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Comment effectuer un audit commercial d’une société avant son rachat ?

Évaluer un chiffre d’affaires, une marge, des locaux ou du matériel ne représente pas une difficulté notoire. Il existe pour cela des experts, des normes et des outils de mesure reconnus. Mais commercialement parlant, que vaut la société que je vise ? Quels critères utiliser pour le savoir (en dehors de la boule de cristal, bien sûr !) ? Trois points sont à étudier si l’on veut mesurer les performances commerciales d’une entreprise.

Les clients : effectuez une analyse de type RFM

Pensez que l’on a un carnet d’adresses et que l’on est déjà implanté dans le secteur pour développer le portefeuille clients n’est guère suffisant. Avant de racheter une entreprise, il est crucial de bien étudier la clientèle déjà fidèle pour comprendre sur quel mécanisme fonctionne la société.
– R = Récence : depuis quand sont-ils clients, quelle est la date de leurs derniers achats ? à quelle période achètent-ils ?
– F = Fréquence : à quel rythme, mensuel, annuel ou occasionnel, achètent-ils ?
– M = Montant : quel est le niveau moyen des achats ?
La répartition du CA parmi ses clients est très significative. Si vous tombez par exemple sur une structure 90/10, c’est-à-dire que 10 % de la clientèle représente près de 90 % du CA, la situation est dangereuse, car la dépendance envers un ou deux comptes peut être redoutable.

L’équipe commerciale (et son management)

D’abord n’oublions pas la règle n°1 : le patron est le commercial
idéal de sa société. Des déceptions amoureuses sont prévisibles. Anticipez donc sur le temps nécessaire qu’il faudra consacrer à gagner la confiance des principaux clients.

Même s’il est ardu de mesurer le niveau de motivation et d’implication de l’équipe commerciale, quelques critères objectifs subsistent et notamment :

  • le niveau d’atteinte des objectifs, courbes de ventes, répartition des produits et services vendus.
  • la connaissance qu’ils ont de leur secteur, et surtout des clients de l’autre.
  • la formation qu’ils ont reçue. L’entreprise qui n’a jamais envoyé ses collaborateurs en formation a probablement accumulé un déficit grave à la fois en actualisation des connaissances, et surtout en stimulation de ses équipes. Ce retard, rattrapable, aura un coût conséquent et en général sous-estimé.

Le positionnement de l’entreprise

Bien connaître le positionnement de l’entreprise permet de constater les points faibles et envisager le développement. Quelle est l’image de la société que je suis sur le point de racheter ? Outre la qualité des produits et des prestations, comment ses clients et fournisseurs la considèrent-ils, vraiment ? Pour connaître l’image réelle de ma future société, l’idéal est d’aller interroger à la fois ses clients et ses partenaires. Pourquoi sont-ils fidèles (ou pas !) ? Qu’est-ce qui fait la différence, comment décrivent-ils les services, sur une échelle de 1 à 5, quelle valeur retirent-ils de la relation avec l’entreprise ? Les questions sont assez simples ; mais l’enjeu sera de pouvoir les poser AVANT le rachat. Il vous faudra obtenir l’autorisation bienveillante du vendeur pour effectuer cette analyse. Les questions impertinentes seront le socle sur lequel vous pourrez reposer votre stratégie.

Article par Franck FISZEL – Coach Europe

Le contrat emprunteur et la loi Lagarde

L’assurance emprunteur peut représenter jusqu’à un tiers du coût total du crédit immobilier, ce n’est donc pas une broutille financière de choisir votre assureur. Cette assurance vous protège en cas de maladie ou d’accident avec une prise en charge du remboursement de votre crédit immobilier et elle doit donc être prise très au sérieux car les ennuis n’arrivent pas qu’aux autres.

Pour l’achat d’un bien immobilier, à titre personnel ou pour votre entreprise, le choix de l’assureur de votre prêt jusqu’en 2010 était impossible. La banque vous prêtait, la banque vous assurait. Aujourd’hui, vous avez le droit de choisir une assurance emprunteur individuelle, c’est-à-dire extérieure à votre banque. Cette dernière n’a en aucun cas le droit de vous obliger à souscrire chez elle. Depuis la loi Lagarde sur l’assurance prêt immobilier, la banque ne peut pas modifier son offre de prêt ou changer le taux de crédit sous prétexte que vous allez prendre une assurance-crédit en dehors de la banque.

Changer d’assureur, est-ce possible ?

Si vous avez déjà souscrit une assurance de prêt immobilier mais que vous souhaitez la changer, vous pouvez le faire :

• si vous avez souscrit votre assurance-crédit il y a plus de 12 mois

Vous pouvez changer de contrat grâce à la l’amendement Bourquin (2017) et opter pour la délégation d’assurance tous les ans à date d’anniversaire du prêt sous réserve de proposer un contrat aux garanties équivalentes. Cependant, il faudra respecter un délai de préavis d’au moins 2 mois.

• si vous avez souscrit votre assurance-crédit il y a moins de 12 mois

Grâce à la loi Hamon sur l’assurance prêt immobilier entrée en vigueur en 2014, vous avez la possibilité de changer d’assurance dans les douze mois qui suivent la signature du prêt ; sous réserve de proposer à votre banque un contrat aux garanties équivalentes.
Votre banque ne peut refuser sans motifs valables sous peine de se voir infliger une amende de 3000 euros, vous pouvez donc négocier sans peur.
La banque rivalise de prouesses pour signaler les meilleures offres de « prêts personnalisés ». En revanche, concernant l’assurance emprunteur, les banques font beaucoup moins de publicité. La négociation intervient en fin d’entretien, lorsque que le client est déjà conquis. Alors, pourquoi faire un effort commercial ? En réalité, cette manne, très rentable par son taux d’utilisation, est gagnée d’avance. Le code de la consommation autorisait le prêteur (la banque) à « imposer l’assurance bancaire de son choix lors d’un crédit immobilier ». Quand tout se passe bien qui aurait pu s’en plaindre ? Mais, que faire lorsqu’un décès, une incapacité ou une invalidité surviennent, alors le début des difficultés commencent-ils ?
Ces situations pénibles étaient malheureusement courantes. Le médiateur des assurances souligne d’ailleurs que plus de 25 % des litiges qui lui étaient soumis relèvent de l’assurance de prêt.

