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La mobilité pour tous !

L’année 2012 a été marquée par l’explosion du mobile en France avec 4,5 millions de clients supplémentaires. C’est aussi et toujours, plus de data consommées depuis les mobiles et tablettes : 82 minutes en temps passé à surfer en 2012 contre 54 minutes en 2011, plus de Smartphones, avec +18 % de ventes depuis 2011, et plus de tablettes, avec une progression de ventes de 140%. 

Chez les professionnels :

Ce phénomène est largement ressenti sur le marché du professionnel, en 2012, 17 % des salariés utilisaient un Smartphone, ce chiffre devrait atteindre 23 % d’ici la fin de l’année. Quant aux tablettes, les entreprises s’en équipent de plus en plus, en effet, 13 millions ont été vendues à travers le monde et ce chiffre devrait se multiplier par trois d’ici 2016. 

Une mutation dans le monde du travail : 

Cette tendance de la mobilité a des conséquences sur le milieu de l’entreprise, notamment sur le besoin croissant de l’accès à ses données professionnelles à tout moment en tout lieu pour un travail plus efficace et collaboratif. Nous sommes face à une véritable révolution du monde de l’entreprise. L’année 2013 marque un tournant, le monde du travail évolue vers plus de télétravail, mobilité, réactivité, communication et productivité. En effet, 60% des responsables informatiques en France augmentent leurs budgets pour soutenir l’activité de leurs salariés avec plus de support à la mobilité, d’accès aux terminaux et plus d’applications mobiles. Les Smartphones et tablettes facilitent cela dans de nombreux secteurs professionnels où ces dimensions sont primordiales : médical, logistique, commercial, etc. Partout, les données numérisées sont rapidement accessibles. 

La démocratisation des Smartphones et des tablettes sur le lieu de travail est aussi accentuée par le phénomène du BYOD (Bring Your Own Device), aujourd’hui 45 % des actifs ayant un Smartphone à titre personnel l’utilise pour le travail, au moins pour consulter leurs mails et agendas professionnels. Nous ne sommes qu’au début de l’ATAWAD (Any Time Any Where Any Device) dans le milieu personnel et professionnel. 

Des outils de travail :

Petits, légers, compacts et au-delà de la consultation des mails et de la gestion de l’agenda, ces appareils nomades offrent de nombreuses applications et services professionnels qui se rapprochent des ordinateurs de bureau. Véritables outils de travail, tablettes et Smartphones permettent de centraliser et d’accéder à de plus en plus d’applications spécifiques. Plus exigeantes, les entreprises ont besoin d’applications collaboratives très sécurisées et faciles à prendre en main. Plus d’une centaine de professionnels, fabricants de matériel ou acteurs indépendants, créent et améliorent des logiciels performants et fiables, capables de répondre aux besoins croissants des professionnels en mobilité. Les constructeurs proposent de plus en plus des appareils performants et innovants, à l’instar de Samsung et son Galaxy Beam i8530 qui intègre un vidéoprojecteur, très pratique pour les professionnels.   

Indépendants ou entreprises de toutes tailles peuvent faciliter leur travail avec un Smartphone ou une tablette. Le médecin, les techniciens ou encore des ingénieurs peuvent consulter des données dématérialisées. Les commerciaux peuvent consulter et modifier leurs agendas, passer des commandes ou encore vérifier les stocks en temps réel auprès de leurs clients. A titre d’exemple, en 2016, 40 % des forces de ventes seront nomades. La mobilité est un des enjeux majeurs pour les entreprises. Efficacité, réactivité et productivité sont majorées pour un investissement moindre. L’amélioration de ces points est la principale raison d’adoption d’appareils nomades dans les entreprises. La tendance est donc à l’entreprise 100 % connectée.

« Énergie » Un poste sous haute surveillance

Chaque investissement bien maîtrisé est une source de valeur ajoutée. La bataille de l’énergie est lancée et nous allons expliquer pourquoi ce poste de dépenses est à surveiller avec beaucoup d’attention dès à présent.

