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Classement Forbes 2018 : les entreprises les plus innovantes au monde

Forbes US a publié le 28 mai dernier sa huitième liste des cent entreprises les plus innovantes au monde. Les grandes sociétés du web et de la tech y sont toujours au sommet. Mais à la différence d’autres classements comme celui du « Boston Consulting Group » et du magazine « Fast Company », le média américain met à l’honneur des entreprises moins médiatisées, anciennes ou aux domaines particuliers. Zoom sur les dix premières places de ce palmarès.

Célébrer et promouvoir l’innovation, c’est l’objectif de la revue économique américaine Forbes, spécialisée dans le domaine du business et de l’entrepreneuriat. Avec sa liste des sociétés les plus innovantes, elle met en lumière le pouvoir de la nouveauté et son rayonnement à l’international.

Un classement pas comme les autres

Pour constituer son classement, le magazine a pris le contre-pied des autres techniques de classification : elles sont basées la plupart du temps sur le volume de dépôts de brevets ou sur des sondages effectués auprès des dirigeants d’entreprise. La tactique de Forbes est de regrouper les sociétés dans lesquelles les investisseurs ont choisi de porter leur confiance, notamment du fait de la vitalité financière et de l’aspect novateur. Les établissements sont ainsi rangés selon le prix de l’innovation : l’écart entre leur capitalisation boursière et leur bénéfice net est méticuleusement étudié. Cette distinction, calculée selon un algorithme de la compagnie « Credit Suisse HOLT », constituerait, en quelque sorte, le bonus donné par les investisseurs. Cette gratification est attribuée en fonction du niveau de croissance potentielle. De ce fait, pour intégrer ce classement, les entreprises doivent détenir sept années de données financières et une capitalisation boursière minimale de dix milliards de dollars.

Des entreprises du numérique en tête du classement

Les trois entreprises figurant sur le podium se consacrent toutes à la transformation numérique, en particulier au Cloud computing. Sur la première marche, ServiceNow Inc une entreprise basée à Santa Clara, en Californie. Développée par Fred Lurry, elle a vu le jour en 2003 pour accompagner la transformation numérique des firmes en proposant des services de gestion des clients et d’analyse de performances. L’objectif principal est de transposer une plateforme dans le Cloud, où les employés peuvent communiquer et créer des applications : cela favorise la rapidité et la simplicité des tâches dans l’organisation. Succès garanti puisque la société dispose d’une capitalisation boursière de 30 milliards de dollars et a réalisé un chiffre d’affaires de 1,93 milliard de dollars en 2017. Workday obtient la deuxième place. Fondée par David Duffield et Aneel Bhusri en 2005, elle est spécialisée dans le domaine des ressources humaines et de la finance. La société est particulièrement appréciée pour sa gestion de la comptabilité et compte des clients reconnus comme BlaBlaCar, le célèbre service de covoiturage. Au travers de graphiques et tableaux, l’entrepreneur a, par exemple, la possibilité de suivre le statut de ses factures fournisseurs en direct et d’explorer ses dépenses en détail. Cela permet une meilleure compréhension favorisant une baisse des coûts dans un secteur particulier. En 2016, Workday a réalisé plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires. La firme Salesforce  établie en 1999 par Marc Benioff, Parker Harris, Dave Moellenhoff et Frank Dominguez, se classe en troisième position. Basée à San Francisco, elle est célèbre pour ses solutions en matière de gestion clientèle : des outils de communication entre entreprises et clients sont proposés tels que des tchats. La société s’attend à un chiffre d’affaires de plus de 12,5 milliards pour 2019.

Géants du high-tech et industrie de la santé en embuscade

Le constructeur automobile Tesla (n°4), le site de vente en ligne Amazon (n°5) et le service de VOD Netflix (n°6) complètent le top tandis que le réseau social Facebook se retrouve à la dixième place. La société pharmaceutique Uncyte se dresse au septième rang. Lancée en 1991 par Randy Scott, elle est reconnue pour la fabrication de médicaments comme le Jakafi, qui traite les malades de la myélofibrose (cancer de la moelle osseuse, ndlr) ou le Baricitinib, ceux de la polyarthrite (maladie inflammatoire des articulations, ndlr). Leur chiffre d’affaires a atteint 1,54 milliard de dollars l’an passé.

Des sociétés étrangères promues

Sur les dix premières entreprises les plus innovantes, huit sont américaines. Mais le magazine n’oublie pas l’étranger avec deux établissements issus du continent asiatique. Hindustan Unilever, une société indienne de biens de consommation, se retrouve au huitième rang. Fondée en 1933 sous le nom de Lever Brothers, elle propose plusieurs catégories de produits comme des aliments, des boissons, des soins pour le corps et des détergents. Plus de 700 millions de consommateurs indiens utiliseraient ses produits. En mars 2017, l’entreprise affichait un chiffre d’affaires total de près de 332 millions de dollars. Quant à la firme web Naver Corporation, elle intègre la neuvième place du classement. Créé en juin 1999, c’est le premier site internet sud-coréen, qui a exploité son propre moteur de recherche. Souvent présenté comme le « Google de la Corée du Sud », il est utilisé, en moyenne, par 28 millions de visiteurs sur Smartphone et 25 millions sur ordinateur. Son chiffre d’affaires a atteint 3,65 milliards de dollars en 2016.

Les entreprises qui surfent autour des solutions anti-tabac

Le 28 mai 2018, le ministère de la Santé a publié une étude concernant l’arrêt de la cigarette chez les Français. En 2017, 26,9 % des Français entre 18 et 75 ans étaient des fumeurs soit 12,2 millions de personnes. Grâce aux mesures anti-tabac et au remboursement des substituts nicotiniques, le nombre de fumeurs a diminué d’1 million en seulement un an. Un vrai succès ! La France se compte parmi les pays où la cigarette fait partie du quotidien d’un nombre pléthorique de personnes, un vrai marché à exploiter.