Depuis janvier 2010, les banques doivent faire face à la concurrence et préciser que l’emprunteur peut « souscrire un contrat d’assurance auprès de l’assureur de son choix ». Si cette délégation d’assurance joue pleinement, elle a eu le mérite d’obliger les banques à délaisser leurs contrats collectifs, peu avantageux pour le client, et à participer au marché qui propose naturellement des garanties adaptées et des réductions substantielles de primes d’assurance.

Une assurance pour son crédit immobilier, est-ce obligatoire ?

L’assurance d’un prêt immobilier n’est pas obligatoire, mais l’organisme prêteur peut l’exiger, en particulier en ce qui concerne les risques liés au décès et à l’invalidité. L’emprunteur n’est pas obligé de choisir l’assurance proposée par le prêteur. La personne ayant ou ayant eu des problèmes de santé graves peut bénéficier de la convention Aeras.

Le choix de l’assurance

L’établissement proposant le prêt immobilier peut vous imposer d’assurer celui-ci. À cet effet, il peut vous proposer une offre d’assurance.
Cependant, vous pouvez choisir librement l’établissement qui va assurer votre prêt, à condition que le contrat d’assurance présente un niveau de garantie équivalent à celui proposé par l’établissement prêteur.
Lors de la 1re simulation de crédit, l’organisme prêteur vous remet :
• une liste des pièces nécessaires à l’examen de votre dossier ;
• une fiche standardisée d’information qui doit vous permettre de comparer les différentes propositions d’assurance ;
• une fiche personnalisée avec la liste de critères qu’il a retenus permettant d’apprécier l’équivalence du niveau de garantie (11 critères maximum pour les risques décès, perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), invalidité et incapacité, et 4 au maximum pour la perte d’emploi).

Attention ! Équivalence des garanties ne veut pas dire que les garanties doivent être identiques.

Comment résilier une assurance ?

Durant l’année suivant la signature de votre contrat, vous pouvez résilier
le contrat d’assurance en adressant un courrier recommandé (de préférence avec accusé de réception) à votre assureur, au plus tard 15 jours avant le terme des 12 mois.
Après la 1re année, vous conservez la possibilité de résilier le contrat chaque année, en adressant un courrier en recommandé à votre assureur au moins 2 mois avant la date d’échéance. Vous devez indiquer à l’assureur la date de prise d’effet du nouveau contrat d’assurance accepté par votre organisme prêteur.

Attention ! Si vous souhaitez résilier votre contrat d’assurance pour conclure un nouveau contrat, votre prêteur doit donner son accord.

Quels sont les risques couverts par l’assurance ?

Les risques que les prêteurs exigent de couvrir sont le décès, l’incapacité, l’invalidité et la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA). La garantie pour perte d’emploi est facultative.

Attention ! L’ensemble des clauses au contrat doivent figurer dans la notice d’information. De plus, toutes les modifications intervenues après la définition des risques est inopposable à l’emprunteur si celui-ci ne les a pas acceptées.

Lors de la 1ère simulation de crédit, l’organisme prêteur remet une fiche standardisée d’information à l’emprunteur.
L’emprunteur doit également être informé du coût de l’assurance (le taux annuel effectif, le montant total dû par l’emprunteur au titre de l’assurance et le montant de la prime d’assurance).

L’attractivité de la France, le début de la « start-up nation » ?

La volonté d’Emmanuel Macron de faire la France une « start-up nation » est en passe de devenir réalité. Dans une étude du cabinet de conseil EY, la France gagne ses lettres de noblesse auprès des investisseurs étrangers. Elle retrouve de l’attractivité face aux années précédentes grâce à une meilleure image ainsi qu’aux difficultés rencontrées par les Britanniques avec le Brexit. Avec une augmentation de 31 % de projets d’implantation et d’extension par les entreprises étrangères par rapport à l’année 2016, la France séduit de nouveau.

L’industrie : un secteur qui attire les investisseurs étrangers

Depuis 2016, la France retrouve une certaine popularité auprès des investisseurs étrangers. Définie comme la cinquième puissance mondiale, le pays bénéficie d’un retour sur la scène économique internationale. Les réformes mises en place par François Hollande puis Emmanuel Macron arrivent à convaincre de nombreuses entreprises étrangères de s’installer sur le territoire hexagonal. Les indicateurs économiques connaissent une légère croissance sur ces deux dernières années, ce qui permet à la France d’avoir une conjoncture économique en phase d’expansion.

Au sein de l’étude réalisée par le cabinet de conseil EY, la France arrive à la première place en ce qui concerne l’attractivité industrielle. Le pays reconnu comme un expert dans certains domaines comme l’aéronautique, l’automobile ou encore le luxe séduit les investisseurs. Les entreprises étrangères souhaitent miser sur un savoir-faire et une qualité. Sur ce secteur, il s’agit particulièrement de projets d’extension des entreprises étrangères. Déjà présentes sur le territoire, elles veulent se développer auprès des petits bassins d’emplois et des anciens bassins industriels. L’investissement se fait en dehors des grandes métropoles où de nombreuses industries s’implantent. Si la France arrive à convaincre les investisseurs, c’est grâce à des secteurs leaders qui savent se démarquer comme l’aéronautique avec Airbus ou encore l’automobile avec PSA. Ils connaissent une croissance significative ces dernières années avec une multiplication des commandes de la part d’entreprises étrangères. Dernièrement, la compagnie aérienne Turkish Airlines, a signé un protocole d’accord avec Airbus pour une commande de trente Airbus A350-900. Le regain de croissance de la France s’explique par ces entreprises mondialement reconnues qui par leur savoir-faire et leurs technologies séduisent bons nombres d’acteurs du monde entier.

