de Daf ou de Raf et qui souhaite désormais mettre ses compétences au service d’une pluralité de clients et d’une pluralité de secteurs d’activité.

Ce mode de fonctionnement a tendance à se répandre dans le monde de l’entreprise en donnant vraiment au Dirigeant le moyen de dimensionner le rôle et le ou les domaines d’intervention de cet expert et ce de manière évolutive.
Il permet aux Dirigeants de se recentrer sur leur métier et de bénéficier de conseils avisés de profils expérimentés qu’ils n’auraient pas forcément pu se payer !

A quoi ressemblent les nouveaux entrepreneurs ?

Tout comme les marchés en fluctuation constante, le profil des entrepreneurs changent. En ces temps difficiles, on pourrait simplement les caractériser de moroses et d’inquiets face à l’avenir. Cependant, on pourrait également les définir comme des optimistes, au regard des entreprises qui se créent quotidiennement en France. Regard sur les nouveaux entrepreneurs d’aujourd’hui.

Profil morphologique 

Selon les résultats d’enquête d’un grand institut de sondages, qui réalise très régulièrement le portrait des nouveaux entrepreneurs, le visage de ces derniers serait aujourd’hui celui-ci : « Agé d’environ 35 ans, en couple avec des enfants, je suis un homme. Après une dizaine d’années en tant que salarié, j’ai décidé de devenir mon propre patron. De plus, je prends un risque limité, car outre mon expérience professionnelle, j’ai les diplômes supérieurs nécessaires en poche pour créer ou reprendre une entreprise ». 

Une autre enquête récente, publiée par la Chambre de Commerce et d’Industrie, classifie les nouveaux entrepreneurs en deux grandes catégories : le créateur prévoyant, qui correspond au profil dressé par l’étude précitée, et l’autodidacte débrouillard, qui selon les chiffres du sondage ci-dessus, ne représenterait que 7% des créateurs aujourd’hui.

Motivations

Toujours selon les résultats d’enquête de l’institut de sondages, de nombreuses motivations poussent le nouvel entrepreneur à s’installer.

En premier lieu, le futur créateur souhaite relever un défi, celui d’entreprendre pour laisser plus libre cours à sa créativité mais répondre également à son besoin d’innover, et dans un souci de liberté et d’indépendance qu’il ne retrouve pas sous le statut salarié.

Etonnamment, l’aventure humaine et le travail en équipe sont cités parmi les motivations du futur chef d’entreprise, alors que bien souvent il démarre son activité seul.

Autre information intéressante également, moins de la moitié des candidats à la création s’installe avec pour ambition de réussir financièrement, et lui préfère la recherche d’un environnement de travail différent.
Enfin, dans le contexte économique et d’emploi actuel, les résultats font taire les idées reçues puisqu’à peine un tiers se lance dans l’entreprenariat pour trouver une issue professionnelle.

Besoins

Pour revenir aux résultats de l’étude menée par la CCI, celle-ci fait apparaître les besoins des nouveaux entrepreneurs, là encore en distinguant deux grandes thématiques, en termes de développement de l’entreprise, et de compétences et qualités personnelles.

Concernant le développement de l’entreprise, le futur entrepreneur a besoin d’être épaulé dans toutes les missions qui ne sont pas son cœur de métier. Il s’agit des tâches annexes au bon fonctionnement de son activité, comme l’aide administrative pour les déclarations obligatoires par exemple. Aussi, il exprime des inquiétudes en matière de recrutement dès lors qu’il se voit confronter à cette problématique pour la première fois. Par exemple, ses doutes portent sur le moment du recrutement, et bien-sûr le choix du bon candidat.

Concernant le développement personnel, le nouvel entrepreneur est très demandeur en termes de posture. Il souhaite être conseillé et accompagné, et pouvoir échanger avec d’autres professionnels comme lui, sur son expérience notamment, pour pouvoir se rassurer, prendre du recul, et vaincre la solitude qui va avec le statut de dirigeant.

Si différent de l’entrepreneur d’hier ?

Finalement, les nouveaux créateurs d’aujourd’hui ne sont pas si différents de ceux qui se lançaient hier dans l’aventure entrepreneuriale

L’aventure justement, qui permet la créativité et de nouer une autre sorte de relations humaines, est une volonté des deux hommes, tout comme le besoin de liberté. Et concernant les relations, ils regrettent également tous les deux la solitude imposée par leur statut, et revendiquent leur besoin d’échanger.

La principale différence entre ces deux profils d’entrepreneurs réside dans leur niveau de formation, le monde d’hier attirant plus d’autodidactes, et ce certainement car les études étaient moins une prérogative pour se lancer dans un métier.

Les acteurs de l’ESS au service de l’intérêt général : quelle place pour les entrepreneurs ?

AMAP, associations, banques coopératives, circuits courts, commerce équitable, insertion par l’activité économique, finance participative, SCIC, SCOP, ESAT : comment s’y retrouve-t-on parmi tous ces acteurs ? L’ESS (l’Economie Sociale et Solidaire) recouvre un champ économique très vaste et des activités très variées.

Essayons d’y voir plus clair….

L’ESS regroupe deux mouvements : tout d’abord, l’économie sociale, historiquement portée au début du 20ème siècle par l’utopisme social des coopératives ouvrières et qui regroupe 4 statuts bien définis : les associations bénévoles et employeuses,les SCOP, les mutuelles bancaires et de santé et les fondations. Et l’économie solidaire qui elle trouve sa source dans les années 60-70 quand sont nés les premiers mouvements sociaux pour répondre aux besoins liés au développement du chômage et qui recouvre plutôt des filières d’activité autour d’acteurs très variés (environnement, art, culture, coopération internationale, logement, santé etc.).

La notion d’ESS actuelle

Aujourd’hui, l’ESS regroupe un ensemble d’acteurs qui reposent sur des valeurs sociales communes : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux besoins de proximité des territoires et de ses habitants. Leurs activités ne visent pas l’enrichissement personnel mais le partage et la solidarité pour une économie respectueuse de l’homme et de son environnement. Le modèle économique de l’ESS est au service de la société et du citoyen.

Elles visent des dimensions encore complètement ignorées de la plupart des indicateurs de croissance, le bien-être individuel et collectif, les services d’intérêt général, le lien social… Les entreprises de l’ESS apportent de nouvelles richesses socio-économiques et contribuent au développement social et durable des territoires en faisant vivre des valeurs autres que financières : citoyennes, démocratiques, humaines, éthiques etc.
Des acteurs nombreux et variés… pas étonnant alors que ce pan de l’économie soit si conséquent puisque d’après l’Observatoire National de l’ESS, cette économie représente 10% de l’emploi en France avec 2,3 millions d’emplois !

Une économie à forte plus-value sociétale qui porte de nombreuses réussites

Dans un contexte de mondialisation de l’économie à tout va, les acteurs de l’ESS rappellent qu’il est important de revenir à une économie plus localisée qui part des besoins du territoire afin de permettre un développement réellement tourné vers les habitants. Ce choix de relocalisation économique donne naissance à un cercle vertueux et permet de parer à toutes les dérives sous-jacentes de notre modèle actuel : une importante ressource d’emplois non délocalisables, des circuits courts comme les AMAP (Associations de Maintien pour l’Agriculture Paysanne) qui permettent par exemple de développer un mode de consommation responsable et respectueux de l’environnement et enfin le rétablissement de lien social, qui fait cruellement défaut à nos sociétés actuellement absorbées par des circuits économiques dépersonnalisés.