Les Français et leur consommation de tabac

De nombreuses entreprises surfent sur la consommation de tabac chez les Français. Arrêter de fumer constitue un objectif presque utopique  pour une majorité de personnes accoutumées à la nicotine. Dans un sondage OpinionWay pour Nicorette, 50 % déclarent fumer ou avoir déjà fumé dans leur vie. Pour beaucoup l’augmentation du prix du paquet de cigarettes ainsi que l’impact sur la santé nécessitent d’envisager d’arrêter de fumer. Ils sont 64% des fumeurs actuels à avoir déjà tenté de stopper leur consommation. Il s’agit pour certains d’une question de volonté, puisque 75 % estiment qu’il est possible d’arrêter sans aide médicamenteuse. Cette solution est souvent écartée car le prix des substituts nicotiniques constitue un frein dans l’arrêt de la consommation de tabac. Ils représentent un coût conséquent, ce que reconnaît 63 % de la population dont font partie les non-fumeurs.

Pour aider la population de fumeurs à arrêter, le gouvernement a mis en place une mesure qui vise à rembourser les substituts nicotiniques par la sécurité sociale. Pour 7 fumeurs sur 10, cette mesure se révèle être très encourageante pour stopper leur consommation. Les fumeurs pourront donc se faire rembourser les patchs et les gommes à mâcher à hauteur de 65 % comme n’importe quel médicament. Cependant, ils devront être prescrits par une personne habilitée (médecin généraliste, chirurgien-dentiste, kinésithérapeute, sage-femme ou même le médecin du travail).

La cigarette électronique : un marché en plein boum

Parmi les solutions pour arrêter de fumer, la cigarette électronique connaît un véritable engouement. Pour répondre à ce nouveau besoin, les boutiques se sont multipliées partout en France. Cependant, ce substitut très plébiscité par nombre de fumeurs continue d’être analysé par les experts de la santé. La cigarette électronique a moins de dix ans et les effets à long terme restent encore difficilement identifiables. Selon les études, les liquides utilisés seraient cancérigènes, la vapeur provoquerait des dégâts sur les poumons et la e-cigarette serait encore plus dangereuse que le tabac. Sa nocivité n’a pas encore été réellement prouvée et les avis restent très contradictoires, mais pourtant elle provoque l’enthousiasme chez les Français qui souhaitent garder des habitudes liées à la cigarette traditionnelle.

Les sites d’e-commerce comme Clopinette ou même Le petit vapoteur tentent de faire de la cigarette électronique un élément tendance. Les entreprises spécialisées dans ce secteur misent sur des designs agréables pour convaincre le consommateur en douceur. Le petit vapoteur par le biais de ses graphismes qui représentent des pin-up rend l’achat de cigarette électronique attractif. En ce qui concerne les marques d’e-liquides que contiennent les vapoteurs, elles misent aussi sur des goûts originaux et des noms excentriques. La marque Dictator, par exemple, propose un goût cactus. Les entreprises surfent sur une tendance et les magasins d’e-cigarette se comptent désormais au nombre de 2 500, couplés à 200 sites d’e-commerce. Ce marché a pris une ampleur considérable avec plus de 3 millions de vapoteurs en France.

Les applications qui surfent sur les solutions anti-tabac

L’envie d’arrêter de fumer constitue souvent un objectif dans la vie d’un fumeur. Parmi toutes les solutions pour arrêter, des entreprises développent des applications afin de surfer sur un marché mondial. Bien que certains pays possèdent moins de fumeurs, il s’agit d’un marché qui concerne la plupart des pays. Sur les plateformes de téléchargements, les solutions pour arrêter de fumer se multiplient à travers des coachs virtuels, des conseils ou même des jeux. Parmi les plus célèbres, se trouve QuitNow, une application développée par Fewlaps, une entreprise espagnole. Elle aide les utilisateurs à arrêter leur consommation grâce à des conseils et des arguments judicieux comme l’argent économisé, le temps pour se détacher de la dépendance à la nicotine, etc. Elle a généré plus d’un million de téléchargements et possède une version payante. De nombreuses entreprises du monde entier profitent de la situation et proposent leurs solutions destinées aux fumeurs. En fonction des applications, les astuces diffèrent et certaines se focalisent sur des jeux pour occuper les anciens fumeurs lorsque le manque se fait ressentir. Avec de tels concepts, ces entreprises développent de véritables business et profitent d’une question de santé publique pour générer du profit.

Des entreprises qui encouragent leurs salariés à arrêter

Arrêter de fumer représente un vrai marché et les spécialistes souhaitent s’investir aussi. Il existe désormais des solutions diverses et variées qui mettent en relation des fumeurs, des médecins, des hypnotiseurs ou même des coachs. Ces solutions sont souvent abordées par les grands consommateurs qui fument presque un paquet par jour et bien sûr le problème lié aux pauses cigarettes souvent mal vues de leur manager. Dans cette perspective, des entreprises font le choix de contacter des professionnels afin de venir en aide à leurs salariés. Safran, une des plus grandes sociétés d’aéronautique, propose à ses salariés de suivre un programme pour arrêter de fumer. Il se compose d’ateliers avec une stratégie qui correspond à chacun. Ils sont suivis par une coach qui les accompagne au quotidien.

La cigarette reste un fléau qui concerne environ 12 millions de personnes en France. Si l’industrie du tabac reste massive, les solutions anti-tabac se multiplient et les initiatives du gouvernement aussi. Elles constituent un marché qui se développe au fil des années. Que ce soit la cigarette électronique ou encore les applications pour arrêter de fumer, des entreprises surfent véritablement sur cet engouement chez les fumeurs. Et même en tant qu’entrepreneur pourquoi ne pas encourager vos salariés dans leur volonté d’arrêter la cigarette ?

Les initiatives en entreprise en faveur du handicap

La nuit du handicap s’est déroulé dans 20 villes de France le 9 juin, elle a proposé des activités, des animations, des spectacles et des apéros qui ont rassemblé des personnes porteuses de handicap ainsi que des personnes valides. Cet évènement avait pour objectif de briser les préjugés et permettre à chacun de profiter de l’occasion pour partager un bon moment. Avec un milliard de personnes vivant avec un handicap dans le monde, il est évident que le handicap ne peut être ni écarté ni sous-estimé car les personnes handicapées rencontrent de véritables difficultés au quotidien en matière d’emploi, d’accès à la scolarité ou même pour se déplacer. Différentes initiatives en entreprise et solutions en faveur du handicap peuvent être mises en place pour établir une réelle solidarité et transformer le poison des idées reçues en remède.

