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Start-Up

Faire de Kymono, le leader européen du textile personnalisé

Olivier Ramel, jeune dirigeant de 27 ans, baigne dans l’entrepreneuriat comme un poisson dans l’eau. Après avoir créé quatre entreprises en l’espace de quatre ans, il s’est lancé depuis mars 2017, dans le secteur du textile personnalisé, avec sa start-up Kymono. Un but : proposer des vêtements de qualité et éthiques aux entreprises et s’imposer comme une valeur sûre en Europe. 

Ce qui caractérise Olivier Ramel, c’est bien sa passion pour l’entrepreneuriat. Dès sa terminale, il se lance dans un premier projet entrepreneurial. Ainsi, il propose des sweats à l’effigie de son lycée à tous ses camarades. Il s’implique de A a Z, gérant lui-même la production, la négociation avec la direction, la vente et la communication. « Ce projet était le point de départ de mon envie d’entreprendre » précise-t-il.

Ce désir de se lancer des défis se poursuit lorsqu’il décide de préparer un master entrepreneurial à l’ESCE (École supérieure du commerce extérieur, ndlr) de Paris. Il n’hésite pas à créer plusieurs entreprises tout au long de son parcours étudiant, autour du marché du bien-être. La première, « Cosy », propose une boisson relaxante 100 % naturelle qui permet de lutter contre le stress. La deuxième, « La Récolte » confectionne pour les étudiants, des salades de fruits et légumes frais et pré-coupés, sous forme de stands éphémères. Celle-ci devient « Mööti savoir-faire » grâce à la création d’un verre qui permet d’avoir à boire et à manger dans une seule main.

En parallèle, il fonde une agence événementielle « Wakatepe ». Il met en place les premiers Healthy breakfast. Un concept alliant yoga, un petit déjeuner équilibré et une expérience sociale dès le matin de bonne heure. Diplômé en 2015, il décide de quitter « Mööti savoir-faire », fin décembre 2016, pour s’ouvrir à d’autres expériences.

Un retour au source

« À ce moment là, je ne savais pas exactement où j’allais. Cependant, je savais que je ferais une chose, c’est de bosser avec The Family. C’est une structure d’accompagnement pour les entrepreneurs » précise Olivier Ramel. Il rencontre la CEO, Alice Zagury, qui lui confie que de nombreuses start-up sont à la recherche d’un fournisseur de vêtements personnalisés. Il songe immédiatement à Hugo Bentz et son usine en Normandie qui pourrait s’occuper de la partie technique.

Face à un marché où les acteurs n’évoluent plus en termes de qualité et de mode ainsi qu’à une demande de la part de l’écosystème start-up qui explose, dans le but d’exprimer un sentiment d’identité et d’appartenance, les trois acolytes décident de lancer Kymono en mars 2017.

« Nous arrivons pile au milieu entre l’offre et la demande, en proposant des vêtements de qualité et éthiques avec des produits 100 % Bio qui respecte la production et la mode et que l’on est fier de porter. » confie le co-fondateur.

La société propose des vêtements et accessoires, de la veste à la casquette en passant par la chemise, le tee-shirt et le sac à dos. Avec un but précis, habiller la culture d’entreprise. « Dès la première semaine, nous l’avons lancé pour tester et nous avons reçu 400 demandes. » souligne le dirigeant. Après la conquête des start-up, Kymono décide de s’attaquer à d’autres niches liées au monde étudiant et à la restauration.

Un talent reconnu

Un savoir-faire et des techniques qui séduisent autant les petites structures que les grandes. Aujourd’hui, Kymono dispose de 900 clients dont les start-up Google, BlaBlaCar et Facebook, les grands groupes comme L’Oréal et Porsche ainsi que les restaurants comme Big Mamma. Après avoir réalisé un chiffre d’affaires d’un million en 2017, l’entreprise en a réalisé trois millions cette année. Un succès qu’Olivier Ramel explique par la force de son équipe : « Nous sommes un groupe assez jeune avec un âge moyen de 26 ans, avec des personnes qui croient réellement en notre vision, qui montent en compétence et sont heureux. Je sais qu’avec eux, nous pouvons aller jusqu’aux étoiles ».

L’entrepreneuriat est une école de la vie. Il ajoute : « l’objectif, ce n’est pas de devenir millionnaire. C’est de faire quelque chose que nous aimons, pouvoir en vivre et de s’éclater. » S’il est passionné par son travail, le jeune dirigeant s’est promis d’allier un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Son ambition dans l’avenir : faire de Kymono, le leader européen du textile personnalisé. La start-up s’est déjà implantée au Royaume-Uni début janvier via des showrooms. Elle devrait s’installer en Allemagne dans quelques semaines, dans les capitales ibériques, Madrid et Lisbonne, à la fin de l’année.

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