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Economie : les actualités qu’il ne fallait pas manquer

Les Français étudient toutes les annonces liées au chômage, aux hausses de salaire et aux répercussions climatiques. Tous ces thèmes les conduisent à regarder les retombées sur leur porte-monnaie. Focus sur les dernières actualités.

Hausse des salaires attendue !

Selon une enquête récente de PageGroup, les augmentations de salaire moyennes en 2023 devraient atteindre 4,5 % en France, compensant presque l’inflation prévue pour cette année. Une étude de LHH indique que la moitié des salaires augmenteront de plus de 4,7 % en 2023, et 93 % des entreprises prévoient des mesures salariales. Cela contraste avec les faibles augmentations de salaire (0,6 % en moyenne annuelle) entre 1996 et 2018.

Malgré les hausses, les salaires n’ont pas encore rattrapé l’augmentation du coût de la vie sur les deux dernières années. Les augmentations visent souvent à compenser l’inflation et comprennent des primes de partage de la valeur. Cependant, les inégalités salariales subsistent, avec un pouvoir de négociation variable entre les groupes de salariés, notamment les ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise (OETAM) et les cadres. De plus, un pourcentage significatif de salariés estime ne pas avoir vu leurs salaires augmenter au cours des deux dernières années, en particulier parmi les femmes et les travailleurs âgés de 45 à 65 ans. 

Les défaillances d’entreprises en légère augmentation en août

À la fin du mois d’août, le nombre cumulé de défaillances au cours des douze derniers mois était légèrement plus élevé qu’en juillet, passant de 50 239 à 50 441. Cette augmentation des défaillances touche tous les secteurs de l’économie, bien que de manière inégale. Elle concerne également des entreprises de toutes tailles, mais reste moins prononcée pour les micro-entreprises. Il est important de noter que le nombre annuel de défaillances demeure bien en-dessous de la moyenne enregistrée sur la période 2010-2019, avant l’impact de la pandémie de COVID-19. En effet, les défaillances avaient fortement diminué au début de la crise sanitaire, en raison de la modification temporaire des dates de caractérisation et de déclaration de l’état de cessation de paiements, ainsi que des mesures publiques de soutien en trésorerie mises en place pour éviter ce type de situation avec un cumul annuel qui reste en-dessous des niveaux pré-pandémiques.

Rebond en juin des créations d’entreprises

En juin 2023, on observe une reprise du nombre total de créations d’entreprises avec une augmentation de 2,5 % par rapport au mois précédent. Ce rebond fait suite à une baisse de 3,2 % enregistrée en mai. Celui-ci est dû à une hausse de 4,2 % des immatriculations de micro-entrepreneurs. En revanche, les créations d’entreprises traditionnelles enregistrent une légère diminution de 0,5 %, après une baisse de 0,8 %. En termes bruts, sur les douze derniers mois, le nombre total d’entreprises créées a augmenté de 1,8 % par rapport à la même période de l’année précédente (de juillet 2021 à juin 2022). A noter qu’en 2022, la création de 1 062 000 entreprises, dont 647 100 sous forme d’entrepreneurs individuels ayant opté pour le régime de la microentreprise.

Taux de chômage stable au second semestre

Le taux de chômage reste stable au deuxième trimestre, avec 7,2 % de la population active en France (hors Mayotte). Une légère amélioration par rapport au 7,1 % du premier trimestre, selon les chiffres publiés par l’Insee. Globalement, dans la zone euro, le taux de chômage est resté inchangé en juillet par rapport à juin. Il se maintient à un niveau historiquement bas de 6,4 %, selon les données d’Eurostat. C’est le taux le plus bas enregistré depuis que l’office européen des statistiques a commencé à recueillir ces données en avril 1998. A noter que ce taux a diminué de 0,3 point par rapport à juin 2022.

9 Français sur 10 vont faire plus attention

Selon un sondage réalisé par Odoxa pour France Bleu, une vaste majorité des Français (87 %) déclare être plus vigilante concernant leurs dépenses en raison de l’augmentation des prix due à l’inflation. Cette préoccupation concerne même les ménages les plus aisés, parmi lesquels 82 % déclarent surveiller leurs dépenses, même si leurs revenus mensuels atteignent 3 500 euros ou plus.

Pour économiser, 83 % des Français ont réduit leur budget pour les biens de consommation courante, tels que les vêtements. De plus, 80 % ont réduit leurs sorties et leurs activités de loisirs. Un nombre significatif (79 %) limitent leur chauffage, tandis que 76 % font attention à leurs déplacements en voiture pour économiser du carburant. En outre, de nombreux Français ont dû renoncer à acheter certains produits domestiques ou alimentaires (respectivement 73 % et 69 %). De plus, 74 % des personnes interrogées déclarent réduire leur consommation de viandes et de poissons, tandis que 56 % sont contraintes de réduire leurs portions alimentaires ou de privilégier des aliments plus économiques.

Les distributeurs autorisés à vendre à « perte » l’essence

La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé une mesure visant à faire baisser les prix de l’essence en permettant aux distributeurs de vendre du carburant « à perte » pendant quelques mois. Cette décision fait suite à la montée des prix du carburant, dépassant les deux euros par litre. Contrairement aux propositions de l’opposition, qui réclamaient soit une réduction des prix soit une diminution de la taxation sur l’essence, le gouvernement a choisi cette approche. Élisabeth Borne a expliqué que cette mesure donnerait des résultats concrets pour les citoyens sans pour autant subventionner le carburant, même si la vente à perte est normalement illégale. Elle a souligné que chaque partie prenante, y compris les grandes entreprises, devait contribuer, tout en rappelant que l’État avait la responsabilité de réduire son déficit et sa dette.

Hausse de l’inflation à cause de l’augmentation des prix de l’énergie

Après une première hausse de 4,3 % sur un an enregistrée en juillet, l’inflation en France a connu une augmentation inattendue, passant à 4,9 % en août. La première estimation de 4.8 % a donc été légèrement révisée à la hausse. Cette dernière est principalement due à une forte augmentation des prix de l’énergie, notamment une hausse de 10 % des tarifs de l’électricité et une reprise des prix de l’essence. Les prix alimentaires ont également augmenté, mais à un rythme légèrement moins rapide par rapport à juillet. En revanche, les prix des services et des produits manufacturés ont ralenti.

La BCE annonce sa dixième hausse

La BCE a décidé d’augmenter son taux d’intérêt de référence de 0,25 point de pourcentage à son niveau le plus élevé depuis 1999. Cette hausse représente un événement historique pour la Banque centrale européenne (BCE). Malgré cette dixième augmentation consécutive depuis juillet 2022, la BCE n’a pas annoncé explicitement une pause dans son processus de resserrement monétaire. Dans son communiqué, elle indique que le Conseil des gouverneurs estime que les taux d’intérêt directeurs de la BCE ont atteint des niveaux qui contribueront de manière significative à ramener l’inflation à son objectif le plus tôt possible. La BCE a donc choisi de persévérer dans cette direction, quatorze mois après avoir entamé le cycle de hausse des taux, portant à ce jour une augmentation totale de 4,50 points de pourcentage.

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