Une volonté de remettre l’emploi au cœur de la vie des handicapés

Le handicap heurte la sensibilité des Français et les laissent désarmés et incapables d’affronter. Dans un sondage OpinionWay pour La nuit du handicap, ils sont encore 26 % à ressentir de la gêne face à une personne handicapée. Les réactions diffèrent en fonction des personnes, mais il s’agit d’un élément difficile à maîtriser et cela s’applique aussi au monde de l’entreprise. Le handicap pour bon nombre de personnes constitue un frein à l’embauche. 500 000 personnes possédant ce statut sont au chômage et 100 000 ont été licenciés pour inaptitude.

Ce constat vraiment alarmant conduit le gouvernement à mettre en place des mesures pour favoriser l’accès à l’emploi aux personnes non valides. La loi impose depuis 1987 dans le secteur privé et 2005 dans le secteur public, un taux de 6 % de personnes handicapées au sein d’une entreprise d’au moins 20 salariés. Bien qu’il s’agisse d’une obligation, les entreprises privées possèdent en moyenne un taux de 3,4 % et celles du secteur public, devancent heureusement avec 5,2 %.

Véritable sujet de société, 40 % des Français pensent que le handicap reste un frein considérable pour accéder à un emploi. Et 88 % des interrogés du sondage OpinionWay pour La nuit du handicap estiment que certains recruteurs passent à côté d’un profil qualifié seulement parce que le candidat est en situation de handicap. Ce comportement est révélateur des idées reçues qui mènent à des situations difficiles à vivre pour les handicapés et leur famille. En édictant une loi, le gouvernement compte simplifier les démarches des employeurs. Les entreprises pourront à partir du 1er janvier 2020 remplir la Déclaration obligatoire d’emploi d’un travailleur handicapé (DOETH) au sein de la DSN (Déclaration sociale nominative). En proposant des mesures qui favoriseront l’emploi direct ainsi que la formation, le gouvernement souhaite supprimer les freins et obstacles en tous genres et améliorer l’insertion des travailleurs handicapés.

Une ouverture sur les personnes non valides en entreprise

Pour beaucoup de personnes, leur handicap génère des moqueries et des regards pesants. Rarement bien accueilli en entreprise car les salariés ne savent pas comment réagir face à une personne en situation de handicap. Pour que l’insertion professionnelle et sociale soit simplifiée, les Français se disent prêts à côtoyer davantage le handicap afin que leur perception change et qu’ils puissent améliorer leur comportement. Parmi les 1038 sondés, 74 % souhaitent passer plus de moments avec des personnes handicapées.

Ce type d’initiative pourrait éviter l’isolement et engendrer l’insertion auprès des entreprises. Des associations existent pour aider l’insertion. « Premier pas », par exemple, est une association qui à travers des reportages sur des entreprises qui favorisent l’emploi aux personnes non-valides, sur des entrepreneurs ou des managers en situation de handicap ainsi que la présentation d’innovations dans ce secteur, tente de changer le regard des gens mais aussi leur permet d’acquérir des compétences et des manières d’agir.

Afin d’éviter l’isolement et la non-insertion professionnelle des handicapés, envisager d’y réfléchir au sein des entreprises peut développer des comportements altruistes et créer la cohésion des équipes. Un dispositif intitulé le Duoday permet d’accueillir une personne non valide au sein de l’entreprise durant une journée. Il s’agit de former un duo durant cette journée avec un salarié volontaire. L’intérêt de ce dispositif sont doubles, la personne handicapée peut découvrir un métier, une spécialisation tout en assistant le salarié. Quant à ce dernier, il change son regard sur le handicap et découvre son potentiel à aider les autres. La personne non valide pourra exploiter ses capacités et ses talents aux côtés du salarié et lui faire découvrir que le handicap s’arrête à la porte de la défaillance de son corps.

Le handicap : un impact aussi sur l’entourage

Dans le secteur professionnel, le handicap n’impacte pas seulement les personnes non valides. Les parents d’enfants handicapés rencontrent eux aussi des difficultés. Dans une « enquête Famille & Handicap, OpinionWay pour la Mission Nationale Accueils de loisirs & Handicap», 6 576 parents ont été interrogées à propos de leur quotidien et des difficultés qu’ils rencontrent. Dans 88 % des foyers où se trouve un enfant handicapé, l’un des deux parents doit mettre sa vie professionnelle entre parenthèses, en général, il s’agit souvent de la mère. Pour beaucoup, cette situation a lieu à cause du temps consacré aux soins et au suivi médical, à la charge administrative ainsi qu’au manque d’établissements spécialisés. Le foyer qui accueille un enfant handicapé nécessite de revoir son organisation et l’un des deux parents doit s’organiser avec son entreprise ou directement cesser son activité.

Développons notre humanité pour mieux vivre ensemble devrait être la devise des entreprises.

Faire une formation pour créer une entreprise

Comment réaliser un business plan efficace ? Comment ne pas se tromper dans sa comptabilité ? À quelle structure s’adresser et dans quel cas ?… L’entrepreneur en herbe gagne donc beaucoup à aller à la pêche aux infos dans le cadre d’une formation pour créer une entreprise.

Lorsqu’un porteur de projet se lance dans l’aventure de la création, de nombreuses questions s’imposent à lui. À moins qu’il ne soit docteur en création d’entreprise, le porteur de projet ne connait pas forcément toutes les subtilités de l’art entrepreneurial !

Les chances de créer une entreprise pérenne sont actuellement plus importantes.

Cependant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : seulement une entreprise sur deux passera le cap des cinq années de vie. Les formations à la création constituent une bonne arme pour donner à son entreprise toutes les chances d’être pérenne. Pour déjouer les pièges qui vont jalonner votre parcours de création et savoir détecter les chances de développement de votre business, n’attendez plus pour suivre une formation à la création.

Vous rencontrez des experts qualifiés qui peuvent vous conseiller sur votre projet.

Quitte à se lancer dans la réalisation de son projet d’entreprise, autant le faire en étant conseillé par les meilleurs experts. Ces précieux conseils vous éviteront peut-être bien des écueils et vous donneront les clés pour filer tout droit vers le succès.

Vous confrontez votre projet à d’autres créateurs.

