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Le Palmarès Best Workplaces 2019, au cœur d’un mouvement sociétal

Great Place To Work®, expert de l’accompagnement de la transformation managériale et culturelle des entreprises, dévoile le 17e Palmarès des entreprises où il fait bon travailler en France et pour recruter des talents, il est évident que ce palmarès représente un sésame. Il a pour objectif de distinguer les entreprises françaises.

  • moins de 50 salariés,
  • 50 à 500 salariés,
  • 500 à 5000 salariés
  • et plus de 5000 salariés)

qui s’engagent à offrir à leurs collaborateurs une qualité des environnements et des conditions de travail.

Le choix est très sélectif puisque sur 304 postulants cette année, seulement 97 entreprises sont lauréates, soit un pourcentage de 32%.

Dans ce palmarès, en plus d’entreprises françaises dans le palmarès y prennent place et représentent les deux tiers des lauréats et la parité semble s’instaurer. Aujourd’hui, le tiers des entreprises du palmarès sont dirigées par des femmes.

Quelle méthodologie pour le palmarès ?

Le Palmarès s’appuie sur une méthodologie précise basée sur deux outils complémentaires et uniques auxquels se soumettent toutes les organisations postulantes :

  • l’enquête Trust Index© contenant 64 questions, envoyée à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise qui compte pour 2/3 de la note finale de l’entreprise ;
  • le dossier Culture Audit© vise à évaluer la qualité et la diversité des pratiques managériales mises en place par l’entreprise qui compte pour 1/3 de la note finale.

Mais cette année Great Place To Work® a mis en place un comité scientifique d’intégrité qui mène des enquêtes sur les postulants pour vérifier qu’ils ont bien respecté notre charte éthique et qu’ils n’ont pas cherché à influencer les collaborateurs dans leurs réponses.

97 entreprises lauréates : un cocktail gagnant

Il existe en France de plus en plus d’entreprises où il fait bon travailler et d’entrepreneurs qui ont à cœur de favoriser des environnements propices au développement des individus. Des organisations innovent et osent remettre en cause leurs propres modèles. C’est le cas des 97 entreprises lauréates qui créent les conditions nécessaires au quotidien pour que leurs collaborateurs se sentent en confiance, soient fiers de leur travail et expriment pleinement tout leur potentiel.

Selon Patrick Dumoulin, Président de Great Place To Work® France : « Les attentes des Français sur les questions de la qualité de vie au travail se sont encore accrues cette année. Au-delà d’actions cosmétiques, ils attentent de véritables engagements au niveau des transformations managériales de l’entreprise. Cette 17e édition du palmarès s’inscrit donc dans cette nouvelle dynamique en mettant à l’honneur 97 entreprises ayant impulsé des stratégies de transformations ambitieuses. »

EY, Salesforce, Novencia Group et Utopies en tête du Palmarès

Alors que certaines entreprises conservent leur place cette année (comme Mars France, Salesforce ou Wavestone), d’autres font une entrée significative dans le Palmarès (EY France, Ubisoft).

plus de 5000 salariés

  • Alors que 12 entreprises de cette catégorie avaient présenté leur candidature cette année, seules 2 d’entre elles ont obtenu les résultats requis pour figurer au Palmarès des entreprises où il fait bon travailler.
  • EY France, l’un des plus importants cabinets d’audit financier et de conseil au monde, obtient la 1ère place du podium cette année dans la catégorie + de 5000 salariés ;
  • L’entreprise Norauto, qui fait également son entrée au palmarès.

500 à 5000 salariés

  • Le classement des entreprises comptant entre 500 et 5000 salariés, comprend 25 lauréats. Le podium reste inchangé avec Salesforce, n°1 mondial du logiciel de gestion client, qui garde la 1ère place du classement, suivi par Extia (2ème) et Mars France (3ème).
  • Le Groupe Leboncoin progresse une fois de plus cette année en se hissant de la 7ème à la 4ème place.
  • De nombreuses entreprises connues du grand public et faisant partie intégrante du quotidien des Français se positionnent parmi les entreprises où il fait bon travailler : c’est le cas notamment d’Ubisoft (6ème), Electro Dépot (9ème), American Express Carte (10ème), Krys Group (15ème), DHL Express France (21ème) et Cofidis (22ème).

50 à 500 salariés

  • Le retour en première position de l’entreprise Novencia Group, partenaire des plus grands noms de la finance sur des problématiques IT et Métiers
  • Les professionnels du consulting et des solutions en services informatiques sont très présents dans le haut du classement : Adone Conseil (2ème), Web-Atrio (6ème), SAS France (9ème) et Listen too (10ème).
  • De nombreuses entreprises intègrent le Palmarès cette année, à commencer par Yélé (4ème) qui met l’accent sur l’engagement solidaire. D’autres entreprises comme Ama (26ème), CSP The art of training (28ème), Creatis (31ème) sont également mises à l’honneur.
  • Il faut également saluer l’entrée du palace parisien, le Shangri-La Hotel, qui rentre pour sa première participation à la 36ème place du classement.

moins de 50 salariés

Pour la première fois, les entreprises de moins de 50 salariés font leur entrée au palmarès.

  • Utopies, cabinet de conseil en stratégie et développement durable s’illustre cette année en prenant la tête du classement
  • Sagarmatha et Intuit Quickbooks France, respectivement à la 2ème et 3ème place du classement, se démarquent en portant une vraie ambition sur la qualité de vie au travail
  • Les entreprises de conseil sont nombreuses dans cette catégorie : Timspirit (4ème), Ovalo (5ème), MeltOne Advisory (7ème) et R&B Partners (13ème) notamment se disputent la première partie du classement.

Quel investissement pour les entreprises candidates ?

Pour les moins de 50 salariés, les tarifs commencent à 3.500 euros hors taxes et pour les plus grosses entreprises il faut compter au minimum 5.900 euros HT.