Chronologie de quelques faits marquants :

  • En 1985, l’empreinte écologique devient déficitaire. Les calculs effectués par les scientifiques montrent en France une surconsommation, équivalent à 3 fois notre planète.
  • En 1986, la catastrophe de Tchernobyl, nous fait prendre conscience des risques liés au nucléaire.
  • Dans les années 1990, tous les grands scientifiques nous alertent sur le réchauffement climatique et nous incitent fortement à réduire nos consommations pour favoriser le transfert aux énergies renouvelables.
  • En 2010, suite au grenelle de l’environnement, plusieurs conventions sont signées, par le gouvernement sur l’optimisation du mixte énergétique dans la perspectives de 2020 (engagement Européen sur la réduction de gaz à effet de serre).
  • En 2011, nous vivons la deuxième catastrophe nucléaire sur le site de Fukushima.
  • En 2012 une commission est nommée par le Ministre de l’Industrie de l’Energie et de l’Economie numérique, pour effectuer une analyse des différents scénarios possibles de la politique énergétique pour la France à l’horizon 2050 (sortie du nucléaire).
  • En février 2013, nous sommes informé que la Commission de Régulation de l’Energie annonce une hausse des tarifs à l’horizon 2016 d’environ : 30% sur les tarifs bleus, 24% sur les tarifs jaunes et 16% sur les tarifs verts. UFC Que Choisir assigne en justice, certains grands fournisseurs d’énergie pour clauses abusives dans les contrats.

Ce qu’il faut retenir

Le prix du kW est très variable selon l’opérateur et le type de contrat signé. A ce tarif il faut rajouter l’abonnement, les taxes et contributions.

Il est donc recommandé de bien vérifier son contrat, ses tarifs et surtout engager des changements de comportement.

Pour info, voici la classification des contrats :

  • Bleu de 3 à 36 kW Particulier et petits professionnels
  • Jaune de 36 à 250 kW Professionnels
  • Vert de 250 à 10 000 kW Entreprises
  •   de 10 000 à > 40 000 kW Très grands sites

SCPI et démembrement

Plus couramment appelée « Pierre Papier », ce terme explique parfaitement les parts de Société Civile de Placement Immobilier (SCPI), comme le fait que l’investisseur détient de l’immobilier sous forme de part et non pas de l’immobilier en direct. 

La Société Civile de Placement collectif est un type de placement immobilier particulier dans le sens où l’investissement est réalisé à travers une société de gestion. L’investissement se fait donc dans une société de gestion qui utilise ensuite l’argent pour investir dans des immeubles. 

LA SCPI est une solution d’investissement sur du moyen-long terme et est une excellente alternative aux fonds euros et à un investissement traditionnel locatif. 

Il existe deux types juridiques de SCPI : 

  • Les SCPI à capital fixe 
  • Les SCPI à capital variable 

Il est possible de souscrire à des parts de SCPI dans le cadre d’un démembrement de la propriété. Il s’agit de séparer le droit de propriété en deux éléments ; 

  • L’usufruit : est une situation particulière dans laquelle la jouissance d’un bien revient à une personne appelée l’usufruitier, tandis qu’une autre personne en a la propriété, le nu propriétaire.
  • La nue-propriété : est le droit pour un propriétaire appelé « nu-propriétaire » de disposer d’un bien ou d’un actif sans en percevoir les revenus pendant une période limitée au terme de laquelle il récupérera l’usufruit et sera pleinement propriétaire.

Pour certains investisseurs, il existe un intérêt fort à adhérer la nue-propriété uniquement.

Cet investissement en nue-propriété de parts de SCPI s’adresse à des investisseurs qui souhaitent développer leur patrimoine et investir dans l’immobilier sans avoir les soucis de la gestion locative. Mais aussi aux investisseurs assujettis à l’Impôt sur le revenu ou à l’impôt de solidarité sur la fortune.
Cet investissement leur permettra de préparer l’avenir ou encore à obtenir un complément de revenu à terme pour compléter leur retraite par exemple.

Fonctionnement

Deux phases sont à distinguées :

  • Pendant le démembrement

Vous achetez les parts de SCPI en nue-propriété pendant une période prédéfinie. Pendant cette période de démembrement (par exemple 10 ans), vous ne percevrez pas de revenus. Cela vous permet d’acheter ces parts avec une forte décote (par exemple, une décote de 33% dans le cas d’un démembrement de 10 ans).