Quoi de mieux pour optimiser votre projet que de le faire partager à d’autres entrepreneurs ? Le regard neuf de ces autres porteurs de projets sur votre idée de création vous permettra de l’enrichir. Parler de votre projet et entendre les autres, ouvrira vos horizons et vous permettra sûrement de booster vos chances de réussite.

Vous rencontrez les acteurs du financement qui vous font davantage confiance.

Un entrepreneur qui fait la démarche d’aller rechercher de l’information prouve aux financeurs sa motivation et son sérieux dans le projet. Faire une formation témoigne d’une volonté de mettre toutes les chances de son côté pour la réussite de son projet. Cela prouve que l’entrepreneur a les pieds sur terre et qu’il sait que pour pérenniser son entreprise, il doit prendre conseils auprès des spécialistes du domaine. Faire une formation ne garantira pas que les financeurs vous suivront, mais cette démarche constitue pour vous un argument favorable.

Tickets-restaurant, restaurant d’entreprise, un coin cuisine ? Comment choisir ?

Les Français ont pour réputation d’apprécier le moment des repas. Bien manger lors de la pause-déjeuner est devenu une nouvelle tendance de vie. Comment choisir l’option pour que chaque salarié soit satisfait ?  En fonction des entreprises, de leur taille et de leur implantation, plusieurs choix se présentent.

Les titres-restaurants, la liberté de déjeuner comme on veut et avec qui on veut

Avoir recours aux titres-restaurants est fort apprécié des salariés pour la pause-déjeuner. Les titres-restaurants permettent aux salariés d’acheter des produits dans les supermarchés, dans les boulangeries et autres, de déjeuner au restaurant ou même dans des lieux destinés à la restauration rapide et donc de choisir les aliments qui conviennent à leur régime et à leur goût. Vous pouvez aussi envisager d’investir dans un « réfectoire ». Il s’agit d’une solution peu coûteuse et qui permet de les rassembler sur le temps du midi. Elle peut se coupler à un régime de titres-restaurants afin que vos salariés puissent acheter des produits. Les titres-restaurants constituent un avantage quand vous ne possédez aucun local pour permettent à vos salariés de manger.

Les tickets restaurant permettent de s’évader de l’entreprise, un moment fort apprécié des salariés et de déjeuner en toute tranquillité ou avec des collègues pour partager un moment convivial.

Ce choix implique une participation financière aussi bien de l’employeur que du salarié. Pour le salarié, elle est directement prélevée sur le salaire. Chaque titre restaurant correspond à un jour travaillé par le salarié, quand ce dernier est absent pour diverses raisons (congés payés, maladie, formation) il ne peut disposer de cet avantage.  En ce qui concerne l’employeur, fournir des titres-restaurants permet d’obtenir des exonérations sociales et fiscales ce qui génère des économies contrairement à un restaurant d’entreprise. La valeur des titres-restaurants dépend cependant d’une décision de l’employeur et elle peut donc être plus ou moins élevée. Option particulièrement intéressante si vous ne possédez pas de locaux destinés à la restauration. Le Code du travail indique cependant que vos salariés doivent disposer d’un endroit qui n’est pas affecté au travail pour que les employés puissent bénéficier d’un lieu pour décompresser.

Le restaurant d’entreprise : rassembler mais comment contenter tout le monde ?

À l’heure du repas, certains salariés apprécient se rassembler pour manger avec leur service, avec des collègues d’autres services. Le restaurant d’entreprise offre l’avantage indéniable de proposer un repas qui ne nécessite pas de faire de courses ni d’effectuer une préparation qui sont chronophages en temps et en énergie. Il rencontre un engouement certain pour celles et ceux qui sont chargés de famille et qui sont libérés de ces tâches au moment de la pause déjeuner.

Pour les entreprises comprenant de nombreux salariés, opter pour le restaurant d’entreprise est une solution judicieuse qui remporte l’adhésion du personnel. Il arrive que le restaurant d’entreprise soit commun à plusieurs entreprises permettant de diminuer les coûts et la logistique. Mais il implique de prendre en compte plusieurs critères. Dans un sondage d’OpinionWay pour Bjorg Bonneterre, un échantillon de 1018 personnes a été interrogé sur sa consommation alimentaire. Au fil des années, les Français développent une volonté de « bien manger ». Différentes tendances alimentaires se développent pour correspondre à des convictions liées à la cause animale, à l’environnement ou simplement dans une volonté de manger mieux. 85 % des Français déclarent consommer des produits de saison et 65 % préfèrent acheter des produits bio. En raison des habitudes alimentaires de chacun, vous pourriez rencontrer des difficultés. Le sondage d’OpinionWay sur la consommation alimentaire donne une idée des nouvelles manières de vivre : 17 % des Français déclarent avoir adopté un régime alimentaire particulier comme le flexitarisme, le veganisme ou encore le végétarisme. 11 % se déclarent flexitariens, ce qui consiste à réguler sa consommation de chaire animale (bœuf, volaille et poisson). Selon les orientations alimentaires de vos salariés, s’adapter à tous pourrait engendrer des coûts considérables et une logistique complexe en matière d’achats et de préparation.

Investir dans un restaurant d’entreprise présentent de véritables avantages pour vos salariés. Certes, ils contribuent financièrement à chaque repas, mais les prix défient toute concurrence et sont  un atout considérable pour ceux au budget limité. Vous pourrez aussi leur proposer des repas plus équilibrés et de qualité. Par ailleurs si vous êtes relativement excentré des commerces, ils pourront déjeuner sur place sans pour autant perdre du temps pour rejoindre un restaurant.

Mais en tant qu’entreprise vous pouvez être soumis à cette obligationdans le cas où 25 salariés sollicitent la création d’un lieu de restauration. Une telle décision nécessite tout de même une autorisation du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ou des délégués du personnel et donc de prendre attention à la santé des salariés.

Un local où chacun peut manger selon ses envies

Développer un espace de restauration au sein de votre entreprise demande une certaine conformité. Le local doit comporter le nombre de tables et de sièges suffisants afin que tous les salariés puissent manger. En ce qui concerne les autres équipements, vous devrez fournir un robinet d’eau potable, fraîche et chaude, d’un frigidaire ou bien d’un congélateur ainsi qu’un four ou une micro-onde. Ces équipements permettent aux salariés de pouvoir manger sur place après avoir acheté un repas ou simplement de faire réchauffer un plat fait maison.