L’ESS doit aujourd’hui ses réussites à la multiplicité de ses acteurs et aux valeurs qu’ils défendent. Ils développent aujourd’hui de nombreux projets, dans des domaines très variés : environnement, finance responsable et solidaire, logement, santé, culture, habitat, transport, alimentation….

Des principes sous-jacents forts qui marquent la distinction avec l’économie dite classique

Alors que les projets capitalistiques de l’économie financiarisée recherchent le profit à court terme, les acteurs de l’ESS sont résolument tournés vers des projets durables de moyen et long terme. Les bénéfices sont réinvestis vers des projets d’utilité sociale et distribués en priorité aux membres du collectif. Les prises de décision sont démocratiques au service d’une gestion collective. 4 principes sont à retenir : la non-lucrativité, la gouvernance démocratique (1 hommes – 1 voix), la libre adhésion au projet (bénévolat) et une finalité humaine et sociétale en répondant à des besoins de proximité.

La finalité est de répondre à des besoins sociaux avant tout en partant du territoire, à l’inverse d’une économie classique centrée la plupart du temps sur la création de besoins et sur un fort progrès technique. « Ce n’est pas la vocation des acteurs de l’ESS de construire des Airbus » comme le précise Stéphane Coëzy, chargé de mission à la CRESS (Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire) du Nord Pas de Calais… « L’ESS répond à des besoins humains sociaux de base » ajoute-t-il passionné.

Et pourtant des modèles qui ne vont pas l’un sans l’autre…

Mais dans un contexte où l’Etat se désengage de plus en plus de ce rôle contraint d’autant plus par la raréfaction des finances publiques, le champ libre laissé aux entrepreneurs privés, ces nouveaux entrepreneurs dits « sociaux » est de plus en plus important. Et le projet économique dans ce cas sert à développer le projet social. La finalité reste sociale mais les moyens utilisés se tournent vers le modèle économique classique pour lever des fonds et créer des richesses. Certes, ces nouveaux entrepreneurs sociaux ne respectent pas tous les critères et principes clefs de base de l’ESS mais peut-on dire pour autant qu’ils ne font pas de l’ESS ? « Si les entrepreneurs sociaux et créatifs se sont emparés du sujet et qu’’ils servent un objectif d’utilité sociétal, c’est bien ça qui compte » proclame Mohamed Gnabaly, Directeur de Novaedia, entrepreneur social de l’ESS profondément convaincu.

Les synergies entre le monde associatif et le monde de l’entreprise sont d’ailleurs de plus en plus poussées et développées : il suffit de voir le nombre de partenariats qui se développent… Les deux économies se croisent, il ne fait aucun doute là-dessus… Prenons le cas de cette PME d’Alsace spécialisée dans la production de café, qui travaille de concert avec une association réutilisant les sacs de matières premières à des fins d’engrais agricoles. Une logique d’ESS parfaite adossée à un nouveau modèle économique, l’économie circulaire. 

Et des acteurs classiques qui font appel à des ESAT (Etablissements médico-sociaux qui emploient des personnes handicapées) contribuent quelque part à l’ESS même s’ils ne sont évidemment pas des acteurs de l’ESS. Ou encore des PME engagées dans des logiques de circuit court portés par une démarche de RSE exemplaire rentrent dans les acteurs de l’ESS, « il s’agit avant tout d’une question d’échelle » selon Stéphane Coëzy. Faut-il entendre par là que l’ESS ne serait réservé qu’aux petites structures… Les plus gros s’en défendent prétextant, évidemment, eux aussi contribuer à l’ESS via leurs fondations et leurs partenariats associatifs.
La réponse ne serait être catégorique et ferme… La question est finalement de savoir si on peut combiner efficacité économique et efficacité sociale. Il semblerait que oui, si l’on en croit les réussites des entrepreneurs sociaux…

Les nouveaux venus de l’ESS : les entrepreneurs sociaux pour servir l’innovation sociale

Qui sont ces entreprises à même d’être compétitives et de combiner efficacité économique et efficacité sociale ? Ce sont les entreprises sociales de l’ESS. Elles sont positionnées sur des secteurs d’intérêt général comme la santé, la petite enfance, les circuits courts, la dépendance, et sur les nouvelles filières de la croissance verte dans les domaines du bâtiment, des énergies renouvelables etc.
Ces nouveaux entrepreneurs sociaux relèvent d’une nouvelle école : la plupart adhèrent au mouvement MOUVES (Mouvement des Entrepreneurs Sociaux) qui porte une philosophie de conciliation entre l’objectif économique et l’objectif social : certains appliquent les méthodes de l’économie classique dans un objectif social et d’autres transforment le modèle de l’ESS pour l’orienter en partie vers une logique capitalistique.

D’autres entrepreneurs qui se disent aussi sociaux sont à mi–chemin entre cette nouvelle école et l’ancienne école traditionnelle du modèle associatif alternatif : ils ont une démarche économique certes mais cette démarche est sociale en elle-même.

L’exemple de Mohamed Gnabaly

Allons voir l’exemple et l’histoire Mohamed Gnabaly qui a fondé Novaedia, une entreprise de l’ESS qui propose des paniers de fruits en entreprise pour servir un seul et unique objectif : « permettre l’évolution des jeunes des quartiers de banlieue ».

Issu de la banlieue de Seine Saint-Denis, Mohamed Gnabaly, effaré par le nombre de frustrations et d’échecs dans les quartiers, décide un jour avec des amis d’enfance de fonder l’association « Capital banlieue ». Après avoir réalisé un diagnostic dans la ville de l’Ile Saint-Denis, il se rend compte que la société n’offre pas suffisamment d’exemples de réussites à ces jeunes trop souvent mal insérés : voulant remédier à cette situation, il crée le programme « Scolidaires » : des jeunes étudiants qui proposent des cours de soutien aux cadets de leur quartier pour les aider à se former et évoluer. Pour un objectif : aider les jeunes à trouver leurs aspirations et à réaliser leurs rêves.

Il décide alors de vendre un nouveau concept, fraichement débarqué des Etats-Unis: proposer des paniers de fruits dans les entreprises et faire appel à de nouveaux fonds de financements : ses clients de l’économie dite classique deviennent ses partenaires ; ils financent les programmes et achètent ses produits… une corbeille se vendant de 5 à 6 euros le kilo pour des paniers pouvant contenir de 3 à 8 variétés de fruits. Peu à peu l’activité prend mais il est rapidement coincé par son modèle associatif : « Le statut associatif était trop limité pour nous permettre le développement économique adéquat nécessaire à notre objectif sociétal : aider des jeunes à évoluer dans les quartiers par le soutien scolaire, il nous fallait un modèle hybride et créer des ressources nous-mêmes pour financer notre objectif sociétal » déclare Mohamed Gnabaly. Et la transformation en SCIC s’est avérée la solution, car elle permet de concilier plus facilement leurs deux objectifs qui ne vont pas l’un sans l’autre : créer de la richesse matérielle dans une logique solidaire pour financer ensuite des activités socialement utiles… Ainsi en 2012, les ressources qu’il a pu développer lui permettent de créerun laboratoire de 300 m2 et de proposer avec son traiteur Plaine de Saveur des services aussi variés que des déjeuners bio, des cocktails bio, des buffets bio, des paniers bio tout en finançant son objectif premier, les programmes sociaux !