Un regain de l’attractivité grâce au Brexit

Selon le baromètre de l’attractivité de la France en 2017 par EY, la France convainc massivement les entreprises étrangères. Bon nombre d’éléments engendrent cette attractivité, mais l’un des principaux facteurs reste tout de même la sortie de l’Union européenne du Royaume-Uni. Le Brexit voté le 23 juin 2016, est toujours en phase de négociation, mais les entreprises se préparent afin de revoir leur stratégie concernant l’Union européenne. Au sein de l’enquête d’EY, 500 dirigeants interrogés définissent Paris comme la capitale la plus attractive d’Europe. Pour la première fois, l’Hexagone passe en tête devant Londres. Auparavant, un siège social sur deux des entreprises étrangères s’implantait à Londres, en 2017, il s’agit seulement d’un siège social sur cinq. Les entreprises américaines, par exemple, choisissaient cette capitale pour son coût du travail et sa fiscalité avantageuse ainsi que sa place au sein de l’Union européenne. Désormais, en passe de sortir de cette dernière, les entreprises qui souhaitent garder un pied sur le sol européen, se dirigent vers la France. En 2016, la France a accueilli 16 sièges sociaux d’entreprises étrangères, pour en posséder plus du triple en 2017 avec 59 sièges sociaux.

La France profite du Brexit grâce à la volonté des entreprises de rester sur le territoire européen. Mais des entreprises britanniques souhaitent, elles aussi, s’implanter en France, afin de garder un lien direct avec les pays européens. Elles n’envisagent pas de délocaliser ou de fermer des sites mais seulement de s’implanter sur le territoire hexagonal pour garder un lien avec l’Union européenne. L’engouement devient donc international puisque les entreprises du monde entier envisagent la France. Sans le Brexit, elles auraient naturellement voulu se diriger vers le Royaume-Uni.

Une volonté d’améliorer l’image du pays

L’attractivité de la France auprès des investisseurs étrangers s’explique non seulement par la survenue du Brexit mais également par une l’amélioration de l’image du pays auprès de la communauté internationale. Il s’agit d’un souhait évoqué à plusieurs reprises par le président Emmanuel Macron. Le gouvernement tente de séduire les grands groupes étrangers en mettant en avant la France. Le lundi 22 janvier, Emmanuel Macron a invité 140 dirigeants étrangers à Versailles pour leur présenter notre savoir-faire ainsi que les avantages à investir au sein du pays. Cet évènement intitulé « Choose France » détermine la volonté du gouvernement à pousser les grands groupes à s’implanter sur le territoire. Très avenant avec les dirigeants, le Président tente de dynamiser l’image du pays.

Couplé à cette phase de séduction, le gouvernement souhaite faciliter l’investissement au sein du pays. Les dernières réformes mises en place comme la modification du code du travail, la baisse progressive du taux d’impôts sur les sociétés, la fin de l’ISF ou encore le maintien du crédit d’impôt pour la compétitivité aident d’autant plus les investisseurs étrangers à se projeter sur le sol français. Avec des réformes simplifiant la vie des sociétés, le gouvernement tente d’attirer les grandes entreprises du monde entier. L’étude menée par EY affirme un redressement du pays, ce qui devrait améliorer d’autant plus la conjoncture économique.

La France vit un regain de son attractivité grâce à divers éléments. Le Brexit joue un rôle important, mais les réformes permettent aussi aux entreprises étrangères de se projeter sur le territoire grâce à une simplification du droit du travail ainsi qu’à une baisse de la fiscalité. Par ailleurs, la France possède tout de même des inconvénients qui ne séduisent pas les investisseurs. Le coût du travail reste encore assez élevé contrairement au Royaume-Uni ou même à l’Allemagne, un problème qui suscite un peu de réserve.

La barbe, un atout séduction qui fait vendre

À l’occasion de la fête des pères, les idées cadeaux fusent chez les enfants afin de trouver le produit le plus adapté à leur cher père. Dans les rayons, les produits pour la barbe ne cessent de se multiplier. Avec une tendance au vintage, elle devient un détail tendance. Selon un sondage OpinionWay pour Bic, 49 % d’hommes sont barbus en France dont 92% des jeunes entre 25 et 34 ans, une occasion pour le secteur de développer de nombreux business.

Les barbiers, un marché qui prend de l’ampleur

Le secteur des barbiers s’étend depuis l’avènement de la tendance hipster. Cette mode venue des États-Unis représentant des hommes à la barbe fournie et très bien taillée a engendré l’avènement de ces salons. Ils permettent aux hommes de se faire chouchouter pour ressortir avec une barbe taillée au millimètre près. Les hommes souhaitent désormais prendre soin d’eux et les salons de coiffure et les barbiers professionnels l’ont bien compris. En 2016, le site qapa.fr évoquait une augmentation de 78 % concernant ce métier. Non seulement, le développement de ce secteur a pu créer de l’emploi, mais il s’agit d’une vraie tendance sur laquelle les salons de coiffure veulent aussi surfer. Les formations spécialisées autour des cheveux proposent désormais pour la plupart un apprentissage du rasage. Bien que la barbe bien fournie ne soit pas à la mode puisqu’elle est considérée comme ringard par 24 % des Français, la barbe courte correctement rasée constitue une véritable tendance pour la majorité des Français. La popularité des barbiers se remarque particulièrement sur les réseaux sociaux grâce à des vidéos d’experts postées régulièrement ou encore par la vague de réservations que connaît le barbier de Disneyland Paris. Le service pour hommes existe depuis l’ouverture du parc d’attractions, mais le salon rencontre depuis quelques années une sérieuse popularité.

