
La ruée vers l’or a débuté au 19ème siècle, par la découverte de gisements d’or dans le Klondike, ce qui attira de nombreux prospecteurs espérant faire fortune rapidement. Chercheurs d’or des temps modernes, le repreneur d’entreprise est lui aussi à la recherche de sa « pépite ».
Beaucoup de repreneurs pensent qu’il suffit de prendre la direction d’Internet pour accéder à l’Eldorado. Bien sûr, ces « reprenautes » font fausse route ; pour une raison simple : pepites.com n’existe pas !
La ruée vers l’or du Klondike attira 100 000 prospecteurs, mais seulement 4 000 firent fortune. Deux siècles plus tard, les choses n’ont pas vraiment changé. Les explications existent, et s’appliquent parfaitement à la reprise d’entreprise :
– Les champs aurifères sont difficiles d’accès.
Les filons existent, mais loin des sentiers battus. On y accède souvent après avoir franchi des cols, et traversé des rivières. De même, les pépites de la reprise sont sur le marché caché, difficiles d’accès, et le plus souvent… ne sont pas à vendre !
– Les pépites sont rares et les prospecteurs nombreux.
Les filons avérés attirent toutes les convoitises, ce qui crée un déséquilibre entre l’offre et la demande. Cette situation économique bien connue engendre toujours les mêmes conséquences : forte intensité concurrentielle et inflation des prix. Ce qui est rare est cher.
– L’extraction des pépites est délicate.
Elle nécessite un équipement lourd, manipulé par des experts de la mine. Les repreneurs individuels, orpailleurs modernes, sont souvent confrontés à une concurrence « déloyale » face à des acheteurs stratégiques (personnes morales, fonds d’investissement) bien mieux « équipés » qu’eux (crédibilité aux yeux du cédant, bienveillance des prêteurs, moyens financiers…).
L’histoire se répète et le constat est sans appel : « des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche ».
La période n’est pas facile, les pépites se raréfient et les repreneurs sont légions. Seuls les plus déterminés et les plus professionnels peuvent espérer voir l’aboutissement de leurs recherches.
Véritable « chercheurs d’entreprises », des entreprises comme ALTHEO se sont spécialisées dans cette recherche et cette dernière peut se prévaloir de plus de 400 missions de sourcing sur les 10 années passées. Un grand nombre de nos repreneurs ont débusqué leur pépite. Certains « build uper » en ont même fait… des lingots.