Selon les entreprises, le moyen de restauration diffère. Les grandes entreprises investissent généralement dans des restaurants d’entreprise et les petites structures préfèrent avoir une cuisine. Le Code du travail n’oblige pas les entreprises à opter pour une option précise, cependant, les salariés ne doivent pas manger sur leur poste de travail. Le repas du midi permet de faire une véritable pause dans la journée, ce qui aide à obtenir une meilleure productivité chez les salariés. Assurez-vous de choisir la bonne option afin que le repas se déroule au mieux.

La vente à domicile : un marché en plein essor

La vente à domicile fait souvent référence à la marque Tupperware, créée en 1946, qui a fait le choix de se développer par le bouche à oreille et les réunions entre ménagères. Peu de marques se lancent sur ce canal qui peut paraître complexe en matière de commerce et pourtant, ce marché connaît un véritable attrait ces dernières années. Selon une étude Xerfi, la vente à domicile devrait acquérir une croissance annuelle de 5 % jusqu’à 2020, une opportunité pour de nombreuses entreprises, au point que certaines revoient leur stratégie.

Une croissance engendrée par la diversification des secteurs

L’image vieillotte de la vente à domicile se dépoussière et les secteurs se diversifient. Souvent réservée aux produits du quotidien, comme les outils de cuisine, la vente à domicile intrigue les entreprises de tous les secteurs comme l’habillement, les jeux de société, l’aménagement d’intérieur et la décoration. Elles investissent massivement dans cette approche personnelle du client. Comme l’évoque l’étude de Xerfi, la vente directe entre particuliers devient un marché à exploiter pour certaines entreprises. En 2017, elle a connu une hausse de 4 % élevant son chiffre d’affaires à environ 4,4 milliards d’euros. Même si le shopping en ligne gagne ses lettres de noblesse ces dernières années, l’expérience personnalisée séduit de plus en plus et les marques l’ont bien compris. Le groupe Rocher qui détient des marques comme Yves Rocher, Petit bateau, Dr Pierre Ricaud, Daniel Jouvance et bien d’autres, a fait le choix d’acquérir une entreprise spécialisée. Intitulée Arbonne, il s’agit d’une société américaine qui fabrique des produits cosmétiques naturels et les distribue essentiellement grâce à la vente en réunion. Aux États-Unis, cette approche commerciale est assez courante et  plus sollicitée qu’en France. En investissant dans une telle entreprise, le groupe Rocher souhaite développer son activité sur un secteur encore peu exploité par les grandes entreprises. Il n’est pas le seul à vouloir surfer sur la tendance de l’expérience client, Panasonic se lance, lui aussi, dans la vente à domicile avec ses produits d’électro-beauté. Avec cette nouveauté, les marques tentent de se rapprocher de leurs clients.

Si certains envisagent la vente à domicile pour créer une expérience client, les géants de ce marché font le choix inverse. Il s’agit pour ces entreprises de s’adresser à une autre clientèle à travers des points de vente physique. En septembre 2017, Vorwerk a ouvert sa première boutique à Paris. Après la popularité de ses produits distribués grâce à la vente directe, la marque fait un choix judicieux pour permettre à chacun de s’offrir un Thermomix sans pour autant avoir des contacts dans le cercle des vendeurs particuliers.

Une pratique qui mise sur la proximité

La vente à domicile est promise à un bel avenir durant les prochaines années grâce à l’expérience qu’elle propose. Les grands groupes se lancent dans l’espoir de convaincre facilement les acheteurs. Contrairement aux points de vente, elle possède un argument considérable, la proximité. Les vendeurs recrutés par les entreprises ont le choix d’organiser des réunions à domicile avec leur entourage et leurs amis, ce qui instaure facilement un rapport de confiance. En investissant dans cette technique de vente, les marques véhiculent une image d’entreprise proche des consommateurs qui génère de la confiance. La popularité de certaines entreprises comme Tupperware ou encore Vorwerk s’est faite grâce à des produits de qualité où le retour d’expérience se fait en direct. Dans un premier temps, les vendeurs sont tout d’abord des clients, ce qui constitue un avantage considérable une fois qu’ils mettent en avant leurs arguments commerciaux. Il y a une véritable dimension ludique et communautaire à travers ce marché. Pouvoir tester les produits en direct à domicile permet aux consommateurs de comprendre tous les atouts et les fonctionnalités d’un produit.

Les entreprises spécialisées se diversifient

À travers la dimension ludique et communautaire, la vente à domicile permet aux entreprises de toucher une clientèle particulière. Si pour de nombreux produits, il s’agit de cibler des femmes de plus de 50 ans comme avec le Thermomix ou les Tupperware, les marques tentent de se diversifier pour élargir leur cible. L’objectif consiste à développer des produits destinés aux hommes. Dans cette perspective, la marque de sous-vêtements Charlott’ spécialisée dans la vente à domicile a fait le choix de lancer une gamme pour hommes. L’entreprise américaine Awmay qui fabrique des cosmétiques souhaite elle aussi étendre sa cible en proposant des produits de rasage et de soin du corps pour ces messieurs. Le marché de la vente à domicile connaît une forte croissance grâce à l’implantation de nouveaux secteurs comme la décoration ou les jeux de société et le développement de nouvelles cibles. Les réunions entre particuliers peuvent désormais concerner un large panel de clients, ce qui aide les entreprises pour augmenter leur chiffre d’affaires sur ce marché.

Un marché au fort turn over

La vente à domicile représente une opportunité pour de nombreuses marques où les produits nécessitent d’être testés par les clients, mais elle rencontre tout de même des difficultés. Les particuliers qui organisent des réunions aident à créer une proximité mais ils restent peu fidèles aux entreprises. Il s’agit souvent d’un complément de revenus pour les vendeurs. En fonction de leur chiffre d’affaires personnel et du nombre de réunions réalisées, ils sont prêts à quitter le réseau facilement. Pour les entreprises, cela constitue un vrai défi à relever. Elles tentent de fidéliser leurs vendeurs en fournissant des conseils de vente ainsi que des outils pour qu’ils puissent garder leur clientèle. Des stratégies nécessitent d’être mises en place par les entreprises pour conserver les vendeurs sur la durée. Pour répondre à cette problématique, les marques vont jusqu’à réaliser des grands rassemblements de recrutement comme Vorwerk ou encore Oika Oika.