Comment faire de votre espace de travail un lieu convivial

Nul ne doute plus que le bien-être passe par un espace de travail convivial. Bien agencé, il favorise la productivité, met la bonne humeur dans vos équipes et favorise le sentiment d’appartenance à votre entreprise. Quelques conseils pour faire en sorte que votre lieu de travail devienne le symbole de l’attention que vous portez à vous salariés et pour que votre entreprise ne passe pas inaperçue.

La décoration intérieure

Dans le cas où vous possédez de vos propres locaux, commencez par choisir des couleurs qui reflètent votre entreprise et l’ameublement qui ira avec l’esprit que vous souhaitez donner. L’agencement et la décoration de vos bureaux joue un rôle fondamental. N’hésitez pas à être dans l’originalité et à mettre des objets que l’on ne trouvera pas ailleurs. Il s’agit de donner une âme à votre lieu et de lui donner vie. Vous pouvez faire appel à vos salariés pour vous aider à chiner des produits originaux ou leur demander leur avis afin qu’ils s’approprient l’espace.

Si vous résidez dans un espace de coworking ou que vous êtes en openspace, la question ne semble pas se poser puisque ce sont les gérants des lieux qui sont en charge de la décoration du lieu. Pourtant rien ne vous empêche de signaler la présence de votre entreprise par l’intermédiaire d’un logo en relief par exemple. En ce moment, les startups comme les grands groupes craquent pour les logos végétaux de la société française LetterShop. Mais la gamme est vaste et il y en a pour tous les goûts. Une belle façon de se démarquer de vos concurrents !

La signalétique à soigner

Si vous disposez de vos propres locaux, la signalétique est en réalité présente un peu partout. Elle sert d’abord à informer sur la localisation des services, des bureaux mais aussi d’apposer la signalétique liée aux différentes réglementations : sortie, entrée, consignes de sécurité…Les entreprises de grande taille adaptent régulièrement leur signalétique pour les visiteurs (clients, fournisseurs…) ou les équipes internes afin que chacun puisse aisément se repérer sans perdre de temps. Elle met également en exergue la qualité d’accueil et aide le public en le guidant. La signalétique doit être de qualité, fonctionnelle, esthétique et personnalisée. Encore une fois, LetterShop est la solution idéale car on peut commander en ligne, mais également en direct en faisant une demande sur-mesure !

 Votre logo, un peu partout.

La signalétique peut également servir pour votre logo. Que ce soit pour l’enseigne à l’entrée de vos bureaux ou bien à l’intérieur de vos locaux sur vos murs, il n’est pas rare d’adapter celui-ci sur différents supports. Il n’est pas rare d’adapter son logo à tous types de support pour réaliser des rappels. Pour que votre signalétique soit réussie, vous devez créer un design qui soit en cohérence avec l’image de marque de l’entreprise et le mettre sous différentes formes. Il s’agira souvent d’adapter un logo sur papier et de le transformer en logo avec des lettres en relief ou  en logo 3D.  Pour cela, il vous faudra l’adapter à différentes dimensions suivant ce que vous souhaitez en faire : exposition dans salon ou lors d’un événement, présence sur les murs de l’entreprise ou sur les tables de vos collaborateurs… En négliger la conception en amont deviendra un véritable casse-tête alors n’hésitez pas à y passer un peu de temps. Certaines sociétés comme LetterShop proposent des mises en situation numériques (et gratuites) de votre logo. C’est une excellente façon de se rassurer avant l’achat.

 

Des contraintes à prendre en compte à l’extérieur

Si vous souhaitez apposer votre logo en dehors de votre entreprise, n’oubliez pas qu’elles peuvent être exposées aux intempéries, à la chaleur, à l’humidité… Votre signalétique doit non seulement pouvoir résister mais aussi garder leur fraîcheur et le lettrage et sa composition exigent des expertises pour que le temps ne les érode pas. Pensez également au poids de celle-ci notamment si vous en avez une utilisation événementielle. En été, les logos en polystyrène (que vous trouverez aussi chez LetterShop) sont parfaits : légers avec un effet wow garanti ! Dans tous les cas, votre décoration professionnelle doit être de qualité afin d’impacter positivement ceux qui la verront.

   

Investir en Bourse : les Français face aux investissements boursiers

Les Français sont méfiants à l’idée d’investir en Bourse. Quels placements privilégient-ils ? Pourquoi ils auraient tout intérêt à prendre un peu de risque pour leurs placements.

Quels rapports ont les Français face aux investissements en Bourse

L’investissement en actions souffre de nombreux préjugés auprès des Français qui délaissent cette classe d’actifs et préfèrent investir dans des placements sans risques à capital garanti. Pourtant, investir en Bourse recèle de nombreux atouts et l’on aurait tort de faire une croix sur ce type de placement. Découvrez pourquoi.

Les Français des épargnants frileux

Les Français sont des épargnants particulièrement averses au risque. S’ils épargnent massivement et régulièrement, c’est-à-dire qu’ils mettent de l’argent de côté à une fréquence donnée (souvent mensuelle) et ne dépensent pas la totalité de leurs revenus, ils n’investissent pas ou peu. L’épargne immobilière représente les deux tiers de l’Épargne des Français (remboursement d’un crédit immobilier le plus souvent) et l’épargne financière, minime donc, n’est que très peu souvent investi sur des actifs risqués.

Les Français privilégient en effet les placements sans risques que sont les placements à capital garanti (on est sûr de récupérer l’intégralité de son capital) et les placements liquides qui permettent de récupérer son capital à tout moment. La Bourse, souvent peu connue et mal comprise, est elle vue comme un coup à tout perdre. Elle est aussi dans l’imaginaire collectif associée aux grandes fortunes et les actions pour la plupart des Français sont réservés aux plus riches, ce qui est évidemment faux. Investir en Bourse n’est donc clairement pas la priorité des Français qui délaissent les marchés actions jugés trop peu sûrs et trop compliqués. Pourtant, investir en Bourse, c’est investir dans des sociétés, plus ou moins grandes, y compris des PME et des start-ups, c’est soutenir l’économie réelle, accompagner des chefs d’entreprise dans la mise en œuvre de leurs projets entrepreneuriaux, miser sur des concepts qui nous parlent, sur des valeurs auxquelles on est attaché, via l’investissement labellisé ISR (Investissement Socialement Responsable) par exemple.