Miser sur les soins à domicile, une tendance qui suit celle des barbiers

Le nombre de salons se multiplie partout en France en surfant sur l’aspect vintage et très classe de ce service. Si des hommes prennent le temps de s’y rendre régulièrement pour faire tailler leur barbe, d’autres préfèrent prendre soin de leur pilosité directement chez eux. Pour répondre à ces aficionados du poil, différentes entreprises se sont lancées dans l’abonnement de produits destinés à l’entretien de la barbe. Le secteur se développe à travers des idées de box, sur le même modèle que MyLittleBox ou encore Birchbox, pour les femmes. Monsieur Barbier, par exemple, propose tous les produits nécessaires pour prendre soin de sa barbe au quotidien à des prix abordables. Cette start-up, fondée par quatre hommes, a souhaité se lancer dans la distribution de produits moins coûteux qu’en grandes surfaces sans pour autant négliger la qualité. Comme le rasage reste une activité pluri-hebdomadaire, Monsieur Barbier a préféré se lancer sur un modèle d’abonnements. Il est possible de choisir un rasoir ainsi que le nombre de lames et la fréquence nécessaire à laquelle le client souhaite recevoir ce package. Dans le même esprit, la marque très célèbre de rasoir Bic a fait aussi le choix de l’abonnement. Pour seulement deux euros, il est possible de recevoir des recharges de lames de manière mensuelle ou bi-mensuelle.

Quand la barbe devient même tendance dans l’édition

Le marché prend tellement d’ampleur depuis l’émergence de la tendance hipster que les salons et les produits dédiés à la barbe ne sont plus les seuls. Il s’agit désormais d’un élément inscrit dans la mode, ce qui engendre la création de produits dérivés ou même de livres destinés au rasage. Les maisons d’édition tentent de surfer sur cet engouement à l’aide de livres détaillant les différentes coupes possibles et comment les réaliser. Ces livres autour du poil, aident les hommes à faire le choix de la barbe qui leur convient ainsi que savoir comment la tailler sans passer chez le barbier. Il s’agit d’un sujet populaire devenu tendance par la mode hipster et qui ne devrait pas retomber de sitôt. À travers des livres de photos, comme Barbes et Moustaches de Jean Feixas ou même de conseils avec Le guide pratique de la barbe de Jean Artignan, les barbiers et les éditions profitent de ce secteur tant sollicité chez les jeunes.

Pour certains hommes, la barbe est un atout séduction, pour d’autres, il s’agit d’un moyen de changer de style en peu de temps. Au fil des années, les tendances changent et le secteur avec. Pour répondre à un besoin des hommes de prendre soin de leur pilosité, les salons de barbier se multiplient, les start-up innovent et les éditions se lancent aussi autour de ce marché. D’autres marques spécialisées dans les produits cosmétiques destinés à la barbe comme Big Moustache commencent à se développer au sein des supermarchés. Elles participent à l’extension du marché et aide à rendre le rasage et l’entretien de la pilosité tendance et accessible à tous.

À l’occasion de la fête des pères, les idées cadeaux autour du rasoir se font une concurrence acharnée. Et vous, vous allez opter pour quel rasoir ou pour quelle idée ?

Quelques méthodes pour booster et récompenser votre équipe

Quand le moral est au plus bas, le leader de l’entreprise doit savoir remotiver ses troupes. Voici quelques conseils pour donner un boost à votre équipe avec une attention qui montrera votre empathie et votre considération.

Les chèques cadeaux ou bon d’achat, le boost assuré

Les bons d’achat et cadeaux sont offerts aux salariés par le comité social et économique (anciennement le comité d’entreprise) ou directement par l’employeur dans les entreprises de moins de 11 salariés.
Ils sont exonérés des cotisations et contributions de Sécurité sociale lorsque leur montant global ne dépasse pas 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale, soit 166 € pour 2018 (contre 163 € pour 2017) et qu’ils sont :

  • en relation avec un événement précis ;
  • d’une utilisation déterminée, en relation avec l’événement ;
  • et d’un montant non disproportionné par rapport à l’événement.

Ces 3 conditions doivent être remplies sinon les bons d’achat ou cadeaux sont soumis aux cotisations et contributions de Sécurité sociale pour leur montant global, en totalité et dès le 1er euro.
Le plafond permettant l’exonération s’applique par événement et par année civile. Les bons d’achat sont donc cumulables, par événement, s’ils respectent le seuil de 5 % du plafond mensuel.

10 occasions dans l’année d’offrir ces chèques cadeaux

Ils peuvent être distribués à l’occasion des fêtes de fin d’année ou d’autres événements concernant directement le salarié :

  • Noël des salariés
  • Noël des enfants
  • Fête des Mères
  • Fête des Pères
  • Rentrée scolaire
  • Naissance
  • Mariage ou Pacs
  • Départ en Retraite
  • Saint-Nicolas
  • Sainte-Catherine

LE CESU préfinancé

Le Cesu préfinancé permet de rémunérer des services à la personne (travaux ménagers, jardinage, garde d’enfants, soutien scolaire, dépannage,). L’employeur achète le chèque auprès d’un émetteur (Natixis, Accor, Banque Postale,) et choisit librement sa valeur faciale et le niveau de sa participation financière, qui peut aller jusqu’à 100 %.
Cette dernière n’est pas soumise à cotisations sociales dans la limite d’un plafond annuel de 1 830 euros par salarié. De même, la participation est déductible de l’impôt sur les sociétés et génère un crédit d’impôt de 25 %.

Une opération de motivation

Pour l’employeur, le chèque cadeau est un moyen de faire plaisir à ses collaborateurs, dans le cadre d’opérations de motivation ou de récompense. Ainsi, pour certaines occasions comme Noël, l’employeur peut offrir des chèques cadeaux à ses salariés. L’employé qui se voit remettre un chèque cadeau sera généralement plus motivé et donc davantage performant dans son travail. Selon Accentiv’ Kadéos, ce moyen de motivation constitue un levier de dynamisation aux projets managériaux, dans la mesure où il permet à court terme, de développer les ventes et de manière durable, de modifier les comportements et de booster ses équipes.