La vente à domicile devient un marché porteur qui intéresse les consommateurs pourtant encore réticents il y a quelques années. Il est souvent associé à la vente pyramidale qui possède une image très peu valorisante. Mais toutes les entreprises ne font pas le choix de cette stratégie commerciale qui peut s’avérer dangereuse. Les vendeurs à domicile peuvent être un atout pour diversifier votre clientèle ainsi que fidéliser celle-ci, alors pourquoi pas vous lancer ?

Israël une « start-up nation » d’avenir

Pour beaucoup d’entrepreneurs, les États-Unis restent un eldorado pour développer son entreprise. Ils sont très nombreux à vouloir s’exporter dans le pays de la Silicon Valley afin de lancer leur business. Mais dans le panel des start-up nation, Israël s’impose véritablement comme un pays d’avenir. Les start-up fleurissent à vitesse grand V et de nombreuses particularités permettent une implantation sereine.

Une aide au développement des entreprises

L’État hébreu se distingue au fil des années grâce à une volonté de s’imposer dans l’environnement entrepreneurial. Avec plus de 6 000 start-up et seulement 8 millions d’habitants, le pays se définit comme une véritable start-up nation. Si de nombreuses entreprises vont s’implanter en Israël, c’est essentiellement grâce à une politique nationale qui vise à aider l’épanouissement des sociétés. L’État investit massivement dans la recherche et le développement (R&D), à hauteur de 4,3 % de son PIB. Il s’agit du double par rapport au budget consacré par la France qui s’élève à 2,2 % du PIB. Israël contribue à l’émergence de nouvelles technologies en mettant à disposition des solutions financières pour que les entreprises puissent envisager l’avenir facilement. Si le pays investit de manière considérable, il n’est pas le seul, les grands groupes internationaux cherchent eux aussi à s’implanter dans le pays. Ils ont conscience de la capacité d’Israël à devenir un pays créateur d’innovation. De nombreuses start-up comme Waze ou encore Mobileye ont su se faire connaître sur la scène internationale. Pour capter les innovations issues de ce pays, des grandes entreprises viennent s’installer dans la Silicon Wadi avec des centres de recherche et de développement.

Une start-up nation avec toutes les technologies innovantes

Avec le nombre de start-up et de licornes que possède Israël, le pays se démarque particulièrement par rapport au reste du Moyen-Orient. Connu depuis plusieurs années comme une start-up nation, le pays accueille de nombreuses entreprises aux concepts divers et aux innovations sérieuses. Sur le territoire certains secteurs dominent mais grâce à une diversité, il existe de nombreuses entreprises spécialisées dans les technologies. Au sein du pays, trois villes se démarquent avec leurs spécificités. Tel Aviv est celle qui regroupe le plus de spécialités différentes avec l’High Tech, la Foodtech, l’Insurtech, la Fintech, l’Agritech, la sécurité et l’informatique. En ce qui concerne Jérusalem, les entreprises présentes se tournent notamment vers l’High Tech, la Software tech, l’e-commerce, la santé, la mobilité et les transports. Et la troisième ville la plus influente du territoire est Haïfa d’autant plus orientée vers la recherche avec la Biotech et les centres de R&D pour les grandes entreprises. Avec un tel panel, Israël regroupe une majorité des secteurs dans lesquels les entrepreneurs peuvent se lancer. Ces villes constituent, la Silicon Wadi, l’équivalent de la Silicon Valley, où se retrouvent 6 000 start-up qui permettent à Israël d’obtenir la première place des pays au plus grand nombre de jeunes pousses par habitant.

Une Silicon Valley israélienne

La Silicon Wadi attire particulièrement les investisseurs et les entrepreneurs qui souhaitent travailler en cohésion avec d’autres entreprises sans pour autant se perdre au sein de la Silicon Valley. Le pays qui fêtera prochainement ces 70 ans d’existence vise à faire émerger une politique d’investissement. Le plus gros fonds d’investissements du pays, le JVP (Jerusalem Venture Partner) créé en 1993, a levé plus d’un milliard de dollars pour aider à la création de 120 entreprises. Parmi ce panel, 12 entreprises ont pu être introduites au Nasqad, le deuxième marché d’actions des États-Unis. Il s’agit d’une consécration pour de nombreuses entreprises et Israël n’a pas peur de voir ses entreprises rachetées par de grands groupes. Pour ce pays, le concept réside dans la création de valeurs pour les start-up. Il souhaite les aider à se développer en proposant des solutions de R&D ou même de nombreux locaux pour accueillir les entrepreneurs et leurs concepts.

Tout comme les start-up, les espaces de coworking fleurissent à une vitesse folle. Ils permettent aux jeunes pousses comme aux licornes d’adapter leur capacité en fonction de la progression de l’entreprise. La volonté d’Israël consiste à apporter toutes les ressources nécessaires pour aider à l’émergence des start-up. Parmi les concepts créés en Israël, 11 sont devenus des licornes, c’est-à-dire des start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars. Un tel accroissement engendre forcément de la notoriété, ce qui pousse de nombreuses grandes entreprises à s’offrir ces jeunes pousses. En 2013, Waze l’application de trafic routier a été racheté par Google et dernièrement, Intel a repris Mobileye, une entreprise qui développe des systèmes anti-collision pour les véhicules. Avec l’émergence des voitures autonomes, l’entreprise a connu une forte croissance et a pu être rachetée pour 15 milliards de dollars.

Une forte prévision de croissance

Israël connaît une véritable croissance grâce à l’arrivée de nombreuses start-up et projets qui engendre un véritable engouement de la part des grandes entreprises mondiales. Son nombre de start-up par habitant pourrait prédire une saturation d’ici les prochaines années et pourtant le pays est promis à une croissance de l’ordre de 3,3 %. Le pays possède de nombreux avantages qui peuvent s’avérer pertinents pour les entrepreneurs, alors pourquoi pas vous lancer et partir vous implanter dans ce pays aux allures de Silicon Valley.

