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S’expatrier signifie connaître et s’adapter aux coutumes

Vivre en expatriation, c’est se confronter à d’autres coutumes, habitudes qui sont souvent bien éloignées des nôtres. Zoom sur quelques coutumes à connaître et s’adapter pour nous inciter à devenir attentifs et à mieux respecter les pays dans lesquels on va s’immerger.

Aujourd’hui, grâce à internet, nous avons accès à tous les pays et nous pouvons nous informer facilement et y glaner des informations précieuses sur tous les pays. Nous avons accès à des documentaires qui nous immergent dans la réalité du pays, son histoire, ses coutumes et sa ou ses religions et nous permettent de comprendre le pays vers lequel nous souhaitons nous expatrier.

Notre éducation, notre culture, un frein parfois à l’expatriation

Nos parents, l’école, la société nous ont transmis des coutumes auxquelles nous avons pris l’habitude de nous plier et qui sont pour nous une référence pour bien se comporter aussi bien au sein de la famille qu’en société. S’il vous prenait l’idée saugrenue de vous expatrier sans aucune préparation pour un séjour professionnel vous risqueriez alors de vous fermer bien des portes en commettant des impairs qui seraient parfois irréparables.

Certains ont la fâcheuse habitude de vouloir imposer leurs propres habitudes à ceux du pays dans lequel ils se trouvent et de porter des jugements issus d’une certaine mentalité à tendance manichéenne du bien et du mal alors que, en Asie par exemple, cette manière de concevoir le monde est loin d’être dominante. Loin de nous l’idée de vouloir être exhaustifs dans cet article : nous y exposerons plutôt quelques principes fondamentaux provenant du simple fait que la perception des choses varie selon chaque pays même s’il s’agit d’un pays frontalier. Pour réussir votre expatriation, il faudra vous préparer à rencontrer de nouvelles personnes en dehors de vos stéréotypes habituels.

La politesse, des rituels

Il arrive souvent que des codes élémentaires de politesse comme ceux des salutations nous fassent sourire ou nous exaspèrent parce qu’ils nous demandent de transformer radicalement notre mode de comportement. Chaque code ou coutume implique des conséquences et nous imprègne : serrer la main, ne pas la serrer, saluer en se penchant, se déchausser avant d’entrer dans certains lieux.

Pourtant, chaque habitude a un sens. Le fait d’apprendre à s’incliner est aussi complexe pour nous que pour les Japonais de serrer la main : ils se demandent comment la serrer, comment la tendre et nous nous demandons comment nous incliner, à quel moment, avant ou après notre interlocuteur… Il en est de même pour l’usage de la carte de visite, même si les habitudes sont en train d’évoluer, il existe une manière de la tendre, de la recevoir. Les quelques points que nous venons d’énoncer soulignent combien il est indispensable de s’informer correctement sur tous ces codes et coutumes avant de partir.

Inutile de vouloir convertir à vos excellentes coutumes.

Si certains expatriés se fondent parfois avec excès dans le moule du pays d’accueil, il arrive que d’autres soient pris d’une envie de convertir les autochtones à leurs manières de vivre. Pour un Français dont la réputation est souvent d’être critique, il faudra apprendre à respecter les coutumes et codes car être expatrié implique cette règle. Cependant, il peut être fréquent que vos collaborateurs ou vos clients se plient à vos coutumes par respect pour vous ou bien pour affirmer leur côté international lorsqu’ils ont eux-mêmes été expatriés.

Adoptez l’attitude de ne jamais comparer. Cette comparaison négative arrive souvent lorsque l’expatrié ressent ce que l’on appelle le « homesick » : la nostalgie de son pays peut le conduire à devenir très critique en ne percevant soudain que des aspects négatifs. Il vous faudra dépasser ces moments de stress pour ne pas détruire tout le travail relationnel que vous aurez construit au fil de votre expatriation.

Le barrage de la langue

Croire que de maîtriser l’anglais vous ouvre toutes les portes est une erreur. Certes, sa maîtrise simplifie les échanges mais elle ne vous dispense d’avoir appris quelques mots et phrases pour honorer vos interlocuteurs ni de bien comprendre leur modèle hiérarchique. En fait pour bien se comporter lors des échanges, il est indispensable de bien connaître la construction des phrases de la langue de votre interlocuteur.

Pour les Japonais comme pour les Allemands, le verbe se situe à la fin de la phrase. Il vous faudra donc attendre la fin de la phrase pour en saisir l’intégralité du sens. A contrario, dans nombre de pays latins le verbe se situe en début de phrase ce qui induit une compréhension rapide et implique donc d’autres habitudes. Par exemple, une des habitudes fréquente chez les Français est une certaine spontanéité qui les pousse à vouloir couper souvent la parole en voulant toujours donner son avis en cours de discussion.

Le silence : la clef de l’échange

Le silence n’a pas la même signification selon les cultures. Dans certaines cultures, il existe un besoin de combler le silence qui se révèle être angoissant, pour d’autres le silence est le temps de l’écoute de l’autre et couper la parole est un manque de respect. Lorsque l’on rencontre des asiatiques, experts en négociation, ils n’ont pas peur d’utiliser le silence afin de pourvoir mieux déceler les attentes de leur interlocuteur.

Le rythme de travail ?

Il faut savoir aussi se souvenir que souvent les habitudes sont issues de la géographie des pays, de l’alternance du jour et de la nuit, du climat qui conduisent toujours les pays à adapter leur comportement souvent des difficultés liées aux intempéries ou autres (séismes, typhons, sécheresse…). Pour certains pays, la journée de travail est bien loin de nos 35 heures. Pour d’autres, les pauses sont inexistantes et appréhender leur rythme propre est un point essentiel. Ainsi, s’il est possible dans l’hexagone d’arriver à des réunions avec quinze minutes de retard, cela est impensable pour les Américains ou encore les Allemands.

Par exemple, après 21 heures, le Français hésitera à appeler sa famille pour ne pas déranger. En Chine appeler sa famille après 21 heures est parfaitement normal. Cependant, il est clair que les réseaux sociaux sont en train de bouleverser toutes ces habitudes. Aux États-Unis, par exemple, les salariés terminent à l’heure : faire des heures. supplémentaires correspond à une mauvaise organisation de son travail. Cette habitude oblige à se concentrer dans le travail sans interruption. En France les multiples pauses, café/cigarettes, font partie inhérente des habitudes. À l’international, nombreux sont les pays comme la Chine et le Japon pour lesquels la pause-café n’existe pas. Ils peuvent par contre mettre des chaussons ce qui implique une certaine décontraction. Pour d’autres pays, être relax au travail n’est pas un souci. Le retard fait partie des habitudes comme au Brésil. Il n’est d’ailleurs pas mal vu d’être en retard.

La conception juridique

La conception juridique française n’est pas la seule existante et le « on pourra toujours s’arranger » n’est pas toujours valable ! Dans les autres pays, « le business c’est le business ! » et ce professionnalisme se retrouve aussi bien aux États-Unis que dans les pays asiatiques ! Il faut donc être avant tout professionnel, pragmatique et prudent.

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