Sur quoi investissent les Français ?

On l’a vu, les Français investissent peu mais épargnent massivement. Que font-ils donc de leurs sous ? C’est regrettable mais les Français sont des champions en matière de dépôt sur le compte courant. En 2018, on recensait en effet 37,4 milliards d’euros laissés sur ces comptes qui, rappelons-le, sont non rémunérés et affichent donc un rendement nul, négatif même si l’on prend en compte l’inflation et les éventuels frais de tenue de compte.

Les livrets d’épargne ont également la cote auprès des Français qui placent des sommes colossales sur ces produits bancaires très faiblement rémunérés. Ainsi, en janvier 2019, la collecte du livret A a atteint les 4 milliards d’euros selon le journal Les Echos, un record inégalé depuis janvier 2013. Et pourtant, avec 0,75 % de rendement, un taux inférieur à l’inflation, ce placement ne rapporte rien. Il coûte même.

L’assurance-vie, autre enveloppe plébiscitée par les Français (plus de 50 % d’entre eux déclarent en posséder une), pourrait donner lieu de se réjouir car les rendements affichés sont bien supérieurs et ce produit permet d’investir en Bourse via les unités de compte. Mais, en réalité, ce sont les fonds euros, majoritairement investis en obligations et affichant des rendement anémiques et en perte de vitesse constante depuis le début des années 2000 qui remportent tous les suffrages. Ils représentent environ 80 % des sommes investies sur des contrats d’assurance-vie. Pourtant, avec un rendement moyen net de frais et hors prélèvements sociaux de 1,80 % en 2018, ils ne couvrent pas non plus l’inflation.

Cependant, certains Français ont compris l’intérêt d’investir en Bourse et se positionnent sur le marché actions au travers des unités de compte de leur contrat d’assurance-vie mais aussi via un plan d’épargne action (PEA) qui possède de nombreux avantages fiscaux mais dont les titres éligibles sont limités aux sociétés dont le siège social est situé dans l’Union Européenne, ou bien via un compte-titres qui, depuis l’instauration de la Flat Tax, bénéficie d’une fiscalité plus douce avec une taxation à 30 % et permet d’investir dans n’importe quelle entreprise dans le monde sans aucune restriction.

Développer la pédagogie du risque

Débuter en Bourse demande un certain courage. Non parce qu’il s’agit de se lancer dans une activité très compliquée mais parce que cela nécessite de repenser son rapport au risque et d’accepter que, pour obtenir des rendements plus élevés, il faille accepter une dose de risque. C’est le fameux couple rendement-risque. Plus le risque est élevé, plus le rendement potentiel l’est aussi. Et à l’inverse, moins le risque est élevé, moins le rendement potentiel l’est aussi. Comme le risque zéro ne rapporte plus aujourd’hui (la situation était différente auparavant, dans les années 1990 par exemple), il convient de se positionner sur des actifs plus risqués mais aussi plus rémunérateurs.

Les Français auraient donc intérêt à débuter en Bourse. Il est intéressant de constater que les actions, sur le long terme, sont le moyen le plus efficace de faire croître son épargne. À long terme, elles constituent même « un placement étonnamment sûr » à en croire l’étude Allianz de 2014 « Les actions : un vrai potentiel à moyen terme » qui souligne que les actions US, depuis 1800, affichent « des performances réelles positives sur chaque période glissante de trente ans ». Et que dire alors du CAC 40 qui depuis sa création en 1986, si l’on prend en compte les dividendes réinvestis, a progressé de 8,5 % en moyenne par an ? Les actions rapportent et, pour peu que son horizon d’investissement soit suffisamment éloigné, elles constituent un placement idéal pour qui veut faire fructifier son patrimoine. Investir en Bourse implique forcément un risque de perte en capital, mais en investissant seulement une partie de son capital, sur le long terme, pour pouvoir sortir au moment le plus opportun, vous pourriez récolter de belles plus-values.

Plus que de chercher à tout prix à éviter le risque, les Français feraient mieux de l’accepter et de chercher à le maîtriser au maximum. L’objectif doit être de choisir les placements présentant le couple rendement-risque optimum en fonction de votre objectif d’investissement (financer sa retraite ou les études de ses enfants par exemple), de votre horizon d’investissement (5 ans, 10 ans, 15 ans, etc.) et votre goût de risque. Par exemple, on évitera d’investir en Bourse dans des PME du secteur des Biotech hyper volatiles si le risque vous donne des sueurs froides et l’on se tournera plus volontiers vers les poids lourds du CAC40 et les leaders européens de leurs secteurs qui versent des dividendes dans la durée.

Ce qu’il faut bien garder à l’esprit si l’on veut débuter en Bourse, c’est que l’on doit mettre le couple rendement-risque au cœur de sa stratégie d’investissement. Vos investissements doivent vous garantir un rendement suffisant et un risque contrôlé. La diversification vous permettra d’y parvenir. Pour cela, il convient d’investir en Bourse pour profiter des rendements offerts par les marchés boursiers, en variant les secteurs d’activités, zones géographiques et types d’entreprise dans lesquelles vous aurez investis, mais aussi, pour lisser le risque, d’investir en parallèle sur le marché immobilier, le marché des taux et le marché obligataire. Un patrimoine diversifié est plus à même de vous protéger des cycles économiques qui pourraient toucher un marché, un secteur ou une classe d’actif en particulier.

1er avril : la réforme de la formation

Le 1er avril, ce n’est pas un poisson d’avril, la réforme de la formation entre en vigueur. Les nouveaux acteurs de la formation professionnelle c’est-à-dire les « opérateurs de compétences » (Opco), vont remplacer OPCA.