Loi Pacte : simplifier et dynamiser l’entrepreneuriat

Après la réforme du Code du travail et de la formation professionnelle, voici le projet de loi Pacte (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises). Plusieurs fois retardé, le texte sera présenté le 20 juin en Conseil des ministres. Porté par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ce pacte a pour objectif d’améliorer la vie des entreprises et de redonner le goût de l’entrepreneuriat aux Français. Retour sur cette loi composée de 70 articles et sur ce qu’elle peut apporter aux sociétés françaises.

Emmanuel Macron et son gouvernement misent sur les entreprises pour relancer l’économie et instaurer un cadre propice à la baisse du chômage. La réforme du Code du travail a amorcé ce changement avec trente-six mesures qui prennent en compte les besoins et les difficultés des TPE et des PME. C’est notamment le cas avec le plafonnement des indemnités prud’homales : le gérant peut simuler le coût d’un licenciement en cas de saisine des Prud’hommes. Cela permet de désengorger les tribunaux et d’éviter des conséquences économiques fâcheuses pour la firme. L’État continue ainsi sur sa lancée en proposant de nouvelles mesures pour les sociétés dans la loi Pacte.

Des démarches administratives simplifiées pour la création, modification ou cessation d’activité

Diriger une entreprise s’apparente, la plupart du temps, à un véritable parcours du combattant en matière de gestion. En cause, des démarches administratives complexes et chronophages. Un guichet unique électronique aux formalités dématérialisées devrait ainsi être établi pour la création d’entreprise : l’entrepreneur devait auparavant jongler avec sept guichets différents comme les chambres de commerce, les chambres des métiers, les tribunaux de commerce ou l’Urssaf. Toutes les informations légales concernant la société, comme l’immatriculation, seront concentrées dans un seul registre des entreprises. Plus besoin de s’inscrire sur plusieurs registres comme celui du commerce et des sociétés ou des métiers, qui apportaient des coûts supplémentaires au dirigeant. Les procédures de cessation d’activité et de liquidation judiciaire seront simplifiées avec une intervention plus rapide pour les PME. Elles seront obligatoires pour les établissements de moins  cinq salariés avec un chiffre d’affaires inférieur à 750 000 euros. L’objectif principal du gouvernement, avec la simplification de ces démarches, est de favoriser l’entrepreneuriat et de permettre aux sociétés de se développer et s’agrandir sereinement.

Fini le stage obligatoire pour les micro-entrepreneurs

Pour devenir micro-entrepreneur dans l’artisanat, un stage de préparation à l’installation (SPI) devait être effectué auprès des Chambres de Métiers. Cette formation s’avérait être un réel casse-tête pour ces nouveaux créateurs d’entreprise. En cause, un stage de cinq jours jugé trop long, rendant impossible des activités annexes, mais aussi trop coûteux, plus de 200 euros. Mais c’est surtout le délai pour une date de stage, parfois sur plusieurs mois d’attente, qui pouvait induire des conséquences désastreuses : les micro-entrepreneurs se retrouvaient parfois sans revenus et certains décidaient d’abandonner leur projet. Le gouvernement a ainsi décidé de supprimer ce stage pour le remplacer par des stages d’initiation à la gestion (SIG), facultatifs et à des prix non encadrés.

Les critères des seuils sociaux modifiés

Le seuil de vingt salariés et les obligations sociales et fiscales seront supprimés, sauf dans les cas où les entreprises emploient des personnes en situation de handicap. Pour les entreprises de dix à cinquante salariés, elles seront imposées par ces obligations dans le cas où elles auront eu pendant plus de cinq ans, un effectif d’une dizaine à une cinquantaine d’employés. Le but de cette modification ? Permettre une grande flexibilité et favoriser le développement pour ces établissements qui refusaient d’embaucher par crainte d’un changement de seuil.

L’innovation, récompensée et protégée

Un fonds de 10 milliards d’euros, issu des cessions d’actifs d’Engie, Renault, EDF et Thales devrait être mis en place. Constitué et géré par la banque d’investissement Bpifrance, il produirait un rendement de quelque 260 millions d’euros pour financer l’aide à l’innovation. Cette aide sera surtout attribuée aux start-up françaises de la « deep tech » qui se concentrent sur l’innovation de rupture, c’est à dire sur de nouvelles avancées scientifiques et technologiques primordiales. Elles touchent plusieurs secteurs comme l’industrie, l’environnement ou la santé. La procédure pour le dépôt des brevets sera, elle, réduite : les start-up auront le droit de faire une demande provisoire de brevet, les protégeant pour une durée d’un an, avant de s’engager définitivement dans une procédure plus complexe. Pour éviter les batailles juridiques interminables sur la question de la paternité des brevets, les PME pourront aussi lancer une procédure d’opposition administrative, face aux grandes entreprises.

Tout savoir sur la mise en sommeil d’une entreprise

Quelle que soit la raison  que l’entreprise donne pour effectuer une mise en sommeil, elle est toujours recevable. En effet, une entreprise a le droit de cesser ses activités pendant une période définie sans être obligée de subir une radiation. Il faut tout de même suivre quelques procédures.

Quelles sont les conditions pour effectuer une « mise en sommeil » ?

La cessation d’activité est appelée « mise en sommeil » lorsqu’il s’agit d’une société. On utilise le terme « cessation temporaire d’activité » lorsqu’on parle d’une entreprise individuelle. La mise en sommeil est limitée à une durée de 2 ans pour les sociétés, et d’un an pour les entreprises individuelles. La mise en sommeil peut être renouvelable une fois, à l’exception de l’entreprise individuelle qui exerce des activités artisanales.
Aussi, une entreprise ne peut effectuer une mise en sommeil si elle possède un établissement secondaire. Si c’est le cas, ce dernier doit fermer avant la cessation d’activité. 

Les formalités à suivre pour la mise en sommeil

Le représentant légal de l’entreprise doit effectuer une déclaration de cessation temporaire d’activité au centre de formalités des entreprises (CFE).
L’entreprise sera automatiquement inscrite au Répertoire des métiers et au Registre du commerce et des sociétés. Cette opération coûtera à peu près 200 € à l’entreprise. Les propriétaires d’entreprise individuelle, eux, devront payer 60 euros au Répertoire des métiers et 100 euros au Registre du commerce et des sociétés. Une publication dans le journal d’annonces légales de la mise en sommeil peut être effectuée ou non. Il en est de même pour la tenue des assemblées générales des associés, sauf si cela est mentionné dans les statuts.