Aujourd’hui :
• ils ont un partenariat avec un ESAT qui les amène à employer des travailleurs handicapés,
• ils emploient des jeunes en recherche d’emploi avec peu d’expérience professionnelle et/ou peu de qualifications dans une logique de formation professionnelle,
• ils accueillent de nombreux stagiaires de leur ville d’origine,
• ils ont un ancrage local qui les amène à travailler en priorité avec des agriculteurs de la région, artisans et traiteurs du département.
• La structure emploie 10 salariés, elle peut faire des bénéfices et les redistribuer aux membres de l’équipe, sans enrichissement personnel, avec un objectif avant tout sociétal, les indicateurs économiques étant secondaires… « Nous n’appliquons pas les méthodes actuellement pratiquées dans l’économie dite classique. Les indicateurs de notre réussite ne sont pas avant tout notre chiffre d’affaires mais le nombre d’emplois que ce chiffre d’affaires nous permet de créer. En d’autres termes nous avons la volonté d’avoir des indicateurs financiers nous permettant un développement endogène, mais ces indicateurs sont secondaires face à nos objectifs principaux » assure Mohamed Gnabaly.Et de conclure « Novaedia n’est pas une entreprise lucrative aux visées sociales mais bien une entreprise sociale et solidaire qui vise l’indépendance financière afin de mener le plus librement possible nos activités sociales ».

« Enfin, ce fut quand même le parcours du combattant, réussir à développer un nouveau modèle hybride à la croisée des deux mondes économiques et sociaux ne fut pas chose facile »ajoute Mohamed Gnabaly. Néanmoins, aujourd’hui, la récompense est là, Novaedia ayant récolté de nombreux trophées dont ceux de la Ville de Saint-Ouen, de l’agglomération de Plaine commune et du Conseil général de Seine-Saint-Denis : « Nos jeunes sont fiers de travailler dans notre structure, et nos meilleurs ambassadeurs, ce sont bien nos jeunes » conclue fièrement Mohamed Gnabaly.

Mais tous ne sont pas dans le cas de Novaedia qui fait le choix d’optimiser ses ressources pour privilégier avant tout un objectif social quand la plupart essayent de trouver un équilibre entre une rentabilité économique et un objectif sociétal. Ceux que certains réussissent très bien par ailleurs… Quand on regarde la réussite du groupe SOS qui répond aux besoins fondamentaux de la société à travers ses cinq grands cœurs de métier : la jeunesse, l’emploi, les solidarités, la santé, les seniors. Le GROUPE SOS concilie efficacité économique et intérêt général. 

L’important c’est le modèle que l’on prône et les objectifs que l’on affiche. Il n’y a pas de tabou à chercher la rentabilité ni la performance économique.

ESS : loi-cadre pour éviter les dérives et instaurer un cadre juridique

Il est certain néanmoins que des critères stricts doivent s’appliquer à ces nouveaux entrepreneurs sociaux au risque de dérive pour attirer plus de capitaux vers des entreprises lucratives. Il ne va pas sans dire que les acteurs traditionnels de l’ESS tirent d’ailleurs un peu la tête, pour qu’on s’éloigne de la tradition ancestrale du partage équitable des bénéfices….

De plus, le système capitalistique attire inévitablement vers une quête de profits perpétuels ne risque-t-il pas de se positionner sur ce secteur avec une visée capitalistique ? Ou du moins d’en détourner la finalité ? Certains attirent l’attention : les anciens de l’ESS ne veulent pas lâcher le morceau à des entreprises économiques plus classiques ou à des entrepreneurs sociaux intervenant dans des logiques concurrentielles et compétitives. L’ancienne école des acteurs de l’ESS ne veut pas entendre parler de rentabilité ni de performance économique pour qui le sujet économique est tabou.

L’exemple des entreprises d’insertion

Prenons pour exemple les entreprises d’insertion (EI) qui se doivent de proposer un produit et service viable économiquement et aussi de travailler avec des personnes éloignées de l’emploi. Etant en concurrence avec les entreprises du secteur marchand, elles sont parfois soumises à des injonctions contradictoires : être viable économiquement et accueillir des personnes en insertion ; parfois, du coup, l’étau se resserre, on demande à la personne d’être plus rapide, plus productive, et les critères de recrutement ne desservent plus l’objectif principal : aider à réinsérer une personne éloignée de l’emploi.

Le cas des entreprises adaptées

Les entreprises adaptées (EA) qui emploient 80 % de personnes handicapées sont quant à elle souvent taxées de concurrence déloyale. Prenons l’exemple de l’Entreprise LE PETIT PLUS, une entreprise spécialisée dans le recyclage des déchets de bureau (papiers, cartons, gobelets, canettes, bouteilles, cartouches, piles, …) qui a obtenu son agrément « d’entreprise adaptée » il y a 3 ans maintenant ; « C’est vrai que certains nous taxent de concurrence déloyale, nos clients pouvant bénéficier de réduction sur leur taxe Agefiph, mais pour moi c’est un non-sens, certes la masse salariale nous coûte moins chère, mais les aides aux postes ne compensent pas le surcoût du projet social qui nous demande un travail important sur la formation, l’adaptation des postes etc…déclare Mathieu Boullenger, le Directeur de l’entreprise. Une étude commandée par l’UNEA et réalisé par KPMG parlant même d’un surcoût social qui n’est couvert qu’à 92% par les aides publiques en place. 

« Nous ne faisons pas de misérabilisme et nos clients nous font confiance aussi bien pour la qualité de nos prestations que pour nos prix qui ne sont ni plus chères ni moins chères que ceux du marché. Notre objectif est bien sûr avant tout sociétal, créer de nouveaux emplois pour les gens en situation de handicap, quand on sait que le chômage touche deux fois plus ce public, on ne peut pas y rester insensible » conclue Mathieu, passionné. Mathieu est donc un vrai entrepreneur social porté par des valeurs quelque peu altruistes. D’ailleurs, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’il envisage d’obtenir sous peu l’agrément « Entreprise solidaire » pour son autre entreprise Plus que Parfait, une entreprise de nettoyage industriel : un agrément qui exige un mode de recrutement tourné vers les personnes en situation de fragilité, 30 % des salariés devant être soit des personnes au RSA, soit des ex détenus ou des chômeurs de longue durée. Une entreprise qu’il qualifie pour l’instant « d’entreprise sociale » et qui contribue à l’ESS même si pour le moment elle n’entre pas encore juridiquement dans le champ de l’ESS : l’agrément devrait bientôt remédier à cela.