Ce sont des organes paritaires, gérés par les partenaires sociaux, qui ont pour mission :

  • D’accompagner les entreprises de – de 50 salariés dans le développement des compétences
  • De renforcer l’appui aux branches dans l’analyse des besoins et évolution des certifications professionnelles
  • De financer les premières ouvertures de CFA ou sections d’apprentissage non conventionnés par les régions

Les arrêtés portent agrément au 1er avril de onze «opérateurs de compétences», les nouveaux acteurs de la formation professionnelle, sont parus le 29 mars au Journal officiel.

Cette réforme de la formation professionnelle prévoit que les 20 opérateurs paritaires collecteurs agréés («Opca») ne collectent plus les cotisations formation – transférées à l’avenir à l’Urssaf – et soient transformés en opérateurs de compétences («Opco»).

Treize dossiers d’agrément avaient été déposés fin décembre, mais le ministère du Travail n’en a que onze
Neuf opérateurs ont été acceptés sas difficultés :
1. Agriculture et agroalimentaire
2. Industrie
3. Construction
4. Mobilités
5. Commerce
6. Services financiers et conseil
7. Santé
8. Culture et médias
9. Cohésion sociale.

Cependant, le gouvernement avait refusé en janvier quatre projets qui faisaient l’objet de discussions intra-patronales et syndicales et leur a accordé deux mois aux branches concernées pour renégocier des accords correspondant à « des secteurs économiques pertinents ». La conclusion en est qu’il y aura :

  • un opérateur des entreprises de proximité
  • un opérateur des entreprises et salariés des services à forte intensité de main d’œuvre (secteur de l’intérim, de la propreté, de l’hôtellerie-restauration, etc.).

Quelles sont les branches qui entrent dans le champ d’application ?

  • Convention collective nationale du bricolage, vente au détail en libre-service
  • Convention collective nationale des commerces de gros de l’habillement, de la mercerie, de la chaussure et du jouet
  • Convention collective nationale des entreprises de vente à distance
  • Convention collective nationale du commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire (entrepôts d’alimentation, supérettes, supermarchés, hypermarchés, grande distribution)
  • Convention collective nationale du commerce de détail de l’horlogerie-bijouterie
  • Convention collective nationale du commerce de détail de fruits et légumes, épicerie et produits laitiers
  • Convention collective nationale des commerces de détail non alimentaires : antiquités, brocante, galeries d’art, arts de la table, coutellerie, droguerie, équipement du foyer, bazars, commerces ménagers, modélisme, jeux, jouets, périnatalité et maroquinerie (œuvres d’art)
  • Convention collective nationale du commerce des articles de sports et d’équipements de loisirs
  • Convention collective nationale des maisons à succursales de vente au détail d’habillement
  • Convention collective du commerce succursaliste de la chaussure
  • Convention collective nationale des commerces et services de l’audiovisuel, de l’électronique et de l’équipement ménager
  • Convention collective nationale du personnel des coopératives de consommation
  • Convention collective nationale des grands magasins et des magasins populaires
  • Convention collective nationale des entreprises de commerce et de commission importation exportation
  • Convention collective nationale du négoce de l’ameublement
  • Convention collective nationale des commerces de détail de papeterie, fournitures de bureau, de bureautique et informatique [et de librairie]
  • Convention collective Nationale des professions de la photographie
  • Convention collective nationale des jardineries et graineteries
  • Convention collective nationale de l’optique-lunetterie de détail
  • Convention collective nationale des maisons d’alimentation à succursales, supermarchés, hypermarchés, “gérants mandataires” (grande distribution)
  • Convention collective nationale du personnel de la reprographie

Réforme de la fiscalité, un souhait des dirigeants

La fiscalité reste un sujet très sensible auprès des dirigeants. Celle-ci grève les budgets des entreprises mais aussi ceux des foyers qui ont des difficultés à faire face dans ce contexte économique difficile.

Selon la consultation réalisée par OpinionWay pour CCI France, La Tribune et LCI sur les actions prioritaires que le Gouvernement doit conduire, la fiscalité apparaît comme une urgence. Notamment celle des entreprises (51%) mais aussi celle des ménages (34%).

Ils allient donc la réalité fiscale des entreprises à celle des ménages. Or, ils expriment le souhait que les services d’assurance publique soient réformés. Mais cela aussi bien sur le plan les retraites (38%) que sur le plan de l’assurance chômage (31%). A contrario, réformer les institutions ou l’Union européenne (respectivement 26% et 24%) ne fait pas partie de leurs priorités.

Le secteur du bâtiment, le plus ardent défenseur de la réforme

Les dirigeants dont l’entreprise évolue dans le secteur de la construction sont les plus nombreux à souhaiter une remise à plat de la fiscalité des entreprises. 72% contre 47% à 51% pour les dirigeants des autres secteurs. Il faut reconnaître que ce secteur est très fortement impacté par la fiscalité en 2018 par les différentes mesures prises dans ce secteur.

La décentralisation : une réponse à la fracture sociale ?

Accélérer la décentralisation apparaît comme la première réponse à apporter à la fracture sociale. Celle-ci bouleverse le pays en ce moment avec la crise des gilets jaunes (39%). En effet, elle se situe avant le renforcement de la présence physique des services publics dans les territoires (31%) et l’investissement dans les infrastructures clefs dans les territoires les moins favorisés (29%, 38% dans l’industrie). Cependant, les dirigeants sont davantage partagés sur les réponses à apporter au sentiment de fracture territoriale.

Toujours confiants malgré tout

L’indicateur de l’optimisme affiche une hausse de dix points pour se situer à 106 points. En fait, le niveau le plus haut depuis octobre 2018 depuis le début de la crise des gilets jaunes.

C’est l’adjectif « confiant » qui est choisi par les chefs d’entreprise pour caractériser leur état d’esprit actuel (60%, +9 points). L’optimisme, à 49%, affiche une hausse importante (+27 points). Elle lui permet de revenir à des niveaux observés avant la crise des gilets jaunes.