  • A l’échéance du démembrement

Vous récupérez les parts de SCPI en pleine propriété. Vous pouvez alors percevoir les revenus de la SCPI. L’augmentation de la valeur générée par la récupération de la pleine propriété n’est pas fiscalisée. Ainsi, si la valeur des parts de SCPI est restée constante sur 10 ans et que vous avez acheté la nue-propriété à un prix de 67%, vos parts valent à nouveau 100% au bout de 10 ans.

Avantages et Limites

Parmi les grands avantages du démembrement de SCPI, on pourra citer :

  •  L’exonération des aléas locatifs 
  • Une remise sur le prix de vente : à condition qu’en contrepartie il y a non perception des revenus 
  • Pas d’imposition sur le revenu pour le nue-propriétaire ; de plus, la valeur de la nue-propriété sort de l’assiette de l’ISF.
  • La récupération de l’Usufruit n’est pas considérée comme une rémunération et ne constitue pas une plus-value fiscale. Cette augmentation de la valeur de l’investissement n’est donc soumise à aucune fiscalité.

Attention, il existe toutefois quelques limites, en effet, le nu-propriétaire renonce à la perception de loyers pendant tout la période du démembrement, et le capital n’est pas garanti.

7 règles pour un directeur marketing en mode « kickstart »

Je suis directeur général et directeur marketing (CMO), dans une jeune start-up, Melusyn. Voici, pour vous, les quelques astuces que j’ai pu constater lorsque l’on kickstart une entreprise ou un projet, même dans un grand groupe. Les quelques trucs que je verrais bien dans un cours de CMO 101 comme on en fait pas à l’école.

1. Au front !

Au départ d’un projet et en tant que CMO, vous êtes le commercial de l’équipe. Plus encore : vous devez être le commercial de l’équipe. Vous devez décrocher le téléphone et appeler des clients, allez dans les salons, dans les clubs, les associations en lien avec votre secteur. Même pour déjeuner, même pour demander comment ça va. Vous devez être sur la ligne de front.
Nécessairement vous allez être celui qui prend les coups quand ça va mal – it’s part of the deal – et vous allez devoir arrondir les angles lorsque la livraison ne sera pas prête, vous allez devoir affiner votre discours commercial, vendre le produit en partant de quasiment rien, mettre en avant la valeur, justifier un prix de vente, etc. Bref, vous êtes le soldat, le grunt, celui qui va au front. J’aime aller au front, c’est ce que je préfère. Je déteste passer ma journée à faire un Powerpoint et c’est tant mieux, un bon CMO est dehors.

2. Avez-vous mal aux pieds ?

Un bon CMO est dehors et si vous êtes CMO et que vous n’avez pas mal aux pieds, c’est suspect ! Est-ce que vous sortez suffisamment de votre entreprise ? Vous savez que vous progressez quand vous avez mal aux pieds… et quand vous vous endormez dans le métro ! J’ai récemment acheté des semelles en gélatine pour 20€ la paire chez un bon cordonnier, c’est sans doute mon investissement le plus rentable des dernières semaines. Soyez dehors. Le soir, faites du footing, ne vous arrêtez pas de courir.

3. G33k des analytics

Analytics, analytics, analytics : segmentez votre marché selon des critères variés, même étranges, et suivez le taux d’achat/de ré-achat. Vous apprendrez au fur et à mesure à connaître le profil type de votre client. Suivez le taux de clic, le taux de rebond, etc. Si vous avez un pied dans le Web, Google Analytics est votre meilleur ami. Fragmentez votre marché et apprenez à en connaître chaque miette, chaque différence et l’activité auquel il correspond vis-à-vis de votre produit ou de votre service. Cela va vous permettre d’afficher votre discours suivant tel ou tel client.

