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Des idées parfois farfelues pour lutter contre les déchets

Aujourd’hui face à la multiplication des déchets, des idées parfois farfelues et originales sont proposées par des amoureux de la planète. Quelques idées qui auront peut-être la chance d’être l’idée du futur.

Loop, le supermarché numérique et écolo débarque en France

Mettre fin aux emballages à usage unique pour préserver la planète. C’est que propose la plateforme de commerce en ligne, Loop, appartenant à l’entreprise américaine Terracycle. Avec le soutien de plus de 25 marques agroalimentaires ou d’hygiène comme Coca Cola ou Nivea, elle propose des emballages consignés, réutilisables ou recyclables. Les produits sont disposés dans des contenants uniquement en verre ou en métal, à l’intérieur d’un grand sac de livraison pliable en tissu. Après avoir soigneusement débarrassé ses courses, le client replacera les contenants dans le sac. Ils seront ensuite désinfectés et nettoyés par Terracycle. Ce service n’est pour l’instant testé qu’à Paris et en région parisienne. Il devrait être lancé dans des métropoles internationales comme New York et Londres entre mai et décembre 2019. 

Organic Basics, des dessous que l’on peut porter plusieurs semaines

Porter les mêmes sous-vêtements sans les laver pendant plusieurs semaines, pourrait protéger l’environnement en gaspillant moins d’eau et moins d’énergie polluante. Pour cela, l’entreprise s’est inspirée de la NASA en se tournant vers l’argent du nylon qui purifie l’eau des astronautes. Cette nouvelle forme de textile peut alors éliminer

99,9 % des bactéries causant des odeurs. De plus, elle permet d’évacuer l’humidité. Les dessous sont faits de matériaux 100 % recyclés et disposent d’un emballage produit à partir de papier réutilisable. Ces sous-vêtements sont dorénavant disponibles à la vente, pour la somme de 51 euros pour deux dessous féminins et 72 euros pour deux dessous masculins. 

Des couches et serviettes hygiéniques recyclées

L’Italie devient le premier pays au monde à autoriser le recyclage des couches et serviettes hygiéniques, via la signature du décret prénommé End of Waste (« Fin des Déchets »). En effet, plus de 187 milliards de couches jetables et 45 milliards de serviettes hygiéniques sont utilisées chaque année sur la terre. Ces matières étaient considérées comme des déchets non recyclables. Cependant, nos voisins italiens sont devenus précurseurs grâce au procédé technologique de l’usine Fater Smart. Celui consiste à assainir et à séparer les différents composants des couches usagées pour ensuite les transformer en matières premières secondaires comme des pinces à linge ou des emballages industriels. Avec la loi promulguée, l’usine pourra tourner à plein régime. Elle permettra d’éviter de jeter plus de 900 000 tonnes de déchets par an. 

Fabriquer un bio-matériau grâce aux abeilles

Une entreprise néozélandaise cherche une alternative crédible pour remplacer à terme le plastique qui détériore peu à peu l’environnement. Dénommée Humble Bee et fondée par Veronica Harwood Stevenson, la start-up spécialisée dans les biotechnologies ambitionne de créer un bio matériau en utilisant les propriétés chimiques d’un élément prévenant des abeilles masquées. Ces espèces sécrètent une substance qui résiste à l’eau, au feu et aux fortes chaleurs afin de fabriquer leur nid. La société a déjà récolté 300 000 euros pour faire avancer ses recherches. À terme, elle a pour ambition d’utiliser ce matériau pour des équipements d’extérieur comme des tentes. 

Une poubelle maritime pour réduire les déchets qui flottent

Les déchets ne cessent de se multiplier dans les océans et altèrent la faune et la flore marine. Pour répondre à ce phénomène, deux Australiens ont inventé une poubelle flottante qui ramasse les déchets. Intitulée « Seabin », signifiant « poubelle des mers », elle se compose d’une pompe pour aspirer les détritus qui flottent à la surface. Ainsi, conçue, pour ramasser 1,5 kg de déchets par jour, elle permet de nettoyer les ports. Le concept déjà très populaire se développe partout dans le monde. Il y a peu de temps, le système de nettoyage a été installé dans le Vieux-Port de Marseille et au port de la Pointe.

Des pailles consommables après utilisation

Dans un but écologique, la start-up new-yorkaise LOLIWARE cherche à remplacer les pailles en plastique à usage unique par d’autres comestibles et capables de se biodégrader rapidement. Ils ont choisi de s’orienter vers les algues comme matière première grâce à leur prolifération naturelle.

Autre avantage, les algues captent toujours du CO2, ce qui signifie que même si vous ne souhaitez pas manger la paille après utilisation, vous pouvez la jeter sans problème dans une poubelle organique. Elle se décomposera rapidement. Leur produit se nomme « LOLISTRAW », et sera disponible dans différents coloris et saveurs. Les tests effectués montrent que la paille peut survivre 24 heures dans les boissons. La marque est actuellement en campagne de financement participatif sur Kickstarter et devrait effectuer ses premières livraisons en août 2018. Les packs de pailles sont disponibles à partir de 10 $. 

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