Une majorité d’entre eux estime que « c’est très bien en ce moment » (58%, +6 points). Néanmoins, moins d’un tiers a le sentiment que c’était mieux hier (32%, -2 points). Cela est fort significatif de leur état d’esprit et qui exprime leur espoir dans l’avenir. En effet, ils se montrent confiants pour les perspectives de leur entreprise dans les 12 prochains mois (82%, +12 points). Toutefois, ils sont plus inquiets vis-à-vis de l’économie française (33%, – 2 points), un chiffre stagnant depuis la chute importante observée à l’automne dernier.

Quelle influence le Brexit et ses rebonds ?

Alors que la date butoir est sans cesse repoussée et que l’issue est difficile à déterminer, les dirigeants redoutent avant tout les conséquences que cela aurait sur le libre-échange. 39% citent spontanément l’impact négatif sur les échanges et le commerce. 16% soulignent les difficultés causées par la fermeture des frontières et le durcissement des contrôles douaniers. Enfin, 12% l’impact négatif sur le tourisme et les déplacements de personnes. Un impact négatif global, sans vraiment de raisons précises évoquées, est également craint par 22% des répondants et 16% considèrent qu’un Brexit « dur » signerait la fin de la relation privilégiée entre France et Royaume-Uni.

1er avril, la RATP vous invite à faire des blagues

La RATP vous propose de piéger ses proches, amis, collègues…. en faisant des selfies dans le métro… Vraiment chaque année on est ravi de leur créativité que l’on attend d’ailleurs ! Ah le poisson d’avril, un moment de bonne humeur dans le métro !!!

Ainsi, le réseau de transports en commun a transformé plusieurs de ses stations de métro et intérieurs de wagon sur le thème du voyage. C’est le moment de s’évader le temps d’une journée et pourquoi pas de faire des blagues !

Les affiches publicitaires, de 12 m2 (4 par 3 mètres), sont remplacées par des photos liées aux noms des stations et suscitent le sourire et pourquoi pas des idées pour s’amuser dans cette journée symbolique :

  • un avion est en train de décoller à Charles-de-Gaulle-Etoile et même un aéroport ligne 2
  •  un chameau dans le désert avec les pyramides en fond pour Pyramides ligne 7
  • un glacier à Glaciaire ligne 6
  • la fontaine de Trevi à Rome ligne 2,
  •  des montagnes à la station Pyrénées ligne 11
  • la tour de Pise à la station Place d’Italie ligne 6
  • pour les stations Bel air et Opéra c’est le suspens !

De plus, pour guider les voyageurs à réaliser des poissons d’avril, des indications au sol expliquent aux voyageurs comment réaliser un selfie avec ces décors qui suscitent c’est le moins qu’on puisse dire l’envie de voyager.

Prenez l’avion dans le métro !

Vous pouvez même imaginer que vous prenez l’avion dans les métros des lignes 9 et 14 : des trompe-l’œil hublots sur les vitres avec vue du ciel, vous laissent croire que vous être à bord d’un avion. Les voyageurs de la ligne 9 et de la ligne 14 auront aussi le choix entre le « côté couloir » ou le « côté hublot » grâce à des trompe-l’œil avec vue du ciel imprenable, répartis sur les vitres des rames.
Il ne reste plus qu’à envoyer ces photos à vos proches en faisant croire à un départ en vacances :
« C’est décidé, je vais aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs »
« J’ai mis la clef sous la porte »…

Mais pourquoi pas devenir la star …

Si vous postez les clichés sur les réseaux avec le hashtag #StationdAvril vous serez peut-être sélectionné par la RATP qui publiera un top 5 des meilleurs selfies en fin de journée sur ses comptes et devenir photographe professionnel.

Par ailleurs, les stations Quatre-Septembre et Bonne Nouvelle regroupent l’ensemble des visuels présents sur les autres stations et proposant également une distribution d’accessoires et de faux billets d’avion pour laisser vagabonder votre imagination et pourquoi pas aller réserver des billets et partir !!!
La RATP nous avait proposé de sourire, en détournant les noms de stations

Une Bastille pour la gorge ? De la Gentilly sur tes fraises ? Si j’aurais su, Jaurès pas venu. Qui a éteint la Laumière ?…Cette année, elle va plus loin et nous invite à agir…

C’est le moment de déposer votre projet

Cette année encore, Aviva France a décidé de récompenser les entrepreneurs utiles et innovants. Avec une dotation conséquente, la Fabrique Aviva pour sa 4ème édition fait peau neuve. Zoom sur ce prix qui pourrait vous être utile.

Les entreprises visées

La Fabrique Aviva, le grand concours d’Aviva France, cherche à récompenser les initiatives entrepreneuriales à fort impact social et/ou environnemental. L’assureur Aviva France, s’est investi dans une démarche RSE depuis de nombreuses années autour de 3 axes clés : le climat, l’investissement responsable et l’inclusion.

Cette initiative a vocation à soutenir financièrement des projets innovants, conciliant performance économique, impact social et environnemental. Vous êtes particulièrement concerné si vous êtes dans les domaines de la santé, l’environnement, l’inclusion et l’emploi.

Les domaines restent diversifiés: économie circulaire, circuits courts, consommation collaborative, prévention, réinsertion professionnelle, agriculture durable, un grand nombre de projets entrepreneuriaux ayant une utilité sociale, environnementale et/ou sociétale…

Vous devez avoir au moins de 7 ans d’existence (la date de dépôt des statuts, ou tout autre document officiel prouvant la date de début du projet faisant foi)

4 catégories suivantes sont récompensées :

  • « Alimentation et santé : aider à vivre mieux dans un monde où la pollution, l’appauvrissement du sol et les problèmes liés à la nutrition poussent à nous adapter.
  • Environnement et transition énergétique : préserver l’environnement et participer à la lutte contre le changement climatique, apporter des solutions à notre impact sur la biodiversité et adapter notre consommation énergétique.
  • Inclusion et emploi : rompre les barrières générationnelles, sociales, communautaires, et favoriser la réinsertion professionnelle en redynamisant le bassin de l’emploi.
  • Assurance responsable et prévention : soutenir les solutions d’assurance innovantes de demain, qui bénéficieront à tous. »

Les dates et fonctionnement du concours

Les candidatures s’effectuent du 8 mars à 10h au 19 avril 2019 à 12h sur la plateforme web collaborative dédiée à l’opération.