Le titre-restaurant

Le titre restaurant est un moyen de paiement pour les dépenses liées à la restauration, accepté dans plus de 160 000 restaurants en France. L’employeur l’achète auprès d’un émetteur (Chèque Déjeuner, Accor ou Sodexo) et peut bénéficier des exonérations sociales sous deux conditions concernant sa participation : la contribution patronale au financement des titres-restaurant doit être comprise entre 50 et 60 % de la valeur du titre, la charge du salarié entre 40 % et 50 % de la valeur du ticket. La valeur du titre-restaurant ouvrant droit à l’exonération maximale est comprise entre 9,05 € et 10,86€
Les titres-restaurants sont une solution légalement plus sûre que de faire passer les repas extérieurs en frais professionnels.

3 bonus pour l’entrepreneur et pour les salariés

  • chèques-cadeau
  • Le Cesu préfinancé
  • Le titre-restaurant

Article par Aymeric Binet, Fondateur de la Financière Guizot,

RGPD : Les nouveautés pour les conditions générales d’utilisation

Le règlement européen sur la protection des données instauré le 25 mai 2018 demande de nombreux changements pour les entreprises. La réglementation encadre particulièrement le consentement des citoyens en matière de gestion et de protection de leurs données personnelles par les entreprises. Pour s’assurer de l’accord de chacun, les conditions générales d’utilisation doivent renseigner toute personne sur le traitement de ses données. Mais ces textes bien souvent trop fastidieux pour tout le monde restent très peu consultés, un élément qui doit changer.

Que pense les Français des conditions générales d’utilisation (CGU) ?

Le changement des conditions générales d’utilisation ne constitue pas un élément essentiel de la réglementation européenne. Certaines entreprises ont parfois fait le choix de ne pas s’encombrer avec des textes à rallonge. Dans un sondage OpinionWay pour ISOC France, 1004 personnes ont été interrogées pour définir l’avis des Français sur les conditions générales d’utilisation. Elles sont généralement composées de texte dans un jargon juridique très peu accessible pour l’ensemble des utilisateurs d’un site. Le consentement est validé à travers l’acceptation de ces conditions, mais 69 % des Français déclarent ne pas lire ces pages. Seulement 7 % de l’échantillon interrogé affirme les lire « systématiquement ». Elles se comptent en général aux alentours de 10 pages et des sites n’hésitent pas à exagérer avec plus d’une vingtaine remplies de phrases interminables et inaccessibles pour les non-spécialistes. Il s’agit d’un véritable problème puisque certaines personnes sont prêtes à accepter des actions et une gestion de leurs données sans le savoir. Les personnes bloquées par la longueur et la difficulté de compréhension préfèrent passer cette étape fastidieuse, ce qui peut engendrer des litiges dans l’avenir. Avec le RGPD, les entreprises nécessitent de s’adresser aux utilisateurs avec des formules courtes qui peuvent tenir sur une ou deux pages.

Des pages très longues et fastidieuses mais avec une réelle utilité

Les conditions générales d’utilisation définissent la gestion et le traitement des données d’une personne. Si une entreprise stipule une action au sein des CGU, elle est autorisée à la mettre en place une fois l’acceptation par l’utilisateur. Comme ils les lisent rarement, il arrive que des données soient diffusées à des partenaires, des pays étrangers ou simplement utilisées à des fins particulières, sans qu’ils le veuillent. De telles situations peuvent alors se transformer en litige, ce qui s’avère chronophage et fastidieux pour les entreprises. Différents procès ont eu lieu sur ce sujet malgré l’avertissement fourni dans les conditions. Par ailleurs, la longueur et la difficulté de compréhension peuvent jouer en défaveur de l’entreprise. Un texte impliquant le consentement d’un utilisateur nécessite d’avoir des termes compréhensibles par tous. Le jargon juridique étant très peu accessible pour tous, il peut rendre le consentement juridiquement invalide. La complexité de ces conditions a d’ailleurs été mise en avant lors de l’audition de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain suite à l’affaire Facebook / Cambridge Analytica. En s’adressant directement auprès du créateur de Facebook, un sénateur avait évoqué la difficulté de compréhension des CGU et leur visée qui consiste seulement à protéger l’entreprise. Face à cet affront, Mark Zuckerberg lors de son audition auprès du congrès a affirmé que bon nombre d’utilisateurs de Facebook ne les lisent pas. Il s’agit d’un sujet controversé sur lequel certaines grandes entreprises ont fait le choix de se protéger avant même d’informer.

Savoir instaurer le changement

Les CGU permettent d’informer les utilisateurs d’un site sur un possible profilage, ou sur l’utilisation des données personnelles à des fins commerciales. Elles nécessitent donc d’être claires et concises afin que chacun comprenne ce qu’il peut advenir de ses renseignements personnels. L’objectif de faire simple devient donc primordial pour les entreprises. Depuis la mise en place du RGPD, elles font appel à des spécialistes en question juridique afin de simplifier les explications sur l’exploitation des données. Dans cette visée, l’ISOC tente de transformer les conditions générales en un document qui instaure la confiance entre les entreprises et les utilisateurs. Pour mettre en place une telle pratique, elle a pour objectif de réussir à formuler ces conditions longues et fastidieuses, en une seule page qui résume toutes les utilisations. Il s’agit d’un véritable travail de fond nécessitant de faire simple tout en conservant les contraintes juridiques des éditeurs. Les CGU peuvent donc être transformées en une page abordant 6 thèmes précis : Services, Vie privée, Transparence, Propriété, Conflits et Gouvernance des CGU. En travaillant avec des juristes, l’objectif était de montrer qu’il est possible de faire d’Internet une plateforme plus sûre et transparente pour tout le monde.