Face à toute cette émergence d’acteurs et à ces guerres de chapelle, il revient donc à l’Etat de canaliser cet important pan de l’économie en canalisant ces nouveaux acteurs et en réservant pourquoi pas certains pans de marchés à l’ESS, « l’Etat a de toute façon un besoin urgent de rationaliser et mutualiser les dépenses publiques, Il exige donc de plus en plus de la coopération entre les acteurs et de la concurrence intelligente…facile à faire sur un marché où le nombre d’acteurs est limité, plus complexe dans un secteur foisonnant d’acteurs… » déclare Stéphane Coëzy.

C’est pour cela que l’Etat doit d’ailleurs voter très prochainement une loi cadre pour reconnaître cette économie plurielle et diversifiée etl’aider à changer d’échelle. Mais elle doit surtout organiser et structurer ce melting pot d’acteurs et protéger quelque part des risques de dérives sous-jacents. Cette loi déjà attendue pour 2013 devrait être votée pour mars 2014 : au-delà du fait qu’elle va permettre de reconnaître les apports indéniables de l’ESS encore sous-estimés et peu reconnus par les pouvoirs publics, elle devrait apporter beaucoup plus de lisibilité. « Cette loi va enfin permettre de faire le tri entre les acteurs et poser un cadre pour qu’une organisation se mette en place » précise Stéphane Coëzy. Et d’intégrer quelque part les nouveaux venus, les entrepreneurs sociaux.

La loi cadre va donc tenter de répondre à la sempiternelle question : à partir de quand est-on un acteur de l’ESS? N’y aurait-t-il pas 3 acteurs au final ? Les acteurs traditionnels classiques de l’ESS classique (type associations), les acteurs hybrides (les entrepreneurs sociaux utilisant les modèles économiques classiques pour servir un objectif sociétal), et les entreprises classiques (les entreprises ancrées dans une réelle démarche de RSE et portées par de bonnes pratiques de gouvernance collective créantquelque part aussi de la valeur sociétale)… Matthieu Boullenger résume à lui tout seul la problématique en déclarant « Ne soyons pas naïfs, certaines entreprises rentrent légalement dans le champ de l’ESS mais n’ont pas une bonne politique RH et d’autres ne sont pas juridiquement des acteurs de l’ESS et ont pourtant des pratiques de gouvernance collective exemplaires ».

Et comme le résume très bien Mohamed Gnabaly, « il est stérile de rentrer dans un débat classique qui oppose deux extrêmes, la nouvelle école des entrepreneurs sociaux et l’ancienne école des modèles alternatifs, il faut rechercher la voie du milieu et de la flexibilité pour servir l’objectif sociétal collectif, le modèle économique et le modèle social n’allant pas l’un sans l’autre. Chacun peut avoir des objectifs différents, l’important c’est que les critères soient cohérents. Tous les acteurs sont quelque part légitimes ». Et Mohamed Gnabaly de conclure, « Entre les acteurs de l’ESS, les contradictions et débats sur le sujet sont avant tout de toute façon sur les moyens et les stratégies de développement et non sur les valeurs et objectifs ». Trouver le bon modèle de financement qui va permettre de créer les richesses nécessaires à la plus-value sociétale recherchée. Cette loi devrait d’ailleurs permettre de propulser le financement des structures de l’ESS actuelles, un peu coincées dans leur statut pour soutenir leur développement : aujourd’hui, par exemple, la région IDF subventionne à hauteur de 10 000 euros le passage du statut d’association à celui de SCIC…
Des accompagnements existent donc, allons voir de plus près…

Des accompagnements et des mesures incitatives nécessaires

Les dispositifs d’accompagnement existent, des mesures incitatives et réglementaires sont aussi légions.
Ainsi, il existe notamment des aides pour le financement des postes dans les entreprises adaptées (EA),l’aide au poste représentant 80% du Smic brut par an et par travailleur handicapé. Dans les entreprises d’insertion (EI) qui emploient des personnes éloignées de l’emploi, les aides sont à durée déterminée car elles ont avant tout pour objectif le rebond pour l’emploi dans une entreprise ordinaire. Les aides de l’Etat sont avant tout-là pour financer les besoins qui ne sont pas rentables pour l’activité économique.

Quant aux dispositifs d’accompagnement, le dispositif DLA (Dispositif Local d’Accompagnement) semble le plus connu : porté par les CRESS et financés par la CDC, l’Etat, des fonds européens et les Régions, il consiste à accompagner des programmes visant la consolidation et la pérennisation des emplois locaux sur un territoire donné dans des structures à finalité sociale, objectif principal de l’ESS rappelons-le. « Il s’agit d’un coup de pouce et de réfléchir au bon modèle économique, celui qui va permettre d’avoir le volume de ressources suffisant qui va pérenniser le poste » déclare Stéphane Coëzy.Pour cela, le programme du Nord Pas de Calais propose notamment un diagnostic et de l’accompagnement sur mesure par une mise à disposition de ressources de 250 consultants au niveau régional. « Le choix du statut et du modèle économique dépend bien évidemment du contexte, de l’activité, il faut savoir si elle rentre ou non dans un champ concurrentiel », rappelle Stéphane Coëzy. Du cas par cas donc…

L’ESS, une façon de redonner du sens à l’économie et finalement d’innover ?

Sans faire de politique, il n’en reste pas moins qu’un nouveau modèle économique reste à trouver, le dernier modèle capitalistique de libéralisation financière à tout va, ayant prouvé quelque part avec la crise ses propres limites : un système déconnecté de l’économie réelle ne peut de toute façon plus fonctionner…Et si l’ESS justement redonnait du sens et de la valeur à l’économie, ce mot devenu presque banni du fait de la crise…Beaucoup de choses sont de toute façon à inventer, aussi bien dans les statuts que dans les nouveaux modèles de développement économique et de coopérations possibles. Trouver peut-être une troisième voix, un chemin hybride qui permet de créer de la valeur pour l’entreprise et la société, le capital servant le travail en premier lieu…mais peut-être sans empêcher le capital de se rémunérer, au risque de toujours voir le robinet de capitaux se fermer…

N’est-ce pas dans la voie du milieu qu’il faut chercher ? Sujet très sensible et qui porte à de nombreux débats en tout cas…A vous de juger…et de débattre…

Complémentaire santé : la fin d’un nouvel avantage fiscal pour tous ?

Si la complémentaire santé pour tous semblait partir d’un bon sentiment, la fin des avantages fiscaux sur ces dernières en est le revers de la médaille. Dur en cette période de morosité générale de faire passer la pilule, qui laisse un goût amer à l’ensemble des Français, tant du côté des patrons que de leurs salariés. Retour sur les faits.

La mesure de complémentaire santé pour tous s’inscrit comme un progrès social visant l’ensemble des salariés, votée par le Gouvernement dans le cadre du PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale) en fin d’année. Elle répond d’une part aux revendications des organisations syndicales, et d’autre part aux conséquences perverses des décisions prises par l’Etat ces dernières années pour résorber l’abîme de la Sécurité Sociale.

En effet, les écarts sociaux continuant de se creuser, il a été estimé que 400 000 salariés n’étaient pas en mesure financière de souscrire à une mutuelle individuelle.