Suivez tout, faites des tableaux et tirez des conclusions. Faites des sondages bien sûr et posez les bonnes questions. Un bon conseil pour poser des bonnes questions : pensez à l’envers du miroir. Essayez d’avoir des réponses par-delà la question que vous posez. Voici une question que j’ai posée lors d’un sondage : « Avez-vous des problèmes pour suivre un planning ? » ; j’ai fait attention à poser cette question à deux métiers différents, A qui conçoit des plannings et B qui les consulte (j’ai utilisé le terme « suivre » pour garder la question suffisamment vaste). Le métier A a répondu non et le B oui. Conclusion : métier A n’a pas de problème pour concevoir un planning, mais visiblement métier B a de gros problèmes pour recevoir le planning. Le service gagnant est donc celui qui permettra à A et B de bien communiquer ensemble, planning ou non.

4. La boule d’énergie de l’équipe

Vous devez être le premier au travail et le dernier parti. Vous êtes le tchatcheur mais vous êtes aussi celui qui avance, le « doer ». Vous êtes celui qui ne s’arrête jamais. Votre équipe doit regarder vers vous et savoir que vous allez vous battre jusqu’au bout et sans jamais vous arrêter.
Avancez, avancez, avancez. J’ai une référence en la matière : le célèbre Guerrilla Marketing de John Kwark. Il rappelle un principe simple : il faut répéter son message en moyenne neuf fois à un prospect pour en faire un client. Avancez pour faire les neuf.

5. La marque… l’univers de marque

Si vous pensez que la marque ne doit pas être votre préoccupation dans l’immédiat, vous faites fausse route. La marque est cruciale, même pour une start-up ou un projet en cours de développement, car elle existe avant tout pour l’équipe. Elle permet de solidifier la vision et de donner un brief constant et une direction à suivre. C’est elle qui a le pouvoir de booster tout un ensemble de personnes vers un but commun.
Faites un brainstorm tous ensemble pour définir la marque de votre projet, ses valeurs et n’hésitez pas à les rappeler lorsque le projet commence à s’éparpiller. Chez Melusyn nous avons une phrase claire : « La tête dans les nuages, les pieds sur terre. » Ce brief signifie que nous devons faire de beaux produits, avec un style légèrement onirique qui correspond bien à l’image que veulent voir nos utilisateurs (le monde du cinéma) tout en restant des produits B2B, solides et fiables. Il donne une ligne directrice à toutes nos actions et il nous rappelle que nous devons laisser libre cours à notre imagination sans oublier de tester ce que nous faisons de manière régulière.

Plus qu’une marque, vous devez avoir un univers : lorsqu’un client entre dans votre univers de marque, il doit avoir une sensation étrange, l’impression qu’il rentre dans un autre monde. C’est là que vous saurez que vous avez une bonne marque. Jouez sur les couleurs, les ombres, le son… creusez votre univers comme on conçoit un film. Chaque détail compte. Ne passez pas trop de temps dessus, sachez ne pas être parfait, mais ayez un minimum de réflexion à ce sujet.

6. Sortir des choses tôt

Une des choses que l’on apprend dans notre accélérateur (Le Camping) : si vous n’avez pas honte au lancement de votre produit, c’est qu’il est déjà trop tard. Ayez le courage de lancer tôt, n’ayez pas peur du jugement des autres.

Ecoutez les retours utilisateur et rebondissez intelligemment, ils apprécieront d’autant plus la relation que vous nouez avec eux. Seuls les plus loyaux, les vrais ambassadeurs de votre marque, resteront. C’est ceux-là qu’il faut garder au départ. Lorsque vous êtes à l’étape du concept, vous ne faites que communiquer et écouter, mais la conversation n’est pas encore vraiment là. C’est lorsque vous sortez votre premier produit que la conversation avec le marché et le processus d’itération peut commencer.
Si vous pensez pouvoir sortir quelque-chose dans 6 mois, essayez de sortir une première brique en 3 mois. Essayez de le faire en 2 mois. Le plus tôt/incomplet sera le mieux. Ne craignez pas trop de heurter votre image de marque car la meilleure image est celle de la conversation avec le marché.

7. 70% de votre énergie sur les earlyadopters et 30% sur les nouveaux clients

Les earlyadopters sont votre terreau. C’est là que tout l’effort doit être fait. Chérissez-les, discutez avec eux, itérez le produit avec eux ! Une communauté est ce dont vous avez besoin au démarrage et tout le monde doit avoir votre email et votre numéro de téléphone.