Dans le cadre d’une simplification des CGU ou simplement pour que l’utilisateur puisse comprendre l’importance de son contenu, il est aussi possible désormais de faire appel à une intelligence artificielle. Lire les conditions générales ne sera pas facilité par toutes les entreprises, certaines préfèrent conserver leurs textes par soucis de protection. En tant qu’entreprise vous avez la possibilité de le faire mais en laissant un accès à une intelligence artificielle qui s’occupera de résumer les conditions directement. Polisis, une intelligence artificielle créée par des Américains aide à faire simplement un résumé des CGU pour le citoyen.

Ces séries TV faites pour les entrepreneurs

Fan de séries et passionné d’entrepreneuriat ? Ces nouvelles œuvres de fiction, qui rendent accros des millions de personnes dans le monde, sont faites pour vous. Du fait de leur secteur d’activité, de leurs agissements ou de leur passion, héros et anti-héros de la télévision se révèlent des sources inspirantes pour comprendre le monde de l’entreprise. Petit florilège de séries qui réveillent et/ou renforcent l’entrepreneur qui est en vous.

Pour découvrir l’univers du travail en entreprise, dans toute sa pluralité, quoi de mieux que les séries ? Plongez au cœur du quotidien d’une start-up de la Silicon Valley, d’une simple entreprise de cupcakes ou encore d’une agence artistique ou de publicité. L’occasion de découvrir une multitude de métiers et de comprendre les bienfaits, mais aussi les difficultés liées à l’entrepreneuriat.

« 2 Broke Girls » de Michael Patrick King et Whitney Cummings

Ouvrir leur magasin de cupcakes faits maison : tel est l’objectif de Max Black et Caroline Channing, deux jeunes new-yorkaises que tout oppose, dans la série « 2 Broke Girls ». Max, au caractère bien trempé et aux remarques assassines, a toujours vécu dans la pauvreté. Brouillée avec ses parents, elle a abandonné ses études et enchaîne les petits boulots. Quant à Caroline, c’est sa totale opposée : de nature naïve et joviale, elle est née dans une famille riche et a effectué de grandes études universitaires. Elle se retrouve néanmoins ruinée à cause de son père, un homme d’affaires qui a organisé un système de Ponzi (escroquerie financière consistant à récolter des fonds pour verser des dividendes à d’autres clients et financer ses dépenses personnelles, ndlr). Ces deux jeunes femmes vont se côtoyer en tant que serveuses, dans un restaurant de Brooklyn. Ce travail va leur permettre de lier une amitié forte et de monter ensemble leur propre entreprise de pâtisserie. Mais le chemin vers la réussite est semé d’embûches : elles ont besoin de 250 000 dollars pour se lancer. La série humoristique de 138 épisodes joue avec les situations cocasses pour montrer les difficultés de création et de développement d’une société. Les deux amies vont devoir faire face à des problèmes financiers ainsi qu’à une gestion plus que chaotique, quitte à se déguiser elles-mêmes en gâteaux géants pour faire la publicité de leur magasin…

« Mad Men » de Matthew Weiner

Un coup de projecteur sur le milieu de la communication et du marketing… « Mad Men » raconte la vie de Don Draper, génie de la publicité au sein de l’agence Sterling Cooper à New York. La série se passe dans les années soixante, riches en événements historiques avec l’assassinat de Kennedy ou l’apogée de la guerre froide. Plusieurs sujets de société sont abordés comme le racisme, l’alcoolisme ou encore le sexisme. Le héros de ce feuilleton passionnant cherchera à gravir tous les échelons de l’entrepreneuriat, avec habileté, cruauté et froideur.

« Silicon Valley » de Mike Judge

La création de la chaîne HBO nous plonge dans l’univers des start-up. Quatre programmeurs amis se lancent dans l’aventure pour essayer de percer dans la Silicon Valley, en Californie. L’un d’entre eux, Richard Hendricks, met au point un algorithme de compression révolutionnaire qui sera convoité par deux milliardaires : Peter Gregory et Gavin Belson. Il devra alors faire un choix : vendre son invention à l’un des chefs d’entreprise ou fonder sa propre société « Pied Piper » avec l’aide de ses copains. La série pleine d’humour donne une vision réaliste de la vie d’une jeune entreprise et des difficultés qui peuvent apparaître au cours de l’aventure. Elle permet de réfléchir aux choix des investisseurs pour développer son produit et de comprendre l’importance du réseau professionnel dans l’épanouissement d’une société. En parallèle de leur participation au programme télévisé, les acteurs Amanda Crew, Martin Starr et Thomas Middleditch se sont impliqués dans l’entrepreneuriat. Ils ont investi dans six start-up comme Randian, un e-commerce interactif et  NetworkBe, une plateforme pour les femmes mêlant réseau social, média et service de vidéo à la demande.

« Dix pour cent » de Fanny Herrero

La France ne déroge pas à la règle en proposant, elle aussi, des séries TV sur le monde de l’entreprise. La plus appréciée du moment est sans aucun doute « Dix pour cent », diffusée sur France 2. Le téléspectateur entre dans le milieu impitoyable des agents de stars. Quatre associés, Andréa, Mathias, Gabriel et Arlette devront sauver l’agence artistique ASK (Agence Samuel Kerr), à la suite du décès du PDG. Avec l’aide de leurs assistants, Camille, Laure, Hervé et Sophia, ils tâcheront de gérer les caprices et la carrière de plusieurs célébrités comme les actrices Nathalie Baye et Isabelle Adjani, ou encore le youtubeur Norman Thavaud. À mi-chemin entre la comédie et le drame, le programme de télévision souligne l’importance des liens forts entre collègues d’une même organisation.

Avec cette sélection de programmes amusants et éducatifs, vous pourrez apprendre les ficelles de l’entrepreneuriat. Un ouvrage collectif, « De MacGyver à Mad Men. Quand les séries TV nous enseignent le management », coordonné par Benoît Aubert et Benoît Meyronin, démontre que les séries peuvent servir de guide dans la vie professionnelle. L’avènement de ce nouveau format bouleverse le secteur du divertissement. L’industrie des séries est un phénomène en constante évolution, égalisant le cinéma en termes de qualité. Netflix, la plateforme de VOD qui produit ses propres séries le prouve : elle dispose de 117 millions d’abonnés à travers le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 11 milliards de dollars en 2017.