De plus, nous avons assisté depuis le début du siècle à une augmentation considérable des déremboursements partiels ou totaux des médicaments par la Sécurité Sociale, où les complémentaires santé ont pris le relais et se sont substituées pour la prise en charge des frais médicaux.

La complémentaire santé pour tous, dont l’application est prévue au 1er janvier 2016, s’est donc imposée, au motif de justice sociale, comme la solution pour une plus grande couverture des salariés. Aussi, le Gouvernement avait déjà opéré plusieurs changements début 2013 comme la limitation des dépassements d’honoraire, la généralisation de la CMU (Couverture Maladie Universelle), ou encore la diminution des frais d’optique, sans aucune contrepartie demandée aux contribuables.

Néanmoins, il convient de trouver des financements pour ces mesures, et nous devrons tous mettre la main à la poche. Au total, l’effort demandé par l’Etat aux entreprises et à leurs collaborateurs devrait permettre de recouvrer plus de 3 milliards d’euros par an.

Contrepartie demandée aux salariés

Jusqu’alors, la complémentaire santé obligatoire mise en place par certaines entreprises n’était pas imposable sur les revenus des salariés. Hors, la nouvelle réforme prévoit que la part de la cotisation prise en charge par l’employeur ne sera plus déductible des impôts, au motif qu’elle
représenterait un avantage financier pour le collaborateur.

Ainsi, le revenu net imposable augmentera sur les fiches de paie, et un certain nombre de ménages se verront sans doute grimper d’une tranche d’imposition fiscale sans avoir pour autant vu leur salaire et leur pouvoir d’achat augmenter.

Il en va pour les dirigeants d’entreprise ayant une complémentaire santé.

Contrepartie demandée aux employeurs

Côté employeur, la donne est tout aussi mauvaise. D’une part la réforme devrait préciser que leur participation financière à la complémentaire des salariés ne serait plus exonérée de cotisations sociales. D’autre part, cette participation devrait désormais être intégrée au calcul de l’impôt sur les sociétés.

Autant dire, que même si elle ne se matérialise pas concrètement comme un impôt, il n’en s’agit pas moins d’une nouvelle taxe déguisée qui contribuera à asphyxier encore un peu plus les entreprises.

Une mesure à deux vitesses

Même si la réforme constitue une avancée en termes d’équité sociale, elle n’est soulève pas moins des interrogations.

Premièrement, elle vise à augmenter le nombre de personnes couvertes par la CMU, hors aujourd’hui, de nombreux bénéficiaires ne demandent pas toutes les aides auxquelles ils peuvent prétendre.

Deuxièmement, elle n’est pas forcément comprise puisque que les entreprises proposant une complémentaire santé à leurs salariés sont déjà redevables de la TSCA (Taxe Spéciale sur les Conventions d’Assurance).

Enfin, une des conséquences de la mesure et qui n’est pas des moindres serait de voir s’installer un système de santé à deux vitesses. Celle-ci va en effet engendrer une hausse du coût global des complémentaires, et les assurances, en vue de palier à cette augmentation, pourraient être amenées à réduire leurs niveaux de garanties minimales. Le risque serait alors de devoir souscrire à une seconde mutuelle individuelle pour renforcer la protection… encore faudrait-il en avoir les moyens.

Alors surprise en fin 2014 sur votre fiche d’impôt !!!!

9 raisons pour lesquelles vous ne vendez pas suffisamment

Etes-vous angoissé(e) par des fins de mois difficiles ? Commencez-vous à craindre et à détester votre banquier ? Alors il est grand temps de vendre davantage. Voici 9 raisons psychologiques et stratégiques pour lesquelles vous ne vendez pas suffisamment.

Vous pensez à tort, qu’il vous suffit d’être excellent dans ce que vous faites.

Vous consacrez donc vos efforts et votre argent à des formations diverses et variées que vous ne transformerez pas nécessairement en produits ou services vendus. Vous préférez vous concentrer sur ce que vous aimez, votre expertise, et dans le même temps vous négligez votre marketing.
Mais la dure réalité est la suivante. Il ne suffit pas d’être bon. Encore faut-il que les gens le sachent et qu’ils aient envie de faire appel à vous! Et quoi qu’on dise, le bouche à oreille ne vous rapportera pas tout l’impact positif d’un marketing qui fonctionne. Vous ne pouvez tout simplement pas faire l’impasse sur l’amélioration de vos connaissances en marketing, même si vous envisagez de confier cette partie là à des professionnels. Ceux-ci ont souvent tendance à privilégier ce qui est beau, intelligent ou créatif, alors que ce n’est pas toujours ce qui vend, loin s’en faut.

Vous culpabilisez de « prendre l’argent » des gens.

Arrêtez de penser que vos clients sont des enfants qui ont besoin d’être mis sous tutelle ! Quand vous avez un produit de qualité il est de votre devoir de le rendre accessible à ceux qui en ont besoin. Et cela implique de les aider à… s’aider, donc à acheter. Vous rendez littéralement un service à vos clients en leur permettant d’acheter vos produits. Les gens dépensent des centaines ou des milliers d’euros par an dans des choses dont ils savent qu’elles ne sont pas très utiles. Alors faites le cadeau à votre prospect de l’aider à acheter un produit utile (le votre) et de dépenser son argent de façon intelligente.

Vous pensez que l’argent c’est sale, ou mal.

L’argent est la source de tous les maux n’est ce pas ? Faux ! Comment soignez- vous vos enfants ? Avec de l’argent. Comment nourrissez-vous votre famille, partez-vous en voyage, faites-vous des cadeaux ? Avec de l’argent. Il est normal que vous ayez tout l’argent dont vous avez besoin pour vivre la vie que vous voulez vivre. L’argent est une nécessité économique au même titre que l’air est une nécessité biologique. Voyez-le donc comme une force positive. Mais attention vous n’êtes pas forcément conscient d’avoir ces croyances négatives. Mais si vous avez du mal à attirer l’argent dans votre vie ou à le conserver, il est probable que vous ayez une croyance sous-jacente qui explique cela. Commencez donc à créer des associations positives avec l’argent.

Vous pensez que vous ne le méritez pas

Je vais vous dire une chose choquante. Le fait que vous croyez ne pas mériter l’argent de votre client dans une relation commerciale est surtout le signe que vous êtes en train de focaliser… sur vous ! Et vous oubliez votre client. La question est de savoir si lui ne mérite pas le meilleur. Concentrez davantage votre attention sur les besoins de votre client. Et souvenez vous que ce qui est en jeu n’est pas nécessairement vous en tant que personne, mais votre compétence, ou la qualité de votre produit. Ce n’est pas à vous que vous vendez mais votre produit ou service. Et une fois que vous aurez vendu plus de produits vous pourrez réfléchir à tout cela confortablement assis dans votre nouveau fauteuil !

Mais au cas où vous en doutiez : « Oui » vous avez une valeur intrinsèque en tant qu’individu qui fait que vous méritez le meilleur.

Mais encore faut il que vous en soyez convaincu. Si vous ne l’êtes pas encore une bonne astuce consiste à faire “comme si”. Agissez “comme si” vous méritiez le meilleur, et il ne tardera pas à venir vers vous !