Ce sont les sept règles que je considère comme cardinales, celles que je posterais sur la glace de ma salle de bain. Vous en voyez d’autres ?

CREATIS : résidence d’entrepreneurs culturels

CREATIS, située à La Gaîté Lyrique consacrée à l’entrepreneuriat et à l’innovation dans les champs culturels. Sa mission est d’accompagner et soutenir les nouveaux entrepreneurs  du secteur culturel dans leur développement. En leur proposant un hébergement, mais aussi un système d’information (facilité de financement) et d’accompagnement personnalisé.

La résidence accueille aujourd’hui 22 entreprises sur deux lieux, un incubateur et un espace de coworking, chacun répondant à une phase de développement et à des besoins spécifiques.

CREATIS lance dès à présent un appel à candidatures ouvert aux entreprises du secteur de la création et des industries créatives qui souhaiteraient rejoindre la résidence.

 Si vous êtes :

  •  Une jeune entreprise innovante spécialisée dans le numérique.
  • Un chef de projet pouvant être exploité  sur le marché européen et international.

 Contact

01 53 01 52 60 – contact@residencecreatis.fr

Plus d’informations sur www.residencecreatis.fr

Résidence Créatis – La Gaîté Lyrique, 3 bis rue Papin – 75003 Paris

20 idées de micro-entreprises !

Vous avez l’âme d’un(e) entrepreneur(e), vous aimez manager, créer, travailler mais vous êtes en panne d’idées ? Demandez-vous quelles sont vos compétences ? Afin de vous aider dans votre réflexion, voici 20 idées de micro-entreprises :

Vous êtes le pro de l’organisation :

  • Aidez des familles à organiser des événements comme les anniversaires surprises ou encore des « cousinades », (réunions de famille qui permettent à tous les cousins et petits cousins de se retrouver) Vous serez en charge de lancer les invitations, gérer les RSVP, trouver un lieu de réunion, organiser le traiteur,…
  • Venez en aide aux personnes qui pratiquent le télétravail. Mise en place de leur espace bureau, organisation de leur journée pour être à active à la fois professionnellement et personnellement.

Vous aimez partager votre savoir : 

  • Animez des conversations en langues étrangère
  • Donnez des cours d’infographie
  • Donnez des cours de musique
  • Donnez des cours de cuisine
  • Proposez du soutien scolaire et des aides à la préparation d’examen
  • Devenez formateur informatique
  • Assurez des missions de conseil dans vos domaines d’expertise : marketing, ressources humaines,…

Vous êtes doué dans un domaine :

  • Si vous aimez la création lancez-vous ! La vie est rythmée par des événements importants, où vos faire-part, flyers,… deviendront essentiels.
  • Vous êtes bilingue ? Devenez relecteur-correcteur de documents pour des petites entreprises.
  • Créez des sites internet (webmaster, développeur) en indépendant pour des particuliers ou des professionnels.
  • Bonne couturière ? Proposez vos prestations de retouche : bas de pantalon, reprises et réparations courantes.
  • Préparez des repas au domicile de vos clients. Vous leur proposez de vous occuper de tout : faire les courses, préparer la cuisine, faire la vaisselle

Vous avez l’âme d’un coach :

  • Difficile de trouver l’amour ? Devenez coach en séduction !
  • Vous avez du goût ? vous aimez la mode ? ne cherchez plus : relookez les gens.
  • Devenez coach pour trouver du travail. Aide à la rédaction de lettre, CV, mail. Et pourquoi pas aussi aider les entreprises à trouver leur perle rare ?

Vous aimez votre région :

  • Accompagnez des touristes et faites-leur découvrir des monuments, des quartiers, une région à votre façon. Votre plus ? Les petits secrets du village.
  • Créez des chambres d’hôtes dans votre habitation.
  • Organisez des circuits touristiques personnalisés pour des groupes ou des familles. 

Zoom sur le livre : L’innovation Jugaad : redevenons ingénieux !