Les votes s’effectuent du 6 mai 2019 au 3 juin 2019 avec 1 000 projets (250 par catégorie) sélectionnés pour l’entrée en compétition.

Le 14 juin 2019, les 100 projets (25 par catégorie) qui ont récolté le plus de votes seront finalistes.

Du 24 au 28 juin 2019, les différents finalistes seront auditionnés par des jurys régionaux composés d’entrepreneurs, d’experts locaux, d’agents et de collaborateurs Aviva.

A l’issue :

  • 40 gagnants qui recevront des dotations financières réparties cette année en deux types de récompenses (Amorçage ou Décollage) selon le degré de maturité́ du projet.
  • 2 projets (un dans la catégorie amorçage et un dans la catégorie décollage) seront élus coup de cœur des agents Aviva et recevront un bonus de 10 000 €.
  • 12 gagnants seront désignés pour une session de « pitch » devant un jury national à Paris le 11 juillet 2019 pour tenter de remporter une dotation de la catégorie décollage à 35 000 € ou 65 000 €.

Les innovations de cette édition

De nombreuses innovations viennent enrichir cette nouvelle édition de la Fabrique Aviva avec, notamment, une toute nouvelle plateforme plus fluide et plus sociale, ainsi qu’un programme d’accompagnement des gagnants.

La plateforme a notamment pour vocation de devenir le leader dans le financement des entrepreneurs sociaux et environnementaux en France.  Ainsi, vous pourrez notamment durant la phase de votes interagir avec votre communauté.

Celle-ci devrait bientôt être complétée par des « solutions d’assurance-vie responsables permettant à nos clients de financer des projets issus de la Fabrique Aviva » selon Patrick Dixneuf, Directeur Général d’Aviva France.

Le concours en lui-même

Créé il y a 3 ans, les jurys locaux et nationaux ont désigné 157 Grands Gagnants qui se sont partagés pas moins de 3 millions d’euros. Avec 4 000 entrepreneurs sociaux fédérés autour du concours, ce ne sont pas moins de 8,5 millions de votes du grand public qui ont départagé les candidats.

A propos d’Aviva France

Aviva France est un des premiers assureurs vie et dommages en Europe. Avec 180 ans d’expérience en France, l’entreprise propose une gamme complète de produits et services à près de 3 millions de clients, particuliers, artisans commerçants, professions libérales et petites et moyennes entreprises.

Avec 4 300 collaborateurs, Il demeure un assureur de référence pour les TPE et PME et investisseur engagé dans le financement des entreprises françaises

A noter : En 2014, en partenariat avec INCO, l’entreprise  a lancé un fonds d’investissement aujourd’hui doté de 30 millions d’€, et destiné au financement de l’Economie Sociale et Solidaire « Aviva Impact Investing France » doté désormais du label Finansol.

Aviva France offre 1 million d’euros pour 40 entrepreneurs

Cette année encore, Aviva France a décidé de récompenser les entrepreneurs utiles et innovants. Avec une dotation conséquente, la Fabrique Aviva pour sa 4ème édition fait peau neuve. Zoom sur ce prix qui pourrait vous être utile.

Les entreprises visées

La Fabrique Aviva, le grand concours d’Aviva France, cherche à récompenser les initiatives entrepreneuriales à fort impact social et/ou environnemental. L’assureur Aviva France, s’est investi dans une démarche RSE depuis de nombreuses années autour de 3 axes clés : le climat, l’investissement responsable et l’inclusion.

Cette initiative a vocation à soutenir financièrement des projets innovants, conciliant performance économique, impact social et environnemental. Vous êtes particulièrement concerné si vous êtes dans les domaines de la santé, l’environnement, l’inclusion et l’emploi.

Les domaines restent diversifiés: économie circulaire, circuits courts, consommation collaborative, prévention, réinsertion professionnelle, agriculture durable, un grand nombre de projets entrepreneuriaux ayant une utilité sociale, environnementale et/ou sociétale…

Vous devez avoir au moins de 7 ans d’existence (la date de dépôt des statuts, ou tout autre document officiel prouvant la date de début du projet faisant foi)

4 catégories suivantes sont récompensées :

  • « Alimentation et santé : aider à vivre mieux dans un monde où la pollution, l’appauvrissement du sol et les problèmes liés à la nutrition poussent à nous adapter.
  • Environnement et transition énergétique : préserver l’environnement et participer à la lutte contre le changement climatique, apporter des solutions à notre impact sur la biodiversité et adapter notre consommation énergétique.
  • Inclusion et emploi : rompre les barrières générationnelles, sociales, communautaires, et favoriser la réinsertion professionnelle en redynamisant le bassin de l’emploi.
  • Assurance responsable et prévention : soutenir les solutions d’assurance innovantes de demain, qui bénéficieront à tous. »

Les dates et fonctionnement du concours

Les candidatures s’effectuent du 8 mars à 10h au 19 avril 2019 à 12h sur la plateforme web collaborative dédiée à l’opération.

Les votes s’effectuent du 6 mai 2019 au 3 juin 2019 avec 1 000 projets (250 par catégorie) sélectionnés pour l’entrée en compétition.

Le 14 juin 2019, les 100 projets (25 par catégorie) qui ont récolté le plus de votes seront finalistes.

Du 24 au 28 juin 2019, les différents finalistes seront auditionnés par des jurys régionaux composés d’entrepreneurs, d’experts locaux, d’agents et de collaborateurs Aviva.