Vous croyez que vous devez souffrir pour avoir de l’argent

Une illusion majeure est que plus on travaille dur plus on gagne, mais c’est souvent l’inverse. Plus un travail est pénible…moins il rapporte ! D’ailleurs en analysant bien vous vous rendrez compte qu’une bonne idée est plus rémunératrice que le travail brut !

Croyez vous qu’un entrepreneur heureux et épanoui le soit parce qu’il travaille plus longtemps ou plus dur qu’un cadre stressé ?

Libérez-vous une fois pour toute de cette illusion en essayant des stratégies différentes que celles que vous utilisez actuellement ou en les optimisant. Entraînez-vous à vous voir attirer l’argent aisément et facilement tout en recherchant des stratégies qui ont fait leurs preuves, mais en ne négligeant pas votre propre créativité. Une chose simple et efficace consiste à…sourire délibérément quand vous êtes au travail. Vous associerez ainsi du plaisir à la notion de travail, et à sa contrepartie financière.

Vous ne faites pas suffisamment de contacts.

Certains gourous du marketing voudraient nous faire croire qu’en utilisant leur formule magique, tout sera facile mais ce n’est pas ainsi que ça se passe. Vous devez vous faire connaître de vos prospects et gagner leur confiance en établissant des contacts répétés. Des études ont montré que seule une petite minorité est prête à acheter dès les premiers contacts alors que la majorité sera prête à passer à l’action au à partir du 7ème contact ! Votre CA se situe au-delà des premiers silences ou rejets.

Vous ne faites pas suffisamment d’offres.

Aujourd’hui les gens choisissent des produits qui vont satisfaire un besoin spécifique. Un produit répond à un besoin bien défini. En faisant des offres variées, vous pouvez établir des gammes de prix adaptées aux différentes possibilités de vos clients potentiels. Vous devez donc être capable d’approfondir différentes aspects de votre activité pour en faire ressortir des produits spécifiques.

Vous essayez de vendre à tout le monde

Question difficile pour beaucoup d’entrepreneurs. A qui s’adressent vos produits ? La réponse « A tout le monde » n’est pas satisfaisante. En essayant de plaire à tout le monde vous risquez d’être transparent(e) pour le marché. Par contre une fois établie la catégorie de personnes à qui s’adresse vraiment vos produits et services, n’hésitez pas à lister les multiples avantages qui en découlent. Si vous craignez de perdre des clients en définissant une cible trop précise, sachez que ceux qui recherchent les bénéfices que vous aurez ainsi listés seront attirés, même si ils ne se reconnaissent pas dans votre cible première.

Vous essayez de vendre à ceux qui vous écoutent au lieu de vous faire entendre de ceux qui ont besoin de vos produits.

Peut être que ceux qui vous écoutent le font parce qu’ils s’ennuient, et ceux que cela intéresseraient sont trop occupés pour vous écouter !

Vous ne devez pas hésiter à aller délibérément vers les personnes qui pourraient avoir besoin de ce que vous avez à offrir et leur expliquer en quoi vous pouvez les aider. Attendre passivement pourrait vous faire perdre bien des opportunités.

L’activité partielle : un dispositif pour maintenir l’emploi des salariés

Que faire lorsque le carnet de commandes n’est pas suffisamment rempli pour assurer la pleine activité l’entreprise et garantir le travail des salariés ? Décréter « l’activité partielle ».

Ce dispositif « d’activité partielle » a été mis en place par l’Etat pour venir en aide aux entreprises en difficulté et permettre à leurs salariés de bénéficier d’une indemnisation des heures chômées. Il peut donc être mis en place lorsque l’entreprise fait face à une réduction de la durée habituelle de temps de travail, soit lorsqu’elle est contrainte à une fermeture totale ou partielle.

Et ce pour différentes raisons, liées à la fois à la conjoncture économique, à des difficultés d’approvisionnement, à un sinistre, des intempéries ou tout autre événement à caractère exceptionnel, mais aussi suite à des travaux de transformation, de modernisation ou à sa restructuration.

Quel est le montant de la compensation ?

L’objectif étant de compenser la perte de revenus pour les salariés. Financée conjointement par l’Etat et l’organisme gestionnaire du régime d’assurance chômage, cette aide est accordée à l’employeur – qui la reverse aux salariés – à hauteur de 7,74 euros par heure chômée pour les entreprises de 1 à 250 salariés et pour celles de plus de 250 salariés de 7,23 euros.

Un salaire complet pour les salariés en formation

L’entreprise s’engage donc à verser aux salariés en « activité partielle » une indemnité équivalant à 70% de leur salaire horaire brut (environ 84% du salaire net horaire). La rémunération mensuelle ne peut d’ailleurs pas être inférieure au SMIC net. Les salariés en activité partielle peuvent également mettre à profit ces heures chômées et bénéficier de formations. Dans ce cas, l’aide est majorée. L’entreprise verse alors aux salariés 100% de leur salaire horaire net.

Des indemnités exonérées de certaines cotisations

La bonne nouvelle pour l’employeur, c’est que cette indemnité n’est pas assujettie aux cotisations salariales et patronales de la Sécurité Sociale. Seules la CSG (au taux de 6,20%) et la CRDS (au taux de 0,50%) doivent être acquittées. Deux contributions qui sont calculées sur la base de 98,25% de l’indemnité versée, en raison de l’application d’un abattement de 1,75% pour frais professionnels.

Attention !

Les salariés à faibles revenus peuvent bénéficier d’une exonération de la CSG et de la CRDS ou d’un taux réduit fixé à 3,8%.

Comment bénéficier de ce dispositif ?

Pour bénéficier de ce dispositif, l’entreprise doit en faire la demande auprès de l’Unité Territoriale de la DIRRECTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi).
Elles recevront une réponse (favorable ou non) dans un délai de 15 jours. Á défaut, sachez que l’autorisation est considérée comme accordée de manière tacite.

Un dispositif triple action

Au final, « l’activité partielle » peut permettre à l’entreprise de traverser certaines tempêtes et constitue un véritable outil de prévention des licenciements économiques. Elle permet évidemment d’abord de maintenir l’emploi des salariés, mais peut aussi contribuer à renforcer leurs compétences.

L’idée de business : une idée pas comme les autres…

Le point de départ de toute création d’entreprise ? La recherche de l’idée ! Une étape ô combien essentielle et pourtant… Pas facile d’identifier son projet : celui qui n’appartiendra qu’à soi et qui rencontrera le succès escompté. Voici quelques conseils utiles pour tous ceux qui sont dans le flou (si vous souhaitez entreprendre mais la direction dans laquelle vous devez chercher n’est pas claire)

Qu’est-ce qu’une bonne idée de business ?

Il n’existe pas de bonnes ou mauvaises idées en soi. Néanmoins, en matière de création d’entreprise, et plus particulièrement d’idées de business, le futur entrepreneur devra privilégier l’idée avec laquelle il a des liens forts.

  • Partir de son projet personnel – L’idée à retenir sera celle qui correspondra le mieux à vos aspirations, à vos goûts, à vos compétences et savoir-faire.
  • Trouver son marché – Le second critère concerne le potentiel de rentabilité de l’idée : être en phase avec le marché visé (l’environnement, les opportunités et menaces du secteur), identifier et convaincre vos futurs clients pour générer du chiffre d’affaires et pouvoir vous rémunérer.
  • S’inscrire dans la durée – Privilégier une idée pérenne qui ne réponde pas à un simple effet de mode ou aux tendances éphémères.