A l’occasion de la sortie du livre « L’innovation Jugaad : redevenons ingénieux ! », le SYNNOV, Syndicat de l’innovation, et la maison d’édition Diateino ont organisé une grande soirée à l’École des Mines Paris regroupant plus de 200 personnes. Cette soirée à eu lieu en présence de Navi Radjou, un des trois co-auteurs de ce livre.

Présentation

Ce livre analyse les modèles d’innovation mis en place en Inde, en Chine et au Brésil. Il est paru en 2012 aux Etats-Unis et a été salué comme étant un ouvrage de référence sur ce sujet.

La traduction française a été enrichie de sept interviews de dirigeants français, dont Jacques Challes, directeur international de l’innovation chez L’Oréal, Elie Ohayon, Président de Saatchi & Saatchi, Bertrand Collomb, Président d’honneur de Lafarge,…

La méthode Jugaad

Jugaad : ce mot hindi populaire signifie savoir se débrouiller, trouver des solutions dans des conditions hostiles (ou adverses). C’est un état d’esprit qui s’applique bien aux méthodes d’innovation utilisées en Inde et dans les économies émergentes telles que la Chine et le Brésil.

La nouveauté, c’est que cette méthode d’innovation qualifiée par Carlos Ghosn de « frugale » se développe aujourd’hui de plus en plus dans les entreprises occidentales, à la recherche de la croissance alors que les ressources financières et énergétiques se restreignent et que les process de R&D de l’après-guerre deviennent insuffisants. Il faut utiliser d’autres méthodes et redevenir ingénieux !

Il a ainsi présenté d’une part, les six principes de l’innovation jugaad : 

  1. Rechercher les opportunités dans l’adversité, 
  2. Faire plus avec moins, 
  3. Penser et agir de manière flexible, 
  4. Viser la simplicité, 
  5. Intégrer les exclus et les marges, 
  6. Suivre son cœur, ou son intuition,

Mais également la manière de les intégrer dans une organisation, à l’aide de nombreux exemples provenant du monde entier et de divers secteurs d’activités.

En France

En France, plusieurs entreprises ont déjà repris ces principes jugaad et développent des solutions ingénieuses. C’est le cas notamment des dirigeants d’Accenture, Alcatel, Renault-Nissan, L’Oréal, Lafarge, Air Liquide, Saatchi &Saatchi, ou encore la SNCF.

Après la présentation du livre par Navi Radjou, Olivier Provost, ex-rédacteur en chef de La Tribune, a animé une table ronde réunissant :

  • François Darchis, Directeur et membre du Comité Exécutif Air Liquide 
  • Stéphanie Dommange, Directrice des Cadres et Cadres Sup., SNCF 
  • Christophe de Maistre, Président de Siemens France.

En conclusion, de cette soirée, Gilles Babinet, Digital Champion auprès de la Commission Européenne et ancien Président du Conseil National du Numérique, a livré son point de vue sur la nécessité de créer une dynamique d’innovation en changeant notamment la façon dont nous apprenons pour « apprendre à apprendre ».

Que faire pour limiter les hausses du loyer du bail commercial ?

L’appréhension du poids du loyer du bail commercial dans le bilan constitue un enjeu important pour le preneur, dont le loyer est une charge importante, souvent la deuxième après la masse salariale.

Le statut des baux commerciaux prévoit des mécanismes visant à protéger le locataire contre des hausses intempestives ou démesurées du loyer, tout en permettant au bailleur de le faire évoluer au cours du bail. En effet, le bailleur s’engage pour une durée d’au moins neuf ans, ce qui constitue l’une des composantes fondamentales du contrat de bail commercial, il ne peut être contraint de percevoir le même loyer pendant toute cette durée.

En cours de bail, comme au moment de son renouvellement, le locataire doit être attentif aux montants appelés sur ses avis d’échéances et ne pas payer aveuglément, au risque de perdre toute légitimité à élever des contestations ultérieures.

Il existe en effet de nombreuses hypothèses dans lesquelles le locataire peut s’opposer aux augmentations de loyers sollicitées par le bailleur.

Le présent exposé en dressera une liste, sinon exhaustive, la plus représentative possible.