A l’issue :

  • 40 gagnants qui recevront des dotations financières réparties cette année en deux types de récompenses (Amorçage ou Décollage) selon le degré de maturité́ du projet.
  • 2 projets (un dans la catégorie amorçage et un dans la catégorie décollage) seront élus coup de cœur des agents Aviva et recevront un bonus de 10 000 €.
  • 12 gagnants seront désignés pour une session de « pitch » devant un jury national à Paris le 11 juillet 2019 pour tenter de remporter une dotation de la catégorie décollage à 35 000 € ou 65 000 €.

Les innovations de cette édition

De nombreuses innovations viennent enrichir cette nouvelle édition de la Fabrique Aviva avec, notamment, une toute nouvelle plateforme plus fluide et plus sociale, ainsi qu’un programme d’accompagnement des gagnants.

La plateforme a notamment pour vocation de devenir le leader dans le financement des entrepreneurs sociaux et environnementaux en France.  Ainsi, vous pourrez notamment durant la phase de votes interagir avec votre communauté.

Celle-ci devrait bientôt être complétée par des « solutions d’assurance-vie responsables permettant à nos clients de financer des projets issus de la Fabrique Aviva » selon Patrick Dixneuf, Directeur Général d’Aviva France.

Le concours en lui-même

Créé il y a 3 ans, les jurys locaux et nationaux ont désigné 157 Grands Gagnants qui se sont partagés pas moins de 3 millions d’euros. Avec 4 000 entrepreneurs sociaux fédérés autour du concours, ce ne sont pas moins de 8,5 millions de votes du grand public qui ont départagé les candidats.

A propos d’Aviva France

Aviva France est un des premiers assureurs vie et dommages en Europe. Avec 180 ans d’expérience en France, l’entreprise propose une gamme complète de produits et services à près de 3 millions de clients, particuliers, artisans commerçants, professions libérales et petites et moyennes entreprises.

Avec 4 300 collaborateurs, Il demeure un assureur de référence pour les TPE et PME et investisseur engagé dans le financement des entreprises françaises

A noter : En 2014, en partenariat avec INCO, l’entreprise  a lancé un fonds d’investissement aujourd’hui doté de 30 millions d’€, et destiné au financement de l’Economie Sociale et Solidaire « Aviva Impact Investing France » doté désormais du label Finansol.

Créer une start-up dans le digital

Les pure-players ou sociétés dédiées uniquement au digital se sont fortement développées en peu de temps. Certaines parmi elles sont même devenues des licornes (société valorisée à plus d’un milliard et ayant moins de 10 ans d’existence) comme Blablacar avec des services uniquement digitaux. Comment monter une entreprise dans le digital et éviter les écueils ?

Les pure-players ou sociétés dédiées uniquement au digital se sont fortement développées en peu de temps. Certaines parmi elles sont même devenues des licornes (société valorisée à plus d’un milliard et ayant moins de 10 ans d’existence) comme Blablacar avec des services uniquement digitaux. Comment monter une entreprise dans le digital et éviter les écueils ?

Les atouts indéniables du digital

L’atout majeur du digital et de son fonctionnement en tant que tel demeure qu’il nécessite la plupart du temps moins d’apports financiers importants. Vous n’avez même plus besoin aujourd’hui pour démarrer d’avoir vos propres locaux , ni parfois la nécessité de consacrer du temps à rencontrer physiquement vos clients. Vous pouvez gérer la plupart de vos actions à distance et profiter de l’automatisation de la plupart de vos actions pour gagner du temps. Internet représente avant tout un lieu exceptionnel où vous pouvez vendre au plus grand nombre sans pourtant vous être déplacé de chez vous, sans investir un argent considérable, ni posséder de magasin physique qui est la source de coûts financiers élevés et de salariés.

L’importance de l’équipe

Vendre du digital ne signifie pas que vous n’aurez pas besoin de compétences spécifiques au sein de votre équipe. Il s’agit rarement de mettre en place un site internet et de le « laisser tourner » pour que l’ensemble des visiteurs se précipitent sur votre plateforme. Vous devrez la faire évoluer tout au long de la vie de l’entreprise afin qu’elle s’adapte aux avancées technologiques. Ainsi, une des compétences clés demeurent souvent de maîtriser en interne le développement de votre site. Mais ce n’est pas tout, une autre compétence souvent exigée pour développer votre entreprise : celle du marketing qui vous permettra de faire connaître votre entreprise.

La stratégie d’acquisition avant tout

Si l’on pense souvent que le digital ne coûte rien, cela n’est pas tout à fait vrai. Aujourd’hui il est devenu difficile de se démarquer sur la toile où une concentration des acteurs est en train de s’opérer. La rude concurrence sur le web a généré une bataille pour se retrouver en tête des moteurs de recherche et il est devenu parfois très difficile de se démarquer sur certains mots clés sans avoir recours à des stratégies de SEA. Pour commencer, n’oubliez pas que les serveurs ont un coût (même minime) mais aussi que vos actions pour vous faire connaître en auront également. Vous pouvez avoir le meilleur produit/service sans pour autant que votre site n’arrive à percer sur le web. Contrairement aux start-ups qui vendent leur produit de manière physique vous pouvez ainsi être noyé dans ce monde où votre place se joue à l’international. Certains termes comme Content Marketing, Big Data, Panda et Penguin, Native Advertising, Campagne marketing Automation doivent faire partie de votre langage.

La transformation du client

Si internet représente une grande place où de nombreuses personnes circulent, la liberté de l’internaute est également un obstacle majeur puisqu’il peut décider en un clic de sortir de votre magasin. Il ne sert à rien d’avoir des millions de personnes qui passent sur votre site s’ils ne vous rapportent rien. Pour ce faire, vous pouvez commencer à penser votre site en termes d’expérience client mais aussi en termes de transformation. Il vous faudra prendre en compte les clics pour arriver au paiement et les conditions d’utilisation de votre service (mobile, tablette, pc fixe… ?) et parfois redésigner votre vitrine pour générer une transformation plus efficace. De nombreux logiciels ont été créés en ce sens pour vous permettre de mieux suivre le parcours de votre visiteur.