La mise en sommeil ou cessation temporaire d’activité doit être déclarée auprès de votre centre de formalités des entreprises (CFE) dans le délai d’un mois à compter de l’interruption de l’activité.
Cette déclaration s’effectue au moyen du :
• formulaire M2 pour une personne morale (société) ;
• formulaire P2 pour une personne physique. Le dépôt de votre déclaration entraîne :
• une inscription modificative au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), si vous êtes commerçant ou au Répertoire des Métiers (RM), si vous êtes artisan ;
• l’insertion automatique au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC) afin de rendre la mise en sommeil ou cessation temporaire opposable aux tiers.

Que se passe-t-il après ces déclarations ?

Les dirigeants de l’entreprise sous le régime des travailleurs non salariés continuent à effectuer leur obligation (cotisations sociales) mais ils ne payent que la base minimale. Par contre, les dirigeants sous le régime de la sécurité sociale ne payent pas de cotisation. Concernant les assurances chômage, si le dirigeant jouissait de ses allocations de chômage à ses débuts d’activité, il a le droit de toucher à l’intégralité du montant de ses allocations pendant sa cessation d’activité. Par contre, si le dirigeant ne perçoit plus ses allocations de chômage, il ne pourra pas percevoir le montant des allocations à moins d’être inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi.

En ce qui concerne la fiscalité, elle est souvent rattachée au bénéfice que la société effectue, ce qui signifie que si la société ne fait pas de bénéfice, elle n’a pas de compte à rendre. Cependant, elle doit faire une déclaration d’impôt sur les bénéfices en mentionnant « néant ». La cotisation foncière des entreprises est, de son côté, valable même pendant la période de cessation.

A la date limite de la mise en sommeil, l’entreprise doit choisir de reprendre son activité ou opter pour une radiation d’office. Dans les deux cas, le dirigeant doit encore effectuer quelques procédures et est tenu de remplir quelques obligations de paiement.

Le boom des applications quiz : le nouveau business des entrepreneurs

Depuis plusieurs mois, de nombreuses applications de jeux avec de l’argent à gagner, basées sur des quiz, se multiplient sur les principales plateformes, comme Google Play et Apple Store. Le principe est de faire remporter aux accros du portable et de la tablette jusqu’à 10 000 euros, en répondant à une dizaine de questions. Au vu du franc succès rencontré aux États-Unis et en Angleterre, des start-up et célébrités françaises s’attaquent à ce secteur en plein boom.

Flashbreak, Oh My Quiz !, Bethewone… Ces noms ne vous disent peut-être rien mais ils sont pourtant présents depuis quelques mois sur les Smartphones de multiples Français. Ces applications de jeu proposent aux personnes douées en culture générale de gagner plusieurs milliers d’euros en répondant à de simples questions à choix multiples. Diffusées en direct, entre 16 et 21 heures, les émissions de quiz sont animées par un présentateur ou une présentatrice qui interagit avec les joueurs, parfois par le biais de petits sketchs à leur intention. D’une durée moyenne de quinze minutes, les participants doivent, dans un temps imparti de dix secondes, répondre aux douze questions sans commettre d’erreur. À la clé, une somme d’argent qui varie en fonction du nombre de gagnants.

Un business venu des États-Unis

Pour surfer sur ce nouveau modèle issu du secteur des applications, les start-up françaises ont pris exemple sur la première application du genre, HQ Trivia. Développé par les créateurs de Vine, Rus Yusupov et Colin Krol, et lancé en août 2017, le programme américain connaît un succès notable : entre un et deux millions de joueurs s’y connectent par jour. Évaluée à plus de 100 millions de dollars, l’application gratuite se finance essentiellement par des levées de fonds. Son modèle financier est atypique puisque la publicité et les liens sponsorisés y sont bannis. Reste que pour attirer les nouveaux joueurs et fidéliser les anciens, les deux entrepreneurs ont conclu un contrat de 3 millions en mars 2018, pour un partenariat avec des marques comme Nike et Warner Bros. Des chaussures « Nike Air Max »ont en effet été proposées en lots gagnants et à l’occasion de la sortie du film « Rampage », 300 000 dollars ont été mis en jeu.

L’audience, garante du succès

Romain Salzman et David Jilli, les deux fondateurs de Flashbreak, lancée en janvier dans l’Hexagone, se basent également sur le même modèle financier. Après avoir levé 1 million d’euros, ils cherchent avant tout à lancer un nouveau type de média, qui permettrait de concurrencer les jeux télévisés. Leur objectif numéro un est de faire de l’audience afin d’attirer les partenariats. Pour Romain Salzman, passer la barre des 100 000 abonnés devrait permettre à l’entreprise de démarrer la monétisation Actuellement, leur jeu a été téléchargé environ 50 000 fois sur l’Apple Store et l’émission quotidienne fédère en moyenne 10 000 participants. Quant à la start-up Dimoba et son application Bethewone, elle mise sur sa tête d’affiche, Julien Lepers, l’ancien présentateur de « Questions pour un Champion », pour attirer les foules : 220 000 joueurs ont déjà téléchargé le jeu et 70 000 s’y connectent chaque jour. L’entreprise souhaite désormais atteindre les 500 000 joueurs avant l’été et les deux millions d’ici la fin de l’année pour pouvoir générer des bénéfices.

Un concept qui séduit les producteurs de télévision

Le célèbre présentateur de TF1 et producteur de télévision, Arthur, a choisi lui aussi de se lancer dans l’aventure des applications mobiles. Il vient tout juste de sortir son jeu mobile gratuit intitulé « We Love Quiz » mêlant divertissement et programmes médias. Sous forme d’émission quotidienne, le jeu est d’abord présenté par l’animateur avant de l’être par des personnalités célèbres comme l’humoriste Jarry. Les utilisateurs peuvent alors gagner jusqu’à 1 000 euros par jour en répondant à douze questions de culture générale. D’autres programmes seront également proposés afin de consolider le lien avec les utilisateurs comme des quiz spécialisés sur la Coupe du Monde de Foot 2018 ainsi que sur les programmes de la 1ère chaîne.