D’où viennent les bonnes idées de business ?

Les bonnes idées de business semblent évidentes lorsqu’elles ont été identifiées. Mais sans le recours aux techniques de créativité, leurs origines paraissent complexes : inspirez-vous de votre projet de vie, de vos idéaux ou d’un sentiment citoyen ; partir de votre métier, de votre passion ou domaines de prédilection ; déceler une opportunité ou s’inspirer des besoins de votre environnement ; exploiter votre excellence ; être à l’affût des tendances…

En pratique, cette étape est souvent complexe, chronophage (recherches sur Internet ou dans les médias,  tri des différentes informations, nombreuses interrogations sur vos aspirations) et parfois frustrante (« je n’ai pas d’idée », « je suis à cours d’idées », « c’est du déjà vu »…).

Une approche intéressante pour identifier son futur projet…

L’utilisation d’une méthode de réflexion créative peut être pertinente pour faire émerger et façonner votre projet. En voici les points clés :

  • Bien vous connaître : vos forces et faiblesses, vos aspirations, vos préférences et domaines de prédilection (…). Le recours à un bilan de compétences ou aux services d’un coach peut vous aider dans cette démarche.
  • Formuler le challenge créatif et en explorer les contours car comme le disait Albert Einstein : « Un problème bien posé est aux ¾ résolu ». Il s’agit ici de bien définir l’environnement de vos futurs projets, le secteur d’activité, le marché… pour chercher dans la bonne direction.
  • Générer des idées farfelues : vous pouvez utiliser des techniques de créativité (par ex. le brainstorming, la plus connue) dans une posture dynamique, sans autocensure ni critique prématurée.
  • Transformer ces idées farfelues en réels concepts de business : Cette quatrième étape vous pousse à revenir peu à peu à la réalité ; plusieurs solutions exploitables apparaissent.
  • Trier et sélectionner le concept à développer en priorité. N’hésitez pas à créer ici votre propre matrice de sélection, en définissant vos critères de choix et votre système d’évaluation (points à attribuer par exemple).
  • Préparer son business plan. Indispensable pour estimer la rentabilité du projet et convaincre vos futurs interlocuteurs !

Où installer son entreprise ?

Déterminer le lieu d’installation de l’entreprise est une problématique fondamentale à poser lors de la création. En effet, si ce critère est conditionné par la nature de votre activité, il dépend néanmoins de vos capacités financières et a un impact sur vos besoins en investissement. Où installer son entreprise ? Quelles notions prendre en compte pour effectuer son choix ?

Domiciliation administrative et activité professionnelle

Au préalable, il convient de lever le voile sur deux notions, lorsque l’on parle du lieu d’installation de son entreprise. On distingue d’une part la domiciliation administrative, plus communément appelée le siège social, qui est l’adresse de correspondance de l’entreprise déclarée auprès du CFE (Centre de Formalités des Entreprises), et d’autre part la domiciliation commerciale qui est le lieu d’exercice de l’activité professionnelle en elle-même. Les deux peuvent, bien entendu, être basées à la même adresse.

Installer son entreprise à domicile

Pour bon nombre de nouveaux entrepreneurs proposant des activités de services, l’installation à leur domicile s’apparente comme la solution la plus simple car celle-ci permet de réduire considérablement les besoins en investissement nécessaires pour se lancer.

Néanmoins, avant de prendre une telle décision, il convient de vous renseigner sur les obligations légales et contractuelles. En effet, si vous êtes locataire par exemple, vous devez demander l’autorisation préalable à votre propriétaire pour exercer votre activité professionnelle de chez vous, et ce quelque soit le type de structure juridique choisi. Il en va de même si vous êtes en copropriété. D’autres règles sont également applicables, notamment en fonction de la taille de la commune d’implantation.

Outre les contraintes précitées, l’installation de votre entreprise à domicile peut ne pas être adaptée à votre activité si vous êtes amené à accueillir du public.

Choisir des locaux professionnels ou commerciaux

Si vous prévoyez de recevoir de la clientèle, opter pour des locaux professionnels ou commerciaux s’impose certainement comme la solution, d’une part pour des raisons d’image de marque, et d’autre part en termes de surface d’accueil adéquate.

Vous êtes alors soumis à la règlementation des baux commerciaux, professionnels ou mixtes, en fonction de la nature de votre activité.

Dans ce cas, votre choix de locaux doit prendre en compte plusieurs critères. Outre la nécessité d’avoir la capacité d’espace suffisante, vous devez opter pour des locaux jouissants d’un bon emplacement et d’une bonne desserte. La notion d’emplacement s’entend en termes de fréquentation et de qualité de la rue, mais également en termes d’accessibilité à la clientèle et à vos futurs salariés. Ce critère est à coupler avec celui du coût car il est important de bien estimer cette charge locative pour ne pas partir sur un loyer surélevé par rapport à vos capacités. Enfin, avant de finaliser votre choix de locaux professionnels ou commerciaux, renseignez-vous bien sur l’usage de ces derniers, auquel cas il vous faudra demander une autorisation pour en transformer la destination, en fonction de la commune où ils sont situés.

Opter pour d’autres solutions

Aucune des précédentes solutions ne vous paraît véritablement adaptée pour démarrer votre activité ? Vous pouvez encore réfléchir à trois autres options : la pépinière d’entreprises, les centres d’affaires et de domiciliation et les espaces de coworking.

Les pépinières sont des structures visant à accueillir l’activité de jeunes entreprises, pour une durée déterminée, afin de les aider à se lancer. Elles prennent différentes formes, de la pépinière généraliste à la pépinière spécialisée également appelée incubateur, en passant par le CEI (Centre d’Entreprise et d’Innovation) pour les projets liés aux hautes technologies. A moindres coûts, ces structures mettent différents services à votre disposition : locaux, matériels, conseils…Les places sont cependant souvent limitées pour les espaces inférieurs à 30m2.

Les espaces de co-working sont en général encore moins chers que les pépinières car vous occupez un espace plus réduit (en général vous payez au poste occupé). Ils vous évitent de prendre une surface qui ne vous correspondrait pas et permettre d’être en contact avec d’autres entrepreneurs. Certains sont très bien placés et ils sont particulièrement adaptés à un nombre peu élevés de poste où quand vous ne souhaitez pas mélanger vos équipes. Ils sont en général déjà équipés et permettent de recevoir des clients.

Les centres d’affaires et de domiciliation proposent quant à eux la même offre que les pépinières, et sont particulièrement prisés des entreprises de services. Ils se distinguent néanmoins par une particularité, comme leur nom l’indique, en permettant de bénéficier de coordonnées administratives propres à l’entreprise et distinctes de l’adresse personnelle du dirigeant. Ceux-ci sont regroupés au sein du SYNAPHE (Syndicat des Professionnels de l’Hébergement d’Entreprises).