1. Le loyer en cours de bail

En application d’un principe essentiel de consensualisme, le loyer d’origine du bail est libre : il est fixé d’un commun accord entre les parties.
Il peut augmenter en cours de bail selon deux mécanismes de révision, l’un légal, l’autre conventionnel.

La révision triennale légale

Elle est prévue par la loi et s’impose lorsque l’une des parties en fait la demande.

Elle fait varier le loyer en fonction des évolutions de l’indice du Coût de la construction publié tous les trimestres par l’INSEE (http://www.insee.fr/fr/themes/conjoncture/indice_icc.asp).

Elle n’est pas automatique et se trouve soumise au respect d’un formalisme précis : la demande doit être faite à l’expiration d’une période de trois années suivant la fixation du dernier loyer, par lettre recommandée avec avis de réception ou exploit d’huissier, et préciser le montant demandé.

Il est donc utile pour le locataire de vérifier que le bailleur a bien respecté ces exigences. A défaut, il n’est pas tenu de payer le loyer demandé et peut continuer à payer l’ancien loyer.

La révision conventionnelle

Il s’agit d’une clause contractuelle qui prévoit généralement l’augmentation du loyer tous les ans.

Sa validité est encadrée notamment par le Code monétaire et financier et il existe un contentieux fourni en la matière, de nombreuses clauses étant contestables dans leur rédaction.

Le locataire a donc tout intérêt à faire vérifier la validité de la clause d’indexation annuelle par un professionnel, si elle n’était pas conforme à la loi, elle serait réputée non écrite et ne s’appliquerait pas.

2. Le loyer au moment du renouvellement

Le loyer de renouvellement du bail est en principe soumis à la règle du plafonnement.

Le Code de commerce prévoit ainsi que « le taux de variation du loyer applicable lors de la prise d’effet du bail à renouveler (…) ne peut excéder la variation, intervenue depuis la fixation initiale du loyer du bail expiré, de l’indice national trimestriel mesurant le coût de la construction ou, s’il est applicable, de l’indice trimestriel des loyers commerciaux(…) ».

En d’autres termes, l’évolution du loyer est cantonnée à celle de l’indice du coût de la construction ou de l’indice des loyers commerciaux, s’il est applicable, publiés trimestriellement par l’INSEE, sur la période du bail. Il y a lieu de préciser que cette règle ne s’impose pas obligatoirement aux parties et qu’il est possible de prévoir un mécanisme propre de fixation du loyer au moment du renouvellement dans le bail. C’est néanmoins rarement le cas. Il est difficile de prévoir une fixation qui sera pertinente neuf ans plus tard.

Comme tous les principes, la règle du plafonnement du loyer comporte des exceptions. Le preneur a donc intérêt à éviter de se trouver dans un cas particulier qui échapperait à cette règle.

Le locataire doit ainsi éviter de :

  • Conclure un bail d’une durée contractuelle supérieure à neuf ans,
  • Laisser se prolonger le bail (même conclu pour neuf ans) au-delà de douze ans,
  • Modifier en cours de bail de manière notable les caractéristiques du local (agrandissement ou diminution de surface, changement d’affectation d’une partie du local, travaux d’amélioration, changement de distribution, etc.),
  • Modifier en cours de bail de manière notable les termes du bail et les obligations des parties (autorisation de sous-location, changement de destination, etc.),
  • Modifier conventionnellement le loyer en cours de bail.

Il y a lieu de préciser que ces préconisations sont indifférentes aux locataires de bureaux et de locaux monovalents (ne pouvant être affectés à une autre destination sans travaux lourds et onéreux) dont les baux échappent quoi qu’il en soit au plafonnement.

D’où l’intérêt de :

  • Prendre l’avis d’un professionnel au moment de la conclusion du bail,
  • Suivre l’évolution du bail tout au long de sa vie.

TPE : Les TOPS et les FLOPS de 2012 !

L’Observatoire de la petite entreprise de la FCGA* n° 48, en partenariat avec Banque Populaire dévoile les résultats de son enquête sur « les tops et les flops des TPE en 2012 » !

Secteur par secteur, profession par profession, tour d’horizon des petites entreprises de l’artisanat, du commerce et des services.