La nécessaire réactivité

Qui dit web dit réactivité. Les internautes sont devenus impatients autant pour obtenir leur devis qu’une confirmation de leur commande ou de la bonne prise en compte de leur paiement. Les délais de livraison sont souvent scrutés et vous devrez penser tout en automatisation. Il s’agit la plupart du temps pour vous de réduire les coûts au maximum liés à l’intervention humaine et d’automatiser tout ce qui pourra l’être.

N’oubliez pas les spécificités comme les mentions légales

Certaines mentions spécifiques liées à internet sont désormais imposées et il vous faudra éviter d’oublier de les mentionner ainsi que de bien suivre l’ensemble des nouvelles règles liées à la RGPD, comme l’explique 1&1 IONOS dans son article dédié, afin de mettre en conformité votre site. Toute collecte de données personnelles doit faire l’objet d’une déclaration préalable auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés). Dans la majorité des cas, il s’agit de fichiers de prospects et de clients, dans le cas des entreprises.Avant de procéder à votre déclaration, vous devez avoir vérifié que votre fichier répond à toutes les obligations légales et avoir déterminé que sont sa finalité, sa durée, la confidentialité, la sécurité.

Une entreprise comme les autres

Finalement en dehors de quelques aspects spécifiques au web, il ne vous faut pas oublier que les sociétés sur le digital demeurent comme les autres sociétés. Elles obéissent aux mêmes règles et vous devrez établir des factures comme tout le monde. La plupart des règles de gestion demeure les mêmes et vous devrez donc ne pas oublier de vous y conformer.

Fiscalité du PERP : Les versements effectués en 2018 sont-ils imposables ?

L’instauration du prélèvement à la source (PAS) cette année pose de nombreuses questions. L’une d’entre elles est l’impact sur les versements réalisés en 2018 sur le PERP et sur leur imposition.

Le PERP en quelques mots

L’épargne PERP est une méthode d’épargne pour la retraite. Il s’agit de vous constituer un capital afin de vous assurer une meilleure retraite. Ce type de dispositif à long terme donne droit à des avantages fiscaux non négligeables. L’année 2018 étant une année blanche sur le plan fiscal, il est donc légitime de se poser la question de savoir ce qui se passe. Avant de prendre toute décision, en ne considérant que le caractère fiscal, envisagez l’impact négatif sur votre épargne à long terme que si vous arrêtez de verser en 2018 et 2019 de l’argent sur votre PERP.

Les changements liés au PERP

D’abord il faut comprendre que, sauf revenus exceptionnels, les versements 2018 sont privés d’intérêt fiscal. Autrement dit, les revenus de 2018 n’étant pas imposables, les déductions n’ont elles aussi aucune raison d’être sur vos impôts 2018.

Le cas le plus simple demeure celui où l’ouverture de votre PERP a été faite en 2018 ou en 2019 : la totalité des versements effectués en 2019 sera déductible.

Si votre ouverture a été faite en 2017 ou avant, le législateur a pris plusieurs mesures afin que les épargnants ne cessent pas leurs versements : il a, en effet, prévu qu’en 2019, les versements PERP restent déductibles pour 100% de leur montant. Une condition tout de même : les versements 2018 ne doivent pas être inférieurs à ceux de 2019, ce qui est souvent le cas pour ceux qui ont arrêté leur versement. Une exception cependant s’ils sont supérieurs à ceux de 2017.

Pas de panique dans le cas inverse, puisque vous bénéficierez tout de même d’une déduction à hauteur de la moyenne des cotisations PERP 2018 et 2019. Ainsi, si vos versements 2018 ont été inférieurs à ceux de 2017 et de 2019, la moyenne des versements effectués entre 2018 et 2019 deviendra déductibles. Pour résumer, si vous avez suspendu ou diminué vos versements en 2018 vous risquez d’être pénalisé puisque ce sera la moyenne des deux années 2018 et 2019 qui va être prises en compte.

Quelques exemples pour mieux comprendre

  • Si vous avez versé 100 en 2017, 2018 et 2019, ils resteront identiques en 2019
  • Si vous avez versé la même 100 en 2017 et 2019 mais que vous vous êtes interrompus en 2018 ce sera la moyenne de 2018 et 2019 donc 50 seulement qui seront déductible en 2019.
  • Si vous verser 100 en, 2017, 0 en 2018 et mis 200 sur 2019, vous aurez 100 de déductibles en 2019.

Les autres possibilités

L’utilisation du conjoint ou du partenaire de PACS. Dans le  cas où il n’a pas de PERP, vous pouvez lui en faire un ouvrir un. Grâce à cette démarche, le dispositif « anti-abus » ne s’appliquera pas à vous. Votre foyer fiscal bénéficiera de la déduction des 100% des versements sur ce PERP en 2019. Une astuce efficace car si vous n’avez pas effectué de versement en 2018, vous pouvez faire un versement complémentaire puisque le PERP vous permet de récupérer sur 3 ans la « quotité fiscale à laquelle vous avez droit et que vous n’avez pas utilisée vous, votre conjoint, ou votre partenaire de PACS. »

Vous pouvez également prendre en compte les revenus exceptionnels et financiers (intérêts, dividendes, plus-values, retraits sur contrats d’assurance-vie) qui ne sont pas affectés. Vous pouvez ainsi très bien utiliser la défiscalisation pour les rachats de contrat d’assurance vie et verser les produits sur votre PERP par exemple. Cette technique est d’autant plus utile si vos contrats d’assurance vie ont des mauvaises performances

Une autre solution, pour ceux qui ont suspendus leur versement en 2018, consisterait à suspendre à nouveau en 2019 pour  tout reporter sur 2020.

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