5 bonnes raisons de devenir auto-entrepreneur en 2014

Même si depuis sa création en 2009 le régime auto-entrepreneur a connu quelques ajustements, il n’en reste pas moins très attractif pour lancer son activité. Pour cela rappelons que plus d’une entreprise sur deux est créée chaque mois sous le statut d’auto entreprise. Alors pourquoi ne pas tenter votre chance ?

Un régime qui suscite des vocations

Dans un contexte économique difficile le régime simplifié de l’auto entrepreneur permet de devenir son propre patron ainsi que tester et concrétiser un projet personnel.

Véritable bol d’air pour l’entrepreneuriat, l’engouement des Français se confirme tous les mois avec près d’un million d’auto entrepreneurs actifs depuis sa mise en place en 2009.

Un moyen simple de tester son projet

Après avoir étudié le marché existant et le potentiel de clients drainé par votre activité, votre passion peut devenir votre entreprise avec une mise de départ maîtrisée.

Le régime auto entrepreneur se veut à la fois un tremplin pour tester un projet (en activité secondaire, par exemple) ou une manière simple de commencer pour créer ensuite une entreprise à taille humaine en activité principale (bascule vers le régime classique, embauche de collaborateurs, …).

Une inscription gratuite, rapide et en ligne

Pour créer son auto entreprise les démarches sont rapides et se font directement sur internet. À noter que s’inscrire en auto entrepreneur est gratuit et ne vous prendra que quelques minutes.

En quelques clics vous choisissez votre domaine d’activité et votre type d’activité puis remplissez les informations obligatoires sur le site officiel de lautoentrepreneur.fr (date de début d’activité, accre, option de versement des cotisations, etc.).

Sous 10 jours vous recevrez alors votre numéro d’identification d’entreprise, c’est-à-dire le numéro SIRET à 14 chiffres. Votre entreprise est maintenant prête à se développer !

Pas de chiffre d’affaires = pas de charges

C’est le principe même du régime auto entrepreneur. Si vous ne dégagez pas de chiffre d’affaires, vous ne payez pas de charges sociales et fiscales.

À la création de votre auto entreprise vous bénéficiez aussi de certaines exonérations telles que la TVA, la CFE, … ainsi que pour certaines activités de la dispense d’immatriculation au registre des métiers ou du commerce.

Une comptabilité simplifiée

Le régime auto entrepreneur est un régime simplifié d’entreprise. Comme toute entreprise, il y a tout de même des obligations légales à respecter dont celle de tenir une comptabilité simplifiée.

Cette gestion simplifiée se résume entre autres par la production de factures et de devis ainsi que par la tenue d’un livre chronologique des recettes et d’un registre des achats. Une déclaration du chiffre d’affaires encaissé est aussi à effectuer chaque mois ou chaque trimestre.

En conclusion : Oui, devenez auto entrepreneur en 2014 !

Ce régime reste toujours attractif et, même si une réforme est actuellement en suspens et que quelques changements sont déjà applicables depuis le 1er janvier 2014 (le portail myAE.fr a réalisé un dossier spécial là-dessus), pourquoi ne pas mettre en pratique votre 1ère bonne résolution de l’année 2014, celle de ne pas attendre et de lancer votre propre auto entreprise !

Penser et construire sa présence en ligne dès la création

Internet est aujourd’hui un vecteur essentiel pour toute initiative entrepreneuriale. AMEN, leader notamment dans le domaine de l’hébergement en France, vous présente une étude faite par Verisign (Registrydes .com, .net et .tv) etle cabinet Merrill Research, sur la présence en ligne des TPE-PME de sept pays différents : France, Allemagne, Chine, Etats-Unis, Inde, Royaume-Uni et Turquie. Voici ce qu’il faut en retenir :

Internet : un outil de communication commercial incontournable

Internet est la principale source d’informations sur une entreprise ou un produit. La présence en ligne est essentielle au développement des entreprises de toutes tailles. Elle est la première vitrine et le point de départ à toute relation commerciale.

Un taux de présence en ligne des TPE-PME françaises parmi les plus bas

Parmi les pays étudiés, la France est, avec l’Inde, le pays avec le plus faible taux de présence en ligne. 78%  des TPE-PME françaises déclarent préférer se doter d’un site  web pour asseoir leur présence en ligne, contre 91 % en Allemagne. Ainsi, 69% des TPE-PME déclarent être plus présentes sur Internet dans les mois à venir par un site ou un blog.

En ce qui concerne les réseaux sociaux, seules 41% des TPE-PME françaises déclarent y être présentes. C’est également le taux le plus bas parmi les pays observés. En outre, elles sont 13% à opter pour cette solution, même s’ils ne sont pas doté d’un site web et ce, en raison de leur gratuité ou de leur faible coût, de  leur audience…Pour autant, 24% d’entre-elles déclarent vouloir se doter d’un site web, rappelant ainsi la préférence de la majorité des TPE-PME pour un site web; même un site vitrine de quelques pages.

Nombre de TPE-PME maîtrise mal les enjeux relatifs au nom de domaine

La décision fondatrice pour une TPE-PME souhaitant être présente sur Internet relève du choix de son nom de domaine. Contrairement aux idées reçues, la création d’un ou plusieurs noms de domaine ne nécessite pas la création immédiate d’un site web. L’enjeu étant avant tout pour les entreprises d’enregistrer et de déposer leur(s) nom(s) de domaine(s), au risque qu’un concurrent ou une autre personne s’en empare.

Pourtant elles considèrent que leur présence en ligne conditionne le succès de leur entreprise

En effet, 72% des entreprises interrogées déclarent lier la maîtrise de leur présence en ligne au succès de leur entreprise. Or une entreprise se développe rarement selon les plans prévus initiaux. L’entreprise s’adapte à son marché et évolue au fur et à mesure qu’elle le croit. Le nom de domaine doit donc être choisi en ce sens. Avoir un nom de domaine compréhensible par une large audience, ou déposé en .com dès l’origine permet aux TPE-PME de se développer dans diverses directions ou à l’international, sans risquer de perdre leurs clients potentiels.

Même si elles ne savent parfois par où commencer

Seules 53% des TPE-PME françaises déclarent ne pas savoir que même en ne possédant pas de site, elles peuvent choisir de créer grâce à leur nom de domaine, un lien vers leur page sur un réseau social comme Facebook ou autre. En revanche, une autre manière d’utiliser un nom de domaine, connue de 94% des TPE-PME interrogées, consiste à créer une adresse email « brandée », afin de contribuer à la construction de leur image de marque.

Dans tous les cas, elles sont prévoyantes et prudentes

Si de nombreuses TPE-PME ignorent encore la plupart de tous les enjeux liés aux noms de domaines, la moitié de celles interrogées ayant l’intention de créer un site web affirment avoir déjà acheté leur(s) noms(s) de domaine et ce, sans savoir s’ils l’utiliseront pour lancer leur entreprise ou pour se promouvoir eux-mêmes, démontrant ainsi leur volonté d’entreprendre et leur maîtrise du sujet.

Penser global dès les premières étapes de la création

françaises ne disposent pas d’un site internet, même si elles en reconnaissent l’importance. N’hésitez pas à vous lancer et penser global dès le début en faisant le choix du .com comme cela est le cas dans la plupart des pays.