Tendance Générale

Globalement, l’année 2012 marque une rupture préoccupante dans la vie économique et sociale des TPE. En effet, toutes professions confondues, l’activité des petites entreprises françaises régresse de 2 % (contre +1,9 % en 2011).

Sur les 12 secteurs d’activité analysés dans l’enquête FCGA-Banque Populaire, aucun n’améliore ses performances par rapport à l’année précédente (hors vente-réparation automobile). Cette tendance négative, met en lumière un Phénomène exceptionnel : tous les secteurs enregistrent une baisse de chiffre d’affaires en 2012.

Les Tops

  1. Les entreprises de nettoyage : +5.2% 
  2. Les professionnels des parcs et jardins : + 4,5 % 
  3. Les studios photographiques : + 3,7 %

Les Flops

  1. Les magasins d’électroménager-TV-HIFI : – 13,7 %  
  2. Les agences immobilières : – 9,9 % 
  3. Les magasins de bricolage : – 9,4 %

Développez votre fécondité !

Profitant de l’arrivée du printemps, j’ai envie de vous poser une question : « Selon vous quelle est la différence entre être efficace et être fécond ? »

Pour moi, être efficace, ressemble à ce comportement que les anglo-saxons qualifient de « stick to the rule », suivre la règle. Et plus largement, emprunter un chemin quasi rectiligne (comme la règle de nos enfances), plutôt sans mauvaise surprise, pour parvenir à un résultat également bordé (ne dit on pas « c’est carré »), et qu’on espère sans surprise. Le locuteur ne précise pas, sans surprise, parce que finalement, sans surprise tout court, c’est mieux. – Moi j’aime pas, les surprises, disent de conserve, schtroumpf grognon et les marchés financiers.

Le résultat, selon la règle, n’est généralement pas très grand, un mono décimètre faisant l’affaire (quelques points de croissance), mais il ne déçoit pas, on ne s’attendait pas à mieux, et croit-on, « on n’a rien perdu » !

Et voilà que le printemps nous apprend l’inverse !

Si nous imaginons que cet hiver était notre premier hiver, nous avons bien cru que nous allions y passer. Les arbres ont perdu leurs feuilles, tout y est passé, en apparence, c’était fini.

De même pour la graine enfouie dans la terre. Nous ne la voyons pas, elle pourrait sembler gentiment en train de moisir, mais en dépit des apparences, la vie continue.

Par leurs chemins obscurs, l’arbre et la graine devenue plante vont accoucher d’une démesure : tant de fruits pour un arbre, et tant de graines pour une plante !
La fécondité me semble être de l’ordre du dépassement, de la gratuité et de la démesure. Dépassement des apparences, d’une situation très compromise, gratuité d’une persévérance, en dépit de ces apparences, et démesure du résultat.

A l’aune de la fécondité, la seule efficacité s’avère cumuler les pertes. Celle de l’abondance du résultat, mais également celle de la gratuité qui permet de travailler sans systématiquement se soucier du résultat et surtout sans forcer.
Ces quelques questions de coaching vous aideront peut être à développer votre fécondité :

  • qu’est ce qui est en apparence perdu pour vous ? Si vous l’arrosiez 5 minutes tous les jours, que pourriez-vous faire ?
  • qu’est ce que vous pourriez laisser en terre, sans vous soucier de sa croissance aujourd’hui ?
  • Qu’est ce que vous avez besoin de mûrir à l’intérieur de vous (dans votre terre à vous) sans en parler ?
  •  Quelles graines aimeriez-vous voir grandir ?
  • Si vos graines donnaient des fruits, en abondance, quels fruits aimeriez vous que ce soit ?
  • Une graine a besoin de nutriments, d’eau, de chaleur ; pour vos graines à vous, c’est quoi les nutriments ? L’eau ? La chaleur ?
  • Dans le passé, quelle situation semblait perdue et a débouché sur des résultats abondants ? Pour vous ? Pour vos collègues ?
  • Coach, manager, quelles questions pouvez-vous poser à un client pour accompagner sa fécondité au-delà de son résultat souhaité ?

Article par Jean-Emmanuel TIxier Coach et fondateur Decami www.decamicoaching.com