Sport : quand les footballeurs se lancent dans l’entrepreneuriat

Mondialement connues, les stars du ballon rond vivent souvent confortablement de leur métier. Malgré cela, de plus en plus se lancent dans des activités différentes de celles liées au football. Une façon de préparer l’avenir et de fructifier leur salaire, puisque la carrière d’un joueur ne dure qu’un temps. Zoom sur quelques-unes de ces personnalités sportives qui se sont lancées dans l’entrepreneuriat.

Sportifs performants et adulés par des millions de supporters, les footballeurs ne se contentent pas toujours de briller dans les stades. À la retraite ou joueur de haut niveau, la question de la reconversion trotte dans leur tête. Pour disposer d’un revenu confortable pour le reste de leurs jours, ces sportifs n’hésitent pas à se lancer dans les affaires, dans des domaines aussi variés qu’étonnants.

Cristiano Ronaldo et Djibril Cissé misent sur le prêt-à-porter

L’attaquant du Real Madrid a créé un véritable business de la mode autour de sa marque CR7, conçue en 2013. D’abord établie sur le thème des sous-vêtements masculins, Cristiano Ronaldo l’a élargi au domaine du parfum, des chemises et des jeans Denim. D’après une estimation de l’Institut portugais de l’administration et du marketing (IPAM), sa marque « CR7 » pèserait près de 102 millions d’euros. Homme d’affaires averti, il a déjà lancé en 2015 sa propre marque de produits audio ROC Live Life. Quatre types d’appareil ont été mis en vente pour des prix oscillants entre 170 et 300 euros : deux casques, des écouteurs et une enceinte.

Le Portugais s’est allié à Monster Products, l’entreprise américaine spécialisée dans l’électronique et l’univers musical, pour promouvoir sa marque. Mais le vainqueur du Ballon d’Or 2017 ne s’est pas contenté de l’univers musical et de la mode. Celui-ci a également investi dans le domaine hôtelier, avec sa chaîne CR7 Lifestyle Hotels, aux côtés du groupe portugais Pestana. En 2016, il a dépensé plus de 37 millions d’euros dans la construction de quatre hôtels de luxe à Madère, Lisbonne, Madrid et New York. Un établissement de 168 chambres devrait même être inauguré à Marrakech en 2019. Djibril Cissé, l’ex-joueur de l’équipe de France de football, a lui aussi tenter l’expérience avec sa marque de vêtements « Mr.Lenoir ». Début 2017, son entreprise a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 50 millions euros, alors que le capital de départ ne dépassait pas les 7 500 euros.

David Beckham à l’assaut des cosmétiques pour hommes

L’ancien joueur de Manchester United, déjà bien implanté dans le secteur de la mode, s’est engagé en janvier 2018 dans l’univers des cosmétiques avec le lancement de sa première marque, House 99. Créée en partenariat avec L’Oréal Luxe, elle propose de s’inspirer du style de la star, en matière de soins esthétiques pour hommes. La collection se compose de vingt-et-un produits pour les cheveux, le corps, la barbe, et même les tatouages. Côté prix, il faut compter entre 20 et 150 euros, selon les matières utilisées.

Investir dans les start-up

Le défenseur du FC Barcelone, Gérard Piqué, a quant à lui, un palmarès particulièrement hétéroclite dans le domaine de l’entrepreneuriat. Le mari de Shakira est à la tête d’une SICAV (Société d’Investissement à Capital Variable, ndlr), sous le contrôle de la banque UBS. Sa valeur est estimée à plus de 14 milliards d’euros. S’ajoute à cela son entreprise Kerad Games, qui conçoit et fournit des jeux aux plateformes en ligne. L’un de ses jeux sur la gestion sportive intitulé « Golden Manager » a été téléchargé plus de 8 millions de fois, selon les statistiques fournies par l’éditeur en 2017.

Passionné de gastronomie, il a également créé Bas Alimentaria, une firme agroalimentaire fondée en 2013. Elle est l’unique échec de l’entrepreneur : son principal restaurant spécialisé dans le hamburger, Yours Barcelona, a fermé ses portes en début d’année. Mathieu Flamini, milieu de terrain au Getafe CF s’est lui embarqué dans le domaine scientifique. Sensibles aux valeurs environnementales, le footballeur et son bras droit, Pasquale Granata, se sont lancé en 2008 dans le développement d’une start-up, GF Biochemicals. Sa particularité ? Elle est la seule au monde à produire l’acide lévulinique, une molécule annoncée comme l’un des futurs substituts au pétrole. Succès garanti : sa société serait valorisée à plus de 30 milliards d’euros.

Pour une start-up, entrer en Bourse est-ce une bonne idée ?

Des de start-up performantes connaissent un essor important aux États-Unis comme en Europe. Pour accroître leur avance sur leurs concurrents, ces sociétés cherchent à lever des fonds régulièrement et hésitent quant à leur entrée en Bourse. Jadis considéré comme un passage obligé, cette étape est aujourd’hui redoutée par beaucoup. Pour les start-up, quels sont les avantages et les inconvénients à entrer en Bourse ?

Les avantages indéniables

Accéder à un  marché plus large

L’entrée en Bourse est souvent motivée par un but premier : offrir à la société une nouvelle source de financement pour lui permettre d’étendre ses activités à un marché plus large. Cette stratégie de croissance externe, basée sur des investissements importants à court terme, constitue la raison la plus importante pour une start-up de franchir le pas.

Gagner en visibilité, un gage de sucès

Une introduction boursière donne l’occasion à la start-up de mieux se faire connaître du grand public, et de se placer de manière décisive sur un secteur d’activité précis. C’est aussi une manière de gagner en crédibilité auprès des professionnels, un gage de succès qui ancre la start-up au rang des entreprises qui comptent.

Se développer efficacement

Il est parfois difficile d’estimer le poids économique réel d’une start-up : avec l’entrée en Bourse, tout devient plus transparent. La société franchit une étape majeure en terme de professionnalisme, communique autour de ses résultats et permet aux premiers actionnaires de réaliser des plus-values.

Apporter des fonds pour se développer

L’introduction en Bourse est surtout l’occasion de lever de de fonds nécessaires au développement de la société. C’est le moyen le plus rapide et le plus sûr pour augmenter le capital de la société, sans avoir besoin de faire appel à des Business Angels ou des fonds de capital investissement.

Les inconvénients à ne pas sous-estimer

Une opération complexe et coûteuse

Il s’agit d’un processus coûteux et difficile de mener à bien pour une start-up. Le recours à une banque spécialisée est souvent nécessaire, un intermédiaire qui devra être rémunéré de manière importante et qui peut se tromper dans ses estimations. C’est notamment ce procédé qui a nui à l’entrée en Bourse de Facebook, dont la valeur de l’action a été surévaluée. De plus, l’entrée sur le marché boursier réclame beaucoup de temps et d’énergie de la part des dirigeants et peut rendre la gestion de l’entreprise délicate.

Une organisation rigoureuse

L’entrée en Bourse d’une start-up lui réclame de s’acquitter d’un ensemble d’obligations. Cela exige une parfaite organisation au sein de la société, afin de pouvoir faire face aux impératifs du système boursier. La start-up doit donc être prête à afficher une gestion sans faille et assumer une transparence maximale dans son mode de fonctionnement.

Une perte de liberté évidente

Cette introduction oblige par la suite la start-up, désormais cotée, à revoir sa stratégie à long terme. Soumise aux exigences des analystes, elle doit obéir à la loi du marché et donc agir afin de satisfaire en priorité ses actionnaires. Il peut en découler une perte d’indépendance pour les dirigeants de l’entreprise, qui bénéficient de plus de moyens, mais d’une liberté d’action limitée. C’est pour retrouver son indépendance totale que le géant informatique Dell, en 2013, a décidé de quitter le marché boursier.

7 conseils pour bien structurer votre plateforme d’accueil client

Des études ont montré l’importance prise par les supports mobiles dans les habitudes des consommateurs. Le m-commerce remplace peu à peu le e-commerce et doit être pris en compte par les entreprises qui souhaite améliorer leurs ventes en ligne. Selon La Fevad dans son bilan des ventes sur internet en France au 1er trimestre 2018 Le m-commerce est en plein essor soit plus de25%. Quels sont donc les éléments à considérer pour développer sa plateforme d’accueil mobile pour ces nouveaux clients ?

1. Raccourcir les textes

Une bonne boutique mobile doit faire preuve de concision. Les acheteurs sur mobiles attendent une plateforme d’accueil claire et lisible, sans avoir à faire défiler de longs textes sur leur smartphone. Il faut donc opter pour des présentations brèves et efficaces des produits, avec éventuellement des contenus plus développés accessibles après un clic du client afin d’obtenir un taux de conversion maximum.

2. Diminuer les temps de chargement

Aujourd’hui, 60 % des Français utilisent uniquement leur smartphone pour surfer sur internet. La plateforme d’accueil d’un site de e-commerce doit tenir compte de cette spécificité, et du fait que les utilisateurs sont alors moins patients. Des temps de chargement réduits sont nécessaires pour conserver les acheteurs, en compressant les fichiers images notamment, mais aussi en réduisant les scripts Java ainsi que les feuilles de style.
En 2018, selon le blog de l’agence Alioze une page qui prend 6 secondes à charger subira une perte de conversion de 50%. 40% des internautes abandonnent un site web si le chargement prend plus de 3 secondes.

3. Proposer un lien vers le site standard

Quelle que soit la qualité de votre plateforme d’accueil pour utilisateurs mobiles, il ne faut jamais oublier de placer sur vos pages un lien permanent menant à votre site de e-commerce classique. Les clients découvrant la version mobile pourront vouloir des informations plus précises et souhaiteront donc se rendre sur la version standard du site. Un lien visible en bas de page est la solution idéale.

4. Ajouter des icônes

Les amateurs de shopping mobile doivent aussi pouvoir placer votre boutique en ligne sur l’écran d’accueil de leur smartphone. Pour cela, il est indispensable d’intégrer des icônes correspondant à la plateforme au moyen d’un code HTML. Les systèmes d’exploitation Windows Mobile, Android et iOS permettront ainsi aux clients de conserver votre site dans leurs favoris.

5. Simplifier les formulaires

Pour tout site de e-commerce, des formulaires bien conçus sont nécessaires pour garantir un bon taux de conversion. C’est encore plus vrai pour le m-commerce : il est crucial de faciliter la tâche des clients dans cet exercice, en tenant compte des particularités du smartphone. Le HTML5 permet notamment d’afficher le clavier pour entrer une adresse e-mail sans difficulté.

6. Utiliser la géolocalisation

Une commande passée sur mobile vous donne des informations sur la localisation des clients. Il semble intéressant d’en tenir compte pour proposer des offres pertinentes basées sur la géolocalisation de la clientèle. Une campagne marketing adaptée prenant en considération le comportement d’achat des utilisateurs mobiles est un atout certain pour toutes les plateformes.

7. Opter pour un marketing ciblé

Alors que 20 % du chiffre d’affaires des grands sites de e-commerce est réalisé sur smartphone, les trois-quarts des sites ne développent pas de plateforme en version mobile. Si vous décidez de mettre en place la vôtre, pensez à vous adapter au support. Le m-couponing est un bon moyen pour inciter les consommateurs à l’achat, tout comme les notifications push par SMS. Dans tous les cas, une plateforme d’accueil pour acheteurs mobiles doit se baser avant tout sur les usages des clients et un marketing performant.